et leur environnement
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adj. (Du lat. sabulum sable). [Sabulicolous]. Qui vit dans le sable.
Voir aussi Habitats abiotiques.
Voir Réservoir à venin.
[Airsac]. Ensemble de trachées se renflant par endroit fournissant une réserve d'air lors du vol. Ces renflements sont rendus possibles du fait de l'absence de ténidies. En fonction des mouvements et étant élastiques, ils peuvent plus ou moins s'ouvrir ou se fermer. Ces réservoirs améliorent la ventilation au niveau tissulaire. Ces sacs trachéens sont de ce fait bien développés chez les insectes bons voiliers et notamment chez les Diptères Cyclorrhaphes et chez les Hyménoptères Apidés. Chez les abeilles et les mouches, ces sacs sont volumineux et peu nombreux alors que chez les hannetons, ils sont petits et nombreux. On pense aussi que les sacs aeriens joueraient un rôle dans la thermorégulation. Mais ces sacs peuvent également jouer un rôle dans la stridulation. Le cas des criquets est caractéristique car ils présentent de chaque côté du premier tergite abdominal, une membrane semi-transparente, le tympan en contact avec la paroi externe d'un sac trachéen. Ce contact permet au sac de recevoir les vibrations sonores et d'amplifier ainsi le son. On retrouve ce système sur le tympan des Lépidoptères Noctuidés.
Voir aussi Appareil stridulatoire Ténidie Thermoregulation Trachée et Tympan.
Voir Poche infra-buccale.
[Endophallus]. Syn. Endophallus. Voir Endophallus.
[Tracheal air sac]. Dilatation ou élargissement d'une partie d'une trachée, élément de l'appareil respiratoire des Insectes. Syn. de sac aérien. Voir Sac aérien.
adj. [Sacciform larva]. A propos des larves, désigne un type de larve chez les Hyménoptères Parasites tels que les Trichogrammatidés. Ces larves oophages ne présentent pas de segmentation visible et n'ont pas de trachées.
n. f. Genre d'Insectes Orthoptères Ensifères Tettigoniidés. Ex. Saga pedo.
n. f. (Du lat. sagitta flèche). [Sagitta]. Chez les Hyménoptères, élement pair des genitalia des mâles. Par ex. chez les mâles Hyménoptères Formicidés, le pénis se présente sous forme de 2 sagittae cornées, réunies ou non. Il est entouré des volsellae généralement courtes et poilues. Elles sont notées « Sa ». Ces pièces peuvent servir d'élément de détermination des espèces (Solenopsis Tetramorium ….). Pl. Sagittae.
Voir aussi Volsella.
[Reflex bleeding]. Voir Autohémorrhée.
n. f. Partie qui avance par rapport à une autre.
[Mesosternal process]. Chez les Coléoptères Élatéridés, avancée du mésosternum. Cette saillie porte un sillon, une cavité, dans lequel vient loger en butée une saillie prosternale. Des muscles tirent rapidement le prosternum vers l'arrière et la saillie prosternale vient buter contre la base du sillon de la saillie mésosternale permettant ainsi à l'insecte des sauter et ainsi de fuir un éventuel prédateur.
[Prosternal process]. Chez les Coléoptères Polyphages Elatériformes Buprestoïdes et Elatéroïdes, saillie prosternale du thorax, logée entre les hanches médianes des pattes antérieures. Chez les Elatéridés, cette saillie vient loger dans un sillon, une cavité de la saillie mésosternale. Des muscles tirent rapidement le prosternum vers l'arrière et la saillie prosternale vient buter contre la base du sillon de la saillie mésosternale permettant ainsi à l'insecte de sauter.
On trouve aussi une saillie prosternale chez les Cétoniidés mais cette fois-ci antérieure au prothorax et non plus postérieure au prothorax comme chez les Elatéridés.
(Saldidae) Amyot & Serville, 1843 n. m. pl. [Shore bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Leptopodomorphes Saldoïdes. Ils mesurent entre 2 et 8 mm de long. Leur labium allongé est composé de trois articles. Ils ont un rostre long et lisse (non épineux), ce qui permet de les distinguer des Leptopodidés. Leurs ocelles sont accolés et situés entre des yeux bien développés. Leurs antennes formées de 4 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Leur pronotum est muni d'un bourrelet an avant. Leur scutellum est peu développé. Leurs hémélytres n'ont pas de cunéus et présentent 4 ou 5 cellules fermées dans leurs parties membraneuses. Leurs fémurs antérieurs ne sont pas épineux. Leurs tarses médians et postérieurs sont formés de 3 articles. Ils peuvent sauter pour échapper aux prédateurs. Ce sont des insectes ripicoles. Certaines espèces phytophages s'attaquent aux céréales et au coton mais la plupart sont prédateurs de petits invertébrés.
adj. (Du lat. saliva salive, bave). [Salivary]. Voir Canal salivaire et Glande salivaire.
n. m. (Du lat. saliva salive, bave et -arium suffixe pour lieu, place). [Salivarium]. Région ressemblant à une poche, à une cavité, située au débouché du canal salivaire près du cibarium (débouché du tube digestif ou bouche), entre la base de l'hypopharynx et le labium. La région buccale peut être divisée en deux cavités par l'hypopharynx, dorsalement la cavité bucale (ou cibarium) et ventralement le salivarium où débouchent les glandes salivaires. Voir Digestion.
Voir aussi Cavité buccale.
(Salpingidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Narrow-waisted bark beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes. On en connait 350 espèces. Les adultes sont allongés, aplatis et de couleur noire ou brillamment colorés. Ils sont glabres. Ils mesurent entre 1,5 et 7 mm de long (pas plus de 5 mm en France). Leur tête prognathe n'est pas resserrée derrière les yeux composés. Leurs antennes de 11 articles sont filiformes ou présentent une massue de 3 articles. Leur pronotum est aussi large que la base des élytres. Les élytres sont striés ou ponctués en ligne longitudinale. Les cavités coxales des pattes antérieures (cavités procoxales) sont fermées à l'intérieur et les cavités coxales des pattes médianes (cavités mésocoxales) sont fermées latéralement. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.) ou plus rarement tétramères (4.4.4). Les adultes prédateurs ou phytophages vivent sous les écorces ou dans la mousse. Ils sont cosmopolites.
n. f. (Du lat. saltare sauter). [Saltation]. Evolution soudaine d'un nouveau type d'organisme dérivé, en une génération, à partir d'anciennes formes, sans forme intermédiaire. Ce processus semble impossible du point de vue génétique.
Voir aussi Saltationisme.
n. m. [Saltationism]. Théorie selon laquelle l'évolution s'effectue exclusivement par saltations successives. Voir aussi Créationnisme, Darwinisme, Lamarckisme, Néodarwinisme, Saltation, Sélection naturelle et Transformisme.
adj. (Du lat. saltare sauter). [Saltatorial]. Adapté au saut. Organe saltatoire. Ex. Furca des collemboles. Voir Pattes sauteuses.
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Bombycoïdes Saturnidés de la Tribu des Attacini. Ex. Le Bombyx de l'Ailante ou Croissant, Samia cynthia.
n. m. (Du lat. sanguis sanguinis sang qui coule). [Blood(s)]. Voir Hémolymphe.
(Saperda) n. f. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés (Longicornes). Ex. La Saperde grêle ou Saperde chagrinée ou Aiguillonnier, pour Calamobius filum. La Saperde du tilleul, Saperda vestita. La Grande saperde ou Saperde du peuplier, Saperda carcharias. La Saperde du pommier, Saperda candida. La Saperde à échelons ou Saperde scalaire, Saperda scalaris. La Petite saperde du peuplier, Saperda populnea. Voir aussi Aiguillonnier.
(Saprinus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Histéridés. Ce sont des clavicornes, comprenant des escarbots bronzés, verts métalliques. Ex. Saprinus maculatus.
n. m. et adj. (Du gr. sapros pourri, putride et phagein manger). [Saprophagous (adj. ), Saprophage (n.)]. Qui se nourrit de matières organiques d'origine végétale ou animale en décomposition. Les Embioptères sont saprophages. On rencontre en général ce type d'alimentation chez les Insectes qui vivent dans la litière forestière puisque c'est le milieu qui fournit ce type de nourriture par excellence. On parle de coprophage s'il s'agit d'excréments (Ex. Scarabée bousier), de nécrophages s'il s'agit de cadavres (Ex. les dermestes) et de détritiphages s'il s'agit de résidus organiques en général. Syn. Détritiphage, Détritivore.
adj. (Du gr. sapros pourri, putride et philos ami). [Saprophilous]. Qui vit dans la matière organique en décomposition. Voir aussi Habitats biotiques.
n. m. et adj. (Du gr. sapros pourri, putride et xulon bois). [Saproxylic]. Ensemble des organismes dépendant de la décomposition du bois mort ou mourant, ou des champignons du bois, ou d'autres organismes qui y sont présents durant une partie au moins de leur cycle de vie. Ils se nourrissent du bois mort ou dépérissant ou s'en servent comme abris et participent donc ainsi à la décomposition des bois morts dont ils dépendent. Ces organismes saproxyliques comprennent les xylophages, les détritivores, etc. Ex. Les Anthribidés sont des Coléoptères saproxyliques.
(Sapyga) n. f. Genre d'Insectes Hyménoptères Apocrites Vespoïdes. Ex. Sapyga quinquepunctata.
(Sapygidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Club horned wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Vespoïdes, dont le genre Sapyga en est le type. On en connait près de 80 espèces. Ce sont des guêpes solitaires. Les mandibules portent 3 dents apicales. Leurs antennes sont typiquement épaissies. Elles présentent 12 articles chez les femelles et 13 chez les mâles. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. Les ailes postérieures présentent 2 cellules fermées. Il n'y a pas de constriction ventrale (rétrécissement) entre le premier et le second sternite du gaster. Leurs larves sont parasites d'Apoïdes (cleptoparasitisme).
(Sarcophaga) n. f. (Du gr. sarx, sarkos chair et phagein manger). Genre d'Insectes Diptères Brachycères Calliphoridés, renfermant de grosses mouches grises argentées ou noires. Ex. Sarcophaga carnaria appelée usuellement « Mouche grises de la viande », qui pond des paquets de larves (mouches larvipares) sur les viandes fraîches ou décomposées.
(Sarcophagidae) Haliday, 1853 n. f. pl. [Dung flies, Flesh flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Tachinoïdes, comptant plus de 2.500 espèces dont la sarcophage en est le type. Elles sont appelées usuellement « mouche à damier » du fait des dessins en mosaïque qu'elles portent sur l'abdomen. Elles mesurent entre 5 et 20 mm de long. On les confond souvent avec les Muscidés ou les Tachinidés. Leurs pièces buccales de type lécheur présentent des palpes jaunâtres ou noirâtres. Une suture ptilinale est présente sur leur tête. Leurs yeux sont généralement glabres. Leurs antennes de trois articles portent généralement une arista, plumeuse à la base, ce qui les distingue des Calliphoridés chez qui cette arista est plumeuse sur toute sa longueur. Leur thorax est gris à noirâtre, souvent avec trois bandes longitudinales sombres. Leur méron (sclérite mésothoracique) présente une fine rangée de soie. Les écailles sur les ailes sont bien dévelopées (Calyptratae). La nervure m1 2 (nervure médiale 1 2 ou nervure transversale antérieure (ta)) est toujours présente. Leur abdomen est souvent caractérisé par une coloration bigarrée (en damier). Les sternites abdominaux II et III sont libres et couvrent les tergites sur leurs marges. Ces insectes sont héliophiles. Les femelles sont larvipares. Certaines espèces ont des larves parasites d'autres insectes (parasites d'Orthoptères) ou des larves malacophages ou encore ectoparasites de mammifères. Ils peuvent être vecteurs de myiases (80 espèces sont vectrices). Certaines espèces ont des larves nécrophages. Les larves possèdent de fines bandes de soies épineuses qui les aident à se déplacer. Beaucoups d'espèces sont semblables et leur identification repose sur l'examen des genitalia des mâles. Ils sont cosmopolites.
n. f. [Sarcophagy]. Régime qui consiste à ne manger que de la viande, de la chair.
n. m. [The Satellite]. Nom vernaculaire d'Eupsilia transversa Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
(Saturnia) n. f. (Du lat. Saturnus nom d'un Dieu). Genre d'Insectes Lépidoptères Bombyciens, renfermant de nombreuses espèces répandues sur le globe. Ce grand papillon nocturne roux aux ailes ocellées, dont la chenille, vivement colorée, tisse un cocon de soie est le type de la Famille des Saturnidés. Le grand paon de nuit (Saturnia piri) mesure 12 cm d'envergure et vit aux environs de Paris. Grâce à ces antennes plumeuses, les mâles de ce genre sont extrêmement réceptifs aux phéromones sexuelles émises par les femelles qui peuvent se situer à des kilomètres.
ou Saturnidés (Saturniidae) n. m. pl. [Giant silkworm moths, Emperor moths, Royal moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères, Ditrysiens, Bombycoïdes, renfermant les genres Saturnia Attacus etc. Ce sont des papillons Hétérocères donc nocturnes (mais pas exclusivement car les genres Eudia et Aglia par ex. sont diurnes). Beaucoup d'auteurs donnent à cette Famille le nom d'Attacidés, prenant pour type l'Attacus. On en connait environ 1.200 espèces. Ce sont de façon générale de grands papillons ayant un gros corps densément poilu. Leurs palpes courts sont souvent cachés dans la pilosité de la tête. Ils n'ont ni trompe, ni ocelles, ni chaetosemata. Les antennes sont quadripectinées, plumeuses chez le mâle et généralement filiformes chez la femelle. La tête, le thorax et les pattes portent des écailles piliformes. Leurs ailes inférieures sont souvent démesurément allongées, comme la comète de Madagascar (Argemma mitrei). Ils ont généralement une tache ocellaire ou en croissant à l'extrémité des cellules discoïdales (d) de chacune des quatre ailes. La nervure Sc R1 des ailes postérieures et la nervure du Secteur de la radiale (Rs) s'éloignent l'une de l'autre à leurs bases. Les ailes postérieures ne présentent qu'une seule nervure anale. Le frénulum de leurs ailes postérieures est petit ou vestigial. Au repos, leurs ailes sont repliées verticalement ou étendues horizontalement. En termes de surface alaire, le genre Attacus a la plus grande connue. Leur envergure peut aller jusqu'à 30 cm. Les tibias de la paire de pattes antérieures portent une épiphyse. Les tibias postérieurs portent une seule paire de courts éperons (sauf chez le genre Aglia où il en existe une deuxième paire). La formule de leurs épines tibiales peut être 0-2-2 ou 0-2-4 ou 0-0-0). Ils ne portent pas d'organes tympanaux. Leurs chenilles sont glabres avec des tubercules munis de longs poils ou des appendices cornus qui disparaissent souvent plus ou moins lors du dernier stade. Elles tissent un cocon de soie pour se chrysalider. Il arrive même que certaines espèces d'Asie soient élevées pour leur soie. Le bel Attacus atlas acclimaté en France avec l'« Ailante », Samia cynthia ou encore l'« Isabelle », Graellsia isabellae appartiennent à la famille des Saturnidés. Ils sont cosmopolites mais on les trouve surtout sous les tropiques. Syn. Attacidés.
n. m. [Wall brawn]. Nom usuel du Lépidoptère Lasiommata megera de la Famille des Nymphalidés. Les Insectes Lépidoptères Nymphalidés appartenant à la Sous-famille des Satyrinés sont également appelés communément « Satyres ». Ils renferment de nombreuses espèces répandues sur le globe, dont la chenille vit sur les graminacées. Ex. Le demi-deuil, Melanargia galathea. L'amaryllis, Pyronia tithonus.
(Satyrinae) Boisduval, 1833 n. m. pl. [Satyr butterflies, Browns]. Sous-Famille d'Insectes Lépidoptères Nymphalidés (Rhopalocères) dont le satyre en est le type. On en connait près de 1750 espèces. Leurs palpes sont généralement velus. Leurs antennes massuées sont plus courtes que la moitié de l'aile antérieure. Les ailes antérieures ont presque toujours une à trois nervures renflées à leurs bases. Les ailes portent des ocelles en particulier sous l'apex des antérieures. On trouve aussi souvent des taches androconiales sur les ailes antérieures des mâles. Leurs pattes antérieures sont atrophiées, non fonctionnelles dans les deux sexes. Leurs chenilles fusiformes vivent sur les Graminées. Les chrysalides sont suspendues ou libres, au sol. Ils sont cosmopolites mais on les trouve en nombre dans les régions tempérées de l'Ancien Monde. On rencontre beaucoup d'espèces alpines (genre Erebia).
n. m. (Du lat. saltus saut). [Hop, Leap, Jump]. Voir Pattes sauteuses.
n. f. (De sauter). [Grasshopper(s)]. Nom commun donné aux Insectes Orthoptères, ordinairement vert, à longues antennes et pattes postérieures sauteuses, et dont la femelle posséde une tarière. Les mâles stridulent pour attirer les femelles, utilisant une râpe stridulatoire à la base de l'aile antérieure. On appelle souvent de manière impropre, sauterelle, le criquet, en particulier le criquet pèlerin. Sauterelles et criquets appartiennent aux Orthoptères, mais les criquets sont plutôt gris ou bruns avec des antennes courtes (longueur inférieure à la moitié du corps) et les femelles n'ont jamais de tarière mais un ovipositeur court. Ces critères font qu'ils appartiennent au Sous-ordre des Caelifères (caelifère signifie « qui porte des ciseaux », en référence aux 4 valves courtes de leur ovipositeur), alors que les sauterelles « vraies » font parti du Sous-ordre des Ensifères (ensifère signifiant « qui porte une épée »). De plus, si les criquets sont toujours phytophages, les sauterelles peuvent être phytophages ou prédatrices d'autres insectes. Enfin, une autre différence entre sauterelle et criquet tient en la position des tympans situés sur les pattes antérieures chez les sauterelles alors qu'ils sont situés sur l'abdomen chez les criquets. Les sauterelles vivent dans des biotopes allant du sol à la canopée. Traditionnellement, la sauterelle est utilisée pour illustrer les caractéristiques externes principales d'un insecte parce qu'elle possède un grand nombre de caractéristiques primitives ou ancestrales. Ex. Le dectique verrucivore ou sauterelle à sabre, Decticus verrucivorus. La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima.
Voir aussi Ensifères et Tettigoniidés.
n. f. Nom usuel d'un Insecte Orthoptère de la famille des Tettigoniidés, Tettigonia cantans.
aux n. m. Nom vernaculaire donné aux insectes Orthoptères Caelifères qui peuvent sauter de longues distances et qui ne sont pas grégariaptes (qui ne forment pas d'essaims). Ex. Anacridium aegyptum.
adj. [Jumping]. Se dit des Orthoptères qui ont les pattes postérieures propres au saut. La sauterelle est un Orthoptère sauteur.
n. m. [Scabellum]. Partie basale dilatée formant le balancier (ou haltère) caractéristique des Diptères. Il est prolongé par un pédicelle terminé par un renflement en massue (capitule). Dans le scabellum sont logées des structures sensorielles (organes chordotonaux). Ces organes sensoriels sensibles au déplacement d'air donnent à l'insecte des informations sur la vitesse et la direction du vent et sur ses propres accélérations. Ils permettent ainsi de stabiliser et coordonner les mouvements des ailes et donc de contrôler le vol afin de monter, descendre ou virer rapidement.
Voir aussi Balancier.
(Scaphidiinae) n. m. pl. [Shining fungus beetles]. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Staphylinidés clavicornes dont le genre scaphidium en est le type. On en connait près de 1.200 espèces. Ils mesurent entre 1,5 et 6 mm. Ils ont un corps convexe, glabre et brillant. Leur tête est plus ou moins enchâssée dans le pronotum. Le clypéus est séparé du front par une suture. Les palpes maxillaires ont 4 articles, alors que les palpes labiaux en ont 3. Leurs antennes de 11 articles sont claviformes (massue de 3 à 5 articles). Elles sont insérées dans une échancrure de l'œil ou plus en avant de ceux-ci. Le pronotum est de même largeur que les élytres. Les élytres sont échancrés et laissent apparaitre le huitième segment abdominal. Les cavités coxales des pattes antérieures sont rapprochées. Leurs hanches intermédiaires sont écartées. Les tarses sont tous pentamères (5-5-5). Les segments abdominaux sont au nombre de 5 à 6 et le premier est plus ou moins égal au deuxième. Ils sont cosmopolites. La plupart se trouvent sur les champignons, mais on peut aussi en trouver sous les écorces, dans la litière ou dans le bois en décomposition.
n. m. (Du gr. scaphion petit bateau). [Scaphium]. Chez les mâles Lépidoptères, sclérite génitale situé sous l'uncus. C'est sous ce scaphium que l'on trouve l'édéage.
Voir aussi Gnathos et Subscaphium.
(Scapphodonta) n. m. pl. [Burrowing Mayflies]. Infra-ordre d'Insectes Ephémèroptères du Sous-ordre des Furcatergalia regroupant les Super-familles suivantes : Ephemeroidea, Euthyplocioidea, Potamanthoidea. Les 3 autres Infra-ordres étant ceux des Lanceolata Pannota et des Palpotarsa (selon SITI et NCBI).
ou Scapula n. f. (Du lat. scapulae épaules). [Scapula(ae)]. Chez les Hyménoptères, les scapules latéraux correspondent à une région du mésonotum individualisée par des sillons sublatéraux longitudinaux, appelés notaules. Les notaules individualisent ces scapules latéraux qui ne doivent pas être confondus avec des sillons encore plus latéraux, les sillons parapsidaux. Syn. Parapside.
n. m. pl. Voir Scarabéiformes.
n. m. (Du lat. scarabaeus du gr. karabos crabe, scarabée). [Scarab beetle]. Nom donné à divers Insectes Coléoptères Lamellicornes voisins du hanneton, de mœurs souvent saprophages et fouisseuses. Le scarabée sacré des anciens Egyptiens appartient au genre Scarabaeus (S. sacer). Il était vénéré comme symbole de l'immortalité. La momification chez les Egyptiens a d'ailleurs peut-être pour symbole l'imitation du stade nymphal.
(Scarabaeidae) n. m. pl. [Scarab beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Scarabéoïdes. Cette Famille de près de 16.000 espèces dont le hanneton ou le bousier, regroupe plusieurs Sous-familles principales comme les Scarabaeinae (scarabées) et les Dynastinae (dynastes). Ils sont de forme et de taille diverses. Leur corps souvent bien sclérifié peut atteindre 60 mm de long. Ils sont souvent de couleur sombre, brun, noir ou vert avec des éclats métalliques. Les mâles sont plus grands que les femelles. Chez certaines espèces, ils sont dotés de cornes utilisées lors des combats pour les femelles. Ces excroissances sont situées sur la tête ou sur le pronotum, voir les deux à la fois (ex. Oryctes). Leurs antennes sont composées de 10 articles et comportent une massue antennaire constituée de feuillets mobiles (lamelles = Lamellicornes). Ces lamelles sont parfois plus grandes chez les mâles que chez les femelles. Le scutellum peut être présent ou pas. Leurs stigmates sont cribriformes (en forme de fer à cheval). Leurs élytres sont lisses ou striés longitudinalement. Les tibias de leurs pattes antérieures sont dentés. Les tibias postérieurs possèdent un éperon apical. Leurs tarses sont en général tous pentamères (5-5-5 mais quelquefois aussi on trouve 0-5-5) et le dernier article porte au moins deux griffes. Leur abdomen comporte 6 sternites visibles. Leur pygidium (dernier tergite abdominal) est toujours visible. Ils peuvent être phytophages, coprophages ou détritiphages. Beaucoup d'espèces jouent de ce fait un rôle important dans les écosystèmes. Les coprophages jouent par exemple, un rôle important dans la biodégradation des matières organiques. On trouve dans cette famille notamment parmi d'autres, les genres Aphodius Dynastes Gymnopleurus Melolontha Onthophagus Phanaeus etc. Ils sont cosmopolites. Ex. Le Hanneton de la Saint-Jean, Amphimallon solstitialis L.
adj. (De scarabée et du lat. forma forme). [Scarabaeiform]. Les larves scarabéiformes, que l'on rencontre notamment chez les Coléoptères Lamellicornes, ont un corps mou, épais et souvent recourbé en forme de C, une tête sclérifiée bien développée, dépourvue d'yeux et d'ocelles et des pattes thoraciques mais ne possèdent pas de fausses pattes abdominales. Leurs pièces buccales sont de type broyeur. Certains Hyménoptères ont des larves scarabéiformes. Syn. Mélolonthoïde. Voir Mélolonthoïde.
(Scarabeiformia selon SITI) ou (Scarabaeiformia selon NCBI et Fauna Europaea) Crowson, 1960 n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Coléoptères Polyphages regroupant la seule Super-famille des Scarabéoïdes (selon Fauna Europaea, SITI et NCBI) et les Super-familles des Scarabéoïdes et des Lucanoïdes (selon d'autres auteurs). Leur caractère commun étant d'avoir une massue formée de feuillets (de lamelles), fixes (Lucanoïdes) ou mobiles (Scarabéoïdes). Cette massue antennaire est fortement asymétrique, lamellée. Ils ont aussi pour caractères communs de présenter un protibia élargi, ordinairement denté et des tarses pentamères (5 articles).
ou Scarabaéoïdes (Scarabaeoidea) Latreille, 1802 n. m. pl. (De scarabée et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages dont la Famille des Scarabéidés en est le type et qui regroupe également la Famille des Belohinidés, des Cératocanthidés (ou Acanthocéridés), des Diphyllostomatidés, des Geotrupidés, des Glaphyridés, des Glaresidés, des Hybosoridés, des Lucanidés (selon class. ), des Ochodaeidés, des Passalidés (selon class. ), des Pleocomidés et des Trogidés. Leur caractère commun est d'avoir une massue antennaire composée de feuillets mobiles par opposition à la Super-famille des Lucanoïdes dont les feuillets sont fixes. Certains auteurs (NCBI, SITI et Fauna Europaea) considèrent cependant que les Lucanidés font partie de la Super-famille des Scarabéoïdes. La présence de ces feuillets ressemblant à des lamelles leur a valu d'être appelés autrefois Lamellicornes. Les articles de leur massue lamellaires sont rarement cupuliformes et sont en général agencés en éventail et developpés asymétriquement vers l'avant. Leurs larves sont de type mélolonthoïdes. Aujourd'hui on distingue deux groupes morphologiques : les Laparosticti et les Pleurosticti selon la position des stigmates abdominaux.
(Scathophaga) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Scathophagidés. Nom donné par erreur à une mouche carnassière, Scathophaga stercoraria la « Scatophage stercoraire », ou « Scatophage du fumier », jaune très commune sur les excréments, où elle chasse les espèces réellement scatophages. Voir Scatophage.
(Scathophagidae) n. f. pl. [Dung flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Muscoïdes dont le genre Scathophaga en est le type. On en connait près de 500 espèces. Ils mesurent entre 3 et 12 mm. Ils présentent un corps de couleur jaune ou brune. Certain sont cependant noirs. Si les espèces les plus communes sont très velues avec des soies épaisses, d'autres sont presque glabres. Comme tous les Schizophores, ils présentent une suture ptilinale sur la tête. Leur méron (sclérite mésothoracique) est glabre (ce qui est une caractéristique de tous les Muscoïdes). Leur scutellum est également glabre ventralement dans sa partie apicale. Généralement, ils présentent une seule soie katépisternale. La première nervure anale (lA) de leurs ailes est distincte, au moins sous forme d'un pli jusqu'au bord postérieur. Les adultes prédateurs chassent leurs proies (et notamment les Calliphoridés) en fréquentant les fleurs ou les excréments sur lesquels on peut les apercevoir en très grand nombre, ce qui est à l'origine de leur nom. Leurs larves sont également prédatrices et chassent en milieu aquatique ou dans les excréments, mais on en trouve aussi des phytophages qui sont mineuses de feuilles ou foreuses de tiges. Cette Famille est répandue en hémisphère Nord. Ex. La scatophage du fumier, Scathophaga stercoraria L.
adj. (Du gr. skatos excrément et philos ami). [Scatophilous]. Se dit des animaux qui vivent sur les excréments, mais dont on ignore s'ils s'en nourrissent, tels que le coprophile.
Voir aussi Habitats biotiques.
(Scatopsidae) n. m. pl. [Minute Black Scavenger Flies, Dung midges]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes Scatopsoïdes (ou Trichocéroïdes selon NCBI). On en connait près de 250 espèces. Ils mesurent entre 0,6 et 5 mm. Ils ressemblent au Simuliidés mais s'en distinguent par l'absence de thorax bossu. Ils ont des ocelles. Leurs antennes sont courtes et épaisses (5 à 10 articles). La nervure Costale (C) de leurs ailes se termine avant leurs extrémités. Leurs hanches sont plus courtes que les fémurs. Leurs tibias médians et postérieurs sont dépourvus d'éperons apicaux. Leurs larves sont saprophages et vivent donc dans des matières en décomposition. Ils sont cosmopolites.
(Scelionidae) Haliday, 1839 n. m. pl. [Scelionid wasps, Scelionids]. Famille d'Insectes Hyménoptères Parasites Scélionoïdes (ou selon SITI Platygastroïdes). Leurs représentants ont un corps généralement trapu, bien sclérifié, noir, parfois jaune ou brun, mais ne présentant jamais d'éclats métalliques. Ils mesurent entre 0,5 et 5 mm de long. Leurs antennes coudées, insérées près de la bouche, sont pourvues de 11 ou 12 articles chez les femelles mais de 7 à 10 articles chez les mâles. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. La nervation réduite de leurs ailes présente au moins les petites nervures postmarginales et stigmales. Leur gaster, caréné latéralement et comprimé dorso-ventralement, est pourvu d'une suture latéro-ventrale entre sternites et tergites. Au repos, l'ovipositeur des femelles n'est pas apparent. Elles parasitent les œufs (parasites oophages) des insectes indésirables (Lépidoptères, Hémiptères, Coléoptères, Orthoptères et même Arachnides) ce qui en fait de bons auxiliaires des cultures. Leurs larves ont la particularité d'être téléaformes (du nom des insectes de cette famille du genre Teleas).
(Scenopinidae) n. m. pl. [Window flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes Asiloïdes. On en connait près de 250 espèces. Ils sont étroitement apparentés aux Bombyliidés. Leur style (soie du dernier article antennaire) est minuscule. La nervure médiane (M) est recourbée vers l'avant et dirigée vers le dernier rameau de la Radiale. Si les adultes sont floricoles, leurs larves sont prédatrices d'insectes xylophages.
(Schistonota) n. m. pl. (Du lat. schistos séparé, divisé et nota signe, marque). Sous-ordre d'Insectes Ephémèroptères. Ce Sous-ordre réunit les formes dont les larves présentent des fourreaux alaires disjoints. Ils sont opposés à l'autre Sous-ordre que sont les Pannotes (considérés comme les plus primitifs) qui réunissent les formes dont les larves présentent des fourreaux alaires fusionnés. On y trouve, entre autres, les familles suivantes : Baetidés, Ephémèridés, Heptagéniidés, Leptophlebiidés, Oligoneuriidés, Palingeniidés, Polymitarcyidés. Ce taxon n'est pas reconnu par Fauna Europaea, NCBI et SITI qui ne reconnaissent que les Sous-ordre des Carapacea des Furcatergalia des Pisciforma et des Setisura. Voir aussi Éphéméroptères et Pannotes.
(Schizodactylidae) n. m. pl. (Du gr. skhizein fendre et daktulos doigt). [Dune Crickets]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Sténopelmatoïdes. On en connait près de 15 espèces. Ils peuvent être aussi bien ailés qu'aptères. Ils se distinguent par la présence de processus digitiforme ou en forme de lobes qui leur permettent de courrir sur des surfaces sableuses avec efficacité. On les trouve en Inde, au Myanmar, en Asie du Sud-Ouest (Schizodactylus) et en Afrique du Sud (Comicus).
(Schizodactiloidea) n. m. pl. [Splay-footed Crickets]. Super-famille d'Insectes Orthoptères Ensifères ne comprenant que la Famille des Schizodactylidés. Les autres Super-familles sont celles des Sténopelmatoïdes (avec les Familles Sténopelmatidés, Gryllacrididés, Rhaphidophoridés…) ; des Tettigonioïdes (Tettigoniidés); et des Grylloïdes (Gryllidés, Gryllotalpidés).
n. m. (Du gr. skhizein fendre et neuron nerf). [Woolly Apple Aphid]. Nom usuel du puceron lanigère, Eriosoma lanigerum Insecte Hémiptère de la Famille des Aphididés (selon Fauna Europaea) ou des Pemphigidés (selon NCBI). Il est nuisible aux pommiers et aux poiriers. On le remarque aisément à l'abondance du duvet cireux blanc qui le recouvre dorsalement.
(Schizophora) n. m. pl. (Du gr. skhizein fendre et phorêin porter). Groupe biologique de Diptères Brachycères Cyclorrhaphes parmi les plus évolués se caractérisant par la présence d'une suture frontale résultat d'une évagination membraneuse, le ptilinum en forme de vessie, qui se gonfle durant l'émergence de l'adulte afin d'exercer une pression sur le puparium et faciliter sa sortie. Il laisse sur la tête de l'adulte mature une trace circulaire sous forme d'une suture, la suture ptilinale. La plaque située entre la suture ptilinale et l'insertion antennaire s'appelle la lunule frontale. Lunule et cicatrice ptilinale sont absentes chez l'autre taxon de Diptères Brachycères Cyclorrhaphes, les Aschizes. Au sein des Schizophores on distingue les Acalyptères (Acalyptratae) et les Calyptères (Calyptratae). Les Schizophores sont les plus nombreux des Diptères. Ce taxon n'est pas reconnu par Fauna Europaea. Syn. selon class. Muscoïdes. Syn. invalide junior de Brachycera selon SITI.
Voir aussi Acalyptères, Calyptères, Cyclorrhaphes et Ptilinum
(Schizopteridae) Reuter, 1861 n. m. pl. (Du gr. skhizein fendre et pteron aile). Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Dipsocoromorphes Dipsocoroïdes que l'on trouve dans les litières où ils sont prédateurs de petits organismes. Ils mesurent entre 1 et 2 mm de long. Leurs antennes formées de 4 articles (dont les deux premiers sont courts et renflés) sont développées et visibles en vue dorsale. Leur scutellum est peu développé. Les angles antérieurs du propleure (sclérite latéral du prothorax) atteignent la marge antérieure des yeux composés (au contraire des Dipsocoridés). Leurs hémélytres sont bien sclérifiés. La corie (partie basale coriacée de l'hémélytre) est peu différenciée de la membrane des ailes. Ce sont des Insectes que l'on trouve principalement dans les pays tropicaux.
n. f. Zone littorale qui n'est recouverte par la mer que lors des grandes marées. Des plantes halophiles (supportant de forts pourcentages de sel) s'y développent et hébergent des insectes particuliers.
Staudinger, 1854 n. m. Nom usuel et Genre d'Insectes Lépidoptères de la famille des Sésiidés. Ex. Le Sciapteron tabaniforme, Paranthrene (=Sciapteron) tabaniformis. Ce papillon ressemble à un taon. Sa chenille provoque des tumeurs sur les branches des peupliers. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI et NCBI. Syn. sénior Paranthrene (selon Fauna Europaea)
n. f. Genre d'Insectes Diptères Nématocères, type de la Famille des Sciaridés, que l'on trouve sur les moisissures et les champignons. Les larves dites « vers militaires », cheminent en colonne. Ex. Sciara hemerobioides.
(Sciaridae) n. f. pl. [Dark-winged fungus gnats, Black fungus gnats]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes Mycétophiloïdes, dont le genre Sciara en est le type. On les appelle communément mouches des terreaux. Ils ressemblent aux Mycétophilidés mais leurs yeux composés sont réunis au-dessus de l'insertion antennaire (torulus) par un mince pont. Ils ont également des ocelles. Leurs antennes sont longues (16 articles). Leurs ailes ne portent pas de cellule discale fermée. Leurs tibias sont pourvus d'éperons apicaux. On les trouve dans les habitats humides. Les larves de certaines espèces sont considérées comme des ravageurs des cultures sous-abris (serres).
n. f. (Du lat. secare couper). [Saw]. Nom usuel de la tarière de certains insectes, et notamment des Hyménoptères Symphytes comme les sirex et les tenthrèdes, ce qui est dû au fait que cette dernière soit dentée à la manière d'une scie égoïne. Cette lame de scie est formée par la paire de valve ventrale et dorsale chez les Tenthrédinoïdes. La lame ventrale glisse le long de la lame dorsale par un mouvement d'avance et de recul à la manière d'une scie. La lame ventrale est rattachée au valvifère 1 et la lame dorsale au valvifère 2. Chez les Siricoïdes, l'organisation de l'ovipositeur est la même, sauf que les valvules dorsales sont fusionnées en stylet et que les valvules ventrales sont transformées en vrille. Alors que la valve dorsale accroche le bois pour offrir une résistance, la première valve se déplace vers l'avant et s'enfonce dans le bois. Par l'alternance de ce procédé, les valves s'enfoncent alors de plus en plus dans le bois.
Voir aussi Ovipositeur et Parasites.
(Sciomyzidae) n. m. pl. [Marsh flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Sciomyzoïdes. On en connait près de 600 espèces. Ils mesurent entre 2 et 12 mm de long. Ils n'ont pas de vibrisses. Aux antennes, l'arista est bien développée. Leurs soies postocellaires sont parallèles ou divergentes. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est complète, non effacée dans la partie distale de la cellule costale et rejoint la nervure Costale (C) qui n'a pas de fracture. Leurs pattes sont fines. Leurs larves consomment des Gastéropodes (escargots et limaces). Des recherches sont en cours pour essayer d'utiliser ces malacophages contre des limaces ravageuses des cultures potagères, ou contre certains mollusques qui sont les hôtes intermédiaires de vers parasites provoquant des maladies tropicales graves comme la bilharziose.
(Scirtidae) n. m. pl. [Marsh beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Scirtoïdes. On en connait près de 600 espèces. Ils mesurent entre 2 et 4 mm. Leur corps est ovale et convexe. Leur tête est invisible en vue dorsale. Leurs antennes sont filiformes. Leur formule tarsale est 5-5-5. Le premier article de leurs tarses est plus long que le second. Seul le quatrième article des tarses est lobé. Les tarses ne portent qu'une griffe. Les adultes peuvent nager mais vont rarement dans l'eau. Ils fréquentent la végétation des habitats humides (mares, étangs, marais). Leurs larves sont aquatiques et portent des branchies mais également une paire de stigmates fonctionnels sur le huitième segment abdominal. Elles se nourrissent de matières organiques, d'algues ou de diatomées (bacillariophyta ou micro-algues unicellulaires). Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI et SITI le considère comme syn. de Hélodidés.
n. f. [Hardening, Sclerotization]. Processus chimique complexe par lequel la cuticule se durcit. Les protéines subissent une sorte de tannage par les phénols (composés chimiques aromatiques tels que les quinones). Le tannage consiste à rendre les protéines imputrescibles. Il leur permet également d'établir des liaisons covalentes qui entrainent le durcissement du tégument. L'exosquelette est formé par l'association d'une substance de soutien, la chitine (du grec khitôn tunique), et de la sclérotine, protéine qui assure avec l'arthropodine (dans une moindre mesure) la rigidité du tégument (et plus particulièrement de la procuticule) des insectes par le processus chimique de la sclérification. C'est un processus interne qui ne requiert que l'apport d'oxygène. L'apport d'oxygène sur les molécules de la cuticule permettra dans le même temps de donner naissance aux pigments colorants responsables de la coloration de l'insecte. Si la chitine confère à la cuticule son élasticité, la sclérotine lui confère sa dureté.
Voir aussi Chitine, Coloration, Cuticule, Mue, Pigmentation, Procuticule, Protéine, Protéines tannées, Quinone, Sclérotine et Exosquelette.
n. m. ou n. f. (Du gr. skleros dur). [Sclerite(s)]. Plaque durcie car chitineuse de l'enveloppe externe (exosquelette) d'un insecte, limitée par des sillons ou des sutures. Les sclérites portent différents noms en fonction de leur localisation sur le corps. Chaque segment du corps est composé de quatre sclérites. Pour le thorax, on trouve dorsalement le notum, latéralement les pleures droite et gauche formant pour chaque segment épisterne et épimère sur lesquels s'incorpore l'article basal de la patte ou subcoxa et ventralement le sternum (comportant prosternum, sternum et sternellum). Quand il s'agit du thorax, chacun de ces sclérites peut être désigné en utilisant le préfixe approprié, soit pro-, méso- ou méta- (Ex. pronotum, mésonotum, et métanotum). Pour l'abdomen, on trouve dorsalement le tergite, latéralement les pleurites droite et gauche et ventralement le sternite. Syn. Plaque. Voir Pleurite Sternite Tergite Ventrite et Urite.
Voir Sclérites axillaires.
[Humeral plate]. Sclérite situé à la base de la nervure Costale, antérieurement au premier sclérite axillaire, permettant le mouvement des ailes. On le trouve aussi bien chez les Néoptères que chez les Paléoptères. Il est très large chez les Odonates (Paléoptères). Chez les Néoptères, on distingue à la base de la nervure Costale, un sclérite huméral puis on trouve les 3 sclérites axillaires associés aux autres nervures qui permettent à l'aile de se replier. Le sclérite huméral est cependant généralement réduit ou à peine visible, voir absent. La plaque humérale est souvent associée à la tégula. Syn. Plaque humérale.
Voir aussi Aile Calus huméral Néoptères Nervure humérale Paléoptères Sclérites axillaires et Tégula.
(Du gr. huoeidês de la voyelle gr. u rude et d'eidos aspect). [Hyoid sclerite]. Ce sclérite (appelé théca en systématique) permet de distinguer chez les Diptères supérieurs (Cyclorrhaphes), ceux qui sont des Diptères Thécostomates. Chez ces Diptères, ce sclérite hyoïde en forme de U se situe au-dessus du mentum qui comporte un labium allongé en trompe suceuse et terminé par des labelles (les lobes terminaux de la trompe). La trompe est insérée sur le fulcrum (étrier) du cône buccal au moyen du sclérite hyoïde. Il permet de maintenir la cavité orale du pharynx qui relie la bouche à l'œsophage dans une position ouverte. Syn. Théca.
[Unguitractor plate]. Sclérite situé sur le prétarse reliant les deux griffes. Les muscles unguitracteurs sont reliés par un tendon à ce sclérite unguitracteur, ce qui permet à l'insecte de rétracter ses ongles. On trouve par exemple ces sclérites sur les prétarses de Periplaneta americana (Dictyoptères Blattidés) ou de Chrysopa sp. (Névroptères Chrysopidés) ou de Magicicada septendecim (Hémiptères Cicadidés). Ce sclérite unguitracteur peut se rétrécir et se transformer en empodium chez certains Diptères comme les Asilidés par exemple. Chez les Lépidoptères, ce sclérite unguitracteur est épineux.
Voir aussi Empodium.
n. m. pl. [Axillary sclerites]. Les sclérites axillaires sont des plaques situées à la base de chacune des ailes qui, muent par les muscles locomoteurs du vol, transmettent les mouvements aux ailes des Insectes Ptérygotes. Ce sont des articulations mobiles permettant de transmettre les mouvements du thorax à l'aile. Les muscles alaires ne transmettent pas directement leur mouvement aux ailes. Ils les transmettent aux sclérites thoraciques qui les répercutent par les sclérites axillaires aux ailes. Chez les insectes évolués, il en existe plusieurs afin de permettre à l'aile de se replier (Ex. Orthoptères = Néoptères). Chez les Néoptères, on distingue à la base de la nervure Costale, un sclérite huméral puis on trouve les 3 sclérites axillaires (notés 1ax, 2ax et 3ax) associés aux autres nervures ainsi qu'à deux plaques médianes. Le premier sclérite axillaire s'appuie sur le processus notal (notum) antérieur. Il s'oppose, par son autre face, au deuxième sclérite axillaire et pousse un prolongement vers la nervure sous-costale sans s'y souder. Le deuxième sclérite axillaire, de forme variable, est situé entre le premier sclérite axillaire et la première plaque (la plaque médiane proximale notée pmp). Soudé à la nervure radiale R1, il forme le pivot de l'aile. Ces deux premiers sclérites commandent le rémigium de l'aile. Le troisième sclérite axillaire, également de forme variable, est en relation avec le processus notal postérieur, le deuxième sclérite axillaire et la première plaque. Il commande tout particulièrement les nervures du vannus et c'est sur lui que s'attachent les muscles fléchisseurs de l'aile. On peut trouver dans certains cas un quatrième sclérite axillaire (chez les Orthoptères et les Hyménoptères). Il s'interpose alors entre le troisième et le processus notal postérieur. Ces sclérites axillaires occupent une aire triangulaire à la base des ailes. Quand il en existe qu'un, l'aile ne peut se replier (Ex. Odonates, Ephéméroptères = Paléoptères). Syn. Pteralia.
Voir aussi Aile Nervure Néoptères Plaque Sclérite huméral Vannus et Paléoptères.
(Sclerogibbidae) Ashmead, 1902 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Aculéates (Sous-ordre des Apocrites) Chrysidoïdes. Les mâles ont des antennes composées de 17 à 30 articles. Le torulus marquant l'insertion antennaire est bas sur la face, près du clypeus. La nervation des ailes postérieures est réduite et ne comporte pas de cellules fermées. Les fémurs de leurs pattes antérieures sont renflés. Les femelles sont aptères et montrent des sternites abdominaux normalement sclérifiés (non membraneux comme les Ichneumonidés). Ils sont parasites koinobiontes des Embioptères.
n. f. (Du gr. skleros dur). [Sclerotin]. Protéine cuticulaire tannée, dont le tannage résulte des quinones, déterminant la dureté du tégument (paroi du corps) ainsi que la coloration du corps des insectes. Associée à la chitine (responsable de l'élasticité) et à une autre protéine, l'arthropodine, la sclérotine entre en particulier dans la composition de la procuticule dont elle reste le principal constituant (à près de 80%) tant chez les Insectes que les Crustacés. C'est la sclérotine qui est le principal élément conférant sa rigidité à la cuticule.
Voir aussi Arthropodine Chitine et Cuticule.
n. f. [Sclerotization]. Durcissement des parois cellulaires d'un organe. Syn. Sclérification. Voir Sclérification.
(Scolia) n. f. (Du gr. skôlêx ver). Genre et Sous-genre d'Insectes Hyménoptères Vespoïdes, type de la Famille des Scoliidés. Ce sont des insectes porte-aiguillons parmi les plus puissants des Hyménoptères (jusqu'à plus de 5 cm de long). Les scolies ont un corps trapu. Leurs larves vivent en parasitoïdes dans le corps d'autres insectes, généralement des larves de Coléoptères Lamellicornes (Scarabées). Ex. La Scolie hirsute, Scolia hirta. La Scolie à 6 taches, Scolia sexmaculata.
(Scoliidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Hairy Flower-Wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates, renfermant les scolies et formes voisines. Ils sont noirs et jaunes ou noirs et roux. Les mâles ont des antennes de 13 articles et les femelles des antennes de 12 articles. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. Chez les Scoliidés, mésosternum et métasternum forment ensemble une plaque qui recouvre la base des hanches postérieures, les deux sclérites étant séparés par une fine suture transverse. Les ailes antérieures possèdent 10 cellules fermées dont obligatoirement une cellule costale et les postérieures en ont 3. Les hanches des pattes médianes et postérieures sont largement séparées. Le propodeum présente deux sutures longitudinales parallèles dorsalement. Les adultes sont paralyseurs mais non constructeurs. Ils sont fouisseurs et pourchassent les larves de Coléoptères sous terre sur lesquels la femelle pond un œuf unique. Ils sont cosmopolites. Ex. Scolia carbonaria L.
(Scolobates) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Ichneumonidés. Ce sont des porte-aiguillons, renfermant des ichneumons qui vivent en France aux dépens de toutes sortes de larves d'autres insectes. Ex. Scolobates auriculatus.
adj. [Scolopal]. Syn. de scolopidal. Voir Scolopidal.
n. m. (Du gr. skolios oblique, tortueux et -arium suffixe pour lieu, place). Ensemble des sensilles chordotonales ou scolopidies. Voir Scolopidium.
ou scolopal, -e, _aux adj. [Scolopal]. Qui contient une scolopidie. Syn. Organe sensoriel profond pour les distinguer des organes sensoriels superficiels que sont les sensilles (voir Sensille). On parle aussi d'organes chordotonaux (ou scolopidaux ou scolopaux) quand il y a un faisceau de scolopidies.
Voir aussi Chordotonal et Organe chordotonal.
n. f. et adj. (Du gr. skolios oblique, tortueux et eid- en forme de). [Scolopidium(dia)]. Organe sensoriel (mécanorécepteur) tégumentaire, situé sous l'épiderme, et transmettant les vibrations ou les modifications de pression internes ou externes, au système nerveux (proprioception). La scolopidie est comme une corde tendue entre deux points de la paroi du corps et étirée en forme de fuseau. Elle est formée de trois cellules, un neurone à la base (cellule sensorielle), suivie d'une cellule enveloppante (ou cellule scolopidale ou scolopidienne) et une cellule distale d'attachement. Les scolopidies sont souvent présentes au niveau des articulations (antenne, fémur, tibia, prétarse, etc.) et renseignent l'insecte des mouvements relatifs de ses segments. Le fait qu'elles soient sensibles aux vibrations peut en faire un organe auditif (Ex. Scolopidium). Quelquefois, elles se regroupent pour former des organes complexes (ex. Organe de Johnston des antennes ou scolopidium des Orthoptères). On parle aussi d'organes chordotonaux (ou scolopidaux ou scolopaux) quand il y a un faisceau de scolopidies. Syn. Organe sensoriel profonds pour les distinguer des organes sensoriels superficiels que sont les sensilles.
Voir aussi Cuticule, Organe de Johnston, Organe chordotonal, Scolopidium, Sensille.
n. m. [Scolophore, Scolopidium]. Faisceau de scolopidies présent sur le tégument et considéré comme organe auditif. Chez les Orthoptères Ensifères (sauterelles et grillons), on trouve ainsi par exemple le tympan, un organe sensoriel spécialisé, richement pourvue en scolopidies, situé en général sur les tibias de la première paire de pattes, destiné à capter les vibrations notamment sonores. Chez les Orthoptères Caelifères (Acridiens), il se situera sur les côtés du premier segment abdominal. On parle aussi d'organes chordotonaux (ou scolopidaux ou scolopaux). Voir Organe chordotonal et Organes tympanaux.
Voir aussi Appareil auditif Appareil stridulatoire et Tympan.
n. m. (Du gr. skolos objet pointu, corne). [Scolus]. Chez certaines chenilles de Lépidoptères, pointe en forme d'épine dressée parsemant leur corps dont le rôle serait ou sensoriel ou défensif. Le terme de scolus peut également être utilisé à propos de tous prolongements visibles sur le corps des larves comme les pseudopodes, ou comme certaines de leurs expansions latérales ou encore aux saillies cornées de certaines chenilles. Ainsi par exemple la chenille de Morio, Nymphalis antiopa est usuellement appelée « chenille épineuse de l'orme » en raison des scoli parsemant son corps. Le scolus désigne également la corne dorsale visible sur le corps des chenilles de Sphinx. On retrouve également ce terme à propos des branchies de certaines larves aquatiques. Pl. Scoli. Syn. Corne dorsale pour les chenilles de Sphinx.
(Scolytus) n. m. (Du gr. scôlêx ver). Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés. Ce sont des Rhynchophores qui creusent des galeries dans les arbres des forêts et se rendent ainsi très nuisibles. Ex. Le Scolyte typographe, ou Scolyte de l'épicéa ou Bostryche typographe, Ips typographus. Le Scolyte de l'orme, Scolytus scolytus. Le Scolyte destructeur, Scolytus destructor qui creuse de longues galeries dans l'aubier de l'orme. Le Scolyte du bouleau, Scolytus ratzeburgii.
(Scolytidae) n. m. pl. [Ambrosia beetles, Bark beetles, Engraver beetles, Timber beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages dont le type est le scolyte. On en connait plus de 6000 espèces. Ce sont des insectes de petite taille au corps cylindrique pour la plupart. Ils mesurent entre 1 et 8 mm de long. Ils sont de couleur brun-clair, rouge-brunâtre à noir. Leur tête est encapuchonnée sous le pronotum, si bien qu'elle est non visible dorsalement. Ce sont des rhynchophores, mais à la différence des Curculionidés, et tout comme les Platypodidés, ce rostre est très court et peu distinct. Leurs antennes coudées sont courtes avec une massue compacte très distincte. Leur mésépimère est souvent invisible vu du dessus. Tête et thorax réunis sont presque aussi longs que l'abdomen. Ce sont d'assez bons voiliers. Leurs pattes sont comprimées. Ils sont voisins des Platypodidés mais s'en distinguent par leurs tibias postérieurs sur lesquels on ne trouve pas de « râpe » constituée par des côtes parallèles. On trouve leurs larves sous les écorces ou dans le bois. Ces insectes sont xylophages et beaucoup sont d'ailleurs de redoutables ravageurs des conifères. Certaines larves ne mangent pas le bois mais un champignon du genre Ambrosia (qui se nourrit lui-même du bois) dont les scolytes ensemencent leurs galeries. Leur cycle de vie est compris entre 4 à 14 semaines. Ils sont cosmopolites. Selon la classification phylogénétique, cette famille est considérée en fait comme une Sous-famille de Curculionidés. Ex. Dendroctonus micans Ips typographus. Syn. senior valide Scolytinés. Syn. senior Curculionidés selon Fauna Europaea.
ou Scopa n. f. (Du lat. scopae balai). [Scopa(ae)]. Chez l'abeille, organe externe qui sert à emmagasiner le pollen et qui peut être la corbeille de la patte postérieure (ou corbicule) ou une brosse de poils sur l'abdomen (brosse abdominale des femelles Mégachilidés) ou qui peut être située sur le ventre.
Voir aussi Corbeille Brosse et Pecten.
ou Scopula n. f. [Scopula]. Touffe de poils courts et serrés. Le terme est aussi utilisé pour définir les poils filtrants qui bordent les lames maxillaires, ou utilisés comme organe de stridulation. Une scopula recouvre l'extrémité du tarse ou du métatarse des Arachnides.
(Scraptiidae) Mulsant, 1856 n. m. pl. [False flower beetles]. Familles de Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes. On en connait près de 400 espèces. On peut les confondre avec les Mordellidés. Ils mesurent entre 1,5 et 6 mm. Ils ont un corps ovale, allongé. L'insertion antennaire est proche des yeux. Les antennes sont filiformes (ou plus rarement avec une massue de trois articles chez le genre Spanisa). Leurs yeux sont pubescents. Leur tête est rétrécie en cou derrière les yeux. Leur pronotum présente deux proéminences. Les tibias de leurs pattes postérieurs sont nettement plus courts que les tarses dans la Sous-famille des Anaspidinae. Sinon, il s'agit de Scraptiinae. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Le premier article du tarse est beaucoup plus long que les suivants. Les adultes sont floricoles alors que les larves vivent dans le bois en décomposition ou dans la litière des feuilles. Ils sont cosmopolites.
n. m. (Du lat. scrobs fosse, cavité). [Scrobe].
1. Sillon, cavité céphalique, destiné à recevoir l'antenne, ou une partie de l'antenne
2. Plus généralement, gouttière destinée à recevoir ou cacher un appendice.
3. Spécifiquement, chez les Coléoptères dits autrefois « Rhynchophores » (Ex. Curculionidés), rainures situées sur les côtés du rostre et recevant le scape des antennes
4. Sillons portés sur les côtés des mandibules de certains Coléoptères.
5. Cavités circulaires situées sur le front des Hyménoptères dans lesquelles se retournent les scapes.
Voir aussi Fossette Fovéa et Fovéole.
(Scutellera) n. f. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères, de la Famille des Pentatomidés, renfermant des punaises des bois. Ex. La scutellère siamoise, Scutellera nigrolineata. En France, la scutellère rayée, Graphosoma lineatum (ou Graphosoma italicum), vit sur les ombellifères. Elle est rouge marquée de lignes noires sur le dos. Elle est aussi appelée « Punaise arlequin » ou encore « Graphosome italien ».
(Scutelleridae) n. f. pl. [Shield-backed bugs, Jewel bugs, Metallic shield bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes, dont la scutellère en est le type. On en connait près de 450 espèces. Elles mesurent entre 5 et 20 mm. Elles présentent souvent une ornementation métallique. Leurs antennes composées de 5 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Leur scutellum est bien développé, ce qui est à l'origine de leur nom. Il recouvre presque tout l'abdomen, ce qui permet de les distinguer des Pentatomidés (où le scutellum atteint la moitié de l'abdomen). Le scutellum joue ainsi chez eux le même rôle que les élytres chez les Coléoptères. Ils ressemblent de ce fait beaucoup aux Coléoptères. On trouve donc sous le scutellum quatre ailes membraneuses. La première et seconde nervure des ailes postérieures sont éloignées l'une de l'autre et délimitent une grande cellule. Les tarses de leurs pattes sont triarticulés. Ils peuvent produire une odeur repoussante quand ils sont inquiétés. Ils se nourrissent de la sève des plantes. Ils sont cosmopolites mais ils sont mieux représentés sous les tropiques.
(Scutellista) n. f. Genre d'Insectes Hyménoptères Chalcidoïdes Ptéromalidés. Ex. La « Scutelliste bleue », Scutellista caerulea qui s'attaque à la cochenille noire de l'olivier et d'autres cochenilles comme celle du figuier, etc.
n. m. (Du lat. scutellum écusson, petit bouclier). [Scutellum(lla)]. Partie postérieure du notum (sclérite dorsal du thorax), ayant la forme d'un écusson, d'un petit bouclier, au développement plus ou moins important. Le sclérite dorsal d'un segment thoracique (tergite du notum) comprend donc le scutum, un sillon appelé sulcus scuto-scutellaire et le scutellum. Le postnotum, lui vient après le scutellum. Selon le sclérite dorsal considéré (méso- ou métanotum), on distinguera le mésoscutellum, du métascutellum. Mais, il n'est généralement visible que sur le mésothorax. Ainsi chez les Hétéroptères, Coléoptères, Hyménoptères et Diptères, le terme est pris au sens de mésoscutellum (voir mésoscutellum). Il est très développé chez certains Hémiptères (ex. Scutelléridés, Pentatomidés). Chez eux, il est situé au milieu de la base des hémélytres. Chez les Coléoptères, le scutellum est situé à la base des élytres. Chez les Hyménoptères, il est situé après le sulcus scuto-scutellaire. Chez les Diptères, il a une forme subhémisphérique et est situé tout de suite après le scutum qui occupe la plus grande partie du mésonotum. Syn. Écusson.
Voir aussi Mésoscutellum, Métascutellum, Notum, Postnotum, Scutum et Sulcus scuto-scutellaire.
n. m. (Du lat. scutum bouclier romain de forme rectangulaire). [Scutum(ta)].
1. Sclérite ayant la forme d'un bouclier, d'un écusson.
2. Partie antérieure du méso ou du métanotum, séparée du scutellum par le sulcus scuto-scutellaire (sorte de suture qui est en fait un sillon). Chez les Néoptères, tels que les Diptères, les Hyménoptères et les Lépidoptères, le mésonotum s'appelle plus spécifiquement scutum (voir Mésothorax). Il s'agit chez eux du sclérite le plus développé car il comprend les muscles du vol. Le sclérite dorsal d'un segment (le notum) comprend donc successivement le scutum, un sillon appelé sulcus scuto-scutellaire et le scutellum. Selon le sclérite dorsal considéré (méso- ou métanotum), on distinguera le mésoscutum, du métascutum.
Voir aussi Mésonotum, Mésoscutum, Métascutum, Scutellum, Sulcus scuto-scutellaire et Tergite.
(Scydmaenidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Antlike stone beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinioïdes. Ils sont aujourd'hui considérés comme une Sous-famille de Staphylinidés et on devrait parler de Scydmaeninés. Ils ne mesurent pas plus de 6 mm. On en connait près de 5000 espèces réparties en 90 genres. Leur corps est pubescent. Leur tête est quelquefois rétrécie en arrière et prend de ce fait la forme d'un cou. Ils portent de longs palpes maxillaires avec un troisième article plus épais et un quatrième plus petit ou nul. Les antennes ont 11 articles plus ou moins épaissis, avec un scape allongé. Elles sont parfois coudées mais sont, la plupart du temps, filiformes. Le pronotum est allongé et rétréci en arrière chez le genre Leptomastax. Leurs élytres sont tronqués et laissent apparaître plusieurs segments abdominaux découverts. La base des élytres et parfois du pronotum sont parsemés de fovéas (dépressions). Les hanches intermédiaires sont rapprochées. Leurs tarses sont pentamères (5-5-5). Il peut exister un resserrement entre le thorax et l'abdomen. Leur abdomen montre 6 sternites dont le premier et plus ou moins égal au deuxième. Leur habitus (apparence générale, aspect) rappelle celui des fourmis. Ils vivent sous les pierres, dans la litière. Certaines espèces sont prédatrices et se nourrissent de micro-arthropodes, d'Acariens ou de Collemboles. Ils sont cosmopolites.
(Scymnus) n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés. Ces clavicornes renferment de petites coccinelles rousses ou noires tachées de rouge. Ex. Scymnus (Scymnus) interruptus.
(Scythrididae) n. m. pl. [Flower moths, Scythridid moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. On en connait près de 400 espèces. Ce sont des papillons diurnes aux couleurs métalliques. Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. Les ocelles sont quelquefois absents. Ils n'ont pas de chaetosomes. Les antennes sont plus courtes que les ailes antérieures. L'envergure de leurs ailes est de 8 à 20 mm. La nervure Cubitale Postérieure (CuP) est présente sur l'aile antérieure au moins à son extrémité. La nervure Radiale 1 (R1) est courte sur l'aile antérieure. Elle se détache au-delà du milieu du bord antérieur de la cellule. Leurs ailes postérieures sont étroites. Ils portent une épiphyse tibiale aux pattes antérieures. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. Ils sont floricoles. Ils sont bien représentés dans les pays méditerranéens et en Asie de l'ouest.
[Drying of insects]. Une fois étalé, il faut mettre les individus en un lieu sec pour une dessiccation optimale. Derrière ou sur un frigidaire ou près d'un radiateur est un lieu idéal car la chaleur émise y est suffisante. L'inconvénient étant que les insectes deviennent cassants. Il est également possible de fabriquer une sorte de four en mettant dans une boite de 50 cm par 50 cm une ampoule de 40 Watts. Le temps de séchage dépend de la taille des insectes et des conditions ambiantes. D'une manière générale, vingt-quatre heures suffisent à 20° pour les petites espèces. Douze jours seront nécessaires pour les plus grosses pièces. Les Orthoptères et les Odonates peuvent perdre leurs couleurs au cours de la dissécation et il est préférable, les concernant, de les laisser à l'air libre pendant plusieurs jours.
Voir aussi Tuer les insectes Ramollissement des insectes Montage des insectes Piquage des insectes et Étalage des insectes.
n. f. Syn. de pseudogyne. Voir Pseudogyne.
ou Secteur Radiale [Radial sector]. A propos des ailes, section postérieure au Radius. Le terme désigne une branche postérieure à la Radiale (R). Cette nervure est notée « Rs » mais peut se diviser en quatre branches appelées Rs1, Rs2, Rs3 et Rs4.
(Sectio) n. f. (Du lat. sectio action de couper). [Sectio]. Rang taxinomique utilisé à l'égard de la nomenclature derrière le Sous-genre pour organiser les genres les plus importants. Entre le Genre et l'Espèce, on peut ainsi trouver le Sous-genre, la Section, la Sous-section, la série, et la Sous-série. Mais on peut aussi trouver dans certains ouvrages le terme de Section utilisé comme subdivision de la Sous-classe qui se divise elle-même en Division. Le terme de Section a aussi été utilisé comme rang taxinomique entre le Règne et la Classe.
n. m. (Du lat. segmentum de secare couper). [Segment(s)].
1. Subdivision du corps, ou d'un tagme chez les Arthropodes. Les segments successifs (ou métamères) des insectes sont dérivés d'un type ancestral annélidien. Ainsi le premier tagme, la tête comporte 6 segments, le deuxième tagme, le thorax comporte 3 segments et le dernier, l'abdomen comporte en général 11 segments. Tous les segments, mobiles les uns par rapport aux autres, sont composés de quatre sclérites : dorsalement le notum (ou tergites ou tergum), latéralement les pleures (ou pleurites) et ventralement le sternum (ou sternite). Les segments peuvent subir de profondes modifications (Ex. propodeum et pétiole des Hyménoptères). Syn. Métamère ou somite ou anneau dans le cas de la subdivision du corps.
2. Une des subdivisions d'un appendice articulé. Ex. Il y a 5 segments par patte. Le troisième segment de l'antenne. Le tarse est le dernier segment de la patte.
Voir aussi Article.
[Tibiotarsal segment]. Fusion du tarse et du tibia chez certaines larves d'insectes.
n. f. [Segmentation].
1. Division par segments. Contrairement aux Annélides, la segmentation du corps chez les Insectes, aboutit à la formation de segments d'aspects variés. On dit que la segmentation de leur corps est hétéronome. Le corps se compose de 3 parties (ou tagmes) : Tête, Thorax et Abdomen d'avant en arrière. Ces 3 parties regroupent 20 segments (6 pour la tête, 3 pour le thorax, 11 pour l'abdomen). Ex. Le prothorax, le mésothorax et le métathorax sont les 3 segments formant le thorax. Certains segments portent les appendices de l'insecte. Ex. le segment antennaire porte les antennes. Voir aussi Segment, Segmentation secondaire et Tagme.
2. Première phase du développement embryonnaire ayant lieu après la fécondation de l'œuf. Chez les Insectes, la segmentation peut être totale c'est-à-dire que l'œuf en son entier se divise. Suite à la première division du zygote, on aura deux blastomères. A la deuxième division, on en aura quatre. Les noyaux du zygote peuvent ainsi se diviser plusieurs fois (en un nombre variable selon l'espèce). Les blastomères issus de ces divisions sont de plus en plus petits, le volume de l'œuf restant inchangé. Certains noyaux vont coloniser la partie intérieure pour constituer les cellules de la lignée germinale. La fin de la segmentation est marquée par la formation de la blastula (blastogenèse). L'étape qui suit la segmentation est celle de la gastrulation.
Voir aussi Blastomère, Gastrulation et Œuf.
[Primary segmentation]. On trouve une segmentation primaire du corps chez les insectes dont la sclérification est faible comme par exemple chez les larves d'insectes holométaboles. Chez eux, les lignes de sutures intersegmentaires définissent les limites de chaque segment du corps. Intérieurement, les sillons du corps correspondent aux points d'attache des muscles longitudinaux. Les muscles sont donc limités à l'intérieur, à chaque segment du corps.
[Secondary segmentation]. L'acquisition d'une métamérisation secondaire représente une étape évolutive chez les Arthropodes et notamment chez ceux dont la sclérification du corps est plus forte. Chez les insectes, la segmentation apparente ne correspond pas à leur segmentation originelle intersegmentaire, à leur métamérisme embryonnaire. En effet, il s'est produit au cours de la sclérification du tégument, un déplacement des articulations. Quand le corps des insectes s'est sclérifié et que la flexibilité de leur tégument est devenue moindre, le mouvement n'a été permis qu'aux articulations, là où il existe des membranes intersegmentaires plus légères. La métamérisation secondaire consiste à ce que la sclérification se soit établie vers la partie antérieure d'un segment puis ait gagné la suture et la partie postérieure du segment précédent. Il apparait ainsi un décalage qui crée une deuxième ligne de sutures (ex. Acrotergite et Acrosternite). La musculature qu'il est alors possible de voir chez les insectes connaissant une métamérisation secondaire est intersegmentaire. Les muscles relient des segments différents. L'avantage étant de permettre plus de mouvements au corps que lorsque la flexibilité de ce dernier est limitée aux articulations comme le connaissent les insectes dont la segmentation du corps est primaire. Cette segmentation secondaire est plus visible cependant dans l'abdomen des insectes que dans leur thorax. Elle est invisible dans la tête.
Voir aussi Acrosternite Acrotergite et Suture antécostale.
[Genital segments]. Appellation parfois donnée aux segments VIII et IX des femelles ou du segment IX des mâles, car ils sont modifiés par la mise en place de l'appareil génital au cours du développement préimaginal. Syn. Gonosomites.
Voir aussi Appareil génital.
[Labial segments]. Segments portés par la tête correspondant au labium (seconde paire de maxille fusionnée). Voir Labium.
[Apostatic selection]. Sélection résultant de la prédation sur les phénotypes les plus communs. Elle confére un avantage de protection sur ceux qui différent de par la rareté des couleurs ou des motifs arborés par rapport aux autres plus communs.
[Artificial selection]. Sélection résultant de l'élevage des individus en fonction de l'usage que l'on en recherche (sélection génotypique).
[Kin selection]. Cette théorie explique l'origine des comportements altruistes dans les sociétés animales et notamment chez les Insectes eusociaux. Elle explique que la transmission des gènes d'un individu est favorisée par la reproduction de cet individu, mais également par la reproduction des individus qui lui sont apparentés car ces derniers sont susceptibles de porter les mêmes gènes. Ainsi, l'individu tire un bénéfice de son comportement altruiste car ce comportement lui permet de transmettre une partie de son génome.
n. f. [Natural selection]. Théorie, induite par Darwin (1809-1882) selon laquelle la nature effectue naturellement un tri des individus les plus aptes à survivre ou à se reproduire, quelle que soit la raison pour laquelle ils possèdent une telle aptitude. La selection naturelle est donc un choix opéré par la nature. Les individus les plus faibles ou les moins adaptés se reproduisent moins et finissent par disparaître au détriment de ceux qui sont plus adaptés. Cependant, pour Darwin, pour qu'il y ait sélection naturelle, il était aussi nécessaire que les ressources soient limitées. En fait il se trompait, car une sélection naturelle peut s'opérer dans une population en croissance exponentielle.
Voir aussi Créationnisme, Darwinisme, Lamarckisme, Néodarwinisme, Saltationisme et Transformisme.
adj. (Du lat. semel une fois et parere engendrer). [Semelparous]. Se dit d'une espèce dont les femelles ne se reproduisent qu'une fois dans leur vie ou sur une petite période de temps. Ce terme est utilisé à propos de la biologie des femelles moustiques. Le terme peut aussi désigner une société d'insectes où il y aura qu'un seul élevage de sexués tout au long de la vie (Ex. Les Bourdons). Voir Aussi Itéropare et Parité.
adj. (Du lat. semen seminis semence et ferre porter). [Semineferous]. Qui secrète le sperme. Ex. Tubes séminifères. Voir Tubes séminifères.
adj. (Du lat. semen seminis semence et vorare manger). [Seminivorous]. Qui se nourrit de graines, de semences.
Voir aussi Cléthrophage et Granivore.
adj. et n. m. (Du gr. sémeion signe et du lat. chimia art de transformer les métaux). [Semiochemical]. Qui émet une substance chimique dans l'environnement permettant la localisation d'un partenaire sexuel, d'une proie ou d'une source de nourriture. Parmi les substances sémiochimiques, on distingue les phéromones (communication entre individus de la même espèce), des allomones (échange de substance chimique entre individus d'espèces différentes toujours positif pour l'espèce émettrice) et des kairomones (émission d'une substance chimique entre individus d'espèces différentes à effet négatif pour l'espèce émettrice).
Voir aussi Phéromone Allélochimique Allomone et Kairomone.
adj. (Du lat. semi moitié, demi et socialis qui concerne la société, les alliés). [Semisocial]. Dans la classification des niveaux de socialité, on considère qu'une espèce est semisociale quand on assiste chez elle à une vie commune des individus de la même génération, à une coopération pour les soins parentaux et à une spécialisation des individus pour la reproduction. On peut constater cette semisocialité chez les Hyménoptères Halictidés (Genre Agapostemon), où l'on assiste dans un petit groupe d'individus (2 à 7) à l'ébauche de castes avec une division du travail. Ce sont des individus de même génération comportant une pondeuse principale pouvant être appelée Reine et les autres ouvrières.
Voir aussi Eusocial et Route semi-sociale.
adj. (Du lat. semi moitié, demi et volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Semivoltin]. Les espèces semivoltines ont un cycle vital dont le développement demande plus d'un an pour être complet. Il faut alors plus d'un an pour qu'une génération se développe. C'est le cas par exemple de certaines espèces essentiellement dans la Famille des Perlidae (Plécoptères), mais aussi chez certaines cigales (Hémiptères Cicadidés) où le cycle peut alors prendre jusqu'à 17 ans pour une espèce du genre Magicicada. Il existe également des espèces chez les libellules qui ne donnent qu'une génération tous les deux ans, voir même plus.
Voir aussi Monovoltin Polyvoltin et Voltinisme.
n. f. (Du lat. sensus perception, sensation). [Sensillum(lla)]. Ce sont des récepteurs de structure cuticulaire pouvant prendre la forme d'une soie (sensillum trichoideum, sensillum chaeticum), d'une plaque (sensillum placodeum), d'un dôme (sensillum campaniformium) ou d'une cavité (sensillum coelonicum ou ampullaceum). Les sensilles sont reliées au système nerveux de l'Insecte. Elles peuvent être chimioréceptrices, mécanoréceptrices, hygroréceptrices, osmoréceptrices, thermoréceptrices ou héberger plusieurs de ces modalités sensorielles. Le type le plus simple est le poil sensoriel. Mais certaines sensilles sont dotées de pores à leur extrémité à l'intérieur desquels on trouve des neurones sensoriels (de 1 à 3 chez la plupart des Insectes mais de 5 à 35 chez l'abeille). Ces neurones sensoriels assureront la détection des stimuli (vent, odeur, bruit,…). A noter que les neurones sensoriels ne se trouvent pas dans le système nerveux central, mais sont en relation avec la cuticule. Les sensilles sont donc des organes sensoriels superficiels. On trouve dans toutes les sensilles un groupe de trois cellules dites annexes ou accessoires. La cellule trichogène qui secrète la soie proprement dite, la cellule tormogène qui secrète une membrane articulaire qui permettra de relier la sensille au tégument et la cellule thécogène, la plus interne des trois qui secrète une gaine extracellulaire autour de la dendrite (ramification qui transmet l'influx nerveux). Les sensilles sont notamment nombreuses au niveau des antennes et des palpes, mais on en trouve sur tout le corps. Par exemple, celles que l'on trouvera sur l'épipharynx et l'hypopharynx et qui sont à vocation gustative. Syn. Organe sensoriel superficiel pour les distinguer des organes sensoriels profonds que sont les organes scolopidaux (voir Scolopidie).
Voir aussi Cellules accessoires, Cellules thécogènes, Cellules tormogènes, Cellules trichogènes, Cuticule, Epiderme, Soie et Soie sensorielle.
(Sensillum ampullaceum) [Ampuliform sensillum]. Sensille ayant la forme d'une cavité qui semble être dédiée à l'audition. Elles sont innervées par deux ou plusieurs neurones sensoriels. Leurs caractéristiques sensorielles sont sensiblement identiques aux sensilles coeloconiques. Pl. Sensilla ampullacea. Voir Sensille.
(Sensillum auricillicum), [Sensillum auricillicum]. Ces sensilles multipores sont localisées typiquement au bord distal des flagellomères chez certains Coléoptères ou chez la majorité des Lépidoptères Dacnonyphes (sauf chez les Lophocoronidae). On les trouve donc sur les antennes chez les Eriocraniidae et les Acanthopteroctetidae.
(Sensilla basiconica), [Basiconic sensillum]. Sensille olfactive, non flexible, tout de même en forme de soie mais avec un bout arrondi. Elles sont assez courtes (entre 10 et 80 µm). Elles sont percées de nombreux pores à l'intérieur desquels on trouve des neurones sensoriels. Certaines peuvent être unipores. On trouve ce type de sensilles sur les palpes maxillaires des Insectes. Ce sont les seules sensilles olfactives de ces appendices. Elles jouent de ce fait un rôle crucial dans la reconnaissance des phéromones sexuelles et des composés nutritifs.
(Sensillum campaniformium), [Campaniform sensillum, Bell organ, Dome organ]. Structure mécanoréceptrice sans soie. Cette structure est en fait un dôme en forme de cloche (campaniforme signifiant en forme de cloche) sensible aux pressions, aux forces de torsion, qui s'exercent sur la cuticule. Les sensilles campaniformes ne présentent pas de pore à leur surface et ne comporte en général qu'un seul neurone. Leur rôle sensoriel principal est d'assurer la coordination des mouvements. Elles sont donc proprioréceptives. Présentes sur le corps des insectes ou sur leurs appendices, on en trouve notamment à la base des haltères chez les Diptères et les Strepsiptères. Lors du vol, des vibrations sont émises ce qui induit un signal nerveux qui sera transmis vers le système nerveux central, renseignant ainsi l'insecte des changements de direction. On en trouve aussi sur les tibias des phasmes et des blattes, sur les trompes des Lépidoptères, etc. Pl. Sensilla campaniforma.
ou chétique (Sensillum chaeticum), [Chaeticum sensillum]. Ces sensilles chimioréceptrices sont des sensilles gustatives. On en trouve notamment sur les palpes maxillaires et les palpes labiaux ou les galeae des papillons. Elles prennent la forme d'un poil que l'on trouve typiquement dans une cavité. Elles peuvent comporter un pore ou ne présenter aucun pore à la surface du poil. Elles ne comportent en général qu'un seul neurone. Chez l'abeille, on en trouve environ 300 par antenne. Pl. Sensilla chaetica.
[Chemoreceptor sensillum]. Sensille terminée par un pore (unipore) apte à recevoir des signaux chimiques tels que les phéromones. Elles sont gustatives ou olfactives. Quand elles sont gustatives, il s'agit d'une chimioréception de contact. On les trouve alors principalement sur les pièces buccales et les tarses. Quand elles sont olfactives, il s'agit d'une chimioréception à distance. On les trouve alors principalement sur les antennes. Chaque neurone sensoriel des sensilles chimioréceptrices possède son propre spectre de réponse chimique assurant ainsi la détection d'un grand nombre de stimuli. Avec 4 ou 5 neurones sensoriels, chaque sensille peut ainsi déterminer un grand nombre d'odeurs ou de goûts différents. Ex. Les antennes plumeuses des mâles d'Attacides (Lépidoptères) sont très riches en sensilles chimiorécéptrices.
Voir aussi Chimiorécepteur.
(Sensillum coelocapitulatum) Sensille en forme de creux sans pore. On en trouve sur les antennes de certains Hyménoptères comme les Bourdons.
(Sensillum coeloconicum), [Coeloconic sensillum]. Sensille olfactive prenant la forme d'une cavité à double paroie. Elles sont spécialisées dans les repérages chimiques à distance. Elles peuvent aussi servir à capter l'humidité de l'air (sensille hygroréceptrice). Ce sont des sensilles multipores. Comme toutes les sensilles, elles sont reliées au système nerveux de l'Insecte. Pl. Sensilla coeloconica
[Gustatory sensilla]. Les sensilles gustatives sont des sensilles chimioréceptrices de contact qui ne présentent qu'un pore à leur extrémité et sont reliées à plusieurs neurones (alors que les sensilles olfactives présentent plusieurs pores reliés à plusieurs neurones). Ce sont notamment les sensilles trichoïdes que l'on trouve sur les pièces buccales.
Voir aussi Gustation et Neurones gustatifs.
[Mechanoreceptor sensilla]. Ce sont des soies articulées (Sensilla trichoidea et Sensilla chaetae et des sensilles campaniformes renseignant sur des déformations mécaniques (du corps ou extérieurs au corps). Elles apportent une information à l'insecte qui concernera son propre mouvement mais aussi un objet, ou une vibration dans l'air ou dans l'eau. Ils sont donc aussi responsables de l'audition. On les trouve notamment surtout sur la tête et à l'extrémité de l'abdomen, mais également sur les ailes et téguments (sensibilité au vent) sur les cerques (sensibilité à la position de l'abdomen pour l'accouplement et/ou la ponte), sur le cou (pour maintenir la position horizontale en vol), sur le peigne stridulatoire des fémurs postérieurs de criquets... etc. Il en existe trois types principaux : les sensilles trichoïdes (formées par une soie), les sensilles campaniformes (qui se réduisent à un dôme) et les scolopidies (organes plus complexes reliés à la cuticule par une coiffe).
Voir aussi Mécanorécepteur et Tympan.
[Olfactory sensilla]. Ce sont des sensilles chimioréceptrices. Les trois principaux types de sensilles olfactives sont les sensilles basiconiques, les sensilles coeloconiques et les sensilles placoïdes. Les sensilles trichoïdes peuvent également jouer ce rôle. Ces sensilles se différencient par leur structure c'est-à-dire leur taille, le nombre de pores. Les sensilles olfactives présentent à leur extrémité plusieurs pores reliés à plusieurs neurones (alors que les sensilles gustatives ne présentent qu'un pore et sont reliées à plusieurs neurones). Les fourmis sont les insectes les mieux dotés en récepteurs olfactifs car elles en possèdent environ 400 contre 52 chez le Ver à soie et 174 chez l'Abeille domestique.
Voir aussi Neurones olfactifs et Olfaction.
ou placodéïque (Sensillum placodeum), [Placoid sensillum]. Sensille olfactive multipore, en forme de plaque, d'assiette ovale que l'on trouve chez les Hyménoptères (notamment Apocrites), les Hémiptères (notamment les pucerons) et les Coléoptères. Ce sont des plaques fermant les trous formés par les cellules tormogènes. Ainsi, par exemple, les antennes des Oryctes rhinoceros se terminent par une massue constituée de 3 segments en lamelle dont les faces internes sont couvertes de ces sensilles olfactives. Le nombre des sensilles est compris entre 45 000 et 50 000 par antenne (soit plus de 8.000 sensilles au mm2). Les sensilles placoïdes reçoivent deux neurones qui répondent spécifiquement aux stimuli olfactifs. D'autres neurones répondent à des composés volatils des plantes. Pl. Sensilla placodea. Voir aussi Plaques pileuses.
(Sensillum scolopophorum), [Scolopophorous sensillum]. Syn. de scolopidie. Voir Scolopidie.
Voir Sensille.
[Spatulate sensillum]. Chez les Hyménoptères Parasites, sensille en forme d'éventail avec une face concave que l'on trouve sur les antennes (Pompilidés) ou sur les tarsomères (Encyrtidés).
(Sensillum squamiformium), [Squamiform sensillum]. Chez les Lépidoptères, sensilles sensorielles ayant la forme d'une écaille, situées à la base des ailes des Lépidoptères. On peut cependant en trouver sur l'abdomen. Elles sont innervées par un ou plusieurs neurones sensoriels et ont un rôle mécano ou chimiorécepteur. Ce sont des sensilles sans pores.
(Sensillum styloconicum), [Styloconicum sensillum]. Sensille en forme de soie insérée au sommet d'un cône, mécano et/ou chimioréceptrice. Il s'agit principalement de sensilles olfactives et gustatives (chimioréceptrices). Elles sont innervées par un ou plusieurs neurones. On les trouve typiquement sur les flagellomères des antennes de Lépidoptères, mais elles peuvent aussi être situées sur les palpes maxillaires (ex. chez Bombyx mori) ou sur la trompe (Ex. Apoplania valdiviana de la famille des Néopseustidés). On considère généralement que les sensilles styloconiques maxillaires jouent un rôle primordial dans la détection des stimuli et la recherche de la plante-hôte. Quand elles se situent sur l'antenne des Lépidoptères (Ex. Néopseustidés), il peut s'agir de sensilles styloconiques dites à poil (ou sensilles chétiformes à style) qui sont alors de ce fait mécanoréceptrices car tactiles.
Sensille réceptrice sensible aux changements de température. De nombreux insectes bénéficient de ces sensilles. Par exemple, les blattes américaines, Periplaneta americana disposent de telles sensilles sur leurs antennes.
Voir aussi Pyrophile.
ou trichodéïque (Sensillum trichodeum), [Trichoid sensillum]. Soie longue (entre 30 et 600 µm) et fine, flexible, qui joue le rôle d'un récepteur simple, sensible aux déformations mécaniques (mécanoréceptrice) ou apte à percevoir des signaux chimiques tels que les phéromones sexuelles notamment (chimioréceptrice). Elles sont donc utiles autant à l'olfaction, qu'à la gustation ou qu'à l'audition. Lorsque la soie ne comporte qu'une seule cellule sensorielle, elle est plutôt mécanoréceptrice, et lorsqu'elle comporte plusieurs cellules sensorielles, elle est plutôt chimioréceptrice. Cette soie en communication avec cette ou ces cellules sensorielles déclenche l'influx nerveux qui se propage le long de l'axone (Prolongement des cellules nerveuses, conduisant l'influx nerveux). Si les sensilles trichoïdes sont issues des cellules trichogènes, la cavité portant le poil (ou la soie) est par contre issue des cellules tormogènes. Pl. Sensilla trichoidea
(Sensillum trucgideum), Chez les Hyménoptères Apidés, sensille mécanoréceptrice située sur le flagelle des antennes. Pl. Sensilla trucgidea
n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Diptères Brachycères Sciomyzidés, renfermant des mouches noires ou bleues qui vivent sur les plantes aquatiques. Ex. Sepedon (Sepedon) sphegea.
(Sepsidae) n. m. pl. [Black scavenger flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Sciomyzoïdes. On en connait près de 350 espèces. Ils sont de couleur noire ou brunâtre luisant. Ils sont de petite taille et certains ressemblent à une fourmi ailée de 2 à 6 mm. Leur tête est sphérique. Leurs palpes sont vestigiaux. Les ocelles sont présents sur la tête. Aux antennes, l'arista est bien développée. Comme tous les Schizophores, ils présentent une suture frontale sur la tête. Leurs pattes sont fines. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est complète, non effacée dans la partie distale de la cellule costale et rejoint la nervure Costale (C) qui n'a pas de fracture. Les ailes sont enfumées à l'apex du dernier rameau de la nervure Radiale (R). Leurs stigmates métathoraciques présentent, parmi la frange de cils de leurs marges postérieurs quelques soies remarquables. La constriction des deux premiers segments abdominaux peut leur donner aussi l'apparence d'une petite guêpe. Les mâles attirent les femelles en agitant leurs ailes. Leurs larves sont coprophages et saprophages. Les adultes nectarivores sont parfois myrmécophiles. Beaucoup d'espèces vivent en association avec le bétail sur de vastes territoires.
n. m. (Du lat. septum cloison). [Septum]. Cloison transversale séparant deux cavités. Voir Diaphragme 1.
n. f. (Du lat. sericus soie et cultura culture). [Sericulture]. Culture consistant à élever la chenille du bombyx du mûrier ou ver à soie dans des bâtiments appelés magnaneries afin qu'elle fournisse la matière textile connue sous le nom de soie. La soie d'un cocon est constituée par un fil unique et ininterrompu, d'env. 350 mètres de longueur permettant ainsi la fabrication des étoffes. Cette soie constituant le cocon correspond à 20% de la masse de la chenille.
Voir aussi Soie 2 et Tussah.
adj. (Du gr. seres pays oriental d'où venait la soie (serikos), qui a donné en lat. sericus soie et genos origine). [Sericigenous]. Qui sécrète un mélange de substances qui en se solidifiant à l'air, donnera la soie. Ex. Glandes séricigènes. Voir Glande séricigène.
n. f. (Du lat. sericus soie). [Sericin]. Protéine fibreuse qui contribue avec la fibroïne à la constitution de la soie. Syn. Grès. Voir Glande séricigène.
(Sericinae) n. m. pl. Sous-famille d'insectes Coléoptères Scarabéidés regroupant 4500 espèces réparties en 300 genres. Ils se distinguent par leur labre soudé au clypéus. Ils présentent aussi des éperons bien séparés au niveau des tarses des métatibias. Ce sont des insectes de petite taille, vifs et agiles. Pour certains auteurs, on devrait parler de la famille des Sericidés. Les Sericinés étaient anciennement considérés comme une sous-famille des Melolonthidés et sont, pour certaines sources, une tribu sous le taxon Sericini. Ex. Maladera affinis.
(Sericostomatoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Trichoptères (ou Phryganes). Ils forment une petite Super-famille, longtemps rattachée aux Leptocéroïdes. Ils regroupent les Familles et Genres suivants : Famille des Anomalopsychidae des Antipodoeciidae des Barbarochthonidae des Beraeidae des Calocidae Genre Ceylanopsyche Famille des Chathamiidae des Conoesucidae des Helicophidae des Helicopsychidae des Hydrosalpingidae Genre Karomana Mpuga Ngoya Famille des Petrothrincidae des Sericostomatidae Genre Seselpsyche.
(selon NCBI) ou Serphitidés (selon SITI) (Serphidae ou Serphitidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Serphoïdes (selon SITI). Leur tête s'amincit aux deux extrémités. Les antennes comportent 13 articles. Chez la femelle, ces dernières sont insérées au milieu de la tête orthognathe. Leurs ailes ont un ptérostigma (épaississement du bord costal de l'aile) et une cellule radiale (r) très étroite. Leur abdomen est souvent de couleur plus claire que le thorax. Leurs larves sont parasites des Coléoptères. Syn. senior de Serphidés, Proctotrupidés (selon NCBI).
(selon NCBI) ou Serphitoïdes (selon SITI) (Serphitoidea ou Serphoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites, regroupant les Familles des Serphitidés (uniquement selon SITI) ou Serphidés qui en est le type, mais également des Héloridés et des Pélécinidés. Syn. de Serphoïdes, Proctotrupoïdes (selon NCBI). Voir Proctotrupoïdes.
adj. (Du lat. serra scie et forma forme). [Serrate, Serratiform, Sawtoothed]. Qui a la forem d'une scie égoïne. Qualifie généralement une antenne, en forme de dent de scie, mais le terme peut également désigner une tarière. Ex. La femelle thrips utilise sa tarière serratiforme pour insérer ses œufs dans les plantes ou les fleurs. Syn. Serriforme.
adj. (Du lat. serra scie et forma forme). [Serriform]. Syn. de serratiforme. Voir Serratiforme.
(Serropalpus) n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Ténébrionoïdes Mélandryidés. Ce sont des Hétéromères. Ex. Serropalpus (Serropalpus) barbatus.
adj. (Du lat. serra scie). [Serrulate]. Bordé de petites dents, de petites pointes rappelant les dents d'une lame de scie. L'antenne des insectes est serrulée lorsque ses articles sont dissymétriques et triangulaires.
Voir aussi Antenne serrulée.
(Sesia) n. f. (Du gr. sês petit ver, larve d'insecte), Genre d'Insectes Lépidoptères Glossates, type de la Famille des Sésiidés, dont certaines espèces ont une livrée aposématique de guêpe ou de frelon. L'imitation porte également sur les ailes étroites qui ne portent pas d'écailles ou qui portent des écailles transparentes. L'aile apparait ainsi transparente comme celle des Hyménoptères. La « Sésie apiforme » ou « Sésie du peuplier », Sesia apiformis pousse le mimétisme jusqu'à émettre un bourdonnement en vol augmentant ainsi la ressemblance avec les Hyménoptères.
Voir aussi Mimétisme batésien.
(Sesiidae) n. m. pl. [Clear-winged moths, Clearwing moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Sésioïdes. Famille également appelée Aegériidés et dont l'aspect général rappelle les Zygènes. Le genre Sesia en est le type. On en connait mondialement près de 1.100 espèces. Leur activité est diurne. Ils sont de taille moyenne ou petite. Certains sont dépourvus de trompe, mais ceux qui en possèdent une visitent les fleurs. Leurs chaetosomes sont faiblement développés. Leurs antennes de forme variable sont plus petites que les ailes antérieures. Leurs ailes (à tout le moins les postérieures) sont en grande partie hyalines c'est-à-dire transparentes, non écailleuses ce qui les fait ressembler à des Hyménoptères (vespiformes ou apiformes). Si les ailes antérieures sont longues et étroites, les postérieures sont plus larges. Leur nervation est très visible. Les nervures Sous-costale (Sc) et Radiale 1 (R1) de l'aile postérieure sont pratiquement confondues avec son bord costal (Sc R). Leur envergure est comprise entre 10 et 60 mm. Les tibias antérieurs portent une épiphyse. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. L'abdomen, souvent cerclé d'anneaux jaunes ou rouges, se termine par une touffe de poils. Les chenilles sont foreuses de tiges, de troncs ou de racines. Certaines espèces sont nuisibles. Ils sont cosmopolites. Syn. Aegériidés. Ex. Sesia apiformis à l'allure de frelon.
(Sesioidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes : Brachodidés, Choreutidés, Sésiidés. Ce sont des Lépidoptères diurnes. Leurs caractères synapomorphiques ne sont pas évidents. Ils sont caractérisés par le fait que les ailes postérieures disposent généralement d'une aire transparente. Beaucoup ressemblent à des guêpes (vespiformes). Le bord intérieur des ailes antérieures et le bord costal des ailes postérieures sont courbés de telles façons qu'ils s'adjoignent (par mimétisme des Hyménoptères). Leurs chenilles portent en général sur le prothorax trois soies au devant des stigmates. Ils sont considérés comme proches des Cossoïdes.
adj. (Du lat. sessilis de sedere être assis). [Sessile]. Se dit de tout organe fixé directement sur son support, sans l'intermédiaire de pétiole ou de pédoncule. Le terme peut désigner l'abdomen de certains insectes. Quand l'abdomen s'attache au métathorax par toute la largeur de sa base, il est dit sessile (Ex. Hyménoptères Symphytes). Une cloison appelée métaphragme sépare alors le métathorax de l'abdomen (L'abdomen qui s'attache au métathorax par un rétrécissement est dit pétiolé). Le terme de « sessile » peut aussi désigner par ex. une feuille en botanique qui n'aurait pas de pétiole ou de pédoncule et qui serait fixée directement à la tige. Ex. Les balanes (Crustacés) font partie de la faune sessile, c'est-à-dire des animaux qui vivent fixés sur un support. Les femelles des Hémiptères Coccidés sont sessiles, fixées en un endroit et incapables de se mouvoir. Contr. pédonculé.
n. m. pl. (Du lat. saeta seta poil rude et palpare tâter, toucher). Infra-ordre d'Insectes Plécoptères. Ce sont de grands plécoptères carnivores. Leur labre (lèvre supérieure) est deux fois plus large que long. Leurs palpes maxillaires sont formés de segments de longueur décroissante de la base à l'extrémité. Les deux premiers articles de leurs tarses sont petits alors que le troisième est plus long. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Syn. de Systellognathes. Syn. invalide junior de Plécoptères selon SITI. Voir Systellognathes.
(Setisura) n. m. pl. (Du lat. saeta seta poil rude et du gr. oura queue, en allusion aux cerques sur l'abdomen). Sous-ordre d'Insectes Ephéméroptères regroupant les Familles suivantes : Arthropleidae, Heptageniidae, Isonychiidae, Oligoneuriidae et Pseudironidae. Leurs larves sont aquatiques et présentent un corps aplati dorso-ventralement. Leurs yeux sont dorsaux ou latéraux-dorsaux. Leurs branchies ventrales ou ventro-latérales sont doubles (une lamelle et des filaments). Ce taxon est considéré comme syn. invalide junior d'Heptagénioïdes selon SITI. Syn. senior Heptagénioïdes (selon SITI). Voir aussi Carapacea, Éphéméroptères, Furcatergalies et Pisciformes.
n. m. Syn. de Microchète. Voir Microchète.
(de l'Anglais sex et ratio pourcentage). [Sex-ratio]. Rapport entre le nombre de mâles et de femelles dans une population. Ce rapport devrait être d'une femelle pour un mâle. A la naissance, on parle de sex-ratio primaire. A l'âge adulte, on parle de sex-ratio secondaire.
Voir aussi Haplodiploïdie.
n. f. Voir Reproduction.
adj. [Sexed].
1. Qui est pourvu d'organes sexuels. Contr. Asexué.
2. Chez les insectes sociaux, voir Sexués imaginaux.
3. Dans le cycle de reproduction des pucerons, se dit des mâles et des femelles issus des sexupares, eux-mêmes issus des virginogènes. Les individus sexués seront soit des mâles, soit des femelles, soit des deux sexes. Ils sont ailés ou aptères (ou mâles ailés et femelles aptères). Ils produiront à leur tour, à l'automne des oeufs fécondés qui passeront l'hiver sur un hôte primaire, et desquels seront issus les nouvelles Fondatrices. Voir Sexupare.
Ce terme fait référence aux mâles (ou rois) et aux femelles (ou reines) qui forment le couple royal dans les sociétés d'insectes. Voir Caste.
Chez les Termites, les sexués néoténiques sont des termites susceptibles d'évoluer, au besoin, en sexué de remplacement. Ce phénomène n'est pas propre aux termites, mais est bien développé chez eux.
Voir aussi Néoténie.
adj. et n. f. (Du lat. sexus sexe et parere engendrer). [Sexupara(e)]. Dans le cycle de reproduction des pucerons, se dit d'une femelle parthénogénétique qui engendre des individus sexués mâles (la femelle est dite alors sexupare andropare) ou femelles (femelle sexupare gynopare) ou au deux (femelle sexupare amphotère). Il s'agit de femelles agames (reproduction sans fécondation) et vivipares, ailées ou aptères. Chez les espèces diéciques, ce sont les sexupares ailés qui quittent l'hôte secondaire pour retourner vers l'hôte primaire (vol de retour ou vol de rémigration). Mais cela peut être aussi leurs descendances sexuées, ovipares, ailées ou aptères qui retourneront à l'automne, après s'être accouplés, pondre des œufs sur un hôte primaire, desquels naîtront de nouvelles femelles fondatrices.
Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons Endoméiose Andropare Gynopare et Virginipare.
(Sialidae) n. m. pl. [Alderflies]. Famille d'Insectes Mégaloptères dont le genre Sialis en est le type. Ce sont des insectes gris, noirâtres ou brunâtres. Ils mesurent en moyenne 15 mm. Ils possèdent des pièces buccales broyeuses. Leurs antennes sont filiformes. Ils n'ont pas d'ocelles. Leurs ailes sont fumées et richement nervurées. Cette famille se distingue des autres familles par le nombre de cellules carrées du bord supérieur de leurs ailes antérieures qui est inférieur à 15. Le quatrième article de leur tarse est bilobé. Leurs larves carnassières aquatiques possèdent sept paires de trachéobranchies abdominales. Certains auteurs considèrent que cette Famille fait partie des Névroptères (avec les Corydalidés) car leurs tarses portent cinq articles et parce que leur abdomen ne porte pas de cerques.
n. m. Genre d'Insectes Mégaloptères Sialidés. Comme les corydales qui font partie de la même Famille, le sialis mâle possède de grosses mandibules pour combattre ses rivaux. Cependant il est plus petit et sa tête est dépourvue d'ocelles. Sa larve aquatique respire au moyen de branchies externes. Ex. Le Sialis de la vase, Sialis lutaria.
n. m. Chez les Arachnides, point d'insertion des muscles sous le céphalothorax en forme de petites plaques ovoïdes. Les sigilles sont plus ou moins visibles.
(Signiphoridae) n. m. pl. et phorêin porter). Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes. Ce sont des insectes de très petites tailles (moins de 1 mm). On en connait près de 80 espèces. Leur corps est compressé dorso-ventralement. Leurs antennes de 4 à 7 articles sont coudées et présentent un long funicule (flagellomère) non segmenté et 2 ou 4 anelli. Leur scutellum est réduit et transverse. La nervation des ailes est réduite. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d'ailes ne montrent aucunes cellules fermées. Leurs tarses sont tous pentamères. Leur propodeum est triangulaire. Leur pétiole est court. Leurs larves sont principalement hyperparasites des individus qui s'attaquent aux cochenilles (parasites secondaires). Ils sont cosmopolites. Syn. invalide Thysanidés (selon SITI).
Chez les femelles Lépidoptères, élément sclérifié de l'armature génitale de la Bursa Copulatrix. Pl. Signa bursae.
n. m. (De la mythologie Grec, Seilênos père adoptif de Dionysos). [Great banded grayling]. Nom usuel de Brintesia circe Insecte Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
Chez les mâles Hyménoptères Formicidés sillon du mésotonum atteignant ou non le bord postérieur. Ce sutures séparent le mésonotum en deux lobes latéraux et un lobe médian.
[fastigial furrow]. Chez les Orthoptères, sillon étroit se situant le long du fastigium (proéminence du vertex).
[Subantennal groove]. Voir Suture subantennaire.
[Subocular suture]. Voir Suture suboculaire.
[Parapsidal furrows]. Chez les Hyménoptères, sillons longitudinaux latéraux du mésoscutum. Ces sillons parapsidaux sont souvent confondus avec les notaules qui individualisent en fait les scapules sublatéraux.
Voir aussi Scapule.
(Silpha) n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères du groupe des nécrophores, type de la Famille des Silphidés. Beaucoup sont plats, noirs avec un pronotum jaune, parfois rouges avec une tache noire. Ex. Silpha americana. Le Silphe à pronotum rouge, Oiceoptoma thoracicum. Le Silphe à quatre points, Dendroxena quadrimaculata (Xylodrepa quadripunctata). Le Silphe noir, Phosphuga atrata.
(Silphidae) Latreille, 1807 n. m. pl. [Carrion beetles, Burying beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinioïdes dont le genre Silpha en est le type. On en connait près de 600 espèces, très polymorphes selon les Sous-familles. Leur corps aplati, plus ou moins ovale, mesure entre 15 et 35 mm. Leurs antennes assez courtes de 11 articles portent une massue antennaire bien différenciée de 3 à 4 articles. Le huitième article est cupuliforme. Leurs élytres sont glabres, souvent coupées en carré à leur extrémité, et laissent parfois apparaître l'extrémité de l'abdomen, le pygidium, voir 2 à 3 segments abdominaux. Dans la Sous-famille des Silphinés, les élytres qui recouvrent tout l'abdomen portent un calus apical. Les trochanters antérieurs sont visibles. Les hanches postérieures sont très rapprochées ou contigües. Leurs tarses sont homéomères (formule tarsale 5.5.5). L'abdomen montre 6 sternites visibles. Beaucoup sont charognards (nécrophages) tel le genre Necrophorus. Ils enterrent le corps de petits animaux et pondent dans les carcasses enfouies. Quelques-uns sont toutefois phytophages (et notamment mycétophages). D'autres sont coprophages ou encore malacophages (ils consomment escargots et mollusques). Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus souvent sous les tropiques. Ex. Le Nécrophore, Necrophorus vespillo L.
ou sylvane (Silvanus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes, renfermant de petits insectes types de la Famille des Silvanidés. Quelques espèces sont nuisibles aux stocks de denrées alimentaires. Ex. Silvanus unidentus.
(Silvanidae) Kirby, 1837 n. m. pl. [Silvanid flat bark beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes, comprenant 500 espèces réparties en une soixantaine de genres dont le type est le silvane. Ils mesurent entre 2 et 6 mm Ils faisaient autrefois partie de la famille des Cucujidés. Le quatrième article de leurs palpes maxillaires est sécuriforme. Les antennes portent une massue de 3 à 4 articles. Les côtés de leurs corps sont plus ou moins parallèles. Ils se distinguent par le fait que le côté de leur pronotum est serrulé, denté. Leurs élytres sont pubescents et striés. Leurs tarses sont pentamères, mais ils peuvent passer pour tétramères car le 4e article est réduit (cryptopentamères). Les 3 premiers articles sont pubescents. Les Silvanidés vivent principalement sous les écorces, dans les matières végétales en décomposition ou sèches. Beaucoup d'espèces sont de redoutables ravageurs des denrées emmagasinées auxquelles elles causent parfois d'importants dégâts (céréales). Ils sont cosmopolites.
(Simulium) n. f. (Du lat. simul ensemble). Genre d'Insectes Diptères Nématocères Culicomorphes, type de la famille des Simuliidés. Ce sont des vecteurs des onchocercoses (dites cécité des rivières) et de certaines filarioses animales. La simulie peut transmettre à l'homme une leishmaniose. On les appelle communément « moucherons » (« arabi » ou « alambi » en Camargue) car leur forme se rapproche de celle d'une mouche, bien qu'il s'agisse de Nématocères (moustiques) hématophages. On les trouve en essaim au bord des cours d'eau. Ex. Simulium variegatum qui mesure 1 à 4 mm et qui présente un corps bossu, brun foncé.
(Simuliidae) n. f. pl. [Blackflies, Buffalo gnats]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Culicomorphes Chironomoïdes, ayant un thorax d'aspect bossu et dont le genre Simulium en est le type. Elles sont appelées usuellement « moutmout » en Afrique. On en connait près de 1.800 espèces. Ils ne mesurent pas plus de 5 mm. Ils sont typiquement de couleur noire. Si les femelles portent des mandibules et des maxilles allongées, les pièces buccales des mâles sont réduites. Ils n'ont pas d'ocelles. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située entre la face et le front. Ces antennes de 9 à 12 articles sont à peine plus longues que la tête. Leurs flagelles sont légèrement pubescents. Leur scutum prend la forme d'une bosse. Leurs ailes sont larges avec les nervures antérieures distinctes et épaissies, les postérieures obsolètes. Leurs pattes sont courtes. Les femelles sont hématophages et quelquefois vectrices de parasites (onchocercose). Leurs larves, aquatiques, vivent dans les eaux froides et bien oxygénées (torrents) en s'accrochant au substrat grâce à un pseudopode ventral impair prothoracique et un pseudopode ventral impair anal qui font ventouse. Elles consomment des matières organiques en suspension dans l'eau au moyen d'un système élaboré de filtration à l'avant de leur tête, consistant en des prémandibules (ou peignes céphaliques) constituées de soies qui leur servent à filtrer la nourriture. Elles possèdent des branchies anales.
adj. [Sinuous]. Qui présente des plis et des détours.
ou sinus dorsal [Pericardial sinus, Dorsal sinus]. Espace de l'hémocèle entourant le vaisseau dorsal et séparé du sinus périviscéral par le diaphragme dorsal.
Voir aussi Hémocèle.
ou sinus ventral [Perineural sinus]. Espace de l'hémocèle entourant la chaine nerveuse et séparé du sinus périviscéral par le diaphragme ventral.
Voir aussi Hémocèle.
[Perivisceral sinus]. Espace de l'hémocèle entourant le système digestif situé entre le diaphragme ventral et dorsal.
Voir aussi Hémocèle.
Chez les femelles Lépidoptères, espace situé autour de l'orifice génital (ostium bursae). Sinus vaginalis et ostium bursae forment ensemble la sterigma.
(Siphlonuridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Ephéméroptères Schistonates (ou Pisciformes selon SITI et NCBI) Baétoïdes. On en connait près de 50 espèces. Les adultes ont de grands yeux composés séparés en deux parties. Leurs larves possèdent des antennes courtes. Elles ont des épines postéro-latérales sur les segments 8 et 9. Leurs branchies en forme de lamelles dorsales sont positionnées sur les segments abdominaux 1 à 7. Elles ont 3 cerques. Ces dernières plutôt nageuses vivent dans les cours d'eau rapides et les rivières. Ils comprennent cinq genres : Ameletus Eaton, 1885 ; Isonychia ; Parameletus Bengtsson, 1908 ; Siphlonurus Eaton, 1868 ; Siphlurella. Ces insectes se caractérisent par le fait que leur cycle de vie soit annuel contrairement aux Ephéméridés dont le cycle de vie est de deux ans. Ils sont cosmopolites mais on ne trouve qu'une seule espèce en Australie. Syn. Siphluridés selon SITI.
(Siphlonuroidea) n. m. pl. Dans les systèmes de classification proposés par McCafferty cette Super-famille d'Ephéméroptères regroupe les Familles suivantes : Acanthametropodidae Ameletidae Ameletopsidae Ametropodidae Dipteromimidae, Metretopodidae Nesameletidae Oniscigastridae Rallidentidae Siphlonuridae. Cette Super-famille forme avec les Baétoïdes (Baetidae et Siphlaenigmatidae), le Sous-ordre des Pisciformes. Pour Kluge, l'ensemble de ces familles forment le groupe des Tridentiseta. Ces insectes se caractérisent par le fait que leur cycle de vie soit annuel alors que chez les Ephéméroïdes, le cycle est de deux ans.
[Respiratory siphon]. Chez les Insectes ou les larves aquatiques à respiration aérienne, un siphon respiratoire consiste en des filaments abdominaux creusés en gouttière à la manière d'un tube leur permettant d'accéder à l'air depuis leur milieu aquatique. L'extrémité du siphon porte une paire de stigmate fonctionnelle. On parle alors de stigmates à la disposition métapneustique. Ce sera le cas par exemple chez certaines larves de Culicidés (Diptères Nématocères) ou de Dytiscidés (Coléoptères Adéphages Dytiscidés) ou chez les adultes Népidés ou Belostomatidés (Hétéroptères). Les larves de Diptères Brachycères Syrphidés tels que les éristales et les hélophiles qui vivent dans les eaux croupies utilisent également un siphon respiratoire rétractile. Ils sont appelés à ce titre communément « vers à queue de rat ». Leur siphon respiratoire est extrêmement souple et mobile. Il peut s'étirer ou se rétracter, selon la profondeur atteinte par la larve, jusqu'à atteindre une dizaine de centimètres, soit 4 à 5 fois plus que la longueur du corps de son propriétaire. Ce siphon comporte trois parties télescopiques, un peu à la manière d'une canne à pêche.
Voir aussi Aériducte, Donacie (pour Stylet respiratoire), Éristale, Stigmate et Stylet.
(Siphonaptera) n. m. pl. (Du gr. siphon siphon, tube et apteron sans aile). [Fleas]. Ordre d'Insectes divisé en 15 (à 18 selon class. ) Familles et 2.500 espèces comprenant des individus appelés communément « puces ». Pour certains auteurs, les Siphonaptères seraient des Mécoptères (mouches-scorpions) adaptés au parasitisme. Ils sont holométaboles. Ce sont des insectes dépourvus d'ailes (aptères), parasites externes de nombreux vertébrés (notamment oiseaux et mammifères, dont l'homme), dont elles sucent le sang (hématophages). Les adultes sont très petits (de 2 à 4 mm) et souvent très doués pour le saut (pattes postérieures sauteuses). Leur corps est comprimé latéralement. Leurs téguments sont hérissés d'épines courtes et robustes dirigées vers l'arrière souvent groupées en peignes ou "cténidies". Ces cténidies permettent à l'insecte de progresser parmi les poils de l'hôte. Leurs pièces buccales sont de type piqueur-suceur et apparaissent sous forme d'un rostre avec les mandibules transformées en stylets, ce qui les distingue des poux (Phthiraptères). Le mot siphonaptère dérive du grec siphon tube, en référence à leurs pièces buccales adaptées à ce mode d'alimentation. Ils ont d'ailleurs des palpes bien développés. Leur piqûre peut transmettre de nombreuses maladies à l'homme et aux animaux (Peste bubonique transmise par la puce du rat, Tularémie, Typhus, Myxomatose...). Leurs yeux sont petits. Leurs antennes sont courtes et épaisses et logées dans des fossettes crâniennes. Le flagelle est condensé en une masse unique. Leurs tarses sont tous pentamères. Les femelles pondent des œufs ronds et blancs par centaines. Leurs larves sont vermiformes se nourrissant de spores et déchets végétaux et organiques (poils, plumes). Apodes et blanchâtres, leur tête bien distincte porte des pièces buccales broyeuses et des antennes bien visibles. Leurs nymphes sont encoconnées dans de la soie produite par les glandes labiales de la larve de troisième stade. Cet ordre regroupe notamment les Familles suivantes : Ancistropsyllidae Ceratophyllidae, Chimaeropsyllidae Coptopsyllidae, Ctenophthalmidae, Hystrichopsyllidae, Ischnopsyllidae, Leptopsyllidae, Macropsyllidae, Pulicidae, Pygiopsyllidae, Rhopalopsyllidae, Stephanocircidae, Tungidae (=Dermatophilidae), Vermipsyllidae, Xiphiopsyllidae. Syn. Aphaniptères, Puces.
(Sirex) n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Hyménoptères Symphytes, type de la famille des Siricidés, dont les larves vivent sur les conifères et y creusent des galeries. Certains sirex peuvent atteindre 4 cm de long. Ils ont un abdomen largement soudé au thorax (Symphytes) et qui se termine par une pointe apicale. Ils sont cosmopolites. Ex. Sirex noctilio. Le Sirex des bois ou Sirex géant, Urocerus gigas. Syn. Bouvillon.
(Siricidae) n. m. pl. [Horntails wasps, Wood-wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Siricoïdes dont le genre Sirex en est le type. Ce sont des grands insectes, mesurant de 10 à 45 mm. Leur corps est cylindrique. Leur tête est assez carrée. Leurs antennes sont filiformes. Le bord antérieur de leur pronotum présente une large échancrure. Le tibia antérieur porte une épine. L'abdomen est cylindrique. Leur dernier tergite abdominal est prolongé en épine. L'ovipositeur des femelles peut être court ou long. Leurs larves sont xylophages. Ex. Le Sirex géant, Urocerus gigas L.
n. m. (Du lat. Sisto sistere affermir consolider). [Sistens(entes)]. Dans le cycle de développement des Hémiptères Aphidoïdes Adelgidés, les sistentes sont les formes exilées aptères qui subissent une diapause au premier stade larvaire. Les Adelgidés sont des pucerons gallicoles inféodés aux conifères (Ex. Genre Chermes). Leur cycle de développement comprend au moins cinq générations se succédant sur un hôte primaire puis sur un hôte secondaire. La première génération est celle des Fondatrices, la seconde des Gallicoles (dont les migrantes sont appelées Colonici), la troisième des Sistentes (qui sont des exilés), la quatrième les Sexupares qui vont à nouveau migrer (vol de retour) et la dernière les Sexués, desquels seront issues les nouvelles Fondatrices. Pl. Sistentes.
(Sisyridae) n. m. pl. [Spongillaflies, Spongeflies]. Famille de Névroptères Hémérobiiformes Osmyloïdes à antennes grêles et ailes nervurées. Comme souvent chez les Névroptères, les adultes sont nocturnes. Les membres de cette Famille se caractérisent par le fait que leur premier article antennaire est aussi large que long. Les antennes sont petites et moniliformes. Les nervures du champ costal de leurs ailes sont simples. Contrairement aux autres larves de Névroptères qui sont terrestres, elles sont aquatiques et prédatrices d'éponges d'eau douce dont elles sucent le suc au moyen de mandibules en forme de stylet. Elles possèdent des branchies (ce qui les distingue des Osmylidés) et de longues antennes. Ex. Sisyra fuscata.
Abréviation de Système d'Information Taxinomique Intégré (ITIS en Anglais). Association offrant un classement taxinomique des espèces pour la faune Nord Américaine. Son, adresse URL est : http:www.cbif.gc.ca ;
Voir aussi Fauna Europaea et NCBI.
(Smerinthus) n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Bombycoïdes Sphingidés. Les smérinthes sont des sphinx crépusculaires, aux ailes falquées, d'assez fortes tailles. Ex. Le « Sphinx ocellé » ou « Demi-paon », Smerinthus ocellata.
(Sminthuridae) Lubbock, 1862 n. m. pl. [Globular springtails]. Famille de Collemboles Symphypléones regroupant les genres Allacma, Caprainea, Papirinus, Sminthurus, Sphaeridia. Ils possèdent un système de trachées rudimentaires. Leur cuticule est épaisse ce qui leur permet de mieux résister à la sécheresse. Les mâles présentent des articles antennaires II et III modifiés en un organe de fixation. Leur thorax et les segments abdominaux I à IV sont fusionnés. Leur segment abdominal V porte deux paires de trichobothries. Les femelles n'ont pas d'appendices anaux sur le sixième segment abdominal. Ils sont floricoles.
(Sminthurididae) Borner, 1906 n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones. On en connait 144 espèces réparties en 10 genres. Ils ont un corps globuleux. Leurs représentants sont généralement clairs. Le mâle saisi la femelle lors de l'accouplement avec ses antennes pour déposer son sperme dans l'ouverture des organes génitaux de cette dernière. Ils sont cosmopolites mais on ne les trouve pas en Antarctique. Ex. Sminthurides aquaticus.
Robert Evans (1875-1962) n. p. Entomologiste Américain faisant toujours référence dans l'étude de la morphologie des Insectes. Il est notamment l'auteur de « Principles of Insect Morphology », l'une de ses principales œuvres.
adj. (Du lat. socialis qui concerne la société, les alliés). [Social]. Qui concerne une société animale, une communauté organisée formée par des agrégations d'individus. Ex. Insecte social : abeille, guêpe, fourmi, termite, etc. Voir Société. Contr. Solitaire.
Voir aussi Grégaire Eusocial Insectes sociaux et Subsocial.
[Social insects]. Voir Insectes sociaux.
n. f. (Du lat. societas association, compagnie). [Society]. Groupe d'animaux appartenant à la même espèce qui vivent ensemble et en coopérant dans la réalisation de tâches pour assurer la survie de tous. Cette coopération procure un bénéfice net à chacun des individus du groupe (Ex. Les fourmis). Ces sociétés animales sont souvent caractérisées chez les Insectes sociaux par l'existence de castes d'adultes stériles (ouvrières, soldats = division du travail) ainsi que par la construction d'un nid collectif. Le degré ultime de la socialité des groupes d'animaux est l'eusocialité.
Voir aussi Colonie Eusocialité Subsocialité et Insectes sociaux.
Association regroupant des entomologistes professionnels, mais également des amateurs éclairés. Elle a été créée par dix-huit entomologistes parisiens en 1832 avec P. Latreille comme premier Président, auquel succédera V. Audouin. Son objectif est de concourir aux progrès et au développement de l'Entomologie dans tous ses aspects. La société fait paraître le Bulletin de la Société Entomologique de France et depuis quelques années L'Entomologiste, Revue d'Amateurs. Elle se situe au Muséum National d'Histoire Naturelle au 45 rue de Buffon, 75005 Paris.
n. f. (Du lat. societas association, compagnie et du gr. bios vie et logos discours, science). [Sociobiology]. Voir Théorie sociobiologique.
[Antennal socket]. Cavité située à la base des antennes.
Voir aussi Torulus.
n. f. (Du lat. saeta ou seta poil, crin).
1. [Seta(e)]. Expansions épidermiques minces, semblables à des poils, souvent à rôle sensoriel. Les poils des Vertébrés sont composés de kératine. Chez les insectes, les soies, équivalentes des poils par leur forme, sont composées de chitine. Les soies peuvent être isolées ou former une pubescence. Certaines sont spécialisées. Aisnsi, ce sont des poils modifiés qui forment les écailles des papillons ou de certains Coléoptères (Curculionidés, Scolytidés, Buprestidés, etc). Quand elle a un rôle sensoriel, la soie est innervée et s'appelle alors sensille. Lorsque la soie ne comporte qu'une seule cellule sensorielle, elle est plutôt mécanoréceptrice, et lorsqu'elle comporte plusieurs cellules sensorielles, elle est plutôt chimioréceptrice. A noter que parmi les soies, les microtriches, petites soies, qui se trouvent indifféremment sur les nervures ou sur les membranes alaires, n'ont pas d'articulation basale. Etant de ce fait non mobiles, ce sont des phanères fixes. Par contre, les macrotriches, qui sont de grandes soies que l'on trouve également sur les ailes mais uniquement sur les nervures longitudinales et leurs ramifications, ont une articulation basale. Ce sont des phanères mobiles. Les macrochètes, sont des soies souples de grande dimension, que l'on trouve sur différentes parties du corps (à la différence des Macrotriches que l'on ne trouve que sur les ailes). Elles sont insérées dans une alvéole articulaire très distincte, toujours disposée à la même place sur le corps et de ce fait, utilisée en chétotaxie (étude taxinomique par la disposition, la répartition et nomenclature des soies sur l'exosquelette) notamment chez les Diptères, mais aussi chez les Strepsiptères et les Diploures. Les microchètes sont des soies de petite dimension que l'on trouve sur différentes parties du corps des Insectes à la différence des Microtriches que l'on ne trouve que sur les ailes. Syn. Chète, poil.
Voir aussi Chaetotaxie, Ecaille, Macrochète, Macrotriche, Phanère, Sensille, Trichobothrie et Vibrisse.
2. [Silk]. Sécrétion visqueuse et résistante, élaborée chez les Arachnides, certains Myriapodes et chez les Hexapodes, tels que les Orthoptères, les Psocoptères, les Hyménoptères, les Aphaniptères, les Diptères, les Trichoptères et surtout chez les Lépidoptères et en particulier chez leurs larves ou leurs chenilles. La soie est en général produite par des glandes dites séricigènes, sortant du corps par des orifices appelés filières. Elle se solidifie à l'air, tout en conservant une certaine élasticité. Elle est formée par deux substances protéiques, la séricine (ou grès) et la fibroïne. La soie peut cependant également être produite à partir des glandes labiales (Lépidoptères, Hyménoptères, certains Orthoptères), ou encore par les glandes accessoires de l'appareil génital (Coléoptères Hydrophylidés), ou encore par des glandes des tarses antérieurs (Embioptères). L'utilisation de la soie est très diverse. Elle sert à tisser le cocon de certaines larves de papillon (ver à soie). Enfin on connait le cas des larves de Coléoptères Carabidés du genre Lebia et des larves de Névroptères Chrysopidés qui secrètent un fil de soie au moyen de leurs tubes de Malpighi. Les araignées peuvent tisser plusieurs types de soies. Elles peuvent, fabriquer des fils de suspension ou de secours qui les aident à retrouver leur chemin et à se retenir si elles tombent. Les jeunes araignées, tissent des fils, dits « fils de la Vierge », qui leur permettent de se faire porter par le vent. La soie sert également à fabriquer des cocons pour protéger les œufs, à réaliser des nids, à tapisser les terriers, ou à faire un fil d'avertissement ou fil d'alerte leur permettant de savoir quand une proie a été capturée dans la toile.
Voir aussi Glande séricigène et Tussah.
et Soie « S » Le terme soie « s » désigne une sensille (ou soie sensorielle) ayant la dimension de microchète. On les trouve en général sur les antennes et plus particulièrement sur leur dernier article. Le terme « soie S » désigne des sensilles ayant la dimension de mésochète ou de macrochète. On désigne aussi les soies dorsales de la tête par « d », les soies subdorsale « sd », les soies génales « g » et latérales « l », etc.
Chez les Diptères, l'absence, l'inclinaison et l'orientation des soies est utilisée pour la classification (Voir Chaetotaxie). On utilise souvent à leur propos le terme de macrochète. Sur la tête, on trouve les soies frontales ou soies orbitales inférieures, les soies croisées, les soies orbitales supérieures réclinées, les soies orbitales supérieures proclinées, les soies ocellaires, les soies postocellaires, la soie verticale interne, la soie verticale externe, la soie paraverticale, les soies postocellaires, les soies subvibrissales, les soies supravibrissales, les soies génales, la vibrisse (de chaque côté de l'ouverture buccal des Diptères), les soies péristomales. Sur le mésoscutum, on trouve les soies acrosticales (présuturales et postsuturales) disposées de part et d'autre de la ligne médiane du thorax, les soies dorso-centrales ou dorso-médianes se trouvant sur deux rangées, à l'extérieur des soies acrosticales, et enfin les intra-alaires et les supra-alaires. On parle aussi de soies hypopleurales, qui sont des rangées de soies situées sur le côté du thorax, immédiatement en dessous et au devant des haltères, au-dessus de la base des pattes postérieures. Sur le scutellum, on trouve les soies scutellaires basales, subapicales et apicales, et les soies scutellaires discales. Les différents sclérites donnent leur nom aux soies qu'ils présentent, soies postpronotales, anépisternales et katépisternales.
[Acrostichal bristle]. Chez les Diptères, soies sensorielles (macrochètes présuturales et postsuturales) disposées de part et d'autre de la ligne médiane du mésoscutum (pièce dorsale du mésothorax). Elles sont notées « Sap » lorsqu'elles sont présuturales et « saps » lorsqu'elles sont postsuturales.
[Articulated seta]. Soie ayant une articulation basale. Il ne peut donc s'agir de microtriches. Mais il paut s'agir par exemple de l'arista, une soie articulée, présente sur le troisième article antennaire des Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (ou Diptères supérieurs). Mais d'autres Diptères comme les Tabanidés (Diptères Brachycères Orthorrhaphes) portent aussi une soie articulée, appelée alors style, sur leur troisième article antennaire. Il peut aussi s'agir des adénotriches portés par certaines larves (ex. termites).
Voir aussi Arista et Style.
[Dorsocentral bristle]. Chez les Diptères, rangée de macrochètes longitudinaux et parallèles aux soies acrosticales sur le mésoscutum. Elles peuvent être présuturales ou postsuturales. Elles sont notées respectivement « Sdcp » et « Sdcps ».
[Empodial bristle]. Chez les Diptères, soie sensorielle située entre les pulvilles des pattes. Lorsqu'il n'y a qu'une pelote ou pulville, on l'appelle empodium. Quand il y a en a deux, ce sont des pulvilli. Quand l'empodium prend la forme d'une soie, il s'agit de la soie empodiale. Les Diptères Brachycères dont le dernier article du tarse est muni d'un empodium apparaissant sous forme d'une soie sont dits hétérodactyles (Contr. Homéodactyles). Ex. Les Asiloïdes.
Voir aussi Empodium.
Voir Sensille gustative.
[Hypopleural bristle]. Chez les Diptères, macrochètes disposés habituellement en une rangée verticale, situés sur la partie la plus basse de l'épimère mésothoracique (ou katépimère), immédiatement en dessous et au devant des haltères, au-dessus de la base des pattes postérieures. L'absence de soies hypopleurales sur le méron (sclérite mésothoracique appelé aussi mésoméron) est caractéristique de la Super-famille des Muscoïdes (Les Scatophagidés qui sont des Muscoïdes ont cependant une soie katépisternale unique). Voir aussi Soie katépisternale.
[Intra-alar bristle]. Chez les Diptères, rangée latérale de macrochètes située au-dessus de la base des ailes entre les soies supra-alaires et les soies dorso-centrales sur le mésoscutum. Elles peuvent être présuturales ou postsuturales selon qu'elles se situent avant la suture transverse ou pas. Elles sont notées respectivement « Siap » et « Siaps ».
[Katepisternal bristle]. Le katépisterne est la partie ventrale de l'épisterne d'un pleure thoracique. Un sillon transverse individualise l'anépisterne dorsal du katépisterne ventral. Il correspond chez les Diptères au mésokatépisternum (ou mésoméron) et porte une ou des soies utiles à la taxinomie. Ainsi par exemple, les Scathophagidés, Diptères Brachycères Muscoïdes présentent généralement, une seule soie katépisternale (chez les autres Muscoïdes, le méron est toujours glabre). Par contre les Psilidés, Diptères Brachycères Diopsoïdes n'ont pas de soies katépisternales. Syn. Soie sternopleurale. Elles sont notées « Skepst ».
[Notopleural bristle]. Chez les Diptères, paires de soies, associées au notopleure (petite plaque latérale du mésonotum), au-dessus de la suture notopleurale, au milieu du calus huméral et de la base des ailes. Elles sont notées « Snplr ».
[Ocellar bristle]. Chez certains Diptères, soies proclinées, situées près des ocelles. Elles sont notées « Socl ».
(ou soie frontale), [Orbital bristle, Frontal bristle]. Chez les Diptères, soies habituellement dirigées vers l'avant ou divergentes, situées sur la partie latérale supérieure du front. On en trouve notamment chez les Milichiidés (Diptères Brachycères Carnoïdes). Elles sont notées « Sfrt ».
[Orbital bristle, Frontal bristle]. Chez les Diptères, soies proclinées ou réclinées situées au-dessus des soies orbitales inférieures. Elles sont notées « Sobspp » quand elles sont proclinées et « Sobspr » quand elles sont réclinées.
[Paravertical bristle]. Chez les Diptères, paires de soies, situées en arrière du vertex, sur le même plan que les soies postocellaires, mais plus latéralement par rapport à ces dernières. Elles sont notées « Spvt ».
[Mystax, Peristomal bristle]. Chez les Diptères, soies portées par le péristome, la région entourant la bouche. Elles se situent au-dessus des soies vibrissales. Elles sont caractéristiques des Asilidés.
[Full bristle]. Désigne un type de soie purement ornementale par rapport aux soies sensorielles. Chacune de ces soies est secrétée par une cellule trichogène, elle-même enveloppée au sein d'une cellule tormogène.
Voir aussi Cellules trichogènes et Cellules tormogènes.
[Posthumeral bristle]. Chez les Diptères, soie située sur la surface externe antérieure du thorax, juste en arrière du calus huméral.
[Postvertical bristle]. Chez les Diptères, soies paires, portées par le vertex en arrière du triangle formé par les ocelles. Leur présence et leur inclinaison est utile à la taxinomie. Ainsi par exemple des soies postocellaires convergentes seront caractéristiques des Héléomyzidés (Diptères Brachycères Sphaerocéroïdes) ou des Lauxaniidés (Diptères Brachycères Lauxanioïdes). Au contraire, des soies postocellaires distinctes et divergentes seront caractéristiques chez les Otitidés (Diptères Brachycères Téphritoïdes), des soies postocellaires parallèles ou divergentes seront caractéristiques des Sciomyzidés (Diptères Brachycères Sciomyzoïdes). Enfin, l'absence de soies postocellaires ou de leur développement réduit sera caractéristique des Platystomatidés (Diptères Brachycères Téphritoïdes). Elles sont notées « Spocl ».
[Postpronotal bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le postpronotum (ou calus huméral). Elles sont antérieures ou postérieures selon qu'elles soient respectivement à l'avant du postpronotum ou vers l'arrière. Elles sont notées « Spprna » quand elles sont antérieures et « Spprnp » quand elles sont postérieures.
[Postsutural bristle]. Chez les Diptères, soies acrosticales du mésoscutum situées en arrière de la suture transverse. Elles sont notées « Saps » pour Soie acrosticale postsuturale.
[Presutural bristle]. Chez les Diptères, soies acrosticales du mésoscutum, en avant de la suture transverse. Elles sont notées « Sap » pour Soie acrosticale présuturale. Syn. Soie acrosticale.
[Primary seta] Chez les chenilles de Lépidoptères et certaines larves de Coléoptères, l'apparition, la distribution et la disposition des soies sur la tête, le thorax et l'abdomen revet une grande importance taxonomique. Leur présence chez les larves de 1er instar est connue sous le nom de soies primaires. Les soies additionnelles qui apparaissent à partir du 2ème instar sont connues sous le nom de soies secondaires. Voir Soie secondaire.
Voir aussi Pinaculum.
[Proepimeral bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le proépimère en arrière de l'épisterne. Elles sont notées « Spepm ».
[Proepisternal bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le proépisterne en avant de l'épimère. Elles sont notées « Spepst ».
[Scutellar bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le scutellum. On y distingue successivement en allant de la base vers l'apex du scutellum, les soies scutellaires basales notées « Sscub », discales notées « Sscud », préapicales notées « Sscupa » et apicales notées « Sscua ».
[Secondary seta]. Chez les chenilles de Lépidoptères et chez certaines larves de Coléoptères, soies particulières apparaissant à partir du second instar. On trouve ces sortes de poils ou de soies denses dans les familles où les larves sont plus exposées aux prédateurs. Ces soies prennent alors des noms spécifiques, chalazae verrucae scoli etc. Ainsi par exemple chez les larves de coccinelles du Genre Epilachna on trouve sur le VIIIème segment abdominal, 4 petites scoli dorsales, une grande verruca latérale sclérifiée, et 6 petites chalazae ventrales sclérifiées. Pl. Verrucae. Voir Soie primaire. Voir aussi Chalaza, Pinaculum, Scolus, Verruca.
[Sensory setae]. Phanère mobile synonyme de sensille quand cette dernière prend la forme d'une soie. Ex. sensillum trichoideum ou sensillum chaeticum. Les sensilles peuvent effectivement outre l'aspect d'une soie prendre la forme d'une plaque (sensillum placodeum), d'un dôme (sensillum campaniformium) ou d'une cavité (sensillum coelonicum ou ampullaceum), contenant un organe sensoriel simple (mécanorécepteur ou chimiorécepteur), ou l'une des unités d'un organe sensoriel qui assurera la détection de stimuli (vent, odeur, bruit, …). Les soies sensorielles possèdent des dendrites qui recoivent l'influx et le transmettent à des cellules nerveuses auxquelles elles sont reliées. Voir Arista Sensille et Trichobothrie.
Voir Soie katépisternale.
[Subvibrissal bristle]. Chez les Diptères, soies situées dans la partie médiane du front, entre les vibrisses et les soies supravibrissales, le long de la suture ptilinale. Elles sont notées « Ssbvb ».
[Supra-alar bristle]. Chez les Diptères, soies au nombre de une à quatre, portées par le mésoscutum, en position latérale, près de la base de l'aile. Elles sont situées entre les soies notopleurales et les soies intra-alaires. On peut y distinguer celles qui sont présuturales (notées « sap ») et celles qui sont postsuturales (notées « saps »).
[Supravibrissal bristle]. Chez les Diptères, soies situées dans la partie médiane du front, au-dessus des soies subvibrissales, le long de la suture ptilinale. Elles sont notées « Sspvb ».
[Tibial preapical bristle]. Chez les Diptères, soies portées par le tibia dans sa partie apicale. Beaucoup de Diptères portent sur les tibias des soies préapicales. Leur présence ou même leur absence est utilisée en taxinomie. Elles sont par exemple absentes chez les Milichiidés (Diptères Brachycères Carnoïdes).
[Outer and inner vertical bristle]. Chez les Diptères, ce sont deux pairs de soies, situées sur les côtés, une paire intérieure et l'autre extérieure, des ocelles postérieurs. Elles sont notées respectivement « Sve » et « Svi ».
[Vibrissa]. Chez les Diptères, paire de longues soies, implantées près de la bouche en position interne par rapport aux soies péristomales et à la base de la suture ptilinale. Les vibrisses orales sont simplement appelées vibrisses. Elles sont notées « Vb ». Voir Vibrisse.
n. m. [Care]. Nettoyage et entretien du corps apporté par un individu à un de ses congénères ou à lui-même consistant à se lécher puis à s'essuyer avec les pattes. Voir Nettoyage du corps et des antennes.
[Care of young]. Chez les Insectes, le soin que les parents peuvent donner aux œufs ou aux jeunes larves constitue une évolution vers la vie sociale. La règle générale prévalant étant l'abandon de ces derniers dans la nature. On observe toutefois un soin donné aux jeunes chez une douzaine d'Ordres chez les Insectes. On assiste à ces soins chez les insectes Eusociaux comme les Hyménoptères sociaux (et notamment les fourmis et les termites) mais aussi chez les insectes subsociaux, comme chez certains Dictyoptères (ou Blattodea) et chez certains Hémiptères (Ex. Acanthosomatidés, Aradidés). Ainsi au Quebec, on connait le cas de la punaise tachetée (Elasmucha lateralis) qui abrite sa progéniture sous ses ailes. Chez les Coléoptères, il existe certaines espèces de Carabidés, de Chrysomélidés, de Curculionidés, d'Hétérocéridés, de Scolytidés, de Silphidés ou de Staphylinidés qui prennent soin de leurs larves. Chez les Embioptères, la femelle surveille sa ponte et peut apporter un soin à ces jeunes consistant en un apport de nourriture. Chez les Dermaptères, les femelles surveillent également leurs œufs et certaines s'occupent également des jeunes jusqu'à leur sortie du nid. Chez les Orthoptères, on connait par exemple le cas du grillon pélican Anurogryllus muticus (Gryllidés) dont la femelle surveille les œufs jusqu'à leur éclosion puis procède à des dons d'œufs trophiques à sa progéniture puis de son cadavre lui-même afin de leur apporter les protéines nécessaires à leur développement. Il existe aussi des cas de soins apportés aux jeunes chez les Hyménoptères qui ne sont pas sociaux (Ex. Bembex, Sphex), chez les Lépidoptères (Nymphalidés) et chez les Psocoptères.
Voir aussi Colonial, Communal, Eusocial, Quasisocial, Semisocial, Subsocial et Insectes sociaux.
n. m. (De l'Ital. soldato de soldare payer une solde), [Soldier].
1. Chez les insectes sociaux, et notamment chez les termites et les fourmis, dans la caste des ouvrières, sous-caste d'ouvrières particulières, assurant la défense de la colonie. Les soldats sont souvent pourvus d'une tête volumineuse et de mandibules développées adaptées au combat. Chez certaines espèces de termites ou de fourmis, les soldats peuvent aussi assurer la défense de la colonie en projetant un répulsif chimique (ex. acide formique) à partir de leur abdomen (ou même par la bouche chez les termites du genre Globitermes). Voir aussi Acide formique.
2. Chez les Hyménoptères Formicidés, les soldats dont la fonction est de défendre la colonie contre les agresseurs, apparaissent peu après la fondation de la nouvelle colonie, quand celle-ci atteint quelques centaines d'ouvrières. Les soldats ou soldates puisque ce sont toutes des femelles, comptent pour environ deux pour cent de la colonie, mais chez certaines espèces cela peut aller jusqu'à cinq pour cent.
Voir aussi Caste, Ouvrière, Major, Dinergate et Polymorphisme.
adj. (Du gr. solên étui et phagein manger). [Solenophagous]. A propos des Diptères hématophages, caractérise ceux qui introduisent directement leurs pièces buccales dans un vaisseau sanguin. La solénophagie n'est cependant pas stricte et il y a en partie telmophagie. Voir aussi Telmophage.
n. m. (Du gr. sôma corps). Syn. de cellules somatiques. Voir Cellules somatiques.
n. f. (Du gr. somâ corps et lyse rupture). [Somatolysis]. Fait de masquer la forme réelle du corps, en en atténuant les bords de façon à éliminer les ombres portées sur le support. L'insecte se fond dans le milieu en adoptant les mêmes couleurs que son support. Les limites corporelles de l'insecte s'estompent alors.
Voir aussi Mimétisme.
n. m. [Dark Clouded Yellow, Common Clouded Yellow, The Clouded Yellow]. Nom vernaculaire de Colias crocea Lépidoptère de la Famille des Piéridés.
n. f. [Scarce Vapourer]. Nom vernaculaire d'Orgyia recens Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés.
n. m. [Pale Clouded Yellow]. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Piéridé de couleur jaune, Colias hyale commun en France Métropolitaine.
n. f. (Du lat. sub sous, dessous et du Portugais, casto pur). [Subcaste]. Chez les Insectes sociaux, division de la caste d'ouvrières comportant des individus morphologiquement spécialisés dans une fonction particulière (défense de la colonie, soin au couvain, etc.). Ex. minime, minor, média, major, soldat.
Voir aussi Caste Polymorphisme.
n. f. [Subclass(es)]. Division de la classification qui vient immédiatement après la Classe.
n. f. [Subspecies]. Division de la classification qui vient immédiatement après l'Espèce. Les individus qui la composent, restent toujours interféconds, mais se distinguent par des morphologies légèrement différentes. Les Sous-espèces sont souvent des formes géographiques. Il s'agit du rang taxinomique le plus bas parmi ceux qui sont réglementés par le CINZ. Le statut de sous-espèce s'exprime par un troisième nom associé au nom d'espèce.
Voir aussi Trinom.
n. f. [Subfamily]. Division de la classification qui vient après la Famille. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique est « inae ».
n. m. [Subgenus]. Division de la classification qui vient immédiatement après le Genre. Il permet de différencier un ou plusieurs groupes d'espèces ayant un certain nombre de caractères communs. Il est mis entre parenthèse après le genre. Ex. Pour le Genre Myas ; Sous-genre (Myas) ; Espèce chalybaeus on écrit Myas (Myas) chalybaeus. La terminaison latine des taxons Genre et Sous-genre est la plupart du temps « -ina », écrit au pluriel « -ini ».
n. m. [Suborder]. Division de la classification qui vient immédiatement après l'Ordre.
(Sub-Phylum) n. m. (Du lat. sub sous, dessous et du gr. phulon race). [Subphylum]. Sous-embranchement monophylétique. Il s'agit de la principale subdivision du phylum. Dans le Phylum des Arthropodes de la Classification traditionnelle, les deux Subphylums sont celui des Mandibulates et celui des Chélicérates. Syn. Sous-embranchement et Subphylum.
n. f. [Subtribe]. Catégorie du niveau Famille située au-dessous de la Tribu. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique est « ina ».
(Jean Henri Fabre) Œuvre de dix volumes, publiée par J.H. Fabre de 1879 à 1907 dans laquelle sont exposés les comportements de la faune entomologique provençale, région où vivait l'auteur. Cet œuvre est remarquable par le sens aigu des observations et par la vulgarisation des descriptions qui y sont faites.
adj. [Soft]. Qui est fin et doux au toucher ayant ainsi les caractères de la soie.
Quand le genre est connu, mais que l'espèce n'est pas déterminée, il est d'usage d'utiliser comme épithète provisoire l'abréviation « sp » provenant du latin species et signifiant espèce.
n. f. (Du gr. spanios rare et andros mâle). [Spanandry]. Espèce animale dans laquelle il y a peu de mâles. On trouve ce phénomène chez certaines espèces à reproduction parthénogénétique. Ex. chez certaines espèces de phasmes.
Voir aussi Parthénogenèse.
sternale [Sternal spatula(ae)]. Plaque sclérifiée, allongée, le plus souvent bifide (en forme de spatule à deux têtes), caractéristique des larves de Diptères Cécidomyiidés, se situant sur leur deuxième segment prothoracique. C'est un organe saltatoire. Elle sert aussi à la locomotion chez les larves aquatiques des Diptères Simuliidés ou Chironomidés.
n. f. (Du lat. species espèce). [Speciation]. Espèce qui sous l'effet de conditions externes et internes particulières (mal définies, ce peut être une dérive génétique, ou une barrière d'isolement de reproduction géographique, une pression de sélection exercée différemment sur deux populations de la même espèce) se divise en deux espèces-sœurs qui poursuivront des existences indépendantes. L'une de ces espèces formera une nouvelle entité spécifique, alors que l'espèce souche initiale poursuivra son existence normale. D'une manière générale l'origine de la spéciation est une barrière sexuelle empêchant toute recombinaison des patrimoines génétiques. On distingue la spéciation allopatrique qui est due à la fragmentation de l'aire de répartition d'une espèce par la formation de barrière géographique, de la spéciation sympatrique qui est une spéciation sans qu'il n'y ait présence de barrière géographique. Chez les Insectes, le taux de speciation est élevé ce qui explique leur forte diversité.
Voir aussi Coévolution, Population, Radiation, Spéciation sympatrique et Spéciation allopatrique.
[Allopatric Speciation]. Une spéciation allopatrique est la spéciation d'une population qui s'est différenciée d'une autre par la suite d'un isolement géographique qui a abouti à ce que les deux populations aient des aires de distribution différentes. L'élément séparateur, que l'on nomme barrière, est très variable : chaîne de montagnes, océan, limite climatique…
[Parapatric Speciation]. Une spéciation parapatrique est à mi-chemin entre la spéciation allopatrique et la spéciation sympatrique. On trouve à la fois un isolement reproducteur entre deux populations, mais aussi une zone de contact, toutefois étroite, entre les deux populations. L'isolation géographique n'est pas totale mais les migrations entre populations sont tout de même limitées. Les deux populations connaissent tout de même des conditions environnementales différentes. Ce sera par exemple le cas pour une espèce qui vit sur une île mais à des altitudes différentes. On retrouve alors un gradient climatique et de ce fait un gradient alimentaire (car les plantes ne sont pas les mêmes en fonction de l'altitude). La sélection naturelle a donc un rôle important dans ce mode de spéciation.
[Sympatric Speciation]. Une spéciation sympatrique est une spéciation au sein d'une population, sans qu'il y ait présence de barrière géographique expliquant cette spéciation. Une espèce s'est alors différenciée d'une autre du fait par exemple d'un comportement reproducteur différent ou d'une alimentation différente (spéciation allophagique).
Expression latine signifiant qu'il existe un doute sur l'identification d'une espèce et que cela nécessite des recherches supplémentaires. Pl. Species inquirendae. Voir aussi Nomen inquirendum.
Terme employé pour les termes suivants : holotype, lectotype ou néotype. Ce terme est aussi employé de manière général pour tout spécimen de la série type. Le Code International de Nomenclature Zoologique (CINZ) n'a pas toujours requis un spécimen-type.
(Spercheidae) Erichson, 1837 n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Hydrophiloïdes. On en connait une vingtaine d'espèces. Ils ont un corps ovale. Ils mesurent entre 5 et 7 mm. La tête est très resserrée derrière les yeux. Ils montrent un labre échancré recouvrant les mandibules. Les galéas sont longues et grêles. Leurs antennes de 6 ou 7 articles comportent une massue de 3 articles et un dernier article en forme de cupule pubescente. Le mésothorax est bien développé. Leurs élytres sont plus ou moins striés et possèdent souvent une macule près de la suture. L'ongle de leurs pattes postérieures est plus long que le reste du tarse. Ils sont aquatiques. Ils sont cosmopolites. Syn. Hydrophilidés (selon Fauna Europaea).
ou spermathothèque n. f. (Du gr. sperma graine, semence et thêkê loge). [Spermatheca]. Poche de l'appareil reproducteur des femelles destinée au stockage des spermatozoïdes. Ce sont des structures hémisphériques prolongées par un pédoncule plus ou moins long. Ce réceptacle séminal ventral prend ainsi la forme d'un long tube contractile enroulé sur lui-même. Les spermathèques débouchent dans la partie dorsale du vagin. Chaque fois qu'un œuf passe dans le vagin, des spermatozoïdes viendront de la spermathèque le féconder. Les spermathèques sont l'un des éléments des organes génitaux femelles propres aux sociétés d'Hyménoptères. Ce réceptacle séminal chez l'abeille femelle (reine), lui sert à féconder elle-même les œufs qu'elle pond, pendant plusieurs années, après s'être accouplée une seule fois pour toutes. Certaines espèces d'abeille (ex. Apis mellifera) peuvent contrôler la fécondation des ovocytes pondus. Les œufs fécondés donneront des femelles (diploïdes) et les non-fécondés des mâles (haploïdes).
Voir aussi Appareil reproducteur, Organe de Ribaga et Réceptacle séminal.
n. m. [Spermatid]. Cellule reproductive finale des mâles. Au cours de la spermatogenèse la seconde méiose intervenant sur les spermatocytes produit des spermatides, cellules germinales haploïdes. Ces spermatides vont donner les spermatozoïdes au cours de la spermiogenèse.
Voir aussi Spermatozoïde et Spermatogenèse.
n. m. (Du gr. sperma, spermatos semence et kutos cellule). [Spermatocyte]. Chez les Insectes, les cellules germinales primaires des mâles, encore appelées spermatocytes primaires, sont des cellules diploïdes qui vont se diviser suite à une première méiose, sous forme de deux groupes de spermatocytes secondaires dont l'un des groupes se développera en deux spermatides. Ces derniers suite à la spermiogenèse, donneront les spermatozoïdes. Parmi les deux groupes de spermatocytes secondaires qui ont subi la première division de la méiose, il y a les spermatocytes I, issus des spermatogonies et qui comme elles sont diploïdes et les spermatocytes II qui sont par contre haploïdes et qui vont subir la deuxième division de la méiose pour se transformer en spermatides.
Voir aussi Spermatogenèse.
n. m. (Du gr. sperma, spermatos semence et desmos lien). [Spermatodesme]. Chez les Insectes, réunion d'un faisceau de spermatozoïdes, fixé en un seul point de la zone de transformation des tubes séminifères des testicules.
Voir aussi Tubes séminifères.
n. f. (Du gr. sperma, spermatos semence et genesis origine). [Spermatogenesis]. Processus de développement du sperme par méiose des spermatogonies (cellules souches diploïdes) jusqu'à formation des spermatozoïdes (gamètes mâles haploïdes). Au cours de la spermatogenèse on assiste à une multiplication des spermatogonies, une première méiose, une croissance des spermatocytes, une seconde méiose, une élimination du cytoplasme excédentaire puis, dernière étape, la spermiogenèse qui verra la transformation des spermatides en spermatozoïdes.
Voir aussi Spermatide, Spermatocyte, Spermatogonie, Spermatozoïde, Spermiogenèse et Tubes séminifères.
n. f. (Du gr. sperma, spermatos semence et gonos progéniture). [Spermatogonium(nia)]. Cellules primordiales germinales des mâles qui se multiplient dans le germarium. Chaque spermatogonie qui quitte le germarium est immédiatement entourée d'un cyste germinal, au sein duquel la spermatogonie se divise pour former des spermatocytes I et II. Les spermatogonies sont des cellules souches diploïdes qui produiront les cellules germinales mâles, les spermatozoïdes (gamètes mâles haploïdes). Durant la vie sexuelle certaines cellules évolueront en spermatozoïdes et les autres resteront des spermatogonies pour maintenir leur nombre. Voir Appareil reproducteur, Cellules germinales, Cyste germinal, Spermatocyte et Spermatogenèse.
n. m. (Du gr. sperma, spermatos graine, semence et pherein porter). [Spermatophore]. Structure mucilagineuse contenant une agglomération de spermatozoïdes, sécrétée par un certain nombre d'Arthropodes pour contenir et transférer le sperme du mâle à la femelle. Chez les Collemboles ou chez les Thysanoures, les spermatophores peuvent être déposés au hasard dans le milieu naturel. Chez eux, la femelle vient frotter son orifice génital sur le spermatophore qui éclate alors libérant les spermatozoïdes qui peuvent alors pénétrer le vagin. Mais d'une façon plus générale, le spermatophore est secrété par les glandes accessoires du mâle et est transmis à la femelle pendant l'accouplement. Ce sera le cas chez les Lépidoptères et chez beaucoup d'Orthoptères et de Coléoptères. Il arrive que certaines femelles mangent les restes du spermatophore. Voir aussi Spermatophylax.
n. m. Du gr. sperma, spermatos graine, semence et phragma cloison). Syn. de Bouchon copulatoire, Bouchon à sperme ou Phragis. Voir Bouchon à sperme Compétition spermatique et Sphragis.
n. m. (Du gr. sperma, spermatos graine, semence et phylassein protéger). [Spermatophylax]. Spermatophore dépourvu de spermatozoïdes. Chez les mâles de certains Orthoptères, cette vésicule gélatineuse est offerte à la femelle pour être consommé avant ou après la copulation. Ex. Chez La decticelle côtière, Platycleis affinis (Orthoptères Tettigoniidés).
Voir aussi Competition spermatique.
n. m. (Du gr. sperma, spermatos graine, semence et oïdos en forme de). [Spermatozoon, Spermatozoid]. Gamètes mâles haploïdes produits lors de la dernière étape de la spermatogenèse, la spermiogenèse. Chez les insectes, les spermatozoïdes sont stockés dans la spermathèque et ne fécondent l'œuf qu'au moment de la ponte. Il existe une très grande diversité de forme et de tailles de spermatozoïdes. Ils peuvent être arrondis, cylindriques ou effilés. Ils peuvent être flagellés, multiflagellés ou immobiles. Ils peuvent être solitaires ou grégaires. L'efficacité de la fécondation est différente car une vingtaine de spermatozoïdes peuvent suffire pour féconder un ovule (polyspermie) alors que chez les mammifères, il en faudra près d'un million. Deux à cinq spermatozoïdes suffisent par exemple chez les drosophiles (Diptères). L'œuf ne sera toutefois fécondé que par un seul d'entre eux. Enfin chez les insectes, les spermatozoïdes peuvent être fertiles ou stériles. Voir aussi Appareil reproducteur et Spermatogenèse.
(Du gr. sperma semence et du lat. ductus conduit). [Spermiduct, Sperm duct]. Ensemble des voies génitales du mâle permettant l'évacuation des spermatozoïdes. Chez les Insectes mâles, le sperme passe par le canal déférent ou spermiducte, la vésicule séminale, le bulbe éjaculateur, le canal éjaculateur et plus tard à la femelle pendant l'accouplement. On trouve deux spermiductes qui aboutissent à un canal éjaculateur qui débouche lui-même dans le pénis ou édéage. Syn. Canal déférent.
Voir aussi Aedeage et Appareil reproducteur.
n. f. [Spermiogenesis]. Dernière étape de la spermatogenèse au cours de laquelle les spermatides (produits de la seconde méiose intervenant sur les spermatocytes) se transforment en spermatozoïdes.
Voir aussi Spermatide et Spermatozoïde et Spermatogenèse.
(Spermophagus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomélidés Bruchinés. Ce sont des phytophages. Ex. Spermophagus calystegiae.
n. m. pl. Ancien Syn. de Sphaeriusidés. Voir Sphaeriusidés.
(Sphaeritidae) Shuckard, 1839 n. m. pl. [False clown beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Histéroïdes. Ils ont un corps convexe mesurant entre 4 et 7 mm. Leurs élytres portent 9 lignes de points longitudinales. Les hanches intermédiaires sont écartées. Leurs tarses sont tous pentamères. L'abdomen montre 5 sternites visibles.
(Sphaeriusidae) Erichson, 1845 n. m. pl. [Minute Bog Beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Myxophages Sphaeriusoïdes. Ce sont de petits insectes qui ont un corps ovale. Leurs antennes de 11 articles sont courtes et terminées par une massue compacte de 3 articles. Leurs élytres sont glabres et quelquefois plus ou moins striés. Les hanches des pattes postérieures sont grandes et contigües. Les trois sternites abdominaux visibles sont de longueur inégale. On les trouve dans les milieux humides comme ceux de la litière des feuilles ou des mousses. Syn. Sphaeriidés ou Microsporidés (selon SITI).
(Sphaeriusoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Coléoptères Myxophages. C'est la seule Super-famille représentant le Sous-ordre des Myxophages. Elle regroupe les Familles suivantes : Hydroscaphidés, Lépicéridés, Sphaeriusidés et Torridincolidés. Voir aussi Microsporoïdes.
(Sphaeroceridae) n. m. pl. [Small dung flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Sphaerocéroïdes. Les adultes sont de couleur noire ou brune. Ils mesurent entre 1 et 5 mm. Certaines espèces vivant dans les îles antarctiques du sud de l'Ocean Indien sont aptères et myrmécomorphes. Leur métatarse est dilaté et plus court que l'article suivant. Leurs larves peuvent être nécrophages.
(Sphaeropsocidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Troctomorphes Nanopsocètes. On en connait 15 espèces. Ils sont de couleur brune. Leur corps n'est pas aplati dorso-ventralement. Leurs antennes sont composées de 15 articles. Quand ils sont ailés, la nervation des ailes est réduite à deux nervures. Quand ils sont aptères, on ne trouve pas d'expansions thoraciques latérales. Ils sont cosmopolites sauf en Asie.
ou Sphégidés (Sphecidae) Latreille, 1802 n. m. pl. (Du gr. sphêx guêpe). [Digger wasps, Beetle wasps, Burrowing wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Sphécoïdes (Apoïdes pour certains auteurs), dont le genre Sphex en est le type. Il existe environ 8.000 espèces de Sphécidés. Ils mesurent de 20 à 50 mm. Ce sont des insectes brillament colorés, glabres ou avec peu de poils. Ces poils s'ils sont présents ne sont pas plumeux. Leur tête large porte de fortes mandibules. Les mâles ont des antennes de 13 articles, alors que les femelles en ont 12. Le pronotum montre un lobe arrondi éloigné de la tégula, lui donnant l'aspect d'un collier. Les ailes antérieures présentent un ptérostigma et de nombreuses cellules fermées dont obligatoirement une cellule costale. Les ailes postérieures possèdent également des cellules fermées ainsi qu'un lobe jugal et un lobe anal. Les tarses de leurs pattes antérieures présentent fréquemment de longues épines, parfois spatulées. Les tibias et tarses des pattes postérieures sont cylindriques. Ils n'ont ni scope, ni corbeille. Leur gaster est souvent pétiolé. Leur pétiole est alors étroit et cylindrique. Les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Elles portent un aiguillon alors que ces derniers en sont dépourvus. Ce sont des chasseurs solitaires, paralyseurs, qui construisent des nids souterrains notamment dans les lieux secs et sablonneux ou argileux. Ces nids sont faits de plusieurs cellules dont chacune enferme une proie paralysée sur laquelle la femelle pond un œuf unique. Certaines femelles de certaines espèces préfèrent placer leur nid dans les tiges des plantes ou dans le bois mort et notamment dans les galeries des insectes xylophages. D'autres femelles prennent soin des larves et renouvellent leur stock de nourriture. Chaque genre est plus ou moins spécialisé dans un type de proies. Mais si leurs larves blanchâtres, amincies aux deux extrémités et dotées de fortes mandibules sont carnivores (notamment arachnophages), les adultes sont nectarivores. Les adultes aiment aussi la chaleur. Ils sont cosmopolites. On disait autrefois Sphégiens. Ex. L'ammophile, Ammophila sabulosa L.
(Sphecodes) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères porte-aiguillon de la famille des Apidés (selon Fauna Europaea) et des Halictidés (selon SITI). Ex. Le sphécode bossu, Sphecodes gibbus commun aux environs de Paris. Le Sphécode à labre blanc, Sphecodes albilabris qui fait partie des « abeilles parasites » ou « abeilles-coucous » car elles pondent dans le nid d'autres abeilles.
(Sphecoidea) Latreille, 1802 n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates dont la Famille des Sphécidés en est le type. Outre la famille des Sphécidés, on y trouve selon les class. la famille des Philanthidés et des Larridés. Ce sont des guêpes solitaires et des guêpes fouisseuses, constructeurs de nids qui chassent des proies pour nourrir leurs larves. Syn. junior d'Apoïdes selon SITI.
(Sphenophorus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionoïdes Dryophthoridés. Ce sont des rhynchophores, renfermant des calandres (Charançon du blé). Ex. Sphenophorus diversus.
(Sphenoptera) n. f. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Buprestidés, renfermant des serricornes bronzés ou cuivreux. Ex. Sphenoptera (Sphenoptera) barbarica.
n. m. (Du gr. sphêx guêpe). [Digger wasp]. Genre d'Insectes Hyménoptères Aculéates, type de la Famille des Sphécidés, comprenant près de 300 espèces. C'est une guêpe fouisseuse ou maçonne. Le sphex est brillamment coloré. Il paralyse des criquets, des grillons, etc., et les ramène à son terrier afin qu'ils servent de nourriture aux larves. Les sphex sont également appelés « guêpes-ichneumons ». Ex. Sphex flavipennis. Pl. Sphexs
(Sphindidae) Jacquelin du Val, 1860 n. m. pl. [Dry-fungus beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cucujoïdes. On en connait 67 espèces. Ils sont petits et mesurent entre 1,5 et 3,5 mm. Ils ont une forme ovale ou plus ou moins sphérique. Ils portent un sillon entre le front et le clypéus. Les antennes portent 10 à 11 articles avec une massue de 2 à 3 articles souvent pubescents. Les élytres sont striés longitudinalement. Leurs tarses sont tous pentamères chez les femelles et de formule 5-5-4 chez les mâles. Ils se nourrissent de myxomycètes (classe de protiste). Ils sont cosmopolites.
n. m. Nom usuel des papillons à longue trompe, aux ailes antérieures longues et étroites, tel que les sphinx.
(Sphingidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Sphinx moths, Hawk moths, Humming-bird moths, Hornworms]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères Ditrysiens Bombycoïdes (ou pour certains Sphingoïdes), renfermant 1.200 espèces de papillons de taille moyenne à grande. Leur corps est large, épais et velus. Leurs palpes courts sont appliqués contre le front et recouverts d'écailles denses et serrées. La trompe est généralement longue (sauf chez les genres Acherontia Amorpha Marumba, Mimas et Sphinx). Leurs yeux sont grands. Les ocelles sont absents. Leurs antennes sont courtes épaissies et recourbées à l'extrémité en un fin et court crochet. Le thorax ne porte pas de tympan. Leurs ailes antérieures ont la caractéristique d'être triangulaires, longues et étroites. Leurs ailes postérieures sont plus petites avec le bord externe légèrement échancré avant l'angle anal. Elles sont de coloration généralement plus vive (rose, rouge ou jaune) que les antérieures, plus neutres, et qui les recouvrent au repos. Aux ailes postérieures, la nervure Sous-costale (Sc) et celle du secteur de la radiale (Rs) sont parallèles et sont connectées par une nervure transverse oblique qui démarre au milieu du bord antérieur de la cellule discoïdale. L'envergure de leurs ailes est comprise entre 36 et 190 mm. Leurs ailes peuvent battre à un rythme élevé, ce qui leur procure un vol puissant. Ils sont capables de voler rapidement (jusqu'à 55 km/h) sur de grandes distances. Ils peuvent voler sur les fleurs, mais sans s'y poser à la manière des oiseaux-mouches, leur longue trompe leur permettant d'en aspirer le nectar (spiritrompe bien développée). Chez certaines espèces d'Amérique du Sud, cette trompe peut atteindre 20 à 30 cm de long et permet de féconder une variété d'orchidée. Ils portent une épiphyse. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-4 ou 0-2-2. La plupart sont nocturnes ou crépusculaire mais il existe certaines espèces qui sont toutefois diurnes (Ex. genre Hemaris (ou Haemorrhagia) et Macroglossum). La durée de vie des imagos est comprise entre 10 et 25 jours. Les œufs sont sphériques ou aplatis, lisses. Les chenilles de Lépidoptères Sphingoïdes sont glabres, souvent de couleur vives et portent (sauf rares exceptions) un tubercule dorsal pointu sur leur huitième segment abdominal appelé corne dorsale (ou scolus), (Ex. Chez les chenilles d'Acherontia atropos le sphinx tête de mort). Leurs chrysalides nues s'enfoncent quelquefois dans le sol pour se nymphoserdans une solide loge de terre ou dans un cocon rudimentaire composé de débris assemblés. Ils sont cosmopolites. Ex. Le Sphinx demi-paon, Smerinthus ocellata L.
(Sphingoidea) n. m. pl. (Du gr. sphinx sphinx et eidos aspect). Super-famille d'Insectes Lépidoptères regroupant les Familles des Bombycidae des Saturniidae et des Sphingidae. Ce sont des voiliers au corps de grande taille. Ils ont souvent une grande trompe. Leurs chenilles portent une corne dorsale (scolus) caractéristique sur leur huitième segment abdominal. Selon NCBI, cette Super-famille regroupe les Bombyciformes (ex. Bombyciidés) et les Saturniiformes (ex. Saturniidés) et les Sphingidés. Selon SITI, ce taxon est invalide et il faut parler de Bombycoïdes. Ce taxon n'est pas reconnu par Fauna Europaea. Syn. valide Bombycoidea (selon SITI).
n. m. (Du gr. sphinx monstre ailé à tête d'homme et corps de lion). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Lépidoptères Sphingidés. Ce sont des insectes nocturnes dont on connaît de nombreuses espèces. Ex. Le Sphinx du troène, Sphinx ligustri. Beaucoup d'autres genres sont appelés communément « Sphinx ». Le « Sphinx tête de mort », Acherontia atropos dont la chenille attaque les pommes de terre et les tomates, tandis que l'adulte qui peut pénétrer dans les ruches pour y dérober le miel, en est l'un des genres principaux. Ce dernier a pour particularité de pouvoir émettre un son par circulation d'air dans sa trompe. Il existe d'autres espèces : Le Grand Sphinx de la Vigne, Deilephila elpenor. Le Moro sphinx ou Sphinx colibri ou sphinx du caille-lait, Macroglossum stellatarum. Le petit sphinx de la vigne, Deilephila porcellus. Le Sphinx aveugle, Paonias excaecatus. Le Sphinx bourdon ou Sphinx bombyliforme, Hemaris tityus. Le Sphinx chauve-souris, Hyles vespertilio. Le Sphinx colibri, Hemaris thysbe. Le Sphinx de la garance ou sphinx du gaillet, Hyles galii. Le Sphinx de l'argousier, Hyles hippophaes. Le Sphinx de la tomate, Manduca quinquemaculata. Le Sphinx de l'épilobe ou Sphinx de l'œnothère, Proserpinus flavofasciata. Le Sphinx de l'euphorbe, Hyles euphorbiae. Le Sphinx demi-paon, Smerinthus ocellata. Le Sphinx du Canada, Sphinx canadensis. Le Sphinx du cerisier Sphinx drupiferarum. Le Sphinx du chêne, Marumba quercus. Le Sphinx du gaillet Hyles gallii. Le Sphinx du laurier Sphinx kalmiae. Le Sphinx du laurier-rose, Daphnis nerii. Le Sphinx du liseron, Agrius convolvuli. Le Sphinx du noyer, Amorpha juglandis. Le Sphinx du peuplier, Laothoe populi. Le Sphinx du pin, Hyloicus pinastri. Le Sphinx du pommier Sphinx gordius. Le Sphinx du saule Smerinthus cerisyi. La Sphinx du tabac, Manduca sexta. Le Sphinx du tilleul, Mimas tiliae. Le Sphinx du troène, Sphinx ligustri. Le Sphinx gazé ou sphinx fuciforme, Hemaris fuciformis. Le sphinx géminé, Smerinthus jamaicensis. Le Sphinx livournien, Hyles lineata livornica. Le Sphinx nicéa, Hyles nicaea. Le sphinx ondulé, Ceratomia undulosa. Le Sphinx Phaenix, Hippotion celerio. Pl. Sphinxs.
n. m. (Du gr. sphrag sceau). [Sphragis]. Matière cornée qui se solidifie, sécrétée par les mâles de certains Lépidoptères, et notamment ceux du genre Parnassius qu'ils fixent comme une poche à l'extrémité de l'abdomen des femelles pendant l'accouplement afin semble t-il d'empêcher un accouplement ultérieur de leur partenaire avec un autre mâle.
Voir aussi Bouchon à sperme et Compétition spermatique.
n. m. (Du lat. spina épine, sternum poitrine et du suffixe –ite, constituant). [Spinasternum]. Sclérite intersegmentaire thoracique ventral associé ou fusionné avec le précédent sclérite ventral, l'intersternite. Le spinasternite porte la spina. Situé à l'extrémité du prosternite, ou du mésosternite, il est délimité par la suture furcale. Un spinasternite peut devenir une partie définitive du prosternite ou du mésosternite mais jamais du métasternite. (Snodgrass)
Chez les Orthoptères Caelifères Acrididés (Criquets), le spinasternite suit le basisternum. Spinasternite et basisternum forment alors la partie ventrale du prothorax, le prosternum.
[Costal spines]. Désigne les petites épines alaires présentes sur le bord des ailes postérieures des Lépidoptères leur permettant en général de les coupler avec les ailes antérieures. Syn. Éperons costaux.
Voir aussi Amplexiforme.
n. f. (Du gr. speira courbe, spirale et trompe). [Proboscis]. Trompe suceuse maxillaire des papillons leur servant à aspirer le nectar des fleurs. Elle est formée par l'accolement des galéas des maxilles qui sont alors hypertrophiées et spécialisées. Les deux galéas sont allongées et leur accolement laisse un espace vide, formant un canal rendant ainsi possible l'aspiration des liquides par les muscles du pharynx. Les autres parties des pièces buccales (lacinias, mandibules, labium) sont atrophiées. La spiritrompe est enroulée en spirale au repos. Chez certaines espèces de Sphingidés d'Amérique du Sud, cette trompe peut atteindre 20 à 30 cm de long et permet de féconder une variété d'orchidée. Syn. Proboscis Haustelle.
Voir aussi Trompe.
n. f. Genre de Spirochètes responsable de fièvres récurrentes. Le principal réservoir de virus est le pou et c'est par piqûre ou écrasement de l'insecte que le spirochète pénètre dans l'organisme. Ce sont des bactéries de forme spiralée que l'on trouve aussi dans l'intestin postérieur des termites et qui les aident à digérer la cellulose (symbiose). Voir Spirochètes et Termites inférieurs.
(Spirochaetes) n. m. pl. Classe de bactéries provenant de l'embranchement (phylum) des Spirochaetae. Selon NCBI, l'Ordre des Spirochaetales fait parti du Super-règne des Bacteria du phylum des Spirochaetes de la Classe des Spirochaetia. Ils étaient autrefois inclus dans les protozoaires. Voir aussi Spirochaeta.
Quand le genre et connu mais que plusieurs espèces ne sont pas déterminées, il est d'usage d'utiliser comme épithète provisoire l'abréviation « spp ». L'auteur ne peut être plus précis que le niveau genre pour déterminer les espèces.
[Spurious vein]. Voir Vena spuria.
n. m. (Du lat. squama écaille). [Squama].
1. Ecaille ou structure en forme d'écaille.
2. Chez de nombreux Diptères, lobe membraneux situé au bord postérieur et près de la base de l'aile, recouvrant les balanciers. Syn. Ecaille 3, Cuilleron, Calyptère. Voir Cuilleron.
Voir aussi Alule.
3. Chez les Lépidoptères, appendice en forme d'écaille recouvrant la base des ailes antérieures. Syn. Patagium ou Tégula.
4. Chez les Odonates, expansion latérale du mentum portant les palpes maxillaires et labiaux.
5. Chez les Hyménoptères Formicidés, structure en forme d'écaille du premier segment abdominal.
ou Squame inférieur Cuilleron thoracique. Voir Cuilleron.
adj. [Squamate]. Couvert d'écailles.
n. f. Mot d'origine Quebecoise désignant les insectes phytophages qui ne laissent intactes que les nervures des feuilles qu'ils consomment.
Voir aussi Défoliateur et Phyllophage.
n. m. (Du gr. stadion mesure de longueur). [Stage(s), Stadium]. Phase de développement définie entre deux mues durant laquelle il n'y a pas d'évolution significative. Par exemple, le stade embryonnaire est celui où l'Insecte se développe dans l'œuf. Le deuxième stade étant un stade larvaire comprenant différentes étapes de développement interrompues par les mues (ecdysis). Le dernier stade larvaire est le stade pré-imaginal. Pour les insectes holométaboles, il existe un stade nymphal. Le stade adulte ou imaginal étant la dernière phase du développement.
Voir aussi Instar.
ou imaginal Voir Stade.
[Larval stage, Stadium]. Période de croissance qui sépare les mues larvaires successives. Ces mues, marquant les différents stades larvaires, sont au nombre de 1 à 5, en général, mais il peut y en avoir beaucoup plus. La durée de développement au stade larvaire est très variable et peut aller de quelques semaines à plusieurs années selon l'espèce. Cette durée varie en fonction du mode d'alimentation et de ce fait de la valeur nutritive des aliments (ex. la croissance des larves de Coléoptères xylophages est souvent plus lente). Mais cette durée de développement varie aussi en fonction de facteurs saisonniers, sachant qu'un ou plusieurs hivernages allongent ce développement. Le nombre d'intermues chez les Collemboles Symphypléones peut ainsi aller jusqu'à 7, cette période s'étalant entre trois et 20 jours, cela en fonction de la température. Syn. Instar, Intermue.
Voir aussi Développement, Instar, Intermue, Larve, Mue et Phénologie.
adj. (Du lat. stagnare être stagnant, être inondé et colere habiter). [Stagnicolous]. Qui vit en eau stagnante.
Voir aussi Habitats abiotiques.
(Staphylinus) n. m. (Du gr. Stapulê luette, grain de raisin, ce qui correspond au fait que leur abdomen soit découvert). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères, type de la Famille des Staphylinidés. Ce sont des insectes brachélytres (aux élytres courts, laissant voir la face dorsale de l'abdomen), carnassiers, souvent entomophages, et à abdomen allongé et mobile. Certains peuvent être myrmécophiles. D'autres vivent même dans la fourrure de certains mammifères. Ex. Le Staphylin à deux taches, Stenus bimaculatus. Le Staphylin à raies d'or, Staphylinus caesareus. Le Staphylin odorant appelé aussi l'Ocype odorant ou encore Le diable, Staphylinus olens.
(Staphylinidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Rove beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes ayant pour type le genre Staphylinus. Cette famille présente un grand nombre d'espèces (environ 58.000), en faisant la deuxième plus grande famille de Coléoptères après celle des Curculionidés et avant celle des Carabidés. En Europe, on en connait 2.000 espèces. Ils sont de forme générale allongée, avec les côtés du corps aux bords parallèles. Ils ressemblent beaucoup aux perce-oreilles (Dermaptères), sans les pinces caudales. Ils mesurent entre 0,5 et 35 mm mais la majorité mesure entre 2 et 8 mm. Leur tête est aussi large que le pronotum. Leurs mandibules sont souvent acérées, développées. Leurs antennes de 11 articles (10 chez le genre Entomoculia) sont claviformes ou filiformes, mais plus souvent filiformes. Les antennes sont parfois coudées sur le scape. On peut distinguer un cou très étroit chez certaines espèces. Leurs élytres sont tronqués et laissent apparaître plusieurs segments abdominaux, ce qui est une de leur caractéristique principale. Ces élytres protègent toutefois les ailes membraneuses qui y sont repliées. Les élytres se chevauchent quelquefois à la suture (ex. Tribu des Xantholinini). Ils volent bien. Les hanches des pattes postérieures sont plus ou moins coniques. Leurs tarses peuvent être de 2, 3, 4 ou 5 articles (homéomères). On trouve cependant une formule 5.4.4 chez le genre Atanygnathus. Ils sont très rapides dans leurs déplacements. Les segments abdominaux sont mobiles et flexibles les uns par rapport aux autres et peuvent même se relever à la manière d'un scorpion. Beaucoup d'espèces présentent des glandes anales servant à la défense chimique (vésicant). Larves et adultes sont prédateurs. Certaines espèces sont malacophages, d'autres même parasitoïdes. On les trouve dans les matières organiques en décomposition (charognes, bouses), mais aussi sur les fleurs et champignons. Leurs larves sont allongées avec des antennes courtes et des pattes bien développées. Elles présentent deux cerques plus ou loins longs. Ils sont cosmopolites. Ex. L'oxypore roux, Oxyporus rufus L.
ou Staphylinoïdes (Staphylinioidea ou Staphylinoidea) n. m. pl. (De staphylin et du gr. eidos aspect). Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes dont le type est le genre Staphylinus et qui comprend aussi la Famille des Silphidés (silphes), mais aussi les Familles des Agyrtidés, des Hydraénidés, des Leiodidés, des Psélaphidés, des Ptiliidés et des Scydmaenidés. Ce sont tous ceux dont les élytres ne recouvrent pas entièrement l'abdomen.
(Stauropus) n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Notodontidés. Ex. Stauropus fagi appelé communément « Harpie du hêtre » ou « Bombyx du Hêtre » ou « L'écureuil ».
n. m. (Du gr. stemma -atos couronne). [Stemmata]. Organe visuel simple des larves d'insectes Holométaboles. Cet œil simple diffère quelque peu des ocelles des insectes adultes. Il en existe de 1 à 7 disposés circulairement en forme de croissant de chaque côté de leur tête. Ils sont toujours latéraux. Généralement au nombre de six paires, ce sont en fait des yeux composés réduits à une ou quelques ommatidies et d'ailleurs, à la métamorphose ils seront remplacés par des yeux composés. Ils se composent d'une cornée, de sept cellules rétiniennes et parfois d'un cristallin.
Voir aussi Cellules rétinuliennes, Cornéule, Cristallin, Ocelle et Yeux simples.
adj. (Du gr. stenos resserré, hugros humide et bios vie). Qui exige un certain taux d'humidité constant. Voir aussi Sténobiote.
(Steninae) MacLeay, 1825 n. m. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés.
ou sténobionte n. m. (Du gr. stenos resserré et bios vie). [Stenobiont]. Organisme animal ou végétal qui ne survit que dans des conditions de milieu très stables. Il peut s'agir de milieux extrèmes. Si c'est la température qui doit avoir une valeur déterminée, l'être est sténotherme. Si c'est la salinité de l'eau, il est sténohalin, si c'est l'éclairement, il est sténophote, si c'est le taux d'humidité, il est stenhygrobie, s'il dépend des cônes de conifère, il est sténoconobionte, etc. Contr. Eurybiote.
adj. (Du gr. stenos resserré, konos cône et bios vie). [Stenoconobiont]. Qui dépend étroitement des cônes de conifères.
Voir aussi Sténobiote.
(Stenodema) n. f. Genre d'Insectes Hémiptères Cimicomorphes Miridés. Ex. Stenodema calcaratum. Le Sténodème lisse, Stenodema laevigatum.
adj. (Du gr. stenos resserré, et oikos habitat). Qui ne peut supporter d'importantes variations de facteurs écologiques (température, humidité, pression, lumière, salinité, etc…). Contr. Euryèce.
Voir aussi Valence écologique.
adj. (Du gr. stenos étroit, resserré et hals halos sel). [Stenohaline]. Qui exige une salinité constante. Voir aussi Sténobiote.
(Stenolophus) n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Stenolophus (Stenolophus) teutonus répandu aux environs de Paris.
(Stenomidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. La nervure Cubitale Postérieure (CuP) est présente sur l'aile antérieure, tout comme les Scythrididés. La nervure du secteur de la Radiale (Rs) est divergente de la nervure Médiane 1 (M1) sur les ailes postérieures. Chez les Oecophoridés, elles sont parallèles. Leurs ailes postérieures sont étroites et arrondies à leur apex. Leurs chenilles sont phyllophages. On les trouve essentiellement en Amérique tropicale.
(Stenopelmatidae) n. m. pl. [Jérusalem crickets]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères ne comptant qu'une quarantaine d'espèces. Ces Insectes sont grands (3,8 à 8 cm) et lourdauds. Ils sont pourvus d'une tête volumineuse, avec des antennes assez courtes. Ils sont aptères. Les pattes antérieures portent l'organe auditif tibial caractéristique des Ensifères. La base du fémur des pattes arrière est incisée ou entaillée. Leurs tarses sont tétramères. L'ovipositeur est court. On les trouve dans le bois carié ou sous terre dans les régions tropicales chaudes et notamment en Amérique Centrale.
(Stenopelmatoidea) n. m. pl. Super-Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères regroupant les Familles des Anostostomatidés, des Cooloolidés, des Gryllacrididés, des Lézinidés, des Macropathidés, des Mimnermidés, des Rhaphidophoridés, des Schizodactylidés et des Sténopelmatidés. Cela représenterait environ 1.000 espèces, mais beaucoup reste à décrire notamment en Australie. Ce sont des insectes qui recherchent des abris durant la journée afin d'éviter la dessication qu'il pourrait connaître du fait de la finesse de leur tégument. Ils sont donc plutôt nocturnes et de ce fait de couleurs clairs avec des nuances de gris ou de marron dominantes. Ce sont des familles aux formes ailées avec des antennes réduites et un organe auditif situé à la base du tibia des pattes antérieures. L'appareil stridulatoire concerne aussi le fémur et l'abdomen. Leurs tarses sont tétramères. On les trouve en plus grand nombre dans l'Ancien Monde et plus spécialement dans l'hémisphère Sud. Syn. Gryllacridoïdes en partie.
adj. (Du gr. stenos étroit et phagein manger). [Stenophagous]. Qui a un régime alimentaire peu diversifié. Se dit des insectes phytophages qui se limitent à une seule famille végétale, voir même à un seul genre. Se dit également d'un parasite qui s'attaque à des espèces d'hôtes de la même famille, voir du même genre. Contr. Euryphage.
Voir aussi Omnivore Monophage Oligophage Polyphage.
n. f. [Stenophagy]. Fait pour un animal d'avoir un régime alimentaire peu diversifié.
adj. (Du gr. stenos resserré et phos photos lumière). [Stenophotic]. Qui exige un éclairement constant.
Voir aussi Sténobiote.
n. m. Genre d'Insectes Névroptères Trichoptères Limnéphilidés qui se trouvent aux bords des ruisseaux. Ex. Stenophylax permistus.
(Stenopsocidae) n. m. pl. [Narrow Barklice]. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Caeciliusetes Caeciliusoïdes. On en connait près de 100 espèces. Ils mesurent entre 3,5 et 5 mm. Ils sont de couleur brune à brun-jaunâtre. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Leurs ailes antérieures présentent une nervure transverse qui fait la connexion entre le ptérostigma et la nervure Radiale et une nervure transverse qui relie la nervure Médiane à la nervure Cubitale antérieure CuA1. Les nervures et la marge de l'aile antérieure sont plus ou moins pileuses. L'aile postérieure est pratiquement glabre. Leurs tarses sont toujours dimères. Leur pulvillus est fortement dilaté, membraneux. Les griffes ne présentent pas de dent préapicale. Les gonapophyses présentenet des valves ventrale et dorsale allongées et une valve externe rudimentaire et glabre. Le sac de la spermathèque montre une poche basale asymétrique. On les trouve dans les forêts humides.
(Stenopterus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés (Longicornes). Le Stenopterus rufus est commun sur les fleurs aux environs de Paris.
adj. (Du gr. stenos resserré et thermon chaleur). [Stenothermal]. Qui ne supporte pas la variation de la température ambiante. Contr. Eurytherme.
Voir aussi Ectotherme et Sténobiote.
n. m. et adj. (Du gr. stenos étroit et xenos étranger). [Stenoxenous]. Fait pour un parasite dont le cycle du développement exige de trouver des hôtes intermédiaires de se développer aux dépens d'un petit nombre d'hôtes du même groupe biologique, limité à une famille voir un seul genre. Ce type de parasitisme est un parasitisme intermédiaire entre les parasites holoxènes (une seule espèce d'hôte) et oligoxènes (hôtes différents mais appartenant à des genres voir à des familles taxinomiquement voisins). Voir aussi Holoxène Monoxène Oligoxène et Euryxène.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinidés. Ex. Stenus guttula. Le Staphylin à deux taches, Stenus bimaculatus.
(Stephanidae) Leach, 1815 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites. Leur tête est subsphérique et présente une couronne de tubercules. Leurs antennes sont filiformes et ont plus de 15 articles. Leur pétiole abdominal (2ème segment aminci caractéristique des Apocrites) est très long. Les fémurs postérieurs sont renflés et dentés sur leur marge ventrale. Ils ont une longue tarière. Leurs larves sont parasites d'insectes xylophages.
(Stephanitis) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères, type de la Famille des Tingidés, nuisibles aux arbres. Ex Stephanitis piri nuisible aux poiriers dont il fait tomber les feuilles et appelé communément « Tigre du poirier ».
adj. [Stercoral]. Qui a rapport aux matières fécales, aux excréments.
n. f. [Sterigma]. Chez les femelles Lépidoptères, sclérite situé dans la région du sinus vaginalis entourrant l'ouverture génitale (ostium bursae) de la bursa copulatrix. Sinus vaginalis et ostium bursae forment ensemble la sterigma. Pl. Sterigmata.
n. m. (Du gr. sternon poitrine). [Sternellum]. Chez les Insectes portant des furcae (saillies internes servant de point d'attache aux muscles), la suture sternocostale sépare le sternum en deux. A l'avant on trouve le basisternum et à l'arrière, on trouve un second sclérite plus réduit, le sternellum appelé également furcasternum. Le sternellum est donc le second élément du sclérite ventral de chaque segment thoracique (sternite) en général très réduit, situé en arrière des points d'insertion des furcae. Syn. Furcasternum.
Voir aussi Furca 2, Sternite, Sternum et Suture sternocostale.
n. m. (Du gr. sternon poitrine). [Sternite(s)]. Sclérite ventral (ou sternal) bien différencié d'un segment abdominal ou thoracique (plaque sternale) des Insectes, ou du céphalothorax des Arachnides et des Crustacés. Les sternites font partie de la région du corps appelée sternum. Beaucoup d'auteurs toutefois utilisent le terme de sternum pour désigner un sclérite ventral. Un sternite peut donc être abdominal ou thoracique. Les sternites thoraciques forment le présternum, le sternum et le sternellum. On trouve parfois un poststernellum. La plupart du temps, seuls le sternum et le sternellum restent distincts, séparés par une suture transverse qui est la trace d'invagination d'un grand apodème endosquelettique, la furca. Chaque sternite porte ainsi cette saillie interne qu'est la furca. Les furcae servent de point d'attache aux muscles. Les sternites de la tête ne sont pas apparents. Les sternites, tout comme les pleurites et les tergites sont des sclérites. Les sternites sont notés « S ». Ex. S3 pour troisième sternite.
Voir aussi : Furca, Pleurite, Poststernellum, Présternum, Sclérite, Sternum, Sternellum, Tergite et Urite.
ou Sternorhynques (Sternorrhyncha) n. m. pl. (Du gr. sternon sternum et rhynkhos groin, bec). Sous-ordre d'Insectes Hémiptères au rostre, à fixation articulé, inséré ventralement vers l'arrière du corps. Ce rostre prend naissance sur le sternum entre les hanches antérieures (les coxae), ce qui est l'origine de leur nom. Ils sont exclusivement phytophages. Leurs longues antennes filiformes possèdent de 3 à 10 articles et ne présentent jamais de fouet. Leurs ailes sont typiquement maintenues en toit (à l'oblique) au-dessus de l'abdomen au repos. Leur paire d'ailes postérieures présente des ailes à la nervation très réduite. Ces ailes portent un champ vannal. Leurs tarses possèdent un à deux articles. Ce Sous-ordre regroupe près de 14.000 espèces distribuées en une quarantaine de Familles dont celles des pucerons et des cochenilles. Ils regroupent les Super-familles des Adelgoidea, Aleyrodoidea, Aphidoidea, Coccoidea, et des Psylloidea. Certains auteurs distinguent les Sternorhynques des Auchénorrhynques dont le rostre part de dessous la tête, au niveau du cou, avec des antennes d'ordinaire courtes et terminées par une soie courte (fouet), des ailes rigides, opaques et colorées et des tarses de 3 articles. Pour d'autres auteurs, le Sous-ordre des Auchénorrhynches doit disparaître et être rendu plus précis en distinguant deux nouveaux Sous-ordres, celui des Fulgoromorphes et des Cicadomorphes. Selon NCBI, dans l'ordre des Hémiptères où il faut distinguer les Euhémiptères (comprenant les Clypéorrhynches et les Néohémiptères) des Sternorrhynches (comprenant les Aleyrodiformes, les Aphidiformes et les Psylliformes). Syn. Homoptères ou Phytophtires. Voir aussi Aphididés, Coccidés et Hémiptères.
n. m. (Du gr. sternon poitrine qui a donné sternum en latin). [Sternum(na)]. Région ventrale abdominale ou thoracique (plaque sternale) chez les Arthropodes. La région du corps appelée sternum est opposée à celle appelée notum (pour le thorax) et tergum (pour l'abdomen). Sur un segment du thorax ou de l'abdomen des Insectes, on trouve un sclérite dorsal qu'est le tergite, deux sclérites latéraux que sont les pleures et un sclérite ventral qu'est le sternite. La région ventrale qu'est le sternum est composée de sclérites appelés sternites. Beaucoup d'auteurs toutefois utilisent le terme de sternum pour désigner un sclérite ventral. En ce qui concerne le thorax, on distinguera selon la partie où il se trouve, le pro-, le méso ou le métasternum. Le sternum est souvent invaginé, ou fusionné avec le pleurum (composé de pleurites latéraux) chez les insectes supérieurs et on parle de sternopleure. Le sternum comprend un basisternum antérieur bien développé, et un second sclérite, le sternellum (appelé également furcasternum), bien plus réduit.
Voir aussi Basisternum, Furca 2, Mésosternum, Métasternum, Notum, Prosternum, Sternellum, Sternite, Tergum.
n. m. [Stethidium]. Nom donné par Fabricius au Thorax.
n. m. (Du gr. stigma point, piqûre). [Stigma(ae)]. Voir Ptérostigma.
n. f. Chez les Psocoptères, ptérostigma particulier de l'aile antérieure. Il est plus épais afin de permettre à la Costa (C) de l'aile postérieure de s'accrocher au repos. Chez les Psocoptères, le système d'accrochage des ailes est différent au repos et en vol. En vol cette Costa s'engage dans un crochet plus ou moins complexe du nodulus (ou nodule).
n. m. (Du gr. stigma marque, point). [Spiracle(s)]. Ouverture d'une voie respiratoire en général sur la partie pleurale d'un segment thoracique ou abdominal, par laquelle l'air pénètre dans les trachées chez les insectes. L'orifice des stigmates est en général fermé par un dispositif appelé péritrème. Ce péritrème comprend des muscles qui permettent la fermeture de l'orifice afin d'éviter les pertes en eau. Ce système d'occlusion est suivi d'un système de filtration consistant en la présence de poils (ou plaque filtrante) avant l'atrium (cavité tout de suite présente après l'orifice externe). Il peut arriver que le système musculaire de fermeture des stigmates se situe après l'atrium juste avant les trachées. Les stigmates qui fonctionnent donc comme des valves, débouchent en général sur la région latérale du corps. Les stigmates ne s'ouvrent qu'en fonction du besoin en oxygène. Le rythme d'ouverture peut varier entre 5 et 10 secondes, mais si le besoin en oxygène augmente, ce rythme s'accroit ou les stigmates restent ouverts plus longtemps ou même un plus grand nombre de stigmates peuvent entrer en action. On trouve les stigmates mésothoraciques entre le pro- et le mésothorax et des stigmates métathoraciques entre le méso- et le métathorax. Chez certains insectes aquatiques les stigmates postérieurs s'ouvrent à l'extrémité d'un siphon (Ex. Aériducte ou siphon respiratoire des nèpes). Mais sinon, ils sont disposés fondamentalement symétriquement à raison d'une paire par segment. En fait, chez les insectes, leur nombre courant est de dix paires, deux thoraciques et huit abdominales (ébauche de 12 paires chez l'embryon). Dans ce cas la disposition des stigmates sur les segments du corps est dite holopneustique (10 paires dont 2 méso et méta-thoraciques). C'est la majorité des cas. Mais il existe d'autres cas où cette disposition peut être : péripneustique (9 paires avec paire métathoracique et première paire abdominale absente) ; hémipneustique (8 paires) ; amphipneustique (2 paires) ; métapneustique (1 paire abdominale postérieure) ; propneustique (1 paire antérieure), voir apneustique (sans stigmate). Effectivement dans ce dernier cas, il peut arriver chez certaines larves aquatiques, que les stigmates soient obturés par une membrane permettant la diffusion de l'oxygène dissout dans l'eau. On rencontre aussi le cas chez certains insectes de petite taille ou chez certaines larves vivantes enfouies dans le sol, la respiration se faisant alors par diffusion de l'oxygène à travers la paroi du corps. Il existe un autre système de classification distinguant chez les insectes, les insectes Polypneustiques (présence de 8 à 10 paires de stigmate), des insectes Hétéropneustiques (ou Oligopneustiques avec 1 à 2 paires) et des insectes Apneustiques (sans stigmates). Les stigmates s'observent facilement chez certaines chenilles. Syn. Spiracle.
Voir aussi Appareil respiratoire.
(Stigmellidae) n. m. pl. Syn. de Nepticulidés. Voir Nepticulidés.
n. f. (Du gr. stigma marque, point et ergon travail). [Stigmergy]. Chez les Insectes sociaux, méthode de communication indirecte leur permettant de modifier leur environnement par stimulation des congénères. Signifiant littéralement « incitation par l'état du travail », c'est le travail à accomplir qui stimule les ouvrières. Un insecte ne contrôle pas directement son activité bâtisseuse. Son travail est déclenché et orienté par les structures résultant de l'activité antérieure d'un de ses congénères. Ce processus peut conduire, dans certaines conditions, à une coordination des activités des insectes. Cela donne l'illusion que la colonie suit dans son ensemble un plan prédéfini. Chez les fourmis, cela peut consister à déposer des phéromones afin de constituer des pistes incitatrices jusqu'à la nourriture (recrutement de masse). Chez les termites, ce peut être le dépôt de phéromone dans la boue utilisée dans la construction de la termitière afin d'inciter les autres à déposer eux-mêmes leur paquet de boue sur le premier dépôt. Voir aussi Intelligence collective et Recrutement de masse.
n. m. (Du lat. stimulus aiguillon). [Stimulus(i)]. Modification du milieu externe ou interne correspondant à un signal et déclenchant une réponse de l'organisme qui le capte. Le "stimulus" est un bruit, un mouvement, un changement d'éclairage qui stimule un être vivant (ex: la mouche pour la grenouille). Il existe de nombreux autres stimuli : Onde, lumière, son, odeur, température, humidité, événement climatique, gravité, aspect, composés chimiques, radiations électromagnétiques, choc électrique, etc. Pl. Stimuli.
Voir aussi Taxie.
ou stipes n. m. (Du lat. stipes tige). [Stipes(pites)]. Second segment de la paire de maxille 1 (Mx1) qui porte le palpe maxillaire. La première paire de maxille est composée de 3 articles : cardo, stipe (ou stipes) et palpes maxillaires. Le cardo étant la pièce basale, sur lequel s'articule le stipes qui porte lui même un palpe maxillaire de plusieurs articles. Le stipes porte distalement deux lobes, l'externe est la galéa et l'interne, la lacinia qui porte de longues soies raides sur son bord intérieur. Les stipes maxillaires sont l'homologue du prémentum.
Voir aussi Cardo Galea Lacinia Maxille Palpe maxillaire Pièces buccales et Prémentum.
(Stomoxys) n. m. (Du gr. stoma bouche et oxy aigu, pointu). Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscidés. Mouche piqueuse et suceuse de sang qui peut inoculer de graves maladies. Syn. Hématobie. Ex. La Mouche charbonneuse (qui transmet la maladie du charbon) ou Mouche piquante, Stomoxys calcitrans.
(Stratiomyidae) Latreille, 1802 n. m. pl. (Du gr. stratiomos soldat et musca mouche). [Soldier flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Tabanomorphes Stratiomyoïdes. On en connait près de 2.700 espèces. Leur nom anglo-saxon de « mouches soldats » proviendrait du fait que certaines portent, à l'état imaginal, des épines, suggérant que ce sont des mouches armées, à moins que leur appellation de soldats vienne des couleurs vives métalliques que portent plusieurs d'entre-elles. Ce sont des insectes robustes avec des dessins vifs ou métalliques. Ils mesurent de 2 à 20 mm. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située entre la face et le front. Ces antennes sont composées d'un scape, d'un pédicelle et d'un flagellum qui est plus long que les deux premiers articles et parfois distinctement annelé. Les articles du flagellomère sont fusionnés. Leurs antennes sont parfois terminées par un style. Les ocelles sont présents. Ils n'ont ni vibrisse ni soie orbitale post-verticale. Leur trompe courte est non vulnérante. Les palpes maxillaires sont composés d'un ou deux articles. Sur l'aile, la nervure Costale (C) ne fait pas le tour complet, et est interrompue avant son apex. L'aile montre une petite cellule discoïdale (d) subpentagonale toujours présente. Les nervures qui en partent sont plus faibles que celles de la base de l'aile. Les nervures Médianes (1 à 4) ne présentent aucunes fourches et ne sont réunies par aucunes nervures transversales. Elles n'atteignent pas la marge de l'aile. Les rameaux R sont très proches du bord antérieur de l'aile. Les nervures Cubitale (Cu1) et Anale (A1) se rejoignent avant l'apex de l'aile et forment une cellule. Lorsqu'elles sont au repos, les ailes sont tenues à plat l'une sur l'autre. Les tibias ne portent pas d'épines. Leur empodium est pulvilliforme. On distingue de ce fait trois pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles) égales (Diptères homéodactyles) sur l'acropode. Leur abdomen est aplati, quelquefois élargis vers l'arrière. Souvent de couleur vert métallique, certains ressemblent cependant aux guêpes (vespiformes). Ces mouches prennent souvent des bains de soleil, posées sur les herbes, en parfaite immobilité. Les imagos sucent le nectar des fleurs. Souvent associées aux milieux humides, certaines espèces sont aquatiques et peuvent même survivre dans des eaux salées. Leurs larves aplaties et allongées ont une cuticule épaisse. Aquatiques ou terrestres, elles sont détritiphages ou coprophages, voir prédatrices. Les pupes sont munies de cils ambulatoires permettant un léger déplacement. Ex. Stratiomys chamaeleon L. Syn. Mouche armée.
(Streblidae) n. m. pl. [Bat Flies]. Ancienne Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Glossinoïdes. On considère aujourd'hui qu'il s'agit d'une Sous-famille d'Hippoboscidés. Leur corps est trapu et plat (comprimé dorso-ventralement). Leurs pièces buccales sont du type piqueur. Leurs yeux sont peu développés ou absents. Leur tête est orientée horizontalement et ils n'ont pas la faculté de la loger dans un sillon du mésonotum, comme le font les Nyctéribiidés (Diptères Brachycères). D'autre part, leurs métatarses (premiers articles du tarse) sont plus courts, de même longueur que l'article suivant. Leurs hanches médianes et postérieures sont largement séparées. Leurs griffes sont très fortes, recourbées et dentées. Les adultes sont ectoparasites des chauves-souris (Chiroptères) dont ils sucent le sang (hématophages).
n. m. pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères regroupant ceux dont l'extrémité postérieure du prothorax est prolongée par une excroissance étroite. Cette excroissance permet au taupin de sauter. Ce groupe comprend notamment la Famille des Taupins (Elatéridés) et des Buprestes (Buprestidés).
(Strepsiptera) Kirby, 1813 n. m. pl. (Du gr. streptos contourné et pteron aile). Ordre d'Insectes Néoptères, Endoptérygotes, Holométaboles, renfermant des individus appelés couramment « stylops ». Les stylops et formes voisines regroupent 8 Familles et près de 600 espèces dont seul une trentaine d'espèces vit en Europe. Ils sont de petite taille (3 à 5 mm) ce qui leur permet d'être tous endoparasites à l'état larvaire d'autres insectes (Hyménoptères, Orthoptères, Hémiptères, Diptères et Dictyoptères). Les insectes parasités sont dits « stylopisés ». Ils sont aussi caractérisés par leur hypermétamorphose et par l'aspect larvaire conservé par la femelle adulte, tandis que le mâle, dont les ailes antérieures sont réduites en haltères, possède de vastes ailes postérieures plissées en éventail, en hélice (ce qui est à l'origine du nom de l'Ordre). Les seuls imagos que l'on peut apercevoir voler en automne sont donc obligatoirement des mâles. Leurs pièces buccales sont de type broyeur. Leurs antennes sont flabellées et composées de 3 à 5 articles. Leurs yeux ne ressemblent pas vraiment à des yeux composés. Ils sont holométaboles. Leur développement reste cependant complexe (hypermétamorphose) et n'est pas le même selon qu'il s'agisse du mâle ou de la femelle. Leur larve ressemble à celle des Coléoptères Méloïdés et est appelée aussi Triongulin. Ce ne sont pas strictement des parasitoïdes car leur hôte ne meurt pas. Ils sont tout de même utilisés en lutte biologique car les individus « stylopisés » sont en général incapables de se reproduire. Cet Ordre regroupe les Sous-ordres des Mengenillidia et des Stylopidia. Syn. Rhipiptère. Voir aussi Endoparasites, Hypermétamorphose, Stylopisation et Triongulin.
n. f. [Stridulation(s)]. Message sonore strident produit par le frottement (ou friction) de deux parties du corps l'une sur l'autre. L'un des deux organes frotteurs est le plus souvent strié, régulièrement dentelé, ce qui donne au son produit une fréquence déterminée. La stridulation sert dans la majorité des cas d'appel à la reproduction, la femelle choisissant en général, le mâle dont le chant est le plus puissant. Mais elle peut servir également à éloigner un mâle rival (on assiste très souvent a des « combats de chant » entre mâle grillon pour la domination d'une hauteur, d'une branche, etc.). Enfin la stridulation peut avoir pour rôle de faire fuir un éventuel prédateur (stridulation aposématique) ou de constituer un signal de détresse (Ex. Coléoptère Cérambycidé du genre Batocera qui, saisi entre les doigts, se mettra à striduler). Si ce sont souvent les mâles qui stridulent (notamment chez les Orthoptères), chez beaucoup d'espèces les femelles peuvent le faire également. Chez les Orthoptères Ensifères (comme les grillons), les mâles stridulent en frottant leurs deux élytres l'une contre l'autre. Ces derniers ont une cellule particulière, le miroir dont la fonction est d'amplifier le son produit par le frottement. Par contre chez les Orthoptères Caelifères (aux antennes plus courtes et dont les femelles sont munies d'un petit ovipositeur), la stridulation est produite par le frottement des fémurs postérieurs contre les élytres. Chez les Coléoptères la stridulation s'effectue soit par frottement des élytres (râpe et miroir) l'un contre l'autre en effectuant un mouvement de ciseaux, soit par le moyen d'une plaque microstriée située sur le mésothorax (plaque stridulatoire) qui ira frotter contre une arête stridulatoire. Chez les Hyménoptères Formicidés, on trouve également une plaque bombée microstriée sur la partie médiodorsale antérieure du gastre. Leur postpétiole porte en position dorsale un grattoir qui viendra frotter sur la plaque stridulatoire permettant aux fourmis d'émettre des sons pouvant aller jusqu'à 60 kHz (L'audibilité pour une oreille humaine se fait à partir de 20kHz). Chez les fourmis champignonnistes, Atta cephalotes la stridulation émise par l'ouvrière pendant le découpage des feuilles est transmise par vibration sur le végétal. Cette vibration alerte les congénères et les incite à récolter ce même végétal. On parle alors à leur propos de recrutement. Chez les Hyménoptères Mutillidés (guêpes), les deux sexes stridulent au moyen d'un organe situé sur l'abdomen. Chez certains Hémiptères Réduviidés, ce sera la pointe du rostre qui frottera la râpe située entre les pattes antérieures. Chez les Hémiptères Cicadidés que sont les cigales, les mâles font entendre un bruit strident et monotone avec leurs cymbales. On parle à leur propos de cymbalisation. Certains Hémiptères Corixidés sont appelés usuellement « cigales d'eau » car ces corises sont capables d'émettre une stridulation. La plupart stridulent en frottant une aire de denticules situés à la base interne des fémurs antérieurs contre la marge tranchante de la tête. L'espèce Micronecta scholtzi stridule en frottant l'arête de son pénis contre son abdomen ridé pouvant ainsi produire un son jusqu'à 117 décibels. Mais chez les Hétéroptères aquatiques stridulant on trouve aussi les mâles de la famille des Pléidés qui frottent une excroissance de la marge postérieure de leur pronotum contre une râpe située sur le mésosternum. Pour d'autres arthropodes, comme la mygale, la stridulation sert de mise en garde pour un éventuel prédateur. Le son est alors provoqué par le frottement d'organes situés sur les chélicères ou les pédipalpes.
Voir aussi Appareil auditif, Appareil stridulatoire, Chant d'appel, Bourdonnement, Cymbalisation et Grésillement.
adj. [Stridulatory]. Qui provoque des sons par les frottements d'un appareil stridulatoire. Voir Appareil stridulatoire.
v. (Du lat. stridens qui produit un son aigu). [Stridulate]. Produire un son par stridulation. Voir Stridulation.
adj. [Strigate]. Qui présente des stries.
n. m. (Du lat. strigilis racloir, étrille). [Strigil]. Peigne tibial utilisé généralement pour nettoyer les antennes chez les Hyménoptères (ex. Apidés) et les Lépidoptères. Chez les Hémiptères Corixidés, le strigile se situe cependant dorsalement sur l'abdomen.
Voir aussi Calcar, Éperon, Épine, Épiphyse, Nettoyage du corps et des antennes, Peigne et Vélum.
n. f. (Du gr. strophos tordu et taxis ordre, arrangement). [Strophotaxis]. Réaction de contorsion d'animaux mobiles en fonction de stimuli. Beaucoup de chenilles ont cette réaction quand on les touche.
Voir aussi Thigmotaxie.
n. f. [Structure]. Arrangement d'éléments constitutifs d'une cellule, d'un tissu, d'un organe, d'une partie du corps, d'un appendice, etc.
n. m. (Du lat. stilus poinçon). [Style].
1. Pointe, articulée ou non. Ce terme est utilisé en particulier pour désigner différentes structures correspondant à cette définition. Il caractérise ainsi, la fine soie articulée (portant de ce fait une articulation basale) que l'on trouve à l'extrémité de l'antenne de certains Diptères Brachycères Orthorrhaphes (Style des Athéricidés, des Dolichopodidés, des Rhagionidés, des Scénopinidés, des Stratiomyidés, des Tabanidés, etc.). Cette pointe se situe alors en position apicale. Lorsqu'elle est sur le côté, on parle d'une arista. Mais l'arista ne se rencontre en général que chez les Diptères Cyclorrhaphes (ex. exception Bombyliidés).
Voir aussi Arista.
2. Orifice génital mâle. Voir Appareil génital et Gonostyle.
3. Nom donné aux appendices abdominaux des Diploures, des Protoures et des ex-Thysanoures c'est à dire des Zygentomes (Lépismatides) et des Archéognathes (Machilides).
n. m. (De l'Italien, stilo poignard). [Stylet(s)].
1. Appareil buccal en général terminé en pointe, des Insectes piqueurs, tels que Diptère Nématocères (Moustiques) et Hémiptères (pucerons, punaises). Il est le résultat de la transformation maximale de l'hypopharynx chez les insectes piqueurs. Chez les Hémiptères, on distingue le stylet maxillaire du stylet mandibulaire. Ils remplacent mandibule et maxille. Ces stylets sont enfermés dans un étui formé par le labium. Les palpes ont disparu.
Voir aussi Siphon respiratoire.
2. Partie de l'aiguillon des Abeilles ou autres Hyménoptères Aculéates. Lorsque l'ovipositeur est térébrant, la première paire de valvules (ou valves ventrales) constituent des structures sclérotisées transformées en stylets. Syn. Lancette. Voir Dard et Ovipositeur.
3. Chez les Hémiptères, élément dorsal médian de la tige de l'ovipositeur, issu de la fusion de la deuxième paire de valves. (Snodgrass).
[Mandibular stylet]. Les mandibules sont transformées en stylets chez les ordres d'Insectes dont le régime alimentaire ne prévoit pas la mastication des aliments. C'est notamment le cas chez les insectes aux pièces buccales de type piqueur-suceur, comme chez certains Diptères Nématocères et Hémiptères Hétéroptères. Voir Pièces buccales de type piqueur-suceur et Stylet 1.
[Maxillary stylet]. Chez les Hémiptères, on distingue les stylets maxillaires des stylets mandibulaires. Les stylets maxillaires sont alors la deuxième paire la plus interne. Voir Pièces buccales de type piqueur-suceur et Stylet 1.
Voir Donacie
(Stylopidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Strepsiptères Stylopidia comptant près de 200 espèces et dont le stylops en est le type. Comme tous les Strepsiptères, ils sont caractérisés par leur hypermétamorphose et par l'aspect larvaire conservé par la femelle adulte, tandis que le mâle, dont les ailes antérieures sont réduites en haltères (balanciers), possède de vastes ailes postérieures en éventail. Leurs antennes sont flabellées et leurs pièces buccales sont de type broyeur. Les mâles ont des tarses de quatre articles. Ils sont holométaboles. Leurs larves sont endoparasites des Hyménoptères. On dit qu'il y a alors stylopisation de l'hôte.
Kinzelbach, 1969 n. m. pl. (Du lat. stilus poinçon). Sous-ordre d'Insectes Strepsiptères regroupant les Familles suivantes : Bohartillidae, Callipharixenidae, Corioxenidae, Elenchidae, Halictophagidae, Myrmecolacidae, Stylopidae. L'autre Sous-ordre chez les Strepsiptères étant celui des Mengenillidia. Les Stylopidia se distinguent des Mengenillidia par leurs larves endoparasites de leurs hôtes.
n. f. [Stylopization]. Désigne le fait qu'un Strepsiptère en général (et pas obligatoirement un stylops) parasite le corps d'un hôte dont l'abdomen sera déformé du fait de ce parasitisme. La stylopisation de l'hôte n'aboutit pas à sa mort ce qui fait que l'on ne peut considérer strictement les Strepsiptère comme des parasitoïdes. Ils sont tout de même utilisés en lutte biologique car les individus « stylopisés » sont en général incapables de se reproduire.
Voir aussi Endoparasite, Parasitoïdes, Stylops et Strepsiptères.
adj. [Stylopized]. Qui a fait l'objet d'une stylopisation. Vois Stylopisation.
n. m. (Du lat. stilus poinçon). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Strepsiptères Stylopidés, renfermant de petites formes dont les larves vivent aux dépens de certains Hyménoptères qui sont parasités. La femelle est aptère et apode et ne quitte jamais le corps de son hôte. Le mâle détecte les phéromones sexuelles émises et se posent sur le corps de l'hôte pour s'accoupler avec la femelle. Les stylops sont des modulateurs naturels des populations d'Insectes car les individus stylopisés deviennent stériles. Ex. Stylops melittae.
n. m. et adj. (Du lat.sub sous, en dessous et pteron aile). [Subapterous]. Chez les Orthoptères qualifie les ailes qui présentent des pseudoélytres très petits, sans nervation, avec des ailes postérieures absentes. Ces ailes ne peuvent servir au vol.
Voir aussi Aptère Brachyptère Macroptère et Microptère.
adj. (Du lat.sub sous, en dessous et antenna vergue, antenne). [Subantennal suture]. Voir Suture subantennaire.
adj. (Du lat.sub sous, en dessous et apex, apicis pointe, sommet). [Subapical]. Qui se trouve immédiatement avant l'extrémité ou apex.
adj. [Subaquatic]. Qui se trouve sous la surface des plans d'eau. Ex. Les larves de Cératopogonidés sont subaquatiques.
ou Subcostale n. f. (Du lat.sub sous, en dessous et costa côte, flanc). [Subcosta]. Deuxième nervure longitudinale de l'aile des Insectes parallèle à la nervure costale (C). Elle est notée « Sc ». Elle est rarement bifurquée mais si elle l'est, elle donne naissance aux rameaux Sc1 et Sc2. Syn. Nervure Sous-costale. Voir aussi Nervation.
n. m. (Du lat.sub sous, en dessous et coxa hanche). [Subcoxa]. Article basal de la patte des Insectes incorporé à la paroi thoracique au niveau des pleurites (sclérites pleuraux latéraux). La subcoxa s'étale dans la paroi thoracique sous forme de deux sclérites, le coxopleurite et l'anapleurite (auxquels Roth, ajoute le trochantin). Chez les Insectes Aptérygotes, coxopleurite et anapleurite sont disposés en anneaux concentriques autour de la base de la hanche (coxa).
Voir aussi Anapleurite Coxa Coxopleurite Eupleure et Trochantin.
adj. [Subcoxal]. Qui est situé juste avant la coxa.
adj. Qui est presque cylindrique.
(adj. ) [Subgenal]. Qui est situé sous les genae (les joues)
adj. Qui est placé après le genre. Correspond au taxon du rang de Sous-genre.
adj. (Du lat. sub sous, en dessous et genu genou). [Subgenual organ ou Supra-tympanal organ]. Voir Organe subgenual.
n. m. (Du lat.sub sous, en dessous et imago image, portrait). [Subimago]. Chez les Ephémèroptères, stade intercalé entre le dernier stade larvaire et le stade imaginal reproducteur. Le subimago est ailé mais a encore une mue à effectuer avant d'être capable de se reproduire. C'est le seul exemple de mue chez un insecte ailé. On dit qu'ils sont prométaboles (ou paléométaboles).
adj. [Submarginal vein, Submarginal cells].Voir Nervure submarginale et Cellule submarginale.
n. m. (Du lat.sub sous, en dessous et mentum). [Submentum]. Elément basal du postlabium composant le labium (lèvre inférieure). Le submentum est rattaché avec la tête avec laquelle il est articulé. Le labium des Insectes ayant des pièces buccales primitives est en général composé d'un submentum (ou postmentum) puis un mentum (mentum distal et submentum proximal forment le postlabium), puis un prémentum (composant le prélabium avec les palpes labiaux, les lobes internes (ou glosses ou galeae) et les lobes externes (ou paraglosses ou laciniae)).
Voir aussi Labium Lorum Postlabium Postmentum Prémentum et Mentum.
n. m. (Du lat.sub sous, en dessous et nodus nœud). [Subnodus]. Chez les Odonates Zygoptères, petite nervure transversale marquée partant du nodus (N) jusqu'à l'inter-radiale 2 (IR2).
n. m. (Du lat. sub sous, dessous et du gr. phulon race). [Subphylum]. Syn. Sous-embranchement et Sous-phylum. Voir Sous-phylum.
n. m. (Du lat. sub sous, dessous et scutellum écusson, petit bouclier). [Subscutellum]. Arête étroite convexe située immédiatement sous le bord postérieur du scutellum que l'on rencontre notamment chez les Diptères Tabanoïdes. Ainsi le subscutellum des Athéricidés et des Tabanidés est fortement développé (au contraire des Rhagionidés qui font partie de la même Super-famille). On trouve également un subscutellum bien développé chez les Tachinidés (Diptères Oestroïdés), chez lesquels il a la forme d'un bourrelet.
adj. (Du lat. sub sous, dessous et socialis qui concerne la société, les alliés). [Subsocial]. Les insectes subsociaux sont ceux qui apportent un soin aux jeunes sans toutefois coopérer entre eux dans cette tâche, ni avoir de site d'élevage commun tel qu'un nid ou une galerie (sinon colonialité). Ils manifestent des comportements inter-attractifs entre eux ainsi que des comportements parentaux consistant à la manipulation des œufs, à la défense des jeunes, et quelque fois à leur alimentation. Il n'y a pas de chevauchement de générations, ni de division du travail. On connait ainsi le cas des Dictyoptères Blabéridés qui manifestent un comportement subsocial (voir Blabéridés). On rencontre également un comportement subsocial chez certains Hémiptères (Ex. Acanthosomatidés, Aradidés).
Voir aussi Colonial Communal Grégaire Route subsociale et Soin aux jeunes.
n. f. [Subsociality]. La manifestation des comportements parentaux représente un niveau moyen de sociabilité chez les insectes. La survie de la descendance est plus forte. Le plus bas niveau étant celui du grégarisme, et le plus haut celui de l'eusocialité.
Voir aussi Colonialisme Communalité Grégarisme Eusocialité.
adj. [Subtriangular]. Presque triangulaire.
n. m. pl. Syn. de Systellognathes. Voir Systellognathes.
adj. Voir Soie subvibrissale.
ou Succeinte (Chrysalide) adj. (Du lat. succingo ceinture). [Succinti (n.)]. Qualifie la manière dont la chrysalide est fixée à son support. Voir Chrysalide succincte.
adj. [Siphoning-sucking mouthparts, Sponging mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez les Diptères supérieurs ou "Mouches" au sens large (Muscidés, Syrphidés et Tachinidés). Voir Pièces buccales de type Suceur-labial.
adj. [Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièces buccales qualifie les Insectes ayant des pièces buccales de type suceur-labial (Ex. Diptères supérieurs) et suceur-maxillaire (Ex. Lépidoptères). Voir Pièces buccales de type Suceur-lécheur.
adj. [Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez les Lépidoptères. Voir Pièces buccales de type Suceur-maxillaire.
n. m. [Firebug]. Nom usuelle de la punaise de feu, Pyrrhocoris apterus dû à sa couleur rouge vif. Voir également Pyrrhocoris.
n. m. [Sulcus(ci)]. Sillon qui divise les sclérites sur la surface du tégument (paroi du corps), correspondant à une invagination (repli interne) de celui-ci. Les sillons sont en fait des rainures et sont quelquefois improprement mentionnés comme des sutures. Le plus connu est le sillon scuto-scutellaire au niveau du notum qui divise ce dernier en scutum antérieur et scutellum postérieur. Il existe également notamment chez les Hyménoptères, sur le scutum, des sillons longitudinaux sublatéraux, appelés notaules et des sillons latéraux, appelés sillons parapsidaux, un sillon au niveau du pleure appelé, suture pleurale et un sillon au niveau du sternum appelé, suture transverse. La suture antécostale est également en fait un sulcus. Syn. Sillon.
Voir aussi Apodème Scutum Scutellum et Suture. Pl. Sulci.
Généralement en forme de V renversé, cette suture de l'alinotum sépare le notum en scutum et scutellum. On y trouve aussi une crête interne qui ne sert pas comme points d'insertion musculaire. Il s'agit plus d'une ligne de déformation préférentielle du thorax qui n'étant pas articulé travaille par déformation.
ou Superfamille n. f. [Superfamily]. Catégorie du niveau famille située au-dessus de la famille. Cette catégorie est la plus élevée parmi celles qui sont réglementées par le CINZ. Les Super-familles sont groupées en Ordre. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique est « oidea ».
ou Superordre n. m. [Superorder]. Groupe d'ordres de végétaux ou d'animaux. Les Super-ordres sont groupés en classe. Il n'existe pas de terminaison latine déterminée pour cette catégorie taxinomique car pour le règne animal, les suffixes par défaut ne sont mis en place qu'à partir du rang de Super-famille. Mais, concernant le Super-ordre on retrouve fréquemment le suffixe « oidea ».
n. f. Colonie d'Insectes sociaux composée de plusieurs nids (polydomie) avec plusieurs reines (polygynie) où les ouvrières circulent librement de nids en nids sans agressivité entre elles. La supercolonie est une colonie de colonies. On parle alors de polygynie unicoloniale. Il existe une supercolonie de Linepithema humile en Europe de plusieurs centaines de kilomètres s'étendant du golfe de Gênes en Italie à l'Espagne. Il s'agit d'une espèce invasive originaire d'Amérique du Sud, appelée usuellement « Fourmi d'Argentine ». Elles ont toutefois deux passeports chimiques différents, l'une en péninsule Ibérique et l'autre en Italie et ses îles proches (Sardeigne, Corse, Sicile). Une autre espèce de fourmi, Formica yessensis a construit une colonie de 45.000 nids sur 1250 ha au Japon à Hokkaido abritant plus d'un million de reines et 306 millions d'ouvrières.
Voir aussi Multicolonialité Polydomie Polygynie et Unicolonialité.
ou Superlingua n. f. [Superlingua(ae)]. Chez beaucoup d'Insectes (la plupart des Aptérygotes, quelques Ptérygotes hémimétaboles et chez certaines espèces aux pièces buccales suceuses), chez qui l'hypopharynx est bien développé, la superlangue consiste en une paire de lobes latéraux à l'hypopharynx. Les superlangues surmontent la langue médiane impaire (lingua) pour former l'hypopharynx. Les larves d'éphémères présentent ainsi des superlangues très développées. Chez les Diptères Culicidés, l'hypopharynx, qui s'est allongé en canal salivaire, présentant alors son évolution maximale (transformé en stylet impair piqueur), se compose alors d'une langue (lingua), surmontée d'une paire de superlangues (superlinguae). Chez les Hyménoptères Apidés (complexe maxillo-labiale), on ne trouve plus que la langue, formée par la réunion des glosses et des paraglosses du labium. Cette dernière a aussi tendance elle-même à se réduire. Chez les insectes aux pièces buccales broyeuses, les superlangues ont tendance à disparaître car l'hypopharynx est généralement court chez ces derniers. Pl. Superlinguae.
Voir aussi Hypopharynx Langue et Paraglosse.
n. m. [Superorganism]. Théorie selon laquelle on pourrait comparer une colonie d'insectes sociaux à un organisme. La reine serait l'organe reproducteur, les ouvrières l'organe de nourrissage, les soldats ou gardiennes, l'organe de défense, etc.
n. m. et adj. (Du lat. super au-dessus et parasite). [Superparasite].
1. Chez les Hyménoptères, une espèce superparasite est une espèce parasitoïde qui dépose plusieurs oeufs sur un même hôte. La femelle parasitoïde est capable de déceler les hôtes déjà parasités et évite d'y déposer ses œufs, mais en cas de compétition, plusieurs femelles d'une même espèce peuvent pondre dans une même victime. En général, une seule larve survit et élimine les autres soit par cannibalisme, soit par action cytotoxique (inhibition par la première larve éclose du développement embryonnaire des autres individus), mais il peut arriver que la victime hôte soit exploitée par plusieurs larves.
Voir aussi Multiparasitisme.
2. Parasite d'une espèce elle-même parasite. Syn. dans ce cas d'Hyperparasite. Voir Hyperparasite.
n. m. [Superparasitism]. Relation trophique entre un superparasite et son hôte.
adj. [Supra-alar bristle]. Voir Soie supra-alaire.
adj. Situé au-dessus de l'anus. Pour les Odonates, voir Lame supra-anale. Pour les chenilles de Lépidoptères, voir Plaque supra-anale.
adj. (Du lat. supra au-dessus et vibrare agiter rapidement, secouer). Voir Soie Supravibrissale.
adj. (Du lat. suspendere tenir en l'air). [Suspensi]. Qualifie la manière dont la chrysalide est fixée à son support. Voir Chrysalide suspendue.
n. f. (Du lat. sutura couture). [Suture(s)].
1. Ligne de contact séparant deux sclérites à la surface du corps. Le mot suture désigne souvent de manière impropre un sulcus (qui est en fait un sillon au sein du tégument). Il existe plusieurs sortes de sutures.
Voir aussi Sillon et Sulcus.
2. Chez les Coléoptères, ligne de contact entre les élytres.
[Antecostal suture]. Il s'agit plus d'un sulcus (sillon) qui est en fait une trace extérieure au niveau de la partie antérieure d'un segment thoracique. Ce sillon se situe entre l'acrotergite et le tergite au niveau de la plaque tergale (du dos) d'un segment thoracique. Sous ce sillon on trouve, comme tous les sulci, à l'intérieur du corps, un point d'attache des muscles (phragme) longitudinaux qui est l'antécosta. La présence de ce sillon s'explique par le fait que la segmentation apparente des insectes ne correspond pas à leur segmentation originelle intersegmentaire. En effet, il s'est produit au cours de la sclérification du tégument, un déplacement des articulations. C'est ce qu'on appelle la métamérisation secondaire. La suture primaire, trace de la segmentation primaire, portera les muscles et sera appelée suture antécostale. La suture secondaire portera le nom d'acrotergite ou d'acrosternite selon qu'il s'agisse respectivement d'une suture dorsale ou ventrale [Roth, 1980].
Voir aussi Acrosternite Acrotergite Antécosta Sulcus et Segmentation secondaire.
[Basicostal suture]. Suture présente à la base des hanches qui lorsqu'elle entoure complètement cette dernière isole une zone étroite à la base formant le basicoxite et une zone distale plus large formant le disticoxite.
Voir aussi Coxa.
[Basilare suture]. Chez les Termites, suture présente à la base des ailes destinées à être brisées après le vol d'essaimage. Voir Autotomie.
[Clypeal suture]. Voir Suture frontale.
[Clypeofrontal suture ou Frontoclypeal suture]. Voir Suture épistomale.
[Labral suture, Clypeolabral suture]. Suture située entre le clypéus (ou épistome) et le labre. Elle délimite le clypéus en dessous duquel se trouve le labre.
[Coronal suture]. Suture divisant le dessus de la tête, le vertex en deux parties égales. La suture coronale se divise quelquefois en deux branches, qui donneront les sutures frontales. Lorsque les insectes portent deux ocelles, chacun des ces derniers se situera de part et d'autre de la suture coronale. Lorsqu'il y a 3 ocelles, le médian se trouvera sur la partie supérieure du front. Syn. Suture métopique. Voir Suture épicranienne.
[Dorsopleural suture]. Chez les Diptères, suture latérale du thorax située entre le sclérite dorsal qu'est le notum et les sclérites latéraux que sont les pleures. Cette suture part du calus huméral et rejoint la base des ailes. Syn. Suture notopleurale.
Chez les Hémiptères, suture de l'aile antérieure.
[Ecdysial suture]. Voir Mue.
[Epicranial suture]. Elle divise le dessus de la tête, le vertex, sous le nom de suture métopique ou coronale puis se divise en deux branches, les sutures frontales, souvent incomplètes ou absentes mais qui lorsqu'elles sont présentes vont encadrer le front. Voir aussi pour les Orthoptères Sillon fastigial.
Voir aussi Épicrâne.
ou fronto-clypéale [Epistomale suture, Frontoclypeal suture]. Suture présente entre le front et le clypéus.
Suture subgénale (sous les joues) séparant le front, du clypéus (ou épistome). Ce profond sulcus s'étend habituellement transversalement entre les articulations mandibulaires. Aux deux extrémités, se trouvent des fossettes marquant l'insertion des bras antérieurs du tentorium (les bras postérieurs sont marqués par la présence de la suture postgénale.) Les sutures épistomales peuvent être le prolongement des subgénales ou en être distinctes.
Voir aussi Suture frontale et Suture subgénale.
[Frontal suture].
1. Suture séparant le front des antennes, souvent incomplètes ou absentes mais qui lorsqu'elles sont présentes vont encadrer le front. Chez les ptérygotes les plus évolués les sutures frontales sont invisibles à l'œil nu. Les sutures frontales naissent de deux branches en provenance de la suture métopique ou coronale. Elles sont généralement en forme de U (ex. chez les Cicadelles) ou de U renversé (ex. chez les mantes ou les fourmis).
2. Chez les Coléoptères, sutures formées par les branches de la suture épicranienne. Syn. Suture clypéale.
3. Chez les Diptères Cyclorrhaphes Schizophores, syn. de suture ptilinale. Voir Suture ptilinale.
Voir aussi Suture épicranienne Suture épistomale ou fronto-clypéale et Suture subgénale.
ou clypéo-frontale [Frontoclypeal suture].Voir Suture épistomale.
[Frontogenal suture]. Syn. de suture subantennaire. Voir Suture subantennaire.
Chez les insectes portant une spina (une petite épine impaire interne du squelette portée par le spinasternite située à l'extrémité du prosternite et du mésosternite), la suture furcale est celle qui délimite le spinasternite (sclérite intersegmentaire thoracique ventral associé ou fusionné avec le précédent sclérite ventral, l'intersternite). Ex. chez les Dermaptères du genre Forficula. Voir aussi Suture sternocostale.
Chez les Orthoptères Caelifères, la suture furcale sépare le basiternum du spinasternite. Spinasternite et basisternum sont deux sclérites constituant le prosternum. Voir Spinasternite.
[Gular suture]. Sutures délimitant latéralement la gula (ou gorge, sclérite qui ferme la capsule céphalique derrière le foramen occipital). Elles séparent la gula des joues. Chez les Coléoptères Curculionoïdes, elles sont effacées ou ne subsistent que sous forme d'une suture médiane impaire.
ou Hypostamienne [Hypostomal suture]. Partie de la suture subgénale se situant le long de la cavité buccale en arrière des mandibules. Suture située au-dessus de la maxille, souvent effacée.
Voir aussi Suture subgénale.
[Lateral suture]. Chez les Odonates, sutures présentes sur le côté du thorax.
[Metopic suture]. Syn. de suture coronale. Voir Suture coronale et Suture épicranienne.
[Notasuture]. Suture du notum en forme de V séparant le scutellum en trois zones (une zone antérieure et deux postérolatérales) que l'on rencontre chez les insectes dont la suture scuto-scutellaire a tendance à disparaitre (évanescente). Ex. Chez les Orthoptères Caelifères Acrididés (Criquets).
[Notopleural suture]. Chez les Coléoptères Adéphages, suture séparant le pronotum du propleure en position latéro-ventrale. Cette suture disparaît chez les Polyphages. Chez les Diptères, syn. de suture dorsopleurale. Voir Suture dorsopleurale.
[Occipital suture]. Suture située sur la partie postérieure de la tête et qui sépare chez certains insectes, par un sillon, le vertex de l'occiput, sur les faces latérales de la tête. Ce même sillon marque la limite postérieure des joues. Cette suture entoure le foramen magnum ou foramen occipital.
[Ocular suture]. Suture délimitant en général les yeux composés. Cette suture n'est pas toujours présente chez tous les insectes.
[Parapsidale suture]. Voir Sillons parapsidaux.
[Pleural suture, Lateral sutures (Odonates)]. Sillon vertical ou diagonal qui permet de distinguer, au niveau du pleure thoracique, l'épisterne de l'épimère. Chez les Insectes Ptérygotes, la suture pleurale joint l'articulation dorsale de la hanche (coxa) à la base de l'aile. C'est une suture correspondante à la présence du condyle pleurocoxal.
Voir aussi Coxa Episterne Epimère et Pleure.
[Pleurosternal suture]. Suture séparant sur le prothorax un pleure du sternum. Visible notamment chez les Coléoptères Archostemates, Adéphages et Myxophages.
[Pleurostomal suture]. Partie de la suture subgénale se situant le long de la cavité buccale au-dessus des mandibules.
Voir aussi Suture subgénale.
[Postfrontal suture]. Suture qui chez certains insectes, diverge de la suture coronale en deux branches qui passent derrière les ocelles latéraux (qui se situent de part et d'autre de la suture coronale) mais qui se prolongent derrière les antennes après avoir rejoint le sclérite oculaire.
[Postgenal suture]. Suture de la région génale (joue), marquant l'insertion des bras postérieurs du tentorium (les bras antérieurs sont marqués par la présence de la suture épistomale.)
[Postoccipital suture]. Le postocciput (rebord postérieur extrême de la capsule céphalique) porte le condyle occipital (saillie constituant un des éléments d'une articulation). Sur cette saillie s'insère des muscles prothoraciques d'articulation. La suture postoccipitale sépare le postocciput de la postgéna. On trouve ainsi successivement, les joues (genae), la suture occipitale, la postgéna, la suture postoccipitale puis le cou. Les extrémités de cette suture atteignent les points d'invagination des bras postérieurs du tentorium. Cette suture entoure le foramen occipital (ou foramen magnum ou trou occipital).
[Prescutal suture]. Syn. de Suture transverse. Voir Suture transverse.
[Presternal suture]. Suture isolant le présternum, à l'avant du basisternum. Cette suture est produite par la crête submarginale interne. Elle renforce la partie antérieure étroite du sternum (ou présternum).
Voir aussi Sternum.
[Prosternal suture]. Suture séparant le prosternum (sclérite situé entre les pattes antérieures) des sclérites pleuraux (du proépisterne en l'occurence).
ou ptilinaire [Ptilinal suture]. Chez les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores, cicatrice sous forme d'une suture en V renversé, dont la pointe est située au-dessus des insertions antennaires. Cette suture est laissée par le ptilinum sur l'insecte mature. La plaque située entre la suture ptilinale et l'insertion antennaire s'appelle la lunule frontale. Lunule et suture ptilinale (ou frontale) sont absentes chez l'autre infra ordre de Diptères Brachycères Cyclorrhaphes, les Aschizes. Voir Ptilinum.
Voir aussi Schizophores et Suture frontale 3.
[Scutoscutellar suture]. Syn. de Sulcus scuto-scutellaire. Voir Sulcus Scuto-scutellaire.
[Sternocostal suture]. Chez les Insectes portant des furcae (saillies internes servant de point d'attache aux muscles), la suture sternocostale sépare le sternum en deux. A l'avant on trouve le basisternum et à l'arrière, on trouve un second sclérite, le sternellum appelé également furcasternum.
Voir aussi Sternum.
[Sternopleural suture]. Chez les Diptères, suture séparant le mésopleure du sternopleure.
ou sous-antennaire [Subantennal suture]. Chez certains insectes, suture s'étendant vers le bas à partir des sutures des antennes vers les sutures subgénales. Les sutures subantennaires relient ainsi chaque insertion antennaire à la suture fronto-clypéale. Elles sont parfois appelées sutures fronto-génales car elles séparent le front des joues (genae).
[Subgenal suture]. Suture se trouvant de part et d'autre de la tête, le long de la cavité buccale sous les genae (les joues). On les divise en sutures pleurostomales, hypostomales et épistomales.
ou sous-oculaire [Subocular suture]. Suture située sous les yeux composés et se dirigeant vers le milieu des joues (genae). Elles rejoignent les sutures subgénales. Cette suture est commune chez les Hyménoptères.
[Transcutellar suture]. Chez les Diptères supérieurs (Brachycères Cyclorrhaphes), suture barrant le scutellum d'un bout à l'autre de la suture scuto-scutellaire.
[Transverse suture]. Suture séparant le préscutum du scutum sur le mésonotum ou le métanotum. Cette suture isole un préscutum à l'avant du scutum chez les Plécoptères et certains Orthoptères mais aussi sur le mésothorax des Lépidoptères et des Coléoptères.
[Transverse suture]. Chez de nombreux Diptères, suture qui traverse le thorax et partage le mésonotum en scutum et préscutum
Jan (1637-1680), n. p. Naturaliste Hollandais qui fut un pionnier des études au microscope, véritable fondateur de l'anatomie entomologique. Il étudia l'anatomie et la biologie des Insectes et chercha à expliquer leurs métamorphoses. Il démontra que le papillon était déjà formé dans sa chrysalide, ce qui est en partie vraie, mais poussa son raisonnement en disant que les organes de la chrysalide étaient eux même enfermés dans la chenille. Le papillon était même selon lui, déjà formé dans l'œuf. C'était la théorie de la préformation. Ses manuscrits ne furent publiés qu'en 1737, 57 ans après sa mort sous le titre de Bible de la nature.
ou silvane (Silvanus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes, renfermant de petits insectes types de la Famille des Silvanidés. Quelques espèces sont nuisibles aux stocks de denrées alimentaires. Ex. Silvanus unidentus.
n. f. (Du gr. sumbioûn vivre ensemble). [Symbiosis]. Au sens strict, association de deux organismes vivants, d'espèces différentes, appelés symbiotes, dont la relation se traduit par des effets bénéfiques aussi bien pour l'un que pour l'autre (Mutualisme). Au sens large, la symbiose regroupe toutes associations entre organismes d'espèces différentes (y compris donc le parasitisme). La relation symbiotique peut être obligatoire ou facultative. Lorsqu'elle est facultative la survie des symbiotes n'est pas affectée en cas de séparation de l'un d'entre eux. Lorsqu'elle est obligatoire, la séparation aboutit à la mort de l'un ou des deux symbiotes.
Voir aussi Cleptobiose Lestobiose Mutualisme Parabiose Trophobiose et Xénobiose.
n. m. [Symbiont]. Micro-organismes associés en symbiose avec les Insectes jouant un rôle utile dans le métabolisme et la digestion. Lorsque ces micro-organismes sont situés dans le corps de l'Insecte, on parle d'endosymbiote (ex. protozoaires chez les termites inférieurs). Mais il peut s'agir aussi dans le cas des Fourmis Atta de champignons cultivés et on parlera alors d'ectosymbiotes. Syn. Symbionte (de la traduction de l'Anglais).
Voir aussi Hôte et Symbiotique.
adj. [Symbiotic]. Ce sont notamment les organismes qui peuvent permettre à certains insectes d'assurer la digestion des aliments qu'ils consomment. Ils se localisent dans des annexes du canal alimentaire comme la poche rectale des Termites ou dans l'estomac des bostryches. Ce sont en général des bactéries, des levures, des champignons, etc. La plupart des insectes xylophages sont aidés par ces micro-organismes pour digérer la cellulose. Voir aussi Entomosymbiote.
adj. (Du gr. sumpatheia participation aux souffrances). [Sympathic]. Relatif au système nerveux sympathique. Il existe chez les Insectes un système nerveux sympathique c'est-à-dire un système nerveux autonome, en relation avec des organes sécrétant des hormones. Ces hormones jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction.
Voir aussi Hormone et Système nerveux sympathique.
n. f. (Du gr. sun avec et patria pays du père). [Sympatry]. Se dit d'une espèce occupant des aires géographiques chevauchantes avec une autre espèce apparentée sans pour autant que chacune perde son identité génétique. Les deux espèces vivent dans le même biotope sans se reproduire entre elles. Contr. Allopatrie.
adj. [Sympatric]. Se dit d'espèces qui vivent dans un même biotope sans se reproduire entre eux. Contr. Allopatrique. Voir aussi Spéciation sympatrique.
(Sympetrum) n. m. Genre d'Insectes Odonates Anisoptères Libellulidés. Chez le genre Sympetrum le mâle peut rester en tandem durant la ponte qui a lieu en fin de saison lorsque les mares sont à leur plus bas niveau. Les femelles abandonnent leurs œufs en vol au-dessus des berges. Quand le niveau de l'eau remontera en hiver, les larves écloront. Ex. Le Sympétrum du Piémont, Sympetrum pedemontanum. Le Sympétrum vulgaire, Sympetrum vulgatum.
n. m. (Du gr. sun avec et philos ami). [Symphile]. Hôte véritable des sociétés d'insectes bénéficiant d'une attitude de symphilie (véritable associé) de leur part. Ex. Coléoptères Staphylinidés dans les fourmilières (Genre Atemeles Lomechusa). Il s'agit essentiellement d'insectes termitophiles ou myrmécophiles. Ils sont soignés, nourris et quelquefois même élevés par les ouvrières de la colonie.
Voir aussi Synechtre Synoecète et Trophobiote.
n. m. ou symphilie n. f. (Du gr. sun avec et philos ami). [Symphilism]. Mode de symbiose présenté par les fourmis et les termites lorsqu'ils entourent de leurs soins des commensaux inutiles ou nuisibles, mais dont les sécrétions leur plaisent tels que par exemple, les pucerons (inutiles) vis-à-vis des fourmis, ou le Coléoptère Staphylinidé du genre Lomechusa parasite des fourmilières, nuisible aux larves qu'ils dévorent. Ex. Lomechusa strumosa et Formica rufa.
adj. (Du gr. sumphusis union et gastêr gastros ventre). [Symphiogastran]. Chez les Coléoptères, désigne ceux d'entre eux dont les trois premiers sternites abdominaux sont fusionnés. Syn. selon auteur Hétérogastre. Voir Hétérogastre et Cryptogastre.
n. m. pl. Groupe biologique de Coléoptères dont les trois premiers sternites ont fusionné ne laissant plus que quatre sternites visibles. Syn. selon auteurs Hétérogastres. Voir Hétérogastres.
Voir aussi Cryptogastres Haplogastres Hologastres et Paulian.
n. f. Caractère présenté par les Coléoptères Symphiogastres. Le terme de symphiogastrie peut également être utilisé à propos des Coléoptères Carabidés où le deuxième sternite de l'abdomen disparait dans le rebord de l'articulation coxale, ne laissant apparaitre que six sternites.
Voir aussi Cryptogastres.
(Symphyla) n. m. pl. [Symphylans]. Une des 4 classes de Myriapodes, ayant une certaine ressemblance avec les insectes primitifs (Protoures). La classe des Symphyles ne regroupe que 2 Familles et 175 espèces. Ces petits Myriapodes au corps mou sont souvent blancs ou bruns clairs. La tête porte une paire de longues antennes filiformes et trois segments gnathaux. Ils n'ont pas d'yeux car ils vivent dans le sol. On compte 14 segments postcéphaliques portant 12 paires de pattes. Ils sont progonéates, c'est-à-dire que leurs organes génitaux sont situés en avant du corps. Ils portent deux forts cerques triangulaires. Ils sont assez semblables aux Chilopodes.
(Symphypleona) n. m. pl. Ordre ou Sous-ordre de Collemboles. Leur corps est globuleux, pyriforme. On trouve de 0 à 8 cornéules de chaque côté de la tête. Leurs antennes sont souvent longues. Contrairement aux Néelipléones, leur abdomen porte des trichobothries. Leur abdomen ne montre pas de segmentation distincte mis à part les segments abdominaux V et VI qui sont toutefois différenciés. Ce Sous-ordre regroupe les Familles suivantes : Bourletiellidae Dicyrtomidae Katiannidae Sminthuridae, Sminthurididae. Il existe deux autres Sous-ordres, ceux des Néelipléones et des Arthropléones. Selon SITI, NCBI et Fauna Europaea, il existe trois autres Sous-ordres : Entomobryomorphes, Néelipléones et Poduromorphes. Selon SITI, le Sous-ordre des Symphypléones comprend les cinq Super-familles suivantes : Dicyrtomoïdes, Katiannoïdes, Sminthuridoïdes, Sminthuroïdes et Sturmioïdes. (Ex. Sminthurus Dicyrtoma). Voir aussi Collemboles.
(Symphyta) Gerstäcker, 1867 n. m. pl. (Du gr. sun avec et phuton plante). [Sawflies, Horntails]. Petit Sous-ordre d'Insectes Hyménoptères, caractérisés par leur abdomen largement soudé au thorax, ce qui les distingue des Hyménoptères Apocrites. Ce sont entre autres, les insectes appelés « Mouches à scie » et « Sirex ». Les Symphytes sont les Hyménoptères les plus primitifs et pour la plupart phytophages (phyllophages, foreurs de tiges ou xylophages). Les larves d'Orussidés sont cependant ectoparasites des larves d'insectes xylophages. Leurs pièces buccales sont de type broyeur. Les antennes sont souvent plus longues chez les mâles que chez les femelles. A l'exception des Céphidés, on trouve des proéminences sublatérales paires visibles au niveau du métanotum appelées cenchri. Ces structures sont destinées à les aider à maintenir leurs ailes en place lorsqu'elles sont au repos. La nervation de leurs ailes est beaucoup plus importante que chez les Apocrites. Les femelles possèdent un ovipositeur en forme de scie qui leur sert à insérer leurs œufs dans les tissus des plantes ce qui est à l'origine de leur nom vernaculaire de « mouches à scie ». Leurs larves sont de type éruciforme et se différencient des chenilles des papillons par la présence de 6 à 8 paires de fausses pattes abdominales (les chenilles ayant au plus 5 paires de fausses-pattes). On les appelle communément « fausses-chenilles ». Pour certains auteurs les Symphytes ne peuvent être considérés comme un groupe monophylétique mais plutôt comme un groupe paraphylétique (Ex. NCBI). Pour SITI, ce Sous-ordre regroupe les Super-familles suivantes : Cephoidea, Orussoidea, Pamphilioidea, Siricoidea, Tenthredinoidea, Xiphydrioidea, Xyeloidea. Contr. Apocrites. Syn. ancien Sessiliventres. Voir aussi Apocrites, Ectoparasite, Hyménoptères et Phytophage.
n. f. (Du gr. sun avec, plêsios proche et morphê forme). [Symplesiomorphy]. Mise en commun des caractères primitifs. Dans la classification cladistique, on considère que les caractères primitifs (ou plésiomorphes), même partagés (symplésiomorphes) n'apportent aucune information.
Voir aussi Phénétique Plésiomorphie et Synapomorphie.
n. f. (du gr. syn ensemble, avec et anthrôpos homme, humain). Phénomène écologique décrivant un type particulier d'interaction durable liant certains animaux non domestiques ou de plantes spécifiquement avec des humains à proximité desquels ils vivent. Le commensalisme axé sur les humains est une forme de synanthropie, mais tous les synanthropes ne sont pas des commensaux de l'homme. Ex. les araignées. Voir aussi Commensal.
n. f. Désigne pour un taxon (plante ou animal) l'établissement de liens avec l'homme et ses activités, et de ce fait l'adaptation de ces organismes aux milieux modifiés par l'homme.
n. f. (Du gr. sun avec, apo hors de, écartement, différenciation et morphê forme). [Synapomorphy]. Lors de l'établissement d'un cladogramme, les individus qui regroupent un caractère dérivé commun, seront réunis graphiquement dans une branche dichotomique commune de ce cladogramme. Ces états de caractères dérivés (apomorphes) considérés comme communs sont dits synapomorphes, car hérités de l'ancêtre commun qui les a acquis et permettent de caractériser un groupe monophylétique. Seuls les caractères spécialisés partagés, doivent être pris en compte pour l'établissement des relations de parenté. Les caractères primitifs, même partagés (symplésiomorphies), n'apportent aucune information.
Voir aussi Phénétique Apomorphie et Symplésiomorphie.
adj. (Du gr. sun avec, apo hors de, écartement, différenciation et sêma signe signal). [Synaposematic]. Se dit du mimétisme consistant pour deux espèces toxiques ou prédatrices, vivant dans le même habitat qu'une autre (éloignée systématiquement) à copier le modèle ayant le même type de protection par rapport à ses ennemis de telle façon qu'un prédateur qui en aura mangé une se méfiera de l'autre. Syn. Mimétisme Müllérien.
Voir aussi Aposématique.
n. f. (Du gr. sunapsis liaison). [Synapse]. Unité fonctionnelle d'intercommunication entre deux ou plusieurs neurones ou entre un neurone et une cellule glandulaire. Cette unité est un lien chimique. Ex. L'acétylcholine. Voir Acétylcholine.
(Synchita) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Ténébrionoïdes Zopheridés Colidiinés. Ce sont des clavicornes. Ex. Synchita undata.
[Insular syndrome]. Réunion de caractéristiques et de signes particuliers distinctifs chez certaines espèces de par leur développement commun sur une île. L'isolement géographique des populations insulaires du fait de la barrière géographique que représente la mer peut conduire celles-ci vers la spéciation. Cela d'autant plus que la pression de sélection (condition environnementale) est souvent différente de celle de la population d'origine arrivée sur l'île. L'absence de ressource, la présence de niches écologiques vacantes du fait de l'absence de compétiteurs, l'absence de prédateurs peut faire aboutir ces espèces à des transformations physiologiques et/ou comportementales. Il peut y avoir par exemple un élargissement du régime alimentaire. L'autre caractéristique du syndrome insulaire est que la variabilité génétique des populations y est réduite car le nombre de fondateur d'une nouvelle espèce pour l'île est souvent restreint.
Voir aussi Pression sélective et Spéciation.
adj. (Du gr. sun avec et echtos haine). [Synechthran]. Qualifie les termitophiles ou myrmécophiles qui s'imposent de force au sein des colonies de fourmis afin d'y dévorer les couvains ou les individus morts ou malades. Cela les distingue des Synoecètes qui sont eux des nettoyeurs des colonies et qui sont ignorés ou tolérés. Voir Synoecète Symphile et Trophobiote.
adj. (Du gr. sun avec et oikos maison, habitat). [Synoekete]. Qualifie les termitophiles ou myrmécophile, qui vivent au sein ou a proximité des colonies de fourmis et qui sont des nettoyeurs des colonies, car ils dévorent les matériaux du nid ou les détritus. Les synoecètes sont traités avec indifférence ou tolérance par les fourmis. Cela est le résultat d'adaptations leur permettant de ne pas attirer l'attention de leurs hôtes ou de ne pas provoquer leur animosité. Cette adaptation peut consister en l'acquisition d'une odeur neutre ou d'une ressemblance avec l'hôte (mimétisme Wasmannien) ou peut résulter du fait d'être trop petits ou trop lents pour attirer l'attention, ou par le fait d'une combinaison de ces facteurs. En fonction de ces caractères, il existe plusieurs sous-catégories de synoecètes : les neutres, les mimétiques, les protégés (loricate) et les symphilodes. Ex. Coléoptère Staphylinidé du genre Myrmidonia ou Myrmechusa. Voir aussi Symphile Synechtre et Trophobiote.
n. m. ou adj. ou synonymie n. f. (Du gr. sunonimos de même nom). [Synonym]. Désigne l'un des deux ou plusieurs noms différents donnés à une même espèce. C'est généralement le plus ancien nom qui sera retenu selon le principe de priorité appliqué par le CINZ.
Voir aussi Homonyme et Code International de Nomenclature Zoologique.
[Junior synonym, Senior synonym]. En nomenclature, le nom donné en premier pour un même taxon est le synonyme senior et le second le synonyme junior. Ex. Selon SITI, chez les Hémiptères Hétéroptères, le terme Capsidae est le synonyme junior de Miridae qui doit prévaloir car paru le premier. La Commission Internationale de Nomenclature Zoologique retient en général le synonyme senior.
Voir aussi Nomenclature.
n. f. (Du gr. sun avec, ovum œuf et genesis naissance, origine). [Synovigenic (adj. )]. Chez les Hyménoptères Parasites, fait pour une espèce de procéder à la maturation de ses œufs graduellement après l'émergence durant sa vie adulte et cela contrairement aux espèces proovogéniques qui sont caractérisées par le fait que lorsque l'insecte émerge, ses œufs sont déjà matures. Cette maturation des œufs durant le stade adulte nécessitant un apport en protéine plus élevé que pour les espèces proovogéniques, explique que les espèces synovogéniques se nourrissent aux dépens de leur hôte (caractère parasite). Contr. Proovogénie.
(Synteliidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Histéroïdes. Cette famille ne compte qu'un seul genre, celui des Syntelia. Ils ont un corps allongé. Leurs antennes géniculées portent une massue tri-articulée. Leurs élytres laissent découvert le dernier segment abdominal. Ils se nourrissent de larves d'insectes. Le Genre ne comporte actuellement que 7 espèces du Mexique central et d'Asie (Chine notamment).
n. m. (Du gr. sun avec et tergite). [Syntergite] Nom donné à une partie de l'abdomen qui résulte de la fusion de deux tergites. Ex. Chez les Diptères Calliphoridés, on trouve un syntergite VII+VIII, ainsi nommé car résultant de la fusion des tergites VII et VIII. Chez les femelles de la plupart des Diptères Téphritoïdes ou des Muscidés, les tergites I et II sont fusionnés en un syntergite I+II.
(Syntexidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Siricoïdes dont les représentants se caractérisent par le fait que le bord postérieur de leur pronotum soit presque droit alors que les autres représentants de la Super-famille ont un pronotum dont le bord postérieur présente une large échancrure. Leurs tibias antérieurs sont pourvus d'un seul éperon apical pectiné. Leurs larves sont xylophages.
(Synthemistidae) n. m. pl. [Tigertails, Southern Emeralds]. Famille d'Insectes Paléoptères Odonates Anisozygoptères Anisoptères Cavilabiates. Ils étaient autrefois considérés comme une sous-famille de Corduliidés à cause de leur ressemblance avec ces derniers. Cette famille regroupe 158 espèces réparties en 28 genres. Il s'agit d'une famille de libellules primitives. La plupart des espèces sont de petite taille et possèdent un abdomen étroit. Elles fréquentent autant les zones marécageuses que les cours d'eau rapide. Leurs nymphes sont capables de résister à la sécheresse en s'enfouissant très profondément. Ils sont parfois appelés Synthemidés. On les trouve en Australie et en Nouvelle-Guinée.
n. m. (Du gr. sun avec et tupos modèle). [Syntype]. Quand un auteur désigne plusieurs spécimens à la fois comme types, chacun des spécimens de la série sont appelés syntypes. Il n'y a donc ni holotype, ni lectotype. Les syntypes constituent alors collectivement le type porte-nom.
Voir aussi Holotype Lectotype et Type porte-nom.
(Syrphus) n. m. Nom usuel et Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches), type de la Famille des Syrphidés. Ils se reconnaissent facilement à leur façon de voler sur place et de s'élancer de fleurs en fleurs. Ex. Syrphus ribesii dont la larve dévore les pucerons. Le Syrphe ceinturé, Episyrphus balteatus petite mouche ressemblant à une guêpe, avec des rayures noires sur fond clair, très fréquentes sur les fleurs des jardins et des prairies, que l'on voit souvent en vol stationnaire. Le Syrphe des bulbes, Eumerus strigatus. Le Syrphe des corolles, Eupeodes corollae. Le Syrphe manche à air, Meliscaeva cinctella. Le Syrphe pyrastre, Scaeva pyrastri.
(Syrphidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Syrphid flies, Flower flies, Hoverflies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes, dont le genre Syrphus en est le type (autres genres : l'éristale, la volucelle). On en connait près de 6.000 espèces. De taille moyenne à grande (3 à 40 mm), elles ont une coloration assez vive, souvent noires et jaunes (sauf les Rhingiini qui sont noires). Beaucoup d'espèces ressemblent à des guêpes (vespiformes) comme celles du genre Syrphus ou des abeilles (apiformes) comme Eristalis tenax mais elles ne piquent pas. On parle à leur sujet de Mimétisme Batésien. Leur corps est plus ou moins velu. Leur tête est aussi large ou plus large que leur thorax. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Sous l'insertion antennaire, leur face est bombée. Les mâles ont généralement des yeux holoptiques alors que ceux des femelles sont séparés. Leurs ailes présentent une vena spuria faisant un pli à l'intérieur de la cellule radiale (r). Cette vena spuria (fausse nervure) est en fait un épaississement de la membrane alaire lui donnant l'aspect d'une nervure. La nervure costale (C) fait le tour complet de l'aile. On trouve deux nervures transverses (MP1a et CuA1a) qui longent en parallèle l'apex de l'aile. CuA1a est une nervure transverse permettant d'individualiser la cellule discale (d). Deux pelotes sont visibles sous leurs griffes. Les adultes sont floricoles où ils aspirent le nectar des fleurs au-dessus desquelles, ils peuvent voler sur place. Ils sont d'ailleurs appelés usuellement « mouches à fleur ». Ce sont de bons pollinisateurs. Leurs larves prédatrices dévorent les pucerons sur lesquels elles ont un impact certain et sont à ce titre de bons auxiliaires des cultures. Mais elles peuvent être également saprophages ou phytophages. On peut les trouver dans le bois en décomposition, dans les nids d'abeilles, etc. Certaines larves sont même aquatiques et possèdent un long siphon respiratoire caractéristique, ce qui les a fait surnommer « vers à queue de rat ». Ex. L'éristale ou mouche-pourceau, Eristalis tenax L.
(Systellognatha) n. m. pl. (Du gr. sustolê resserrer et gnathos mâchoire). Infra-ordre d'Insectes Plécoptères aux individus à la tête prognathe portant des mandibules membraneuses. Cet Infra-ordre forme avec celui des Euholognathes (ou Filipalpia), le Sous-ordre des Arctoperlaria. Il regroupe les Familles suivantes : Chloroperlidae, Peltoperlidae, Perlidae, Perlodidae, Pteronarcyidae, Styloperlidae. Autrefois, les Systellognathes étaient considérés comme un Sous-ordre qui avec les Holognathes formaient l'Ordre des Plécoptères. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Syn. Setipalpia ou Subulipalpia.
n. f. [Systematics]. Science de l'histoire naturelle permettant de regrouper selon leurs affinités, les diverses catégories d'êtres au sein d'une classification hiérarchisée. Elle hiérarchise les organismes vivants et essaie de retrouver les relations de parentés entre eux au moyen des relations phylogénétiques probables ou de leurs caractéristiques distinctives les plus importantes. Cette branche de la biologie permet l'attribution de noms aux espèces (taxinomie). La nomenclature, quant à elle, consiste à établir les règles à respecter pour aboutir à cette classification. La science de la systématique est née en Suède au XVIIIe s. avec Liné.
Voir aussi Binominale, Classification phylogénétique, Code Internationale de Nomenclature Zoologique, Nomenclature et Taxinomie.
[Circulatory system]. Voir Appareil circulatoire.
[Digestive system]. Voir Appareil digestif.
[Retrocerebral Nervous System]. Système réunissant les corpora cardiaca et les corpora allata. Voir Complexe allato-cardiaque Corpora cardiaca et Corpora allata.
[Excretory system]. Voir Appareil excréteur.
[Muscular system]. Voir Muscle.
n. m. [Nervous system(s)]. L'élément de base du système nerveux de l'insecte est le neurone avec dendrites et axone. Le sytème nerveux est formé de deux types de cellules, les neurones et les cellules gliales. Chez les Insectes, le système nerveux est constitué du système nerveux central (qui comprend le cerveau, le ganglion sous-œsophagien et la corde ventrale), du système nerveux périphérique (qui correspond au système sensoriel) et du système nerveux sympathique (voir ces termes ci-dessous). Mais l'élément principal du système nerveux est au sein du système nerveux central, une chaîne nerveuse (ou corde ventrale) qui va de la tête à l'extrémité de l'abdomen. Elle est située du côté ventral du corps, sous le tube digestif. C'est une caractéristique des invertébrés, au contraire des vertébrés, chez qui la moelle épinière (équivalent de la chaîne nerveuse) est en position dorsale. La chaîne nerveuse possède une paire de centres nerveux ou ganglions, dans chaque segment du thorax et de l'abdomen (tout au moins chez les insectes primitifs). De ces ganglions partent différentes fibres qui innervent les organes et les muscles. Les insectes ont un système nerveux segmenté et leurs réflexes et comportements peuvent être décrits comme des arcs réflexes dans chaque segment. Dans la tête, trois ganglions fusionnés forment un cerveau, situé au-dessus de l'œsophage. C'est là qu'arrivent des nerfs en provenance quasi exclusive des yeux et des antennes. Le cerveau n'est en fait qu'une série de ganglions fusionnés qui coordonnent l'information provenant des structures sensorielles de la tête. Deux nerfs latéraux passent de part et d'autre de l'oesophage (collier oesophagien) et se rejoignent au niveau d'un collier nerveux sous oesophagien. De cet endroit part un nerf de fort diamètre qui longe la partie inférieure de l'insecte jusqu'au bout de l'abdomen. C'est la chaîne nerveuse ventrale. Les neurones moteurs se situent dans cette chaîne ventrale (et non pas dans le cerveau). Ainsi, trois ganglions thoraciques concernent la locomotion (pattes et ailes). Quant à la chaîne nerveuse abdominale, elle est surtout liée à la reproduction. Cette distribution particulière des ganglions du système nerveux explique qu'un insecte décapité puisse continuer à vivre ou qu'un abdomen séparé du thorax puisse être fécondé par un mâle et même pondre presque normalement. Le tissu nerveux est composé de neurones en faible nombre qui transmettent les impulsions électriques d'une partie du corps à l'autre. A noter que les neurones sensoriels ne se trouvent pas dans le système nerveux central, mais dans le système nerveux dit périphérique. Ils sont en relation avec la cuticule (sensilles) ou dans les articulations (scolopidies). Les organes sensoriels sont superficiels ou profonds. Ceux qui sont superficiels sont tous ceux qui sont en relation avec la cuticule (les sensilles mécanoréceptrices et chimioréceptrices). Les organes profonds étant les organes scolopidaux (ou chordotonaux) et les neurones multidendritiques. Il existe aussi chez les Insectes un système nerveux sympathique, permettant de contrôler les appareils circulatoire, respiratoire, digestif et génital, mais aussi en relation avec des organes sécrétant des hormones (système endocrine rétrocérébral). Ces hormones jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction.
Voir aussi Axone, Cellules gliales, Cuticule, Dendrite, Neurone, Organe scolopidal, Scolopidie, Sensilles, Système endocrine rétrocérébral.
[Central Nervous System]. Le système nerveux central (SNC) est l'équivalent du système nerveux somatique des Vertébrés. Il est formé chez les Insectes de deux ganglions par segment reliés entre eux par des commissures transversales. Chaque paire de ganglion est elle-même reliée aux autres par des connectifs longitudinaux. Ce système est plus précisement constitué par le cerveau, la chaîne ventrale et le ganglion sous-œsophagien. C'est un système décentralisé car si le cerveau coordonne les mouvements, c'est la chaîne ventrale qui contrôle avec une certaine autonomie l'activité musculaire et notamment celle ayant trait à la locomotion. Voir Système nerveux.
Voir aussi Cerveau, Ganglion sous-œsophagien et Chaine ventrale.
ou sensoriel [Peripheral Nervous System]. Il correspond au système sensoriel. Assurant la fonction de perception, il est constitué des neurones sensoriels se trouvant sur le tégument. On y trouve les sensilles et les scolopidies. Voir Sensille et Scolopidie.
ou dorsal [Stomatogastric Nervous System, Stomodaeal Nervous System]. Il est constitué du ganglion frontal, hypocérébral et ventral. Ces ganglions sont situés à la face dorsale de l'œsophage et de l'instestin antérieur. Sa fonction est de réguler le fonctionnement des organes internes (appareils digestif et circulatoire). Outre l'intestin antérieur et moyen, il innerve donc aussi le cœur.
Voir aussi Ganglion frontal, Ganglion hypocérébral, Ganglion ventral et Système nerveux sympathique.
ou viscéral [Sympathetic Nervous System, Visceral Nervous System]. Il permet de contrôler les appareils circulatoire, respiratoire, digestif et génital, mais aussi les organes situés en arrière du cerveau qui y sont annexés et qui sécrétent des hormones (système endocrine rétrocérébral). Il est constitué par les cellules neurosécrétrices produisant les hormones à partir des glandes endocrines. Ces hormones interviennent dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction. Le système nerveux sympathique peut se subdiviser en système nerveux stomato-gastrique (ou dorsal), en système nerveux sympathique ventral et en système nerveux sympathique caudal.
Voir aussi Glande endocrine, Glande de mue, Sympathique, Système endocrine rétrocérébral, Système nerveux sympathique dorsal, ventral et caudal.
Il comprend une paire de nerfs tranversaux associés aux derniers ganglions de la chaîne nerveuse ventrale abdominale. Ils innervent les organes génitaux et les intestins postérieurs (appareils digestif et génital).
Voir aussi Système nerveux sympathique.
Il comprend une paire de nerfs tranversaux associés aux ganglions de la chaîne nerveuse ventrale. Ils innervent les stigmates respiratoires (appareil respiratoire).
Voir aussi Système nerveux sympathique.
Voir Système nerveux et Chaine ventrale.
[Endocrine System]. Chez les Insectes, ce système neuroendocrinien est important. On y trouve notamment les corpora cardiaca et corpora allata qui sécrètent des hormones impliquées notamment dans le développement (ecdysone et hormone juvénile). Voir Complexe allato-cardiaque, Corpora allata et Corpora cardiaca.
[Vascular system]. Voir Appareil circulatoire.
adj. Qui pénètre à l'intérieur d'une plante et qui véhiculé par la sève, se répandra au niveau de tous ses organes.