et leur environnement
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n. m. [Silver-washed Fritillary]. Nom usuel porté par un Lépidoptère Nymphalidé, l'Argynne, Argynnis paphia appelé aussi « Nacré », à cause des taches nacrées du dessous des ailes. Sa chenille vit sur la violette et le framboisier.
(Tabanidae) n. m. pl. [Horse flies, Deer flies ou pour certains en particulier Yellow flies, Greenheads]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Tabanomorphes Tabanoïdes, dont le taon est le type. On l'appelle communément également « mouche à cheval », ou « mouche à chevreuil », notamment au Québec. On en connait près de 3.500 espèces. Leur corps massif, trapu, mesure de 10 à 30 mm. Leur tête est hémisphérique, tronquée à l'arrière et déborde latéralement du thorax. Leurs pièces buccales vulnérantes sont de type piqueur-suceur (Tanystomes) et lécheur car le proboscis, résultant de l'allongement du labium, porte un labre ayant à son extrémité une paire de labelles charnus et bombés, constituant la partie « lécheuse ». Ce proboscis sert de gaine aux autres pièces, notamment à deux stylets maxillaires typiques (laciniae en stylets). Ils présentent aussi des palpes à 2 articles très développés. Leurs grands yeux composés sont iridescents. Il est possible de distinguer les mâles, généralement plus petits, chez qui les yeux sont holoptiques, des femelles chez qui les yeux sont dichoptiques. Faisant partie des Orthorrhaphes, ils n'ont pas d'arista et leurs antennes se trouvent dans la zone située entre la face et le front. Leur premier flagelle porte un style plurisegmenté. Au contraire des Rhagionidés qui font partie de la même Super-famille, leur subscutellum est tout comme celui des Athéricidés, fortement développé. Les ailes sont écartées du corps au repos. On distingue souvent une basicosta, une écaille distincte, présente dans la zone axillaire à la base de la nervure Costale (C) de l'aile. La nervure Costale (C) fait le tour complet de l'aile. Au contraire des Athéricidés, la cellule r1 de leur aile est ouverte car les nervures R1 et R2 3 ne sont pas fusionnées. R4 et R5 s'individualisent à l'apex de l'aile à partir d'une fourche de R4 5. On trouve 5 cellules postérieures aux environ de la cellule discale. Les nervures cubitale (Cu1) et anale (A1) se rejoignent avant l'apex de l'aile et forment une cellule. Leurs ailes sont parfois enfumées. Leurs tarses portent 5 articles et se terminent par 2 griffes et un empodium. Leur empodium est pulvilliforme. On distingue de ce fait trois pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles des Diptères homéodactyles) sur l'acropode, ce qui leur permet de se poser sans éveiller l'attention de leur victime. L'abdomen est large et robuste avec 7 segments apparents. Les femelles sont hématophages et sont vectrices de filarioses et de tularémies. Elles peuvent transmettre au même titre que les glossines (mouche tsé-tsé) le trypanosome (ou maladie du sommeil). Ce repas de sang est nécessaire à la maturation de leurs œufs. Chez certaines espèces dites autogènes, la première ponte n'est pas précédée d'un repas sanguin. Les mâles sont essentiellement floricoles et se nourrissent qu'exclusivement de liquides végétaux. Les adultes vivent entre 2 et 4 semaines. Leurs larves fusiformes ou cylindriques, prédatrices ou saprophages vivent dans les sols humides. Elles ont des pièces buccales rétractiles et sont effilées aux deux extrémités. Les stigmates respiratoires sont réunis sur le dernier des 11 segments visibles. Leurs pupes sont obtectées (pas de puparium en forme de tonnelet donc). Leur apparence rappelle celle des papillons. La plupart sont diurnes. Ils sont cosmopolites mais on les trouve beaucoup dans l'hémisphère Sud. Le record du vol le plus rapide chez les insectes est détenu par un taon appelé Hybomitra hinei wrighti capable de voler à près de 145 km/h sur de courtes distances. Ex. Tabanus bovinus.
(Tabanoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes regroupant entre autres les Familles des Athéricidés, des Austroleptidés, des Oréoleptidés, des Pélécorhynchidés, des Rhagionidés et des Tabanidés (selon NCBI). Ce sont des Diptères homéodactyles (aux tarses composés de deux pulvilles et un lobe central, l'arolium).
(Tabanomorpha) n. m. pl. (De Tabanidé et du gr. morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes dont les Tabanidés et les Rhagionidés en sont les principaux représentants. Selon SITI, cet Infra-ordre regroupe directement les Familles suivantes : Athericidae, Pelecorhynchidae, Rhagionidae, Tabanidae, Vermilconidae. NCBI y rajoute la famille des Austroleptidae et considère que la famille des Vermileonidés est au même niveau que la Super-famille des Tabanoïdes au sein de l'Infra-ordre des Tabanomorphes. Pour SITI, les Vermileonidés sont des Muscomorphes.
n. m. [Task]. Travail exécuté pour réaliser un objectif comme celui consistant dans les sociétés d'insectes à s'occuper des couvains en les nettoyant et les nourrissant ou à repousser un ennemi.
Meigen, 1803 n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes, type de la Famille des Tachinidés, dont la larve se rend utile en parasitant les chenilles des espèces nuisibles de Bombycidés. Ex. Tachina fera.
n. m. Nom usuel des Diptères Brachycères (Mouche) de la Famille des Tachinidés, mouches robustes dont beaucoup d'espèces évoquent des Muscidés. Ils font partie de la Famille la plus importante des Brachycères avec près de 5.000 espèces. Leur larve est souvent parasite d'autres insectes et contribue à restreindre les populations, notamment de Lépidoptères mais aussi de Coléoptères, d'Hyménoptères, d'Orthoptères ou même d'autres Diptères. Ils sont donc utiles en lutte biologique.
(Tachinidae) Fleming, 1821 n. f. pl. [Tachinid flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Tachinoïdes (Oestroïdes selon NCBI), dont le genre Tachina en est le type. Selon SITI, les Tachinidés font partie de l'Infra-ordre des Muscomorphes. C'est la seconde famille par son importance chez les Diptères après celle des Tipulidés. On en connait près de 5.000 espèces. Ils sont généralement de couleur sombre, grise mais aussi pour certains vivement colorés. Ils mesurent entre 2 et 20 mm. Ce sont des mouches robustes qui ressemblent aux Muscidés mais à leur différence, leurs antennes triarticulées portent une arista généralement nue. Leur méron (sclérite mésothoraciques) présente une rangée de soies. Ils se distinguent des Muscoïdes par la présence de soies hypopleurales (au-dessus des coxae). Leur subscutellum est bien développé et convexe, ce qui est une de leur caractéristique la plus visible. Aux ailes, leurs calyptères sont grands. La quatrième nervure se coude brusquement. Leurs hanches médianes sont contiguës. Ils portent de longs poils au bout de l'abdomen. Ils sont d'ailleurs plus poilus que les mouches domestiques, notamment sur l'extrémité de l'abdomen. Certaines espèces ont des larves endoparasites d'autres insectes et jouent ainsi un rôle important dans la régulation des populations d'insectes phytophages. Lorsqu'il s'agit de parasites, leurs œufs sont qualifiés de microtypes ou macrotypes selon qu'ils soient déposés dans la nature ou directement sur l'hôte. Leurs larves nues, blanchâtres ou jaunâtres sont parfois épineuses ou velues. Ex. Formosia moneta dont la larve parasite les larves de Coléoptères. Ex. Tachina (Echinomyia) fera L.
Voir aussi Microtype et Macrotype.
(Tachyporinae) MacLeay, 1825 n. m. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés.
adj. (Du lat. tactus action de toucher, sens du toucher). [Tactile]. Relatif au tact, au sens du toucher. A propos des insectes on peut parler de soies sensorielles. Voir Soie sensorielle.
n. m. [Tagma(ta)]. Une des régions majeures du corps d'un arthropode formant une unité bien différenciée regroupant plusieurs segments, réunis ou soudés entre eux. La fusion des différents métamères a aboutit à la formation de tagmes morphologiquement différents et aux fonctions plus ou moins spécialisées. Les insectes ont trois tagmes distincts : tête, thorax et abdomen. La tête est la zone principale des sens et de la prise alimentaire. Le thorax est la zone dévolue à la locomotion et l'abdomen celle dévolue à la reproduction. Chez beaucoup d'autres Arthropodes, on distingue deux tagmes, le céphalothorax et l'abdomen. Voir aussi Abdomen Insecte Tête et Thorax.
n. f. [Size]. Dimension du corps. Chez les insectes, cette dernière est extrêmement variable. Si les plus petits insectes ne mesurent pas plus d'un quart de milimètres (Hyménoptères Mymaridés), les plus grands mesurent près de 45 cm (Phasmatidés). Les plus petits Coléoptères mesurent un demi-millimètre (Coléopères Ptiliidés) et les plus grands sont les espèces Titanus giganteus (Cerambycidés) ou Dynastes hercules (Scarabéidés). Pour le plus petit chez les Insectes, voir Mymaridés. Pour le plus grand, voir Phasmatidés.
[Wasp-waist]. Voir Apocrites.
n. m. Il permet de récolter les insectes qui se réfugient dans les terreaux de litière de feuilles et de racines. Le tamisage est un procédé de récolte des insectes, parmi les plus productifs.
Voir aussi Piège d'interception.
(Tanaoceridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Tanaocéroïdes. Cette famille ne regroupe que quelques espèces nocturnes. Chez les deux sexes, les antennes sont plus courtes que le corps. Le mécanisme stridulatoire abdomino-fémorale est formé sur l'abdomen d'une rangée de crêtes courtes à arêtes aigües tandis que sur les fémurs postérieurs, les crêtes de la face interne sont denticulées. On ne les trouve que dans les déserts de l'ouest de l'Amérique du Nord et au Mexique.
(Tanaostigmatidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait près de 80 espèces. Les insectes de cette Famille ont pour particularité de présenter un prépectus développé (sclérite triangulaire situé entre le pronotum et le mésopleure, séparant les tégulas du bord postérieur du pronotum). Leurs notaules (sillons sublatéraux longitudinaux) sont marqués et fortement convergents postérieurement. La nervation des ailes est réduite. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d'ailes ne montrent aucunes cellules fermées. Les pattes médianes présentent sur leurs tibias un éperon apical long et fort. Les larves de cette Famille sont phytophages et gallicoles. On les trouve plus souvent sous les tropiques.
n. m. Voir Tandem calling (Appel en tandem), Tandem running (Course en tandem) et Vol en tandem.
Terme Anglo-Saxon signifiant recrutement par tandem. Chez les Hyménoptères Formicidés, le « tandem calling » consiste pour une fourmi leader à recruter un congénère en relâchant une phéromone. On assistera par la suite au « tandem running » où les fourmis se déplaceront ensemble, en file indienne, en se suivant l'une et l'autre.
Voir aussi Phéromone de recrutement et Recrutement de groupe.
Mot Anglo-Saxon signifiant course en tandem. Chez les Hyménoptères Formicidés, il s'agit d'un recrutement où un seul individu est recruté à la fois et suit l'ouvrière recruteuse jusqu'à la cible. Les fourmis se déplaceront ensemble, en file indienne, en se suivant l'une et l'autre. L'ouvrière suiveuse est alors en contact fréquent au moyen de ses antennes avec l'abdomen de celle qui la précède. Voir Phéromone de piste.
Voir Quinone et Sclérification.
(Tanyderidae) n. m. pl. [Primitive crane flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Tipulomorphes Tanydéroïdes. Ils n'ont pas d'ocelles. Leur mésonotum présente une suture en V complète. Le lobe anal de leurs ailes est bien développé. Il existe des taches brunes sur leurs ailes. Leurs pattes sont longues et fines.
(Tabanus) n. m. (Du lat. tabanus grosse mouche). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Diptères Brachycères Tanystomes, type de la Famille des Tabanidés. Ces Diptères sont trapus et sont en général noirs, gris ou bruns. La femelle pique l'homme et les bestiaux, notamment les bovins et leur suce le sang. On les appelle communément mouches à bœuf. Les mâles se contentent de butiner les fleurs et pomper l'eau. Les taons peuvent dans certaines régions transmettre des maladies. Ex. Tabanus bovinus. Le taon des pluies, Haematopota pluvialis. Le taon rayé du cheval, Tabanus lineola.
ou tonné, -e, -s adj. Piqué par les taons.
n. m. (Du lat. tapete tapis). Surface réfléchissante de la rétine des yeux densément pourvue de trachées respiratoires aplaties. On les trouve notamment chez les papillons nocturnes. Le tapetum reflète la lumière ce qui permet aux photons de traverser deux fois le rhabdome augmentant ainsi la sensibilité à la vision. Pl. Tapeta.
Voir aussi Vision.
(Du gr. tapetion petite couverture). Voir Abeille tapissière.
(Tardigrada) Spallanzani, 1777 n. m. pl. (Du lat. tardigradus de tardus lent et gradi marcher). [Water bears]. Pour SITI et Fauna Europaea, il s'agit du Phylum (Embranchement) des Tardigrada au sein du Règne Animalia. Les Tardigrades sont de petits animaux aquatiques de moins d'un mm de long dont on connait près de 280 espèces. Ils ressemblent à de petits sacs hérissés de 8 pattes griffues. Ils ont une cuirasse faite de plaques chitineuses. Mais ils ont également des caractères annélidiens tels qu'un gésier portant des stylets comme chez les Nématodes. Les appendices locomoteurs sont de simples parapodes. Ils se déplacent très lentement ce qui est à l'origine de leur nom. On les trouve dans les mousses et les lichens. Mais on, en trouve dans tous les milieux car ils ont une résistance aux conditions les plus extrêmes. On peut les trouver dans les glaces polaires et les régions volcaniques sous-marines. Ils pourraient même survivre dans l'espace car ils résistent aussi plus ou moins longtemps au vide spatial et aux rayons UV. Ils ont un pouvoir d'anhydrobiose et de reviviscence dès qu'ils sont réhydratés. Ils peuvent rester six ans de suite en vie ralentie et ne mourir réellement qu'à soixante ans. Mais leur espérance de vie est en général de quelques mois. Ils sont aussi connus sous le nom vernaculaire d'« Ourson d'eau ».
n. f. (Du lat. tardif taratrum vrille). [Oviscapt(s)]. Organe allongé, situé à l'extrémité de l'abdomen des femelles de certains Insectes et permettant le dépôt des œufs dans le sol, les végétaux, etc. Ex. Braconidés, Chalcididés, Ichneumonidés. Syn. Ovipositeur, Oviscapte. Voir aussi Parasites, Porte-tarières et Scie.
Voir Formule tarsale.
n. m. (Du gr. tarsos ensembles des doigts de pieds). [Tarsus(si)]. Segment, appendice généralement articulé, de la patte des Arthropodes, inséré à l'apex (a l'extrémité) du tibia. Primitivement, chez les Insectes, le tarse est en règle générale composé de cinq articles. On dit qu'ils sont pentamères. C'est le cas généralement pour les Coléoptères et les Hyménoptères. Chez les Orthoptères, le tarse comporte trois (trimères) ou quatre (tétramères) articles. Chez les Hémiptères, il comporte trois articles. Chez quelques Psocoptères (Ectopsocidés), les tarses ont deux articles (dimères). Quelques Aptérygotes et la plupart des larves d'holométaboles ont un tarse ne comprenant qu'un seul article (monomère). Lorsque le tarse est formé de plusieurs articles le premier, basal, attaché au tibia, est nommé basitarse ou métatarse ou tarse 1, le second métaplanta ou dactyle ou tarse 2, le troisième ne porte ordinairement pas de nom ou est indiqué tarse 3, le quatrième est nommé allux ou tarse 4 et le cinquième, distitarse ou tarse 5. Le dernier article porte généralement les ongles (Onychium). On parle à son sujet aussi de prétarse. Ce dernier est constitué des ongles et différents lobes ou structures qui l'accompagnent (arolium, pulvilles, empodium). Les différents articles ou tarsomères sont dépourvus de muscles, sauf le basitarse. Le tarse de la patte antérieure est parfois appelé protarse ou manus, celui de la patte médiane mésotarse et celui de la patte postérieure, métatarse (donc confusion possible avec le nom donné au premier article du tarse). Chez beaucoup d'espèces d'Insectes, les tarses sont pourvus de sensilles gustatives, qui leurs permettent de goûter leurs aliments.
Voir aussi Cryptopentamère Cryptotétramère Formule tarsale Hétéromère Homéomère Patte Pseudotétramère et Pseudotrimère.
n. f. [Mole cricket]. Voir Courtilière et Gryllotalpidés.
n. m. [Click beetle]. Nom commun donné à un insecte Coléoptère sauteur de la Famille des Elatéridés. On les appelle aussi « maréchaux » ou « tape-marteaux ». Placé sur le dos, un taupin se détend comme un ressort et saute pour se remettre sur ses pattes. Voir Elatéridés.
n. m. Nom vernaculaire des Diptères Tabanidés ou de toutes les grosses mouches qui piquent notamment en Haute-Savoie.
n. f. (Du gr. taxis ordre, arrangement). [Taxis(es)]. Réaction d'orientation des animaux capables de se mouvoir, déclenchée par un stimulus externe. Le tropisme étant une réaction d'orientation des végétaux ou des animaux qui ne peuvent se mouvoir car fixés à un support. Selon la nature du stimulus, on distingue l'acrotaxie ou oxytaxie (oxygène), l'aérotaxie (interface eau/atmosphère), l'anémotaxie (vent), la barotaxie (pression), la branchyotaxie (eau plus oxygénée), la chimiotaxie (composé chimique), la gravitaxie ou géotaxie (pesanteur), l'héliotaxie (soleil), l'hygrotaxie (humidité), la phonotaxie (son), la phototaxie (intensité lumineuse), la rhéotaxie (courant d'eau), la sélénotaxie (lumière lunaire), la thermotaxie (température), la thigmotaxie ou haptotaxie (contact), la tonotaxie ou osmotaxie (pression osmotique), la trophotaxie (nourriture), la xénotaxie (espèce hôte), etc.. Voir aussi Stimulus et Tropisme.
Voir aussi Gustation, Olfaction, Ouïe, Toucher et Vision.
n. f. (Du gr. taxis ordre et nomos loi). [Taxonomy]. Ensemble des informations permettant d'identifier puis de nommer un taxon. La systématique étant la science du regroupement des taxons au sein d'une classification. La nomenclature, quant à elle, étant les règles à respecter pour aboutir à cette classification. Syn. Taxonomie.
Voir aussi Binominale, Classification phylogénétique, Code Internationale de Nomenclature Zoologique, NCBI, Nomenclature et Systématique.
n. (Du gr. taxis ordre et logos discours, science). [Taxonomist]. Personne qui s'occupe des classifications.
n. m. (Du gr. taxis ordre). [Taxon(xa)]. Population ou groupe de population d'organismes vivants ou fossiles, phylogénétiquement apparentés, possédant de ce fait des caractères en commun qui leur sont spécifiques. Ces spécifications de caractères permettent de les différencier les uns des autres et de les classer par groupes isolés, appelés unités taxinomiques. Les organismes regroupés au sein d'un clade (groupe monophylétique) en constituent le taxon. L'espèce, le genre, la famille, l'ordre, la classe, etc. sont des taxons. Syn. de groupe. Pl. Taxons ou taxa.
Voir aussi Clade et Groupe monophylétique.
ou Tegmina n. m. (Du lat. tegmen couverture, abri). [Tegmen(mina)].
1. Dans certains groupes, notamment les Orthoptères, on donne le nom de tegmen à l'aile antérieure dont la moitié basale est sclérifiée tandis que l'extrémité apicale reste membraneuse. Les mâles des courtilières (Orthoptères) stridulent en frottant leurs tegminae. Les Dictyoptères, dont notamment les blattes, sont aussi pourvus de tegminae. Pour les Hémiptères Hétéroptères, on parle plutôt d'hémélytre ou hémiélytre. Syn. Pseudoélytre.
Voir aussi Aile et Hémélytre.
2. Partie dorsale volumineuse du segment IX, composant des genitalia chez certains mâles Lépidoptères.
3. Chez les mâles Coléoptères, le penis se divise en une phallobase (partie basale du pénis) appelée tegmen et un lobe médian (encadré par les paramères ou lobes latéraux). Ce tegmen comprend une lame basale et des styles latéraux. Pl. Tegminae.
n. f. (Du lat. tegula, tuile). [Tegula(ae)]. Petit lobe membraneux en forme de chapeau, d'écaille (on parle de sclérite squamiforme), situé à la base de l'aile antérieure de nombreux Insectes (ex. chez les Dermaptères, les Plécoptères, les Diptères, les Hyménoptères, etc.). Chez les Dermaptères et les Plécoptères, on trouve une tégula à la base des quatre ailes. Chez les Lépidoptères les tegulae sont caractéristiques de l'ordre. Chez les Hyménoptères et les Diptères, ils sont bien développés. Chez les Coléoptères, ils sont toujours absents. Pl. Tegulae. Syn. Epaulette chez les Diptères.
Voir aussi Basicosta, Écaille 2 et 3, Patagium, Sclérite humérale, Squame et Squamule.
n. m. (Du lat. tegumen couverture, abri). [Integument(s)]. Paroi du corps des Insectes faisant fonction de squelette externe, le plus souvent rigide, et imposant de ce fait un développement par mues successives. Le tégument est formé de trois couches : cuticule, épiderme et membrane basale. Chez les Insectes, le tégument sert de base aux systèmes respiratoire (trachées), sensoriel (récepteurs sensoriels) et digestif (intestin antérieur et postérieur) car ces derniers ont une origine ectodermique. Voir Cuticule Epiderme et Membrane basale.
Voir aussi Arthropodine Chitine Ectoderme Sclérotine Sclérification Exosquelette et Mue.
adj. [Tegumentary]. Qui se rapporte au tégument ou qui en fait fonction.
n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Ephydridés. Ex. Teichomyza fusca.
n. f. (Du lat. tinea mite). Nom vernaculaire donné à un Insecte Lépidoptère Glossate de la famille des Tinéidés (Microlépidoptère) mais également à d'autres espèces de la Super-famille des Pyraloïdes (Crambe, Aglosse, Fausse-teigne) ou encore à certains Lépidoptères de la famille des Tortricidés (Tordeuses) comme la teigne de la grappe ou cochylis ou teigne de la vigne. Ces petits papillons nocturnes ont des larves, très nuisibles.
Voir aussi Mite.
n. f. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Géléchiidé, nuisible aux cultures, Scrobipalpa ocellatella.
n. f. [Mediterranean flour moth]. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère de la Famille des Pyralidés, Ephestia kuehniella.
Voir Aglossa.
Voir Teigne de la vigne.
n. f. [Potato Tuber Moth, Tobacco Splitworm]. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Géléchiidé, nuisible aux cultures, Phthorimaea operculella.
n. f. [Vine Moth]. Dit aussi « conchylis de la vigne » ou « tordeuse de la vigne » (Eupoecilia (Clysia Clysiella) ambiguella et Conchylis omphucelia) ou Teigne de la grappe. C'est un Lépidoptère Tortricidé. Voir aussi Ver coquin.
ou Teigne des choux n. f. [Diamondback moth, Cabbage Moth]. Nom vernaculaire de Plutella (Plutella) xylostella (maculipennis), Lépidoptère de la Famille des Plutellidés qui est la teigne des Brassicacées (ou crucifères) également appelée Teigne des choux ou Teigne à bandelette blanche.
n. f. [Cherry Blossom Tineid]. Nom vernaculaire d'Argyresthia pruniella Lépidoptère de la Famille des Argyresthiidés.
n. f. [European Grain Worm]. Nom vernaculaire de Nemapogon granella Lépidoptère de la Famille des Tinéidés.
n. f. [Apple fruit moth]. Nom vernaculaire d'Argyresthia conjugella Lépidoptère de la Famille des Argyresthiidés.
Voir Crambe.
n. f. Nom vernaculaire des Lépidoptères de la famille des Pyralidés que sont Galleria mellonela (Grosse teigne) et Achroia grisella (Petite teigne) qui sont élevés pour leurs chenilles qui servent d'aliments pour l'élevage des poissons, oiseaux, mygales, etc. Ce sont des parasites des ruches à miel dont elles détruisent les colonies. Les chenilles de Galleria mellonella digèrent la cire et ravagent les rayons des ruches des abeilles.
n. f. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Tinéidé, nuisible aux cultures, Opogona sacchari. Teigne du poireau n. f. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Plutellidé, nuisible aux cultures, Acrolepiopsis assectella. Teigne guatémaltèque de la pomme de terre n. f. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Géléchiidé, nuisible aux cultures, Tecia solanivora.
adj. (Du genre Teleas et du lat. forma forme). [Teleaform larva]. Voir Larve téléaforme et Larves d'Hyménoptères.
(Telegeusidae) n. m. pl. [Long-lipped beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Elateroïdes. Il semble que les Telegeusidés sont une famille paraphylétique des Phengodidés dont ils ne se différencient que par les pièces buccales beaucoups plus longues chez les Telegeusidés. Cela explique que certains considèrent que les Télégeusidés ne sont pas considérés comme une famille à part entière et sont en fait des Phengodidés car dans la classification phylogénétique moderne, seuls les groupes monophylétiques sont valides.
n. m. (Du gr. télé-, loin, au loin et phorêin porter). Nom vernaculaire d'Insectes Coléoptères appartenant à la Famille des Cantharidés. Ils ont la particularité d'être des malacodermes (aux téguments mous). Ex. le Coléoptère appelé usuellement Moine ou Téléphore moine, Cantharis rustica. Le Téléphore fauve, Rhagonycha fulva. Le Téléphore obscur, Cantharis obscura. Le Téléphore sombre, Cantharis fusca.
adj. [Telmophagous]. (Du gr. telma bassin, réservoir et phagein manger). A propos des Diptères hématophages, caractérise ceux qui introduisent directement leurs pièces buccales dans une collection sanguine sous-cutanée, après avoir lacéré les vaisseaux et tissus avoisinants.
Voir aussi Solénophage.
n. m. (Du gr. teleos telos fin, but, entier, pous, podos pied et du suffixe –ite). [Telopodite]. Chez les Arthropodes, portion terminale d'un appendice comportant primitivement 6 segments. Le segment basal du télopodite est le trochanter. Il est par la suite primitivement biramé. On trouve l'endopodite (branche terminale interne) qui sert à la locomotion et l'exopodite (branche terminale externe) qui sert à la respiration ou à la nage ou les deux à la fois. Chez les Insectes, seul l'endopodite est développé.
Voir aussi Basipodite.
n. f. (Du gr. teleos telos fin, but, entier et taxis ordre, arrangement). [Telotaxis]. Réaction directionnelle de locomotion d'animaux mobiles vers un but. Il y a maintien de l'intensité d'un stimulus sur un point particulier du récepteur. La télotaxie a été démontrée chez les Diptères Brachycères du genre Eristalis mais également chez les Abeilles (Apis) et les papillons du genre Vanessa. La télotaxie est un des types de topotaxie.
Voir aussi Topotaxie.
adj. (Du gr. teleos telos fin et trophê nourriture). [Telotrophic]. Voir Méroïstique. Syn. Acrotrophique.
n. m. (Du gr. telson borne, limite). [Telson]. Segment terminal primitif du corps des Arachnides et des Crustacés portant l'anus. Il s'agit de leur « queue ». Contrairement aux autres segments de l'abdomen, il ne porte aucune paire d'appendices articulés. Le telson n'est pas reconnu comme un segment du corps chez les Insectes.
Voir aussi Périprocte et Pygidium.
adj. (Du gr. thelutokia enfantement d'une femelle). Voir Thélytoque.
(Temnochilidae) n. m. pl. Ancienne Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI et est considéré comme invalide par SITI. Syn. Trogossitidés. Voir Trogossitidés.
adj. Voir Zone tempérée.
ou tentaculum n. m. (Du lat. tenaculum tenaille). [Tenaculum]. Chez les Collemboles, organe situé sur le troisième segment abdominal, leur servant à verrouiller la furca. Il est constitué par une base et deux branches munies vers leur partie mobile d'une paire de dentes. La furca est un puissant appareil sauteur replié sous le quatrième segment de l'abdomen. Des muscles la libèrent, projetant le collembole loin de la portée des prédateurs. Syn. Rétinacle Hamule.
(Tenebrio) n. m. (Du gr. tenebrio tenebrionis ami des ténèbres). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères, polyphage, type de la Famille des Ténébrionidés. Ils sont généralement de teinte foncée. Quelques espèces ont toutefois des élytres clairs ou même blancs (Onymacris candipennis qui peut ainsi rester actif sous le soleil du désert de Namibie). Ces Coléoptères sont charognards, mais ils peuvent être aussi saprophages, mycétophages ou cléthrophages (denrées entreposées). Ils sont souvent capables d'exsuder une sécrétion fétide pour repousser les prédateurs. La larve du ténébrion meunier (Tenebrio molitor que l'on trouve dans les boulangeries) est appelée « Ver de farine » et est élevée en grande quantité afin d'être utilisée comme appât pour la pêche, ou comme nourriture pour les petits oiseaux de volière, les reptiles ou les poissons d'élevage. Ex. Le Ténébrion des champignons, Alphitobius laevigatus. Le Ténébrion des sables, Pimelia bipunctata. Le Ténébrion meunier, Tenebrio molitor que l'on trouve dans les boulangeries. Le Ténébrion obscur, T. obscurus. Le Ténébrion olifant, Gnathocerus cornutus. Le Ténébrion opaque, T. opacus.
(Tenebrionidae) n. m. pl. [Darkling beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes regroupant 17.000 espèces et dont le ténébrion en est le type. Ils sont généralement nocturnes ce qui est à l'origine de leur nom. Ils mesurent entre 2 et 80 mm. Leur corps fortement sclérifié est très souvent noir, brun ou roussâtre. Leurs yeux sont souvent réniformes (en forme de rein). Les antennes composées généralement de 11 articles sont filiformes ou moniliformes, souvent glabres. Elles sont insérées sous un rebord du front si bien que leur insertion n'est jamais visible dorsalement. Certains présentent des élytres soudés et sont de ce fait incapables de voler. Leurs tarses sont le plus généralement hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). L'abdomen présente 5 sternites. Les trois premiers sternites abdominaux sont visiblement soudés. Ils ont un régime alimentaire varié et peuvent être phytophages ou omnivores. Ils peuvent repousser les prédateurs en exsudant des sécrétions malodorantes. On en rencontre beaucoup dans les déserts car ils ont une grande résistance à la déshydratation (cryptonéphridisme). Quelques espèces sont myrmécophiles. Leurs larves sont allongées et cylindrique et sont appelées larves « fil de fer ». Mais contrairement aux larves de Coléoptères Elatéridés, leurs larves présentent un labre mobile, non soudé au clypéus. Ces larves peuvent porter des urogomphes. Ils sont cosmopolites. Ex. Onymacris unguicularis dans le désert de Namibie qui dresse son abdomen la nuit au sommet des dunes afin que par le jeu de la condensation des gouttelettes glissent vers sa bouche. Selon la class. récente les familles des Alleculidae et les Lagriidae ont été intégrés à la famille des Tenebrionidae et en sont devenus des Sous-familles.
(Tenebrionoidea) n. m. pl. (De ténébrion et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages comprenant plusieurs Familles ayant pour trait commun d'avoir des tarses hétéromères (formule tarsale 5.5.4.) et plus rarement tétramères (4-4-4) et des griffes non pectinées. Leurs larves ont tendance à ressembler morphologiquement et biologiquement à celles de la Superfamille des Cucujoïdes. Leurs larves de premier stade sont typiques de celles des Polyphages. Les pattes ont cinq articles. Elles présentent des urogomphes et leur tégument est faiblement sclérifié. Tout comme chez les larves de Cucujoïdes, les larves sont petites à modérées en taille et quelques-fois sont compressées dorso-ventralement. Leurs habitudes alimentaires mycétophages ou saprophages sont associées à une extrème diversité morphologique. Cette Super-famille regroupe près de 19.000 espèces à travers le monde réparties dans les Familles suivantes : Aderidae, Anthicidae, Archeocrypticidae, Boridae, Chalcodryidae, Ciidae, Melandryidae, Meloidae, Mordellidae, Mycetophagidae, Mycteridae, Oedemeridae, Perimylopidae, Prostomidae, Pterogeniidae, Pyrochroidae, Pythidae, Rhipiphoridae, Salpingidae, Scraptiidae, Stenotrachelidae, Synchroidae, Tenebrionidae, Tetratomidae, Trachelostenidae, Ulodidae, Zopheridae.
n. m. (Du lat. tener tendre et –alis qui appartient à). [Teneral]. Désigne un Insecte, tout de suite après sa mue (et pas seulement imaginale), pour lequel le tégument n'est pas encore mélanisé, ni durci. L'individu apparait alors blanchâtre.
Imago ténéral, Stade où les transformations physiologiques se terminent afin d'atteindre la maturité. Pl. Ténéraux. Voir aussi Imago ténéral, Immature, Maturation et Mue.
n. f. Filament élastique circulaire ou spiralé de l'épicuticule qui renforce la structure tégumentaire de la trachée lui permettant de rester toujours ouverte. Les ténidies sont en fait des épaississements réguliers de la cuticule. Elles constituent les myriades d'anneaux formant les trachées. Voir aussi Trachée.
(Tenthredo) Liné, 1758 n. f. (Du gr. tenthrêdon mouche à scie). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Hyménoptères Symphytes appelés usuellement « Mouches à scie ». Ce sont des insectes nuisibles, car la femelle fore les plantes avec sa tarière pour y pondre des œufs. La larve vit dans le bois et se rend donc nuisible, notamment au peuplier et au poirier. En général tous les Hyménoptères Symphytes (à l'abdomen largement soudé au thorax) sont appelés communément « Tenthrèdes ». On y trouve plus précisément, les espèces suivantes : La tenthrède arge (Arge clavicornis), la tenthrède à tête jaune de l'épinette (Pikonema alaskensis), la tenthrède à tête jaune du Saule (Trichiosoma triangulum), la tenthrède à tête noire du Bouleau (Croesus latitarsus), la tenthrède à tête noire du Frêne (Tethida cordigera), la tenthrède à tête verte de l'épinette (Pikonema dimmockii), la tenthrède bifasciée (Tenthredo bifasciata), la tenthrède bilignée (Neodiprion sertifer), la tenthrède de la Rave (Athalia rosae ou Athalia colibri), la tenthrède de la Scrofulaire (Tenthredo scrophulariae), la tenthrède de la Violette (Ametastegia pallipes), la tenthrède de l'Orme (Cimbex americana), la tenthrède de l'Oseille (Ametastegia glabrata), la tenthrède des Osiers (Nematus Pavidus), la tenthrède du Bouleau (Arge pectoralis), la tenthrède du Bouleau et de l'Aulne (Croesus septentrionalis), la tenthrède du Bouleau jaune (Dimorphopteryx melanognathus), la tenthrède du Cerisier (Caliroa cerasi), la tenthrède chevelue du Peuplier (Trichiocampus viminalis), la tenthrède chevelue du Saule (Trichiocampus simplicicornis), la tenthrède du chèvrefeuille (Zaraea inflata), la tenthrède commune (Tenthredo mesomela ou Tenthredo notha), la tenthrède du framboisier (Monophadnoides geniculatus), la tenthrède du frêne (Tomostethus multicinctus), la tenthrède des fleurs du Pin (Xyela minor), la tenthrède du Framboisier (Monophadnoides geniculatus), la tenthrède du Frêne (Tomostethus multicinctus), la tenthrède du Groseillier (Nematus ribesii), la tenthrède du Mélèze (Pristiphora erichsonii), la tenthrède du Saule (Trichiocampus irregularis ou Pteronus salicis), la tenthrède du Pêcher (Neurotoma nemoralis), la tenthrède du pétiole de l'Érable (Caulocampus acericaulis), la tenthrède du rosier (Allantus cinctus Arge pagana ou Allantus cingulatus), la tenthrède du Sorbier (Pristiphora geniculata), la tenthrède du Troène (Macrophya punctumalbum), la tenthrède épineuse du Frêne (Eupareophora parca), la tenthrède errante (Dimorphopteryx pinguis), la tenthrède européenne du Peuplier (Trichiocampus viminalis), la tenthrède Guêpe (Tenthredo vespa), la tenthrède laineuse (Eriocampa ovata), la tenthrède lanigère de l'Aulne (Eriocampa ovata), la tenthrède lanigère du Noyer (Eriocampa juglandis), la tenthrède Limace (Caliroa cerasi ou Caliroa limacina), la tenthrède-limace des rosacées (Caliroa cerasi), la tenthrède-limace du Chêne (Caliroa fasciata), la tenthrède-limace du Rosier (Endelomyia aethiops), la tenthrède maculée (Tenthredo maculata), la tenthrède mineuse de l'Aulne (Fenusa dohrnii), la tenthrède mineuse du Bouleau (Messa nana), la tenthrède mineuse du Chêne (Profenusa lucifex), la tenthrède mineuse de l'orme (Fenusa ulmi), la tenthrède mineuse du Peuplier (Messa populifoliella), la tenthrède mineuse de Thomson (Profenusa thomsoni), la tenthrède noire (Tenthredo atra), la tenthrède rayée de l'Aulne (Hemichroa crocea), la tenthrède trilignée (Anoplonyx luteipes), la tenthrède unilignée (Anoplonyx canadensis), la tenthrède verte (Rhogogaster viridis).
(Tenthredinidae) Latreille, 1802 n. f. pl. [Common sawflies]. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes comptant près de 6.000 espèces dont la tenthrède en est le type. C'est la plus importante Famille du Sous-ordre des Symphytes. Les tenthrèdes sont très variées en forme et en couleur (vert, jaune, rouge ou blanc). Beaucoup d'espèces sont vespiformes avec une livrée noire et jaune mais sans le rétrécissement typique des Apocrites entre le thorax et l'abdomen (taille de guêpe). Ils mesurent entre 2 et 15 mm. Leurs antennes filiformes comportent en général 9 articles (quatorze au maximum). Tous les représentants de cette Famille n'ont pas de nervure intercostale sur leurs ailes antérieures. Leurs tibias antérieurs portent deux épines. Leur abdomen est quasi rectangulaire. L'ovipositeur des femelles est en forme de « scie » courte et dentée. Leurs larves sont phytophages, parfois grégaires. Elles portent généralement 6 paires de fausses-pattes abdominales (fausses-chenilles). Elles se distinguent des chenilles par la présence d'un grand œil simple sur les côtés de la tête. La nymphose a lieu dans la litière, un peu au-dessous de la surface du sol. Ils sont cosmopolites mais mieux représentés dans les régions tempérées de l'hémisphère nord. Ex. Rhogogaster viridis L.
(Tenthredinoidea) Latreille, 1802 n. m. pl. (De tenthrède et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes regroupant les Familles des Argidés, des Blasticotomidés, des Cimbicidés, des Diprionidés, des Pergidés et des Tenthrédinidés. Les adultes présentent un ovipositeur ressemblant à une scie. Voir Scie.
n. m. (Du lat. tentorium tente). [Tentorium(ia)]. Squelette interne (endosquelette) de la capsule céphalique formé de plusieurs bras latéraux et dorsaux lui assurant sa rigidité. Ces « travées » servent de point d'insertion aux muscles. Les insertions des bras antérieurs sur la capsule céphalique forment les pretentorinae et l'insertion des bras postérieurs les metatentorinae. Il existe aussi le corpotentorium et le supratentorium. On peut aussi trouver ces « travées de consolidation » dans le thorax des insectes et on parle alors d'apophyses pleurales et sternales.
Voir aussi Apodème Apophyse Endosquelette et Tête.
(Tephritidae) Newman, 1834 n. m. pl. [Fruit flies, Peacock flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Téphritoïdes. On en connait près de 5.000 espèces. Ce sont de petites mouches vivement colorées mesurant de 3 à 8 mm. Les ocelles sont présents sur la tête. Ils n'ont cependant pas de vibrisses. Aux antennes, l'arista est bien développée. Comme tous les Schizophores, ils présentent une suture frontale sur la tête. Les dessins de leurs ailes sont très souvent caractéristiques. Leurs ailes sont d'ailleurs presque toujours tachetées. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est coudée à son extrémité. Quand ils se posent, ils agitent leurs ailes de façon typique. Le métatarse (tarse 1) de leurs pattes est cylindrique et plus long que l'article suivant. Les adultes se nourrissent de nectar ou de sève. Lors des parades sexuelles, les mâles font onduler leurs ailes. Les femelles ont un long ovipositeur pointu en forme de corne aplatie afin de pondre dans ou sur les plantes ou les fruits y provoquant des cécidies. Cet oviscapte peut être plus long que le corps. Beaucoup d'espèces sont nuisibles car s'attaquant aux fruits et sont de ce fait appelées communément « mouches des fruits ». Quelques-unes minent les feuilles et engendrent des galles. En fin de développement, les asticots s'extraient de leur milieu nourricier pour se laisser tomber sur le sol, s'y enfouir et s'y transformer en pupes. Syn. Trypétidés. Ex. La mouche à fruit ou Cératite, Ceratitis capitata. La mouche de l'olive, Bactrocera oleae. La Mouche de l'asperge, Plioreocepta poeciloptera. La Mouche des cerises, Rhagoletis cerasi.
n. m. (Du gr. teras signe des dieux, animal monstrueux et kutos cellule). [Teratocyte, Giant cells, Trophic cells]. Cellule de l'œuf d'un parasitoïde ayant pour fonction d'inhiber le système immunitaire de l'hôte et notamment ses plasmatocytes. Chez certains Hyménoptères Braconidés, Scélionidés ou Trichogrammatidés, les cellules de la membrane séreuse qui entoure l'embryon se séparent les unes des autres et se répandent dans l'hemocoele de l'hôte. Ce sont les tératocytes qui ne peuvent se multiplier en nombre mais qui peuvent grossir jusqu'à trois mille fois leur taille initiale.
Voir aussi Plasmatocyte et Polydnavirus. Syn. Cellules trophiques.
n. f. (Du gr. teras animal monstrueux et logos science). [Teratology]. Etude des monstruosités et des anomalies de l'organisation chez les êtres vivants. Cette science traite plus particulièrement les anomalies congénitales ou héréditaires et se ramène à un dérèglement du mécanisme de différenciation de l'embryon et de ses ébauches primordiales.
Voir aussi Développement, Hétéromorphose, Hétéronome, Hypertélie, Hypertrophie, Métathétélie et Prothétélie.
adj. [Teratologic]. Qui a rapport à la tératologie. Un spécimen tératologique est un spécimen anormal présentant une monstruosité morphologique.
n. m. (Du lat. terebra tarière, vrille). [Terebra(ae)].
1. Nom donné à la pointe de la partie incisive de la mandibule, généralement aiguë pouvant être simple ou munie de dents. Voir Mandibule.
2. Oviscapte adapté pour forer ou couper, tel que celui dont est doté les femelles d'Hyménoptères Apocrites dits Térébrants, mais aussi des femelles Hyménoptères Symphytes, telles que les tenthrèdes ou mouches-à-scie. Pl. Terebrae.
(Terebrantes) n. m. pl. Grande subdivision (Infra-ordre) des Hyménoptères Apocrites (dont l'abdomen est séparé du thorax par un étranglement), comprenant ceux dont les femelles possèdent une tarière, sorte d'aiguillon ovipositeur adapté au forage ou à la pénétration d'un végétal ou d'un hôte, comme un autre insecte ou une araignée, dans le corps desquels sont déposés les œufs. La tarière est donc un ovipositeur. Ancien syn. Terebrantia. Syn. Portes-tarières et Parasites (Parasitica). Voir Parasites.
(Terebrantia) Haliday, 1836 n. m. pl.
1. Sous-ordre d'Insectes Thysanoptères formant avec le Sous-ordre des Tubulifères l'Ordre des Thysanoptères. Au repos, leurs ailes sont maintenues parallèles. Elles sont recouvertes de minuscules soies ou microtriches. Leurs ailes antérieures sont bordées d'une nervure y faisant le pourtour. Les femelles ont un abdomen conique à l'apex duquel se trouve leur oviscapte falciforme à bords dentés destiné à perforer. Elles pondent des œufs réniformes (ellipsoïdes chez les Tubulifères). Leur développement connait 5 stades (Oeuf, Larve I, Larve II, Prénymphe et Nymphe). On y trouve les Familles suivantes : Adiheterothripidae, Aeolothripidae, Fauriellidae, Heterothripidae, Melanthripidae, Merothripidae, Thripidae. Voir aussi Tubulifères.
2. Le terme Terebrantia est un ancien synonyme de Terebrantes dans l'Ordre des Hyménoptères.
v. a. Percer, perforer avec une tarière ou un instrument agissant comme une tarière.
adj. [Tergal]. Qui se rapporte à la face supérieure du tergum.
n. m. (Du lat. tergum dos et du suffixe -ite). [Tergite(s)]. Partie dorsale chitineuse d'un segment du corps qu'il s'agisse de la tête, du thorax ou de l'abdomen. Les tergites, tout comme les pleurites latéraux et les sternites ventraux sont des sclérites. Lorsqu'ils concernent le thorax, les tergites forment le pronotum (pour le prothorax), le mésonotum (mésothorax) et le métanotum (métathorax). En arrière de chacun desquels on trouve un postnotum ou postscutellum. Chaque notum se divise lui même en préscutum, scutum et scutellum. Syn. Notum (en tant que sclérite de la région dorsale du thorax), Tergum (en tant que sclérite de la région dorsale de l'abdomen) et Dorsum (en tant que région du corps où se trouve le tergite).
Voir aussi Pleurite et Sternite.
n. m. (Du lat. tergum dos). [Tergum]. Partie dorsale d'un segment du corps d'un Arthropode autre que celle de la tête. Chez les Insectes, la région dorsale correspondant à l'abdomen est le tergum, celle correspondant au thorax est le notum et celle correspondant à la partie ventrale est le sternum. Mais pour certains auteurs le tergum désigne la région dorsale de tout segment du corps (Tête, Thorax ou Abdomen). Les sclérites associés à la région dorsale de l'abdomen sont les tergites. Syn. Tergite (en tant que sclérite de la région dorsale de l'abdomen), Dorsum (en tant que région dorsale).
Voir aussi Dorsum Notum et Tergite.
(Termes) n. m. (Du bas lat. termes, termitis ver rongeur). Nom vernaculaire d'un Insecte Dictyoptère Isoptère vivant dans une société organisée en castes. La caste des sexués (la reine et le roi) et la caste des asexués, les ouvriers. Les ouvrières ressemblent aux juvéniles et composent la caste la plus nombreuse. Le roi, plus gros que les autres termites et bien que capable de se déplacer, reste en permanence auprès de la reine à énorme abdomen (physogastrie), de couleur blanche, spécialisée dans sa fonction de reproduction. Elle peut mesurer plus de 10 cm de long. Autour d'elle s'activent les nombreux ouvriers, qui assurent la construction et qui sont chargés de nourrir la colonie et de nombreux soldats à grosse tête, chargés de la défense. Ce sont des insectes blanchâtres (on les appelle aussi fourmis blanches), au corps peu chitinisé. Quelques espèces habitent en France, mais les termites sont surtout abondants dans les régions chaudes, où ils peuvent quelquefois édifier d'énormes termitières (tours de terre gâchée). D'autres sont arboricoles. Certaines espèces creusent dans le bois. Ils commettent des dégâts dans les constructions. Dans certaines régions tropicales, on estime que les termites peuvent consommer jusqu'à un tiers de la production annuelle de bois. Les Termites mangeurs de bois, hébergent dans leur intestin une faune de protozoaires et de bactéries (organismes endosymbiotiques primaires) sans l'aide de laquelle, ils ne sauraient digérer la cellulose. Ces bactéries sont transmises par trophallaxie entre membres de la colonie (voir Termites inférieures). Ce sont des insectes très anciens apparus au Trias (au début de l'ère secondaire) et qui n'ont plus guère évolué depuis l'ère tertiaire. Les termites fossiles conservés dans l'ambre ressemblent en effet beaucoup aux espèces actuelles. Ils sont hétérométaboles paurométaboles. Selon une théorie moderne, les termites ne devraient pas former un Ordre indépendant (Isoptera), mais seraient une simple Famille de Blattodea. Ex. Termes hispaniolae. Le Termite à cou jaune, Kalotermes flavicollis. Le Termite lucifuge, Reticulitermes lucifugus.
Dictinction établie par l'entomologiste Japonnais Takuya Abe à propos des colonies de Termites. Par opposition aux termites de type écologique « separate », les termites de type écologique « one piece », sont celles où les colonies s'établissent dans le bois dont elles se nourrissent.
Par opposition aux termites de type écologique « one piece», les termites de type écologique « separate », sont celles où les colonies construisent de véritables nids et où les ouvriers doivent récolter la nourriture à l'extérieur. La majorité des espèces de termites sont de type « separate ». Elles utilisent des phéromones de piste pour fourrager.
[Fungus-growing termites]. Termites qui cultivent des champignons afin que ces derniers pré-digèrent les végétaux dont ils sont incapables de dégrader par eux-mêmes la cellulose. Ces termites développent une symbiose avec les champignons (champignons supérieurs appelés Termitomyces). Ce sont des ectosymbiotes.
[Humivorous termites]. Termites qui se nourrissent des protéines contenues dans l'humus. Ce sont des termites supérieures (Termitidés) qui ingèrent de grande quantité de terre afin de se nourrir de l'humus qu'elle contient. Voir Termites supérieurs.
[Lower termites]. Les termites inférieurs sont des termites dont les ouvriers vivent en symbiose avec des protozoaires flagellés qui leur permettent de digérer la cellulose retirée des fragments de bois ingérés. Ces protozoaires appartenant au groupe des Hypermastigines, sont logés dans le tube digestif et peuvent représenter jusqu'au tiers du poids de leur hôte. Ils vont transformer le bois en substance nutritive qui sera redistribuée à l'ensemble de la colonie par l'émission de fines gouttelettes à la sortie de leur anus. On trouve des termites inférieurs dans toutes les familles d'Isoptères sauf celle des Termitidés. Il s'agira par exemple des Kalotermitidés, des Mastotermitidés ou des Termopsidés.
Voir aussi Endosymbiote Flagellés et Protozoaires.
[Higher termites]. Les termites supérieurs sont des termites qui peuvent dégrader la cellulose du bois grâce à des enzymes produits par leur propre tube digestif. Ils sont dotés pour cela d'un intestin sophistiqué. Leur intestin postérieur possède notamment cinq renflements successifs dans lesquels règnent une microflore et des conditions d'acidité particulières. Selon une étude publiée dans le courrier de l'environnement de l'INRA, les flatulences émises par les termites produiraient 27 millions de tonnes de méthane par an et participerait ainsi à l'effet de serre. On ne rencontre des termites supérieurs que dans la famille des Termitidés.
(Termitidae) n. m. pl. [Desert Termites]. Famille d'Insectes Dictyoptères Isoptères. C'est la plus grande famille chez les Isoptères. Leur appareil buccal est de type broyeur. Les soldats ont souvent de grosses mandibules ou une tête en pointe d'où une substance toxique poisseuse est éjectée à la sortie d'un pore appelé fontanelle. Ouvriers et soldats n'ont pas d'yeux. Les antennes ont moins de 27 articles. Les sexués chez les termites présentent deux paires d'ailes membraneuses posées sur leur dos. Du fait de leur structure basilaire faible, ces ailes seront perdues après l'essaimage (par rupture au niveau de la suture basilaire). Les sexués sont pigmentés à la différence des soldats et des ouvriers qui présentent un corps blanc. On les appelle d'ailleurs usuellement fourmis blanches. Leurs tarses sont apparemment tétramères (formule tarsale 4.4.4). Les soldats ont un pronotum (sclérite dorsal du prothorax) ensellé (en forme de selle) avec des angles latéraux. Cette Famille qui est la plus évoluée (Termites supérieurs) des 7 Familles d'Isoptères compte environ 2.000 espèces regroupant ainsi les trois-quarts des espèces de termites au sein de plusieurs Sous-familles (Ex. Apicotermitinae Foraminitermitinae Macrotermitinae Nasutitermitinae etc.). Ils sont cosmopolites. La plupart des espèces sont souterraines. Voir aussi Isoptères, Néoténique et Termites supérieurs.
n. f. [Termitarium]. Nid édifié ou creusé par les termites. Selon les espèces, la termitière peut être minuscule ou géante. Les termitières géantes sont édifiées au-dessus du sol comme une vaste cathédrale. Les grandes termitières ont une structure interne qui permet à l'air de circuler afin de maintenir une température constante (à 1 degré près) et d'évacuer l'air vicié de gaz carbonique. Certaines termitières peuvent accueillir cent à mille fois plus d'individus qu'une fourmilière, elle-même peuplée en général de dizaines de milliers de fourmis.
Voir aussi Nid.
[Cathedral Mounds]. Il s'agit de termitières qui sont l'œuvre de Macrotermes bellicosus en Afrique tropical. Ces termitières pouvant atteindre 3 m de haut possèdent une chambre royale (ou copularium) dans laquelle loge les deux seuls sexués de la colonie, le roi et la reine. Les chambres attenantes abritent les meules à champignon qui serviront de nourriture à la colonie. L'ensemble est protégé par une couche d'argile appelé idiothèque. Le volume de terre du nid peut atteindre plusieurs mètres cubes. La température et le taux d'humidité élevé y sont constants. On y trouve des millions de termites.
adj. (De termite et du gr. philos ami). [Termitophilous]. Qui recherche les termites. S'applique à un animal vivant habituellement dans une colonie de termites (commensal ou parasite).
Voir aussi Habitats biotiques.
(Termopsidae) n. m. pl. [Primitive dampwood termites ou Rottenwood termites]. Famille d'Insectes Dictyoptères Isoptères dont le pronotum (sclérite dorsal du prothorax) n'est pas en forme de selle mais plat et plus étroit que la tête. Ils n'ont pas d'ocelles. Leurs ailes sont réticulées. Les ouvriers sont de taille relativement grande et pigmentés. Les tarses présentent un cinquième article rudimentaire. Les soldats ont une tête aplanie, plus ou moins quadrangulaire.
adj. (Du lat. terra terre et colere habiter). [Terricolous]. Qui vit à la surface du sol ou dans la terre. Voir aussi Habitats abiotiques.
(Tessaratomidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes. Leurs ocelles sont bien séparés. Leurs antennes composées de 5 articles (quelquefois 4) sont développées et visibles en vue dorsale. Leur pronotum surmonte la base de leur scutellum lui-même bien développé. Leurs hémélytres ne présentent pas de nervures réticulées. Leur premier stigmate abdominal n'est pas caché par le métasternum. Leurs tarses sont formés de 3 articles.
n. m. (Du lat. testa coquille). [Test]. Chez les Coccidés, bouclier constitué de sécrétions glandulaires telles que la cire, des protéines et des polyphénols. Ils peuvent prendre différentes formes et différentes consistances selon l'espèce. Ces sécrétions sont faites surtout de cires ou de laque leur conférant des formes d'étoile, de graines, ou de lichen. Chez certaines espèces hypogées (qui se développent sous terre) d'Hémiptères Margarodidés, les larves peuvent retarder leur mue imaginale en restant dans une sorte de test qu'elles ont préalablement construit et dans lesquels elles peuvent survivre longtemps. Elles ont ainsi la capacité de modifier leur cycle de vie en réponse à de mauvaises conditions environnementales.
Voir aussi Bouclier 3.
n. m. [Testis(te), Testicle(s)]. Chez les Insectes, l'appareil génital des mâles est en général composé de deux testicules allongés, en suspension dans la cavité abdominale. Chez les Aptérygotes, toutefois, plus primitifs, il n'y a qu'un seul testicule. Certains lépidoptères ne présentent également qu'un seul testicule mais dans leur cas, cette particularité provient d'une fusion des deux testicules pendant les derniers stades de développement larvaire. Les testicules sont constitués par des faisceaux de tubes séminifères (follicules) en nombre variable (Ex. 4 tubes chez les Lépidoptères). Les tubes séminifères contiennent le germarium, lieu où les spermatogonies (cellules primordiales) se développent. Les testicules sont prolongés par les vésicules, organe de stockage des spermatozoïdes matures qui elles-mêmes débouchent dans le canal éjaculateur. La partie terminale de ce canal peut être sclérifiée pour former l'édéage (ou pénis ou phallus). La longueur des testicules des mâles est en étroite relation avec celle du réceptacle séminal (spermathèque) des femelles.
Voir aussi Appareil reproducteur, Germarium, Glande accessoire 1, Phallus, Spermathèque, Spermatogenèse, Spermatogonie et Tubes séminifères.
n. f. (Du lat. testa vase, pot, puis en latin tardif, crâne, tête). [Head(s)]. Premier tagme situé dans la partie antérieure du corps des Insectes. La tête sert à l'orientation, l'ingestion et aux processus cognitifs. Articulée avec le thorax, elle ne porte contrairement au thorax et à l'abdomen aucune segmentation visible, même si on peut y distinguer des sutures, lignes membraneuses séparant les sclérites. La tête résulterait de la fusion de six métamères primitifs (dont l'acron). Toute trace de la métamérie a disparu au cours de l'ontogenèse. Parmi ces sclérites céphaliques on trouve successivement le labre (ou lèvre supérieure), les joues (ou géna), le clypéus (ou épistome qui recouvre en partie les pièces buccales), le front, le vertex (partie supérieure de la tête) et l'occiput (extrémité postéro-dorsale). Les segments prégnathaux et gnathaux vont donner les mandibules, les maxilles et le labium, c'est-à-dire les pièces buccales qui varient en fonction du régime alimentaire et du mode de recherche de la nourriture. D'autres segments vont donner les antennes. La tête chez l'imago porte également généralement deux yeux composés et trois ocelles (yeux simples). Le foramen occipital (ouverture de la paroi interne du corps) permet le passage des organes internes entre la tête et le prothorax. A noter que les Insectes n'ont pas à proprement parler de « cerveau ». Ils possèdent à la place une chaîne nerveuse qui court tout le long de leur corps. Cependant, la tête joue le rôle d'une tour de contrôle considérée comme le « cerveau » qui permet de recueillir les informations fournies par les antennes (en liaison avec le deutocérébron) et les pièces buccales (en liaison avec le protocérébron) munies de sensilles, et les yeux (en liaison avec le protocérébron). Ce cerveau ne coordonne toutefois pas les mouvements locomoteurs (Voir Système nerveux). Selon sa position par rapport au corps, la tête peut être prognathe (horizontalement au corps et pièces buccales tournées vers l'avant), orthognathe (perpendiculairement au corps et pièces buccales dirigées vers le sol) ou hypognathe (face antérieur en position ventrale et pièces buccales tournées vers l'arrière du corps).
Voir aussi Acron, Antenne, Cerveau, Foramen occipital, Métamère, Opisthognathe, Pièces buccales, Tagme, Tentorium, Yeux simples et Yeux composés.
[Death's-head hawk moth]. Nom usuel de l'Acherontia atropos Lépidoptère Sphingidé, ayant sur le thorax un dessin rappelant une tête de mort, dont la chenille attaque les pommes de terre et les tomates, tandis que l'adulte dérobe le miel dans les ruches. Le sphinx tête de mort a la particularité d'émettre un cri plaintif par circulation d'air au travers de sa trompe. Leurs larves portent un tubercule dorsal pointu sur leur huitième segment abdominal appelé corne.
Voir aussi Sphinx.
(Du gr. tettara quatre). Préfixe.
(Tetracampidae) Forster, 1856 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait près de 40 espèces. Leurs antennes présentent 11 ou 12 articles. Le funicule en lui-même (flagelle moins massue) présente 6 segments. Leur pronotum est long et conique et à peu près aussi long que le mésoscutum. Leurs notaules (sillons sublatéraux longitudinaux) sont présents et complets. Le propodeum comporte souvent de nombreuses soies sur son tiers médian. La nervation des ailes est réduite. Les nervures stigmales et postmarginales sont relativement longues. Les tarses du mâle sont souvent formés de 4 articles alors que ceux des femelles en ont 5. L'éperon apical de leurs tibias antérieurs est fin et droit. Ce sont des parasites d'œufs de Coléoptères ou d'Hyménoptères ou de larves mineuses de feuilles de Diptères.
n. f. Genre d'Insectes Hémiptères Sternorrhynches Aphididés. Ex. Tetraneura ulmi. Ce puceron est responsable de grosse galle sur les feuilles de l'orme.
(Tetrigidae) n. m. pl. [Pigmy grasshoppers, Grouse locusts]. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Tétrigoïdes. Leurs représentants sont appelés également « Tétrix » ou « Criquets géophiles ». On en connait près de 1.500 espèces. De couleur brune ou gris-brun, leur taille est inférieure à 20 mm. La surface de leur corps est tuberculée. Les antennes sont fines et courtes. Ils ont un pronotum qui s'étire postérieurement au-dessus de l'abdomen. Ils n'ont pas de mécanismes stridulatoires, ni d'organes tympaniques. Le tegmen des ailes est vestigial. Leurs ailes postérieures, seules utiles au vol, sont en forme d'éventail. Les deux premières paires de pattes, utiles à la locomotion, sont courtes par rapport à la troisième paire qui leur sert à sauter. Les tarses des pattes antérieures et médianes sont dimères, ceux des pattes postérieures sont trimères. On les trouve dans les milieux humides, en forêt tropical dans la canopée, ou près des rivières ou des étangs où ils se nourissent d'algues et de diatomées (micro-algue unicellulaire). Les membres de la tribu des Scelimini peuvent même nager sous l'eau. Ils sont cosmopolites mais surtout représentés sous les tropiques.
(Tetrigoidea) n. m. pl. Super-Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères regroupant les Familles des Tetrigidés et des Batrachidéidés. Ils sont caractérisés par un pronotum longuement prolongé en arrière et des élytres réduits à de petites écailles latérales. Ils sont de petite taille et de couleur sombre. Leurs ailes postérieures peuvent être aussi bien développées chez certaines espèces que réduites chez d'autres. Les adultes ne produisent aucun son audible et ne possèdent pas d'organes auditifs. Les femelles pondent leurs œufs en grappes, dans le sol. Ces derniers sont simplement collés les uns aux autres, sans la protection d'une enveloppe de matière spumeuse. On les trouve dans des habitats humides. Ils sont diurnes mais paraissent dépendants de la température ambiante.
(Tetrix) n. m. Nom usuel et Genre d'Insectes Orthoptères Caelifères Tétrigidés. Ex. Le Tetrix forestier, Tetrix undulata. Le Tetrix riverain, Tetrix subulata. Voir Tétrigidés (Tetrigidae).
(Tettigometridae) n. m. pl. (Du gr. tettiks -igos cigale). Famille d'Insectes Hémiptères (Auchénorrhynques) Fulgoromorphes Fulgoroïdes. Leurs ocelles latéraux sont visibles en vue frontale. Comme tous les Fulgoromorphes, ce sont des insectes phytophages aux antennes filiformes insérées latéralement entre les yeux, avec un pédicelle (deuxième article antennaire) dilaté, renflé et ayant une tégula (une écaille recouvrant la base de l'aile). Le deuxième article de leur tarse postérieur est muni de deux épines apicales.
ou tettigonie (Tettigonia) n. f. (Du gr. tettiks -igos cigale). Genre d'Insectes Orthoptères Ensifères, type de la Famille des Tettigoniidés. Ces sauterelles sont répandues sur tout le globe. Ex. La grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima insectivore et végétarienne, commune en France. La sauterelle cymbalière, Tettigonia cantans.
(Tettigoniidae) n. f. pl. [Katydids, Long-horned grasshoppers]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Tettigonioïdes, dont les représentants sont nommés généralement « sauterelles ». Cette Famille compte près de 6.000 espèces. Beaucoup d'espèces miment les feuilles, l'écorce ou le lichen. Ils mesurent en moyenne près de 60 mm. Leur tête hypognathe porte des pièces buccales broyeuses. Leurs antennes filiformes sont plus longues que le corps, ce qui permet de les distinguer facilement des Acridiens. Leur pronotum est nettement séparé de l'abdomen. Les tegminae portent généralement des taches typiques. Les mâles stridulent pour attirer les femelles, utilisant une râpe stridulatoire (ou archet) à la base de l'aile antérieure gauche qui va aller frotter sur le grattoir du bord de l'élytre droit au-dessus de laquelle se situe le miroir (ou tambour). Les ailes postérieures, seules utiles au vol, possèdent une cellule anale développée et sont habituellement hyalines, transparentes. Elles sont quelquefois brillament colorées. Beaucoup d'espèces sont brachyptères, voir aptères. Leur tibia antérieur porte un organe tympanique. Si les deux premières paires de pattes sont utiles à la locomotion, la troisième est utilisée pour sauter. Certaines espèces tropicales possèdent toutefois des pattes antérieures ravisseuses comme chez les mantes. Leurs tarses comportent 4 articles. L'abdomen porte deux cerques courts et rigides. Les mâles produisent des spermatophores complexes et volumineux. Les femelles ont un ovipositeur en forme de lame (ensiforme). Il est formé de 6 valves bien développées. Ex. Le Dectique verrucivore ou sauterelle à sabre, Decticus verrucivorus.
(Tettigonioidea) n. m. pl. Super-Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères regroupant les Familles des Tettigoniidés et des Prophalangopsidés. Ils regroupent plus de 6.500 espèces ce qui en fait la plus grande Super-famille chez les Ensifères. Beaucoup d'entre eux peuvent occasionnés des dégâts aux cultures en formant des essaims tout comme les criquets migrateurs (Ex. dans le Genre Conocephalus). Cependant ces mêmes espèces sont aussi prédatrices et se nourrissent des œufs et des larves d'autres espèces nuisibles aux cultures. Les autres Super-familles sont celles des Sténopelmatoïdes (avec les Familles Sténopelmatidés, Gryllacrididés, Rhaphidophoridés…) ; des Schizodactyloïdes ; et des Grylloïdes (Gryllidés, Gryllotalpidés). Selon NCBI, on y retrouve les Familles suivantes : Anostostomatidae Gryllacrididae Haglidae Mimnermidae Stenopelmatidae et Tettigoniidae. Selon SITI, dans l'Infra-ordre des Tettigoniidea on trouve la Super-famille des Tettigonioidea ne comprenant que la Famille des Tettigoniidae.
n. f. [Southern Festoon]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère de la Famille des Papilionidés appelé usuellement « Diane » que l'on trouve dans le Sud de la France et dont les ailes sont festonnées jaune, noir et rouge. Son nom scientifique est Zerynthia polyxena. Syn. Diane. On trouve aussi comme dénomination le « Thaïs balkanique » ou « Thaïs de Cérisy », correspondant à Allancastria cerisyi (ou Zerynthia cerisyi), de la famille des Papilionidés.
adj. (Du gr. thalassa mer et philos ami). Qui vit en eau de mer.
Voir aussi Habitats abiotiques.
adj. [Thanatonic]. Qui simule la mort. Ex. Comportement thanatonique. Voir Thanatose.
n. f. (Du gr. thanatos mort). [Thanatosis]. Fait pour un Insecte de simuler la mort pendant un certain temps lorsqu'il est inquiété afin de se soustraire à l'intérêt de son prédateur. Ce sera la stratégie adoptée par certains taupins (Coléoptère Elatéridés).
Voir aussi Catalepsie.
(Thaumastocoridae) Kirkaldy, 1907 n. m. pl. [Royal palm bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes. Ils mesurent entre 2 et 2,5 mm. Leur corps est aplati dorso-ventralement. Leurs yeux composés sont bien développés sur les côtés de la tête. Leurs antennes formées de 4 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Leur scutellum est peu développé. Sur l'hémélytre, leur corie (partie basale coriacée) est bien développée. Leurs pattes antérieures ne sont pas ravisseuses. Les tarses sont formés de deux articles. Ils sont phytophages.
(Thaumetopoeidae) Kiriakoff, 1970 n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Noctuoïdes. Leurs chenilles sont connues sous le nom de chenilles processionnaires car elles se déplacent en colonnes les unes derrière les autres à la recherche de nourriture évoquant ainsi une procession. Leurs ocelles et leur proboscis sont vestigiaux ou absents. Les chaetosomes sont absents. Le métathorax porte une paire d'organes tympanaux. L'envergure de leurs ailes est comprise entre 20 et 80 mm. Les mâles portent une épiphyse sur leur tibia antérieur. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-2 ou 0-2-4. Ex. Chenilles de Thaumetopoea pityocampa d'une taille de 4mm à l'aspect noir, avec des touffes de poils urticants roux et blancs sur les côtés que l'on trouve dans les pinèdes. Pour certains auteurs, cette famille serait incluse dans la famille des Notodontidés et serait de ce fait une Sous-famille, celle des Thaumetopoeinae. Voir aussi Notodontidés.
n. f. (Du lat. theca étui, boîte). Syn. de sclérite hyoïde, caractéristique de la trompe des Diptères supérieurs. Voir Sclérite hyoïde et Thécostomates.
ou Thécla (Thecla) n. f. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Lépidoptères Lycénidés, dont la chenille vit sur les arbres fruitiers. Ce sont des papillons en général mimétiques de feuilles mortes. Ex. la Thecle du bouleau, Thecla betulae dont les chenilles sont myrmécophiles, la Thécla du Chêne, Favonius quercus (ou Quercusia quercus ou Neozephyrus quercus ou Thecla quercus), la Thecle du Prunier, Satyrium pruni.
adj. Voir Cellules thécogènes.
n. m. pl. (Du lat. theca étui, boîte et du gr. stoma stomatos bouche et du lat. –atus caractérisé par). Groupe biologique renfermant les Diptères supérieurs chez lesquels on distingue un sclérite hyoïde (théca en systématique) situé au-dessus du mentum (comportant un labium allongé en trompe suceuse est terminé par des labelles (les lobes terminaux de la trompe)). La trompe est insérée sur le fulcrum (étrier) du cône buccal au moyen du sclérite hyoïde (ou théca). Syn. ancien de Calyptères.
adj. (Du gr. thelutokia enfantement d'une femelle). [Thelytokous]. Dont la descendance, issue d'œufs non fécondés (agamie), est composée uniquement de femelles. La « thélytoquie » peut se perpétuer indéfiniment, au point d'aboutir à la disparition complète des mâles. Ex. Chez le puceron vert du maïs, Rhopalosiphum maidis. Syn. Télytoque. Contr. Arrhénotoque. Voir aussi Arrhénotoque Deutérotoque Gynéphore Parthénogenèse et Spanandrie.
[Sociobiological theory]. Théorie fondée par un entomologiste Américain WILSON Edward Osborne, spécialiste des fourmis selon laquelle les comportements sont l'expression des gènes. La sociobiologie est l'étude des bases biologiques du comportement social des animaux, comme l'agression, la territorialité, ou le choix des partenaires sexuels. Les comportements sociaux sont soumis à la sélection naturelle et sont donc le fruit de l'évolution biologique. Des travaux sont venus confirmés cette théorie. On a ainsi démontré que des différences génétiques sont à l'origine d'une différence de mobilité chez des larves de Drosophiles (Diptères). La sociobiologie n'explique pas cependant tous les comportements et les conditions de l'environnement entrent aussi pour une grande part dans l'apprentissage chez les Insectes.
(Therevidae) n. m. pl. [Stiletto flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes Asiloïdes. On en connait près de 1600 espèces mondialement. Les adultes sont généralement minces, de couleur gris ou brun. Ils ressemblent aux Asilidés mais sans la touffe de soies sur la face. De plus leur trompe est plus courte et molle et les individus de cette Famille ont de ce fait un hypopharynx qui n'est pas vulnérant. Le mâle présente des yeux holoptiques (qui se rejoignent). La femelle présente une callosité frontale typique de couleur noire. La nervure costale (C) fait le tour complet de l'aile. On trouve 3 nervures médianes sur leurs ailes. Il y a 5 cellules postérieures aux environs de la cellule discale. Seule la quatrième cellule est fermée et n'atteint pas la base de l'aile. Les nervures Cubitale (Cu1) et anale (A1) se rejoignent avant l'apex de l'aile et forment une cellule fermée. Leur vol est court et rapide. Ils présentent de longues pattes. Les adultes se nourrissent de nectar et de pollen. Les larves fouisseuses vivent dans le sol où elles sont prédatrices d'autres insectes. Elles sont blanches, allongées et serpentiformes. Elles se nymphosent sans puparium (pupes obtectées). Les Thérèvidés sont cosmopolites et on les trouve souvent dans les habitats arides ou semi-arides.
(Thericleidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Eumastacoïdes d'Afrique. Leurs antennes sont plus courtes que le fémur antérieur et portent un tubercule sur l'avant dernier article de leurs antennes. Ils n'ont pas d'organe tympanique à la base de l'abdomen. Leurs métatarses présentent une épine apicale et un tubercule basal.
n. m. (Du gr. thermos chaud et du lat. recipere recevoir). [Thermoreceptor]. Qui est sensible au changement de température.
Sensille thermoréceptrice, Sensille réceptrice sensible aux changements de température. De nombreux insectes bénéficient de ces sensilles. Par exemple, les blattes américaines, Periplaneta americana disposent de telles sensilles sur leurs antennes.
Voir aussi Pyrophile.
n. f. (Du gr. thermos chaud et régulation). [Thermoregulation]. Mécanisme permettant à l'organisme de rester à une température constante. Les insectes sont des animaux dits « ectothermes », c'est-à-dire que leur température corporelle dépend de la température ambiante. Des températures trop froides, trop chaudes ou des variations rapides et importantes peuvent avoir des conséquences néfastes pour leur physiologie. Au-dessous de 12°, sans mourir, ils ne peuvent que se maintenir en vie ralentie (Hivernation, Quiescence ou Diapause ou en sens contraire Estivation). De ce fait, les insectes utilisent l'énergie fournie par leur environnement pour réguler leur température. Ils peuvent, comme le font par exemple les papillons, étaler leurs ailes à plat pour capter l'énergie solaire. Les variations de couleur ont de ce fait leur importance dans les propriétés thermiques de l'animale, les couleurs sombres captant mieux l'énergie solaire. Ils peuvent également rechercher des endroits frais pour faire baisser la température de leur corps. En vol, les surchauffes sont gérées en utilisant l'air environnant et les sacs aériens. Les abeilles laissent même s'écouler au niveau de la tête des gouttes de nectar par l'orifice buccal engendrant ainsi une vaporisation. Les insectes peuvent également pratiquer une thermorégulation physiologique. Cette dernière ne peut être qu'efficace à court terme et ne peut concerner que certaines parties du corps. Ainsi les abeilles et les bourdons peuvent amener leur thorax à une certaine température de fonctionnement en se mettant à frissonner. Ils actionnent alors leurs puissants muscles du vol sans voler pour augmenter leur température interne. Par ailleurs, la toison que portent les bourdons leur permet de conserver la chaleur ainsi obtenue. Les papillons et notamment les sphinxs, par temps froid réagissent aussi par de rapides frémissements de leurs ailes. D'autre part, par l'intermédiaire de la thermorégulation, certains insectes peuvent développer une fièvre comportementale, consistant en un développement de leurs hémocytes, quand ils sont infectés par un champignon entomopathogène par exemple.
Voir aussi Aile Ectotherme Estivation Glycogène Glycérol Hétérotherme Héliophilie Hivernation Homéostasie Poecilotherme et Thermophile.
n. f. (Du gr. thermos chaud et taxis ordre, arrangement). [Thermotaxis]. Réaction d'orientation d'animaux mobiles en fonction de la température. Les insectes étant poecilothermes, dépendent de la température environnante. Il y a donc des réactions d'orientation de leur part en fonction du besoin de recherche de chaleur (soleil) ou au contraire de frais (ombre). Certains insectes hématophages comme les moustiques (Diptères Culicidés) ou les puces (Siphonaptères) s'orientent vers leur victime grâce à la chaleur dégagée par ces dernières. Voir Poecilotherme et Taxie.
n. f. (Du gr. thigmo toucher et taxis ordre, arrangement). [Thigmotaxis]. Réaction d'orientation d'animaux mobiles en réponse à un contact physique. Beaucoup de chenilles réagissent au toucher en ayant une réaction consistant à se contorsionner rapidement dans tous les sens. Certains auteurs ont démontré que le contact entre individus pouvait jouer un rôle sur la formation d'agrégats comme par exemple chez les criquets. Lorsque certaines zones du corps (et notamment les fémurs des pattes arrière) de Schistocerca gragaria sont stimulées (même tactilement), elles induisent le grégarisme chez des individus solitaires.
Voir aussi Phase grégaire, Strophotaxie, Taxie et Transiens.
n. m. (Du gr. thorax cuirasse, puis torse, poitrine). [Thorax(axes, aces)]. Deuxième tagme des Insectes, situé entre la tête et l'abdomen. Le thorax porte les organes de la locomotion. On distingue le pro- du méso- et du métathorax. Le prothorax porte la première paire de pattes. Le mésothorax porte la deuxième paire de pattes et la première paire d'ailes des Ptérygotes. Le métathorax porte la troisième paire de pattes et la deuxième paire d'ailes des Ptérygotes. L'ensemble formé par les méso- et métathorax, lorsqu'ils sont étroitement réunis, prend le nom de ptérothorax ou thorax alifère. Méso- et métathorax peuvent porter chacun une paire de stigmates. Le thorax est composé de tergites dorsaux ou tergums. L'ensemble des tergites du thorax forme le notum avec pour chaque segment le pronotum, le mésonotum et le métanotum. A l'arrière de chaque notum, on trouve un postnotum. A l'avant du méso- ou du métanotum, on trouve un scutum séparé du scutellum par le sulcus scuto-scutellaire (sorte de suture qui est en fait un sillon). Mais le thorax est aussi composé de sternites ventraux ou sternums (on distingue prosternum, sternum et sternellum) et de pleures (ou pleurites) latéraux (formant pour chaque segment épisterne et épimère sur lesquels s'incorpore l'article basal de la patte ou subcoxa). Chez les Arachnides et les Crustacés, le thorax est fusionné avec la tête et porte le nom de céphalothorax ou prosome.
Voir aussi Mésosoma Prothorax Mésothorax Métathorax Notum Tergite Pleure Pleurite Sternite et Tagme.
Syn. de ptérothorax ou d'alinotum. Voir Ptérothorax.
(Thorictidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Dermestoïdes. Les côtés de leurs corps sont plus ou moins parallèles. Ils sont caractérisés par la présence d'une massue antennaire compacte d'un seul article. Leur tête est cachée en partie par le pronotum. Leurs hanches postérieures sont excavées pour recevoir au repos les fémurs. Leurs tarses sont cylindriques. La formule tarsale est 5-5-5. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea. Syn. Thorictini en tant que tribu de Dermestinae (selon SITI).
(Thripidae) n. m. pl. [Common thrips, True thrips]. Famille d'Insectes Thysanoptères Térébrants (Terebrantia). On y trouve le thrips commun, reconnaissable à sa forme allongée cylindrique et à ses ailes frangées étroites et pointues à l'apex. C'est la plus grande famille de thrips. On en connait environ 1 850 espèces regroupées en 260 genres. Leur corps est compressé dors-ventralement. Leurs pièces buccales sont de type piqueur-suceur. Leurs antennes qui se terminent en style effilé comptent en général sept ou huit articles (parfois neuf ou dix). Leurs ailes sont pointues. Les ailes antérieures sont généralement fines et présentent deux nervures longitudinales portant chacune une série de longues soies. La femelle possède une tarière serratiforme (dentelée) incurvée vers le bas. Les mâles d'ordinaire de plus petite taille, peuvent porter une ou plusieurs aires glandulaires sur leurs sternites médians. Beaucoup sont phytophages et de ce fait, considérés comme ravageurs des cultures.
n. m. (Du gr. thrips ver qui ronge le bois).
1. Genre d'Insectes de l'ordre des Thysanoptères, comprenant 8 Familles aux espèces cosmopolites, renfermant de petits insectes allongés d'environ 1 mm de long souvent d'un noir brillant. Leurs antennes comportent 7 articles. Les angles postérieurs du prothorax portent une paire de soies. Leurs ailes portent deux nervures longitudinales et sont longuement ciliées. Il existe des formes brachyptères à ailes réduites. Leurs tibias ne portent pas de denticulation. Leur abdomen est pointu. Ils vivent sur les feuilles de toutes sortes de végétaux, les épuisant de leurs piqûres. Les espèces les plus redoutables sont le thrips du poireau, Thrips tabaci et le thrips du pois, Frankliniella robusta. Ex. Le Thrips des céréales, Limothrips cerealium. Le Thrips du pêcher, Thrips meridionalis. Le Thrips des graminées fourragères, Limothrips denticornis.
2. Nom commun des Thysanoptères. Syn. Thysanoptères.
(Throscidae) Laporte, 1840 n. m. pl. [False metallic wood-boring beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Elatéroïdes (ou Dascilliformes Elatéroïdes). Ils mesurent de 1,5 à 6 mm. Leur corps est aplati ou convexe. A la différence des Elatéridés, les Throscidés ont une saillie prosternale logée entre les hanches médianes. Chez les Elatéridés, la saillie prosternale est logée en butée dans un sillon, une cavité de la saillie mésosternale. Mais les Throscidés peuvent sauter de la même manière que les Elatéridés. Les adultes sont floricoles. Syn. junior Trixagidés (selon NCBI et Fauna Europaea).
(Thyreocoridae) Amyot & Serville, 1843 n. m. pl. [Negro bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes, phytophages. Ils sont de couleur noire. Leurs antennes composées de 5 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Tout comme les Scutellèridés, leur scutellum est bien développé, largement arrondi postérieurement et recouvrant la plus grande partie de l'abdomen. Ils sont cependant d'une taille plus petite car ils mesurent en général entre 3 à 6 mm alors que les Scutellèridés mesurent entre 8 et 10 mm. Syn. Corimélaenidés (selon SITI et NCBI).
adj. (Du gr. thyris fenêtre). [Thyridial]. Qui est en rapport au thyridium. Ex. Cellule thyridiale. Voir Thyridium et Cellule Thyridiale.
(Thyrididae) Herrich-Schäffer, 1846 n. m. pl. [Picture-winged leaf moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, type de la Super-famille des Thyridoïdes. On en connait près de 1.200 espèces. Ce sont des papillons hétérocères de taille moyenne. Leurs corps est trapu. Leurs palpes maxillaires de 1 ou 2 articles sont très petits. Les palpes labiaux ont 3 articles. L'envergure de leurs ailes est comprise entre 15 et 70 mm. Leurs ailes antérieures sont triangulaires. La nervure Sous-costale (Sc) et la nervure Radiale 1 (R1) sont fusionnées en deux points le long de la nervure du secteur de la Radiale (Rs). Le premier point étant à la base de l'aile et le deuxième à l'apex de la cellule discoïdale (d). La nervure Cubitale postérieure (CuP) est absente sur l'aile antérieure. Toutes les nervures Radiales sont présentes et libres. Les ailes postérieures sont larges et arrondies ce qui est une de leur caractéristique principale. Chez de nombreuses espèces les ailes portent un motif réticulé et souvent des taches brillantes ou transparentes. Ils portent une épiphyse sur leurs tibias antérieurs. Au repos, ils se tiennent dressés sur leurs pattes antérieures. Leurs chenilles cylindriques et trapues enroulent souvent les feuilles ou forent les tiges. Ils sont principalement tropicaux. Ex. Le Sphinx pygmée, Thyris fenestrella.
(Thysanidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes de très petites tailles (moins de 1 mm). Leurs antennes sont coudées et présentent un long funicule (flagellomère) non segmenté et 2 ou 4 anelli. Leur corps est dorsalement aplati. Leur scutellum est réduit et transverse. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d'ailes ne montrent aucunes cellules fermées. Leur propodeum est triangulaire. Leurs larves sont principalement hyperparasites de cochenilles. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Syn. sénior valide Signiphoridés (selon SITI et Fauna Europaea).
(Thysania) n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Noctuidés, renfermant de beaux papillons d'Amérique du Sud et notamment de Guyane. La « Thysanie Agrippine » ou « érèbe strix », Thysania agrippina possède des ailes qui atteignent près de 30 cm d'envergure (le record est de 29,8 cm). Cela en fait le papillon ayant la plus grande envergure d'ailes au monde. Ce genre ne comprend que deux espèces, l'autre étant Thysania zenobia.
(Thysanoptera) Haliday, 1836 n. m. pl. (Du gr. thysanos thusanos frange et pteron aile). Ordre d'Insectes dont le thrips en est le type. On les appelle communément « bêtes d'orage » ou « bêtes d'août ». Ce sont de tous petits insectes, comptant près de 5.700 espèces, n'excédant pas en général 5 mm de long (12 mm au plus). Ils sont reconnaissables à leur forme allongée cylindrique et à leurs petites ailes étroites frangées de longs poils, afin d'en augmenter la portance. Leur tête est hypognathe ou opisthognathe et seuls les adultes ailés portent des ocelles. Les Thysanoptères se nourrissent de substances végétales à l'aide de leurs pièces buccales asymétriques de type piqueur-suceur, formées de trois stylets (vulnérants) formant un cône buccal (ou cône gnathal), mais ils peuvent être quelquefois prédateurs. Ils sont caractérisés par le fait que, pour les larves comme pour les adultes, seule la mandibule gauche soit développée. Leurs antennes portent de six à neuf articles. Ils peuvent être aptères, brachyptères ou macroptères et lorsqu'ils portent des ailes, ces dernières sont étroites avec une nervation réduite et une longue frange marginale. Les poils sont plus longs et plus épais sur les bords postérieurs internes des ailes que sur les bords antérieurs externes. Ils possèdent sur leurs tarses de un à deux articles un arolium membraneux (ampoule hyaline) qui leur permet d'adhérer aux surfaces lisses. Ils sont apparentés aux punaises (Hémiptères Hétéroptères) et ont d'ailleurs été considérés comme faisant partie de l'Ordre des Hémiptères jusqu'en 1836. Mais, ils s'en distinguent par leur type de métamorphose, ni complète, ni incomplète. Leur mode de développement intermédiaire entre celui des hétérométaboles et des holométaboles, a été appelé remétabolie. Il est caractérisé par le fait que les individus des derniers stades larvaires ne se comportent pas comme des larves d'insectes hétérométaboles, mais comme des nymphes d'holométaboles. Effectivement, lors de ces derniers stades, les individus sont complètement inactifs et ne s'alimentent pas. L'existence de cette période de repos et de jeûne fait que l'on peut parler de prénymphe et de nymphe. On a d'ailleurs démontré qu'ils subissent les profonds remaniements histologiques caractéristiques de la nymphose. Les femelles pourvues d'un ovipositeur déposent leurs œufs dans les tissus végétaux. Comme chez les Hyménoptères, les œufs fécondés donnent des femelles alors que les non fécondés donnent des mâles. Les thysanoptères ont des biologies et des régimes alimentaires variés. Certains se nourrissent du contenu des cellules des plantes, d'autres sont pollinivores, mycétophages, voir même carnivores (prédateurs). Les espèces sont réparties en deux Sous-ordres les Térébrants (Terebrantia) et les Tubulifères (Tubulifera) selon que l'abdomen des femelles soit respectivement terminé par un oviscapte falciforme à bords dentés destiné à perforer ou en forme de tube. De plus, à la différence des Tubulifères, les ailes des Térébrants présentent des nervures longitudinales et des microtriches. L'œuf est réniforme chez les Térébrants et ellipsoïde chez les Tubulifères. Certaines espèces peuvent se reproduire par parthénogenèse (arrhénotoque (qui ne donne que des mâles ex. Limothrips denticornis), thélytoque (qui ne donne que des femelles ex. Heliothrips haemorrhoidalis) ou deutérotoque (qui donne soit des des mâles, soit des femelles ex. Parthenothrips dracaenae). De nombreuses espèces manifestent des comportements sociaux. Syn. Thrips. Voir aussi Cône buccal, Néométabole, Parthénogénèse et Rémétabolie.
(Thysanura) Latreille, 1796 n. m. pl. (Du gr. thysanos thusanos frange et oura queue). [Silverfish and firebrats]. Ancien Ordre et pour NCBI actuel Sous-classe d'Insectes. Ce sont des insectes archaïques, aptères, au corps plat, allongé et recouvert d'écailles. Comme les podures (Genre de Collemboles), ils ont l'abdomen terminé par des appendices filiformes (les cerques). Leurs pièces buccales sont toutefois ectotrophes. Les antennes sont longues et fines. Leur abdomen présente 12 segments avec, cas unique, des appendices appelés styles. Ils présentent effectivement deux longs cerques terminaux, entre lesquels ont trouve le plus souvent un filum (ou paracerque médian ou fouet). Ils ne subissent pas de métamorphoses (Amétaboles). Comme chez les Collemboles, les mâles déposent leur sperme dans une sorte de sac, le spermatophore que la femelle récoltera. Beaucoup sont détritiphages. Ils regroupent deux Familles : Les Machilides ou Archéognathes (Monocondyliens) et les Lépismatides ou Zygentomes (Dicondyliens). La différence entre Archéognathes et Zygentomes réside respectivement dans la présence ou l'absence d'ocelles et dans la forme et l'articulation des mandibules (dicondyliens). Selon NCBI, les Thysanoures sont une Sous-classe d'Insectes Dicondyliens qui regroupe les familles des Lépidotrichidés, des Lépismatidés et des Nicoletiidés. Selon SITI, On parle de Zygentomes qui regroupent les mêmes familles. Syn. Zygentomes selon SITI. Voir Zygentomes et Archéognathes.
n. m. (Du lat. tibia flûte puis jambe). [Tibia(ae)]. Quatrième segment de la patte des Insectes. Les tibias, généralement allongés, sont articulés antérieurement avec les fémurs et postérieurement avec les tarses. Beaucoup d'insectes portent souvent des éperons apicaux sur leurs tibias. Ils s'en servent alors comme organe de défense ou comme organe de préhension (pince fémoro-tibiale). Les tibias des pattes antérieures portent souvent des "organes de toilette", des peignes destinées à nettoyer les antennes. Les abeilles portent sur leurs tibias postérieurs une corbeille à pollen encore appelée « brosse » ainsi qu'un peigne tibial appelé « strigile ».
Voir aussi Formule des épines tibiales, Peigne, Brosse, Patte, Pattes ravisseuses et Strigile.
(Tibicinidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Cicadomorphes (Auchénorrhynques) Cicadoïdes. Ils sont généralement brun-noir. Leur large tête porte 3 ocelles distinctifs, des yeux saillants et un rostre qui leur sert à sucer la sève des plantes. Les nervures longitudinales n'atteignent pas le bord des ailes. L'abdomen est acuminé. Les chants des mâles sont produits par la vibration d'un organe stridulatoire (cymbale) situé sur la face ventrale du premier segment abdominal. Les Tibicinidés se distinguent des Cicadidés par le fait que leurs cymbales ne soient pas protégées par un volet de protection cuticulaire que sont les cymbacalyptes (ou étouffoirs). Les femelles portent un oviscapte qui leur sert à déposer leurs œufs dans les tissus des plantes ou sous les écorces. Les jeunes néonates se laisseront tomber sur le sol pour y creuser des galeries dans lesquelles ils se nourriront de racines. Si les adultes ont une espérance de vie de deux à trois semaines, les larves, elles, peuvent connaitre un exitence souterraine de plusieurs années. Selon NCBI et SITI, il s'agit d'une Sous-famille de Cicadidés et il faudrait parler de Tibicininae.
adj. (Du lat. tibia flûte). Chez les Lépidoptères, désigne les nervures des ailes qui présentent un rameau commun.
Voir aussi Anastomosé et Conné.
n. m. Nom commun donné aux Insectes Hémiptères de la famille des Tingidés. Ex. Le Tigre du platane ou punaise réticulée, Corythucha ciliata. Le Tigre du poirier, Stephanitis piri.
Nom vernaculaire donné aux larves de dytiques dotées de fortes mandibules en forme de crochet. Voir Dytique.
Robin John (1881-1937) n. p. Entomologiste Anglais spécialiste des Insectes fossiles, auteur de nombreux ouvrages dont notamment : « The biology of Dragonflies » ou « The Insects of Australia and New-Zealand ». Il modifia le système de nomenclature des nervations alaires qui avait été proposé par Comstock et Needham. Le système actuellement en cours est celui proposé par Kukalova-Peck.
Voir aussi Horismologie.
[Blood vein]. Nom usuel d'un Lépidoptère de la Famille des Géométridés, Timandra griseata.
(Timarcha) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomélidés, appelé usuellement « Crache-sang » à cause de son aptitude à expulser un liquide rouge par la bouche lorsqu'on le saisit. C'est un cas d'autohémorrhée. On les trouve sur les Rubiacées. Ex. Le grand timarque, Timarcha tenebricosa. Le petit timarque, Timarcha goettingensis.
Voir aussi Autohémorrhée.
n. f.
1. Chez la Cigale, élément de l'appareil stridulatoire. Syn. Cymbale. Voir Cymbale et Résonateur.
2. Chez certaines espèces d'Arctiidés (écailles), organe résonnant situé sous le mésothorax, avec une membrane striée paire dont les déformations produisent des ultrasons. Les sons sont perçus par le tympan situé également sur le thorax.
Voir aussi Ultrason.
n. f. [Great Prominent]. Nom vernaculaire de Peridea anceps Lépidoptère de la Famille des Notodontidés.
(Tineidae) Latreille, 1810 n. m. pl. [Tineid moths, Fungus moths, Clothes moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères Ditrysiens, type de la Sous-famille des Tinéoïdes. Cette famille renferme les teignes dont les genres très nombreux sont représentés par des papillons hétérocères de petite taille (longueur souvent inférieure à 10 mm avec 10 à 25 mm d'envergure) aux ailes étroites et frangées de longues soies. Ils ont une activité nocturne ou crépusculaire. Cette famille compte plus de 2.000 représentants répartis dans près de 300 genres. Ils ont une tête hirsute, avec des écailles sétiformes (en forme de soie). Les palpes sont atrophiés. La trompe, également réduite, n'est pas fonctionnelle et les adultes ne se nourrissent donc pas. Leurs deux paires d'ailes sont lancéolées. Les postérieures sont pourvues d'une large frange. Leurs tibias postérieurs présentent aussi des soies dressées. On trouve à la base de leur abdomen deux apodèmes (pièces internes servant de base d'attache aux muscles). Les femelles pondent leurs œufs au moyen d'un oviscapte long et flexible. Quelques espèces sont nuisibles aux denrées entreposées. D'autres ont des chenilles qui s'attaquent aux laines et fourrures de nos placards. Leurs chenilles se nourrissent en effet de champignons ou de diverses matières organiques. Elles sont connues sous le nom vernaculaire de « mites » ou de « teignes ».
(Tineoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes : Acrolophidés, Arrhénophanidés, Bucculatricidés, Douglasiidés, Eriocottidés, Gracillariidés, Pseudarbelidés, Psychidés, Roeslerstammiidés, Tinéidés (selon NCBI). Pour d'autres auteurs on distingue les Tinéiformes des Gracillariiformes. La Super-famille regroupe plus de 5.700 espèces. Ce sont les papillons les plus primitifs chez les Ditrysiens (qui sont les plsu évolués). Leur spiritrompe est nue (non écailleuse). Leurs palpes labiaux tri-segmentés sont recourbés vers le haut. Les palpes maxillaires sont généralement petits. Leurs antennes sont généralement filiformes (bipectinées chez les Psychidés). Ils ont des ailes étroites à la nervation réduite. Leurs chenilles présentent trois soies latérales sur le prothorax.
(Tingidae) n. m. pl. [Lace bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes. Ce sont des insectes grisâtres avec un pronotum pouvant se prolonger au-dessus de la tête et notamment sur les côtés. On y trouve le genre Stephanitis (Ex. Stephanitis piri ou Tigre du poirier) ou Tingis (Tingis cardui que l'on trouve sur les chardons et appelée de ce fait usuellement Punaise réticulée du chardon). Ils sont phytophages et suceurs de sève (opophages). Les feuilles se décolorent à l'endroit où ils s'alimentent. Ce sont des espèces défoliatrices. Ils mesurent entre 2 et 6 mm. Leurs antennes formées de 4 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Les ocelles sont absents. Leur corps, leurs hémélytres et leurs ailes sont réticulés ou aréolés. Vue du dessus, ils donnent l'impression d'être couvert d'une fine dentelle. On les appelle usuellement punaises réticulées. Les séparations entre clavus, corium et membrane ne sont pas nettes. Le pronotum se prolonge en pointe au-dessus du scutellum. Leur scutellum est peu développé. Les tarses sont formés d'un seul ou de deux articles. Voir aussi Stephanitis et Tigre.
(Tiphia) n. f. Genre et Sous-genre d'Insectes Hyménoptères Vespoïdes Tiphiidés. Ce sont des porte-aiguillons luisants dont certaines femelles aptères et fouisseuses peuvent évoquer des fourmis. Ex. Tiphia (Tiphia) abnormis.
(Tiphiidae) Leach, 1815 n. f. pl. [Tiphiid wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Vespoïdes, dont le genre Tiphia en est le type. Leur mésosternum est prolongé postérieurement en deux lobes qui recouvrent partiellement les hanches médianes. Les femelles ont sur le thorax une suture entre le pro- et le mésonotum. Les ailes antérieures présentent obligatoirement une cellule costale. Leur gaster présente une constriction ventrale entre le premier et le second sternite (tout comme les Mutillidés). Les différents segments du gaster sont séparés par des constrictions bien visibles. Leur corps présente également une pubescence hérissée.
(Tipula) n. f. (Du lat. tipula araignée d'eau). [Daddy long legs]. Genre d'Insectes Diptères Nématocères, type de la Famille des Tipulidés aux longues pattes. Grand « moustique », inoffensif pour l'homme car il ne pique pas et se nourrit en fait de nectar. Ils sont appelés communément « Cousins ». On trouve dans cette famille la Tipule du chou, Tipula oleracea ; La Tipule des prairies, Tipula paludosa ; La Tipule ornée, Ctenophora ornata.
(Tipulidae) Latreille, 1802 n. f. pl. [Large Crane flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Tipulomorphes Tipuloïdes, renfermant les tipules et formes voisines. On les appelle usuellement « cousins ». On en connait près de 4.300 espèces à travers le monde et il en existerait 15.000, ce qui en fait la Famille la plus importante chez les Diptères. Ils mesurent entre 2 et 70 mm de long et certaines espèces tropicales peuvent atteindre 100 mm. Leur tête présente une sorte de museau allongé en avant. Le quatrième article de leurs palpes maxillaires est allongé. Ils n'ont pas d'ocelles ce qui permet de les distinguer des Trichocéridés. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située entre la face et le front. Ces dernières sont assez courtes et filiformes et comportent le plus souvent 13 articles. Ils ont aussi une suture transverse en forme de V dont les branches débutent de chaque côté des ailes sur leur mésonotum. Leurs ailes allongées forment généralement en position de repos un angle droit avec l'abdomen. Elles sont richement nervurées et pourvues de deux nervures anales distinctes qui rejoignent le bord postérieur. Leur vol est lourd et malhabile. Leurs pattes frêles sont longues et se détachent facilement. On les trouve dans les prairies humides. Les adultes ne se nourrissent pas ou peu (nectar, sève). Ils ne piquent pas. Leurs larves, longues et cylindriques, assez grosses, sont généralement aquatiques, en général détritiphages mais certaines sont phytophages. Elles ont pour caractéristique d'être hémicéphales ce qui est une exception chez les larves de Nématocères, en générale eucéphales (sauf aussi chez les Cécidomyiidés). Leur tête est donc plus ou moins encapuchonnée dans le thorax. Elles portent à l'extrémité postérieure de leur corps une touffe d'appendices trachéens tubuleux en forme d'étoile, ce qui les a fait surnommer « vers étoilés ». Ex. Tipula maxima.
(Tipulomorpha) n. m. pl. (De tipule et morphê forme). [Crane flies]. Infra-ordre de Diptères Nématocères regroupant les Super-familles des Tanydéroïdes, des Tipuloïdes et des Trichocéroïdes (pour cette dernière seulement selon Fauna Europaea). Ils sont caractérisés par la présence de pattes longues et grêles, une nervure Costale (C) entourant l'aile et la présence sur le mésonotum d'une suture transverse en forme de V.
n. f. Les Ixodida (du grec ancien ixôdês, signifiant gluant), appelées couramment tiques, sont un ordre d'arachnides acariens. Elles étaient autrefois appelées « Tiquet » ou « Ricinus ».
n. m. [Speckled Wood]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère Nymphalidé Satyriné, Pararge aegeria.
(Tischeriidae) Spuler, 1898 n. m. pl. [Trumpet leafminer moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates. On en connait environ 125 espèces dont une dizaine en Europe. Ce sont de très petits papillons crépusculaires et nocturnes. Leur proboscis est court. Leurs palpes maxillaires d'un seul article sont courts. La nervation des ailes est réduite. Leurs larves en forme de trompette sont mineuses de feuilles. Ils sont cosmopolites exceptés en Australie.
[Adipose tissue, Fat body]. Variété de tissu conjonctif dont les cellules sont chargées de graisses (cellules adipeuses). Ce tissu peut être viscéral et pariétal (contre une paroi du corps). S'il est viscéral, on parle aussi de « corps gris » sinon on parle en général de « corps gras ». Voir Corps gras.
Voir aussi Adipocyte.
[Connective tissue]. Variété de tissu formé de cellules et de fibres, ayant pour rôle de remplir les vides existants entre les tissus et les organes et de les unir les uns aux autres.
(Titanus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés, d'Amérique du Sud. Le titan géant, Titanus giganteus est l'un des plus grands coléoptères longicornes (plus de 17 cm.).
n. m. (Du lat. tomentum rembourrage). [Tomentum]. Fine couverture de poils courts et denses, souvent de nature veloutée ou feutrée, qui recouvre le corps ou certaines parties du corps d'un insecte. Cette structure peut jouer divers rôles, notamment dans la régulation thermique, la protection contre l'humidité ou encore le camouflage. Le tomentum est particulièrement observé chez certains coléoptères ou diptères, où il peut également contribuer à la rétention de substances comme le pollen. Ex. Pubescence feutrée recouvrant le métasoma de certains Hyménoptères.
(Tomoceridae) Schäeffer, 1896 n. m. pl. Famille de Collemboles Entomobryomorphes Tomocéroïdes (Arthropléones) ne comptant qu'un seul genre, celui des Tomocerus. Leur corps est couvert de soies et de gros cils. On trouve en dessous du scape de leurs antennes un organe postantennal. Le quatrième article de leurs antennes est moitié moins long que le troisième. Le troisième et quatrième article, sont annelés. Comme tous les Entomobryomorphes, seuls deux segments thoraciques sont apparents en vue dorsale et ils n'ont pas de soies dorsales (contrairement aux Poduromorphes). Les segments abdominaux III et IV sont de même longueur. Leur mucron (pièce terminale de la furca) est falciforme ou allongé et porte de nombreuses dents. La troisième paire de pattes ne porte pas d'organe trochantéral.
ou taonné, -e, -s adj. Piqué par les taons.
n. f. (Du gr. topos lieu et taxis ordre, arrangement). [Topotaxis]. Réaction directionnelle de locomotion d'animaux mobiles provoquée par des différences spatiales dans l'intensité d'un stimulus. La topotaxie peut être positive si l'animal s'approche de la source de stimulation ou négative s'il s'en éloigne ou s'en écarte. La ménotaxie, la mnémotaxie, la télotaxie et la tropotaxie sont des types de topotaxie.
Voir aussi Taxie.
n. f. Nom usuel des larves d'Insectes Lépidoptères, (Microlépidoptères), généralement de la Famille des Tortricidés, mais pouvant appartenir aussi à la Famille des Géléchiidés ou des Nolidés. Ces familles regroupent de nombreuses espèces répandues sur tout le globe. Il s'agit de tous les petits papillons dont les chenilles roulent ou plient les feuilles des arbres en cornets à l'aide d'un fil de soie afin de s'y tenir à l'abri. Ex. Epinotia tedella ou Cydia pomonella appelée aussi vulg. « carpocapse des pommes ». La Tordeuse à bandes obliques, Choristoneura rosaceana. La Tordeuse à tête noire de l'épinette, Aceris varians. La Tordeuse à tête noire de l'Ouest, Aceris gouverna. La Tordeuse bisannuelle de l'épinette, Choristoneura biennies. La Tordeuse de l'épinette, Zeiraphera canadensis. La Tordeuse de l'œillet, Olethreutes arcuella. La Tordeuse de la résine, Retinia resinella. La Tordeuse des arbres fruitiers, Pandemis cerasana. La Tordeuse des bourgeons de l'épinette, Choristoneura fumiferana. La Tordeuse des buissons, Archips rosana appelée Tordeuse européenne en Amérique du Nord. La Tordeuse des citrus, Argyrotaenia citrana. La Tordeuse des fruits, Archips podana. La Tordeuse des rosiers (ou du rosier), Croesia Bergmanniana. La Tordeuse du bleuet, Aroga trialbamaculella. La Tordeuse du cerisier, Archips cerasivorana. La Tordeuse du mélèze, Zeiraphera improbana. La Tordeuse du pin gris, Choristoneura pinus. La Tordeuse du pois, Cydia nigricana. La Tordeuse du rosier (ou des rosiers), Croesia bergmanniana. La Tordeuse du Saule, Hedya salicella. La Tordeuse du Sorbier, Choristoneura hebenstreitella. La Tordeuse européenne, Archips rosana appelée Tordeuse des buissons en Europe. La Tordeuse grise du mélèze, Zeiraphera diniana. La Tordeuse occidentale de l'épinette, Choristoneura occidentalis. La Tordeuse orientale du pêcher, Grapholita molesta. La Tordeuse verte du Chêne, Tortrix viridana. La Tordeuse verte de l'épinette, Archips packardiana.
adj. (Du gr. tormos cavité et genos origine). [Tormogen]. Qui produit une cavité. Voir Cellules tormogènes.
adj. (Du lat. torrens brûlant, impétueux et colere habiter). Organisme habitant les eaux vives des torrents.
Voir aussi Habitats abiotiques.
(Tortricidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Leaf rollers, Leaf tyers, Tortrix moths, Tortricid moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Tortricoïdes, comptant près de 8.000 espèces, renfermant tous celles qu'on appelle vulg. « tordeuses » (genre Tortrix). La Pyrale de la vigne (Tortrix pilleriana) en est le type. Ce sont des hétérocères aux mœurs nocturnes ou crépusculaires. Ils sont de petite taille. Leurs palpes sont relativement forts, avec le deuxième article élargi et plus ou moins triangulaire et le troisième court et obtus, souvent caché dans le revêtement écailleux du deuxième. Leur trompe est bien développée. Les ocelles sont présents. Leurs antennes sont filiformes. Leurs ailes antérieures sont typiquement de forme quadrangulaire avec des dessins et disposées en toit. Les ailes postérieures trapézoïdales sont toujours de couleur unie. Les ailes antérieures montrent deux nervures anales à leurs bases alors que les postérieures en ont 3. Sur les ailes antérieures, la nervure cubitale 2 (Cu2) apparait au trois-quart de la base de la cellule discoïdale. Les tibias des pattes postérieures présentent deux paires d'éperon (formule des épines tibiales 0-2-4). Leurs chenilles phytophages portent une plaque prothoracique et une plaque anale, caractéristiques. Elles enroulent souvent les feuilles avec de la soie, ce qui leur à valu le nom de « tordeuses ». Elles occasionnent de sérieux dégâts aux cultures. Les chrysalides sont dans un léger cocon ou dans une loge à l'intérieur de la plante où a vécu la chenille. La détermination des espèces est effectuée par examen de l'appareil génital des mâles. Cette famille est cosmopolite. Voir aussi Pyrale et Tordeuse.
(Tortricoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des Tortricidés qui en est le type. Ce sont des papillons assez petits aux ailes antérieures le plus souvent de forme rectangulaire. Leurs chenilles sont essentiellement enrouleuses de feuilles avec de la soie (Tordeuses).
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères, type de la Famille des Tortricidés. Ex. La Tordeuse verte du chêne, Tortrix viridana.
n. m. (Du lat. torulus petit gonflement, grosseur). [Torulus]. Protubérance de l'insertion antennaire des insectes. Ce petit bourrelet est situé à la base du scape des antennes. Syn. Tubercule antennaire. Pl. Toruli.
Voir aussi Socket antennaire.
(Torymidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes. Leurs représentants sont généralement allongés de couleur bleue ou verte métallique. Leurs notaules (sillons sublatéraux longitudinaux) sont présents. La nervation des ailes antérieures est réduite et atteint toujours plus de la moitié de la longueur alaire. Leur hanche postérieure est allongée et est au moins deux fois plus longue que la hanche antérieure. La nervure stigmale courte a une extrémité épaissie proche de la nervure postmarginale. Cette dernière est bien développée. Les insectes de cette Famille ont pour particularité de présenter un gaster finement sculpté. Ils sont pour la plupart parasites des Diptères et Hyménoptères cécidogènes. L'ovipositeur des femelles est d'ailleurs suffisamment long pour aller au cœur des grosses galles.
n. m. (Du lat. toccare entrer en contat). [Touch]. Chez les insectes le sens du toucher s'exerce par l'intermédiaire des sensilles. On parle de sensilles sensorielles d'origine cuticulaire. Les poils tactiles réagissent aux vibrations de l'air (et donc au bruit). Ils sont situés sur toutes les parties du corps des Insectes, mais le plus souvent sur les antennes et sur les pattes. L'organe portant le plus de sensilles sensorielles étant les antennes. Mais les palpes et les cerques constituent aussi souvent des organes tactiles. Voir Communication Grégaire Organes sensoriels Sensille mécanoréceptrice et Thigmotaxie.
Voir aussi Gustation Olfaction Ouïe Taxie et Vision.
n. f. Salive toxique transmise par les pucerons aux plantes ayant pour effet de ralentir leur croissance.
n. f. (Du lat. trabecula petit faisceau). [Trabecula(ae)]. Chez les Hyménoptères supérieurs, sclérites hypopharyngiens partant de la base du stipe des pièces buccales formant un complexe maxillo-labial destiné à lécher le nectar.
Voir aussi Pièces buccales de type Broyeur-lêcheur.
n. m. pl. (Du lat. trachia trachée et –atus caractérisés par). Ancien Sous-embranchement ou Super-classe d'Arthropodes dont la respiration s'opère par un système trachéen dont les orifices sont les stigmates. Les Arthropodes Trachéates regroupent les Insectes, les Myriapodes et les Chélicérates. On les oppose aux Crustacés dont la respiration s'effectue au travers des branchies (Branchiates). Voir aussi Mandibulates.
n. f. (Du gr. trakheia conduit respiratoire raboteux, de trachus rugueux et arteria artère). [Trachea(ae)]. Invagination ectodermique en forme de tube creux, chitinisée, membraneuse, destinée à amener l'air extérieur aux tissus des Arthropodes dits Trachéates. L'ensemble des trachées constitue le système respiratoire. Ce système respiratoire est celui utilisé par la plupart des Arthropodes terrestres, appelés pour cette raison Trachéates. Les trachées sont les plus grands tubes de l'appareil respiratoire. Ces tubes se ramifient par la suite en branches de plus en plus fines jusqu'à se transformer en trachéoles. Les trachées sont maintenues ouvertes par des filaments élastiques spiralés, les ténidies. Chez les Insectes, les trachées s'ouvrent vers l'extérieur par des orifices, les stigmates (ou spiracles). Etant d'origine ectodermique, elles sont renouvelées entre chaque mue. Les trachées se répartissent dans tout le corps de l'insecte, y compris la tête et les pattes, afin d'alimenter en oxygène respectivement le cerveau et les muscles des pattes. Les principaux troncs trachéens, qui prennent naissance au niveau des atriums, communiquent entre eux par des anastomoses transversales puis se sudivisent en ramifications de plus en plus fines jusqu'à finir en trachéoles.
Voir aussi Anastomose, Appareil respiratoire, Atrium, Sac aérien, Stigmate, Ténidie et Trachéole.
n. f. [Tracheal gill]. Dispositif respiratoire des larves d'insectes aquatiques ou de leurs nymphes, leur permettant de capter l'oxygène dissous dans l'eau. Jouant un rôle analogue à celui des stigmates, les trachéobranchies sont constituées par des lames épidermiques foliacées (en forme de feuille) ou filamenteuses traversées par un réseau de trachées. Ce ne sont que de simples appareils de captation d'oxygène. On les trouve chez les larves de Coléoptères Gyrinidés, de Plécoptères, d'Ephémères, de Mégaloptères Sialidés, de Trichoptères et d'Odonates Anisoptères. Ces lames sont en général situées sur l'abdomen mais peuvent être quelquefois disposées sur le thorax ou sur la tête (Ex. Chez les larves de Plécoptères Perlidés). Elles peuvent être aussi rectales comme chez les larves d'Odonates Anisoptères (corbeille branchiale). On estime que les trachéobranchies dérivent d'ébauches d'appendices. Une autre théorie estime que les trachéobranchies sont à l'origine du développement des ailes chez les insectes.
Voir aussi Appareil respiratoire Branchie Corbeille branchiale et Respiration aquatique.
n. f. (Du gr. trakheia conduit respiratoire). [Tracheole(s)]. Terminaisons des plus fines des trachées dont le diamètre est de 1 µm. Ces terminaisons sont donc de très fins tubes en liaison étroite avec des groupes cellulaires dans lesquels elles débouchent permettant ainsi la respiration des Arthropodes. Les trachéoles pénètrent ainsi dans les organes ou les muscles où l'oxygène est absorbé. Leurs parois minces sont effectivement perméables permettant ainsi les échanges gazeux.
Voir aussi Appareil respiratoire Branchie et Trachée.
n. m. (Du lat. tractus région). [Tract]. Région du corps regroupant plusieurs organes. Ex. Tractus génital, Syn. d'Appareil génital.
Syn. de porte-bois. Voir Porte-bois.
n. f. Genre et Sous-genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphididés. Ce puceron qui se nourrit de racines est nuisible aux laitues, aux artichauts, etc. Ex. Trama (Trama) centaureae.
[Histological transformation]. Transformation ayant lieu à l'intérieure de la nymphe des Insectes holométaboles leur permettant de passer du dernier état larvaire au stade d'Insecte parfait.
Voir Phasaire.
n. m. [Transformism]. Théorie de l'évolution, développée par Lyell au XIXe siècle, selon laquelle les espèces découlent les unes des autres. Seules, de faibles, mais constantes modifications au cours du temps, généralement induites par la pression de l'environnement, explique les différences entre espèces.
Voir aussi Créationnisme, Darwinisme, Lamarckisme, Néodarwinisme, Saltationisme et Sélection naturelle.
Nom donné à la première génération de criquets migrateurs. Il existe effectivement une différence entre la forme des criquets selon qu'ils sont dans une phase solitaire ou grégaire. A tel point que la forme solitaire avait été décrite à une époque sous le nom de Locusta migratoria et la forme grégaire sous le nom de Locusta migratorioides. La transformation d'une phase à une autre se fait graduellement et les individus sont alors appelés selon les cas transiens congregans ou transiens dissocians. C'est une hormone, la cérotonine qui commande la transformation morphologique d'une forme à l'autre. La sécrétion de cette hormone est déclanchée par thigmotaxie. On peut donc parler de métamorphose car il y a à la fois changement de forme et changement de comportement. Cette transformation morphologique est cependant réversible.
Voir aussi Métamorphose, Polyphénisme et Thigmotaxie.
Voir Portage social. Voir aussi Phorésie.
adj. [Transverse].
1. Plus large que long. Ex. Le trochanter est toujours transverse. Le pronotum ou le labre le seront également quand ils seront plus larges que longs.
2. Structure qui traverse ou qui coupe une autre. Ex. Nervure transverse. Voir Nervures transverses.
n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Carabidés Trechinés. Ex. Trechus (Trechus) obtusus.
n. m. [Trehalose]. Dimère (molécule formée par l'assemblage de deux sous-unités) non réducteur de glucose présent dans les glucides du sang des insectes et qui sert de réserve énergétique, en particulier lors du vol. Leur présence est caractéristique chez les Insectes.
Voir aussi Hémolymphe.
n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Symphytes de la Famille des Siricidés, dont la larve creuse ses galeries dans le tronc des hêtres et des peupliers. Ex. Tremex columba.
[Anal triangle]. Chez les Odonates Anisoptères, région de l'aile voisine de la base, située entre la membranule (me) et l'angle anal (aa). De forme triangulaire, cette région peut ou non se diviser en cellules plus petites. Il est noté « ta ». Ex. Sur les ailes antérieures et postérieures des Aeschnidés.
Voir aussi Cellule discoïdale 4.
[Ocellar triangle]. Région de la tête portant trois ocelles placés triangulairement. La distance entre ces ocelles est utilisée en systématique comme moyen d'identification des espèces. On trouve ce triangle ocellaire chez les Dictyoptères, les Diptères, les Hyménoptères, les Psocoptères, les Thysanoptères, etc.
Voir aussi Ocelle.
n. m. Période géologique comprise entre – 251 et -200 millions d'années. Il est précédé par le Permien et suivi par le Jurassique. Les plus vieux insectes fossiles datent du Dévonien (-405 à -365 Ma). Les dinosaures qui ont peuplé la terre pendant plus de 165 Ma sont apparus au Trias, il y a -240 Ma.
Voir aussi Dévonien.
(Triatoma) n. f. Genre d'Insectes Hémiptères Cimicomorphes Réduviidés. Ex. Triatoma infestans. Ce réduve américain pique l'homme et en tant qu'organisme hôte peut lui transmettre la maladie de Chagas (parasite du nom de Trypanosoma cruzy). Voir Trypanosome.
(Triatominae) n. m. pl. Sous-famille de Réduviidés, dont les individus qui la compose sont responsables de la propagation de la maladie de Chagas. Cette famille renferme les genres Triatoma et Paratriatoma. Les vecteurs les plus importants de la maladie de Chagas sont Triatoma infestans T. dimidiata mais aussi Rhodnius prolixus.
Voir aussi Maladie de Chagas.
n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères Cucujiformes Ténébrionidés, renfermant des ténébrions Hétéromères cosmopolites dont la larve est un redoutable ravageur des grains et farines. Ex. Le « Tribolium rouge de la farine », Tribolium castaneum.
(Trichuria) n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères de la Famille des Lasiocampidés, dont la chenille vit sur l'aubépine (Trichuria crataegi ou « Bombyx de l'aubépine ») et les chênes (Trichuria ilicis ou « Bombyx de l'yeuse »).
n. m. [Trichlorethylene]. Composé organique pouvant jouer le rôle d'un puissant dégraissant de formule chimique C2HCI3. Il permet de redonner leur aspect éclatant à certains insectes qui peuvent avoir tendance à présenter un aspect huileux. Ce produit est dangereux et doit être manipulé avec précautions. Il est considéré comme cancérigène probable depuis 1995. Voir aussi Acétone.
(Trichobothrium) n. f. (Du gr. thrix trikhos poil et bophrion petite fosse). [Trichobothrium(ia)]. Soie sensorielle particulière d'1 mm de long. Ce sont des sensilles mécanoréceptrices extrêmement mobiles qui détectent les mouvements de l'air en réagissant aux moindres vibrations (et donc au bruit). On trouve ces soies sensorielles sur les cerques des Criquets (Orthoptères Caelifères) ou sur la face ventrale de l'abdomen des Hémiptères Hétéroptères. On en trouve également sur certaines espèces d'Arachnides.
Voir aussi Lasiotrie et Soie.
(Trichoceridae) n. m. pl. [Winter crane flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes Trichocéroïdes. Ces petits Diptères ressemblent à de minuscules tipules. Ils ont des ocelles ce qui permet de les distinguer des Tipulidés. Les antennes de 16 articles sont filiformes. Leur mésonotum présente une suture transversale en V incomplète au centre. Leurs ailes sont densément nervurées. On peut compter 12 nervures atteignant le bord de l'aile. Leurs pattes sont longues et fines. On les voit voler en essaim à la fin de l'automne et en hiver. Leurs larves, minces et cylindriques, vivent dans les débris végétaux. Ex. Le Trichocère annelé, Trichocera annulata.
n. m. (Du gr. thrix trikhos poil). Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléridés. Les Trichodes sont les principaux représentants des Malacodermes (insectes aux téguments mous). Les mâles ont les fémurs postérieurs plus renflés. Ils sont parasites d'Hyménoptères. Les adultes sont floricoles. Leurs larves se nourrissent de leur hôte. Ex. Trichodes alvearius.
adj. (Du gr. thrix trikhos poil et genos origine). Voir Cellules trichogènes.
(Trichogrammatidae) n. f. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes dont les représentants sont si petits qu'ils passent souvent inaperçus (entre 0,3 et 1,2 mm). On en connait près de 600 espèces. Leurs antennes courtes comprennent au moins deux articles au funicule. La nervation des ailes est réduite. La nervure postmarginale est absente. Leurs ailes sont souvent bordées de lignes de soies. Les pattes antérieures ne portent pas de strigile (peigne tibial). Leurs tarses sont composés de trois articles ce qui est un caractère distinctif permettant de les distinguer de tous les autres Chalcidoïdes (qui en ont 4 ou 5). Leurs larves sont mymariformes. Les Trichogrammatidés parasitent les œufs d'autres insectes (parasites oophages) et sont donc utiles pour limiter les populations d'insectes qui occasionnent des dégâts aux cultures. En France, ils sont notamment produits à l'échelle industrielle afin d'être utilisés pour lutter contre la pyrale du maïs. Ils sont cosmopolites.
(Trichogramma) n. f. Genre d'Insectes Hyménoptères Apocrites Térébrants Chalcidoïdes, type de la Famille des Trichogrammatidés. Ex. Trichogramma brassicae auxiliaire des cultures en tant que parasite de la pyrale du maïs, Ostrinia nubilalis.
adj. (Du gr. thrix trikhos poil et eidos aspect). [Trichoid]. Voir Sensille trichoïde.
n. m. (Du gr. thrix trikhos poil). [Trichome(s)].
1. Touffe de poils, portée par certains insectes myrmécophiles (ex. Lépidoptères et Coléoptères). Ces poils diffusent une sécrétion aromatique qui attire les fourmis. Ces dernières éprouvent alors le besoin de les lécher (Wheeler). Ex. Chez les Coléoptères Staphylinidés du genre Lomechusa. Voir Loméchuse et Symphilie.
2. Fines excroissances que l'on trouve sur les plantes. Les anglo-saxons leur donnent le nom de « Plant hairs » par le fait qu'il s'agisse de sorte de poils portés par les plantes.
(Trichophyinae) C. G. Thomson, 1858 n. m. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés.
(Trichopsocidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Homilopsocidés. On en connait 11 espèces réparties en 2 genres. Ils mesurent entre 2 et 2,5 mm et ont un corps affiné de couleur jaunâtre. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Les ailes antérieures sont pourvues d'une areola postica et d'un ptérostigma libres. Les ailes postérieures sont pourvues de vrais poils à leur bord antérieur et de faux poils à leur bord postérieur. Les nervures des ailes postérieures sont glabres. Leurs tarses sont toujours dimères et leurs griffes ne portent pas de dent préapicale. Les adultes ont une vésicule abdominale (petit sac gonflable) entre les segments 6 et 7. Les juvéniles ont deux vésicules. Une entre les segments 6 et 7 et l'autre entre les segments 7 et 8. Les femelles recouvrent leurs œufs d'une incrustation de débris. On les trouve dans les feuillages et les petites branches des arbres. Ils sont cosmopolites mais absents d'Asie.
(Trichoptera) Kirby, 1813 n. m. pl. (Du gr. thrix trikhos cheveu, poil et pteron aile). [Caddisflies]. Ordre d'Insectes holométaboles regroupant près de 13.600 espèces. Ce sont les Phryganes. Ils mesurent entre 4 et 40 mm. Il est communément admis que les Lépidoptères dérivent des Trichoptères, du fait qu'ils aient de fortes affinités. Les Trichoptères ressemblent un peu à des papillons primitifs, mais ils ont en général des poils et non des écailles sur les ailes, ce qui est à l'origine de leur nom. On les distingue également des Lépidoptères, plus évolués, par le fait qu'il n'y a jamais de trompe enroulée dans l'appareil buccal d'un Trichoptère. On dit d'ailleurs à leur propos que ce sont des lécheurs-hypopharyngiens. Ils ont des pièces buccales apparentées au type broyeur mais ne se nourrissent que de liquide, de sucs végétaux. On distingue en avant de la bouche un labre arrondi ou subquadrangulaire, latéralement, des rudiments de mandibules, non fonctionnels, et une paire de mâchoires rarement bien développées portant deux palpes maxillaires formés en principe de cinq articles et, en arrière, un labium ou lèvre inférieure, de développement variable, portant deux palpes labiaux généralement triarticulés. Chez certaines espèces, les pièces buccales sont atrophiées (ce qui permet de les distinguer des Zeugloptères (Lépidoptères primitifs) auxquels ils ressemblent mais chez lesquels on trouve des mandibules bien développées et fonctionnelles). Leurs antennes sont filiformes aussi longues que les ailes antérieures. Au repos, les adultes maintiennent leurs antennes pointées vers l'avant. Près des yeux composés se trouvent trois ocelles. Les ailes à la nervation assez simple, comme celles des Lépidoptères, sont couvertes de poils serrés. Les nervures médianes de ailes sont toutefois moins ramifiées que les papillons. Les ailes antérieures sont disposées en toit au repos. En général, les ailes antérieures sont bien teintées, souvent brunes et les postérieures transparentes. Les ailes servent peu à la locomotion. Leurs pattes grêles sont longues et les tibias portent des éperons, caractéristiques des familles selon leur nombre. Le tibia peut porter aussi des soies raides, des épines en grands nombres. Si quelques espèces sont diurnes, la plupart sont crépusculaires ou nocturnes. Les femelles pondent sur les plantes des œufs en paquet qu'elles entourent d'une masse gélatineuse. Les larves, campodéiformes ou éruciformes, carnivores ou phytophages sont aquatiques et vivent, au moins chez la majorité des espèces, dans un fourreau, un étui, qu'elles construisent au moyen de la soie provenant de deux glandes séricigènes (glandes produisant de la soie). Les larves qui ne construisent pas de fourreau sont dites « libres » et peuvent être prédatrices de petites proies. D'autres peuvent construire un filet de soie qui leur servira, à la manière du filet des pêcheurs, à capturer plancton ou autres matières organiques. Toutes les larves de Trichoptères qu'elles construisent ou non un fourreau, un étui, possèdent à l'extrémité de l'abdomen une paire de crochets (sorte de griffes) qui sert à maintenir cet étui (lorsqu'il s'agit de larves construisant un étui). Ces crochets (appelés acrotecias) sont insérés soit directement sur l'abdomen, soit à l'extrémité de fausses pattes anales. L'état larvaire comprend cinq stades séparés par quatre mues, la cinquième donnant naissance à la nymphe peu mobile. Les larves de Trichoptères ont une respiration cutanée ou branchiale. C'est à l'état de larve que les Trichoptères passent la plus grande partie de leur existence. Ces dernières jouent un grand rôle dans l'économie des écosystèmes aquatiques car elles sont très nombreuses. Leur présence est un gage de pureté des eaux. Pour la nymphose, la larve se construit un fourreau de soie recouvert de débris trouvés dans la rivière (petits cailloux, brindilles, etc.). Les nymphes sont à appendices libres (pupae liberae). Selon SITI, cet ordre regroupe les Super-familles suivantes : Glossosomatoidea, Hydropsychoidea, Hydroptiloidea, Leptoceroidea, Limnephiloidea, Philopotamoidea, Phryganeoidea, Rhyacophiloidea, Sericostomatoidea, Tasimioidea. Selon NCBI, il existe trois Sous-ordres, celui des Annulipalpia des Integripalpia et des Spicipalpia. Selon une autre classification, on distingue les Aequipalpia des Inaequipalpia. Ils sont cosmopolites.
(Tridactylidae) n. m. pl. [Pygmy mole crickets]. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Tridactyloïdes. Ils ne dépassent pas 10 mm et sont appelés de ce fait « criquets pygmés ». Ils sont le plus souvent noirs, mais peuvent être aussi rougeâtres ou jaunâtres. Leur tête est prognathe. Leur pronotum est non saillant postérieurement et ne couvre pas l'abdomen. Leurs ailes antérieures (tegminae) n'atteignent pas l'apex de l'abdomen. Les tarses antérieurs et médians portent deux articles. Les pattes postérieures sont saltatoires et présentent des fémurs musclés. Ce sont des insectes fouisseurs que l'on trouve dans les zones sablonneuses humides, notamment sur les berges. Ils se servent pour creuser des épines qu'ils portent à l'extrémité distale de leurs tibias postérieurs. Certains peuvent nager. Leurs tibias sont d'ailleurs munis de palettes natatoires. Les tarses postérieurs sont uniarticulés ou vestigiaux. Ils n'ont pas d'organes tympanaux. Certains qui vivent sous les tropiques sont arboricoles. Ils arborent alors les couleurs aposématiques des guêpes et se déplacent avec des mouvements saccadés. Ils peuvent adopter un comportement grégaire et lorsqu'ils sont en groupe, ils peuvent construire des sortes de nids confectionnés à partir de boue et de débris afin de passer la nuit ou pour hiverner. Ce sont des Orthoptères détritiphages et algophages.
(Tridactyloidea) n. m. pl. Super-Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères regroupant les Familles des Rhipiptérygidés et des Tridactylidés (et des Cylindrachétidés selon NCBI et SITI). Ils sont de taille réduite. Leurs fémurs postérieurs sont assez développés et leur permettent de sauter. Ils peuvent porter sur les tibias postérieurs des expansions tégumentaires en lames au lieu d'épines comme on en observe couramment dans les autres groupes. Chez les tridactylidés, ces expansions leur servent à nager. Les femelles ne portent pas d'oviscapte bien développé. On n'y retrouve qu'une cinquantaine d'espèces connues.
[Dark Dagger]. Nom vernaculaire d'Acronicta (Triaema) tridens Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
(Trigonalidae) Cresson, 1867 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites. On en connait près de 70 espèces. Leur tête est large et plus ou moins carrée. Leurs antennes sont filiformes et ont plus de 15 articles. Leurs ailes antérieures présentent une cellule costale distincte, ainsi que deux cellules cubitales. Leurs ailes postérieures sont composées de 3 cellules basales. Ils sont hyperparasites de Lépidoptères, d'Hyménoptères Symphytes ou de Vespidés.
(Trigonopterygidae) n. m. pl. [Broad-leaf bushhoppers]. Famille d'Insectes Néoptères Orthoptéroïdes Orthoptères Caelifères Acridomorphes Trigonopterygoïdes. Ils ont pour caractéristique principale d'avoir une tête aiguë à son sommet, de forme générale conique. Tous leurs tarses sont trimères. On les trouve en Asie et plus spécialement à Bornéo.
(Trigonopterygoidea) n. m. pl. Super-Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères regroupant les Familles, des Bornéacrididés, des Trigonopterygidés et celle des Xyronotidés (selon Class.). Selon NCBI, cette Super-famille d'Orthoptères Caelifères Acridomorphes ne regroupe que la Famille des Trigonopterygidés. Selon SITI, cette Super-famille d'Orthoptères Caelifères Acrididés regroupe les Familles des Trigonopterygidés et des Xyronotidés.
(Trilobita) n. m. pl. (Du gr. tri- trois, lobos lobe et du suffixe –ite, constituant). Classe d'Arthropodes Chélicérates marins fossiles du précambrien et du primaire. Aucun n'a atteint l'ère secondaire (-245 millions d'années). Leur carapace présente une région médiane et deux expansions latérales donnant trois lobes d'où leur nom. Leur nom vient également de la division de leur corps en trois parties : tête (céphalon), tronc (thorax composé de 2 à 44 segments articulés), pygidium (dernier tergite abdominale). Ils étaient munis d'antennes et d'une paire de pattes par anneau. Ils pouvaient se rouler en boule pour se protéger. Ils sont le type du sous-embranchement des trilobitomorphes. Il existe une autre classification distinguant au sein des Arthropodes, les Onychophores, les Tardigrades et les Euarthropodes au sein desquels on distingue les Amandibulates (Trilobites), les Chélicériformes (Pycnogonides, Mérostomes, et Arachnides) et les Mandibulates (Trachéates et Pancrustacés au sein desquels nous trouverons les Hexapodes).
adj. (Du gr. tri- trois et meros partie). [Trimer]. Composé de trois articles. Le tarse de certains Coléoptères peut apparaître trimère alors qu'en fait il est tétramère (4 articles). On dit alors qu'ils sont cryptotétramères. Ex. Coccinellidés, Endomychidés. Voir également Triarticulé et Cryptotétramère.
n. f. Chez les Pucerons (Hémiptères Aphidomorphes) ailés, tubercule se situant à l'arrière des yeux composés, portant trois ommatidies disposées en triangle.
n. m. (Du gr. tri- trois et du lat. ungula ongle). [Triungulin]. Terme appliqué au premier stade larvaire de certains Insectes tels que les Coléoptères Rhipiphoridés et Méloïdés mais aussi des Strepsiptères. Ces petites larves allongées, hexapodes sont caractérisées par leur aspect campodéiforme et par leurs tarses qui se terminent apparemment par trois ongles (en réalité deux ongles et un empodium allongé), ce qui est à l'origine de leur nom. Leurs pattes sont bien développées. Ces larves sont dites caraboïdes. Chez les Meloe les femelles pondent un nombre considérable d'œufs (près de 2.000) pour compenser les nombreuses pertes dues à leur mode de développement particulier. Au sortir de l'œuf, la larve grimpe sur les plantes fleuries pour y attendre les Hyménoptères (souvent un Anthophore) qui viennent butiner. On les nomme communément « pou des abeilles » car la larve s'accroche aux poils d'une de ces abeilles qui la transporte dans son nid, où elle s'établit sur l'œuf récemment pondu dans une cellule. Après avoir dévoré le contenu de l'œuf de l'hôte, les triongulins subissent une mue et se transforment en larves secondaires qui se nourriront de miel. Ces dernières, sont ovoïdes, aveugles avec un corps mou et trois paires de pattes courtes. Elles sont toujours dites caraboïdes. Les larves grossissent alors jusqu'à devenir obèses après deux nouvelles mues, et sont dites alors scarabéoïdes (ou mélolonthoïdes). Puis les larves se transforment en pseudo-nymphes (ou larve contractée ou hypnothèque) et cessent de s'alimenter. Elles effectuent encore une mue pour devenir des prénymphes qui resteront immobiles. Quelques jours après aura lieu la dernière mue nymphale (ou nymphose). L'imago émergera une dizaine de jours après. Chez le genre Mylabris (Coléoptères Méloïdés), le triongulin s'attaque aux oothèques d'Acridien. Chez les Strepsiptères, la larve utilise un enzyme pour pénétrer à l'intérieur d'un hôte et muer ainsi en endoparasites apodes. La nymphose aura lieu dans le corps de l'hôte. Les femelles apodes restent dans le corps de l'hôte qui survit. Voir aussi Hypermétabole, Hypermétamorphose, Hypnothèque, Larve, Méloé, Prénymphe, Pseudo-nymphe, Planidiale et Strepsiptères.
n. m. pl. Selon NCBI les Arthropodes sont des Panarthropodes, Ecdysozoaires, Protostomiens, Coelomates, Bilatériens. Tous les animaux Triploblastiques sont également Bilatériens. Leur corps présente une symétrie bilatérale. Ces taxons d'animaux sont strictement équivalents. Les Triploblastiques ont acquis le troisième feuillet fondamental du règne Animal, le mésoderme. Ce dernier est compris entre ectoderme et endoderme. C'est dans ce mésoderme que se creuse généralement le cœlome au stade de la gastrulation lors de la formation de l'embryon. Ce cœlome contiendra la plupart des organes internes des organismes. Les organes d'origine mésodermiques sont l'appareil circulatoire, les gonades et les muscles. Les organes d'origine endodermiques sont l'intestin moyen et d'autres organes viscéraux (parties du tractus digestif). L'ectoderme, lui, sera à l'origine des téguments mais aussi du système nerveux interne. Syn. Bilatériens. Voir aussi Coelomate, Mésoderme et Protostomiens.
(Tristiridae) n. m. pl. [Andean wingless grasshoppers]. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Ils sont de couleur brun ou grisâtre. Leur tégument a la caractéristique d'avoir un aspect froissé. On les trouve en Patagonie et dans la Cordillère d'Amérique du Sud entre 2.800 et 3.000 m. d'altitude.
n. m. (Du gr. triteros troisième et du lat. cerebrum cerveau). [Tritocerebrum]. Partie postérieure du cerveau des Insectes, appelée à ce titre cerveau postérieur. Il est situé sous le Deutocérébron auquel il est rattaché. Il est composé de deux lobes à partir desquels part le nerf labro-frontal qui se subdivise en deux branches, le nerf labral d'un côté et la racine du ganglion frontal de l'autre. Le tritocérébron est en liaison avec le labre et l'épipharynx, le système nerveux stomato-gastrique (par les nerfs labro-frontaux), mais aussi la plus grande partie postérieure du cerveau.
Voir aussi Ganglion frontal et Cerveau.
adj. (Du gr. tri- trois et du lat. volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Trivoltine]. Se dit des espèces qui se reproduisent à raison de trois générations par an. Ex. La Piéride du navet, Pieris napi. Cette dernière peut cependant selon la région où elle se trouve être aussi bi- ou quadrivoltine.
Voir aussi Multivoltin.
(Trixagidae) n. m. pl. Syn. junior de Throscidés. Voir Throscidés.
n. m. Chez les Hyménoptères Symphytes et chez quelques Apocrites Parasites (ex. Ichneumonidés), cas particulier des pattes qui comportent deux trochanters. Le trochantellus est alors le plus petit des deux. Il est disposé entre le « vrai » trochanter et le fémur. Voir aussi Trochantin 2.
n. m. (Du gr. trokhos rondelle). [Trochanter(s)].
1. Deuxième segment de la patte des insectes, situé entre la hanche (coxa) et le fémur. Il est toujours transverse (plus large que long). Il contient des muscles qui permettent aux insectes de rétracter leur fémur. Chez certains insectes, le trochanter est divisé en deux parties non mobiles entre elles. On distingue alors le trochantin du trochanter (ou du trochantellus (si Hyménoptères).
Voir aussi Patte, Trochantellus et Trochantin.
2.Les premier et second segments du télopodite (portion terminale d'un appendice), généralement réunis chez les insectes en un seul segment trochantérien.
n. m. (Du gr. trokhos rondelle) [Trochantin].
1. Petit sclérite de la base des pattes, juste antérieur à la hache (coxa) chez certains insectes. Quelquefois, ce trochantin se développe dans la paroi du thorax. Voir Eupleure.
2. Partie basale du trochanter quand celui-ci a deux articles. Voir aussi Trochantellus.
3. Chez les Coléoptères et certains autres groupes d'insectes, le trochantin fait référence à une structure souvent présente et parfois mobile, sur le côté externe de la hanche.
4. Petit trochanter.
5. Petit sclérite intercalé dans un appendice.
(Troctomorpha) n. m. pl. Sous-ordre d'Insectes Psocoptères, regroupant les Familles des Amphientomidés, des Liposcélidés et des Pachytroctidés. Les Troctomorphes ont des antennes de onze à dix-sept articles (en général treize à quinze articles) et des tarses triarticulés. Leurs palpes labiaux sont bisegmentés. Les ailes, quand elles sont présentes, montrent un ptérostigma sclérifié. Selon SITI et Fauna Europaea, ce Sous-ordre regroupe 8 familles dans les Infra-ordres des Amphientometae et des Nanopsocetae.
(Trogidae) n. m. pl. (Du genre Trox). [Skin beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Scarabéiformes Scarabéoïdes. Mesurant de 5 à 20 mm, ce sont des insectes aux mandibules visibles dorsalement. Leurs antennes sont composées de 10 articles et comportent une massue antennaire constituée de feuillets mobiles (lamelles = Lamellicornes). Leurs élytres sont verruqueux (avec des saillies rugueuses). Leurs tarses sont tous pentamères. Leur abdomen comporte 5 sternites visibles. Ils sont nécrophages et à ce titre des détritivores utiles. Leurs larves sont scarabéiformes. Ils étaient autrefois considérés comme une Sous-famille de Scarabéidés mais sont désormais considérés comme Famille à part entière. Voir aussi Trox.
(Trogiidae) n. m. pl. [Granary booklice]. Famille d'Insectes Psocoptères Trogiomorphes dont le psoque commun que l'on trouve dans les maisons, en est le type (domicole). Ils ont comme tous les Trogiomorphes des antennes formées de nombreux articles (de plus de 20 articles en l'occurrence) et des tarses triarticulés. Leur palpe maxillaire porte une sensille conique sur le second article. Ils n'ont pas d'ocelle. Ce sont des insectes sans écailles. Les Trogiidés présentent aussi des ailes nulles ou réduites (ailes antérieures de moins de 3 mm). Ils sont cosmopolites.
(Trogiomorpha) n. m. pl. (De Trogiidé et morphê forme). Sous-ordre d'Insectes Psocoptères ayant la caractéristique de présenter des antennes de plus de 20 articles (certains ouvrages disent plus de 18) et des tarses triarticulés (ou trimères). Les palpes labiaux sont bisegmentés. Le premier segment est plus petit et le deuxième arrondi. Leurs paraproctes sont en forme de fortes épines. Ce Sous-ordre regroupe la Famille des Lépidopsocidés (tropicaux et recouverts d'écailles), des Prionoglarididés, des Psoquillidés, des Psyllipsocidés et des Trogiidés (ou Atropidés). Selon SITI et Fauna Europaea, ce Sous-ordre regroupe les Infra-ordres suivants : Atropetae et Psocathropetae.
adj. et n. m. (Du gr. trôglé trou et philos ami). [Troglophite (n.), Troglophilic (adj. )]. Qui vit dans le milieu souterrain mais qui peut aussi vivre à l'extérieur.
Voir aussi Habitats abiotiques.
ou Trogositidés (Trogossitidae (selon NCBI et SITI) ou Trogositidae (selon Fauna Europaea)) Latreille, 1802 n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes, dont le trogosite en est le type. On en connait près de 600 espèces réparties en une soixantaine de genres. Ils mesurent entre 1 et 18 mm de long. Leurs antennes claviformes comportent 11 articles. Leurs hanches antérieures sont transverses. Leurs tarses sont pentamères mais le premier article est très court. Les articles suivants sont pourvus ventralement de longs poils. Larves et adultes vivent en général dans les bois pourris, les champignons, les végétaux en décomposition ou secs. Quelques espèces sont aussi floricoles. Les adultes sont carnassiers d'autres larves de debrées emmagasinées. Ils sont cosmopolites. Syn. Ténébroididés ou Trogositidés ou Ostomidés ou Temnochilidés.
n. f. (Du francique trumba instrument à vent). [Proboscis(ces)]. Organe de succion, sorte de canal aspirateur de forme allongée, résultant de la transformation de pièces buccales variées selon les ordres d'Insectes. Chez les piqueurs-suceurs (de sang ou de sève), il s'agit d'une trompe piqueuse qui quand elle est rigide peut prendre le nom de rostre (Hémiptères) alors que chez les suceurs comme les papillons, buveurs de nectar, il s'agit d'une trompe souple dite spiritrompe ou proboscis. Chez les lécheurs comme les abeilles ou les mouches, il s'agit aussi d'une trompe souple. Syn. Proboscis ou haustellum ou Rostre.
Voir aussi Pièces buccales.
[Proboscis(ces)]. Chez les Lépidoptères, syn. de spiritrompe ou proboscis. Voir Spiritrompe.
adj. [Truncated, Truncate]. Brusquement interrompu. Coupé à angle droit.
n. f. (Du gr. trophos nourriture et laxis échanger). [Trophallaxis]. Echange de nourritures liquides d'origine stomodéale (goutte alimentaire en provenance du stomodeum émise par la bouche) ou proctodéale (goutte alimentaire en provenance du proctodeum émise par l'anus) entre membres d'une société animale (Fourmis, Termites, Abeilles). Cet échange de nourriture peut s'effectuer au sein d'une même espèce mais aussi entre espèces différentes (Ex. Fourmis et pucerons). Chez les Formicidés, les ouvrières possèdent deux estomacs. Lorsque l'une d'elles ingurgite de la nourriture, la majeure partie de celle-ci est stockée dans le second estomac, le jabot social, appelé également estomac social. La trophallaxie consiste en une régurgitation de la nourriture prédigérée contenue dans ce dernier afin de nourrir les larves ou d'autres fourmis. Les ouvrières sont également nourries par les larves au moyen de la salive de ces dernières. Chez certaines fourmis, une sécrétion exsudée à travers le tégument du corps est également léchée par les ouvrières. Le transfert ne concerne donc pas exclusivement les aliments mais permet également de faire circuler des informations dans la colonie via des messages chimiques (phéromones). La trophallaxie proctodéale ne consiste pas en échange d'aliments issus des excréments. Il ne s'agit donc pas de coprophagie. Ainsi chez les Termites, l'aliment échangé est un liquide riche en Flagellés, provenant directement de la panse rectale et paraissant jouer un rôle essentiel dans la digestion de la cellulose. Voir aussi Aphididés, Formicidés, Jabot social et Termite.
n. m. pl. Syn. latin de Pièces buccales. Voir Pièces buccales.
adj. [Trophic]. Relatif à la nutrition.
Voir aussi Chaine alimentaire et Niveau trophique.
n. m. [Trophobiont]. De par la traduction de l'Anglais, syn. de Trophobiote. Voir Trophobiote.
n. f. (Du gr. trophê nourriture et bios vie). [Trophobiosis]. Relation vécue par les trophobiotes avec les fourmis qui reçoivent une protection de ces dernières en échange de miellat ou d'autres aliments. Cette protection de la part des fourmis peut aller jusqu'à la construction d'un abri ou le transport en un autre endroit entre leurs mandibules en cas de nécessité. Voir aussi Mutualisme et Symbiose.
n. m. (Du gr. trophê nourriture et bios vie). [Trophobiont]. Les trophobiotes sont des insectes qui ne dépendent pas des fourmis pour leur nourriture mais qui fournissent du miellat aux fourmis en échange d'une protection contre leur ennemi. Les trophobiotes peuvent être par exemple des pucerons ou d'autres Hémiptères, ou des chenilles de certains papillons de la famille des Lycaenidae et Riodinidae. Syn. Trophobionte (de la traduction de l'anglais).
Voir aussi Symphile Synoecète et Synechtre.
n. m. (Du gr. trophê nourriture et kutos cellule). [Trophocyte]. Syn. de cellules nourricières. Voir Cellules nourricières.
n. f. (Du gr. trophê nourriture et genesis naissance, origine). [Trophogenesis]. Origine des différentes castes chez les Insectes sociaux par le fait de la différence de nourriture reçues par les larves. Ainsi chez les abeilles tous les oeufs fécondés pondus par la reine sont identiques, mais des différentiations vont par la suite s'opérer. Les ouvrières appelées nourrices vont produire une gelée royale qui sera distribuée en tant que nourriture exclusive de toutes les larves jusqu'au troisième jour de leur existence. Par la suite, les larves qui resteront des ouvrières seront nourries par un mélange de pollen et de miel. Mais les larves qui seront choisies pour devenir des sexuées, futur reine et faux-bourdon continueront à recevoir de la gelée royale jusqu'au cinquième jour de leur existence. A noter que la reine de la colonie recevra la gelée pendant toute la durée de son existence à partir du jour où elle quitte la cellule royale. La trophogenèse est opposée au contrôle génétique des castes et à la blastogenèse (où les ovaires de la reine produisent des œufs différents selon qu'il s'agira de futures ouvrières ou de reines). Contr. Blastogenèse.
Voir aussi Caste, Gelée royale.
(Tropiduchidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes. Leurs ocelles latéraux ne sont pas visibles en vue frontale. Ils portent un rostre utilisé pour sucer la sève des plantes. Ils peuvent être de ce fait considérés comme ravageurs des cultures. L'angle postérieur de leur mésonotum (sclérite dorsal du mésothorax) porte un sillon transverse. Les ailes sont disposées en toit au repos. Leurs ailes antérieures présentent un bord externe rectiligne sur plus de la moitié de leur longueur. Elles s'arrondissent à l'apex. Le deuxième article de leur tarse postérieur est muni de deux épines apicales. Les jeunes présentent des soies raides sur leur abdomen.
n. m. (Du gr. tropos, tropein tourner, direction). [Tropism]. Réaction d'orientation d'un animal fixé ou d'un végétal, déclenchée par un stimulus externe. (Ex. Phototropisme pour la lumière, thigmotropisme pour un contact). A ne pas confondre avec la taxie qui est une réaction d'orientation d'animaux mobiles. Voir Taxie.
n. f. (Du gr. tropos, tropein tourner, direction et taxis ordre, arrangement). [Tropotaxis]. Réaction de locomotion d'animaux mobiles conduisant à une orientation symétrique. L'animal tourne de telle sorte que ses récepteurs symétriques soient tous stimulés de manière égale. La tropotaxie est un des types de topotaxie.
Voir aussi Topotaxie.
(Trox) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Lamellicornes Scarabéoïdes, type de la Famille des Trogidés, répandu sur tout le globe. Ce sont des scarabées à tégument (paroi du corps) durs et rugueux. Beaucoup sont nécrophages. Certain sont cependant coprophages. Ex. Trox des sables, Trox sabulosus.
ou Truxalide (Truxalis) n. m. Genre d'Insectes Orthoptères Caelifères Acrididés. Ex. Truxalis nasuta.
(Trygonalyoidea) n. m. pl. Syn. de Trigonaloïdes. Voir Trigonaloïdes
n. m. (Du gr. trypanon tige, tarière et sôma corps). [Trypanosome]. Protozoaire flagellé, à membrane ondulante, parasite du sang de certains insectes (tsé-tsé) qui le transmettent à l'homme et à certains vertébrés. Ex. Maladie de Chagas dont le parasite est Trypanosoma cruzi et l'hôte Triatoma infestans.
ou trypanosomose n. f. [Trypanosomiasis]. Nom générique des affections déterminées par la présence de trypanosomes dans le sang (maladie du sommeil, par ex.). Voir Maladie du sommeil.
(Trypetidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Téphritoïdes dont les femelles ont un ovipositeur pointu afin de pondre dans ou sur les plantes ou les fruits y provoquant des cécidies. Les ocelles sont présents sur la tête. Ils n'ont cependant pas de vibrisses. Aux antennes, l'arista est bien développée. Ils présentent une suture ptilinale sur la tête. Le métatarse (tarse 1) de leur patte est cylindrique et plus long que l'article suivant. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est coudée à son extrémité. Leurs ailes sont presque toujours tachetées. Beaucoup d'espèces s'attaquent aux fruits. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea. SITI reconnait Trypetinae mais en tant que syn. invalide junior de Tephritidae. Fauna Europaea reconnait les Trypetinae en tant que Sous-famille de Tephritidae. Syn. senior Téphritidés (selon NCBI). Ex. la Ceratitis.
ou tsétsé n. f. (Mot africain de la langue des Tswana, par imitation du bruit fait par l'insecte en volant). [Tsetse flies]. Nom vulgaire de mouches d'Afrique équatoriale du genre glossine qui transmettent une trypanosomiase appelée communément « maladie du sommeil » (ou nagana pour les animaux). Voir Glossine et Maladie du sommeil.
[Alimentary tract(s), Digestive tract(s)]. Voir Appareil digestif.
Syn. de Calice ovarien. Voir Calice ovarien.
[Ventral tube]. Chez les Collemboles, organe ventral qui leur est propre, appelé aussi collophore. Cet organe prend la forme d'un petit tube (situé sous le premier segment abdominal). La fonction de cet appendice n'est pas connue. Certains le considèrent comme appareil respiratoire, d'autres comme organe d'adhésion au substrat, d'autres encore comme organe d'absorption d'eau. Syn. collophore.
Voir Torulus.
adj. [Tuberculate]. Pourvu de tubercules, de protubérances, de petites bosses.
[Malpighian tubules]. Voies urinaires des Insectes. Les tubes de Malpighi sont les organes de l'osmorégulation et de l'excrétion des insectes qui produisent l'urine. Ils correspondent à une évagination du tube digestif à la jonction du mésentéron (intestin moyen) et du proctodeum (intestin postérieur) dont le point d'attache est le pylore (système de valves ou valvule pylorique). Ils sont d'origine ectodermique et donc renouvelés entre chaque mue. Ce sont de fins diverticules tubulaires longs et fermés à leur extrémité, en nombre variable, pouvant aller à plus de 100 chez les Orthoptères (300 chez le criquet migrateur adulte) qui s'étendent dans tout le corps. Certains insectes en sont cependant dépourvus (Collemboles, strepsiptères, pucerons, etc..). Ils sont constitués d'un épithélium fait de 4 à 6 couches de cellules et de muscles. Une fibre musculaire simple est enroulée autour de chaque tubule, lui permettant de se déplacer à l'intérieur de la cavité. Il peut cependant arriver que les extrémités libres de tubes se rejoignent pour former une sorte d'anse. Ils baignent dans l'hémolymphe contenue dans la cavité du corps y jouant le rôle de reins. Les tubes de Malpighi servent à extraire les déchets transportés par l'hémolymphe en filtrant cette dernière qui sera ainsi purifiée. Le filtrat obtenu est une urine contenant de l'eau, des phosphates, du potassium, du sodium et des pigments. Cette urine primaire sera rejetée dans l'intestin grêle (iléon) et lorsqu'il atteint le rectum, l'eau et les sels essentiels sont réabsorbés au niveau des papilles rectales. 80% du potassium, 95 % du sodium et la quasi-totalité de l'eau est ainsi reprise. L'urine secondaire restante sera rejetée en étant mélangée aux déchets de digestion sous forme presque sèche chez les insectes se nourrisant d'éléments solides. Chez les espèces à alimentation liquide, les rejets prennent la forme d'un liquide excrémentiel. C'est pour cette raison que le système excréteur chez les insectes est aussi appelé complexe proctodeum-tubules de Malpighi. Chez quelques Insectes, les tubes de Malpighi fonctionnent comme des glandes séricigènes et sécrètent la soie des cocons (Coléoptères, Névroptères, Thysanoptères, …). Issu de l'anus, le fil de soie est alors mis en place au moyen des pièces buccales. Chez d'autres, ils fonctionnent comme organe lumineux (larve de Diptères Kéroplatidés du genre Arachnocampa des grottes de Nouvelle Zélande) ou comme émetteurs de bulles d'air (« crachat de coucou » des larves de Cercopidés). Chez les larves de longicornes (Coléoptères Cérambycidés), ils servent à fabriquer le calcaire de l'opercule de la logette de nymphose. Chez les Névroptères, ils servent à fabriquer le pédoncule de l'oeuf et un adhésif chez leurs larves. Syn. Néphridies pour les autres Invertébrés que les Insectes.
Voir aussi Acide urique, Appareil excréteur, Cryptonéphridisme, Intestin moyen, Intestin postérieur, Métabolisme, Osmorégulation, Papilles rectales et Urine.
[Testicular follicles]. L'appareil génital des mâles chez les Insectes est composé de deux testicules allongés constitués par des faisceaux de tubes séminifères en nombre variable (Ex. 4 tubes chez les Lépidoptères) dans lesquels a lieu la formation des spermatozoïdes. On y trouve donc successivement de l'apex au canal efférent, les cellules germinales primordiales, les spermatogonies, qui donneront les spermatocytes primaires et secondaires, puis les spermatides et enfin le sperme mature, les spermatozoïdes. Plus précisément, les tubes séminifères contiennent le germarium, lieu où les spermatogonies (cellules primordiales) se développent pour former un amas de cellules germinales appelé cyste. Chez les Insectes, les cellules germinales sont issues d'une spermatogonie (cellules souches diploïdes) qui se divise en spermatocyte I et II puis en spermatides et enfin en spermatozoïdes (gamètes mâles haploïdes). Les tubes séminifères comportent outre le germarium, une zone de croissance des spermatocytes primaires, une zone de maturation qui verra l'apparition des deux spermatocytes secondaires (issus d'un spermatocyte primaire) qui eux-mêmes se développent en deux spermatides et une zone de transformation où a lieu la spermiogenèse c'est-à-dire la transformation des spermatides en spermatozoïdes. Syn. Follicules testiculaires.
Voir aussi Appareil reproducteur et Spermatogenèse.
n. f. [Tubule]. Chez certaines larves d'insectes à respiration aquatique, telles que les larves de Chironomes (Diptères Nématocères), excroissances abdominales en forme de tube permettant d'augmenter la surface d'échange de dioxygène entre l'organisme et le milieu extérieur où il vit. On parle aussi à propos des tubules de branchies sanguines filiformes.
Voir aussi Respiration aquatique.
(Tubulifera) Haliday, 1836 n. m. pl. (Du lat. tubus tuyau, canal et -fero porter). Sous-ordre d'Insectes formant avec le Sous-ordre des Térébrants, l'Ordre des Thysanoptères. A la différence des Térébrants, l'abdomen des femelles se termine ici par un oviscapte en forme de tube. De plus, au repos, les ailes se croisent à l'extrémité du corps et les ailes antérieures possèdent une seule nervure longitudinale courte. Les femelles pondent des œufs de forme ellipsoïdes (réniformes chez les Térébrants). Il existe 6 stades de développement chez les tubulifères (oeuf, larve I, larve II, prénymphe, nymphe I et nymphe II). Ce Sous-ordre regroupe la Famille des Phlaeothripidae et des Urothripidae. Voir aussi Térébrants.
[Kill insects]. Quand il ne s'agit pas de lutte biologique ou chimique, la méthode utilisée par un collectionneur pour tuer un specimen récolté consistera à utiliser de l'éther acétique (ou Acétate d'éthyle) dont on imbibera des copeaux de bois ou des morceaux de tissus disposés dans un flacon. Cette méthode n'est cependant valable que pour certaines espèces. En fonction de l'espèce, on peut disposer dans le flacon du métabisulfite de soude avec une pincée d'acide oxalique qui asphyxieront les spécimens récoltés, ou plus simplement de jeunes pousses de laurier-cerise (ou laurier-amande, Prunus laurocerasus) ou encore du formol. Le cyanure de potassium peut également être utilisé, mais il reste d'une manipulation dangereuse. Il faut disposer dans une bouteille des petits morceaux de cyanure sur 1 cm d'épaisseur puis une mince couche de sciure par-dessus laquelle sera coulée du plâtre. Les émanations de cyanure peuvent cependant altérer les couleurs. Pour les plus gros spécimens de l'ammoniaque peut être injecté au moyen d'une seringue entre les mandibules. La mort sera instantanée. Un fois mort, il convient d'aligner les insectes collectés sur une couche de coton en prenant soin de disposer les pattes et les antennes plus ou moins dans la position qu'ils devront prendre lors de l'étalage. Noter la date et le lieu de capture car ces informations seront nécessaires lors de l'étiquetage.
Voir aussi Couche de coton, Étalage des insectes, Ether acétique, Étiquetage des insectes, Flacon et Insecticide.
n. f. (Du nom du comté de Tulare [Californie] où elle fut découverte). [Tular(a)emia]. Maladie infectieuse des mammifères, due à une bactérie (Pasteurella tularensis) et transmise à l'homme par piqûre (tiques, poux, taons) ou par excoriation cutanée. Syn. Fièvre de la mouche du cerf, fièvre de la mouche du daim.
n. f. (Du lat. turgescere gonfler). [Turgescence]. Etat cellulaire que connait une cellule végétale de par l'effet d'une arrivée d'eau provoquant une élongation de cette cellule. Par analogie, le terme est quelquefois employé à propos des ailes des insectes lorsque l'hémolymphe est propulsée dans les nervures, les rendant plus épaisses et assurant ainsi une plus grande rigidité à l'aile. Cela permet également aux membranes associées aux nervures de se dresser afin d'augmenter la surface portante de l'insecte sans augmenter son volume.
n. f. (Du gr. tyche changer, parthenos vierge et genesis engendrement, naissance). [Tychoparthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse accidentelle ou facultative. Voir Parthénogenèse accidentelle ou facultative.
adj. (Du gr. tyche changer et philos ami). [Tychophilic]. Chez les Insectes sociaux, terme crée par deux entomologistes américains, Oster et Wilson en 1978 pour désigner une espèce pour laquelle la production par la reine d'un nombre important d'individus de différentes castes leur permet de mieux rechercher de la nourriture, mais aussi de mieux résister aux grandes fluctuations de l'environnement et aux attaques de prédateurs. Plus la colonie est importante, plus l'influence néfaste des facteurs de l'environnement est limitée, plus les ouvrières peuvent chercher de la nourriture, plus les soldats peuvent défendre la colonie. Il y a donc plus de prise de risque. Ces espèces connaissent de ce fait une croissance rapide des effectifs de la colonie. Les insectes tychophiles sont opposés aux tychophobes. Voir aussi Tychophobe.
adj. (Du gr. tyche changer et phobos crainte). [Tychophobic]. Chez les Insectes sociaux, désigne une espèce pour laquelle les systèmes de caste et de comportement ont évolué en un évitement de la prise de risque par les différents individus de la colonie. Les différents facteurs de l'environnement pouvant avoir une influence néfaste sur la colonie sont ainsi minimisés. Le coût associé à cette stratégie est cependant un taux de croissance réduit de la colonie et un faible taux de reproduction de la reine. Ces colonies ont une espérance de vie plus longue que celle des espèces tychophiles car la prise de risque y est moindre. Voir aussi Tychophile.
n. m. (Du lat. tympanum ; du gr. tumpanon tambour). [Tympanum, Eardrum].
1. Membrane fine, généralement translucide et richement pourvue en scolopidies, destinée à recevoir les vibrations sonores, qui sont transmises aux cellules sensorielles auditives. Le cas des criquets (Orthoptères Caelifères) est caractéristique car ils présentent de chaque côté du premier tergite abdominal, une membrane semi-transparente ovale mince mais sclérifiée en contact avec la paroi externe d'un sac trachéen destinée à recevoir ces vibrations sonores. Chez les Caelifères, le tympan se situe donc à la base de l'abdomen. Par contre, le tympan des sauterelles et grillons (Ensifères) est placé, quand il est présent, sur les tibias des pattes antérieures. Chez les cigales (Hémiptère Cicadidé), cet organe, appelé miroir, se situe au début de l'abdomen. On trouve aussi des organes tympanaux sur le métathorax des Lépidoptères Noctuidés ou sur l'abdomen des chenilles arpenteuses et de leurs imagos (Lépidoptères Géométridés), mais aussi dans une moindre mesure sur l'abdomen des Pyralidés. Enfin il en existe également chez certains Diptères Sarcophagidés au niveau du prothorax.
Voir aussi Appareil auditif, Appareil stridulatoire, Cymbale, Miroir, Organe subgénual, Organe chordotonal, Sac aérien, Scolopidie et Scolopidium.
2. Autre nom des plages membraneuses appelées également miroir, tambour ou harpe qui amplifient le son en servant de caisse de résonance. Le tympan correspond alors à une partie amincie et transparente de l'élytre droit chez les Orthoptères Ensifères. Le tympan vibre sous l'action de l'archet placé sur l'élytre droit.
Voir aussi Archet, Harpe, Miroir et Résonateur.
Nom lat. du tympan. Voir Tympan.
n. m. (Du gr. tupos empreinte, modèle ; de tuptein frapper). [Type]. Ensemble des caractères distinctifs d'un groupe, d'une Famille, d'une race. Chez les Insectes, le type est le spécimen qui a permis d'établir la diagnose, la description originale. Il est souvent désigné par son auteur. Cette notion permet d'éviter qu'un même spécimen soit décrit plusieurs fois (on les appelle synonymes). Si une description est basée sur plusieurs exemplaires, il faut en désigner un qui portera alors le nom d'holotype tandis que les autres s'appelleront paratypes. On désignera généralement comme allotype un paratype de sexe opposé à celui du type. Les types sont des exemplaires très importants dans les collections des musées.
On appelle espèce type, l'espèce désignée comme type porte-nom du genre. Le terme espèce-type est plus souvent utilisé que celui de génotype mais n'est pas reconnu par le CINZ.
Désigne l'individu de référence qui permettra la dénomination d'un taxon qu'il s'agisse du genre type, de l'espèce type, de l'holotype, du lectotype, de la série de syntypes (qui ensemble forme le type porte-nom), ou du néotype. Voir aussi Forme nominale.
n. m. (Du gr. tuphos stupeur). [Typhus]. Maladie transmise par les poux. Il s'agit en fait d'une infection provoquée par des bactéries de la famille des Rickettsies. Les arthropodes et plus particulièrement les puces et les poux en sont les vecteurs. Normalement, seul le typhus exanthématique ou pétéchial devrait porter le nom de typhus. Mais on trouve également sous le nom de typhus, le typhus amaril (ou typhus ictérode ou ictéroïde) qui est le nom de la fièvre jaune ou fièvre amarile, le typhus murin (Rickettsia typhi) également appelé typhus tropical dont les vecteurs sont les puces et le typhus résurgent ou maladie de Brill-Zinsser.
Voir aussi Fièvre jaune et Rickettsiose.
n. f. Acte nomenclatural consistant à la fixation d'un type porte-nom d'un taxon.