et leur environnement
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n. m. (Du lat. ultra au-delà et sonus son). [Ultrasound]. Onde de même nature que les ondes sonores, mais inaudible à l'oreille humaine car se situant dans une gamme de fréquence trop élevée comprise entre 20 kilohertz et plusieurs centaines de mégahertz. La perception auditive chez les insectes est plus élevée que pour l'homme puisqu'ils peuvent percevoir des sons à des fréquences plus haute. Beaucoup de papillons nocturnes comme par exemple les Arctiidés, les Noctuidés, les Géométridés ou les Pyralidés ont la capacité de percevoir les ultrasons au moyen de leur organe tympanique ce qui leur permet d'échapper à leur prédateur que sont les chauves-souris. Le seuil de perception des sons des noctuelles est de 80 kHz. Mais le seuil de perception des sons le plus élevé chez les insectes est celui des Orthoptères Tettigoniidés (sauterelles) qui est de 90 kHz. Certaines Chrysopes, comme Chrysopa carnea (Névroptères Chrysopidés) peuvent percevoir les ultrasons au moyen de simples organes récepteurs situés sur la première nervure de leurs ailes antérieures mais sont incapables d'en emettre. Les chauves-souris sont les principaux animaux terrestres à pouvoir émettre des ultrasons. Chez les insectes, ce sont surtout les Orthoptères (notamment Ensifères c'est-à-dire les sauterelles), les Lépidoptères (notamment les écailles), les Hyménoptères (et notamment les fourmis) et les Coléoptères (notamment les bousiers et les nécrophores) qui produisent des ultrasons. Ainsi certaines espèces d'Arctiidés (écailles), produisent avec leur timbale des ultrasons qui ont pour rôle d'interférer avec les signaux émis par les chauves souris, afin de leur échapper. Les claquements produits ont également un rôle aposématique en avertissant leurs prédateurs de leur toxicité. Certains Lépidoptères comme le paon de jour, Inachis io (Nymphalidés) produisent des ultrasons intenses (100 dB), mais sont incapables de les percevoir. Ils y restent sourds. Très globalement, on peut considérer que les criquets stridulent aux environs de 10 kHz (ils sont donc audibles), mais les sauterelles emettent des sons entre 15 à 40 kHz. Ces dernières sont donc fréquemment peu ou pas audibles. Il existe cependant certaines espèces d'Orthoptères Ensifères Tettigoniidés mâles, en Équateur et en Colombie, qui stridulent à une fréquence de plus de 150 KHz avec une puissance de 110 dB à 15 cm. Les Hyménoptères Formicidés peuvent émettre des sons pouvant aller jusqu'à 60 kHz. Certaines larves aquatiques de Trichoptères émettent aussi des ultrasons.
Voir aussi Appareil auditif, Appareil stridulatoire, Arctiidés, Cymbalisation, Noctuelle, Organe chordotonal, Organes tympanaux, Ouie, Parade nuptiale, Tympan, Scolopidie et Stridulation.
n. m. (Du lat. ultra au-delà et viola violette). [Ultraviolet]. Radiation invisible (appelée de ce fait aussi lumière noire) dont la longueur d'onde dépasse le spectre électromagnétique. Sa longueur d'onde est plus courte que celle de la lumière visible. Ces radiations sont placées au-delà du violet. La principale source de rayonnement UV (abréviation pour ultraviolet) sur terre provient du soleil et les ultraviolets sont la cause de notre faculté de bronzer. Les études effectuées sur les Insectes montrent que ces derniers ont plus de facilité à voir les longueurs d'onde courtes (ultraviolet, violet, bleu, vert jusqu'au jaune) et ce par l'intermédiaire de leurs yeux composés qui seuls permettent la détection du plan de polarisation de la lumière. Il est apparu que cette capacité à mieux distinguer l'ultraviolet résulte de la nécessité de trouver plus rapidement du nectar pour se nourrir. Beaucoup de fleurs sont effectivement ornées de dessins dans la gamme de l'ultraviolet qui convergent souvent vers le centre de la fleur. Les scientifiques donnent le nom de guide à nectar à ces dessins. Il existe de ce fait des pièges électriques qui sont des désinsectiseurs qui attirent les insectes au moyen de rayons ultraviolets. Ces derniers seront électrocutés par contact d'une grille haute tension fixée en avant du dispositif lumineux. On a cependant également constaté chez les insectes des effets toxiques sur leurs organismes des lumières de courte longueur d'onde, notamment des ultraviolets B et C. A tel point que l'application de lumière bleue a été envisagée comme un moyen de lutte bon marché, facile d'application, non écotoxique contre les ravageurs des denrées, notamment. L'ultraviolet peut même être un agent mutagène exogène. Il peut induire une mutation par suite de lésions qui apparaissent dans l'ADN.
Voir aussi Infrarouge Piège lumineux Perception des couleurs et Vision.
(Umbonia) n. f. Genre d'Insectes Hémiptères Auchénorrhynches Membracidés. Comme beaucoup de Membracidés ils ressemblent à une épine de rose (mimétisme). Ex. Umbonia crassicornis.
n. m. (Du lat. uncus crochet).
1. Epine crochet.
2. Chez les mâles de Lépidoptères, élément externe impair des organes génitaux de forme généralement triangulaire, parfois bilobé. De part et d'autre de l'uncus on trouve les socii. On trouve également ce genre de structure chez les Diptères et quelques autres groupes d'insectes.
Voir aussi Aedeage
2.
3. Chez les Hyménoptères Chalcidoïdes, partie de la nervure stigmale se terminant en crochet.
Voir aussi Hamule.
n. m. (Du lat. unguis ongle et tractus tirer). [Unguitractor]. Muscle (tendon) qui permet à l'insecte de rétracter ses ongles. Ces muscles tibiaux sont rattachés à un sclérite inférieur du prétarse, le sclérite unguitracteur, lui-même rattaché aux ongles.
Voir aussi Sclérite unguitracteur.
adj. (Du lat. unus un et colonia colonie). [Unicolonial]. Chez les Insectes sociaux et plus particulièrement chez les Hyménoptères Formicidés, une population unicoloniale consiste chez des individus de la même espèce en une organisation sociale où les membres provenant de colonies distinctes forment des sociétés qui ne sont pas fermées. On n'y retrouve pas le comportement d'agressivité consistant en la défense des frontières de la colonie que l'on peut observer chez les populations de fourmis multicoloniales. La population unicoloniale constitue une supercolonie englobant toutes les fourmilières d'une région. On parle alors de polygynie unicoloniale. Ex. La fourmi d'Argentine. Contr. Multicolonial.
Voir aussi Supercolonie.
n. f. [Unicoloniality]. Chez les Insectes sociaux et plus particulièrement chez les Hyménoptères Formicidés, population constituée de plusieurs colonies distinctes appartenant à la même espèce. Au sein de cette population unicoloniale chaque colonie n'apparaît pas différenciée et leurs membres ne sont pas agressifs les uns envers les autres comme cela peut être le cas chez les populations multicoloniales. Quand on est en présence de polygynie unicoloniale, on parle de supercolonie. Contr. Multicolonialité.
Voir aussi Supercolonie.
adj. (Du lat. unus un et ramus rameau). [Uniramous]. Qui n'est pourvu que d'une seule branche ou rame. C'est le cas des appendices des insectes qui ne sont présents que par paire et avec une seule branche. Les Myriapodes formaient traditionnellement avec les Insectes le groupe des Uniramés. Par contre les appendices, tels que les pattes, des Crustacés sont généralement biramés et comportent donc deux branches, une externe appelée exopodite et une interne appelée endopodite. Ces deux branches sont fixées sur une branche unique appelée basipodite. Les Crustacés ont également deux paires d'antennes (antennes et antennules) mais qui restent uniramées. Contr. Biramé.
(Uniramia) n. m. pl. Les Uniramés forment avec les Crustacés le Subphylum des Mandibulates. Ils ont effectivement également une paire de mandibules. Ils ont aussi une capsule céphalique individualisée pourvue d'un squelette interne. Mais à la différence des Crustacés dont les appendices sont biramés, ceux des insectes sont uniramés. Ils n'ont notamment qu'une paire d'antennes. Les Uniramés regroupent 5 classes : les Chilopodes, les Symphyles, les Hexapodes, les Diplopodes et les Pauropodes. Les Mandibulates (Crustacés et Uniramés) constituent une des deux subdivisions du phylum des Arthropodes. L'autre subdivision étant celle des Chélicérates.
adj. (Du préf. uni et du lat. volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Univoltine]. Se dit des Insectes qui se reproduisent à raison d'une génération par an. Ex. Les vers à soie. Syn. Monovoltin ou monocyclique. Contr. bivoltin, polyvoltin ou multivoltin.
Voir aussi Voltinisme.
(Urania) n. f. (Du gr. Ouranos personnage mythologique personnifiant le ciel. Uranus chez les latins). Genre d'Insectes Lépidoptères Glossates, type de la Famille des Uraniidés, comprenant de grands papillons de Madagascar (10 cm), aux ailes postérieures lobées, qui brillent des plus vives couleurs. On les trouve aussi en Amérique du Sud. Ce sont des espèces migratrices. Ex. Urania leilus.
(Uraniidae) Blanchard, 1845 n. f. pl. [Swallowtail moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Uranioïdes dont l'uranie en est le type. On en connait près de 700 espèces. Ils sont diurnes ou nocturnes. Leur corps est souvent paré de couleurs brillantes. Leurs palpes maxillaires d'un seul article sont minuscules. Ils ne portent pas d'ocelles mais présentent des chaetosomes. L'envergure de leurs ailes varie entre 15 et 160 mm. Aux ailes antérieures, les nervures du secteur de la Radiale 4 (Rs4) et Médiane 1 (M1) sont libres. Cela permet de les distinguer des Géométridés chez qui, ces nervures sont tigées. Sur leurs ailes postérieures, la nervure Sous-costale (Sc) s'écarte dès sa base, du bord antérieur de la cellule. Les tibias antérieurs portent une épiphyse. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-3 ou 0-2-4. Leur abdomen est muni à sa base d'une paire d'organes tympaniques. Chez les mâles ces organes tympaniques se situent entre les segments du deuxième et troisième sternite. Leurs chenilles cylindriques présentent toujours des fausses-pattes sur tous les segments abdominaux. Les chrysalides s'enferment dans un cocon de soie. On les trouve principalement dans les régions tropicales.
n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Géométridés, renfermant des phalènes de couleur claire, jaune pâle, avec quelques lignes rougeâtres, dont les ailes inférieures se terminent en courte queue et qui vivent dans l'hémisphère boréal. Ex. La « Phalène du sureau », Urapteryx sambucaria.
adj. (Du gr. ouron urine et le suffixe -ate caractérisé par), [Urate]. Comme la plupart des acides, les textes en biochimie désignent en général l'acide urique sous le nom de son anion, l'urate. Voir Acide urique.
n. m. Autre nom usuel du Rhynchite (ou Rynchite), Coléoptère Curculionidé.
n. f. (Du lat. urina urine, sous l'influence de aurum or, de par la couleur de l'urine). [Urine]. Si chez les organismes aquatiques (comme les poissons) les excédants d'azote sont évacués sous forme d'ammoniaque, si chez les mammifères, ils sont excrètés sous forme d'urée (qui diluée dans l'eau forme l'urine proprement dite), chez les insectes, ces déchâts du métabolisme sont excrétés sous forme d'acide urique. Ce sont les tubes de Malpighi qui produisent l'urine des Insectes. Le contenu des tubes de Malpighi forme l'urine primaire. À la sortie des tubes, dans l'intestin grêle (iléon), du fait de la réabsorption de divers éléments, et surtout de l'eau, l'urine plus concentrée est appelée urine secondaire. La composition de l'urine secondaire rejetée présente une concentration osmotique plus élevée que l'urine primaire. Le phénomène de réabsorption de l'eau et des sels essentiels se déroule dans le rectum, au niveau des papilles rectales. 80% du potassium, 95 % du sodium et la quasi-totalité de l'eau est ainsi reprise. Voir Acide urique et Tubes de Malpighi.
(Urocerus) n. m. (Du gr. oura queue et keras corne). Genre d'Insectes Hyménoptères Symphytes ayant comme représentant le sirex géant (Urocerus gigas). Il existe un fort dimorphisme sexuel entre le mâle à abdomen rouge et la femelle deux fois plus grande et dotée d'une longue tarière et de couleur jaune et noire.
(Urodidae) n. m. pl. [False burnet moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères, type de la Super-famille des Urodoïdes.
(Urodoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères, représentée par la seule Famille des Urodidés qui en est le type.
(Urodontus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionoïdes Anthribidés. Ce sont de petits Rhynchophores cylindriques, blanchâtres ou gris, répandus sur le globe et que l'on trouve dans les capsules des diverses plantes. Ex. Urodontus rotundicollis.
n. m. (Du gr. oura queue et gomphos clou). [Urogomphus(i)]. Chez les larves de certains Coléoptères, prolongement dorsal, fixe ou mobile, situé sur l'un des derniers segments abdominaux (ordinairement le 10ème tergite abdominal). On trouve ce type de structure par exemple chez certaines larves de Coléoptères Carabidés, Cléridés ou Staphylinidés. La forme et la taille des urogomphes variant beaucoup, ils sont étudiés en systématique pour la détermination des espèces de larves.
(Urophora) n. f. (Du gr. oura queue et phorêin porter). Genre et Sous-genre d'Insectes Diptères Brachycères Téphritidés, renfermant de petites mouches noires et fauves, avec les ailes rayées de brun, qui sont répandues sur tout le globe et dont les larves vivent sur toutes sortes de plantes. Ex. Urophora (Urophora) affinis.
n. f. (Du lat. uterus matrice). [Uterus]. Partie terminale de l'appareil reproducteur. On parle d'utérus à propos des insectes vivipares (ou pupipares) comme les Diptères Glossinidés (Ex. Glossina) ou Hippoboscidés (Ex. Melophagus).
Voir aussi Appareil reproducteur Bourse copulatrice et Pupipares.