et leur environnement
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(Pachypodidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Scarabaeoïdes dont le genre Pachypus en est le type. On, en connait 5 espèces. Ce sont des Coléoptères au corps ovale, trapu et pubescent mesurant entre 12 et 15 mm. Leurs mandibules sont visibles nettement du dessus. Ils présentent des antennes de 8 articles avec une massue de 5 articles. Leurs hanches intermédiaires sont transverses. Les tibias antérieurs sont fouisseurs. Leurs tarses sont tous pentamères et le dernier article porte au moins deux griffes. Leur abdomen comporte 6 sternites visibles. Leur pygidium (dernier tergite abdominal) est toujours visible. La femelle, très rare est aptère. On les trouve dans des galeries souterraines en Corse, en Sicile, en Sardaigne et sur le continent Italien. Certains auteurs (ex. NCBI) estiment que le genre Platypus fait partie de la Famille des Scarabéidés, Sous-famille des Mélolonthinés.
(Pachytroctidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Troctomorphes Nanopsocètes. On en connait 90 espèces réparties dans 10 genres. Leurs antennes sont composées de 15 articles. Si les 4, 5 premiers articles ne présentent pas de sculptures, les suivant en ont qui sont annelées sur le reste de l'antenne. Leurs yeux sont relativement grands par rapport aux autres familles. Les ailes antérieures sont arrondies et portent une areola postica étroite et une nervure médiane avec 2 branches. Les pattes arrière sont longues. Leurs tarses sont trimères. On les trouve sur les écorces.
n. f. [Paedogenesis]. Voir Pédogenèse.
n. f. [Paedomorphosis]. Syn. de Pédomorphose. Voir Pédomorphose.
n. f. Plaquette rectangulaire ou pointue en bristol blanc sur laquelle sont collées les espèces de taille inférieure à 10 mm. On y colle aussi les minuties (voir Minutie). Leur dimension est standardisée. Pour les rectangulaires, il existe quatre formats (unis ou rayés de 4,5X11 mm ou 10X21 mm). Pour les pointues, il n'existe qu'un seul modèle uni ou rayé de 4X10mm. La paillette sur laquelle est épinglé ou collé un spécimen, est elle-même épinglée. En général, une épingle n°5 convient parfaitement.
Chez les Hyménoptères Apidés, nourriture composée de pollen, miel et ferments lactiques donnée aux futures ouvrières. Pour obtenir le pain d'abeille le pollen est stocké dans des alvéoles en y étant fortement tassé jusqu'à le rendre compact et en chasser tout l'air. Des ferments lactiques y sont ajoutés. Ces derniers sont produits par des enzymes contenus dans le miel stomachal qu'elles régurgitent pour la fabrication du pain. Une fois l'alvéole remplie, les abeilles la scellent d'un opercule de cire. L'absence quasi-totale d'air, le taux d'humidité et la chaleur élevée permettent l'élaboration d'un processus de transformation par fermentation en l'absence totale d'oxygène (fermentation anaérobie). Le pain d'abeille contient des protéines et des glucides ainsi que des aminoacides, vitamines et ferments. Il comporte moins de protéines que le pollen, mais celles-ci sont plus facilement assimilables.
Voir aussi Butineuse et Miel.
Voir Paleoptères.
(Palaephatidae) n. m. pl. [Gondwanaland moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, type de la Super-famille des Palaéphatoïdes. Les adultes d'une taille petite à moyenne sont diurnes. Leur proboscis et leurs palpes labiaux sont courts. Les palpes maxillaires de 5 articles sont coudés. La nervation de leurs ailes est hétéroneure. Les larves se regroupent sur leur plante hôte (Verbenaceae et Proteaceae). Il doit en exister près de 90 espèces au niveau mondial. On ne les trouve qu'en Hemisphère Sud (en Australie, en Argentine, au Chili mais pas en Afrique du Sud).
(Palarus) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Apoïdes Crabronidés. Ces porte-aiguillons sont des guêpes fouisseuses qui recherchent des terrains arides et sablonneux. Ex. Palarus variegatus.
adj. [Pal(a)eartic Realm]. Voir Région paléarctique.
(Paleoptera ou Palaeoptera) n. m. pl. (Du gr. palaios ancien et pteron aile). Par opposition aux Néoptères, les Paléoptères sont une Infra-classe (ou Section ou Sous-classe) d'Insectes Ptérygotes dont les ailes pourvues d'uns seul sclérite axillaire (les Néoptères en ont plusieurs) sont dépourvues de champ jugal ou neala. Leurs ailes au réseau de nervures denses ne se replient pas vers l'arrière en se juxtaposant, contrairement à cette possibilité qu'ont les Néoptères. Les Paléoptères ne possèdent pas non plus de cerques. Leurs pièces buccales sont de type broyeur et leur développement de type hémimétabole. Cet Infra-classe regroupe les Odonates, les Ephémèroptères, mais également plusieurs ordres d'insectes fossiles. Chez les Ephémères et les Odonates Zygoptères, les ailes sont tenues relevées à la verticale au-dessus du corps au repos, mais jamais les antérieures ne recouvrent les postérieures. Chez les autres, elles restent constamment étendues de chaque côté perpendiculairement au corps, aussi bien au repos que pendant le vol. Les Odonates et les Ephémères se distinguent en ce qu'il n'existe chez eux aucun système de couplage des ailes. Ces dernières restent donc indépendantes durant le vol. On dit qu'ils utilisent un mécanisme de vol direct.
Voir aussi Aile, Néoptères, Ptérygotes et Vol direct ou indirect.
adj. (Du gr. palaios ancien et tropical). [Pal(a)eotropical]. Voir Région Paléotropicale.
n. m. Genre d'Insectes Névroptères Myrméléontidés, comprenant de grands fourmis-lions à larges ailes tachées de brun. Ex. Palpares libelluloides (selon Fauna Europaea et Palpares libelloides selon NCBI).
n. f. ou m. (Du lat. palpare tâter, toucher). [Palp(s), Palpus]. Appendice articulé, accompagnant diverses parties de la bouche chez les Arthropodes. Les palpes sont des organes sensoriels qui remplissent l'importante fonction de « goûter » la nourriture afin d'en déterminer la comestibilité (chimioréception) mais qui peuvent être aussi des organes tactiles ou préhensiles (mécanoréception).
[Labial palp(ps)]. C'est un appendice sensoriel symétrique double porté par le labium (la lèvre inférieure des insectes) ayant un rôle tactile mais aussi gustatif. Ils ont essentiellement pour rôle de maintenir la nourriture et la retourner comme de petites mains. Les palpes labiaux sont insérés sur le palpigère (saillie du prémentum), et sont composés d'un à quatre articles. Les deux palpes labiaux ont toujours un ou plusieurs articles de moins que les palpes maxillaires et sont de ce fait toujours plus courts. Syn. Palpe antérieur ou intérieur. Pl. Palpes labiaux.
[Maxillary palp(ps)]. C'est un appareil sensoriel symétrique double ayant un rôle gustatif porté par les maxilles. Il est formé de un à sept articles (Ex. 4 chez les Coléoptères, 5 chez la blatte (Dictyoptères), 7 chez les Odonates Agrionidés). Il est placé sur le palpigère (saillie du stipe) ou sur le stipe à son extrémité externe. Plus grand que le palpe labial quand il est présent, c'est l'appendice le plus visible de la maxille. Syn. Palpe extérieur
Voir aussi Cardo, Maxille et Stipes.
adj. (Du lat. palpare tâter, toucher et cornu corne). [Palpicorn]. Qui a de longs palpes maxillaires les faisant ressembler à des antennes.
Voir aussi Antenniforme.
(Palpicornia) n. m. pl. Ancien Sous-ordre d'Insectes Coléoptères comprenant les Hydrophilidés caractérisés par la présence de palpes maxillaires plus longs que les antennes. Chez les Coléoptères Polyphages, on distinguait alors les Lamellicornes, des Palpicornes et des Diversicornes.
Voir aussi Diversicornes et Lamellicornes.
n. m. (Du lat. palpare tâter, toucher et gerere porter). [Palpiger]. Partie proximale fusionnée avec la base (saillie du basipodite) par lequel sont insérés les palpes maxillaires et labiaux des Insectes. Les palpigères constituent des saillies du stipes pour les palpes maxillaires et des saillies du prémentum pour les palpes labiaux. Les palpigères apparaissent comme étant les premiers articles des palpes et semblent avoir un rôle analogue au scape pour les antennes car ils sont pourvus de muscles. Syn. Palpifère.
n. m. (Du lat. palus, -udis marais). [Paludism, Malaria]. Maladie infectieuse causée par quatre espèces de Protozoaires du genre Plasmodium transmise par la piqûre de certains moustiques (Ex. Diptères Culicidés des genres Aedes et Anopheles). Le paludisme est caractérisé par des accès fébriles violents revenant à intervalles réguliers. Les symptômes du paludisme sont donc les mêmes que ceux d'une grippe ou d'une méningite (fortes fièvres, courbatures, maux de tête) ce qui pose la difficulté d'en faire le diagnostic rapidement. D'autant plus que la forme la plus grave peut tuer une personne en quelques heures. Le paludisme est une parasitose qui a été longtemps responsable de plusieurs millions de morts chaque année. L'utilisation progressive de médicaments antipaludéens (souvent à base de quinine) et d'insecticides comme le DDT (maintenant interdit), et le dessèchement des marais, ont considérablement réduit ce nombre de décès. La lutte chimique est cependant toujours délicate, car des phénomènes de résistance aux produits apparaissent autant chez le moustique que chez le protozoaire parasite. En 2009, on a recensé encore, plus de 780.000 décès dus au paludisme. Cette maladie a été éradiquée en Europe dans la seconde moitié du 20e siècle, mais pourrait réapparaître suite au réchauffement climatique. Actuellement la recherche s'oriente vers la mise au point d'un vaccin. On estime que plus de 40% de la population mondiale vit en « contact permanent » avec cette menace. On dit aussi Malaria ou fièvre paludéenne. Le terme « malaria » est privilégié chez les Anglo-saxons.
Voir aussi Dengue, Chikungunya, Plasmodie et Résistance des insectes.
(Pamphagus) n. m. Genre d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes, type de la Famille des Pamphagidés. Ex. Pamphagus elephas qui est un gros criquet sans ailes essentiellement méditerranéen et plus particulièrement du nord de l'Afrique.
(Pamphagidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes, dont le pamphage en est le type. Les espèces de cette famille sont de forme et de taille très variables. Leurs téguments sont rugueux ou portent des tubercules. Leur tête qui n'est jamais en cône pointu porte un sillon fastigial (sulcus médian du vertex). Le front est régulièrement incurvé. Beaucoup d'espèces de ces gros criquets ne portent pas d'ailes. Les tegminae sont le plus souvent réduits à des lobes squamiformes. Elles sont rarement complètement développées. L'organe de Krauss se situe sur le 2ème tergite abdominal et est impliqué dans le mécanisme de stridulation des individus ailés (Massa, 2013). On ne le trouve pas chez les individus aptères. Lorsque l'organe de Krauss est absent, le tympan est aussi absent. Leurs fémurs postérieurs montrent un lobe basal inférieur plus long que le lobe supérieur. Ce sont des insectes herbivores. On les trouve dans l'Ancien Monde. Ex. Pamphagus elephas qui est le plus grand Pamphagide de l'Afrique du Nord-Ouest.
(Pamphagodidae) n. m. pl. [Twin-keeled grasshoppers]. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI et NCBI. Syn. Charilaidae. Voir Charilaidés.
(Pamphagoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Orthoptères Caelifères. Ce taxon est considéré comme invalide par SITI. Syn. Acridoïdes. Voir Acridoïdes.
ou Pamphilidés (Pamphiliidae ou Pamphilidae) Cameron, 1890 n. m. pl. [Web-spinning sawflies, Leaf-rolling sawflies]. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Mégalodontoïdes. On en connait près de 200 espèces. Ils mesurent entre 7 et 15 mm de long. Leur corps est aplati. Leurs fines antennes filiformes ont plus de 6 articles (de 18 à 24 articles). Leurs ailes antérieures présentent une nervure intercostale. Les premier et second tergites abdominaux possèdent une fente médiane. L'ovipositeur des femelles est court. Les larves se nourrissent de plantes (souvent des conifères) et tissent des réseaux de soie ou confectionnent des tubes avec les feuilles. Elles se nymphosent dans la terre. On les trouve dans les régions Holarctiques de l'hémisphère Nord. Ex. Cephalcia abietis L.
(Panarthropoda) n. m. pl. Au sein des Ecdysozoaires (Ecdysozoa), on distingue les Nématodes, les Nématomorphes, les Panarthropodes et les Scalidophores. Au sein des Panarthropodes, on trouve les Arthropodes réunis avec les Onychophores et les Tardigrades. Ce sont tous ceux qui ont des pattes munis de griffes, avec un système nerveux ventral et un corps articulé. Les Arthropodes sont des Eucaryotes, Opisthocontes, Métazoaires, Eumétazoaires, Bilatériens, Coelomates, Protostomiens, Ecdysozoaires, Panarthropodes (selon NCBI). Voir aussi Arthropodes et Ecdysozoaires.
(Panchloridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Dictyoptères Blattodés. Leur tête est hypognathe et porte de longues antennes. Les ailes antérieures sont totalement sclérifiées (pseudoélytres), quoique toujours nervurées et se chevauchent au repos. La nervure radiale de leur aile montre de nombreuses ramifications. Les dessous des fémurs de leurs pattes ne sont pas épineux.
(Pancrustacea) n. m. pl. Selon des recherches phylogénétiques récentes, il semblerait que la Classe traditionnelle des Insectes, soit en fait une branche du Sous-phylum des Crustacés. C'est pourquoi, pour NCBI, les Hexapodes que sont les Insectes sont réunis avec les Crustacés dans le groupe des Pancrustacés. Les Insectes sont donc des Arthropodes, Euarthropodes, Mandibulates, Pancrustacés, Hexapodes.
(Pannota) n. m. pl. (Du gr. pan tout et nota signe, marque). [Fusedback Mayflies]. Sous-ordre d'Insectes Ephémèroptères regroupant les Super-familles des Ephémérelloïdes et des Caenoïdes. Les Pannotes sont considérés comme les plus primitifs chez les Ephémèroptères. Ce Sous-ordre comprend les formes dont les larves présentent des fourreaux alaires fusionnés. Ces fourreaux s'étendent vers l'arrière pour former un bouclier de protection partiel ou total. Ils sont opposés à l'autre Sous-ordre que sont les Schistonotes qui réunissent les formes dont les larves présentent des fourreaux alaires disjoints. On y trouve entre autres les familles suivantes : Caenidés, Prosopistomatidés, Téloganodidés et Tricorythidés. Pour d'autres auteurs (NCBI et SITI), il s'agit d'un Infra-ordre du Sous-ordre des Furcatergalia. Les trois autres Infra-ordres étant ceux des Lanceolata, Palpotarsa et Scapphodonta. Voir aussi Éphéméroptères, Furcatergalies et Schistonotes.
adj. (Du gr. pan tout, oon œuf et –ique, caractérisé par). [Panoistic]. Se dit d'une ovariole qui ne possède pas de cellules nourricières (des trophocytes) entre les ovules. La croissance des ovocytes est alors assurée au moyen de matériaux puisés dans l'hémolymphe soit directement par les ovocytes soit par l'intermédiaire de cellules folliculeuses. Les ovaires panoïstiques ont des cellules germinales, situées à l'extrémité de l'ovariole, qui évoluent de ce fait toutes en ovocytes qui seront pondus. Ce type d'ovaires se rencontre chez les insectes peu évolués (dits Insectes inférieurs). Ce sera le cas par exemple chez les Thysanoures, Dictyoptères, les Ephéméroptères, les Isoptères, les Odonates, les Orthoptères et les Siphonaptères. Contr. Méroïstique.
Voir aussi Appareil reproducteur, Cellules folliculeuses, Ovariole et Ovaire.
(Panorpa) n. f. (Du gr. pan tout et horpêx aiguillon). Genre d'Insectes Mécoptères. Leur tête est allongée et généralement prolongée en rostre à l'extrémité duquel sont situées les pièces buccales broyeuses. Leurs ailes sont membraneuses tachetées de brun. Le mâle a l'abdomen effilé et retroussé, terminé par une pince renflée ce qui lui vaut le nom commun de « Mouche-scorpion ». La pince renflée est constituée par le sternite abdominale IX et les gonostyles. Les organes génitaux des mâles se situent également à l'apex de cet abdomen sur la « pince ». Ces gonopodes saisissent l'abdomen de la femelle lors de l'accouplement. Certains mâles volent des proies dans les toiles d'araignées pour les offrir aux femelles en cadeau nuptial. Ex. La Panorpe commune, Panorpa communis. La Panorpe germanique, P. germanica.
(Panorpidae) n. m. pl. [Common scorpionflies]. Famille d'Insectes Mécoptères dont la panorpe en est le type. Cette Famille compte près de 350 espèces. De taille moyenne, ils ont environ 30 mm d'envergure. Leur tête est prolongée par un rostre pourvu de pièces buccales de type broyeur. Leurs ailes étroites et membraneuses sont tachetées ou striées. Elles s'élargissent un peu à l'extrémité. Les mâles présentent un abdomen effilé à compter du sixième segment, légèrement recourbé, puis terminé par une pince (gonopodes) qui lui servira à saisir la femelle lors de l'accouplement. La pince renflée est constituée par le sternite abdominale IX et les gonostyles. Cela leur donne l'allure d'un scorpion, ce qui est à l'origine de leur nom vernaculaire de « mouche-scorpion ». Les organes génitaux des mâles se situent également à l'apex de cet abdomen sur la « pince ». Les femelles présentent des segments abdominaux formant une tarière télescopique, terminés par un ovipositeur. Leurs larves carnassières éruciformes possèdent également des pièces buccales de type broyeur. Elles peuvent porter, en plus des trois paires de pattes thoraciques, jusqu'à 8 paires de fausses-pattes sur les segments abdominaux, mais quelquefois aucune aussi. L'extrémité dorsale postérieure de l'abdomen porte une paire d'appendices annelés. Elles aménagent une coque terreuse pour se nymphoser. Les nymphes ont des appendices libres (Pupae decticae). Larves et adultes se nourrissent de substances organiques en décomposition. Ils sont cosmopolites.
(Pantophthalmidae) n. m. pl. (Du gr. pan tout et ophtalmos œil). [Timber flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Xylophagomorphes. On, en connait une vingtaine d'espèces. Ces insectes robustes ressemblent à de gros Tabanidés, mais sans les puissantes pièces buccales. Ils sont plus apparentés cependant aux Stratiomyidés. Les œufs pondus dans le bois donnent des larves cylindriques qui semblent être xylophages. Ces larves vivent comme des insectes amphibies du fait que les galeries creusées dans le bois se remplissent de sève. On les trouve dans les forêts d'Amérique australe (région néotropicale).
n. m. pl. (Du gr. pan tout et pous, podos pied). Syn. de Pycnogonides. Voir Pycnogonides.
(Du gr. pan tout et tropicale). [Pantropical]. Voir Région Pantropicale.
[Giant Peacock Moth, Great Peacock Moth, Giant Emperor Moth, Viennese Emperor]. Nom usuel d'un papillon nocturne de grande taille, type de la Famille des Saturnidés. Le « Grand paon de nuit », Saturnia pyri papillon roux aux quatre ailes ocellées, dont la chenille, vivement colorée, tisse un cocon de soie. Il mesure 12 cm d'envergure et vit aux environs de Paris. Grâce à ces antennes plumeuses, les mâles sont extrêmement réceptifs aux phéromones sexuelles émises par les femelles qui peuvent se situer à des kilomètres.
Il existe aussi le « Petit paon de nuit », Saturnia pavonia. Voir aussi Demi-paon.
[European Peacock]. Nom usuel d'un papillon diurne de petite taille de la Famille des Nymphalidés du nom d'Inachis io. Il porte le nom de « paon » en raison de la présence sur ses ailes de taches violacées. Voir Inachis.
Voir Piège adhésif.
(Papilionidae) n. m. pl. [Swallowtails, Swallowtail butterflies]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates (Rhopalocères) Eulépidoptères Ditrysiens Papilionoïdes comprenant près de 600 espèces aux couleurs souvent vives. Leurs palpes sont courts et leur trompe longue. Ils peuvent ainsi butiner des fleurs à profonde corolle. Leurs yeux noirs sont arrondis. Ils ont des antennes claviformes, rapprochées à leur base. Leurs antennes sont assez courtes et les massues à l'extrémité sont souvent recourbées vers le haut (« en guidon de vélo »). Leurs sclérites cervicaux se rejoignent sous le cou. Ces papillons brillament colorés, aux couleurs souvent aposématiques peuvent être polymorphes. Les ailes antérieures sont subtriangulaires. La deuxième nervure anale (2A) de leurs ailes antérieures s'oriente vers la marge postérieure de l'aile et ne converge donc pas avec la première nervure anale (1A) qui, elle, atteint la marge latérale. Dans les autres Familles de Lépidoptères, la deuxième nervure Anale n'atteint pas la marge de l'aile. Les ailes postérieures de forme arrondie ne possèdent qu'une seule nervure Anale et leurs bases costales sont dépourvues de frénulum. Cette caractéristique les distingue des autres familles de papillons diurnes qui possèdent une gouttière abdominale dans laquelle vient s'accrocher l'aile postérieure. Typiquement, l'aile postérieure ne recouvre pas l'abdomen au repos. Chez certaines espèces, notamment celles de la Sous-famille des Papilioninae cette aile postérieure porte un appendice étroit, une sorte de queue. Cela leur a valu le nom usuel de « porte-queue ». Le vol est soutenu et puissant et peut quelquefois être plané. Les pattes antérieures sont normalement développées chez les deux sexes (atrophiées chez de nombreux papillons, comme par ex. les Nymphalidés). Les trois paires de pattes sont de longueur à peu près égale. Les tibias de leurs pattes antérieures sont munis d'une épiphyse caractéristique de la Famille. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-2. Chaque tarse se termine par une paire de griffe. Les pulvilles et l'arolium du prétarse sont réduits. Leurs œufs sont lisses et globuleux. Leurs chenilles phyllophages possèdent un osmétérium fourchu sur le premier segment thoracique. Il s'agit d'une glande odoriférante qui se dévagine à travers une fente du prothorax, en prenant la forme d'une fourche qui exhale une odeur nauséabonde. La présence de cet osmétérium est une des caractéristiques principales chez cette famille. Leur thorax est souvent bossu. Leurs grandes chrysalides sont succinctes ou libres à l'intérieur d'un cocon (chez les Parnasiinae). Cette Famille regroupe les plus grands papillons diurnes (jusqu'à 23 cm), et notamment les Ornithoptères d'Indo-Malaisie protégés par la loi. Cette Famille sert de type à l'Ordre des papillons. Les genres principaux sont ceux des Papilio et Parnassius. Ex. Papilio machaon Parnassius apollo.
(Papilionoidea) n. m. pl. (Du lat. papilio papilionis papillon et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes : Lycénidés, Nymphalidés, Papilionidés, Piéridés et Riodinidés. Cela représenterait mondialement près de 14.500 espèces. Ce sont des papillons portant des antennes en massue (claviforme donc, mais pas en crochet comme chez les Hesperioïdes) et dont les ailes postérieures ne portent pas de frénulum mais possèdent un lobe huméral. A la différence des Hesperioïdes, au moins une des nervures des ailes antérieures ne provient pas de la cellule discale ou de la base.
(Du lat. papilla mamelon du sein, bouton). Petite protubérance conique.
Papille alaire, [Alary papilla]. Petite excroissance de l'aile. Ex. Sur l'aile des abeilles Apis mellifera.
ou Papillae anales [Papillae anales]. Chez les femelles Lépidoptères, paires de lobes entourrant l'anus et l'ovipositeur. Chez certaines espèces, ces petites protubérances sont utilisées pour percer la tige des plantes afin d'y pondre les œufs. Chez d'autres espèces, elles auraient un rôle sensoriel.
[Rectal papillae]. Elles permettent la réabsorption de l'eau contenue dans l'urine secondaire excrétée par les tubes de Malpighi. Cette réabsorption est associée à un transport actif d'ions depuis les cellules tapissant l'intérieur des papilles rectales vers les espaces situés entre ces cellules. Cela engendre une augmentation de la pression osmotique dans ces espaces, engendrant une réaction consistant en un flux d'eau en provenance du rectum. Les ions prélevés dans le cytoplasme des cellules sont remplacés par des ions venant du rectum ou même de l'hémolymphe directement. Ainsi des ions comme le sodium ou le potassium, ainsi que la quasi-totalité des acides aminés et de l'eau sont réabsorbés. Leur retrait de l'urine secondaire provoque une acidification qui provoque la précipitation de l'acide urique sous forme de cristaux sphériques qui se déverseront dans le proctodéum pour être finalement expulsés par l'anus avec les déchets de la digestion.
Voir aussi Acide urique, Osmorégulation, Rectum, Tubes de Malpighi et Urine.
n. m. (Du lat. papilio papilionis). [Butterfly(ies)]. Nom usuel des Insectes adultes de l'Ordre des Lépidoptères, aux quatre ailes habituellement couvertes d'écailles fines comme la poussière, et parés de couleurs plus ou moins brillantes et généralement pourvus d'une spiritrompe capable d'aspirer le nectar des fleurs. Les couleurs des ailes de papillon peuvent être chimiques (teinte propre des écailles) ou physiques (interférence). Dans ce dernier cas, elles entrainent un éclat métallique. On a successivement classé les papillons d'après l'heure habituelle de leur vol (diurnes, crépusculaires et nocturnes), d'après la forme des antennes (rhopalocères et hétérocères), d'après leur dimension (macrolépidoptères et microlépidoptères) et d'après la nervation des ailes (homoneures et hétéroneures). Voir Lépidoptères.
[Plume moth]. Nom usuel donné aux Alucites et aux Ptérophores. Ces papillons portent effectivement des ailes plumeuses. Ex. L'ornéode du chèvrefeuille, Alucita hexadactyla. Voir Alucitidés et Ptérophoridés.
Voir Rhopalocères.
Voir Hétérocères.
n. f. Petite enveloppe dans laquelle peuvent être placés les insectes récoltés au cours de partie de chasse et qui ne pourront être montés dans les 24 H. Ce mode de stockage est impossible pour les Diptères, mais très courant pour les Lépidoptères ou Coléoptères. Les spécimens ainsi conservés vont se disséquer et il conviendra de procéder à leur ramollissement lorsque leur montage pourra être effectué.
Voir aussi Ramollissement des insectes.
n. m. [German cockroach]. Nom usuel de la phyllodromie, Blattella germanica blatte cosmopolite très nuisible dans les entrepôts et les boulangeries. Papin signifie colle de pâte. Lorsqu'on écrase la blatte, il sort de son corps une liqueur ressemblant à cette colle.
adj. Voir Fièvre pappataci.
n. f. (Du gr. para à côté de, près de et bios vie). [Parabiosis]. Relatif à deux espèces d'Insectes sociaux différentes qui partagent les mêmes galeries d'un nid sans que les couvains soient mélangés. On constate cette parabiose notamment chez les Hyménoptères Formicidés qui vivent dans le même nid sans que les couvains ne soient mélangés mais qui partagent les mêmes pistes de fourragement. Ex. Crematogaster parabiotica et Dolichoderus debilis parabiotic.
Voir aussi Cleptobiose, Lestobiose, Plésiobiose et Xénobiose.
n. m. (Du gr. para à côté de, près de et kerkos queue). [Filament, Filum]. Cerque central chez les insectes possédant trois cerques abdominaux. Chez les Zygentomes par exemple, les adultes présentent le plus souvent un paracerque médian ou filum situé au milieu de deux cerques. Voir aussi Filum ou Fouet et Cercoïde.
[Courtship]. Comportement ritualisé des Animaux destiné à séduire un individu du sexe opposé afin de s’accoupler. Chez les Insectes, cette action comportementale précédant l’accouplement peut consister en une danse, un vol nuptial, un chant d’appel, une émission de phéromones ou de signaux lumineux, etc. Chez les Archaeognathes, il existe une parade nuptiale élaborée. Lorsque la femelle est réceptive, elle redresse l’apex de son abdomen et le mâle sécrète alors un fil de soie d’où il fait s’écouler des gouttes de spermes qui entrent alors en contact avec la femelle. Chez les Bittacidés (Mécoptères) la parade nuptiale consiste pour la femelle à choisir le mâle qui lui apportera la proie de la meilleure qualité. Les mâles se dérobent entre eux les cadeaux nuptiaux. Chez certains Panorpidés (Mécoptères), les mâles volent des proies dans les toiles d’araignées pour les offrir aux femelles en cadeau nuptial. Chez les Odonates, les mâles arborent souvent de belles couleurs métalliques sur leur catadioptre afin d’attirer les femelles. Chez les Hémiptères Corixidés, la parade nuptiale consiste pour les partenaires à frotter les parties de leur corps. Chez les Coléoptères Lampyridés, les mâles et les femelles se reconnaissent et s’attirent en émettant des signaux lumineux dont la couleur et la durée sont caractéristiques de chaque espèce. Chez les Hyménoptères sociaux comme les fourmis ou les termites, on assiste à un vol nuptial. Chez les Lépidoptères, beaucoup arborent des couleurs différentes entre sexes (dimorphisme sexuel) et certaines espèces attirent leur partenaire sexuel en jouant de l’irisation de leurs ailes (ex. Morpho). Mais chez la plupart des Lépidoptères, c’est l’émission de phéromones qui permet le rapprochement des sexes. La femelle du papillon grand paon de nuit (Saturnia piri) peut ainsi attirer des mâles situés à plus de 4 km de distance. D’autres femelles peuvent émettrent des ultrasons. L’accouplement est précédé d’une parade sexuelle et dans certains cas d’un ballet aérien.
Voir aussi Chant d’appel, Competition spermatique, Lek, Pariade, Phéromone sexuelle, Vol nuptial et Vol en tandem.
n. f. (Du gr. para à côté de, près de et glossa langue), [Paraglossa(ae)]. Appendice externe appartenant aux pièces buccales, placé de chaque côté de la langue. Plus précisément, les paraglosses sont des lobes pairs externes du labium (la lèvre inférieure) inséré à l'apex du prémentum (élément antérieur du labium), en position latérale. Les paraglosses et les glosses médianes forment ensemble la ligule des Hyménoptères Apidés utilisée pour lécher le nectar des fleurs. Chez les Hyménoptères Formicidés, les paraglosses sont molles et servent à lécher et à nettoyer les aliments. Chez les Hyménoptères Vespidés, elles servent à mastiquer les aliments.
Voir aussi Galea, Glosse, Labium, Ligule et Superlangue.
n. f. (Du gr. para à côté de, près de et gonê ce qui produit la semence), [Paragonia]. Voir Glande paragoniale.
n. m. et adj. [Paralyser]. A propos des Insectes Hyménoptères, les paralyseurs sont ceux qui paralysent leurs proies au moyen de leur dard afin d'y pondre un œuf. A l'éclosion la larve se nourrira de la proie ainsi paralysée. Les Hyménoptères Apocrites Parasites ne sont pas tous paralyseurs et certains Hyménoptères Apocrites Aculéates le sont (Ex. Les Sphécidés sont des Hyménoptères Aculéates paralyseurs). Chez les Hyménoptères Symphytes, pour la plupart phytophages, seuls les Orussidés sont paralyseurs et leurs larves sont ectoparasites des larves d'insectes xylophages.
Voir aussi Dard, Ectoparasite, Hyménoptères, Parasites.
n. m. pl. (Du gr. para à côté de, près de et meros partie). [Parameres]. Paire d'appendices du pénis des Insectes, insérés sur la phallobase en position latérale, que l'on trouve notamment chez les Coléoptères, mais aussi dans d'autres ordres comme les Hyménoptères. Syn. Lobes latéraux.
Voir aussi Appareil génital Gonapophyse Gonopode et Phallobase
n. m. et adj. (Du gr. para à côté de, près de et metabolê changement). [Parametabolous]. Qualifie un mode de métamorphose post-embryonnaire différent selon le sexe de l'individu. C'est le cas chez les Hémiptères Coccidés où les femelles ont un développement paurométabole (métamorphose graduelle) alors que les mâles sont holométaboles (métamorphose dite complète avec stade nymphal différencié). Le développement larvaire chez les mâles nécessitera effectivement deux mues supplémentaires qui vont donner à la larve un aspect et un comportement de nymphe ayant des ébauches alaires. Voir aussi Holométabole et Paurométabole.
(Parandrinae) n. m. pl. Sous-famille de Coléoptères de la Famille des Cérambycidés (longicornes), dont le type est Parandra puncticeps. Les membres de cette Sous-famille ont une forme générale aplatie. Les mâles ont les mandibules très développées. Les antennes des insectes de cette Sous-famille sont relativement courtes en ce qu'elles dépassent rarement le thorax. On trouve sur ce thorax une arête latérale. Tous les tarses de leurs pattes présentent 5 articles quelquefois bien visibles (pentamères). Les Parandrinae possèdent le même aspect dans toutes les régions tropicales du monde.
(Paraneoptera) n. m. pl. Super-ordre d'Insectes de la section des Néoptères regroupant les Psocoptères (psoques ou poux des livres), les Phthiraptères (ricins, poux), les Siphonaptères (puces), les Thysanoptères (thrips), et les Hémiptères (cigales, cicadelles, psylles, aleurodes, pucerons, cochenilles, nèpes, ranatres, notonectes, punaises, hydromètres). Ils sont caractérisés par des pièces buccales habituellement de type piqueur (sauf les Psocoptères), des ailes généralement indépendantes pendant le vol, un champ jugal possédant une seule nervure ramifiée à son extrémité, des tarses des pattes avec au plus trois articles, des cerques rudimentaires ou inexistants, un développement généralement de type paurométabole, avec des passages vers l'holométabolie. Ce sont des exoptérygotes, leurs ébauches alaires (ptérothèques) étant visibles extérieurement. Selon NCBI, il s'agit d'une Infra-classe de Néoptères. Syn. d'Hémiptéroïdes (selon NCBI) et Rhynchotes.
Voir aussi Condylognathes, Polynéoptères qui sont aussi des exoptérygotes et Oligonéoptères qui sont des endoptérygotes.
n. m. (Du gr. para à côté de, près de et du lat. nucalis semblable à une noix). [Paranucleus]. Chez certains œufs d'insectes, noyau résultant d'une fusion des globules polaires, et qui induit la formation du trophamnios (cytoplasme que l'embryon peut absorber, alors qu'il ne peut utiliser directement les réserves nutritives de l'œuf).
adj. (Du gr. para à côté de, près de et phulon race). [Paraphyletic]. Voir Groupe paraphylétique.
ou Parapoynx n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Pyraloïdes de la Famille des Crambidés. Ex. Parapoynx stratiotata qui est une pyrale, dont la chenille tisse une toile immergée entre les tiges des monocotylédones des étangs (Ex. les nénuphars).
n. m. (Du gr. para à côté de, près de et prôktos anus). [Paraproct]. Parties latérales paires du onzième segment abdominal des Insectes situés sur les côtés de l'anus chez les mâles et les femelles chez qui ces plaques sont toutefois plus grosses. L'anus est placé entre ces plaques. Les paraproctes disparaissent chez les Insectes évolués par suite de fusion avec le ou les tergites précédents. Le sclérite dorsal du segment XI est appelé épiprocte. Syn. Plaques podicales.
Voir aussi Épiprocte, Périprocte, Pygidium et Telson.
adj. Voir Sillons parapsidaux.
n. m. pl. (Du gr. para à côté de, près de, arthron articulation et pous, podos pied). Ils sont représentés par les Onychophores, les Tardigrades et les Linguatulides (ou Pentastomides). Ces trois groupes ont pour caractéristique de présenter un mélange de caractères annélidiens et arthropodiens. Syn. Proarthropodes.
n. m. et adj. (Du gr. para à coté de, près de et sitos nourriture). [Parasite(s) (n.), Parasitic (adj. )]. Organisme qui vit pendant une partie ou la totalité de son existence aux dépens d'un autre organisme, appelé hôte, dont il retire sa subsistance ou sur lequel il exerce toute autre influence néfaste, sans rien lui donner en échange. Les ectoparasites vivent sur l'hôte tandis que les endoparasites vivent dans le corps de ce dernier. Dans une de ces catégories, en fonction du nombre d'hôtes, le parasite peut être sténoxène (un seul hôte ou très peu d'hôtes différents) ou oligoxène (soit plusieurs hôtes, mais en nombre réduit), monoxène (soit un seul et même hôte) ou hétéroxène (soit plusieurs hôtes) ou euryxènes (plusieurs hôtes aussi mais qui peuvent être d'espèces différentes). En fonction de son alimentation, on distingue aussi le parasite monophage, oligophage ou polyphage. On a souvent tendance à utiliser usuellement le terme de parasite pris alors dans un sens général d'organisme vivant aux dépens d'un hôte à propos des parasitoïdes ou des prédateurs. Pourtant il existe une distinction à faire car un parasitoïde est un insecte entomophage dont la vie larvaire s'effectue aux dépens d'un seul hôte ce dernier en succombant à plus ou moins long terme. Un parasitoïde, à la différence d'un parasite, est donc toujours mortel pour son hôte. Quant au prédateur, lui, il se développe aux dépens de plusieurs proies.
Voir aussi Hôte, Ectoparasite, Endoparasite, Hyperparasite, Œuf, Protélien, Parasitoïde et Prédateur.
Voir respectivement Parasitisme Temporaire, Parasitisme permanent et Parasitisme facultatif.
[Primary, secondary, tertiary parasite]. Voir Hyperparasite.
(Parasitica) n. m. pl. A propos des Hyménoptères, les Parasites désignent une subdivision (Infra-ordre) des Apocrites (Hyménoptères dont le thorax est séparé de l'abdomen par un étranglement) comprenant ceux dont les femelles possèdent une tarière, sorte d'aiguillon ovipositeur adapté au forage ou à la pénétration d'un végétal ou d'un hôte, comme un autre insecte ou une araignée, dans le corps desquels sont déposés les œufs. Dans cet Infra-ordre des Apocrites, on trouve donc les Parasites qui sont d'ailleurs également appelés Porte-tarières ou Térébrants, que l'on distingue des Aculéates qui sont eux appelés Porte-aiguillons, car les femelles ont un ovipositeur transformé en aiguillon. Il est à noter qu'aujourd'hui, le caractère parasitoïde d'un hyménoptère n'est pas le caractère de classification retenu et on classe en fait dans les Parasites, tous les Hyménoptères qui ne sont tout simplement pas des Aculéates. Une classification phylogénique est en cours d'étude. La tarière distinctive des Parasites est un ovipositeur souvent visible ventralement et qui dépasse même parfois l'extrémité du gaster. Cette tarière leur permet de déposer leurs œufs à l'intérieur d'autres insectes ou dans des végétaux. Les ailes postérieures des Parasites n'ont généralement pas de lobe « jugal », ni de cellules fermées. La nervation des ailes antérieures est souvent réduite et présente rarement plus de deux cellules fermées (y compris la cellule costale). Dans l'Infra-ordre des Parasites, on retrouve : les Céraphronoïdes, les Chalcidoïdes, les Cynipoïdes, les Evanioïdes, les Gastéruptioïdes (selon class. ), les Ichneumonoïdes, les Mégalyroïdes, les Mymarommatoïdes, les Platygastroïdes (ou Scélionoïdes), les Proctotrupoïdes (ou Serphoïdes ou Pelecinoïdes), les Serphitoïdes (selon Class.), les Stéphanoïdes, les Trygonalyoïdes (ou Trigonaloïdes). Ancien syn. Terebrantia. Syn. Térébrants (Terebrantes) ou Porte-tarières.
Voir aussi Aculéates, Apocrites, Gaster, Nervation simplifiée, Paralyseur, Parasitoïde et Tarière.
n. m. (Du gr. para à coté et sitos nourriture). [Parasitism]. Relation en général trophique entre deux organismes d'espèces différentes dont l'un sera dit parasite et l'autre hôte. Relation dans laquelle le parasite retirera un bénéfice mais qui, par contre, portera atteinte à l'hôte. Contr. Commensalisme.
[Facultatif parasitism]. Organisme pouvant se développer autant en ayant une vie libre qu'en parasitant un hôte.
[Fungi parasitism]. Parasitisme du fait d'un Mycélium (champignon) qui se développe sur le corps de l'Insecte le tuant « à petit feu » par perte progressive de tous ses sens. Il n'est pas rare de retrouver les cadavres des insectes ainsi parasités, figés comme momifiés sur les fleurs au printemps (humides surtout).
[Obligate parasitism]. Organisme qui ne peut se développer que par parasitisme. (Ex. un virus).
[Permanent parasitism]. Parasitisme où l'existence entière du parasite se déroule dans un ou plusieurs hôtes. Contr. Parasitisme temporaire.
Voir Hyperparasite.
[Social parasitism]. Insectes sociaux qui coexistent ensembles et dont l'un est parasite de l'autre. Ce parasitisme (pris alors au sens large) désigne des organisations, notamment chez les fourmis, où les deux espèces partagent des chambres du nid ou des pistes de fourragement. Quand les couvains sont élevés séparément, il s'agira d'une xénobiose (Voir par ailleurs). Mais le parasitisme social vise aussi des organisations où il y aura mélange et élevage des couvains en commun (voir Nids mixtes ou Nids composés). Il existe un autre cas de parasitisme social, celui dit secondaire ou temporaire (Voir parasitisme social secondaire). Le fait pour une espèce de pratiquer des raids sur d'autres colonies pour rapporter des couvains (doulose) ou des adultes (eudoulose) qui seront chargés de donner des soins à leur propre couvain est une autre forme de parasitisme social. Enfin, on dit qu'il y a parasitisme social permanent (ou inquilinisme) lorsqu'une espèce comportant peu d'ouvrières et surtout des sexués vit dans le nid d'une autre espèce-hôte qui entretiendra leur couvain.
Voir aussi Doulose, Inquilinisme, Nids composés, Nids mixtes, Symbiose, Mutualisme, Parasitisme social secondaire et Xénobiose.
Voir Parasitisme social et Inquilinisme.
ou temporaire [Temporary Social Parasitism]. Chez les Hyménoptères Formicidés, parasitisme limité à la période de fondation d'une nouvelle colonie par la reine. La nouvelle reine étant incapable de fonder une nouvelle colonie par elle-même, pénètre dans un nid d'une espèce étrangère, y tue la reine et se fait aider par les ouvrières restantes pour élever son propre couvain. Les ouvrières résidantes disparaitront au cours du temps. Ce type de parasitisme est souvent le fait des reines du genre Formica ou Lasius.
[Temporary Parasitism]. Parasitisme où le parasite mène une partie de sa vie à l'état parasitaire et une autre en ayant des stades de développement dans l'environnement. Contr. Parasitisme permanent.
ou parasiticide n. m. [Parasitoid(s)]. Substance causant la mort des parasites.
adj. Dont le mode de vie est celui d'un parasitoïde.
n. m. (et au pl. groupe biologique). (De parasite et du gr. eidos aspect). [Parasitoid(s)]. Insecte entomophage dont la vie larvaire s'effectue aux dépens d'un seul hôte (par opposition aux prédateurs qui se développent aux dépens de plusieurs proies), ce dernier en succombant à plus ou moins long terme. Un parasitoïde, à la différence d'un parasite, est toujours mortel pour son hôte. Tous les Strepsiptères (600 espèces) ne sont donc pas strictement des parasitoïdes, leur hôte restant en vie. 10 à 20% des Insectes seraient des parasitoïdes ce qui représenterait près de 90.000 espèces. Les parasitoïdes sont principalement des Hyménoptères tels que les Ichneumonoidea les Chalcidoidea ou les Serphoidea ou des Diptères tels que les larves de Tachinidae d'Acroceridae de Nemestrinidae ou même de certains Bombyliidae. Mais on en trouve également chez certains Coléoptères (4.000 espèces parasitoïdes répertoriées), les Névroptères (50), Les Lépidoptères (10) et les Trichoptères (1). Le fait de se développer au détriment d'un hôte en général plus gros, aboutit à ce que l'adulte soit d'une taille plus petite que sa proie. Les parasitoïdes sont le plus souvent introduits sous forme d'œuf dans leur hôte. Il s'agit le plus souvent d'un parasitisme protélien (seule la larve est parasite, pas l'adulte). Parmi les parasitoïdes, on distingue les ectoparasitoïdes des endoparasitoïdes respectivement selon que la larve vive sur ou à l'intérieur du corps de l'insecte hôte. On distingue également les parasitoïdes Idiobiontes des Koïnobiontes selon respectivement que le parasite tue ou pas immédiatement l'hôte au moment de la ponte. On distingue aussi selon le stade de développement de l'insecte, les parasitoïdes oophages, ovolarvaires et larvaires (voir supra). Ces parasitoïdes oophages et ovolarvaires détiennent le record des insectes de petite taille. La femelle de Dicopomorpha echmepterygis (Mymaridés), parasite des œufs minuscules d'un psoque, mesure 0,2 mm. Elle détient aussi sûrement le record de l'œuf le plus petit. Enfin, on distingue également les parasitoïdes solitaires, des parasitoïdes grégaires. Chez les solitaires, il ne se développe qu'un seul insecte par hôte, alors que chez les grégaires, il se développe plusieurs insectes par hôte, cela pouvant aller jusqu'à quelques centaines. S'agissant d'un parasitisme entomophage, les parasitoïdes sont souvent utilisés pour la lutte biologique.
Voir aussi Parasite, Protélien, Endoparasitoïdes, Entomophages, Ectoparasitoïdes, Hyperparasitoïdes, Idiobionte, Koïnobionte, Lutte biologique, Polyembryonie, Prédateur et Stylopisation.
[Heteronomous parasitoid]. Parasitoïde dont le mode de développement est différent entre mâles et femelles. On rencontre ce type de parasitoïdes principalement chez les Hyménoptères Aphelinidés. La femelle se développe comme endoparasitoïde d'un hôte alors que le mâle se développe comme ectoparasitoïde de la même espèce d'hôte. Chez d'autres espèces, les femelles se développent comme parasitoïdes d'un hôte primaire (généralement un herbivore), alors que les mâles se développent comme hyperparasitoïdes des œufs des femelles de leur propre espèce (adelphoparasitisme) ou d'une autre espèce de parasitoïde (hôte secondaire). Enfin, dans certains cas, les mâles et les femelles sont des parasitoïdes primaires, mais l'hôte des mâles est une espèce différente de celui des femelles.
Voir aussi Hyperparasitoïde hétéronome.
[Oophagous parasitoid]. Ces parasitoïdes pondent leurs œufs dans les œufs des arthropodes, ce qui entraîne la mort de ces derniers (ex. Hyménoptères Chalcidoïdes Mymaridés et Trichogrammatidés et Hyménoptères Platygastroïdes Scélionidés).
[Gregarious parasitism]. Chez les parasitoïdes grégaires, il se développe plusieurs insectes par hôte, cela pouvant aller jusqu'à quelques centaines (Ex. Guêpes parasites du Sphinx de la tomate, Manduca quinquemaculata). L'hôte est donc parasité plusieurs fois. Dans le polyembryonisme, l'hôte n'est parasité qu'une seule fois mais l'œuf se divise par mitose pour donner naissance à plusieurs individus. Contr. Parasitoïdes solitaires.
Voir aussi Parasitoïde Polyembryonie Multiparasite et Superparasite.
[Larval parasitoids]. Cette forme de parasitisme représente le cas le plus fréquent. Il y a ponte des oeufs sur ou dans le corps de l'hôte lors de l'un de ses stades larvaires de développement. La ponte peut même s'effectuer lors du stade nymphal. Dans des cas plus rares, l'hôte peut être un adulte.
[Ovo-larval parasitoids]. Ces parasitoïdes pondent leurs œufs dans l'œuf de leur hôte, mais sans entrainer sa mort. L'œuf hôte poursuit son développement jusqu'à un de ces stades larvaires. Ce sera alors la larve qui sera tuée par le parasitoïde.
[Primary parasitoids]. Syn. de parasitoïde. Voir Hyperparasite et Parasitoïde.
[Secondary parasitoids]. Syn. d'Hyperparasitoïdes. Voir Hyperparasite et Hyperparasitoïdes.
[Solitary parasitism]. Chez les parasitoïdes solitaires, il ne se développe qu'un seul insecte par hôte. Contr. Parasitoïdes grégaires.
Voir aussi Parasitoïde et Multiparasite.
[Tertiary parasitoids]. Parasitoïdes d'Hyperparasitoïdes (ou hyperhyperparasitoïdes). Voir Hyperparasite et Hyperparasitoïdes.
n. f. Affection dermatologique ou autre provoquée par un parasite.
(Parastrachiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Néohémiptères Prosorrhynches Hétéroptères Euhétéroptères Néohétéroptères Panhétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes. Ils ont été considérés comme une Sous-famille de Cydnidés jusque'en 2002. Pendant longtemps cette famille ne comprenait qu'un seul genre (Parastrachia) avec deux espèces. Mais récemment une étude sur les spermathèques de Cydnidés a permis de démontrer que les spermathèques de Parastrachia étaient très similaires à celles des Dismegistus (D. sanguineus). Des études basées sur les analyses ADN ont confirmé par la suite cette parenté entres les deux genres. Cette famille comprend donc désormais deux genres.
n. m. [Paratergite]. Région marginale latérale du notum (Crampton).
n. m. (Du gr. para égal, voisin de et tupos modèle). [Paratype]. Spécimen de la même série que l'holotype et provenant de la même localité. Il permet de compléter la description de l'espèce. Dans une série typologique de plusieurs spécimens, si un est l'holotype alors les autres sont les paratypes. En l'absence d'un holotype, tous les spécimens de la série sont appelés syntypes. La définition officielle du paratype par le Code de Nomenclature International Zoologique est : "Tout spécimen d'une série typologique autre que l'holotype.".
Voir aussi Holotype et Syntype.
adj. Voir Soie paraverticale.
n. m. (De l'Ital. perfumare parfumer). [Perfume]. Les insectes vivant dans un monde d'odeurs qui leur est propre, beaucoup exhalent des phéromones qui leur permettront ou de dissuader leurs prédateurs ou au contraire d'attirer un partenaire sexuel. On connait ainsi de nombreux Coléoptères Cérambycidés qui dégagent une odeur musquée (Ex. Callichroma auricomum Coléoptère Cérambycidé de Guyane. Le capricorne musqué, Aromia moschata. La Rosalie des Alpes, Rosalia alpina). Ce parfum sert probablement à attirer des partenaires sexuels. Chez les Hyménoptères, les fourmis du genre Lasius dégagent aussi une odeur musquée. Les chenilles de Lépidoptères Papilionidés possèdent une glande exsertile, l'osmétérium qui exhale une odeur pénétrante. Chez le machaon, l'odeur exhalée par l'osmétérium est proche de celle de la carotte. Les Coléoptères Mélyridés peuvent également porter une vésicule exsertile qui passe pour être une glande odoriférante dégageant une odeur d'éther (ex. Le Méloé printanier, Meloe proscarabus). Toujours chez les Coléoptères, il existe des Cicindèles qui exhalent un parfum de rose (Cicindela campestris et C. hybrida). On connait aussi le staphylin odorant Ocypus olens qui dégage cette odeur de rose (proche de celle du musc). Chez les Coléoptères Gyrinidés, les espèces diffusent par leur anus un liquide dont l'odeur peut être proche de celle de la pomme (« apple smellers »), de la fraise et même du melon (« mellow bugs »). Chez les insectes sociaux et chez les abeilles plus particulièrement, la glande de Nasanov permet l'émission de phéromones ayant pour les hommes une odeur agréable proche d'un mélange citron-géranium. On pourrait assimiler cette odeur à l'odeur de la ruche car elle joue en tout cas cette fonction pour les abeilles. Chez les Lépidoptères, on connait le cas des androconies, des écailles associées aux glandes odoriférantes de certains papillons mâles, leur permettant de favoriser l'accouplement. Ces écailles ont des formes variées, adaptées pour retenir les odeurs et les disperser rapidement. Mais les parfums exhalés par les insectes peuvent être aussi désagréables. Ainsi les blaps (Coléoptères Ténébrionidés), dégagent une odeur fétide et peuvent même projeter un liquide nauséabond lorsqu'ils sont inquiétés (Ex. le scarabé puant ou scarabé funèbre, blaps mucronata). Les Coccinelles exsudent une matière à l'odeur âcre qui repousse certains prédateurs. Les Lycidés (Coléoptères Elatéroïdes) dégagent aussi une forte odeur lorsqu'ils sont inquiétés. La mouche d'Espagne ou Cantharide officinale, Lytta vesicatoria (Coléoptère Cantharidé), dégage une odeur désagréable qui pourrait être décrite comme celle d'un cadavre en putréfaction. Les Coléoptères aquatiques tels que les dytiques (Dysticidés) secrète de leurs glandes prothoraciques un liquide dont l'odeur rappelle celle de l'ammoniaque. Outre ces Coléoptères, tous les insectes disposant de glandes répugnatoires engendrent des odeurs nauséabondes. Ce sera le cas des blattes (Dictyoptères Blattodés) mais aussi des perces-oreilles (Dermaptères Forficulidés) des genres Forficula et Chelidura. Lorsqu'elle est inquiétée, la chrysope verte ou « Demoiselle aux yeux d'or », Chrysopa carnea (Névroptères Chrysopidés) secréte par ses glandes prothoraciques un liquide ayant une odeur désagréable proche de celle de la naphtaline. Chez les Orthoptères, on connait le cas de Zonocerus variegatus (Pyrgomorphidés) aux couleurs vives mais aussi à l'odeur fétide. Chez les insectes aquatiques, les phryganes (Trichoptères) se repèrent à leur mauvaise odeur. Enfin, chez les Hémiptères, les punaises sont connues pour émettre des odeurs considérées comme désabréables par beaucoup. Il s'agit des Pentatomidés, des Coréidés ou des Scutellèridés, produisant une odeur fétide, issue de leurs glandes thoraciques mais aussi des Alydidés qui ont sur le thorax un organe odoriférant bien développé qui peut produire une odeur plus forte que celle émise par les Pentatomidés. Certains Hémiptères Stenocephalidés sentiraient « le bonbon anglais ». Quant à Psacasta exanthematica un Hémiptère Scutelliridé, il aurait une odeur proche de la poire.
Voir aussi Androconie, Glande de Nasanov, Glande anale, Glande odoriférante, Glande répugnatoire, Osméterium Phéromone et Vésicule exsertile.
n. f. (Du lat. pariculus semblable identique qui a donné appareiller, assortir, unir). [Pairing]. Terme utilisé à propos de l'accouplement chez les oiseaux et par extension chez les insectes. Syn. de Parade sexuelle ou de parade nuptiale. Voir Parade nuptiale.
n. f. (Du lat. tard. paritas ressemblance, égalité). [Parity]. Qualifie le nombre de fois où une femelle a donné naissance. Une femelle moustique qui aura pondu une fois dans sa vie sera qualifiée de pare. Par contre celles qui n'ont pas encore pondu d'œufs sont qualifiées de nullipares.
Voir aussi Itéropare Nullipare et Sémelpare.
(Parnassius) n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères (Rhopalocères) de la Famille des Papilionidés, des montagnes, aux ailes ocellées de rouge. Deux espèces sont appelées « Apollon », Parnassius Apollo et « Semi-apollon », Parnassius mnemosyne. Leurs chenilles vivent sur les plantes grasses. On trouve aussi une espèce appelée « Petit-apollon », Parnassius phoebus. Syn. Apollon. Voir Apollon.
(Paronellidae) Börner, 1913 n. m. pl. Famille de Collemboles Entomobryomorphes Entomobryoïdes dont on connaît deux familles pour 27 genres dont celui des Salina. Leur corps est couvert de soies et de gros cils. Comme tous les Entomobryomorphes, seuls deux segments thoraciques sont apparents en vue dorsale et ils n'ont pas de soies dorsales (contrairement aux Poduromorphes). Le segment abdominal III est beaucoup moins large que le IV. Leur mucron est de forme conique et relativement court. La dens droite et non crénelée, forme un angle basal obtus avec le manubrium. Certaines espèces sont parasites d'Hyménoptères Crabronidés comme les Bembex.
n. m. (Du gr. para à côté de, près de et onyx ongle). [Paronychium]. Chez les Hémiptères Aleyrodidés, les pattes longues et grêles portent un tarse bi-articulé à l'extrémité desquelles on trouve un empodium (appelé paronychium) entre deux griffes. Les Psylloïdes et les Aphidoïdes ne présentent pas ce paronychium.
Chez les Lépidoptères, l'empodium est formé par une lamelle médiane (pulvillus) et deux lobes latéraux, les paronychia. Pl. Paronychia.
Voir aussi Empodium.
[Pars intercerebralis]. Région dorso-médiane du cerveau séparant les deux lobes protocérébraux, permettant d'assurer les principales régulations physiologiques de l'Insecte. C'est dans le cerveau qu'est sécrétée l'hormone prothoracotrope. Ces hormones seront acheminées vers les corps cardiaques (Coropora cardiaca) qui secrèteront à leur tour des hormones vers les corps allates (qui produisent l'hormone juvénile).
Voir aussi Cerveau, Corpora cardiaca, Corps allates, Glande endocrine, Hormone prothoracotrope, Protocérébron et Système nerveux sympathique.
n. f. Syn. d'archet. Voir Archet. Voir aussi Appareil stridulatoire.
ou Parthénogenèse n. f. (Du gr. parthenos vierge et genesis engendrement, naissance). [Parthenogenesis]. Mode de reproduction par lequel la femelle d'une espèce sexuée produit des œufs qui vont se développer, sans fécondation, sans l'intervention des gamètes du mâle. Il s'agit donc d'une reproduction asexuée (agame). C'est le mode habituel de reproduction de certains phasmes et de certaines générations de Cynipidés (Hyménoptères Apocrites Parasites) et d'Aphidés (Hémiptères Sternorhynques). Chez l'abeille de tels œufs, non fécondés, ne peuvent donner que des mâles (reproduction arrhénotoque), ce qui rend la reproduction normale indispensable. Mais lorsque les œufs vierges donnent des adultes des deux sexes (on parle alors de parthénogenèse deutérotoque, amphitoque, ou, plus rarement, amphotérotoque), les mâles n'ont plus qu'un rôle de complément et deviennent rares (spanandrie). Enfin quand les œufs vierges ne donnent que des femelles (reproduction thélytoque), la parthénogenèse devient constante, faute de mâle, soit de façon cyclique, soit de façon permanente. On rencontre ce cas chez les Phasmoptères et les Thysanoptères. La parthénogenèse, peut avoir lieu à l'état larvaire. On parle alors de pédogenèse (voir par ailleurs). La parthénogenèse se rencontre aussi chez les Orthoptères, les Lépidoptères et chez les Crustacés. Syn. Reproduction virginale. Contr. Androgenèse.
Voir aussi Gynogenèse et Œuf.
[Tychoparthenogenesis]. Parthénogenèse que l'on trouve principalement au sein d'espèces qui possèdent un mode de reproduction bisexué classique (la fécondation est la norme) mais qui, en l'absence prolongée de mâles (spanandrie), la mettent en place afin d'assurer la descendance de l'espèce. L'embryogenèse va s'effectuer au départ de l'oeuf vierge pondu par la femelle. On trouve ce type de parthénogenèse chez les Orthoptères, Dictyoptères, Phasmoptères, Diptères ou Lépidoptères, mais surtout chez les Collemboles, les Isoptères et les Plécoptères (Perlidés). La parthénogenèse peut être thélytoque (production de femelles uniquement), arrhénotoque (production de mâles uniquement) ou deutérotoque (production de mâles et de femelles). Syn. tychoparthénogenèse.
[Amphitokous Parthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse deutérotoque et plus rarement, amphotérotoque. Voir Parthénogénèse deutérotoque.
[Androcyclic parthenogenesis]. Type de parthénogenèse cyclique, dans laquelle une série de générations parthénogénétiques est suivie par la production, par une partie de la population, d'une génération mâle sexuée. Chez les clones qualifiés d'androcycliques, on observe donc en plus de la production de formes parthénogénétiques, la production également de quelques mâles. Ce caractère présente des avantages car il permet d'avoir l'assurance de passer l'hiver s'il est froid (œuf d'hiver), et la possibilité d'hiverner sous forme parthénogénétique si l'hiver est doux et ainsi de commencer au printemps un nouveau cycle avec une biomasse plus importante.
[Apomictic Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse où le génotype de la mère est transmis sans recombinaison génétique à ses filles (parthénogenèse thélytoque). La méiose y est absente et les filles sont donc des clones de la mère.
Voir aussi Clone.
[Arrhenotokous Parthenogenesis]. Type de reproduction parthénogénétique où la descendance issue du développement de l'ovule non fécondé est constituée uniquement de mâles haploïdes. Il s'agit d'une parthénogenèse facultative (ou gamophasique). Beaucoup d'espèces de femelles Hyménoptères non fécondées sont arrhénotoques et donnent ainsi naissance qu'à des mâles. Ce sera le cas pour le faux-bourdon. Mais ce type de reproduction a également déjà été rencontré chez certains Hémiptères. Contr. Thélytoque.
Voir aussi Deutérotoque et Parthénogenèse.
[Automictic Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse thélytoque où a lieu une division cellulaire (méiose). Le zygote (diploïde) est issu de la fusion de deux cellules haploïdes, produits méiotiques d'un unique individu femelle. Au lieu d'une fusion de deux noyaux haploïdes provenant de deux individus de sexe opposé, les deux noyaux proviennent du même individu (automixie). La descendance sera composée uniquement de femelles (thélytoquie). Syn. Parthénogenèse méiotique. Voir aussi Parthénogenèse thélytoque et Thélytoque.
[Constant Parthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse thélytoque. Voir Parthénogenèse thélytoque.
[Cyclical Parthenogenesis]. Voir Parthénogenèse zygophasique.
Voir aussi Métagenèse.
[Deuterotokous Parthenogenesis]. Type de reproduction parthénogénétique où la descendance issue d'oeufs non fécondés est composée de mâles et de femelles (génération haploïde bisexuée). Syn. Parthénogenèse Amphitoque (ou plus rarement, amphotérotoque).
[Facultative Parthenogenesis]. Qualifie la parthénogenèse où on assistera à la naissance de mâle ou de femelle en fonction de la fécondation ou pas des œufs de la génitrice. Syn. Parthénogenèse gamophasique. Voir aussi Parthénogenèse arrhénotoque et thélytoque et Parthénogenèse accidentelle (qui peut être dite aussi facultative).
[Facultative Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse où lorsqu'un ovule est fécondé, il donne naissance à des femelles, dont les cellules contiennent un double jeu de chromosomes (organismes diploïdes). S'il n'est pas fécondé, il donne un mâle (arrhénotoquie), qui ne possède qu'un jeu de chromosomes (individu haploïde). Ce type de parthénogenèse est notamment à l'origine de la différenciation, chez un bon nombre d'Hyménoptères dont les abeilles, entre mâles et femelles. La parthénogenèse chez l'Abeille produit toujours des mâles (parthénogenèse arrhénotoque). La parthénogenèse gamophasique se rencontre aussi assez souvent chez les Collemboles (Ex. Onychiurus hortensis). Syn. Parthénogenèse facultative.
[Geographic Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse où on constate la présence d'espèces dites « géographiques » où l'une, bisexuée, existe en un endroit tandis que l'autre, parthénogénétique, subsiste ailleurs. De plus, quoi que génétiquement proche, l'hybridation entre ces deux espèces, ne semble pas réalisable. Il s'agira d'une parthénogenèse de type thélytoque (production uniquement de femelles), seul phénomène rencontré dans les parthénogenèses constantes. On trouve ce type de parthénogenèse géographique chez les pucerons chez lesquels la reproduction sexuée est principalement rencontrée dans les environnements extrèmes, le plus souvent dans l'hémisphère nord (production d'œufs d'hiver), alors que les populations asexuées (et les espèces entièrement asexuées) sont plutôt distribuées dans des régions où les conditions climatiques leur permettent de se maintenir sous forme parthénogénétique tout au long de l'année.
Voir aussi Parthénogenèse zygophasique.
[Obligatory Parthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse thélytoque. Voir Parthénogenèse thélytoque.
[Occasional Parthenogenesis]. Syn. de Parthénogenèse accidentelle. Voir Parthénogenèse accidentelle.
[Paedogenetic parthenogenesis]. Possibilité pour des larves immatures de se reproduire par viviparité sans intervention spermatique.
Voir aussi Pédogenèse.
[Sporadic Parthenogenesis]. Forme de reproduction parthénogénétique occasionnelle adoptée par certains insectes qui font appel habituellement à une reproduction sexuée. Ex. Lépidoptère Bombyx mori. Syn. de Parthénogenèse accidentelle. Voir Parthénogenèse accidentelle.
[Thelitokous Parthenogenesis]. Forme de parthénogenèse où la descendance, issue d'oeufs non fécondés (agamie), est composée uniquement de femelles diploïdes. La « thélytoquie » peut se perpétuer indéfiniment (elle est alors qualifiée de constante), au point d'aboutir à la disparition complète des mâles. On rencontre ce type de parthénogenèse par exemple chez les phasmes. Mais ce mode de reproduction concerne peu d'espèces. Syn. Parthénogenèse Télytoque et Parthénogenèse constante. Contr. Arrhénotoque.
Voir aussi Arrhénotoque, Deutérotoque et Parthénogenèse.
[Cyclical Parthenogenesis]. Forme de reproduction parthénogénétique que l'on rencontre chez les pucerons (Hémiptères Aphidoïdes). Dans ce type de parthénogenèse, on assiste sur un cycle, souvent annuel, à une alternance de phase à reproduction parthénogénétique et de phase à reproduction sexuée (hétérogonie). On parle alors de parthénogenèse zygophasique cyclique. En été, une population de pucerons femelles donne naissance à un grand nombre d'autres femelles (qui sont en fait des clones) par parthénogenèse. Ces clones sont nés d'œufs non fécondés par un gamète mâle et l'individu est diploïde (thélytoquie). Mais à l'approche de l'hiver, ces mêmes femelles donnent naissance, toujours par parthénogenèse, aussi bien à des mâles qu'à des femelles parthénogénétiques (deutérotoquie). Ces derniers vont alors s'accoupler et donner des œufs diploïdes. Ces œufs se mettront en vie ralentie durant tout l'hiver (voir œuf d'hiver). Le printemps revenu, ce sont des femelles qui vont éclore et se multiplier à nouveau par parthénogenèse. Mais la parthénogenèse zygophasique peut être aussi obligatoire améiotique (sans méiose) ou encore obligatoire méiotique (Voir Parthénogenèse méiotique).Syn. Parthénogenèse cyclique.
Voir aussi Hétérogonie, Holocyclique, Méiose, Métagenèse, Œuf d'hiver, Sexupare, Fondatrice et Cycle de reproduction des pucerons.
n. m. Désigne l'individu issu de la parthénogenèse.
(Passalus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères, type de la Famille des Passalidés, noir ou brun foncé luisant aux élytres striés. Leurs flancs sont parallèles et leur corps aplati. Adultes et larves vivent dans le bois en décomposition. Les adultes sont xylophages et mâchent le bois avant de le donner à leurs larves. Ils émettent des sons en frottant leurs ailes postérieures avec leur abdomen. Ex. Passalus unicornis.
(Passalidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Bess beetles, Bessbugs]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Lucanoïdes qui vivent dans le bois en décomposition, et dont le genre Passalus en est le type. On en connait près de 500 espèces. Leur corps large est de couleur noire. Ils sont fortement sclérifiés. Ils présentent des mandibules robustes. Leur mentum est profondément entaillé. Leurs antennes comportent 10 articles avec à son apex une massue antennaire pectinée, formée de feuillets fixes (Lamellicornes) de 3 à 6 articles. Mais à la différence des Lucanidés, les antennes ne sont pas géniculées mais légèrement courbées. Leur pronotum présente un sillon médian. Leurs scutellum n'est pas visible. Leurs élytres sont striés longitudinalement. Leurs tarses sont tous pentamères (5 articles). L'abdomen présente cinq sternites. On les trouve dans le bois en décomposition. Ce sont des insectes subsociaux car ils vivent en groupe et prennent soin de leurs jeunes en leur préparant leur nourriture et en les aidant à préparer le fourreau dans lequel ils se métamorphoseront. Ce sont des insectes qui stridulent quand on les attrape. Ils communiquent d'ailleurs entre eux en produisant d'autres signaux acoustiques. Ils frottent pour cela leurs ailes postérieures contre l'abdomen. Quant aux larves, elles frottent leurs pattes postérieures contre une plaque stridulatoire située sur les hanches des pattes médianes. Ils sont cosmopolites mais on les trouve surtout dans les régions tropicales.
(Passandridae) Erichson, 1845 n. m. pl. [Parasitic flat bark beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. On en connait près de 100 espèces. Ils mesurent de 4 à 24 mm. Ils sont de forme allongée. Ils se distinguent par le fait que leurs antennes soient moniliformes. Tête et thorax portent de profondes rainures. Les nervures de leurs ailes membraneuses sont bien développées. Les cavités cotyloïdes de leurs pattes médianes sont fermées latéralement par le sternum. Leurs tarses sont tous pentamères (5-5-5). Le premier article de leurs tarses est bien plus court que le second. On trouve les adultes dans les galeries des insectes xylophages. Leurs larves sont ectoparasites des insectes qui vivent dans le bois. Ils sont relativement bien répandus dans le monde mais on n'en trouve cependant pas, ni en Europe ni en Nouvelle-Zélande.
n. m. (Du lat. patagium frange, bord). [Patagium(ia)].
1. Chez les Lépidoptères, structure prothoracique latérale paire ressemblant à un lobe recouvrant la base des ailes antérieures. En ce sens, le patagium est alors synonyme de tégula ou de Squame. Mais pour certains auteurs, il ne faut pas les confondre aves les tegulae. Voir Tégula.
2. Chez certains Diptères Nématocères Simuliidés, organe protubérant caractéristique de forme cylindrique placé de chaque côté du prothorax, à la base de l'appareil respiratoire (en avant de la première paire de stigmates). Ex. Simulium (Simulium) variegatum.
n. f. [Leg(s)]. Organe de locomotion des animaux. Chez les Insectes, les trois paires de pattes sont portées par chacun des trois segments thoraciques. Il a été prouvé selon un schéma habituel mais pas général que pour se déplacer, les insectes reposent sur trois points d'appui simultanés formant un trépied. Ce trépied est constitué d'une patte antérieure et postérieure d'un côté et d'une patte intermédiaire de l'autre côté. Pendant ce temps les trois autres pattes se meuvent vers l'avant. Chaque patte présente une succession de pièces appelées segments, qui sont articulés entre eux. Il s'agit successivement de la hanche (ou coxa), du trochanter, du fémur, du tibia, du tarse (composé d'un nombre variable d'articles), et de l'extrémité du tarse (appelé selon les cas onychium, prétarse ou acropode) qui porte les griffes. Les pattes ont quelquefois subis des modifications notamment quand elles ont du s'adapter à d'autres rôles que celui de la locomotion. Ainsi ceux qui ont besoin de creuser ont des pattes antérieures fouisseuses (ex. les Orthoptères comme les courtilières, les Hémiptères comme les cigales et certains Coléoptères scarabéidés également ou larves de Ténébrionidés, etc.), ce qui se traduit par un tibia ressemblant à une pelle à large lame, terminée par de fortes dents ; ceux qui ont besoin de capturer des proies ont des pattes préhensives (dites aussi pattes ravisseuses ou encore plus rarement pinces fémoro-tibiales antérieures) ce qui se traduit par un tibia armé de dents se refermant sur le fémur (Ex. les Dictyoptères Mantidés (Mantes), les Mécoptères Bittacidés ou les Hyménoptères Dryinidés) ; ceux qui ont besoin de nager ont des palettes natatoires ce qui se traduit par des pattes modifiées en rame (Ex. Les Coléoptères tels que les Dytiques, les Gyrins mais aussi des Hémiptères comme les Corises, les Bélostomes, etc.) ; ceux qui ont besoin de se déplacer rapidement pour fuir un ennemi ont des pattes postérieures sauteuses, ce qui se traduit par un élargissement du fémur (Ex. les Orthoptères). Mais on trouve également des spécificités moins générales où la patte à un autre rôle que celui de la locomotion. Ainsi par exemple les Coléoptères Carabidés ont des pattes adaptées au nettoyage des antennes, les abeilles, des pattes adaptées à la récolte du pollen, les Orthoptères peuvent porter un organe tympanique en général sur le tibia antérieur (Tettigoniidés, Gryllidés), etc. On trouve chez les chenilles des fausses pattes ou pseudopodes insérées sur l'abdomen.
Voir aussi Coxa, Fausses-pattes, Fémur, Locomotion ,Nettoyage du corps et des antennes, Trochanter, Tibia et Tarse.
n. f. [Pale Tussock]. Nom vernaculaire de Calliteara pudibunda Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés.
[Ambulatorial legs]. Pattes servant à la locomotion, par opposition à d'autres usages tels que la saisie de proies (pattes ravisseuses) ou le transfert du sperme lors de l'accouplement (effectué par les Arachnides notamment).
Voir aussi Locomotion.
[Cursorial legs]. Pattes adaptées à la course. Il s'agira le plus souvent de pattes longues et fuselées par rapport au reste du corps. Le record de vitesse de déplacement au sol est détenu par deux cicindèles australiennes dont la plus rapide, Cicendela hudsoni se déplace à près de 9km/h (2,49 m/s). La blatte américaine, Periplaneta americana occupe la troisième place en courant à la vitesse de 1,5 m/s soit 5,4 km/h.
[Locomotory legs]. Voir Pattes ambulatoires.
[Natatorial legs]. Pattes transformées chez certains ordres d'insectes afin de faciliter la nage. Ainsi par exemple chez les Belostomatidés (Hémiptères Hétéroptères Népomorphes), les pattes médianes et postérieures sont plates et frangées, modifiées en palettes natatoires pour améliorer la nage. Mais la transformation des pattes en structure nageuse se rencontre surtout chez les Coléoptères aquatiques comme les Dytiscidés et les Notéridés qui disposent de pattes postérieures frangées et transformées en palette natatoire. Chez les Coléoptères Gyrinidés, ce sont les pattes médianes et postérieures courtes, frangées qui sont transformées en palette natatoire. Quant aux Coléoptères Corixidés, ce sont les tarses des pattes antérieures qui sont en forme de spatule et frangés de longs cils pour faciliter la nage. La paire de pattes médianes n'est pas rameuse et est utilisée pour agripper les plantes sous l'eau. Par contre les longues pattes postérieures possèdent des rames natatoires.
Voir aussi Insectes aquatiques.
[Ovigerous legs]. Chez les Femelles Crustacés et les mâles Pycnogonides (Arthropodes marins), pattes abdominales qui portent les œufs.
[Raptorial legs]. Pattes antérieures portant des épines utiles à la capture des proies. Chez les insectes qui en sont dotées, les pattes antérieures ne servent plus à la locomotion. Ce terme est souvent utilisé à propos des pattes des Mantes religieuses dont la « pince » formée par le fémur et le tibia est couverte d'épines. On trouve sur le fémur trois rangées d'épines accompagnées de trois autres longues épines médianes discoïdales. Quant au tibia, il est parcouru de deux rangées d'épines et d'une longue épine terminale. Mais les pattes ravisseuses ne sont pas l'apanage de Mantis religiosa. On en trouve également chez les Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Naucoridés et à un degré moindre cependant chez les Aphélocheiridés, ainsi que chez les Diptères Brachycères Asilidés tels que les Laphries. Syn. Pince fémoro-tibiale antérieure.
Voir aussi Épine, Fémur et Tibia.
[Saltatorial legs]. Pattes présentant un élargissement du fémur permettant aux insectes qui les portent de sauter. Cela leur permet de se déplacer rapidement pour fuir un ennemi. Les pattes sauteuses sont généralement les pattes arrière. Les insectes portant des pattes arrière sauteuses sont principalement les Orthoptères (criquets, grillons et sauterelles). Mais on connait aussi le cas des Siphonaptères (puces), de beaucoup d'Hémiptères (ex. Aphrophoridés, Cercopidés, Cicadellidés, Gelastocoridés, Psyllidés, Ricaniidés, Saldidés), de certains Coléoptères Chrysomélidés (altises), Curculionidés (Orchestes) ou certains Mordellidés, des Mécoptères (ex. Boréidés) et des Archeognathes (ex. Machilidés). Certains insectes peuvent sauter sans être dotés de pattes sauteuses (ex. Coléoptères Elatéridés, Podures, Collemboles).
Voir aussi Patte.
Chez certaines chenilles de Lépidoptères, nom donné aux fausses pattes abdominales lorsqu'elles sont munies de disques adhésifs utiles à la locomotion. Voir Fausses-pattes.
Renaud (1913-2003) n. p. Naturaliste Français, pionner de l'écologie tropicale, fondateur du CIRAD et son premier Président. Auteur de nombreuses œuvres scientifiques intéressant principalement les Coléoptères. Entre 1931 et 1993, il a publié plus de 500 articles et de nombreuses monographies, en particulier dans la série "Faune de Madagascar" qu'il a créée en 1956. De 1947 à 1961, Paulian fut à Tananarive le directeur-adjoint de l'Institut de Recherches Scientifiques de Madagascar. Il proposa avec Jeannel, une classification des Coléoptères Polyphages basée sur le degré de régression des sternites abdominaux basaux chez les adultes. Ils ont proposé de les séparer en deux groupes, les Haplogastres et les Hétérogastres (ou Symphiogastres).
Voir aussi Haplogastres et Hétérogastres.
(Pauliniidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Leurs ocelles sont relativement petits. Ils présentent des élytres possedant généralement une nervure médiane qui se ramifie. Leurs tibias postérieurs ne présentent pas d'expansions latérales ou quand elles sont présentes, elles sont peu importantes ou rarement très importantes. On les trouve en Amérique du Sud.
adj. et n. m. (Du lat. parum paurum peu et du gr. metabolê changement). [Paurometabolous]. Insecte à métamorphoses graduelles (Ex. Dermaptères, Dictyoptères, Embioptères, Isoptères, Orthoptères, Hémiptères Hétéroptères, Phasmoptères, Psocoptères, Phthiraptères, Zoraptères).
n. m. pl. Ancienne Sous-classe d'Insectes à métamorphoses graduelles c'est-à-dire dont le développement est progressif (d'où leur nom de paurométaboles). Les Paurométaboles sont une sous-catégorie d'Hétérométaboles. Ici, il n'y a pas de stade nymphal immobile entre le stade larvaire et l'adulte (comme chez les holométaboles). Les larves ne se distinguent des adultes que par l'absence d'ailes et d'organes génitaux. Ces derniers finiront par apparaître mais par le fait d'un développement graduel et progressif. Larves et adultes ont le même régime alimentaire. De plus, les larves vivent dans le même milieu aquatique ou terrestre que les adultes (ordinairement terrestres). C'est cette identité de mode de vie entre la larve et l'adulte qui permet de différencier les Hétérométaboles Paurométaboles des Hétérométaboles Hémimétaboles. Chez les Hétérométaboles Hémimétaboles, il y a un changement de milieu de vie au cours du développement. Au regard des métamorphoses, les Paurométaboles formaient une Sous-classe d'Insectes comprenant les Dermaptères, les Dictyoptères, les Embioptères, de nombreux Hémiptères, les Isoptères, les Orthoptères, les Phasmoptères, les Psocoptères, les Phthiraptères (Mallophages), les Zoraptères et les Anoploures. Outre les Hétérométaboles Paurométaboles, il existait trois autres Sous-classes : Les Amétaboles à métamorphose nulle ; les Hétérométaboles Hémimétaboles à métamorphose importante mais sans nymphose ; les Holométaboles à métamorphose complète.
Voir aussi Développement, Hétérométabole, Hémimétaboles, Larve et Métamorphose.
adj. Qui adopte les caractéristiques des Insectes Paurométaboles.
n. m. Faculté de se développer à la manière d'un insecte paurométabole. Voir Paurométabole.
(Pauropauda) n. m. pl. Une des 4 classes de Myriapodes, regroupant 5 familles et 500 espèces. Ces petits Myriapodes (0,5 à 1,5 mm) au corps mou formé de 9 à 11 segments sont typiquement clairs et n'ont pas d'yeux. Chaque segment porte une paire d'appendices. Leurs pièces buccales sont peu développées.
(Paussidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères myrmécophiles, voisins des carabes et à ce titre parfois considérés comme une Sous-famille de Carabidés. Ils ont un corps aplati et pubescent mesurant entre 4 et 5 mm. Ils se distinguent par leurs antennes massives ce qui est dû au fait que les articles de leur flagelle forment une massue aplatie portant des organes sensoriels particuliers. Cette massue peut même se transformer en sphère lumineuse (chez Paussus sphaerocerus). Leurs élytres sont raccourcis, tronqués. Les hanches des pattes postérieures sont assez séparées. Leurs tarses sont tous pentamères (5-5-5). L'abdomen présente 6 sternites. Le pygidium est visible. Le Paussus type de cette Famille, vit dans les fourmilières du midi de la France (myrmécophile). Ils sont prédateurs des larves et des ouvrières dans les colonies de fourmis. Selon SITI, NCBI et Fauna Europaea, ce taxon n'est pas reconnu et il faut parler de Paussinés en tant que Sous-famille de Carabidés. Ex. Paussus turcicus.
(Paxylommatidae) Forster, 1862 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Ichneumonoïdes. On en connait deux genres (Hybrizon et Eurypterna) regroupant 9 espèces. Leurs individus n'ont pas de seconde nervure récurrente (2 r-m) à l'aile postérieures ce qui permet de les distinguer des Ichneumonidés (caractère apomorphique). Ces insectes semblent être endoparasites des larves de fourmis.
n. f. (Du Provençal, pebrino de pèbré poivre). [Pebrine]. Maladie contagieuse des vers à soie (Bombyx mori) provoquée par une microsporidie (un champignon), Nosema bombycis qui se traduit par des taches noires sur le tégument (paroi du corps) de la larve ou de l'individu adulte, semblables à des grains de poivre ce qui a donné le nom de cette maladie. Pasteur a découvert vers 1850, les moyens de lutte contre cette redoutable maladie contagieuse.
Voir aussi Nosémose.
n. m. (Du lat. pecten pectinis peigne). [Pecten]. Série de soies disposées en peigne. Terme plutôt usité par les auteurs anglo-saxons à propos du peigne des abeilles ou du peigne des Diptères ou encore de la rangée de dents disposée sur la partie basale du siphon respiratoire des larves de Diptères Culicidés. Syn. Peigne. Voir Peigne.
adj. (Du lat. pecten pectinis peigne et cornu corne). [Pectiniform]. Qualifie une antenne à feuillets fixes. Ex. Les Coléoptères Lucanidés ont des antennes pectinicornes. Voir aussi Lamellicornes.
n. m. (Du lat. pedunculus diminutif de pes, pedis pied, pédoncule). [Pedicel(s)].
1. Tout pédoncule soutenant un organe ou une structure. Voir Pédoncule.
2. Chez les Insectes, deuxième article antennaire, qui suit le scape et qui précède le flagelle (ou flagellum ou funicule). Scape et pédicelle sont les seuls articles des antennes à renfermer des muscles. Chez certains insectes aux antennes articulées (ex. charaçons ou guêpes), le pédicelle sert d'articulation entre le scape et le flagellum. Le pédicelle porte l'organe de Johnston (organe olfactif). Dans le cas des « antennes respiratoires » très raccourcies de certains Coléoptères, le pédicelle devient une lame en cuilleron (en forme de cuillère), velue ou ciliée, qui retient les bulles d'air et les fait glisser le long du corps vers les stigmates permettant ainsi la respiration sous l'eau (Gyrinus (Caraboïdes Gyrinidés) Platypsyllus (Staphylionoïdes Leiodeidés) Dryops (Byrrhoïdes Dryopidés)...).
Voir aussi Antenne et Organe de Johnston.
3. Chez les Hyménoptères Apocrites, second segment de l'abdomen. Syn. Pétiole. Voir Pétiole.
4. Chez les Hyménoptères Apocrites Formicidés, le pédicelle, quand il est formé de deux parties (binodé), est l'ensemble formé par les deux segments abdominaux qui suivent le propodeum c'est-à-dire le pétiole et le postpétiole. Ils forment ensemble un étranglement les séparant du reste de l'abdomen appelé gaster. Syn. Pédoncule.
Voir aussi Formicidés, Pétiole, Postpétiole et Propodeum.
5. Conduit court situé à la base de l'ovariole reliant le calice ovarien à l'oviducte. Chaque ovariole est suspendu à la paroi du corps par le filament terminal et est relié au calice de l'ovaire par ce pédicelle.
Voir aussi Calice ovarien et Ovariole.
6. Chez les Diptères, partie des balanciers. Le balancier est formé de trois parties. Une partie basale dilatée, le scabellum, prolongé par un pédicelle, lui même terminé par un renflement en massue, le capitule.
Voir aussi Balancier.
7. Structure se situant sur certains œufs par laquelle les spermatozoïdes transitent lors de la fécondation. Ce pédicelle peut également servir de structure d'attache sur la plante hôte lors de la ponte. Ex. Œufs d'Aleyrodidés (Hémiptères).
adj. (Du lat. pedicularius de pediculus pou). [Pedicular]. Qui concerne les poux. Voir aussi Pédiculose.
(Pediculidae) Leach, 1817 n. m. pl. [Body lice, Human lice]. Famille d'Insectes Phthiraptères Anoploures, appelée communément « Poux humains », comprenant les espèces, Pediculus humanus capitis (ou pou de tête) et Pediculus humanus corporis (ou pou de corps). Ils sont petits, allongés, pâles. Leur tête, petite, porte des yeux composés. Ils n'ont pas de mandibules. Ils ont de petites pattes aux griffes robustes pour s'accrocher à leurs hôtes. Les pattes antérieures sont plus petites que les autres. Ils peuvent être vecteurs du typhus. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, davantage de soldats sont morts de l'épidémie de typhus, que lors des combats. Voir aussi Pthirus.
(Pedilidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Ténébrionoïdes. Ils mesurent plus de 6 mm. Leur tête est rétrécie en cou postérieurement mais en commençant bien au-delà des yeux. Leur pronotum est plus étroit que la base des élytres. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Selon SITI, cette famille est en fait une Sous-famille de la Famille des Pyrochroïdes et on doit parler de Pédilinés.
n. m. (Du lat. pes pedis pied et palpe). [Pedipalp(s)]. Chez les Arthropodes Chélicérates, seconde paire d'appendices du céphalothorax ayant un rôle analogue à celui des antennes chez les Antennates mais aussi utilisée pour immobiliser les proies (ex. scorpions). Ces « pattes-mâchoires » correspondraient alors aux mandibules des Mandibulates. Chez les Araignées mâles, les pédipalpes servent à féconder la femelle. Ils prélèvent d'abord le sperme avec leur pédipalpe puis l'introduise à la manière d'une seringue dans les voies génitales de la femelle.
n. m. Chez les Simulies (Diptères Culicomorphes), partie située à l'apex du deuxième segment tarsal. Précédée d'une petite protubérance aplatie située à l'extrémité du basitarse, la calcipala.
n. f. (Du gr. pais, paidos enfant et genesis naissance, origine). [P(a)edogenesis]. Reproduction parthénogénétique consistant pour une larve à donner naissance directement à d'autres larves (viviparité). Il y a formation d'œufs et de larves, au sein de la larve, et non chez l'insecte adulte. Il arrive ainsi chez certaines espèces d'Hémiptères comme les pucerons, que les embryons qui se développent contiennent eux-mêmes des embryons en développement. Certaines mouches se reproduisent par pédogenèse (Cécidomyiidés, Chironomidés, Hétéropezidés). C'est le cas également du Coléoptère du genre Micromalthus (Ex. Micromalthus debilis) ou de l'acarien de la paille, Pyemotes ventricosus. Syn. Paedogenèse ou Parthénogenèse pédogénétique.
Voir aussi Développement, Parthénogenèse, et Vivipare.
ou paedomorphose n. f. (Du gr. pais, paidos enfant et morphê forme, donc qui ressemble à un enfant). [P(a)edomorphosis]. Hétérochronie du développement (modification de la durée et de la vitesse de l'ontogenèse) se caractérisant par la conservation de caractères larvaires ou juvéniles à l'âge adulte. Cela correspond à la néoténie (les adultes ont une taille normale mais présentent des caractères morphologiques juvéniles) ou à la progenèse (les adultes ont la morphologie et la taille d'un juvénile). La pédomorphose se rencontre chez les Diptères du genre Miastor.
Voir aussi Hétérochronie, Néoténie, Péramorphose, Progenèse et Prothétélie.
n. m. (Du lat. pedunculus diminutif de pes, pedis pied). [Pedicel(s), Peduncle(s)].
1. Toute structure allongée, en général en forme de tige ou de colonne, reliant un organe (animal ou végétal) à son point d'insertion. Ex. Yeux pédonculés. Syn. Pédicelle, Pédicule.
Voir aussi Podophtalme.
2. Chez les Hyménoptères Formicidés, syn. de pédicelle. Voir Pédicelle 4.
(Pegomya) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes Anthomyiidés, dont la larve mine les feuilles des oseilles et des betteraves. Ex. Pegomya betae.
n. m. (Du lat. pecten pectinis peigne). [Rake(s), Comb(s), Pecten].
Rangée de poils sur la face externe des pattes. Il peut être tibial ou tarsal et sert d'organe de toilettes.
Chez les abeilles, on trouve sur le bord postérieur des tibias postérieurs un peigne à pollen leur permettant de récolter le pollen qui sera placé dans la corbeille. Ce peigne à pollen fait face au poussoir à pollen qui se situe à l'apex du métatarse. Peigne et poussoir constitue la pince tibio-tarsienne. On trouve aussi un autre peigne se situant dans une encoche tarsal des pattes antérieures qui sert alors au nettoyage des antennes.
Voir aussi Brosse, Corbeille, Pecten, Pince tibio-tarsienne et Poussoir à pollen.
Chez les Diptères Culicidés Culicinés, groupe d'écailles ou d'épines parfois portés par une plaque chitinisée. C'est le peigne du 8ème segment ou « comb » des auteurs anglo-saxons (« comb » signifiant peigne en anglais). Chez les Anophélinés, on trouve une paire de plaques bordées d'épines appelée aussi peigne. Il existe aussi une rangée de dents disposée sur la partie basale du siphon respiratoire des larves de Diptères Culicidés appelé peigne du siphon (noté « ps ») ou « pecten » par les auteurs anglo-saxons.
Voir aussi Calcar, Éperon, Épine, Épiphyse, Nettoyage du corps et des antennes et Strigile.
[Cephalic bristle]. Chez les larves de Diptères Nématocères Simuliidés, petites protubérances, constituées de soies, situées avant les mandibules qui leur servent à filtrer la nourriture. Syn. Prémandibule.
[Genal comb]. Chez les Puces (Siphonaptères), rangée de fortes épines situées sur le bord inférieur de la joue.
[Pronotal comb]. Chez les Puces (Siphonaptères), rangée d'épines situées sur le bord postérieur du pronotum.
(Pelecinidae) Haliday, 1840 n. m. pl. [Pelecinid wasps]. Familles d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Serphoïdes. Cette famille ne compte qu'un seul genre (Pelecinus) pour 3 espèces. Ils ont un corps noir, avec une coloration brillante. Le deuxième article de leurs tarses postérieurs est bien plus long que le premier. Le gaster des femelles est long et linéaire et peut être de plus de quatre fois, plus long que le reste du corps. Ce sont des endoparasites de Coléoptères. On ne les trouve qu'aux Amériques.
(Pelecorhynchidae) n. m. pl. [Pelecorhynchid flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Tabanomorphes Tabanoïdes. C'est une petite famille de mouches regroupant 3 genres pour 50 espèces. Ils étaient autrefois considérés comme des Rhagionidés. Le flagellum de leurs antennes montre 8 segments. Leur torulus se situe au milieu de la tête. Les ailes montrent des calyptères petits ou vestigiaux. Les adultes sont floricoles et se nourrissent notamment du nectar des Leptospermum (Myrtacés). Leurs larves parasites des vers de terre ou d'autres invertébrés vivent dans les habitats humides près des cours d'eau ou dans les marais. On les trouve dans des régions aux températures fraiches au Sud du Chili, en Australie mais aussi dans la région holarctique (principalement en Amérique du Nord).
(Peleopodidae) Hodges, 1974 n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Leurs pièces buccales forment une bande articulée avec un lobe portant des rangées parallèles d'épines courtes (caractère partagé avec les Déoclonidés, les Amphisbatidés et certains Agonoxeninés). On y trouve le genre Acria (en Amérique, en Aisie du Sud-Est et en Afrique centrale) ou Carcina (en Europe). Certains les considèrent comme une Sous-famille de Depressariidés (Famille non reconnue par SITI, NCBI et Fauna Europea, regroupant notamment le genre Depressaria).
(Pelopoeus) n. f. (Du gr. pêlos boue). Genre d'Insectes Hyménoptères Hyménoptéroïdes Sphécidés appelé « Pélopée maçonne » ou « Guêpe maçonne » car elle ramasse des boulettes de boue pour façonner les cellules de son nid. Nommée Pelopoeus spririfex ou Sceliphron spirifex Liné, elle est originaire d'Amérique du Nord et a été introduite dans le Sud de la France au début des années 70. Mesurant 25 mm, noirâtre avec un peu de jaune et un long pétiole, ce sont des guêpes floricoles qui chassent des araignées pour leurs larves arachnophages.
(Peloridiidae) n. m. pl. [Moss bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Coléorrhynches Péloridioïdes. Cette Famille est la seule représentante du Sous-ordre des Coléorrhynches et de la Super-famille des Péloridioïdes. Elle compte environ 30 espèces regroupées en 18 genres de 2 à 5 mm de long au corps aplati dorso-ventralement. Leur caractéristique est d'avoir des yeux proéminents. Les ocelles sont absents. Leurs antennes portent trois articles. Leur pronotum (sclérite dorsal du prothorax) comporte des expansions latérales. La grande majorité d'entre eux est brachyptère. Ils présentent 8 paires de stigmates abdominaux. Ces insectes habitent dans les mousses et les litières humides des forêts tempérées ce qui est à l'origine de leur nom commun Anglo-saxon (Patagonie, Est de l'Australie y compris l'île Lord Howe, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande).
(Peloridiomorpha) n. m. pl. [Moss bugs]. Groupe biologique d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Néohémiptères Prosorrhynches ne comptant que la famille des Péloridiidés (Selon NCBI). Syn. Coleorrhyncha. Voir Coléorrhynches.
(Peltoperlidae) n. m. pl. [Roach stoneflies, Roachflies]. Famille d'Insectes Plécoptères Systellognathes. On en connait 13 genres regroupant plus de 60 espèces. Ces espèces sont semivoltines et accomplissent leur cycle de vie sur plus d'une année. Les adultes émergent d'Avril à Juin. Ils ressemblent plutôt à des cafards. Ils peuvent être de couleur noir, marron ou jaune. Ils portent outre leurs yeux composés deux ocelles. Les ailes antérieures ne montrent pas de nervures transversales sur leur lobe anal. L'épiprocte des mâles est sclérifié et ressemble à une tige. Leurs larves au corps aplatis sont de couleur brune et sont mimétiques des rochers sur lesquels elles vivent. Elles vivent dans des habitats lotiques. On les trouve dans les régions Holarctiques et Orientales.
(Pemphigidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Aphidoïdes (selon NCBI). Ils ont des antennes courtes de 5 à 6 articles portant des rhinaries secondaires. Ce sont des pucerons trapus qui portent leurs ailes en toit sur le dos. Certains sont aptères. Leurs tarses sont biarticulés et portent deux griffes. Ils peuvent présenter une paire de cornicules, mais ces dernières peuvent être indistinctes ou absentes. Leur cauda est arrondie. Ils sont en général considérés comme nuisibles, notamment aux cultures pour les mêmes causes que les cochenilles : épuisement de la sève de la plante hôte, toxicité de la salive, inoculation de virus. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI qui reconnait celui des Eriosomatidés (non reconnu par NCBI qui ne reconnait que les Eriosomatinés). Syn. Eriosomatidés.
(Du gr. penta cinq). Préfixe.
adj. (Du gr. penta cinq et meros partie). [Pentamerous]. Composé de cinq articles. Tarse pentamère : tarse de certains Coléoptères, formé d'une suite de 5 articles. Lorsque le tarse est formé de plusieurs articles le premier, basal, attaché au tibia, est nommé basitarse ou métatarse ou tarse 1, le second métaplanta ou dactyle ou tarse 2, le troisième ne porte ordinairement pas de nom ou est indiqué tarse 3, le quatrième est nommé allux ou tarse 4 et le cinquième, distitarse ou tarse 5. Le dernier article porte généralement les ongles (Onychium). On parle à son sujet aussi de prétarse. Ce dernier est constitué des ongles et différents lobes ou structures qui l'accompagnent (arolium, pulvilles, empodium). Les différents articles ou tarsomères sont dépourvus de muscles, sauf le basitarse. Les tarses des Insectes sont au plus pentamères ce qui signifie qu'ils comportent aux plus cinq articles.
n. m. pl. Super-classe d'Arthropodes Pararthropodes. Syn. Linguatules. Voir Linguatules.
(Pentatoma) n. m. (Du gr. penta cinq et tomê coupure, division ; en référence au nombre d'articles de leurs antennes). Nom vernaculaire et Genre et Sous-genre d'Insectes Hémiptères, type de la Famille des Pentatomidés, produisant une odeur fétide, issue de leurs glandes thoraciques. On les appelle usuellement punaises des bois. Ces punaises présentent un scutellum triangulaire très développé. Ex. La punaise à patte rousse ou punaise des bois, Pentatoma (Pentatoma) rufipes. Le Pentatome rayé, Graphosoma lineatum. Le Pentatome des baies, Dolycoris baccarum.
(Pentatomidae) n. m. pl. [Stink bugs, Shields bugs]. Famille d'Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes dont le pentatome en est le type. Ce sont des phytophages appartenant au groupe des Géocorises. Leurs antennes composées de 5 articles (ce qui est à l'origine de leur nom) sont développées et visibles en vue dorsale. Les ocelles sont présents. Leur tête effilée est plus étroite que le pronotum. Leur pronotum présente souvent des angles aigus. Leur scutellum est bien développé et atteint au moins la moitié de l'abdomen. On les appelle d'ailleurs usuellement punaises à bouclier, mais aussi punaises puantes. Leurs hémélytres sont plus courts que le corps. Leurs tarses sont formés de 3 articles. Leur premier stigmate abdominal est caché par le métasternum. Ils possèdent des glandes sur le thorax qui produisent une odeur de punaise caractéristique. Certaines espèces peuvent être vectrices de maladies. D'autres sont prédatrices.
(Pentatomoidea) Leach, 1815 n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes comprenant plusieurs Familles dont celles notamment des Pentatomidés, des Acanthosomatidés, des Canopidés, des Cydnidés, des Plataspidés, des Scutellèridés, des Tessaratomidés et des Thyréocoridés. Ils sont caractérisés par le fait que leurs antennes comportent 4 articles au stade nymphal mais 5 au stade imaginal. Leur scutellum est bien développé. Tous comme les Coreoïdés et les Lygaeoïdés, ils portent des trichobothries sur leur abdomen.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Scarabéoïdes Dynastidés. Ex. Le Pentodon ponctué, Pentodon bidens punctatum du midi de la France. La larve de ce scarabée est nuisible à la vigne.
n. m. [Peptide]. Molécule antibactérienne ou antifongique contenue dans le corps gras. En cas d'infection, l'organisme étranger est détecté par le « corps gras » qui sécréte alors dans l'hémolymphe le peptide antimicrobien correspondant au type de bactérie ou de champignon détecté. Ce dernier est alors détruit. Depuis 1981, et l'isolation part un Suédois, Hans Boman, dans le sang d'un papillon, Hyalophora cecropia d'une molécule antibactérienne, baptisée cécropine, près de 200 peptides antimicrobiens ont été décrits chez les insectes. Sept familles différentes ont été caractérisées chez la seule drosophile.
Voir aussi Corps gras.
(Peradeniidae) Naumann & Masner, 1985 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants). On n'en connait qu'un genre regroupant 2 espèces. Ces guêpes mesurent de 6 à 10 millimètres de long. Elles sont couleur argentée noire et un peu poilue. Elles sont dotées d'une grosse tête, au sommet de laquelle se trouvent des yeux composés de taille inhabituelle. Les antennes des femelles montrent 12 segments alors que celles des mâles ont treize segments. Leur pronotum, remarquablement étendu à l'arrière, domine la tête de par sa forme de bosse. On les trouve dans le Sud-est Australien.
n. f. (Du lat. per- beaucoup, intensivement et du gr. morphê forme). Accélération du rythme de développement d'un organisme par rapport à celui d'un autre pris pour référence. La péramorphose est donc une hétérochronie du développement au même titre que la pédomorphose.
Voir aussi Hétérochronie, Pédomorphose et Prothétélie.
ou pince-oreille n. m. [Earwig]. Nom vulgaire des Dermaptères Forficules. Pl. des perce-oreilles.
Elle est très variable selon les Insectes et peut même varier au sein d'une espèce selon le dégré de développement ou le sexe. On s'est apperçu que la perception de la luminosité d'un objet provoquait quelque fois des réactions plus importantes que sa couleur proprement dite. De nombreux insectes font varier la quantité de lumière pénétrant dans leurs yeux par des mouvements de pigments dans les cellules. De manière générale, on constate que les insectes ont une gamme visuelle différente de la notre, car ils évoluent dans un environnement riche en couleur. Ils ont un maximum de sensibilité visuelle pour les longueurs d'onde courtes (ultraviolet, violet et bleu). Beaucoup sont ainsi sensibles à l'ultraviolet et sont aussi capables de percevoir la lumière polarisée. Il est apparu que cette capacité à mieux distinguer l'ultraviolet résulte de la nécessité de trouver plus rapidement du nectar pour se nourrir. Beaucoup de fleurs sont effectivement ornées de dessins dans la gamme de l'ultraviolet qui convergent souvent vers le centre de la fleur. Les scientifiques donnent le nom de guide à nectar à ces dessins. Certaines fleurs comme la fleur de marronnier changent la couleur de leur centre en rouge, une fois qu'elles sont fécondées. Cet intérêt pour l'ultraviolet explique que les pièges lumineux utilisant des lampes à vapeur de mercure soient un dispositif de capture nocturne efficace. Selon les travaux de Karl von Frish sur l'abeille, il est apparu que concernant l'autre extrémité du spectre des couleurs, les insectes ne distinguent pas le rouge du noir. Cela permet ainsi aux scientifiques de pouvoir observer les insectes nocturnes au moyen d'une lampe à lumière rouge sans les déranger. Cependant en ce qui concerne certains Diptères et notamment les Glossines, beaucoup de pièges attractifs visuels sont bicolores, utilisant notamment le rouge et le noir. De même, on s'est aperçu que l'infrarouge attirait des papillons nocturnes comme les Lépidoptères Sphingidés (sphinx) et que les Hyménoptères Formicidés pouvaient aussi le distinguer. Il s'agit pourtant de couleurs à longueur d'ondes courtes pour lesquelles la vision de la majorité des insectes ne s'étend que rarement en dessous du rouge-orangée. Il semble aussi que certains insectes ne distinguent aucune couleur (Cétoine dorée, Dytiques et Phasmes).
Voir aussi Champ de vision, Infrarouge, Ocelle, Perception des couleurs, Piège à Glossines, Piège lumineux, Ultraviolet, Vision en mosaïque, Vision par apposition, Vision par superposition, Yeux composés et Yeux simples.
(Pergidae) Ashmead, 1898 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes. On en connait 9 genres regroupant 450 espèces, en faisant la troisième plus grande famille de Symphytes après les Tenthredinidés et les Argidés. Ils ressemblent aux Tenthrèdes. Ils mesurent entre 3 et 30 mm. Leurs représentants assez robustes ont un abdomen arrondi. Leurs antennes varient considérablement en nombre de segments (de 5 à 24 segments) et en forme allant de la forme simple à dentelée, pectinée ou même bipectinée. Le dimorphisme sexuel est commun et se reflète dans des différences allant dans le type d'antennes, la couleur et/ou la taille. Les ailes antérieures ne portent pas de nervure transversale 2r. Les pattes antérieures portent 1 à 2 épines tibiales apicales. Leurs larves sont phytophages. Leurs pattes montrent 3 à 5 articles avec des griffes. L'abdomen possède de fausses pattes sur les segments 2-6, 2-8, 3-8 et 10. Ces tenthrèdes se trouvent en hémisphère austral sauf en Afrique et notamment en Australie et en Amérique du Sud. En Australie, les larves attaquent notamment les Eucalyptus (Perga dorsalis).
n. m. (Du gr. peri autour de et kardia cœur). [Dorsal vessel]. Vaisseau dorsal de l'appareil circulatoire des insectes. Voir Appareil circulatoire Cœur et Vaisseau dorsal.
(Perilampidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait 15 genres regroupant près de 270 espèces. Ils sont étroitement apparentés aux Eucharitidés qui semblent avoir évolués à partir de cette famille. Ils ont souvent des reflets métalliques bleus ou verts. Ils ont un pronotum subrectangulaire dont la longueur atteint au moins la moitié de celle du mésoscutum. Ces insectes présentent un scutellum gibbeux (en forme de bosse). Leurs ailes sont toujours bien développées. La nervation des ailes est réduite. Les tibias de leurs pattes médianes portent un éperon de dimension normale. Leur mésosoma parait robuste. Leur métasoma a, en vue dorsale, une forme de petit losange. Il est coudé entre les premier et deuxième tergites apparents. Leur mésopleure est divisé en deux parties et porte souvent des sculptures très différentes. Ce sont pour la pluspart des hyperparasitoïdes. Leurs larves sont des planidia. Ils sont cosmopolites.
(Perilestidae) Tillyard & Fraser, 1938 n. m. pl. [Shortwings, Twigtails]. Famille d'Insectes Odonates Zygoptères. On en connait 18 espèces regroupées au sein de 2 genres. Ils mesurent près de 50 mm. Leurs ailes petites comparativement au reste du corps et grêles sont extrêmement pétiolées et portent un nodus en position basale. L'apex de la cellule discoïdale est proche de la marge intérieure de l'aile. Leur vol est lent. Leur abdomen est mince et long et porte des bandes de couleur. Au repos leur abdomen reste suspendu verticalement. Les mâles portent des paraproctes vestigiaux. Ce sont des insectes qui vivent dans un habitat de forêt dense et dont la distribution est de ce fait néotropicale allant de l'Amérique centrale au Nord de l'Amérique du Sud.
adj. (Du gr. peri autour de, et neuron nerf, nervure). Voir Sinus périneural.
Voir Phase nomadique.
Voir Phase sédentaire.
n. m. (Du gr. peri- autour de et optikos qui concerne la vue). [Periopticon]. Troisième masse ganglionnaire du protocérébron située la plus à l'extérieur des lobes optiques. La deuxième masse ganglionnaire étant l'épiopticum (ou médulla externe). L'opticum (ou médulla interne) étant la partie la plus proximale des lobes optiques.
n. m. pl. (Du gr. peripatein se promener). Syn. Onychophores. Voir Onychophores.
(organe), Voir Organes périphalliques.
n. m. (Du gr. basis base, peri autour et phallos penis). Chez les Protoures, qui ont la particularité de présenter des genitalia morphologiquement similaires dans les deux sexes, on trouve une partie basale qui est le periphallus (comportant basiperiphallus et acroperiphallus) et une partie distale correspondante au phallus ou penis. Pl. Periphalli.
n. f. Genre d'Insectes Dictyoptères Blattodés dont le représentant le plus connu est Periplaneta americana la blatte américaine cosmopolite qui a envahi les villes du monde entier. La blatte américaine est souvent utilisée pour décrire l'anatomie interne des insectes. Sur une distance de 10 cm, cette dernière court à la vitesse de 1,5 m/s soit 5,4 km/h, ce qui en fait le troisième insecte connu le plus rapide après deux cicindèles australiennes.
adj. (Du gr. peri- autour de et pneuma, pneumôn souffle, poumon). [Peripneustic]. Une des dispositions des stigmates sur les segments du corps des Insectes. En l'occurrence un système trachéen à la disposition péripneustique comporte 9 paires de stigmates dont une paire au moins thoracique. Les autres sont : holopneustique (10 paires) ; hémipneustique (8 paires) ; amphipneustique (2 paires) ; métapneustique (1 paire postérieure) ; propneustique (1 paire antérieure) ; apneustique (sans). On rencontre ce type de disposition des stigmates chez les larves de Diptères Nématocères Mycétophilidés ou Cécidomyiidés.
Voir aussi Stigmate.
n. m. (Du gr. peri- autour de et prôktos anus). [Periproct]. Dernier segment abdominal portant l'anus.
Voir aussi Épiprocte, Paraprocte, Pygidium et Telson.
(Peripsocidae) n. m. pl. [Stout Barklice]. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Homilopsocidés, dont le péripsoque en est le type. On en connait près de 235 espèces. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Ils peuvent être macroptères ou brachyptères. Leurs tarses sont dimères. Quand les tarses sont dimères, les ailes sont généralement glabres. Les ailes antérieures ne présentent pas d'areola postica. Leurs griffes sont munies d'une dent préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou légèrement dilaté. On les trouve sur les écorces et les feuilles sèches.
(Periscelididae) n. m. pl. [Periscelidid flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Opomyzoïdes. C'est une petite famille de petites mouches (3 mm) comprenant 11 genres dont les représentants présentent une arista plumeuse. Elles montrent des soies post-ocellaires fortes. Leurs soies postverticales sont courtes et divergentes. La nervure du secteur de la radiale ne porte pas de soies. La nervure R1 rejoint la nervure Costale près de son milieu, Les nervures R4 + 5 et M sont non convergentes. Les femelles pondent leurs œufs dans les blessures des arbres. Ils sont cosmopolites.
adj. [Peristomial]. Voir Soie péristomale.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés. Ex. Peritelus sphaeroides charançon écailleux qui vit sur les arbres fruitiers et attaque les jeunes pousses de vigne dans le Midi de la France.
n. m. (Du gr. peri- autour de et trêma orifice). [Peritreme, Spiracular valve]. Tissus chitineux qui enveloppent l'orifice des stigmates trachéens. C'est un dispositif comprenant des muscles permettant la fermeture des stigmates. Cela afin d'éviter les pertes en eau. Ce système d'occlusion est suivi d'un système de filtration consistant en la présence de poils avant l'atrium (cavité tout de suite présente après l'orifice externe). Le système trachéen est la principale source de perte en eau chez les insectes, d'où l'importance des péritrèmes. Voir aussi Stigmate.
(Perla) n. f. Genre d'Insectes, voisin de l'éphémère de l'Ordre des Plécoptères, vivant près de l'eau où il leur arrive de pulluler. On en dénombre environ 3000 espèces dans le monde. Bien que dotée d'ailes amples, la perle ne s'écarte guère du plan d'eau dans lequel se développe sa larve. Ex. La Perle marginée, Perla marginata. La grande Perle, P. grandis (P. maxima). P. burmeisteriana.
n. f. pl. Syn. de Plécoptères. Voir Plécoptères.
(Perlidae) n. f. pl. [Common stoneflies]. Famille d'Insectes Plécoptères Systellognathes de couleur dominante jaune ou brune. Ce sont les perles les plus primitives. Cette Famille compte environ 400 espèces regroupées en 48 genres. Elles mesurent près de 30 mm. Leur tête est aplatie. Leurs longues antennes sont filamenteuses. Les mandibules sont atrophiées. Leur prothorax est large. Les deux articles basaux des tarses sont réduits. Les ailes sont densément nervurées. Au repos, elles sont repliées à plat au-dessus de l'abdomen. L'abdomen est terminé par deux longs cerques. Ils sont tous carnivores. Leurs larves aquatiques vivent sous les pierres des eaux courantes. Elles ne portent que 2 cerques, ce qui les différencie des éphémères. Ils sont cosmopolites sauf en Australie.
(Perlodidae) n. m. pl. [Predatory Stoneflies]. Famille d'Insectes Plécoptères ayant un pronotum carré et de longs cerques que l'on trouve dans l'hémisphère nord comptant environ 250 espèces regroupées en 40 genres. Ils présentent une tête prognathe et un corps ressemblant à la forme larvaire des cafards. Les segments cercaux des mâles sont fusionnés. Si leurs larves sont carnivores, les adultes ne se nourrissent pas et meurent quelques jours après leur émergence. On les trouve dans les régions paléarctiques, néarctique et orientales.
n. m. (Du lat. pestis peste, fléau et caedere tuer). [Pesticide]. Ensemble des substances chimiques destinées à lutter contre les ravageurs qu'il s'agisse de plantes, de champignons ou d'animaux indésirables, donc y compris certains insectes. Les pesticides regroupent les herbicides, les insecticides ou les fongicides, etc. Le problème des pesticides est qu'ils tuent indifféremment tous les insectes, y compris ceux qui peuvent être des auxiliaires des cultures.
Voir aussi Biopesticide Insecticide et Lutte chimique.
(Petaluridae) Tillyard, 1917 n. m. pl. [Grayback dragonflies]. Famille d'Insectes Odonates Anisoptères (au repos, les ailes sont étalées latéralement). Cette famille d'insectes primitifs, l'une des plus anciennes chez les Odonates, regroupe 11 espèces. On leur connaît cinq genres : Petalura Phenes Tachopteryx Tanypteryx et Uropetala. Cette famille comprend la plus grande libellule actuelle au monde, Pelatura ingentissima avec une envergure de 160 mm et une longueur de 100 mm. Il est vrai que les adultes de cette famille sont grands et robustes. Ils sont de couleur brun grisâtre ou noirâtre. La tête est large avec des yeux bien séparés. Le labium présente un lobe médian entaillé. Les antennes possèdent 7 articles avec un second plus long que les autres. Leurs ailes sont longues et étroites. Les mâles ont des ailes postérieures présentant une marge anale courbée. Leur ptérostigma est excepptionellement long et courbé. Le triangle anal (région de l'aile voisine de la base, située entre la membranule (me) et l'angle anal (aa)) est différent sur les ailes antérieures et les ailes postérieures. Leur lobe anal est peu développé. L'abdomen est allongé. Les appendices anaux supérieurs des mâles sont foliés. Les femelles possèdent un ovipositeur bien développé. Leurs larves qui fourragent de nuit peuvent vivre dans les habitats humides, au bord des rives des rivières, dans de petits terriers. Cet habitat non-aquatique occupé par ces larves est unique chez les Anisoptères. Ils sont cosmopolites.
n. m. (Du lat. petiolus petit pied). [Petiole].
1. Toute structure, en forme de tige ou de colonne.
2. Chez les Hyménoptères Apocrites, désigne le deuxième segment abdominal aminci (d'où le terme « taille de guêpe »), reliant le gaster au thorax, faisant suite au propodeum (premier segment abdominal). Il existe une grande variabilité des formes de pétiole pouvant servir à la détermination des espèces chez les Fourmis en particulier. Le pétiole, quand il est unisegmenté, est souvent appelé « pédicelle » ou « pédoncule » chez les Fourmis. Mais lorsque le pédicelle (ou pédoncule) comporte deux parties (binodé), le pétiole en est le premier segment. Le deuxième est le postpétiole.
Voir aussi Apocrites, Gaster, Métasoma, Pédicelle, Postpétiole et Propodeum.
3. Chez les Diptères, segment allongé entre le thorax et l'abdomen.
n. m. [Capricorn beetle]. Nom vernaculaire de Cerambyx scopolii Coléoptère Cérambycidé qui ressemble au Grand Capricorne.
n. m. [Lesser silver water beetle]. Nom vernaculaire de Hydrochara caraboides Coléoptère Hydrophilidé de couleur noire avec des reflets métalliques.
n. m. [Lesser Purple Emperor]. Nom vernaculaire d'Apatura ilia Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
n. m. Nom vernaculaire de Molorchus minor Coléoptère Cérambycidé aux élytres courts avec une petite bande blanche.
n. m. [Queen of Spain Fritillary]. Nom vernaculaire d'Issoria lathonia Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
n. m. [Small Emperor Moth]. Nom vernaculaire de Pavonia pavonia Lépidoptère de la Famille des Saturniidés.
n. m. [Eurasian White Admiral, White Admiral]. Nom vernaculaire de Limenitis camilla Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés, Sous-famille des Satyrinés.
n. m. [Rock Grayling]. Nom vernaculaire de Hipparchia alcyone Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
Voir Dorcus.
n. f. [New forest cicada]. Nom vernaculaire de Cicadetta montana Hémiptère Cicadidé aux ailes hyalines.
n. f. Nom vernaculaire de Saperda populnea Coléoptère Cérambycidé aux élytres finement tachetées de jaune et de gris.
n. f. [Small Tortoiseshell]. Nom vernaculaire d'Aglais urticae Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
adj. (Du lat. petra pierre et colere habiter). [Petricolous]. Qui vit dans les milieux rocheux.
Voir aussi Habitats abiotiques.
(Petrothrincidae) Scott, 1985 n. m. pl. Famille d'Insectes Trichoptères Séricostomatoïdes. La famille a été créée par Scott pour trois espèces endémiques de la province du Cap en Afrique du Sud, décrites par Bamard (en 1934) dans le genre Petrothrincus (P. circularis, P. triangularis et P. demoori). Ce genre était jusqu'alors considéré comme « incertae sedis ». Depuis d'autres espèces du genre ont été trouvées en Afrique du Sud et à Madagascar. Les larves aquatiques construisent des fourreaux en grain de sable. Les larves, du type « racleur de substrat », sont adaptées aux substrats rocheux et aux courants élevés où elles se nourrissent du périphyton (mélange d'algues et de détritus) et des sédiments organiques qui se déposent sur les rochers.
(Phacopteronidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Sternorrhynches Psylliformes Psylloïdes. Ce sont de petits insectes. Les antennes portent 10 articles. Les ailes antérieures sont arrondies à rectangulaires, avec des nervures bien définies. De nombreux membres de cette famille vivent sur les plantes de la famille des Meliaceae. D'autres sont liés aux Anacardiaceae Burseraceae Sapindaceae et Apocyanaceae. Beaucoup de nymphes vivent sans abris, mais certaines espèces forment des galles. Cette famille est très répandue dans les régions tropicales d'Afrique, d'Asie et d'Amérique.
adj. et n. m. (Du gr. phagein manger et trophê nourriture). [Phagotrophous]. Se dit des êtres qui se nourrissent de proies solides introduites dans leur bouche. C'est le cas de la plupart des animaux mais non de tous. Les buveurs de sang, de sève ou de nectar, par exemple ne sont pas phagotrophes. Ce sont respectivement des hématophages, des opophages et des nectarivores.
(Phalacridae) Leach, 1815 n. m. pl. [Shining flower beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cucujoïdes. Ils sont apparentés aux Nitidulidés et aux Cucujidés (Passandrinés). On en connait près de 638 espèces réparties en 52 genres. Ils ne mesurent pas plus de 3 mm. Leur corps est ovale et convexe. Le dessous de leur corps, lui, est au contraire bien aplati. Ils sont brillants. Ils ont des antennes de 11 articles terminées en massue de 4 articles. Leurs élytres sont glabres et luisants. Ils peuvent ressembler aux coccinelles mais ils sont moins ronds et plus ovales que ces dernières. Leurs tarses sont pentamères, mais le 4ème est difficile à distinguer car caché entre les lobes du 3ème (cryptopentamères). Les genres se distinguent les uns des autres par l'observation des tarses postérieurs et du processus prosternal. L'abdomen présente 5 sternites visibles. Les tergites sont entièrement dissimulés par les elytres. Larves et adultes sont floricoles. On les trouve souvent dans les prairies ou les marais où ils fréquentent les fleurs, particulièrement les Astéracés. Ils sont cosmopolites mais mieux représentés dans les régions tropicales de l'Ancien Monde.
(Phalaenidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates (Hétérocères) comptant près de 22.000 espèces et ayant pour type la noctuelle. Cette Famille porte également le nom d'Agrotidés ou de Noctuidés et est la plus importante par le nombre de Sous-familles et par leur importance économique. Elle compte l'espèce de papillon ayant la plus grande envergure connue avec près de 30 cm. Il s'agit de Thysania agrippina d'Amérique latine. Voir Noctuidés.
(Phalangopsidae) n. m. pl. [Spider Crickets, True Cave Crickets]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes. Cette famille connait 230 espèces regroupées en 60 genres. Si on les regarde de face, ils peuvent ressembler à des araignées. Ils sont caractérisés par une petite tête verticale, des antennes insérées sur le milieu de la face, un corps portant de longues et fines pattes avec des fémurs postérieurs plus élargis et des tibias postérieurs serrulés (bordés de petites dents). Ils sont également caractérisés par leur endophallus particulier qui leur confère leur caractère apomorphique. Ce sont des insectes cosmopolites mais essentiellement tropicaux que l'on trouve dans les habitats humides près de l'eau, dans la litière, dans des cavités naturelles ou les grottes (certaines espèces sont cavernicoles).
n. f. (Du gr. phaleina papillon de nuit). [Geometer moth]. Nom courant donné aux papillons de nuit de la Famille des Géométridés, en particulier à quelques espèces nuisibles aux plantes cultivées ou aux arbres forestiers, dont la chenille est appelée usuellement « arpenteuse » ou « géomètre ». Ex. Phalène à marge ponctuée, (Scopula marginepunctata) ; Phalène brumeuse ou arpenteuse tardive (Operophtera brumata) ; Phalène chamoisée (Theria rupicapraria) ; Phalène de l'arrête-bœuf (Aplasta ononaria) ; Phalène de l'olivier ou fausse eupithécie (Gymnoscelis rufifasciata) ; Phalène de la guimauve (Larentia clavaria) ; Phalène du bouleau (Biston betularia) ; Phalène du buplèvre (Thalera fimbrialis) ; Phalène du fusain (Ligdia adustata) ; Phalène du lilas (Apeira syringaria) ; Phalène du marronnier ou alsophile printanière (Alsophila aescularia) ; Phalène du pin (Bupalus piniaria) ; Phalène du Prunier (Angerona prunaria) ; Phalène du Sureau (Ourapteryx sambucaria) ; Phalène mouchetée ou Zérène du groseillier (Abraxas grossulariata) ; Phalène ondée (Xanthorhoe fluctuata) ; Phalène précoce (Theria primaria) ; Phalène printanière (Hemistola chrysoprasaria) ; Phalène sillonnée (Hemithea aestivaria) ;
n. f. [Phallapodeme]. Apodème (pièce interne) du penis. Ce sclérite qui s'articule avec le phallus résulterait d'une invagination longitudinale de la paroi interne de l'hypandrium. Ex. Chez les Diptères Milichiidés.
n. f. (Du lat. phallus phallus et base). [Phallobase]. Chez les Insectes mâles, partie basale du pénis, suivie de l'aedeage.
Voir aussi Aedeage Phallus et Appareil reproducteur.
n. m. (Du lat. phallus phallus). [Phallus]. Organe médian du mâle servant à la copulation. Chez les Insectes mâles, le sperme passe par le canal déférent (ou spermiducte), le canal éjaculateur médian puis l'endophallus et plus tard à la femelle pendant l'accouplement. Le phallus porte à sa base une région sclérifiée, la phallobase suivie distalement de l'aedeage, également sclérifié. La phallobase renferme le canal éjaculateur. L'édéage renferme l'endophallus. L'endophallus est la partie du pénis qui en pénétrant les voies femelles peut s'y dévaginer. Quelque fois, l'endophallus est la seule partie du pénis qui pénètre le vagin. L'orifice extérieur de l'appareil génital (gonopore) se situe à l'extrémité du canal éjaculateur. Le gonopore est relié a l'édéage par un tube membraneux appelé endophallus. Et encore plus à l'extrémité de l'édéage se trouve le phallotrème, orifice extérieur commun à l'aedeage et à l'endophallus. Syn. Pénis.
Voir aussi Aedeage, Canal éjaculateur, Endophallus, Gonopore, Phallobase, Phallotrème, Spermiducte, Testicule et Appareil reproducteur.
n. m. (Du gr. phaneros visible, apparent). [Phanere, Skin appendage]. Tout organe d'un insecte faisant saillie en dehors de la paroi du corps (le tégument). Dans le monde animal, les phanères sont divers et il peut s'agir des écailles, des cornes, des becs cornés, des griffes, des plumes et des poils. Chez les insectes, on distingue les phanères fixes (cornes, dents, denticules, crénelures, tubercules, épines, ...) qui sont de simples épaississements de la cuticule et les phanères mobiles (poils et soies) à la structure souvent plus complexe où des cellules sensorielles ou sécrétrices entrent dans leur formation. A noter que parmi les soies, les microtriches n'ayant pas d'articulation basale et étant de ce fait non mobiles sont des phanères fixes alors que les macrotriches ayant une articulation basale sont des phanères mobiles.
Voir aussi Soie.
(Phaneropteridae) n. m. pl. Syn. de Tettigoniidés (Orthoptères Ensifères). Les Phanéropteridés sont considérés comme une famille par certains auteurs (Ex. Fauna Europaea). Pour d'autres, il devrait s'agir de la Sous-famille des Phanéropterinés appartenant à la famille des Tettigoniidés (Ex. NCBI). C'est la plus vaste famille chez les Tettigonioïdes avec près de
2.000 représentants. L'oviscapte des femelles est large et en forme de lame de faux, denté à l'apex. Les genres Phaneroptera et Tylopsis ont des ailes longues, les autres genres des ailes extrêmement réduites. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus souvent sous les Tropiques. Ex. Phaneroptera falcata.
n. m. (Du gr. pharunx gorge, gosier). [Pharynx]. Structure de l'intestin antérieur au sein du système digestif, le pharynx relie la bouche (cibarium) à l'œsophage. Il précède l'œsophage suivi lui-même du jabot. Il est pourvu de nombreux muscles circulaires pour permettre l'aspiration des nourritures liquides. Chez les insectes à pièces buccales suceuses, la nourriture étant liquide, il n'y pas de cavité orale mais il y aura un pharynx développé. On parle à leur sujet de pompe aspirante. Sa paroi externe étant constituée par le labium, sa paroi interne par l'épipharynx et l'hypopharynx se situant au milieu de ces parois.
Voir aussi Intestin antérieur, Cibarium, Épipharynx, Hypopharynx, Labium, Œsophage et Jabot.
adj. Qui Connait plusieurs phases. On parle de transformations phasaires à propos des Locustes. Voir Phase grégaire et Phase solitaire et Criquet migrateur.
[Nomadic phase]. Chez les Fourmis nomades, phase caractéristique de leur activité cyclique, dans laquelle on assiste à l'émergence des ouvrières. Durant la phase sédentaire qui a précédé cette phase nomadique, leur reine unique dite « dichtadiigyne » avait procédé à un nouveau cycle de ponte. Lors de la phase nomadique qui dure 15 à 17 jours en moyenne, le bivouac change d'emplacement chaque jour. Les fourmis nomades effectuent des raids quasi quotidiens aux alentours du bivouac ce qui explique ce nomadisme car les environs sont vite exploités. Voir aussi Phase sédentaire.
[Statary phase]. Caractéristique de l'activité cyclique chez les Fourmis nomades, la phase sédentaire est celle où la reine unique effectue un nouveau cycle de ponte. Selon le type de Fourmi, cette phase ne dure pas plus de 20 jours. Les fourmis nomades ou voyageuses réaliseront un bivouac, nid simplement constitué d'un enchevêtrement d'ouvrières et de couvain formant une grosse boule. A l'issue de cette période, on assiste à l'émergence des ouvrières, qui marque le début de la phase nomadique. Lors de la phase nomadique, le bivouac change d'emplacement chaque jour. Ex : Eciton burchelli. Voir aussi Phase nomadique.
[Gregarious phase]. Chez les criquets migrateurs, il a été constaté que sous l'influence du regroupement, ces derniers connaissaient une phase de mutation au niveau physiologique et comportemental afin de pouvoir effectuer une migration. On ne peut parler de grégarisme chez les criquets car ce grégarisme n'est pas permanent mais cyclique. C'est lors de la modification des conditions de développement (en général la raréfaction des sources de nourriture), que la phase grégaire apparaît et des myriades d'individus plus robustes, aux couleurs plus vives et aux ailes plus longues se développent et s'abattent sur les cultures. C'est une hormone, la cérotonine, qui commande la transformation morphologique. Cette transformation morphologique est réversible. Les migrations sont déclenchées lorsque la population atteint un certain seuil de densité. On parle d'espèces grégariaptes (criquet pèlerin (Schistocerca gregaria), criquet migrateur (Locusta migratoria)). Ces espèces sont très dévastatrices dans les régions chaudes où elles s'abattent en nuées, comprenant plusieurs centaines de millions d'individus.
Voir aussi Grégariapte Phase solitaire Polyphénisme Thigmotaxie et Transiens.
[Solitary phase]. Ce terme désigne un criquet capable de transformation phasaire : en densité faible il est dit en phase solitaire, en densité forte il est dit en phase grégaire. On parle d'espèces grégariaptes (criquet pèlerin (Schistocerca gregaria), criquet migrateur (Locusta migratoria)). La Locuste présente ainsi deux phases, la solitaire et la grégaire. En phase grégaire, d'énormes essaims peuvent dévorer jusqu'à 100 000 tonnes de nourriture par jour. L'Ancien Testament présente les criquets comme une plaie de l'humanité. La lutte antiacridienne est pour l'homme une nécessité vitale.
Voir aussi Grégariapte Phase grégaire Polyphénisme et Transiens.
(Phasmatidae) Karney, 1923 n. m. pl. (Du gr. phasma apparition). [Winged walkingsticks]. Famille d'Insectes de l'Ordre des Phasmoptères. On en compte environ 2.450 espèces. Ce sont des insectes marcheurs. Ils sont généralement de couleur brune ou verte. Ils sont mimétiques avec la végétation sur laquelle ils vivent. Leurs longues antennes filiformes sont plus courtes que la paire de pattes antérieures. Certaines espèces de cette famille présentent un fort dimorphisme sexuel, notamment quant à la taille (Ex. genre Raphiderus). De plus, si les femelles sont généralement aptères, les mâles sont le plus souvent ailés. Les femelles pondent leurs œufs directement sur le sol ou les collent aux plantes. Cette famille comprend le plus long des Insectes connus. Meganeura monyi un phasme de Bornéo semble détenir le record de l'insecte le plus long car son corps atteint 45 centimètres. Phobaeticus chani toujours de Bornéo a un corps de 35,7 cm mais mesure pattes étendues près de 56,7 cm. On les trouve principalement dans les régions tropicales ou subtropicales. Autre ex. Extatosoma tiaratum.
(Phasmatodea) Jacobson & Bianchi, 1902 n. m. pl. [Walkingsticks, Stick Insects]. Le terme latin Phasmatodea est traduit Phasmoptères en Français et non pas Phasmatodés. Ordre d'Insectes Néoptères. Syn. Phasmatoptera (selon Fauna Europaea et invalide selon SITI) Phasmida (selon NCBI et invalide selon SITI) et Cheleutoptera (invalide selon SITI). Voir Phasmoptères.
(Phasmatoptera) n. m. pl. (Du gr. phasma apparition et pteron aile). [Walkingsticks, Stick Insects]. Ordre d'Insectes Néoptères, syn. de Phasmatodea (selon Fauna Europaea et invalide selon SITI), Phasmida (invalide selon SITI) de Cheleutoptera (invalide selon SITI). Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Voir Phasmoptères.
(Phasmatodea) Jacobson & Bianchi, 1902 n. m. pl. (Du gr. phasma apparition et pteron aile). [Walkingsticks]. Ordre d'Insectes Néoptères. A noter que le terme Phasmatodés pour traduire Phasmatodea est impropre. On en connait près de 3.000 espèces. Ils ont un corps long, mince et cylindrique, les faisant ressembler à une brindille mais ils peuvent aussi ressembler à une feuille. Quand ils ressemblent à une brindille, on les appelle usuellement « bâtons du diable ». L'insecte le plus long au monde est un phasme de Malaisie, qui mesure près de 55 cm, pattes étendues vers l'avant (sinon il a un corps de 35,6 cm). Herbivores, leurs pièces buccales sont de type broyeur. Leurs yeux sont petits. Ils ont des antennes courtes. Les mâles sont généralement plus petits que les femelles, ces dernières étant souvent aptères. Certains phasmes volent très bien. Ils présentent généralement de longues pattes souvent grêles. Leurs pattes présentent des tarses de cinq articles (sauf les Timematidés qui en ont 4). Leur abdomen porte 10 segments et se termine par des cerques courts à un article. Leur rythme est plutôt nocturne. Ils sont lents. De jour, ils se protègent des prédateurs par leur imitation de brindilles (Phasmatidés) ou de feuilles (Phylliidés). L'imitation est si poussée que même les oeufs de ces insectes évoquent des graines. Chez les phasmes, la larve éclot en expulsant un opercule, apparent sur l'œuf. Ils sont paurométaboles. Beaucoup d'espèces sont parthénogénétiques et chez certaines espèces, le mâle est rare (spanandrie) voir absent. On les trouve essentiellement dans les régions tropicales et subtropicales. Les phasmes sont souvent facilement élevés par les collectionneurs. Il existe deux Super-familles : Celle des Aréolates présentant des aréoles c'est-à-dire une zone triangulaire à l'extrémité distale de leurs tibias et celle des Anaréolates qui en sont dépourvus. Selon NCBI, il existe trois Sous-ordres : Agathemerodea Timematodea et Verophasmatodea. Ce dernier Sous-ordre regroupant les Super-familles des Aréolates et des Anaréolates. On y trouve entre autres les familles suivantes : Diapheromeridae Phasmatidae Pseudophasmatidae Timematidae. Syn. Phasmida (selon NCBI). Syn. invalide Phasmida, Cheleutoptera, Phasmatoptera (selon SITI). Syn. Phasmatoptera (selon Fauna Europaea).
n. f. Genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés. Ex. Pheidole pallidula petite fourmi rousse des régions méditerranéennes.
n. m. pl. (Du gr. phainein apparaître). [Phenetician]. Partisans d'un mode de classification des êtres vivants différente de celle des cladistes et des évolutionnistes. Voir Phénétique.
n. f. [Phenetic]. Classification des êtres vivants selon le mode établi par les phénéticiens. Dans la Phénétique, les êtres vivants doivent être rapprochés suivant le degré de similitude de leurs caractéristiques morphologiques, biochimiques, génétiques, etc. La Phénétique s'appelle également taxinomie numérique, sa méthode étant de recenser les caractères communs aux êtres vivants quelle que soit leur qualité. Cette méthode de classification, qui a eu sa période de gloire dans les années soixante, a pour défaut de ne pas distinguer les caractères primitifs (ou plésiomorphes), des caractères évolués (ou apomorphes). La méthode cladistique est de ce fait désormais largement utilisée dorénavant. Dans la classification cladistique, on considère que les caractères primitifs (ou plésiomorphes), même partagés (symplésiomorphes) n'apportent aucune information. Voir Cladisme.
Voir aussi Apomorphie, Classification Cladistique, Classification Phénétique, Plésiomorphie, Symplésiomorphie et Synapomorphie.
(Phengodidae) n. m. pl. [Glowworms]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Elatéroïdes (ou Dascilliformes Cantharoïdes). On en connait près de 60 espèces. Ils sont voisins des Lampyridés. Leurs antennes présentent 12 articles. Les femelles, plus grandes que les mâles, conservent un aspect larviforme et sont tout comme les larves assez bioluminescentes. On les distingue des Lampyridés par les antennes plumeuses des mâles qui possèdent aussi des élytres plus petits. On les trouve dans le nouveau monde du sud du Canada au Chili. Les individus de l'ancienne famille des Rhagophthalmidés ont été inclus dans cette famille. Il semble également que les Phengodidés sont une famille paraphylétique des Telegeusidés dont ils ne se différencient que par les pièces buccales beaucoups plus longues chez ces derniers. Cela explique que certains considèrent que les Telegeusidés ne sont pas considérés comme une famille à part entière et sont en fait des Phengodidés car dans la classification phylogénétique moderne, seuls les groupes monophylétiques sont valides.
n. f. (Du gr. phaino paraître, être évident et logos discours, science). [Phenology]. Etude de l'évolution des phénomènes cycliques, et notamment des variations saisonnières climatiques, ayant une influence sur les stades et/ou les cycles de développement biologique d'une espèce. Chez les insectes, l'étude des évènements périodiques concernera les différentes phases du développement d'une espèce, l'apparition des larves, des adultes ou les périodes d'activité de ces derniers.
Voir aussi Développement.
n. m. (Du gr. phaino paraître, être évident et tupos modèle). [Phenotype]. Le phénotype est l'aspect ou l'ensemble des traits observables chez un individu, résultant de la lecture de son génotype. On tient compte pour cet individu de l'ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques, éthologiques qui le caractérise. Les différences entre les génotypes individuels, transmissibles à la descendance expliquent le polyphénisme chez les insectes sociaux. Mais les variations du phénotype peuvent également être dues à des facteurs environnementaux (qualité et importance de l'alimentation (ex. chez l'abeille), climat, interactions avec les autres espèces, etc.). Dans la plupart des cas, ces deux causes de variation (génotype-environnement) interagissent et expliquent la variation phénotypique globale.
Voir aussi Génotype 1, Polyéthisme, Polymorphisme et Polyphénisme.
n. m. pl. Famille d'insecticides n'ayant pour seul représentant, le fipronil, mis au point en 1987. Il a l'avantage d'avoir une faible toxicité pour les animaux à sang chaud. C'est un mauvais systémique qui migre peu dans les plants traités. Cet insecticide est actif sur certains insectes résistants à d'autres insecticides. Il est employé dans la lutte contre les ravageurs du feuillage et du sol. On le soupçonne cependant d'être toxique pour les abeilles et d'autres Apidés. Aussi l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a-t-elle préconisé en 2013 de ne plus l'utiliser notamment dans le traitement des semences de maïs.
Voir aussi Carbamates, Néonicotinoïdes, Organochlorés, Organophosphorés, Pyréthroïdes, Régulateurs de croissance et Insecticides.
n. f. (Du gr. pherein transporter et horman excitation). [Pheromone]. Substance chimique volatile (Hydrocarbure cuticulaire complexe à chaine de longueur variable) sécrétée par un insecte et qui, de par ses propriétés, constitue un signal déclenchant une réaction chez un individu de la même espèce. Quand la communication concerne des individus d'espèces différentes, le signal transmis est dit allélochimique. Si le signal est lu par un individu d'une espèce différente, on parlera de kairomone ou d'allomone selon que le signal soit respectivement bénéfique ou pas pour le récepteur. L'émission de phéromones n'est donc qu'intraspécifique. La phéromone est émise par des glandes exocrines. Il a été prouvé que la phéromone de piste provenait chez la fourmi Messor bouvieri à la fois de la glande à venin et de la glande de Dufour. Ainsi plusieurs glandes peuvent être associées pour produire une phéromone. De plus, une seule glande peut aussi fournir plusieurs substances chimiques. Il existe ainsi une grande variété dans la nature chimique des phéromones. Il existe ainsi près de 1.500 substances ayant une action phéromonale chez les insectes sociaux. La phéromone est comparable aux hormones, mais à la différence de ces derniers, leur sécrétion est rejetée hors de l'organisme. Ce signal est le plus souvent sexuel. Ainsi, La femelle du papillon grand paon de nuit (Saturnia piri) peut attirer des mâles situés à plus de 4 km de distance. Mais, il peut aussi être un signal de marquage de piste (pour les Fourmis notamment, phéromones de trace). Cette substance peut aussi être destinée à repousser un prédateur (phéromone d'alarme) ou à montrer à une autre femelle qu'elle doit pondre ailleurs (phéromone épidéictique ou d'espacement ou d'anti-oviposition). Enfin la phéromone peut également jouer un rôle dans l'agrégation (phéromone d'agrégation), la régulation sociale et la hiérarchisation (phéromone du couvain, phéromone de reconnaissance, phéromone royale) dans les sociétés d'insectes, etc. Les phéromones ont été mises à profit pour effectuer une lutte biologique contre certains insectes nuisibles : elles permettent d'attirer des milliers de mâles dans des pièges (phéromone sexuelle). Une autre solution consiste à répandre d'abondantes quantités de phéromones dans le milieu de vie afin que les mâles par exemple ne puissent plus détecter les femelles. On utilise cette technique dans les vergers pour protéger les pommiers contre les attaques de la carpocapse (ou ver des fruits, ou « ver rose »). J. H. Fabre a été le premier à mettre en évidence l'existence des phéromones. Syn. Ectohormone, phéro-hormone ou phérormone.
Voir aussi Glande exocrine, Parfum, Sémiochimique et Allélochimique.
Voir Phéromone incitatrice.
Voir Phéromone de ponte.
[Agregation pheromone]. Chez les Insectes, phéromone incitatrice ayant pour action de regrouper les membres du même sexe ou de la même espèce. Chez les Hyménoptères Apidés, elle permet le regroupement des ouvrières entre elles et autour des reines. Mais on rencontre également ces phéromones chez les blattes, chez les criquets ou même chez les Coléoptères Scolytidés. Voir aussi Blattodés, Frontaline et Grégarisme.
[Alarm pheromone]. Chez les Insectes sociaux, phéromone incitatrice ayant pour action d'alerter en attirant ou en dispersant les congénères de la même espèce. Il existe donc plusieurs comportements associés à cette phéromone. Cela peut être, la simple alerte, le recrutement, l'agression, la dispersion ou la fuite. Ces phéromones sont émises principalement par les glandes mandibulaires ou par des glandes abdominales telles les glandes à poison car ce sont des structures morphologiques associées à la défense ou à l'attaque. Chez les Hyménoptères Apidés, ce serait les glandes de Koschevnikov, d'Hozhemkov et les glandes mandibulaires qui sécréteraient ces phéromones.
Voir aussi Attitude de défense et Kinopsis.
[Primer pheromone], Syn. de Phéromone modificatrice. Voir Phéromone modificatrice.
Phéromone servant à délimiter un territoire dans le but de favoriser la dispersion d'une espèce en donnant à l'individu qui la perçoit des renseignements de type spatiaux sur l'espèce éméttrice. Syn. de Phéromone épidéictique. Voir Phéromone de ponte et Phéromone territoriale.
[Releaser pheromone], Syn. de Phéromone incitatrice. Voir Phéromone incitatrice.
[Forager pheromone]. Syn. de Phéromone de piste. Voir Phéromone de piste.
[Marking pheromone]. Chez les Hyménoptères Apoïdes, ces phéromones de marquage peuvent consister à un marquage de fleur déjà butinée ou d'un marquage d'un site riche en nourriture. Le marquage des fleurs peut avoir pour but de repérer les fleurs profitables et il s'agit alors d'un marquage attractif pour les congénères. Mais il peut avoir aussi pour but de rejeter des fleurs déjà visitées et il s'agit alors d'un marquage répulsif. Les phéromones de marquage peuvent aussi servir à la reine à marquer ses œufs, ce qui permettra de les distinguer des œufs pondus par les ouvrières. Il peut s'agir aussi d'une phéromone épidéictique de ponte. Ces différentes phéromones de marquage chez les abeilles sont sécrétées par les glandes de Nasanov ou d'Arnhart. Chez les Hyménoptères Formicidés, les phéromones de marquage servent à marquer une piste. On parle alors de phéromone de piste. Voir aussi Phéromone de piste, Phéromone de ponte et Phéromone territoriale.
[Nasanov pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, phéromones émises par les abeilles ouvrières à partir d'une glande appelée Glande de Nasanov, du nom de celui qui l'a décrite le premier en 1883, à savoir l'anatomiste russe Nasanov. Syn. Phéromone de rappel. Voir Glande de Nasanov et Phéromone de rappel.
[Trail pheromone]. Chez les Hyménoptères Formicidés et chez les Isoptères Termitidés, phéromone déposée par un individu dans le but de guider les autres ouvrières de la colonie vers une source de nourriture par exemple (pratique du fourragement). Il a été prouvé que cette phéromone de piste provenait chez la fourmi Messor bouvieri à la fois de la glande à venin et de la glande de Dufour. Mais selon les espèces, de nombreuses autres glandes peuvent intervenir. Ces glandes sont la plupart du temps logées dans l'abdomen et plus particulièrement au niveau de l'aiguillon et du cloaque. Mais on en trouve également logées dans les pattes (Ex. glandes tibiales chez les Crematogaster). Ces phéromones agissent en des quantités infinitésimales (de l'ordre du nanogramme). Quand les récepteurs sensoriels de l'antenne droite sortent de la zone odorante, la fourmi oblique légèrement sur sa gauche et sort de la trace l'antenne gauche. La fourmi oblique alors légèrement sur sa droite et sort de la trace l'antenne droite. C'est donc la piste phéromonale existante qui explique la démarche caractéristique des ouvrières en Zig-zag. Syn. Phéromone de fourragement. Voir aussi Recrutement de masse et Tandem running.
[Oviposition deterring pheromone, Epideictic pheromone]. Phéromone de marquage dite également épidéictique ou encore anti-oviposition, déposée lors de la ponte d'un œuf afin que les autres femelles ne pondent pas au même endroit. Ces phéromones sont utilisées en lutte biologique.
Voir aussi Anti-oviposition.
[Nasonov pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, phéromone sécrétée par les glandes de Nasanov des abeilles qui relèvent leur abdomen en vibrant des ailes à l'entrée de la ruche dans le but de provoquer le rappel des congénères. Lorsqu'une ouvrière commence à secréter la phéromone de Nasanov, il y aura une imitation de la part d'autres ouvrières qui ventileront ces phéromones vers l'extérieur pour que les autres abeilles localisent mieux la ruche en cas de désorientation d'une partie de la colonie lors de mauvais temps, par exemple. C'est une des phéromones dites d'orientation, qui peut être reconnue par des insectes de populations ou de races différentes (on parle alors de kairomones ou d'allomones).
Voir aussi Glande de Nasanov.
[Recognition pheromone]. Chez les Insectes sociaux, phéromone permettant aux congénères d'une même espèce de s'identifier comme appartenant ou pas au même nid, à la même caste ou à la même sous-caste. Elle se situe à la surface de la cuticule et sont essentiellement issues de lipides cuticulaires. On les appelle aussi des « marqueurs de surface ».
[Recruitment trail]. Chez les Insectes sociaux, phéromone incitatrice ayant pour action d'attirer les ouvrières en un endroit précis. Ce sont donc des phéromones de piste. Elles sont émises par les glandes abdominales ou par des glandes situées dans les pattes. Chez les Hyménoptères Apidés, cette phéromone est libérée par la glande de Nasanov. Mais la plus connue de ces phéromones est l'acide formique utilisée comme son nom l'indique par les fourmis.
Voir aussi Recrutement de masse et Tandem calling.
[Footprint pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, pheromone attractive émise par la glande d'Arnhart ayant pour fonction de marquer une fleur ou un site de nourriture. Voir Phéromone de piste.
[Brood recognition pheromone]. Chez les Hyménoptères sociaux, phéromone modificatrice (ou phéromone d'amorçage), émise par les Reines qui induit les soins donnés au couvain par les ouvrières.
Phéromone servant à délimiter un territoire dans le but de favoriser la dispersion d'une espèce en donnant à l'individu qui la perçoit des renseignements de type spatiaux sur l'espèce éméttrice. Syn. de Phéromone d'espacement. Voir Épidéictique, Phéromone de ponte et Phéromone territoriale.
[Funeral pheromone]. Chez les Hyménoptères Formicidés, phéromone que l'on trouve sur les cadavres. Cette phéromone incite les ouvrières à entreposer les cadavres loin du nid.
[Releaser pheromone]. Une phéromone incitatrice induit directement un changement comportemental pour un congénère de la même espèce, et déclenche une réponse rapide du récepteur. On appelle cette réponse une séquence de "micro-comportements". Le rôle des phéromones incitatrices est fondamental chez les sociétés d'insectes car elles permettent de régir les interactions au sien d'une même caste (Ex. entre ouvrière) mais également entre les différentes castes (Ex. ouvrières et reine). La phéromone incitatrice se distingue de la phéromone modificatrice en ce que la première induit une réaction comportementale alors que la seconde induit une réaction physiologique. Ex. la phéromone d'agrégation, la phéromone de piste ou encore la phéromone d'alarme. Syn. Phéromone de déclanchement.
[Primer pheromone]. Une phéromone modificatrice induit une modification biologique de l'organisme qui la perçoit et cela d'une manière durable car elle a pour effet de changer la morphologie des organismes récepteurs. Ces phéromones sont difficiles à isoler et à identifier. La phéromone modificatrice se distingue de la phéromone incitatrice en ce que la première induit une réaction physiologique alors que la seconde induit une réaction comportementale. Ex. la phéromone royale. Syn. Phéromones d'amorçage.
[Queen Mandibular Pheromone, Queen Retinue Pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, phéromone émise par les glandes mandibulaires de la reine. On y trouve deux phéromones distinctes : QMP en anglais pour Queen Mandibular Pheromone et QRP pour Queen Retinue Pheromone (« Retinue » signifiant retenir). Chez la reine, les glandes mandibulaires sont plus développées que chez les ouvrières. Les phéromones royales sécrétées vont se répandre dans la colonie par les contacts et les échanges de nourriture entre congénères. Elles ont pour fonction de permettre à la reine d'être acceptée par la colonie et d'attirer les mâles pour l'accouplement. Mais sa fonction la plus importante, notamment concernant la QMP, est d'empêcher l'élevage royal, c'est-à-dire la transformation de cellules d'ouvrières en cellules royales. Il s'agit donc d'une phéromone modificatrice (dite aussi phéromone d'amorçage). La phéromone royale QMP a également pour fonction de stériliser les ouvrières en inhibant leur développement ovarien. Quant à la pheromone QRP, elle exerce un pouvoir attractif sur les ouvrières qui forment une véritable cour autour de la reine afin de lui apporter nourriture et soins. Sans cette phéromone au sein de la colonie, les abeilles percevraient l'absence de la reine en 15 mn. On trouve ces phéromones sous forme commerciale. Elles servent aux apiculteurs à effectuer des transports de paquets d'abeilles sans reine, à capturer des essaims ou à faciliter la fécondation en attirant des mâles.
[Sex pheromone]. Cette phéromone permet le rapprochement des sexes et l'accouplement. Elles sont entre autres produites par les glandes mandibulaires ou abdominales. C'est en capturant en 1891 une femelle de Grand Paon de nuit, Saturnia pyri que J. H. Fabre pressenti l'existence des phéromones chez les Insectes. Il a été ainsi démontré que la femelle Saturnia piri peut attirer des mâles situés à plus de 4 km de distance. Chez les Lépidoptères, les phéromones sexuelles, souvent sécrétées par les femelles, sont la plupart du temps des alcools ou des acides à longue chaîne de 10 à 16 atomes de carbone. Les Phéromones sexuelles sont utilisées pour les avertissements agricoles. Disposées dans des pièges, elles permettent de repérer les ravageurs et ainsi de mieux contrôler l'utilisation des pesticides. Par contre leur utilisation dans le but d'attirer les ravageurs et de les éliminer n'a pas toujours donné les résultats escomptés.
Voir aussi Accouplement, Androconie, Bombycol et Phéromone.
[Territorial pheromone]. Chez les Insectes sociaux, phéromone permettant le marquage du territoire en donnant à l'individu qui la perçoit des renseignements de type comportemental ou sexuel sur l'espèce émettrice. Chez les Hyménoptères Formicidés, ce territoire peut être par exemple celui de l'aire de fourragement ou des abords du nid. Chez les Hyménoptères Apidés, ce marquage s'effectue au moyen des phéromones émises par la glande de Nasanov.
Voir aussi Glande de Nasanov.
n. m. [Pherotype]. Souche d'individu apte à produire ou à analyser un mélange phéromonal donné. Par exemple, suivant la composition du mélange phéromonal produit par les femelles et analysé par les mâles, on distingue chez les pyrales (Lépidoptères Pyraloïdes), deux souches d'individus constituant des phérotypes différents
(Philanthus) n. m. (Du gr. philos ami et anthos fleur). Genre d'Insectes Hyménoptères Sphécoïdes. Ils sont cosmopolites. Ex. Le philanthe apivore, Philanthus triangulum commun en France, qui creuse dans les terrains sablonneux des terriers qui ont jusqu'à 0,50 mètres de profondeur. Il nourrit ses larves avec des abeilles domestiques qu'il chasse.
(Philaenus) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Auchénorrhynques Cicadomorphes de la Famille des Cercopidés. Ex. La « Philène spumeuse » ou le « Cercope des près » ou « Cicadelle écumeuse », Philaenus spumarius. La larve de ce puceron provoque sur les plantes, un amas spumeux, ressemblant à une mousse écumeuse, dit « crachat de coucou ».
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Staphylinidés, au pronotum arrondi marqué de gros points, vivant dans les fumiers, les fientes ou les champignons pourris. Ex. Philonthus marginatus.
(Philopotamidae) Stephens, 1829 n. m. pl. (Du gr. philos ami et potamos fleuve). [Finger-net caddisflies, Silken-tube spinners]. Famille d'Insectes Trichoptères Philopotamoïdes. Leur tête porte des ocelles. Ils présentent des ailes ovalaires. Comme tous les Trichoptères, les larves se renferment dans des gaines faites de grains de sable agglomérés avec de la soie pour effectuer leur nymphose. La taille des larves varie de 4 à 20 mm, mais la plupart des espèces mesurent entre 10 et 15 mm. On les trouve abritées sous les pierres ou dans les végétaux aquatiques. Elles ont la caractéristique de présenter une tête et un pronotum qui sont seuls sclérifiés. De plus, la bordure distale de leur pronotum très apparente est noire et renforcée. Le labre membraneux de leurs pièces buccales est en forme de T lorsqu'il est en extension. L'abdomen est dépourvu de branchies ou d'expansions latérales mais les papilles anales sont présentes. Ces larves rhéophiles construisent de longs filets tubulaires, constitués uniquement de soie, au maillage très fin. Ces filets sont tendus naturellement par le courant d'eau qui pénètre par une ouverture amont pour ressortir par une autre ouverture avale. Cette dernière outre l'évacuation de l'eau permet également l'éventuelle fuite de la larve. L'ouverture amont de cette galerie est notablement plus petite chez les Philopotamidés que chez les autres familles de constructeurs de filets. La larve, située à l'intérieur de la galerie, se nourrit en nettoyant les fines particules retenues par les mailles du filet. Parmi les Trichoptères filtreurs, les Philopotamidés sont ceux qui arrivent à exploiter les particules les plus fines. Ces comportements sont très homogènes à l'intérieur de la famille. On y distingue trois Sous-familles, les Chimarrinae les Paulianodiinae et les Philopotaminae. Leur classification est essentiellement fondée sur la nervation alaire et les pièces de l'armature génitale des mâles.
(Philopotamoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Trichoptères (ou Phryganes) regroupant les Familles suivantes : Philopotamidae, Stenopsychidae. Les Philopotamoïdes constituent, avec les Hydropsychoïdes, la grande lignée des constructeurs de filets de capture. Les larves aquatiques construisent au moment de la nymphose des logettes de retraite fixes et non pas un étui de protection (fourreau) autour de leur abdomen. C'est à ce titre que ces insectes sont considérés comme faisant partie du Sous-ordre des Annulipalpia avec la Super-famille des Hydropsychoïdes.
(Philopterus) n. m. (Du gr. philos ami et pteron aile). Genre d'Insectes Phthiraptères Ischnocères, type de la Famille des Philoptéridés qui vit en parasite sur les divers oiseaux (mouettes, rapaces, échassiers, canards, etc.), mais non sur les poules et les autres galliformes. Ex. Philopterus corvi.
(Philotarsidae) n. m. pl. (Du gr. philos ami et tarsos doigts des pieds). [Loving Barklice]. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Homilopsocidés. On en connait près de 115 espèces. Ils sont généralement de couleur brune ou grise et mesurent entre 2 et 3,5 mm. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Ils sont macroptères chez les deux sexes mais peuvent aussi être occasionnellement brachyptères ou aptères. Les dessous des ailes antérieures sont toujours pileux. Leurs tarses sont dimères ou trimères (dimères chez les espèces Nord-américaines). Quand les tarses sont trimères, le bord postérieur des ailes postérieures est fortement pileux. Leurs griffes sont munies d'une dent préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou légèrement dilaté. Ils sont cosmopolites.
(Phlaeothripidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Thysanoptères Tubulifères comptant plus de 2.000 espèces. Ces thrips ont un corps gros et robuste avec un abdomen se terminant en son apex par un oviscapte tubulaire pointu, et des ailes étroites frangées de poils. On y trouve 2 Sous-familles, celle des Idolothripinae et des Phlaeothripinae.
(Phlebotomus) n. m. (Du gr. phlebs phlebos veine et tomê coupure, division). Genre d'Insectes Diptères Nématocères de la Famille des Psychodidés. Ce sont des hématophages responsables de la leishmaniose, de la bartonellose, la verruga du Pérou et la fièvre pappataci (De Phlebotomus papatasi le phlébotome hôte intermédiaire du virus et vecteur de celui-ci). Ils ont l'aspect de papillon de nuit, le corps velu, les ailes relevées. On les appelle communément « Mouche des sables ». Ex. Phlebotomus perniciosus.
(Phloeotribus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés Scolytinés. Ex. Phloeotribus scarabaeoides scolyte des régions méditerranéennes, très nuisible aux oliviers, dont il mine les rameaux. Son nom local est neiroun.
(Phloiophilidae) Kiesenwetter, 1863 n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes. Ils sont apparentés aux Mélyridés. Ils mesurent entre 2 et 3 mm. Leurs corps présentent des côtés plus ou moins parallèles. Leurs élytres sont ponctués sans ordre et plus ou moins tachés de brun. C'est une petite famille représentée par un seul genre et une seule espèce, Phloiophilus edwarsi. Cette espèce est assez bien répandue en Europe. Syn. Phloeophilidés selon Fauna Europaea.
n. m. [Silver-striped hawk-moth]. Nom vernaculaire d'Hippotion celerio Lépidoptère de la famille des Sphingidés.
(Phora) n. m. (Du gr. pherein porter). Genre d'Insectes Diptères Brachycères, comprenant de petites mouches noires ou fauves au dos « voûté ». Leurs fémurs postérieurs sont souvent plats et élargis. Les larves se développent dans divers micro-habitats. Les larves de la Phora incrassata commune en France, se développent dans les couvains d'abeilles.
n. f. (Du gr. phorêsis transport). [Phoresy]. Transport passif et temporaire d'un organisme par un autre. Un animal utilise alors un autre comme simple moyen de transport. Par exemple le pou du buffle, Haematopinus tuberculatus (Phthiraptère Anoploure), se sert d'une mouche, Lyperosia irritans (Diptère Muscidé), pour passer d'un hôte à l'autre. L'espèce transportée est dite « phorétique ». Beaucoup d'acariens se servent aussi des insectes pour se déplacer (ex. Fourmis). On connait aussi le cas des Pseudoscorpions transportés par des Coléoptères. Voir aussi Portage social.
(Phoridae) n. m. pl. [Humpbacked flies, Scuttle flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes Phoroïdes renfermant les phores et genres voisins. On en compte près de
3.000 espèces, de petite taille (0,5 à 6 mm. Leur tête porte de fortes soies réclinées. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouveront sur la face. Ces dernières portent généralement une longue arista. Leur dos est vouté, ce qui est une de leur caractéristique. Les nervures Costales, Sous-costales et Radiales sont fortes et prennent fin vers le milieu de l'aile. Les rameaux de la nervure Radiale de leurs ailes sont épaissis. Les autres nervures sont peu marquées et subparallèles. Leurs fémurs postérieurs sont souvent plats et élargis. Certaines femelles peuvent perdre ailes et haltères. Leurs larves sont saprophages, mycétophages, ou parasites d'insectes, en particulier de termites et de fourmis.
(Phorodon) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères. C'est un puceron vert clair avec des rayures dorsales vertes mesurant jusqu'à 1,9 mm. Il s'agit d'un puceron diécique (dont le cycle de vie comporte l'exploitation, par des générations différentes, d'hôtes végétaux de deux types). Ainsi Phorodon humuli est un puceron diécique ayant pour hôte d'été (ou hôte primaire) le houblon et pour hôte d'hiver les pruniers.
Grâce à l'apparition des appareils numériques, il est beaucoup plus aisé de photographier les insectes. Il faut cependant un appareil d'un minimum de 8 mégapixels donnant la possibilité de faire des photographies en position macro. Choisir un format de photo parmi les plus lourds possibles afin de pouvoir effectuer éventuellement des recadrages ou agrandissements. Il faut donc une carte mémoire d'un minimum d'1 Giga. Un bon ensoleillement et une absence de vent permettent d'utiliser des vitesses rapides afin d'obtenir des photos nettes et précises. Essayer d'approcher l'insecte en faisant attention à sa propre ombre qui pourrait les faire fuir. Le cadrage et la mise au point sont, comme pour toutes photos, les éléments à privilégier. Pour le cadrage, essayer de privilégier des prises de vue en se mettant à la même hauteur que l'insecte. Les plus belles photos sont celles prises de face où le sol n'apparait pas en fond de photo. Essayer de privilégier le fait de laisser un espace dégagé entre le bord de la photo et les yeux du sujet photographié. Pour que l'appareil fasse sa mise au point sur l'insecte et non pas sur un autre élément du décor, il est conseillé d'effectuer un essai sur un objet fixe qui occupe tout le champ visuel (ex. la main) en appuyant à moitié sur le bouton de déclenchement pour que la mise au point se fasse. Une fois celle-ci faite, relâcher le déclencheur et s'approcher du sujet à photographier en respectant à peu près la même distance que celle utilisée auparavant. La plupart du temps l'appareil garde la mise au point précédente et le sujet à prendre peut ainsi être photographié plus facilement.
n. m. et adj. [Photoreceptor]. Chez les Insectes, il s'agira en général d'une sensille réceptrice qui réagira à la lumière telle que l'ommatidie des yeux composés ou un ocelle ou les stemmates (s'il s'agit d'une larve d'insecte holométabole) ou même un récepteur tégumentaire (cas des Coléoptères Ténébrionidés). Voir Cellules rétinuliennes.
n. m. (Du gr. phos photos lumière et taxis ordre, arrangement). [Phototactism]. Qui appartient à la phototaxie, qui est le comportement d'un organisme au stimulus de la lumière. Voir Phototaxie.
n. f. (Du gr. phos, photos lumière et taxis ordre, arrangement). [Phototaxis]. Réaction d'orientation d'animaux mobiles en réponse au stimulus de la lumière. Beaucoup d'Insectes connaissent une attraction à la lumière.
Voir aussi Taxie et Piège lumineux.
(Photuris) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Elatéroïdes Lampyridés d'Amérique. Ce ver luisant est très lumineux. Ex. Photuris aureoluscens.
(Phragma) n. m. (Du gr. phragma cloison). [Phragma(ata)]. Ce sont des cloisons internes du thorax, des invaginations de l'endosquelette sur lesquels s'insèrent des muscles permettant les mouvements (pattes et ailes). Les phragmes remplacent ainsi les tendons. Ils sont notés « Ph ».
Voir aussi Endosquelette.
n. f. (Du gr. phragma cloison). [Phragmosis]. Comportement consistant à bloquer une ouverture au moyen d'un disque céphalique. On trouve ce comportement chez la chenille d'un Lépidoptère Oecophoridé, Pseudodoxia xanthocephala qui bloque l'ouverture de son fourreau par une sorte de disque porté sur la tête. Mais la phragmose se rencontre essentiellement chez les fourmis arboricoles du genre Cephalotes qui portent un disque céphalique leur permettant de bloquer l'entrée du nid.
(Phrictus) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes Fulgoridés. Ex. Phrictus buechei.
(Phryganea) n. f. (Du gr. phruganon bois mort, fagot). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Trichoptères dont la larve, aquatique, construit autour d'elle un fourreau de protection avec des végétaux, du sable, des coquilles (d'où ses noms usuels de porte-faix cherfaix traîne-bûches, porte-bois, azerote, casets, vers d'eau). On se sert de ses larves pour pécher le gardon. Phryganea grandis est une des plus grandes phryganes d'Europe et la plus courante en France. Les membres du genre Phryganea sont de petits insectes dont la plupart vivent près des eaux douces stagnantes, et dont les ailes duveteuses rappellent celles d'un papillon de nuit. Près de 4 000 espèces ont été recensées. Ex. La phrygane striée, Phryganea striata. Voir aussi Trichoptères.
(Phryganeidae) n. f. pl. [Large caddisflies]. Famille d'Insectes Trichoptères Phryganeoïdes dont le genre Phryganea en est le type. Les adultes mesurent entre 15 et 25 mm de long et 60 mm d'envergure. Leurs antennes sont épaisses et plus longues que le corps. Les ocelles sont présents. Les mâles portent des palpes maxillaires de 4 articles alors que ceux des femelles en ont 5. Leurs ailes son typiquement tachetées de gris et de brun. Leurs tibias portent deux épines préapicales. Leurs larves aquatiques construisent des fourreaux cylindriques, constitués de fragments de plantes, autour de leur corps pour se protéger. Elles sont appelées usuellement « porte-bois » ou « traine-buches ». Ces larves prédatrices ont un premier segment thoracique fortement chitinisé par rapport aux deux suivants. Elles se nymphosent dans leur fourreau.
(Phthiraptera) Haeckel, 1906 n. m. pl. (Du gr. phtheir pou et aptère). [Lice, Parasitic lice]. Ordre d'Insectes regroupant 25 Familles et 6.000 espèces mieux connues sous le nom de « poux ». Selon les recherches génétiques modernes, il apparait que les Phthiraptères devraient être classés dans l'Infra-ordre des Nanopsocetae chez les Psocoptères Troctomorphes. Dans la Classification contemporaine (comme celles de NCBI et SITI), l'Ordre des Phthiraptères regroupe les Sous-ordres suivants : Amblycera, Anoplura, Ischnocera, Rhynchophthirina. Les Phthiraptères sont aptères et ectoparasites des oiseaux et des mammifères, dont ils sucent le sang. Leur morphologie très diversifiée est liée à leur ectoparasitisme. Leur corps est compressé dorso-ventralement. Leurs pièces buccales sont de type broyeur chez les Amblycères et les Ischnocères ce qui les distingue des puces (Siphonaptères). Chez les Anoploures, les pièces buccales de type piqueur-suceur, sont rétractables dans la tête. Tous se nourrissent de sang mais seuls les Mallophages (Amblycères) se nourrissent aussi de poils, de peaux et de plumes. Leurs yeux composés sont réduits voir absents. Les ocelles sont absents. Leurs antennes sont petites (3 à 5 articles). Elles sont parfois cachées chez les Mallophages. Chez les Mallophages, seul le prothorax est distinct et mésothorax et métathorax sont fusionnés. Chez les Anoploures, tous les segments thoraciques sont fusionnés. Autre particularité, leurs tarses ne sont composés que d'un seul article, quelquefois deux. Ils sont pourvus d'une à deux griffes fortes. Ces sont des insectes paurométaboles qui passent par trois stades nymphaux. Chaque espèce est inféodée à un hôte particulier. Sur l'homme, par exemple, on connait Pthirus pubis ou Morpion (Famille des Pthiridés) et Pediculus humanus capitis et Pediculus humanus corporis (Famille des Pédiculidés). Ces insectes sont vecteurs de maladies (ex. Typhus). Voir aussi Amblycères, Anoploures, Ectoparasites, Ischnocères, Mallophages, Paurométaboles et Rhynchophthirinés.
ou Phtiriase n. f. (Du lat. phtiriasis et du gr. phtheiriasis de phtheir pou et iasis maladie). [Phthiriasis]. Maladie transmise par les poux. Les œufs ou lentes sont déposés sur un cheveu, des fibres textiles ou un poil (selon l'espèce). Larves, nymphes et adultes sont hématophages. Ex. Le genre Trichodectes (Phthiraptères Ischnocères) qui colonise la peau des Mammifères. Syn. Pédiculose.
adj. Relatif à la phthiriase.
n. f. (Du gr. phullon feuille). Nom vernaculaire d'un Insecte de l'Ordre des Phasmoptères (ancien Chéleutoptères) de Malaisie, ressemblant à une feuille verte. Si les phyllies adultes ressemblent à des feuilles et parviennent à se camoufler à la perfection dans la végétation, leurs œufs ressemblent souvent à s'y méprendre à des graines. Ex. La Phyllie feuille-sèche, Phyllium siccifolium.
(Phyllodecta) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Lamellicornes de la Famille des Chrysomèlidés et dont une espèce, la chrysomèle de l'osier, Phyllodecta vulgatissima cause des dommages dans les oseraies.
(Phyllotreta) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Chrysomèlidés Alticinés. Ex. Phyllotreta nemorum. Cette petite altise est très nuisible au chou et au colza.
(Phylloxera) n. m. (Du gr. phullon feuille et xêros sec, desséché). Nom usuel et Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques, de la Super-famille des Phylloxéroïdes, comprenant de minuscules pucerons dont l'espèce type vit sur les feuilles du chêne (Phylloxera coccinea). Vers 1860, ce puceron fut introduit en France avec des plants importés des Etats-Unis. Tout le vignoble fut contaminé et plus de la moitié des vignes furent détruites. La meilleure protection contre le phylloxéra consiste à greffer des cépages indigènes sur des plans américains : c'est ainsi que fut reconstitué le vignoble français pour lequel cette maladie ne présente plus un véritable danger, les vignes ayant acquis une certaine immunité.
adj. Qui est atteint du phylloxera.
(Phylloxeridae) n. m. pl. [Phylloxerans]. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Phylloxéroïdes (ou Adelgoïdes selon SITI). On en connait près de 70 espèces. Leurs individus sont reconnaissables à l'aspect trapu et à la faible sclérification de leurs téguments (exception faite du thorax chez les ailés). Leur corps est quelquefois recouvert d'un revêtement pruineux mais jamais de prolongement filamenteux cireux. Ceux qui sont aptères présentent des antennes de 3 articles alors que les ailés ont des antennes de 3 ou 4 articles. Leurs ailes sont disposées à l'horizontale (à plat) au repos. La nervation de leurs ailes est simple. Ils ne présentent ni cornicules, ni ovipositeurs. Ils ont une cauda peu marquée. Leur développement est qualifié par certains auteurs d'homométabole. On compte dans cette Famille le célèbre phylloxéra de la vigne, Phylloxera vastatrix.
Voir aussi Homométabole.
ou phylogénie n. f. (Du gr. phulon race et genesis naissance, origine). [Phylogenesis].
1. Origine des espèces et de groupes animaux et végétaux, considérés comme issus par évolution de formes plus simples. Ces lignées d'espèces qui descendent les unes des autres constituent un phylum.
2. Etude scientifique de cette origine des espèces consistant à reconstituer les relations de parenté entre les taxons. On représente la phylogénie par un arbre phylogénétique. La phylogenèse est donc différente de l'ontogénie ou ontogenèse qui est la description du développement de l'individu, depuis l'œuf fécondé jusqu'à l'état adulte, voir jusqu'à sa mort. Actuellement, au travers des études cladistiques et phylogénétiques, tous les niveaux taxinomiques tendent à se préciser.
adj. et n. f. (Du gr. phulon race et genêtikos propre à la génération). [Phylogenetic].
1. Etude scientifique des phénomènes évolutifs de modifications des espèces.
2. Qui utilise la phylogénie. Voir Arbre phylogénétique et Classification Phylogénétique.
n. f. [Philogeny]. Voir Phylogenèse.
n. m. (Du gr. phulon race). [Phylum(la)]. Ensemble biologique regroupant toutes les formes que l'on croit être les ancêtres plus ou moins directs d'une espèce donnée. C'est un embranchement monophylétique. La position taxinomique plus élevée que le Phylum est celle du Règne. La principale subdivision d'un phylum est le sub-phylum. Pl. des Phylums ou des Phyla. Syn. Division, Embranchement. Voir aussi Groupe paraphylétique, Groupe Monophylétique et Groupe Polyphylétique.
(Phymatidae) Laporte, 1832 n. m. pl. [Ambush Bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes Réduvioïdes. Selon SITI il s'agit plutôt de Phymatinés (Phymatinae) en tant que Sous-famille des Réduviidés. On les appelle usuellement punaises embusquées. Les adultes ont un corps épais. Ils sont d'une couleur jaunâtre, brunâtre ou verdâtre. Leurs antennes courtes sont terminées en massue. Cette famille possède des pattes antérieures ravisseuses. On les trouve sur les corolles des fleurs où ils chassent les nectarivores. Ils sont tous prédateurs. Ex. Phymata monstrosa F.
adj. et n. f. (Du gr. physa soufflet, d'où bulle d'air, enflure et ergatês travailleur). [Physergate]. Désigne les Insectes Hyménoptères Formicidés de la caste des ouvrières présentant un grand gastre, un abdomen distendu, servant principalement de réservoir à miel.
Voir aussi Macroergate, Mermithergate, Myrmécocyste et Physogastrie.
n. m. (Du gr. physa soufflet, d'où bulle d'air, enflure et gastêr gastros ventre). [Physogastre]. Dénomination des Insectes termitophiles, myrmécophiles ou cavernicoles à l'abdomen hypertrophié, dilaté. Ce sont des espèces devenues obèses par accumulation de corps gras. Certains coléoptères sont ainsi appelés physogastres du fait de leur abdomen volumineux tourné vers l'avant. La partie dorsale du dernier segment visible est le pygidium. Ex. Le Coléoptère Staphylinidé termitophile du genre Spirachtha est un physogastre. Voir aussi Jabot social et Physogastrie.
n. f. [Physogastry]. Dilatation du gastre (partie postérieure de l'abdomen) d'une fourmi ou d'un termite sous l'effet de la nourriture ou du développement de l'appareil reproducteur. La reine fourmi (ou celle des termites) présente une physogastrie importante. Voir aussi Physergate.
n. m. pl. [Phytoecdysteroid]. Famille de molécules synthétisées et accumulées par un grand nombre de végétaux. Ces molécules joueraient un rôle dans la défense chimique contre les insectes phytophages. Ils possèdent un effet toxique à long terme et un effet anti-appètent immédiat. On a pu le constater chez quelques espèces de Lépidoptères Pyralidés (Ex. Pyrale du maïs, Ostrinia nubilalis). Ils pourraient être intégrés dans les plantes cultivées afin d'écarter les phytophages des cultures à protéger.
Voir aussi Ecdystéroïde.
adj. et n. m. (Du gr. phuton plante et phagein manger). [Phytophagous (adj. ), Phytophage (n.)]. Se dit de tous les animaux et notamment les insectes qui se nourrissent de plantes, de matières végétales vivantes ou mortes (feuilles, tiges, bois, sèves, racines, pétales, pollens, graines). Tous les animaux qu'on appelle donc phyllophages, xylophages, cléthrophages, opophages, détritivores, ou autres, sont des phytophages. Ce terme s'oppose dans ce sens à prédateur. Contr. Zoophage ou carnivore.
Voir aussi Herbivore.
(Phytophaga) n. m. pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères Polyphages comprenant ceux qui se développent au détriment des plantes. Tous les Chrysoméloïdes sont phytophages. Mais sont aussi phytophages les Curculionoïdes, les Buprestoïdes, les Scarabéoïdes. Certains groupes de Coléoptères Polyphages s'ils comportent souvent des espèces phytophages peuvent également y réunir des espèces prédatrices comme par exemple chez les Ténébrionoïdes (ex. Méloïdés), Cucujoïdes (ex. Coccinellidés), Bostrichoïdes (ex. Dermestidés). D'autres s'ils sont phytophages à l'état adulte sont prédateurs à l'état larvaire comme chez les Elatéroïdes (ex. Lampyridés). Syn. Chrysoméloïdes. Voir Chrysoméloïdes.
Voir aussi Polyphages et Phytophagoïdes.
n. m. pl. (De phytophage et du gr. eidos aspect). Ancienne Super-famille d'Insectes Coléoptères hétérogastres qui comprenait les formes à régime végétal. Voir Phytophages.
n. m. pl. (Du gr. phuton plante et phtheir pou).
1. Ancien Sous-ordre d'Insectes Hémiptères Homoptères, comprenant les cochenilles (Coccidés), les pucerons (Aphididés) et les psylles (Psyllidés ou faux pucerons). On opposait parmi les Homoptères, les Phytophtires (ou Sternorhynques) aux Cicadiaires (ou Auchénorrhynques).
2. Autre nom des insectes Homoptères Sternorhynques. Voir Sternorhynques.
[Mouthparts]. Autour de la bouche, trois paires d'appendices modifiées viennent, avec le labre (ou lèvre supérieure qui est impair), former les pièces buccales ou trophi qui servent à saisir la nourriture et à l'ingérer. Ces trois paires de pièces buccales sont, les deux mandibules, les deux maxilles (mâchoires) et le labium (encore appelé lèvre inférieure). On parle à leur propos de séries d'appendices gnathaux. La troisième série correspondant au labium, un sclérite impair, car il résulte de la fusion de la deuxième paire primitive de maxilles (Mx2). Les pièces buccales comprennent toujours d'avant en arrière : 1 lèvre supérieure ou labre ; 2 mandibules creuses avec deux condyles d'articulation s'il s'agit d'Insectes Ptérygotes (Dicondyliens) et une s'il s'agit d'Insectes Aptérygotes (Monocondyliens) ; 2 mâchoires ou maxilles séparées (mx1) portant chacune un palpe maxillaire et constituées fondamentalement des pièces suivantes : cardo, stipe, lacinia et galéa ; 2 maxilles soudés en une pièce (mx2) appelée lèvre inférieure ou labium portant deux palpes labiaux constituée fondamentalement des pièces suivantes : submentum, prémentum, mentum portant glosses (ou galeae) et paraglosses (ou laciniae); et enfin l'hypopharynx. Il existe différents types de pièces buccales adaptés à la façon dont se nourrissent les insectes, et variant donc selon leur régime alimentaire. Chez des insectes comme le hanneton ou le criquet ou les cafards, elles sont de type broyeur (ou mâcheur). De tous les types de pièces buccales existants, le type broyeur est le moins modifié et donc le plus primitif. Les pièces buccales des insectes broyeurs comportent deux puissantes lames masticatrices, appelées mandibules, souvent bordées de dents, et servant à couper et à broyer. Chez d'autres espèces, les pièces buccales ont évolué et peuvent être de type piqueur (comme chez le moustique ou la punaise qui ont des pièces buccales longues et fines fonctionnant comme un stylet, qui leur permettent de percer puis d'aspirer un aliment liquide), suceur (ou siphonneur, comme chez les papillons qui aspirent des aliments liquides, tels que le nectar des fleurs, par leur trompe (proboscis) qui peut être enroulée en spirale ou déployée) ou lécheur (chez l'abeille, ou la mouche par exemple). Chez les Hémiptères comme les Coccidés (cochenilles), les pièces buccales sont de type piqueur-suceur. Les deux mandibules et les deux maxilles sont transformées en stylets fins et souples. Les stylets mandibulaires externes et les stylets maxillaires internes s'assemblent en un faisceau unique. Chez divers insectes, on constate une atrophie des pièces buccales, les adultes ne s'alimentant pas (cas du Bombyx du mûrier, des Éphémères, etc.). Syn. Appendices gnataux, Trophi.
Voir aussi Labium Mandibule Maxille et Tête.
[Adapted for chewing, Chewing mouthparts]. Les pièces buccales de type broyeur sont le type primitif chez les insectes (caractère plésiomorphe). C'est le type que l'on rencontre chez la sauterelle, mais également chez le hanneton, ou encore le criquet. Les pièces buccales servent alors à broyer les aliments solides qui seront dilacérés et imprégnés de salive. Dans ce type, on trouve des mandibules, des palpes maxillaires et labiaux bien développés qui servent à maintenir et à pousser la nourriture, des mandibules dures et coupantes, des maxilles et un labium, appendices moins puissants qui ne seront jamais transformés en une trompe. On retrouve ce type d'appareil buccal chez tous les insectes qui ont un régime omnivore ou carnivore. Les Insectes à pièces broyeuses typiques sont : Raphidioptères – Plécoptères – Embioptères – Coléoptères – Dermaptères – Dictyoptères – Zoraptères - Lépidoptères (larves)- Névroptères (adultes) – Mécoptères - Orthoptères – Phasmoptères – Isoptères – Mégaloptères (larves et adultes). Syn. Mâcheur.
[Chewing-sucking mouthparts]. Ce type se trouve chez les Hyménoptères. Il en existe plusieurs types, les modèles variant du type broyeur (celui de la Tenthrède) au type lécheur (celui des abeilles) avec des formes intermédiaires (celui des fourmis). Ce type de pièces buccales est donc adapté selon l'espèce considérée à la consommation d'aliments liquides (Ex. nectar) et/ou solides (ex. végétaux). Dans le type lécheur, et plus particulièrement chez les Sous-familles des Apinae (les abeilles ouvrières), maxilles et palpes labiaux (complexe maxillo-labial) forment une gaine, un tube, autour de la langue, qui elle-même résulte de la fusion des glosses (galeae) du labium. Les palpes maxillaires sont alors réduits. Mais on trouve également un type de pièces buccales broyeur-lécheur chez les Trichoptères (appareil buccal de type hypopharyngien) qui ont un rudiment de mandibules et un haustellum (trompe) entre labium et maxilles. On parle aussi à leur sujet d'appareil buccal de type lécheur-hypopharyngien.
Ce terme est utilisé à propos de l'appareil buccal des Trichoptères dont l'haustellum (ou proboscis) est constitué d'un hypopharynx réduit à une plaque chitineuse, d'un lobe médian et de deux petits lobes latéraux.
Voir aussi Pièces buccales de type Broyeur-lécheur.
[Siphoning-sucking mouthparts]. Les pièces buccales de type lécheur-suceur sont à la fois lécheur (et possèdent donc une langue) et suceur (et possèdent donc un canal aspirateur, une trompe). Ici les mandibules sont réduites ou ont disparu. Les pièces seront profondément modifiées en trompe pour permettre une alimentation liquide. Ces modifications concerneront les maxilles ou le labium. Quand il s'agit des maxilles, certains auteurs parlent de pièces buccales de type suceur-maxillaire. Ce seront les pièces buccales des Lépidoptères avec notamment leur spiritrompe. Quand il s'agit du labium, ils parleront de pièces buccales de type suceur-labial et viseront les pièces buccales des Diptères supérieurs qui ont notamment une trompe molle appelée proboscis ou haustellum. On peut rattacher au type lécheur-suceur, le type broyeur-lécheur (avec conservation des mandibules légèrement réduites et labium transformé en langue). Ces pièces buccales seront celles des Hyménoptères avec notamment leur glosse ou ligula. Voir aussi Suceur-labial et Suceur-maxillaire.
[Piercing and sucking, Piercing-sucking mouthparts]. Les Insectes ayant ce type de pièce buccale, le plus souvent des Diptères vulnérants, injectent, souvent sous la forme de stylets piqueurs, leur liquide salivaire dans une proie. Cette salive qui contient des composants anticoagulants, aura pour fonction de liquéfier les tissus s'il s'agit de Diptères telmophages. Certaines espèces sont cependant capables de prélever le sang d'un hôte sans produire de salive. Mais s'il y a production de salive, celle-ci sera effectuée par l'hypopharynx (excroissance de la région inférieure du pharynx) ou par le canal salivaire. La salive injectée peut parfois être à l'origine de maladies infectieuses tant aux animaux qu'aux plantes (pour les espèces phytophages, tels que les Hémiptères). Par la suite, il y aura succion des substances digérées. Il s'agit donc d'une digestion extra-orale puisque les substances aspirées auront été préalablement liquéfiées au dehors de l'insecte piqueur. C'est le pharynx, à la paroi très musclée, qui constitue la pompe pharyngienne permettant l'absorption du sang ou de la sève. On trouve ainsi chez les Diptères vulnérants des mandibules et des maxilles transformés en stylet acéré, organe perforant en forme d'aiguille (Ex. Diptères Culicidés, les moustiques) ou en forme de couteau (Ex. Diptères Psychodidés comme les phlébotomes). Chez les Diptères Culicidés, le labium est transformé en gouttière pour permettre l'engainement de 6 stylets vulnérants (2 stylets maxillaires, 2 stylets mandibulaires, le labre (canal alimentaire) et l'hypopharynx (canal salivaire)). Lors de la piqûre, le labium ne pénètre pas dans le tégument comme le font les 6 stylets vulnérants, mais il se replie à la surface de ce dernier. Ce type de pièce se retrouve chez d'autres types que les Diptères vulnérants : Chez les Protoures, les Siphonaptères (puces), les Phthiraptères (ricins, poux), les Siphonaptères (puces), les Thysanoptères (thrips), les Hémiptères (cigales, cicadelles, psylles, aleurodes, pucerons, cochenilles, nèpes, ranatres, notonectes, punaises, hydromètres), les larves de nombreux Névroptères (ex. fourmilions), ou même chez certaines larves de Coléoptères (ex. Dytiques). Chez les Hémiptères comme les Aphididés (pucerons) ou Coccidés (cochenilles), les deux mandibules et les deux maxilles sont transformées en stylets fins et souples. Les stylets mandibulaires externes et les stylets maxillaires internes s'assemblent en un faisceau unique. Les stylets maxillaires s'unissent entre eux grâce à un système de fermeture à glissière et forment un canal salivaire et un canal alimentaire, le premier pour injecter la salive, le second pour aspirer les substances préalablement digérées. Au repos, ces stylets s'enroulent dans une poche ventrale, la crumena.
Voir aussi Hypopharynx Pharynx et Telmophage.
[Siphoning-sucking mouthparts, Sponging mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez les Diptères supérieurs ou "Mouches" au sens large (ex. Muscidés, Syrphidés, Tachinidés). Dans ce type on trouve une transformation consistant en la disparition des mandibules et des stylets maxillaires. Mais la transformation la plus profonde consiste en l'hypertrophie du labium et des palpes maxillaires. Ils forment une trompe molle suceuse soutenue par des pièces chitineuses appelée proboscis (ou haustellum). Cette trompe a la particularité de pouvoir se replier en Z sous la tête. Le proboscis est terminé par des labelles, structure en forme de ventouse, parcourue de nombreuses pseudotrachées débouchant dans le pharynx (bouche) permettant ainsi d'aspirer les liquides. Enfin le labre-épipharynx est allongé sur la trompe. La mouche domestique (Musca domestica) possède des pièces buccales de ce type.
[Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièces buccales qualifie les Insectes ayant des pièces buccales de type suceur-labial (Ex. Diptères supérieurs) et suceur-maxillaire (Ex. Lépidoptères). On peut rattacher au type lécheur-suceur, le type broyeur-lécheur (avec conservation des mandibules légèrement réduites et labium transformé en langue). Ces pièces buccales seront celles des Hyménoptères avec notamment leur glosse ou ligula.
Voir aussi Pièces buccales de type Lécheur-suceur.
[Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez les Lépidoptères. Leur labre est réduit et on trouve une transformation profonde consistant en une hypertrophie des maxilles par disparition de la lacinia et spécialisation des galéas (galeae) qui forment par accolement la spiritrompe (trompe spiralée suceuse) laissant un espace vide, le canal de la trompe. Les palpes maxillaires sont réduits au bénéfice des palpes labiaux qui atteignent un grand développement et servent de protection à la trompe.
n. m. [Trap]. Dispositif servant à attraper un animal. Chez les insectes, de nombreuses espèces construisent des pièges pour attraper leurs proies. Chez les larves de fourmilions (Névroptères Myrméleontidés) ou les larves de Vermileo (Diptères Vermileonidés), un piège en entonnoir constitué de sable permet d'attraper les fourmis qui y tombent. Les larves de cicindèle (Coléoptères Cicindelidés) procédent un peu de la même manière mais dans des terriers verticaux. Beaucoup de larves de Trichoptères construisent sous l'eau des filets de soies destinés à capturer de petits animaux dont elles se nourissent. La larve d'Arachnocampa luminosa (Diptère Mycétophilidé) des grottes de Nouvelle-Zélande, tisse un fil muni de goutellettes gluantes pour attraper ces proies.
Voir aussi Prédateur.
Voir Piège alimentaire.
Une des sources les plus remarquables pour la collecte d'insectes est la surface d'eau des piscines. Mais on peut utiliser des récipients divers remplis d'eau avec une goutte de savon liquide si possible de couleur jaune-or car cette dernière est attractive pour les insectes.
[Emergence trap]. Ce sont des pièges destinés à récupérer tous les insectes qui émergent du substrat où se développaient leurs chenilles. Cela peut consister à "emballer" une souche ou une portion de tronc pour les larves xylophages. Pour les insectes à larves édaphiques (qui vivent dans le sol) ou aquatiques c'est-à-dire les insectes marcheurs, sauteurs ou volants, on dispose un volume prismatique, une pyramide à paroi de verre au-dessus d'une tourbière ou sur un plan d'eau stagnante (après y avoir ajouté 4 flotteurs) et lorsque l'imago émerge, il se heurtera à la paroi sous laquelle est disposée une gouttière contenant de l'eau, du formol et un peu de lessive, dans laquelle il finira par se noyer. Voir aussi Berlèse.
[Funnel trap]. Boîte remplie d'eau, couverte d'un entonnoir surmonté d'un toit, sous lequel est accroché une capsule imprégnée de phéromone. Les mâles attirés par l'odeur diffusée par la capsule volent sous le couvercle et se noient en tombant dans la boîte.
[Glossina trap]. De nombreux pièges ont été inventés dans le cadre de l'étude des trypanosomiases pour récolter les glossines et plus particulièrement les mouches Tsé-tsé. Le "Beta trap" de Vale en est l'un d'entre eux. Il s'agit alors d'une pyramide avec deux entrées symétriques situées à la base d'un triangle noir, qu'elles encadrent. La paroi interne est noire pour inciter la glossine à se diriger vers le haut où se trouve une cage. Le « N'Gu trap » de Brightwell, quant à lui, est constitué de deux parois de tissu bleu cousues en V. Son ouverture est à moitié fermée par un écran noir. A l'intérieur se trouve un deuxième écran noir incliné qui oriente l'insecte vers un cône triangulaire en toile moustiquaire, lui-même surmonté d'un sac de capture en plastique. Il existe ainsi une grande variété de pièges : Piège de Harris (un des tout premier utilisé en 1930 au Zululand) ; "Crinoline" de Chorley en 1933 ; Piège de Swinnerton et de Jack en 1939 ; Piège de Catts ; Piège de Langridge ; Piège de Moloo (1970); Pour schématiser, ces pièges peu maniables, sont généralement constitués : d'une partie principale de forme variée, dont les couleurs en général bicolores sont attractives ; d'ouvertures ; de panneaux ou de chicanes renforçant l'attractivité, équipés d'un système de non-retour et guidant l'insecte vers un système de capture, souvent une cage au sommet du piège.
Voir aussi Piège de Manitoba Piège de Moloo et Vision.
[Sticking trap]. Piège d'interception consistant à attraper au moyen d'un autocollant divers insectes. Il peut s'agir de rubans-glus imprégnés d'insecticide et de phéromones sexuelles pour les attirer. Il peut ainsi s'agir d'ovimelle muscacide, une pâte insecticide foudroyante analogue à celle que l'on dépose sur les papiers dits papiers tue-mouches.
[Food trap]. Piège d'attraction permettant d'attirer les insectes au moyen d'un appât. Cet appât peut être végétal (Ex. bananes fermentées dans bouteille plastique, liquides fermentés ou bière) ou animal (cadavre, morceau de viande, bouts de crevettes, excréments, fromages, œufs,…). L'insecte doit pouvoir y entrer facilement sans pouvoir en sortir. Il faut aussi prévoir une protection contre la pluie et contre les autres animaux qui pourraient eux aussi être attirés par l'appât utilisé.
Voir aussi Piège d'attraction.
[Attractive trap]. Il s'agira des pièges à eau et des pièges lumineux essentiellement mais aussi du piège de Manitoba. Un simple papier de couleur bleue métallique, agité, suffit à attirer les Morphos dans les forets d'Amérique du Sud.
Voir aussi Perception des couleurs Piège à Glossines et Vision.
[Net trap]. Il s'agira du filet à papillon mais aussi du filet fauchoir (mouvements de va-et-vient dans la végétation à la manière d'un fauchage) ou du filet troubleau, variante du filet fauchoir mais pour la capture des insectes aquatiques. Le fauchage doit être effectué assez énergiquement pour ne pas laisser aux insectes la possibilité de s'échapper.
[Japanese umbrella trap]. Toile blanche solide de 70 cm à un mètre de côté, fixée aux quatre coins d'un cadre en bois ou en métal (ex. monture de parapluie) destiné à tendre la toile. On déploie d'une main le drap sous la végétation et on frappe cette dernière de l'autre main au moyen d'un bâton. Les insectes tomberont alors sur la toile. Il suffit alors de procéder à leur récolte. Syn. Battage.
Voir aussi Piège d'interception.
[Pheromone trap]. Méthode de piégeage utilisé en agriculture pour lutter contre des insectes nuisibles aux cultures. On synthétise alors une phéromone d'attraction sexuelle afin d'attirer les espèces dans un piège. Les phéromones permettent d'attirer des milliers de mâles dans des pièges. Une autre solution consiste à répandre d'abondantes quantités de phéromones dans le milieu de vie afin que les mâles par exemple ne puissent plus détecter les femelles. On utilise cette technique dans les vergers pour protéger les pommiers contre les attaques de la carpocapse (ou ver des fruits, ou « ver rose »).
Voir aussi Piège d'attraction et Piège sexuel.
[Attract trap]. Ces pièges sont souvent sélectifs. Il s'agira des pièges alimentaires, des pièges attractifs visuels et des pièges sexuels. Concernant les pièges alimentaires, une recette à base de bière mélangée à un autre liquide sucrée est souvent utilisée par les entomologistes. Le « piège à bananes » est également un classique. Pour capturer les espèces à mode de vie cryptique, on utilise un sac de toile de jute préalablement mouillé qui sera déposé à même le sol et qui sera relevé le matin. Les insectes qui recherchent des abris comme ceux qu'offrent les bottes de paille y trouveront refuge. Des bandes de carton ondulé enroulées autour des troncs d'arbres permettront au bout de quelques jours d'attraper de nombreux spécimens. Des pièces de bois perforées de trous de 5 à 6 cm de profondeur et de 4 à 10 mm d'épaisseur permettront de capturer des Hyménoptères nidifiant.
Voir aussi Borne Anti-Moustique Piège alimentaire Piège attractif visuel ; Piège à Glossines Piège aux phéromones Piège de Manitoba Piège de Moloo, Piège lumineux Piège sexuel.
[Flight intercept trap]. Cette catégorie de piège permet d'attraper sans les attirer les insectes qui se déplacent. Il s'agit notamment des toiles d'araignées dans la nature, les écoulements de résine ou de gomme des végétaux, les surfaces d'eau, etc. Les dispositifs utilisés par les entomologistes sont : les pots pièges qui une fois enterrés capturent les espèces qui se déplacent au niveau du sol ; les filets aériens (toile d'araignée artificielle ou filet « cryldé ») ou aquatiques, les pièges adhésifs, les grilles électriques …..
Voir aussi Berlèse Lavage de sol Piège adhésif Piège à eau Piège à émergence Piège au filet Piège au parapluie japonais Piège électrique Piège trappe et Tamisage.
[Manitoba trap]. Il s'agit d'un piège attractif visuel pour les Diptères Glossinidés et Tabanidés. Il consiste en une grosse boule bicolore (rouge et noire) au sommet de laquelle un filet plus large que la boule est disposé. Les mouches prenant leur envol vers le haut, seront piégées. On a remarqué que les cibles préférées des Taons étaient les zones de peau sombre des bovins aux couleurs contrastées (ces dernières retenant plus la chaleur).
Voir aussi Perception des couleurs et Vision.
[Moloo trap]. Piège destiné à attraper les Diptères et plus particulièrement les Glossines. Ce piège a un volume horizontal, de section losangique, avec une ouverture à la partie inférieure en forme de jupe. Il laisse passer un écran noir à sa partie inférieure et est surmonté d'une cage de capture à son sommet.
Voir aussi Piège à Glossines
[Swynnerton trap]. Voir Piège à glossines.
[Delta trap]. Dispositif en forme de tente, dont le “tapis de sol” est une plaque amovible engluée, renouvelable, et sous le toit de laquelle est suspendue une capsule de phéromone. Les mâles attirés se collent sur la plaque engluée.
[Electronic trap]. Ce sont des désinsectiseurs qui attirent les insectes au moyen de rayons Ultraviolets. Ces derniers seront électrocutés par contact d'une grille haute tension fixée en avant du dispositif lumineux. Voir aussi Ultraviolet.
[Light trap]. Toute source lumineuse exerce un grand pouvoir d'attraction sur les insectes. En général en tendant avec deux bâtons un grand drap blanc à la vertical, éclairé avec une lampe est suffisant. Mais on peut améliorer le dispositif en ajoutant une lampe d'appel fixée à un mat de plus de cinq mètres de haut. L'utilisation de lampes à vapeur de mercure émettant des rayons ultraviolets est plus efficace (Lampe de 250 W pour la lampe d'appel et de 125 W pour celle fixée au-dessus du drap). Ces lampes ont l'avantage de pouvoir résister en cas de pluie. C'est une technique utilisée plus souvent sous les tropiques. Voir aussi Perception des couleurs Ultraviolet et Vision.
[Malaise trap]. Imaginé par l'entomologiste René Malaise en 1930, piège d'interception complexe en forme de tente comportant des filets de capture de type moustiquaire destinés à attraper les insectes volants. Une paroi centrale verticale est couverte par un toit constitué de deux pans. L'arête faîtière est inclinée et son extrémité la plus haute aboutit à un flacon d'alcool à 70° qui recueille les insectes. Syn. Tente Malaise.
[Sexual trap]. Piège d'attraction utilisant les phéromones sexuelles. Il suffit de ce fait de capturer une femelle d'une espèce et de la laisser dans une cage. Les mâles seront alors attirés (Ex. Paon de nuit, Saturnia pyri ou Actias luna ou Actias selene etc.). Ces phéromones qui sont des molécules chimiques, sont d'ailleurs souvent fabriquées par voie de synthèse chimique afin d'être utilisées en entomologie appliquée ou en lutte biologique. Voir Piège aux phéromones.
ou « Barber », [Pittfall trap, Pit trap, Barber trap]. Piège muni d'une trappe, déposé à la surface du sol pour capturer les insectes qui s'y déplacent. Il contient un liquide à la fois attractif et conservateur.
(Pieris) n. f. (Du gr. pieris Muse). Nom usuel et Genre d'Insectes Lépidoptères, type de la Famille des Piéridés, aux ailes généralement jaunâtres-blanches, plus ou moins tachetées de noir suivant les espèces, et dont la chenille se nourrit de chou, de rave ou de navet. Ex. Piéride de Duponchel ou Piéride du sainfoin, Leptidea duponcheli. Piéride de l'æthionème, Pieris ergane. Piéride de l'aubépine ou Gazé, Aporia crataegi. Piéride de l'Ibéride, Pieris mannii. Piéride de la capucine, Pieris cheiranthi. Piéride de la moutarde ou Piéride du lotier, Leptidea sinapis. Piéride de la rave, Pieris rapae. Piéride de la roquette, Euchloe ausonia. Piéride des biscutelles ou Criblé-de-nacre, Euchloe simplonia. Piéride du chou, Pieris brassicae. Piéride du vélar, Pontia callidice. Piéride tyrrhénienne, Euchloe insularis.
(Pieridae) Duponchel, 1835 n. f. pl. [Yellows-white butterflies, Sulfurs, Whites, Orange-tips]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Papilionoïdes dont la piéride en est le type. On en connait près de 1.200 à 1.500 espèces. Les Piéridés n'ont pas de palpes maxillaires. Leurs yeux sont arrondis. Leurs antennes claviformes sont rapprochées à leur base. Il existe souvent un net dimorphisme sexuel pourtant sur la couleur et/ou la présence de taches chez l'un des deux sexes. Mais les dessins des ailes varient aussi selon les générations de printemps, d'été ou d'automne. De taille moyenne, elles sont généralement de couleur blanche, jaune, orange ou rouge avec souvent une macule noire près de l'apex des ailes. Sous les tropiques, certaines Piéridés ont toutefois des couleurs vives ou foncées. Leurs ailes sont toujours arrondies et ne portent jamais de queue (comme cela peut être les cas chez les Papilionidés). Aux ailes antérieures la nervure Médiane (M1) est pétiolée au dela de la cellule discale avec une branche de la radiale (R). La base de leurs ailes postérieures est dépourvue de frénulum. Ces ailes postérieures portent deux nervures anales. Leur bordure interne est légèrement convexe. Les mâles portent souvent des androconies (écailles odorantes) sur le bord costal de leurs ailes postérieures. Chez les Piéridés, le vol n'est jamais plané et est lent. Quelques espèces tropicales ont un comportement migrateur en fonction des saisons sèches et humides. Les pattes antérieures sont bien développées. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-2. Les pattes portent des griffes bifides. Leurs œufs sont en forme de bouteille ou de grain de riz, dressés, avec de fines côtes. Leurs chenilles cylindriques, plus ou moins pilifères, sont phyllophages. Elles sont principalement vertes, y compris la tête ou tachetées avec du jaune et du bleu, plus spécialement chez les espèces qui se nourrissent dans les fleurs. Elles peuvent être parfois grégaires. Beaucoup d'espèces de cette Famille occasionnent des dégâts aux cultures et sont considérées comme nuisibles (Ex. La piéride du chou). Leurs chrysalides sont presque toujours attachées par le crémaster et par une ceinture de soie au support (chrysalides succeintes). On les rencontre surtout sous les tropiques mais ils sont cosmopolites excepté toutefois en Nouvelle-Zélande et dans les Iles pacifiques. Ex. Le souci, Colias alfacariensis Ribbe.
(Piesmatidae) Spinola, Amyot & Serville, 1843 n. m. pl. [Ash-gray leaf bugs, Ash-gray plant bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Lygaéoïdes. Ce sont des phytophages de petite taille. Ils mesurent moins de 5 mm de long. La tête porte deux saillies digitiformes à l'avant. Les ocelles sont présents. Leur pronotum porte 5 crêtes longitudinales. Sa marge postérieure est arrondie. Le corium et le clavus de leurs hémélytres montrent un réseau irrégulier de cellules. Ces hémélytres recouvrent l'abdomen. Ils ressemblent aux Tingidés mais s'en distinguent par leur scutellum découvert. Leurs tarses portent deux articles. Ex. Piesma capitata.
n. m. (Du lat. pigmentum matière colorante). [Pigment]. Matière qui donne à la peau et à certains tissus animaux et végétaux leur coloration propre. Voir Coloration et Pigmentation.
adj. [Pigmentary]. Qui a rapport au pigment.
n. f. [Pigmentation]. Résultat de l'action colorante, normale ou en excès, des pigments. Si la plupart des insectes sont de couleur verte, brune ou noire, il peut arriver que l'on en trouve avec du bleu, du jaune, de l'orange ou du rouge. Ces différentes couleurs pigmentaires de base sont chimiques et sont dues à des molécules incluses dans la cuticule ou juste en dessous (dans l'épiderme, l'hémolymphe, ou même le corps gras (Gullan et Cranston 2009)). Ces molécules absorbent certaines ondes et en réfléchissent d'autres qui donneront sa couleur à l'insecte. Les insectes sont cependant blancs au moment de leur mue (ils sont alors appelés ténéraux). La pigmentation propre à chaque insecte apparaîtra dans les heures qui suivent la mue lors de la sclérification qui s'effectuera par l'apport d'oxygène sur les molécules de la cuticule. Ces couleurs d'origine chimique sont souvent dues à l'accumulation par les larves ou les adultes des couleurs contenues dans les feuilles ou les fleurs de la plante hôte ingérée. Ainsi le β-carotène (ou d'autres caroténoïdes) contenu dans certaines plantes procure leur couleur rouge à certains insectes. Plus rarement, la pigmentation peut avoir pour origine une endosymbiose avec des microorganismes. Le pigment le plus commun au sein des insectes est la mélanine, qui en fonction de sa concentration, induira une coloration noire, brune, jaune ou rouge. Il existe d'autres pigments que sont les ommochromes, les ptérines, etc. Certains travaux ont montré que certaines couleurs étaient élaborées à partir de déchets secrétés par des larves et non évacués lors des mues. Ainsi, il est apparu que le jaune des guêpes était élaboré à partir de molécule d'urée (composante de l'urine). Mais la coloration des insectes peut s'expliquer également par la structure de leur cuticule. On parle ainsi de couleurs structurales en ce qui concerne les tonalités irisées, métalliques que peuvent arborer certains insectes. Ces dernières ne sont plus dues à une pigmentation chimique mais à des phénomènes physiques tenant en la diffraction de la lumière causée par la présence de microsculptures sur la surface de la cuticule (on parle d'effet Tyndall) ou à des interférences des rayons lumineux au sein des multiples couches de chitine de la cuticule. La teinte métallique résulte alors des interférences des différentes ondes lumineuses produites par ces très fines lames séparées chacune par une matière d'indice de réfraction différente. Un autre mécanisme physique de création de couleurs est la disposition de cristaux tridimensionnels au sein de la cuticule qui vont également interagir avec la lumière dans le but de refléter ce qui sera aperçu comme des couleurs très vives (Parker et Martini 2006, Seago et al. 2008). Au final, on se rend compte que chez beaucoup d'espèces d'insectes, les colorations aperçues résultent d'une combinaison de pigmentations chimiques et structurelles. Ainsi, des Lépidoptères comme ceux du Genre Morpho utilisent autant des techniques de coloration physique structurelle comme l'interférence par couches multiples, et la diffraction, que la coloration par pigmentation chimique (Kinoshita et Yoshioka 2005). Certains insectes peuvent changer de couleur. Ce sera le cas du Coléoptère Scarabéidé Dysnastes hercules dont les elytres sont noir la nuit et jaune le jour ce qui est due alors à l'humidité ambiante. De même chez les Coléoptères chrysomélidés du groupe des Cassides, les couleurs de certaines espèces évoluent au fil de la vie adulte, ce qui peut être dû à un changement d'alimentation mais aussi dans certains cas à une réponse à une pression de l'environnement (P. Jolivet- Insectes 86-1992). La coloration est plus ou moins fragile et peut disparaître après la mort chez ces Cassides. Pour le rôle de la couleur chez les Insectes, voir Coloration.
Voir aussi Cellules pigmentaires, Cuticule, Homochromie, Mimétisme, Mue, Œnocyte et Sclérification.
(Pimelia) n. m. (Tiré d'un mot grec signifiant gras). Genre d'Insectes Coléoptères Hétéromères de la Famille des Ténébrionidés qui vit dans les régions sèches et désertiques d'Asie ou d'Afrique. Ex. Pimelia angusticollis P. bipunctata ou Ténébrion des sables.
n. m. (Du gr. pinax tablette, tableau), [Pinaculum]. Chez les chenilles de Lépidoptères ou larves de Coléoptères, sclérite unique ou paire qui porte les soies abdominales (telles que chalaza scolus verruca). Ces soies sont utilisées en chétotaxie. Pl. Pinacula. Voir Soie secondaire. Voir aussi Chalaza, Scolus et Verruca.
[Raptorial leg]. Syn. de pattes ravisseuses. Voir Pattes ravisseuses.
Chez les Hyménoptères Apidés, articulation située entre le tibia et les tarses des pattes postérieures dans laquelle se situe le peigne à pollen. Ce peigne à pollen fait face au poussoir à pollen qui se situe à l'apex du métatarse. Peigne et poussoir constitue la pince tibio-tarsienne. Cette articulation est destinée à comprimer le pollen qui sera par la suite disposé dans la corbeille à pollen.
Voir aussi Brosse à pollen Corbeille Peigne et Poussoir à pollen.
(Piophila) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères, type de la Famille des Piophilidés. Ex. La « mouche du fromage », Piophila casei dont la larve est le ver de fromage, qui pullule parfois dans les fromages à pâte molle.
(Pipunculidae) n. m. pl. [Big-headed flies, Big-eyed flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes Syrphoïdes. On en connait plus de 1.000 espèces. Leur corps noir à gris foncé et souvent glabre. Ils mesurent de 2 à 9 mm. Leur grosse tête est hémisphérique et très mobile. Leurs gros yeux composés sont presque réunis au-dessus et au-dessous de l'insertion antennaire (holoptiques). Les flagelles présentent une arista insérée dorsalement. Leurs ailes longues et transparentes ne présentent pas de vena spuria ce qui permet de les distinguer des Syrphidés. Deux pelotes sont visibles sous leurs griffes. Leurs larves qui ne connaissent que deux stades sont parasites uniquement des Homoptères (Cercopidés, Cicadellidés, Delphacidés, Fulgoridés). Certaines espèces sont utilisées comme auxiliaires en agriculture biologique. Ils sont cosmopolites. Ex. Pipunculus campestris Latreille.
Il est conventionné pour chaque ordre. L'épingle doit traverser dans tous les cas l'individu perpendiculairement à l'axe longitudinal de son corps. Les Coléoptères doivent être piqués au moins au tiers supérieur de l'élytre droit. Le point de piquage est grosso-modo le sommet d'un triangle équilatéral dont la base est le bord antérieur de l'élytre droit. Les Lépidoptères, Hyménoptères, Mécoptères et Ephéméroptères doivent être piqués au milieu du thorax. Les Diptères sont aussi piqués au milieu du thorax mais un peu à droite de la ligne médiane théorique. Les Odonates sont également piqués au milieu du thorax comme les Lépidoptères mais leur abdomen doit au préalable avoir été vidé sinon ils perdraient leur couleur. Les Orthoptères doivent également avoir été vidés par incision du côté de l'abdomen, puis épinglés dans le thorax près de la base mais un peu à droite de la carène médiane. Les Dictyoptères et les Phasmoptères sont piqués de la même manière que les Orthoptères soit plus ou moins au milieu du scutum. Les Hétéroptères sont épinglés dans le milieu du mésonotum.
Voir aussi Tuer les insectes, Ramollissement des insectes, Montage des insectes, Étalage des insectes et Séchage des insectes.
(pièces buccales de type) adj. [Piercing and sucking, Piercing-sucking mouthparts]. Voir Pièces buccales de type piqueur-suceur.
n. f. (Du lat. pikkare entamer avec une pointe, frapper). [Sting].
1. Blessure faite par un animal qui pique. Cette blessure est souvent accompagnée d'une envenimation. L'envenimement résultant de la piqûre peut être effectué par enfoncement dans l'épiderme des pièces buccales ou d'un aiguillon abdominal. Les piqûres effectuées au moyen des stylets buccaux sont le fait de punaises (Hémiptères), de poux (Phthiraptères), de puces (Siphonaptères), de moustiques (Diptères Nématocères), de Taons (Diptères Brachycères) ou autres. Certains introduisent leur trompe dans les tissus de l'hôte (solénophage ou telmophage), d'autres provoquent un hématome qu'ils aspirent, tandis que d'autres encore digèrent les tissus in situ grâce à la salive qu'ils injectent, puis aspirent la substance liquéfiée (digestion extra-orale). D'une manière générale, les arthropodes inoculent lors de la piqûre de la salive qui sera toxique et allergisante. Il peut y avoir transmission d'agents pathogènes. Les piqûres effectuées au moyen d'un aiguillon abdominales sont le fait des Hyménoptères Aculéates ou Porte-aiguillons.
Voir aussi Dard, Dengue, Maladie de Chagas, Maladie du sommeil, Paludisme, Trypanosomiase et Venin.
2. Trou fait par un animal.
(Pisciforma) n. m. pl. (Du lat. piscis poisson et forma forme). Sous-ordre d'Insectes Ephéméroptères (selon SITI et NCBI) regroupant les Familles suivantes : Acanthametropodidae, Ameletidae, Ametropodidae, Baetidae, Metretopodidae et Siphlonuridae. Leurs larves ont un corps fuselé cylindrique et ondoient pour nager les faisant ressembler à des poissons. Leurs yeux sont dorsaux ou latéraux. Leurs branchies simples sont dorsales et ne portent pas de soies. On distingue 3 filaments avec soies au bout de leur abdomen. Voir aussi Carapacea, Éphéméroptères, Sétisures et Furcatergalies.
(Pissodes) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Curculionidés, renfermant des charançons qui vivent sur les pins, notamment le pin sylvestre qu'il crible de blessures pour en puiser la sève, et dont la larve creuse un important réseau de galeries. Il en existe 5 espèces principales qui s'attaquent surtout aux arbres malades ou renversés. Ex. Le Pissode du pin, Pissodes pini.
(Pisuliidae) Ross, 1967 n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Amphiesmenoptères Trichoptères Integripalpia Limnephiloïdes. Les larves se rencontrent dans les amas de feuilles mortes utilisés également pour construire leurs fourreaux auxquels sont adjoints des morceaux de bois. Les larves sont détritivores. Cette famille offre un micro-endémisme marqué, lié à sa localisation près des petits cours d'eau montagneux des régions forestières. C'est une petite famille regroupant trois genres (Dyschimus Pisulia et Silvatares) dont la distribution est limitée aux régions afrotropicales et malgaches. Le genre Pisulia se rencontre dans les milieux hygropétriques. Les larves du genre Silvatares vivent dans les petits courants d'eau.
ou Planidium adj. [Planidium(dia)]. Qualifie un type spécialisé de premier instar (étape de développement, stade) des larves d'insectes du groupe des Parasitoïdes. Ces larves se caractérisent par une absence d'appendices et une forte sclérification des téguments à la manière d'une armure. Elles présentent un processus céphalique à l'aspect de casque. Elles se déplacent rapidement grâce à la présence de paire de crochets locomoteurs sur presque tous les segments. Ce peut être des larves d'Hyménoptères (Chalcidoïdes tels que les Eucharitidés et Périlampidés ou chez certains Ichneumonidés), ou de Diptères (Acrocéridés, Bombyliidés, Nemestrinidés, Tachinidés), de toutes les larves qui se nourrissent aux dépens d'un hôte. Certains auteurs estiment cependant que pour les triongulins (Coléoptères Méloïdés, Rhipiphoridés et Strepsiptères), le terme ne peut être appliqué. Pl. Planidia.
Voir aussi Larves d'Hyménoptères, Larve téléaforme, Hypermétamorphose, Parasitoïde et Triongulin.
(Planipennia) n. m. pl. Groupe biologique regroupant des Insectes Névroptères, renfermant les formes que caractérisent leurs quatre ailes égales et rigides (fourmis-lions, ascalaphes, etc..). Ce sont des Insectes aux ailes larges et transparentes remarquables par l'abondance des nervures transversales et des rameaux longitudinaux qui les fragmentent parfois en une multitude de cellules. Ces ailes sont disposées en toit au repos. Leurs antennes sont longues et fines. Leur taille est extrêmement variable. Syn. de Névroptères. Voir Névroptères.
[Repellent plant]. Plantes utilisées afin de combattre les insectes indésirables. Les substances de certaines plantes sont employées pour repousser les Insectes et notamment les moustiques, telle l'essence de citronnelle ou encore de géranium. Le basilic, la menthe, le thym citron, le pelargonium, permettent aussi d'éloigner les moustiques. La lavande éloigne, les puces, les mouches et les moustiques. La tanaisie commune (Tanacetum vulgare) permet de repousser les fourmis. La sarriette des jardins ou « herbe de Saint-Julien » (Satureja hortensis), repousse de nombreux insectes et notament les mouches. L’ail éloigne les insectes en général. Il s’accorde avec les carottes, betteraves, fraisiers et tomates. par contre, il ne faut jamais planter d’ail près des choux, haricots et pois. D'autres plantes ont une action protectrice spécifique à une autre plante. Par exemple, les œillets d'Inde protègent les tomates des attaques parasitaires. Le romarin protège les légumes en général. L’ aneth protège les carottes et concombres. Une autre façon de combattre les insectes est de masquer la présence des plantes qu'ils aiment. Les plantes aromatiques et les fines herbes diffusent des odeurs camouflant l'odeur des plantes appréciées par les parasites et les rendent ainsi introuvables. Le thym éloigne les mouches blanches, protège les choux et brocolis. Les oignons aident à éloigner les mouches des carottes et les carottes aident à éloigner les mouches des oignons. Certaines plantes servent même de piège mortel pour certains insectes. Par exemple Solanum nigrum (morelle noire ou tue-chien ou raisin de loup) et Datura stramonium (Datura officinal, Stramoine ou Stramoine commune) attirent les doryphores qui y pondent leurs œufs. Quand ces derniers éclosent, les chenilles qui en sont nées meurent en consommant ces plantes. Les œillets d'inde et les ricins ont un effet semblable contre les insectes du sol et surtout contre les nématodes qui attaquent les racines des plantes. Certaines plantes servent d'appats ou de leurres aux insectes. La moutarde attire le papillon blanc des choux, les choux gras attirent les mineuses, les aubergines attirent les doryphores, la grande capucine attire d'autres insectes. Le maïs attire lui aussi de nombreux insectes. Ces plantes appâts, plantées loin des potagers, permettent d'éloigner les insectes des plantes cultivées. Quand la "plante piège" est couverte de parasites, on ne traite qu'elle et on élimine ainsi l'ensemble des parasites associés.
Voir aussi Auxiliaire, Lutte biologique et Compagnonnage.
[Filter apparatus]. Au sein des stigmates, la plaque filtrante est le dispositif de filtration constitué de poils qui suit le péritrème (permet la fermeture du stigmate). Cette plaque est disposée avant l'atrium (cavité tout de suite présente après l'orifice externe).
Voir Sclérite huméral.
[Mandibular plate]. Voir Lorum.
[Median plate]. Chez les insectes Néoptères, sclérites pairs présents à la base des ailes jouant un rôle dans la flexibilité des ailes. La première plaque médiane se situe entre le second sclérite axillaire et le troisième. La seconde plaque médiane appelée aussi plaque médiane distale n'est pas toujours développée. Quand elle est présente, elle fait face à la première plaque médiane et est séparée d'elle par un pli membraneux.
Voir aussi Sclérites axillaires.
[Metacoxal plate]. Chez les Coléoptères, sclérite ventral thoracique pouvant recouvrir les premiers segments abdominaux (ex. Noteridae) et quelquefois même les fémurs des pattes postérieures (Ex. Haliplidae du genre Haliplus)
[Pygidial plate]. Chez les Hyménoptères, partie médiane postérieure du 6ème tergite formant un plateau. Syn. Plateau pygidial.
[Stridulating organ, Stridulatory file].
1. Chez les Coléoptères Cérambycidés, plaque microstriée située sur le mésothorax juste avant l'écusson et qui permet à certains longicornes d'émettre un son lors du frottement de cette dernière avec l'arête stridulatoire. On pourrait comparer cette plaque microstriée à un disque microsillon vinyle.
2. Chez les Hyménoptères Formicidés, on trouve également une plaque bombée microstriée sur la partie médio-dorsale antérieure du gastre. Leur postpétiole porte en position dorsale un grattoir qui viendra frotter sur la plaque stridulatoire permettant aux fourmis d'émettre des sons pouvant aller jusqu'à 60 kHz (L'audibilité pour une oreille humaine se fait à partir de 20kHz).
Voir aussi Appareil stridulatoire.
ou Plaque sous-génitale [Subgenital plate]. Plaque sternale recouvrant les genitalia des mâles et des femelles. Chez les femelles, la plaque sous-génitale correspond au huitième segment abdominal et est presque deux fois plus longs que les autres sternites. La partie postérieure de cette plaque porte une structure appelée « guide de l'œuf ». Chez les mâles, la plaque sous-génitale correspond au neuvième sternite et on parle d'hypandrium. Voir aussi Hypandrium et Guide de l'œuf.
[Supra-anal plate]. Chez les chenilles des Lépidoptères, plaque située au-dessus de l'anus. Chez beaucoup d'insectes, cette plaque de forme triangulaire recouvre la cavité anale. Voir aussi Opercule 6.
[Tergal plate]. Plaque située en position dorsale aussi bien sur l'abdomen que sur le thorax. Voir aussi Tergum.
[Thoracic plate]. Chez certaines larves, section prothoracique dont la cuticule est plus épaissie et souvent colorée. Cette plaque a la forme d'un bouclier ou d'un écusson.
[Wax plates]. Voir Glande cirière.
Formées par des regroupements de poils, ce sont des plaques fermant les trous formés par les cellules tormogènes. Elles permettent à l'insecte d'être renseigné sur son orientation lors du vol et de coordonner en fonction de cela le mouvement de ses ailes et de ses pattes. On en trouve sur les sclérites ventraux des criquets.
Voir aussi Sensille placoïde et Sensilles mécanoréceptrices.
[Podical plates]. Syn. Paraproctes. Voir Paraproctes.
n. m. (Du gr. plasma façonnage et kutos cellule). [Plasmatocyte]. Cellule composant l'hémolymphe des Invertébrés et participant à leur défense immunologique. Pour cela le plasmatocyte se fixe sur le corps étranger, s'y aplatie et s'y multiplie. Il va ainsi former plusieurs couches autour de ce corps étranger pour l'isoler et l'étouffer en le privant d'oxygène (Ex. œuf ou larve de parasitoïde).
Voir aussi Hémocyte Polydnavirus et Tératocyte.
(Plasmodium) n. f. (Du gr. plasma façonnage et eid- en forme de). Parasite du genre Plasmodium dont quatre espèces sont parasites des hématies et responsables des différentes variétés de paludisme. Ce genre formant la Famille des Plasmodiidés. Le cycle reproductif des plasmodies comporte une phase sexuée (appelée cycle sporogonique), qui s'accomplit dans l'intestin d'un moustique, sous les climats chauds seulement, et une phase asexuée (appelée cycle erythrocytaire ou phase sanguine), qui s'effectue au sein des globules rouges de l'homme et des animaux, et qui a pour effet de détruire ces globules. La phase erythrocitaire est donc la phase clinique de la maladie. Syn. Hématozoaire.
Voir aussi Cycle sporogonique.
(De l’Italien piastrone pièce d’armure protégeant la poitrine et aérifère signifiant qui porte l’air). [Plastron]. Le plastron aérifère permet sous l’eau la retenue d’une pellicule d’air, au moyen de structures hydrophobes pouvant être des soies ou des modifications cuticulaires. La présence de cet air permet la respiration chez certains insectes aquatiques (Ex. Coléoptères Elmidés). On distingue le macroplastron constitué de soies longues et clairsemées du microplastron constitué de soies denses et courtes. Chez certains insectes aquatiques, on trouve aussi cette pellicule d’air sur la coquille (chorion) de leurs œufs.
Voir aussi Appareil respiratoire.
(Plataspidae) n. m. pl. [Stink bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes, phytophages. Leurs antennes composées de 5 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Leur scutellum est bien développé, et recouvre les ailes et l'abdomen. Les hémélytres sont bien plus longs que le corps et repliés au repos sous le scutellum latéralement. Leurs tarses sont formés de 2 articles. Toutes les surfaces extérieures de leur corps présentent un aspect lisse, ce qui les rend difficilement attrapables par un prédateur. Ils s'attaquent principalement aux légumineux. On les trouve en Afrique, en Asie et en Australie. Ex. Coptosoma scutellatum.
Syn. de plaque pygidiale. Voir Plaque pygidiale.
Préfixe qui signifie large. Du gr. platus large.
(Platycnemididae) Tillyard, 1917 n. m. pl. Famille d'Insectes Odonates Zygoptères dont le genre Platycnemis en est le type. On connait plus de 220 espèces de ces demoiselles réparties en 26 genres. Les adultes sont petits. Ils ont une tête élargie transversalement. Leurs ailes sont toujours transparentes (contrairement aux Caloptérygidés). On les distingue des Agriidés par le fait qu'une suture incomplète sépare l'épimère I de l'épisterne III. Leur ptérostigma (épaississement du bord costal de l'aile) est aussi long que large. On les distingue des Coenagriidés par le fait que leurs cellules discales sont à peu près rectangulaires. Chez les Coenagriidés, elles sont trapézoïdales. Les tibias de leurs pattes sont plus ou moins dilatés selon les espèces. Leur abdomen est effilé.
n. m. Genre d'Insectes Odonates Zygoptères (Demoiselles) type de la Famille des Platycnémididés, famille proche de celle des Agrionidés. Ex. L'agrion à larges pattes, Plactynemis pennipes aux tibias des pattes médianes et postérieures aplatis, commun près des cours d'eau en France métropolitaine.
(Platyderus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Platyderus ruficollis.
ou Platygastridés (Platygasteridae ou Platygastridae) Westwood, 1840 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Térébrants Platygastroïdes (ou selon Class. Parasites Scélionoïdes) dont le genre Platygaster en est le type. On en connait près de 300 espèces. Leur corps ne présente jamais d'éclat métallique et est généralement d'un noir luisant. Les individus de cette Famille ont pour particularité d'avoir des antennes coudées, insérées près de la bouche, comptant entre 9 et 10 articles. La nervation de leurs ailes antérieures, est absente ou réduite à un fragment de nervure submarginale. Les ailes postérieures n'ont pas de lobe anal. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. Leur gaster, caréné latéralement et comprimé dorso-ventralement, est pourvu d'une suture latéro-ventrale entre sternites et tergites. Leurs larves souvent de type cyclopoïdes sont surtout parasites des Diptères Cécidomyiidés. Ils sont cosmopolites.
(Platygaster) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Platygastroïdes dont la larve se rend utile en parasitant celle des cécidomyies. Ex. Platygaster aberrans.
(Platymeris) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Hémiptéroïdes Réduviidés. Ex. La « Punaise assassine » que l'on trouve en Afrique, Platymeris Biguttata. C'est une punaise de grande taille (3,5 cm) à la piqûre douloureuse.
(Platypus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés Platypodinés. Ces Rhynchophores (qui présentent un long rostre) sont allongés, à tête large et aplatie et vivent dans le bois de divers arbres (châtaignier, chêne). Ex. Platypus cylindrus F.
(Platypodidae) n. m. pl. [Ambrosia beetles, Pin-hole borers]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages aux antennes courtes à massue compacte et développée. Ils sont voisins des Scolytidés mais s'en distinguent par leurs tibias postérieurs sur lesquels on trouve une « râpe » constituée par des côtes parallèles. Ces insectes au corps allongé et cylindrique mesurent entre 4 et 8 mm. Ce sont des rhynchophores, mais à la différence des Curculionidés, et tout comme les Scolytidés, ce rostre est très court. Ils présentent des antennes de 6 articles, courtes avec une massue ovale. Leur scutellum est pratiquement nul. Les tibias des pattes antérieures sont nettement élargis. Leurs tarses sont tous pentamères (5-5-5). Ce sont des xylophages. Beaucoup d'espèces de cette famille tapissent les parois de leurs galeries de champignons (Ambrosia). Ex. Platypus cylindrus. Syn. Curculionidés selon Fauna Europaea. Syn. junior de Platypodinés selon NCBI.
(Platystomatidae) n. m. pl. [Picture-winged flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Téphritoïdes. On en connait près de 1.200 espèces pour 119 genres. Ces mouches mesurent entre 2,5 et 20 mm. Beaucoup ont une ornementation vive avec des ailes colorées de taches ou de bandes noires. La tête est large. Leurs antennes reposent dans un sillon céphalique. Aux antennes, l'arista est plus ou moins développée et pubescente. Les ocelles sont présents sur la tête. Leurs soies frontales et postocellaires sont absentes ou peu développées. On trouve deux soies orbitales. Ils présentent une suture ptilinale sur la tête. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est complète, non effacée dans la partie distale de la cellule costale et rejoint la nervure Costale (C) qui n'a pas de fracture. Les nervures radiales 4 5 portent des soies. La cellule anale est allongée. Leurs pattes sont fines. Les tibias sont dépourvus dorsalement de soies préapicales. Les femelles présentent un 6ème segment abdominal vestigial alors que les mâles ne présentent que 5 segments abdominaux. Les adultes sont phytophages et nécrophages. Leurs larves sont saprophages, quelquefois phytophages. Les mouches du genre Scholastes sont appelées « Signal flies » par les anglo-saxons car elles sont attirées par les cadavres frais. Ils sont cosmopolites et on les trouve dans divers biotopes mais ils sont mieux représentés dans les régions tropicales.
(Platyura) n. f. Genre d'Insectes Diptères Nématocères Bibionomorphes Kéroplatidés. Ex. Platyura marginata.
(Plecoptera) Burmeister, 1839 n. m. pl. [Stoneflies]. Ordre d'Insectes très ancien, connu depuis le Permien, regroupant 2.000 espèces de perles en 15 Familles, dont le corps est typiquement mou, assez plat et grêle. On les appelle usuellement « perles ». Ils mesurent entre 5 et 50 mm. Leurs pièces buccales sont broyeuses. Les adultes se nourrissent d'algues, de lichen ou de pollen. Mais ils s'alimentent peu. Ils sont pourvus d'antennes longues filiformes (25 à 100 articles). Leurs quatre ailes membraneuses sont nervurées, repliées et jointes à plat au repos, au-dessus de l'abdomen, d'où l'origine de leur nom. Les ailes antérieures sont simples et ovales. Les ailes postérieures sont plus larges. Ils volent peu. Les pattes identiques portent des tarses trimères (pentamères chez les Névroptères). Les tarses portent des griffes et un empodium. Ils ont deux longs cerques pluri-articulés (ce qui les distingue des Névroptères) sur le dixième segment abdominal. Ce sont des insectes vivant à l'ombre, sur ou sous les pierres, au bord des cours d'eau rapide dont ils ne s'écartent guère malgré leurs ailes amples. Les anglo-saxons les désignent d'ailleurs, sous l'appellation « Stoneflies » car ils sont, le plus souvent, observés, posés, les ailes à plat, sur les pierres en bordure des rivières. Leur durée de vie, assez brève, ne dépasse pas trois semaines. Les femelles immergent leurs œufs collés en petit tas. Leurs larves, généralement carnivores, ressemblent à des adultes dépourvus d'ailes. Elles sont toutes strictement aquatiques et respirent par diffusion de l'oxygène au travers des téguments du corps. Chez quelques espèces on trouve des branchies à la base du cou (trachéobranchies céphaliques), sur le thorax (branchies coxales) et à l'extrémité de l'abdomen (branchies anales). Leurs larves portent, comme les adultes, deux cerques à l'extrémité de l'abdomen, ce qui les différencie des Ephémères qui en ont trois. Les Plécoptères sont hémimétaboles. Ils sont notamment représentés par les perles (genre Perla). Les perles sont réputées pour leur mode de communication consistant en l'émission d'une sorte de roulement de tambour effectué en frappant leur corps contre une pierre. Le son est capté par des organes auditifs situés sur leurs pattes. La femelle peut ainsi répondre au mâle sur une distance de plusieurs mètres. Il existe deux Sous-ordres : Antarctoperlaria et Arctoperlaria. Le Sous-ordre des Antarctoperlaria n'est plus utilisé. Celui des Arctoperlaria est lui-même divisé en 2 Infra-ordres, celui des Euholognathes (ou Filipalpia) et celui des Systellognathes (aussi appelés Setipalpia ou Subulipalpia). Autrefois, on distinguait les Holognathes des Systellognathes. Pour NCBI, on y retrouve directement les Super-familles des Eusthénioïdes, des Gripopterygoïdes, des Némouroïdés, des Perloïdés et des Scopuroïdes. Syn. Perles, Mouches de Pierre. Voir aussi Hémimétaboles et Perle.
(ou Plectre) n. m. (Du lat. plectrum frapper un coup). [Plectrum].
1. Autre nom du grattoir composant l'appareil stridulatoire de certains insectes avec la râpe (ou pars stridens ou archet). Ex. Chez les larves de Coléoptères Lucanidés, il se situe sur l'arrière du trochanter. Chez les Orthoptères Gryllidés (grillons), le plectrum se situe sur le bord interne de l'élytre gauche.
Voir aussi Plaque stridulatoire et Appareil stridulatoire.
2. Chez certains Diptères comme les Calliphoridés, épine costale sensorielle de l'aile. Cette forte soie se situe sur la nervure costale.
(Pleidae) Fieber, 1853 n. m. pl. [Pygmy backswimmers, Pleid Water Bugs, Minute Back-swimmers]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Notonectoïdes. Ils ressemblent aux Notonectidés mais en plus petits (3 mm maximum pour les espèces Françaises). Ce sont de petites Hydrocorises (cryptocérates) au corps fortement convexe. Leur tête et leur prothorax sont partiellement fusionnés. Ils ont un rostre de 4 articles. Leurs antennes portent 3 articles. Les hémélytres, très sclérifiés, sont subtriangulaires. On y distingue distinctement clavus et corium. La membrane est représentée par une frange. Les tibias et tarses postérieurs sont frangés de deux rangées de soies mais il ne s'agit pas de pattes natatoires. Toutes les pattes portent des prétarses armés de deux griffes. Ils ont des glandes odoriférantes. Les mâles stridulent en frottant une excroissance de la marge postérieure de leur pronotum contre une râpe située sur le mésosternum. Les femelles insèrent leurs œufs dans les tissus végétaux. Ces insectes nagent à l'envers, sur le dos, dans les eaux calmes. Ils sont cosmopolites.
n. f. (Du gr. plêion plus et metros mère). [Pleometrosis]. Chez les Insectes sociaux, mode de fondation d'une colonie. Elle consiste à ce que plusieurs femelles (polygynie) coexistent pour constituer la nouvelle colonie qui deviendra par la suite monogyne (une seule reine) à la suite de combats entre reines. Il peut arriver cependant que la colonie reste polygyne (voir Polygynie primaire). Dans certains cas rares, il peut arriver qu'une colonie monogyne soit constituée de deux ou plusieurs reines (olygogynie). On distingue la pléométrose primaire où il y a alliance de deux ou plusieurs reines issues de la même colonie pour fonder la colonie, de la pléométrose secondaire (Voir Polygynie secondaire). Syn. Polygynie. Contr. Haplométrose.
Voir Polygynie primaire secondaire.
n. f. (Du gr. plêsios proche et bios vie). [Plesiobiosis]. Cohabitation d'espèces différentes qui nidifient très près l'une de l'autre mais en restant indépendantes.
Voir aussi Cleptobiose Lestobiose Parabiose et Xénobiose.
n. f. (Du gr. plêsios proche et morphê forme). [Plesiomorphy]. Se dit d'un caractère primitif qui n'a pas subi de modification au cours de l'évolution. Un caractère plésiomorphe n'apporte aucune information car il est présent chez l'ancêtre commun. Contr. Apomorphie.
Voir aussi Phénétique
Voir Suture pleurale.
n. m. (Du gr. pleuron flanc, coté). [Pleuron(ra)]. Sclérite latéral chitineux d'un segment du corps, et plus spécialement d'un des segments thoraciques des Insectes, ou du céphalothorax des Arachnides et des Crustacés. Sur un segment du thorax des Insectes, on trouve un sclérite dorsal qu'est le notum, deux sclérites latéraux que sont les pleures (ou pleurites) et un sclérite ventral qu'est le sternite. Selon la partie du thorax où il se trouve, on peut distinguer le pro-, le méso- ou le métapleure. Les pleures sont d'origine subcoxale (étalement des articles coxaux sur les deux côtés du thorax). Il existe deux schémas types. Chez les Insectes Ptérygotes, la suture pleurale joint verticalement l'articulation dorsale de la hanche (coxa) à la base de l'aile. Cette suture, correspondant à la présence du condyle pleurocoxal, permet de délimiter vers l'avant l'épisterne et vers l'arrière l'épimère. Chez beaucoup d'Aptérygotes, y compris certains Collemboles et Protoures, et chez les Plécoptères (Ptérygotes), les pleures correspondent à une région pleurale du thorax formée de trois sclérites, le trochantin, les catapleurites (ou coxopleurites) et les anapleurites. Ces derniers étant disposés en anneaux autour de la hanche. Le terme « pleure » est toutefois en général utilisé pour le thorax et celui de « pleurite » pour l'abdomen. La région du corps où l'on trouve les pleures est le pleurum. Syn. pour l'abdomen, Pleurite. Voir Anapleurite, Catapleurite, Coxopleurite, Eupleure, Épipleure, Épisterne, Épimère, Pleurite, Pleurum, Subcoxa, Thorax et Trochantin.
n. m. [Pleurite(s)]. Sclérite latéral chitineux d'un segment du corps des Arthropodes, et plus spécialement d'un des segments abdominaux chez les Insectes. Les deux pleurites latéraux sont situés entre sternite ventral et tergite dorsal. Sur un segment du thorax des Insectes, on trouve un sclérite dorsal qu'est le notum, deux sclérites latéraux que sont les pleures et un sclérite ventral qu'est le sternite. Le terme de pleurite a été plus spécialement utilisé par Tillyard pour parler de la partie latérale de l'abdomen. Pour l'abdomen on parlera alors respectivement de tergites (dos), de pleurites (côté) et de sternites (ventre). La région du corps où l'on trouve les pleurites est le pleurum. Syn. pour le thorax, Pleure. Voir Pleure, Pleurum, Sternite, Tergite et Urite.
n. m. pl. Au sein des Coléoptères Scarabéoïdes, on distingue selon la position des stigmates abdominaux deux groupes morphologiques : les Laparosticti et les Pleurosticti. Ces derniers étant ceux dont les stigmates sont placés sur la partie supérieure des sternites abdominaux et dont les élytres laissent apparaitre le pygidium (dernier segment de l'abdomen). Le plus souvent les stigmates sont disposés sur les sternites un peu latéro-dorsalement. Très rarement les derniers stigmates sont placés dans la partie inférieure des tergites. L'avant-dernier tergite de l'abdomen forme, avec le sternite correspondant, un anneau complet, bien sclérifié. Il s'agit des scarabées au sens strict (Dynastes, Cétoines, Mélolonthides, etc.). Leurs imagos sont phytophages.
n. m. (Du gr. pleuron flanc, coté et stoma bouche). [Pleurostoma]. Partie subgénale située sur les cotés latéraux antérieurs de la tête.
Voir aussi Suture pleurostomale.
(Plica analis), [Anal fold]. Syn. de Pli vannal. Voir Pli vannal.
(Plica jugalis), [Jugal fold]. Ligne de pliure séparant le champ vannal (ou anal), du champ jugal sur les ailes des Insectes Néoptères.
n. f. [Ploidy]. A propos d'une cellule, nombre d'exemplaire de ses chromosomes. L'observation, de ce nombre permettra chez les Hyménoptères, de déterminer génétiquement le sexe d'un individu de par le fait qu'un œuf fécondé donnera un mâle (haploïde qui possède n chromosomes) alors qu'un œuf non-fécondé donnera une femelle (diploïde qui possède 2n chromosomes).
Voir aussi Diploïde, Haploïde, Hyménoptères et Parthénogenèse gamophasique.
(Ploiaria) n. f. Genre d'Insectes Hémiptères Réduviidés, aux pattes longues et grêles. Ex. Ploiaria domestica la « punaise domestique » que l'on trouve dans le midi de la France.
adj. (Du lat. pluma duvet, puis plume). [Plumose]. Terme s'appliquant à une structure dotée de minces appendices latéraux la faisant ressembler à une plume. Les antennes de l'insecte sont dites plumeuses lorsque les expansions latérales des articles portent elle-même des soies donnant ainsi à ces antennes l'apparence d'une plume. Syn. Flabellé. Voir Flabellé.
adj. [Multivoltine]. Qui produit plusieurs générations au cours d'une année. Le terme plus adéquat serait multivoltin.
Voir aussi Multivoltin et Voltinisme.
(Plusia) n. f. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Lépidoptères Noctuidés (noctuelles) dont certaines espèces sont appelées également « Phytomètre ». Ex. La Plusie vert doré, Diachrysia chrysitis. La Plusie de la fétuque, Plusia festucae.
(Plutella) n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Glossates Yponomeutoïdes Plutellidés. La chenille de cette teigne des crucifères ronge les feuilles des choux et des navets dans le monde entier. Ex. Plutella (Plutella) xylostella (maculipennis) qui est la teigne des Brassicacées (ou crucifères), également appelée Teigne des choux ou Teigne à bandelette blanche.
(Plutellidae) Guenée, 1845 n. f. pl. [Diamondback moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Yponomeutoïdes dont la plutelle en est le type. On en connait une centaine d'espèces. Ce sont de petits papillons hétérocères aux ailes allongées et fortement arrondies à leur apex. Ils sont proches morphologiquement des Yponomeutidés. Ils portent des ocelles mais n'ont pas de chaetosemata. Les antennes sont plus courtes que les ailes antérieures. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. Leurs chenilles mineuses vivent souvent en groupe.
(Pneumoridae) n. m. pl. [Bladder Grasshoppers]. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Pneumoroïdes d'Afrique orientale et méridionale. Leur corps est élancé et comprimé sur les côtés. La tête est conique. Leurs antennes sont plus courtes que le fémur antérieur et portent distalement un tubercule. Ils ont un pronotum tectiforme (incliné de part et d'autre d'une ligne médiane à la manière d'un toit), avec une saillie postérieure anguleuse. Les mâles ont des tegminae bien développés alors que chez les femelles ils sont plus petits et cachés sous le pronotum (Pneumorinae). Mais dans l'autre Sous-famille, les tegminae et les ailes postérieures sont vestigiales et cachés sous le pronotum chez les deux sexes (Parabullacrinae). Les fémurs postérieurs portent l'organe de Brünner. La forme du corps des mâles est trés caractéristique et présente notamment sur l'abdomen une chambre résonnante qui leur permet de produire un son d'une très forte fréquence qui peut être entendu par les congenères à deux kilomètres de distance. Ce sont des herbivores nocturnes. On les trouve en Afrique du Sud et de l'Est.
(Pneumoridea) n. m. pl. Super-Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridomorphes représentée par la Famille des Pneumoridés et des Xyronotidés. Ils peuvent atteindre une longueur de 10 cm ou plus. La forme du corps des mâles est trés caractéristique et présente notamment sur l'abdomen une chambre résonnante.
[Infrabuccal Pocket, Infrabuccal cavity, Infrabuccal Chamber]. Chez les Hyménoptères Formicidés, dispositif du tube digestif des ouvrières, destiné à favoriser l'absorption d'éléments liquides. Cette poche se situe dans la cavité buccale et récupère les éléments solides léchés par la langue des fourmis. Ces éléments n'étant pas liquides ne doivent pas s'engager dans le pharynx afin de ne pas obstruer le gésier lors de la trophallaxie. Cette poche sera par la suite « vidangée » par les ouvrières. On retrouve ce dispositif également chez les Hyménoptères Apidés (les abeilles). Syn. Sac infra-buccal.
Voir aussi Pièces buccales de type lécheur.
n. f. (Du gr. pous, podos pied et pleuron flanc, coté). Pleure du thorax constitué de plusieurs sclérites (trochantin, catapleurite et anapleurite) formant avec le troncopleure le coxopodite. Terme inusité. Voir Coxopodite 2, Eupleure Protopodite et Troncopleure.
n. f. (Du gr. pous podos pied et thêkê loge). [Podotheca]. Fourreau enfermant les pattes chez les nymphes nues (pupa libera où ailes et appendices sont appliqués sur le corps sans y adhérer), au même titre qu'il existe des fourreaux alaires (ptérothèques). Ce sera le cas chez les nymphes de Coléoptères, de Trichoptères, d'Hyménoptères, etc. Voir aussi Pupa libera.
(Podura) Latreille, 1804 n. m. (Du gr. pous podos pied et oura queue). Genre d'Arthropode Hexapodes Entognathes de l'Ordre des Collemboles Poduromorphes Poduroïdes, type de la Famille des Poduridés. Ils sont communs sous les pierres. Ils comprennent de petites formes allongées, velues, sans ailes, sans yeux composés, sans trachée, sans tubes de Malpighi et sans métamorphoses. On les voit fréquemment sauter dans les jardins car ils sont munis d'un appareil sauteur appelé furca replié sous l'abdomen où il est verrouillé. Des muscles libèrent la furca, projetant le collembole loin de la portée des prédateurs. Les podures, qui se nourrissent de bactéries, ont comme tous les collemboles, une action bénéfique dans la litière et le sol, où l'on peut parfois en trouver des centaines de milliers dans un seul mètre carré. Ex. Le Podure aquatique, Podura aquatica.
(Poduridae) Latreille, 1804 n. m. pl. [Water springtails]. Famille de Collemboles Poduromorphes Poduroïdes. Ils ont un organe sensoriel au sommet de leur troisième article antennaire composé de deux soies sensorielles cylindriques. Leur corps ne présente pas de pseudocelles. Leur prothorax est bien développé. Comme tous les Poduromorphes, ils ont trois segments thoraciques bien visibles et six segments abdominaux. Contrairement aux Entomobryomorphes, ils ont des soies dorsales. Leur furca est large et dépasse les hanches (coxae) de la seconde paire de pattes quand elle est rabattue sur le corps. Les deux branches de la dens présentent une courbature vers l'intérieur. Les dentes sont plus de trois fois plus longs que le manubrium. Ex. Podura aquatica qui vit à la surface des plans d'eau dans l'hémisphère Nord.
(Poduromorpha) n. m. pl. (De podure et morphê forme). Ordre ou Sous-ordre d'Hexapodes Entognathes Collemboles présentant un pronotum développé et une sclérification du corps apparente. Ils ont trois segments thoraciques bien visibles et six segments abdominaux. Contrairement aux Entomobryomorphes, ils ont des soies dorsales. Les autres Sous-ordres étant ceux des Entomobryomorphes, des Néelipléones et des Symphypléones. Ce Sous-ordre compte 4 Super-familles : celle des Gulgastruroidea, des Hypogastruroidea, des Isotogastruroidea, des Neanuroidea, des Onychiuroidea et des Poduroidea. Syn. selon SITI Arthropléones. Voir aussi Collemboles.
n. f. (Du gr. poikilos varié et anêr, andros mâle). [Poecilandry]. Diversité d'aspect des mâles d'une même espèce, due à un développement inconstant de leurs caractères sexuels secondaires. Ex. Mandibules des lucanes, cerques des forficules, pinces de certains crabes, etc.
Voir aussi Polymorphisme.
n. f. (Du gr. poikilos varié et gunê femelle). [Poecilogyny]. Diversité d'aspect de femelles d'une même espèce, due à un développement inconstant de leurs caractères sexuels secondaires. Ex. Coléoptères Dysticidés à élytres striées et d'autres à élytres lisses.
Voir aussi Polymorphisme.
ou Poïkilotherme n. m. et adj. (Du gr. poikilos varié et thermon chaleur). [Poikilothermy (n.), Poikilothermous (adj. )]. Espèce animale à température variable, jamais beaucoup plus élevée que celle de son milieu. Les organismes poïkilothermes ne contrôlent donc pas leur température corporelle comme le font les homéothermes que sont les oiseaux et les mammifères. La plupart des poecilothermes sont également ectothermes (dont la température provient du milieu extérieur). Mais ce n'est pas le cas général car certains poissons comme les thons qui sont poïkilothermes peuvent se réchauffer (endothermes). Les animaux poïkilothermes sont tous ceux que l'on appelle également dans le langage courant animaux « à sang froid ». (Ex. Amphibiens que sont les grenouilles, crapauds et salamandres, reptiles que sont les serpents, iguanes et tortues, les poissons et les invertébrés que sont les insectes). Syn. Poïkilotherme.
Voir aussi Thermorégulation Ectotherme Hétérotherme Homéostasie et Homéotherme.
n. m. Syn. de Poecilotherme. Voir Poecilotherme.
n. m. (Du lat. pilus). [Bristle(s)]. Phanère des Animaux. Les poils des Vertébrés sont composés de kératine. Chez les insectes, les poils, appelés alors « soies » sont composés de chitine et il s'agit des microchètes, macrochètes, microtriches, et macrotriches. Ce sont donc toutes les excroissances en forme de poil. Syn. Soie, chète.
Voir aussi Phanère.
[Sensory hair, Sensory chaetae, Sensory setae]. Poils réagissant aux vibrations de l'air (et donc au bruit). Ils sont situés sur toutes les parties du corps des Insectes, mais le plus souvent sur les antennes et sur les pattes. Syn. Soie, chète, trichobothrie des Hémiptères Hétéroptères.
Voir aussi Sensille et Sensille mécanoréceptrice.
[Tactile bristle]. Poil qui sert au tact. Ex. Vibrisse des Diptères. Syn. de soie tactile.
Voir aussi Sensille et Sensille mécanoréceptrice.
[Silverfish]. Nom vernaculaire du Lépisme, Lepisma saccharina qui dévore la colle des reliures des livres. Thermobia domestica (Thysanoures Lepismatidés) est aussi usuellement appelé le « grand poisson d'argent » par rapport à Lepisma saccharina. Ces espèces sont cosmopolites. Leurs antennes sont aussi longues que le corps. Voir Lépisme.
[Egg polarity]. Chez les insectes, l'œuf présente deux polarités : antéro-postérieure et dorso-ventrale. Ces deux axes sont bien définis dès l'ovogenèse, au moment de la mise en place des matières de réserve accumulées dans l'ovocyte.
Voir aussi Anatrepsis et Œuf.
(Polistes) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Aculéates Vespidés de la tribu des Polistini. Cette guêpe sociale bâtit un petit nid papyracé à un seul rayon, sans enveloppe. Ce sont des nids gymnodomes. Ex. Polistes hebraeus des îles Mascareignes. Polistes dominulus.
Voir aussi Guêpe sociale et Gymnodome.
n. m. (Du lat. fleur de farine, farine fine). [Pollen]. Ensemble de grains microscopiques (poussière végétale) produits par les étamines et qui forment les éléments mâles des plantes à fleurs. Le pollen par sa teneur en protéines et en acides aminés a une grande valeur nutritive pour les Insectes. Il est ainsi rendu indispensable dans les premiers jours de vie des ouvrières d'Hyménoptères Apidés. Il contribuera à leur développement glandulaire. La palynologie est l'étude scientifique des pollens. L'homme récolte aussi le pollen car il est utilisé dans les suppléments alimentaires, les shampoings, les dentifrices ou les déodorants.
Voir aussi Butineuse.
adj. (de pollen et du gr. phagein manger). [Polliniphagous]. Syn. de pollinivore. Voir Pollinivore
adj. [Pollinisator]. Qui effectue la pollinisation. La majorité des insectes pollinisateurs sont des Coléoptères.
n. f. [Pollination]. Transport d'un grain de pollen de l'étamine au stigmate. Les insectes sont attirés par les fleurs car ils y trouvent pollen et nectar et participent ainsi à leur pollinisation. On distingue la pollinisation directe ou autopollinisation (ou autogamie), où le transport du grain s'effectue au sein d'une même fleur, de la pollinisation croisée ou allopollinisation (ou allogamie), qui s'effectue entre deux fleurs portées par deux individus différents. Des relations entre les plantes à fleurs (ou Phanérogames) et les insectes existaient probablement bien avant la radiation explosive des Angiospermes (Plantes à graines se transformant en fruit) et des divers ordres d'Insectes à partir du Crétacé. Certaines plantes dites entomophiles mais aussi réciproquement certains insectes qui vivent en symbiose seraient incapables de survivre sans leur partenaire de l'autre Règne. (Ex. Hyménoptères Agaonidae et Ficus). On estime que les Coléoptères sont les premiers agents pollinisateurs en ce qu'ils polliniseraient 88% des plantes à fleurs alors que les abeilles en polliniseraient 17 % et le vent 8%. Cependant en qui concerne les cultures fruitières, ce sont effectivement les abeilles qui en assureraient de 75 à 90 %, la pollinisation.
Voir aussi Entomophile et Pollen.
La pollinisation vibratoire (ou "buzz pollination" en anglais) est un mécanisme spécifique de pollinisation utilisé par certaines espèces d'insectes, notamment les bourdons, pour extraire le pollen de fleurs particulières. Ce processus se produit surtout avec des plantes dont les anthères (organes producteurs de pollen) sont rigides et libèrent le pollen seulement sous forme de petites explosions ou vibrations. Pour se faire, l'insecte se pose sur la fleur et fait vibrer ses muscles de vol à une fréquence spécifique sans battre des ailes. Cette vibration, transmise aux anthères, libère le pollen qui est alors capté par l'insecte. Cette méthode est indispensable pour la reproduction de certaines espèces végétales, notamment des familles comme les Solanaceae (tomates, aubergines, poivrons) ou certaines Ericaceae (myrtilles). D'autres insectes, comme les abeilles domestiques, ne sont pas capables d'effectuer ce type de pollinisation. La pollinisation vibratoire est donc cruciale pour la production de nombreuses cultures, pour la biodiversité en général et souligne l'importance des bourdons dans les écosystèmes et l'agriculture.
n. f. [Polyandry]. Se dit d'une femelle qui s'accouple (ou qui vit) avec plusieurs mâles. Presque tous les insectes s'accouplent avec plusieurs mâles, mais chez les insectes sociaux, la plupart sont monandres. Chez les Insectes sociaux, plus la polyandrie est importante, plus le sex-ratio s'équilibre (un mâle pour une femelle). De plus, la polyandrie favorise la diversité génétique intracolonie ce qui accroit la valeur adaptative de la reine et de celle de la colonie. Contr. Monoandrie.
(Polycentropodidae) Ulmer, 1903 n. m. pl. [Trumpet-net caddisflies, Tube-making caddisflies]. Famille d'Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes. Leurs larves aquatiques construisent des abris en soie, ouverts aux deux extrémités, de formes très diverses selon les genres. Elles ne construisent pas de fourreaux. Certains genres sont filtreurs, tout comme les individus de la famille des Hydropsychidés, mais leur système de capture est plus léger puisque constitué uniquement à base de soie (ex. genre Neureclipsis). D'autres sont prédateurs et leur abri de soie est alors, à la fois, un dispositif de camouflage pour attraper leurs proies et un moyen de détecter les proies par les vibrations que ces dernières effectuent lorsqu'elles sont prises au piège (ex. genre Nyctiophylax). Les Polycentropodidés ont une importance écologique supérieure à celle des Psychomyiidés. Ils comprennent deux Sous-familles : celle des Pseudoneureclipsinae et celle des Polycentropodinae. Ils sont cosmopolites.
(Polyctenidae) Westwood, 1874 n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes Cimicoïdes. Ce sont des ectoparasites des Chiroptères (chauve-souris). Ils mesurent entre 3,5 et 5 mm. Leurs antennes sont développées et visibles en vue dorsale. Ils n'ont pas d'yeux composés. Leur tête et leur prothorax sont aplatis dorso-ventralement. Les pattes antérieures sont plus petites que les médianes et les postérieures.
n. f. (Du gr. polus nombreux et domâ maison). [Polydomy]. Chez les Hyménoptères Formicidés, colonie formée de plusieurs nids. Les colonies sont constituées de plusieurs fourmilières interconnectées. Ce sont en général des sociétés résultant d'un bourgeonnement (ou bouturage) avec le nid-mère où les fourmis gardent des relations étroites entre elles. Syn. Polycalique. Contr. Monodomie.
Voir aussi Bourgeonnement Colonie et Supercolonie.
adj. [Polydomic, Polydomous]. Qui est composé de plusieurs nids à propos des colonies chez les Insectes sociaux.
n. f. (Du gr. polus nombreux et embruon de bruein croître). [Polyembryony]. Fait qu'un seul œuf puisse produire plusieurs individus. L'œuf qui contient très peu de vitellus se divise dans l'hôte par mitose en un grand nombre de cellules qui se développent en embryon. Un seul œuf peut ainsi contenir en général de deux à quatre embryons. La polyembryonie se rencontre chez les Hyménoptères Térébrants, tels que les Braconidés, Dryinidés, Platygastridés, Serphidés et les Chalcidiens (Ex. Encyrtidés), mais aussi chez les Strepsiptères et certains Lépidoptères. Ex. Copidosoma koehleri Hyménoptère Encyrtidé qui choisit pour hôte une teigne des patates en Inde. Un seul œuf pondu dans le corps d'une chenille, donne de nombreux adultes (jusqu'à 3000 jumeaux), tous du même sexe (Idem pour Copidosoma floridanum). Mais généralement, les espèces des autres familles produisent moins de 100 individus par œuf.
Voir aussi Développement Parasitoïdes grégaires et Œuf.
(Polyergus) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés, appelé usuellement « Fourmi Amazone ». Incapable de saisir elle-même ses aliments, elle se fait nourrir par des fourmis d'autres espèces (« esclaves ») qu'elle a capturées. Ex. Polyergus rufescens.
n. m. (Du gr. polus nombreux et éthikos qui concerne la morale). [Polyethism]. Chez les Insectes sociaux, spécialisation fonctionnelle d'un individu soit en fonction de son âge (polyéthisme d'âge), de sa morphologie (polyéthisme de caste) ou de ses caractères génétiques (polyéthisme génétique). Syn. Division du travail.
Voir aussi Insectes sociaux, Intelligence collective, Phénotype, Polymorphisme et Polyphénisme.
adj. et n. m. (Du gr. polus nombreux, ethylène (hydrocarbure) formé à partir du lat. aether air subtil des régions supérieures, puis comme terme de chimie au sens de composé volatil, suffixe –ene et phagein manger). [Polyethylenophagous]. Qui se nourrit de polyéthylène c'est-à-dire de plastique. Certaines bactéries endosymbiotiques permettent à certains insectes de digérer le plastique. On a découvert cette faculté chez les larves de ténébrion meunier, Tenebrio molitor (Coléoptère Ténébrionidé), ainsi que chez la chenille de la pyrale (ou Teigne) des fruits secs, Plodia interpunctella (Lépidoptère Pyralidé).
n. f. [Dot Moth]. Nom vernaculaire de Melanchra persicariae Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
adj. (Du gr. polus nombreux et gunê femelle). [Polygynous]. Chez les Insectes sociaux, fait que plusieurs femelles (reines) soient établies dans une colonie. A distinguer de l'oligogynie où deux reines cohabitent dans une colonie monogyne (une seule reine). Voir également Oligogynie et Pléométrose.
n. f. [Polygyny].
1. Chez les Hyménoptères, colonie renfermant plusieurs femelles. Cette polygynie peut être facultative, primaire ou secondaire (multicoloniale ou unicoloniale). L'augmentation du nombre de nids dans un biotope donné détermine le degré de polygynie. Mais ce degré de polygynie dépend aussi d'autres facteurs écologiques comme la diminution ou au contraire l'augmentation des ressources alimentaires. Syn. Pléométrose. Contr. Monogyne. Voir aussi Polygynie facultative, Polygynie primaire et Polygynie secondaire.
2. Mode de reproduction où le mâle féconde plusieurs femelles à la fois. Contr. Monogynie.
Voir aussi Polyandrie
Chez les Hyménoptères Formicidés, désigne une population ou certaines colonies sont monogynes et d'autres polygynes (D'après Bourke et Franks – 1995).
[Primary polygyny]. Chez les Hyménoptères Formicidés, dans les fondations indépendantes (où une reine fondatrice nourrira elle-même ses premières larves), si deux ou plusieurs reines se regroupent dans une chambre souterraine, c'est une fondation indépendante par pléométrose. Il y aura par la suite des combats jusqu'au retour de la monogynie. Mais il peut arriver que les reines restent unies et il s'agira alors d'une société par polygynie primaire. Syn. Pléométrose primaire.
[Secondary polygyny]. Chez les Hyménoptères Formicidés, lorsqu'une reine cherche à fonder une nouvelle colonie, elle peut s'infiltrer dans une ancienne colonie monogyne de la même espèce et race où il existe une reine résidante et cohabiter avec cette dernière ce qui est alors une polygynie secondaire. Ce type de polygynie se rencontre aussi quand la reine provient d'un nid polygyne et qu'elle s'infiltre dans un autre nid lui aussi polygyne. Elle vient alors augmenter le degré de polygynie. Enfin, cette même reine peut retourner à son nid d'origine. C'est encore une polygynie secondaire. Enfin on trouve aussi ce terme de polygynie secondaire quand dans une colonie déjà existante, il y a fécondation dans le nid de nouvelles reines de la même espèce et race. Syn. Pléométrose secondaire.
n. m. (Du gr. polus nombreux et lektos choisi, exclusif). [Polylectism]. Fait pour certains insectes et plus particulièrement les abeilles de butiner plusieurs espèces floristiques. La plupart des espèces pollinisatrices pratiquent le polylectisme, y compris l'abeille mellifère, Apis mellifera. Contr. Monolectisme.
Voir aussi Apis, Oligolectisme.
n. m. pl. (Du gr. polus nombreux et metabolê changement). A propos des Insectes Holométaboles, les Insectes Polymétaboles sont ceux d'entre eux qui connaissent un polymorphisme larvaire. On distingue les Hypermétaboliens des Polymétaboliens par le fait que lors du polymorphisme larvaire les Hypermétaboliens connaissent deux stades nymphaux (1 stade pseudonymphe et un stade nymphe) alors que chez les Polymétaboliens, il n'existe qu'un seul stade nymphal, mais plusieurs formes larvaires. Ex. Les Strepsiptères avec leurs triongulins.
adj. Qui adopte les caractéristiques des Insectes Polymétaboles.
n. m. Qui connait un polymorphisme larvaire. Voir Polymétaboles.
(Polymitarcyidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Ephéméroptères Schistonotes Ephéméroptères Furcatergalia Scapphodontes. On en connait près de 90 espèces pour 7 genres. Les adultes ont une coloration blanchâtre et des pattes moyenne et arrière parfois peu développées. Ils ont 2 ou 3 cerques. Ils peuvent former de grands essaims sutout dans l'Est des Etats-Unis. Leurs larves présentent de longues branchies plumeuses et des mandibules qui ne sont pas recourbées vers le haut lorsqu'on les regarde sur le côté. Elles possèdent de petites épines sur la moitié de la mandibule la plus proche de la tête. Elles ont 3 cerques. On les trouve sur les fonds sableux des grands cours d'eau. Cette Famille cosmopolite n'est représentée en Europe que par Ephoron virgo. Elle est surtout présente en Amérique du Nord. On ne les trouve pas en Australie.
n. m. [Polymorphism(s)]. Propriété des espèces animales ou végétales dans lesquels des individus de même sexe, de même âge et de même race peuvent cependant présenter un aspect très différent. Il y a polymorphisme si dans une même population coexistent, pour un caractère donné, plusieurs formes phénotypiques discontinues. Ces différences dépendent de facteurs génétiques (variation de séquences moléculaires) ou de conditions spéciales du milieu au cours du développement. Ex. Chez les Hyménoptères Formicidés, polymorphisme de la caste ouvrière (minor, media, major et soldats) ou des sexués (Voir Ergatoïde, Microgyne et Macrogyne) ou chez les Polymétaboliens qui ont des larves présentant un polymorphisme larvaire. C'est le cas des Strepsiptères avec leurs triongulins. On connait aussi des cas de polymorphisme saisonnier pour des espèces qui adoptent une forme d'été et une forme d'hiver (Ex. Chez les collemboles, du genre Isotoma). Chez les pucerons, il existe également des cas de polymorphisme qui seront alors fonction du cycle biologique qu'ils connaissent (ailé, aptère, sexué, asexué). On connait aussi l'existence de phases de développement différentes chez les criquets (polymorphisme phasaire : phase grégaire et phase solitaire). On connait aussi le cas des Hétéroptères Gerromorphes dont certains individus sont ailés alors que d'autres sont aptères. On parle à leur propos de ptérygopolymorphisme. Ce phénomène varie en fonction des saisons. Contr. Monomorphisme. Voir Polyphénisme.
Voir aussi Caste, Cycle de reproduction des pucerons, Cyclomorphose, Écomorphose, Glande de mue, Hypermétaboles, Morphe, Phase grégaire, Phénotype, Polymétaboles, Polyphénisme, Poecilandrie, Poecilogynie, Transiens et Triongulin.
(Polynema) n. f. Genre minuscule d'Hyménoptères chalcidiens de la Famille des Mymaridés. Certains sont capables d'utiliser leurs ailes pour nager sous les eaux en vue de parasiter les notonectes. Ex. Polynema pratensiphagum.
(Polyneoptera) Martynov, 1923 n. m. pl. (Du gr. polus nombreux et néoptère). Sous-classe d'insectes qui comporte, entre autres, trois Super-ordres : les Blattoptéroïdes, les Dermaptéroïdes et les Orthoptéroïdes (selon The Paleobiology Database). Pour certains auteurs, Super-ordre d'Insectes Ptérygotes Néoptères exoptérygotes. Ils sont caractérisés par le fait que leurs pièces buccales soient de type broyeur, que leurs ailes soient indépendantes pendant le vol (pas de coaptation des ailes) et que les ailes postérieures présentent une neala (champ jugal) développée avec de nombreuses nervures. Leurs ailes peuvent se replier en arrière au repos. Ils possèdent des cerques à l'extrémité du corps. Tous, à l'exception de certains Termites, possèdent de nombreux tubes de Malpighi (de 8 à 60). Ils sont donc polynéphridiés. Ce sont tous des hétérométaboles. Ils sont paurométaboles pour la plupart sauf les Plécoptères qui sont hémimétaboles. On y retrouve les Dermaptères, les Dictyoptères (Blattoptères, Mantoptères), les Embioptères, les Isoptères, les Mantophasmatodés, les Orthoptères, les Phasmoptères, les Plécoptères et les Zoraptères. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea. Syn. d'Orthoptéroïdes. Voir Orthoptéroïdes.
Voir aussi Paranéoptères car ce sont aussi des Exoptérygotes et Oligonéoptères qui sont par contre des Endoptérygotes.
adj. et n. m. (Du gr. polus nombreux et phagein manger). [Polyphagous].
1. Qui se nourrit de substances les plus diverses, pouvant aller jusqu'à la consommation d'aliments d'origine végétale et/ou animale, ce qui caractérise un régime omnivore. Contr. Sténophage. Voir aussi Omnivore et Euryphage.
2. Désigne également un parasite qui attaque des hôtes très différents et qui donc n'est pas spécialisé au parasitisme d'une seule espèce. Contr. Monophage.
Voir aussi Monophage Oligophage et Sténophage.
(Polyphaga) n. m. pl. Un des quatre Sous-ordres de Coléoptères (et le plus important) comprenant des insectes tel que les staphylins, chrysomèles, charançon, et scarabées. Il regroupe 248.000 espèces en 150 Familles et 5 Infra-ordres : Bostrichiformia, Cucujiformia, Elateriformia, Scarabeiformia et Staphyliniformia. Ils se distinguent par l'absence d'un 6ème segment sur les pattes chez les larves. Ces dernières présentent dont des pattes à 5 segments (tout comme les larves de Myxophages chez qui on constate cependant une fusion des tarses et des prétarses). A la différence des Adéphages, les adultes n'ont pas de suture notopleurale (sillon séparant le pronotum du propleure) distincte sur le prothorax. De plus leurs hanches postérieures sont mobiles car non soudées au métathorax. Ces coxae ne recouvrent qu'une partie du premier sternite abdominal (alors que chez les Adéphages, les coxae recouvrent tout le premier sternite et une partie du deuxième). Les trochanters de ces mêmes pattes postérieures sont peu développés. Leur abdomen présente 6 sternites visibles, parfois, plus et le premier sternite abdominal est toujours visible en entier. Leurs ailes postérieures membraneuses ne comportent pas d'oblongum (cellule médiane fermée) et cela à la différence des 3 autres Sous-ordres de Coléoptères. Ces mêmes ailes postérieures se replient à l'apex sous les élytres. Leurs tarses ont 5 articles ou moins. Les ovarioles méroïstiques des femelles sont de type acrotrophique. Les 3 autres Sous-ordres sont ceux des Adéphages, des Myxophages et des Archostemates.
Voir aussi Acrotrophique, Adéphages, Archostemates, Coléoptères, Myxophages et Phytophages.
(Polyphagidae) n. m. pl. [Sand Cockroaches]. Famille d'Insectes Dictyoptères du Sous-ordre des Blattodés. Syn. senior Corydiidés (selon NCBI). Voir Corydiidés.
n. m. (Du gr. polus nombreux et phaino paraître, être évident). [Polyphenism]. Terme crée par Lüscher pour désigner la multiplicité des comportements (division du travail ou polyéthisme), la multiplicité des phénotypes, et notamment l'ensemble des variations morphologiques (polymorphisme), et la multiplicité des variations physiologiques des individus, caractéristique des sociétés d'insectes. Le polyphénisme est dû à des différences entre les génotypes individuels, transmissibles à la descendance. Cela explique l'existence de plusieurs castes (polymorphisme) chez les insectes sociaux, mais aussi l'existence de phases de développement différentes chez les criquets (polymorphisme phasaire : phase grégaire et phase solitaire).
Voir aussi Caste, Génotype 1, Insectes sociaux, Phénotype, Polymorphisme et Polyéthisme.
adj. (Du gr. polus nombreux et phulon race). [Polyphyletic]. Voir Groupe polyphylétique. Contr. Monophylétique.
Voir aussi Groupe Paraphylétique.
adj. (Du gr. polus nombreux et pneuma, pneumôn souffle, poumon). [Polypneustic]. Type de système respiratoire trachéen caractérisé par la présence de huit à dix paires de stigmates fonctionnels.
Voir aussi Apneustique et Hétéropneustique (ou Oligopneustique).
Voir aussi Stigmate.
adj. [Polypodous]. A propos des larves, désigne un type qui présente de nombreuses pattes, les six pattes thoraciques mais également des fausses pattes abdominales. Cela vise notamment les chenilles de Lépidoptères et certaines larves d'Hyménoptères (Tenthrèdes) mais aussi chez les Mécoptères (Panorpes). Ces larves sont dites aussi éruciformes. Ce terme est apparu lors de l'établissement d'une classification des types de larves selon leur mode de développement des appendices locomoteurs et de leur capsule céphalique. On distingue ainsi des larves de type apode, oligopode, polypode et protopode et/ou acéphale, eucéphale, hémicéphale. Voir Apode Fausses-pattes Larve éruciforme Larves d'Hyménoptères Oligopode et Protopode.
(Polythoridae) Munz, 1919 n. m. Famille d'Insectes Odonates Zygoptères.
adj. (Du gr. polus nombreux et trophê nourriture). [Polytrophic]. Voir Méroïstique.
adj. (Du préf. poly et du lat. volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Polyvoltine]. Se dit des espèces qui produisent plusieurs générations chaque année. Le terme plus adéquat serait multivoltin selon certains auteurs. C'est le cas des vers à soie. Si ce nombre de générations est unique, on dit qu'il est univoltin (monovoltin pour certain), s'il est double, il est bivoltin, sinon il est multivoltin (ou polyvoltin).
Voir aussi Plurivoltin et Voltinisme.
Voir Pharynx.
(Pompilus) n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Hyménoptères Vespoïdes, type de la Famille des Pompilidés, cosmopolites, de couleur généralement bleu-foncé ou noire. Les femelles chassent les araignées qu'elles neutralisent avec leur venin afin de les traîner dans un nid pour y pondre un œuf dans l'opisthosome (abdomen). Certaines espèces de pompile ont la faculté de circuler sur les toiles d'araignées sans s'y engluer. L'aiguillon des pompiles occasionne des piqûres douloureuses. Ex. Pompilus cinereus. Le Pompile à pattes rouges, Episyron rufipes. Le Pompile charbonnier, Auplopus carbonarius. Le Pompile commun, Anoplius viaticus. Le Pompile tacheté, Ceropales maculata.
(Pompilidae) Latreille, 1804 n. m. pl. [Spider wasps, Tarantula Hawks]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates. Il s'agit d'insectes sociaux. Il en existe environ 4.000 espèces dont les plus grandes peuvent atteindre 7 cm en faisant le plus grand des Hyménoptères (ex. Pepsis heros). Les adultes ont un corps svelte, souvent marqué de bandes de couleur jaune ou orange sur fond noir. Les mâles portent des antennes de 13 articles alors que les femelles en ont 12. Le palpe maxillaire porte 6 articles et le palpe labial en porte 4. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. Leur mésopleure présente un sillon transverse oblique. La membrane des ailes est généralement de couleur jaunâtre ou noirâtre. Les ailes antérieures présentent 10 cellules fermées dont une cellule costale. La première cellule discoïdale (d) des ailes antérieures est plus courte ou égale à la cellule submédiane (smd). Cela permet de les distinguer des Vespidés chez qui la première cellule discoïdale (1-d) est nettement plus longue que la submédiane (smd). Leurs pattes sont longues avec des fémurs postérieurs allongés. Les tibias des pattes médianes et postérieures portent deux épines. On les voit plus souvent en train de courir que voler. L'abdomen des femelles présente 6 sternites alors que celui des mâles en présente 7. Les pompiles possèdent un aiguillon bien développé dont la piqûre est très douloureuse. Les adultes sont des paralyseurs. Certaines espèces se développent comme cleptoparasites d'autres pompiles. Les larves, qui évoquent des asticots, sont parasites d'araignées. Les femelles pondent toujours un œuf pour une seule araignée. Le genre Homonotinae est un prédateur des mygales.
(Pompiloidea) Latreille, 1804 n. m. pl. (De pompile et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates regroupant les Familles des Céropalidés (appelés maintenant Céropalinés), des Pompilidés et des Rhopalosomatidés. Leurs ailes postérieures ne présentent pas de cellule basale fermée. Ce sont des insectes élégants, agiles, meilleurs marcheurs que voiliers. Beaucoup d'espèces tropicales sont de couleur métallique brillante. En Europe, ils sont souvent noirs et rouges. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea. Syn. Vespoïdes selon NCBI. Voir Vespoïdes.
adj. [Punctuated]. Qui est couvert de petits trous, de petites fossettes.
adj. [Laying]. Qui pond. Ex. Papillon pondeur.
adj. Chez les Hyménoptères Formicidés, nom commun donné aux fourmis rassemblant celles de la Sous-famille des Ponerinae ainsi que celles de nouvelles Sous-familles résultant de l'éclatement de la Sous-famille des Ponerinae telles que les Sous-familles suivantes : Amblyoponinae Ectatomminae Heteroponerinae Paraponerinae Proceratiinae.
n. f. [Laying]. Expulsion d'un ou d'un ensemble d'œufs des voies génitales d'une même femelle. Chez la plupart des espèces, les œufs sont pondus et éclosent en dehors du corps de la femelle (oviparité). Chez certains insectes, la ponte est enfermée dans un étui (oothèque), comme chez les blattes ou chez les mantes. Mais de nombreux insectes déposent plutôt leurs œufs isolés ou en masses sur des plantes, dont se nourriront les larves. Chez ces Insectes phytophages, le comportement de ponte commence donc par la recherche de la plante hôte, ce qui assurera à la future larve la possibilité de bien se développer grâce à une nourriture appropriée. D'autres pondent dans les tissus de la plante nourricière ou dans le corps d'un animal (généralement un autre insecte) qu'ils parasitent.
Voir aussi Epidéictique, Œuf, Ovipare, Ovipositeur et Parasites.
n. f. (Du lat. populus peuple). [Population(s)]. Ensemble d'individus appartenant à la même espèce vivant ensemble dans la même région, et se reproduisant entre eux. On distingue quatre types de population selon qu'elles occupent la même aire de distribution (dites alors sympatriques), que leurs aires de distribution soient différentes (allopatriques), que leurs aires de distribution se recouvrent partiellement (parapatriques) ou qu'une population soit en périphérie d'une autre (péripatrique).
Voir aussi Spéciation.
[Pore canal]. Syn. de canalicule. Pl. Pores canaux. Voir Canalicule.
n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Margarodidés. Ex. Porphyrophora polonica qui est une cochenille, appelée usuellement « Graine de Pologne » ou « Cochenille polonaise », vivant sur les racines des plantes de sables, et dont on extrayait autrefois une teinture écarlate.
adj. (De l'Anglais porrected dirigé vers le haut et l'avant). [Porrect]. Dressé, érigé horizontalement vers l'avant. Ex. Antennes porrigées.
n. m. Nom usuel donné aux larves aquatiques des Trichoptères (ou Phryganes) qui construisent un fourreau autour de leur corps mou afin de se protéger des prédateurs. Ce fourreau est constitué d'un tube de soie recouvert de différents matériaux (morceaux de bois, brindilles, feuilles mortes, sable, cailloux, …). Syn. Traine-buche.
Voir aussi Néoptères, Trichoptères et Phryganes.
[Lantern fly, Peanut bug, Peanut-headed Lanternfly, Alligator bug]. Nom vernaculaire d'un Insecte Hémiptère de la famille des Fulgoridés, Fulgora laternaria d'Amérique du Sud. Mesurant 3 cm de long, son nom est dû au fait que d'anciens naturalistes croyaient que son prolongement céphalique était lumineux. Syn. Porte-Cacahuète.
n. m. Nom commun donné aux Éphippigères (sauterelles du Sous-ordre des Ensifères), reconnaissables à leur pronotum dont la partie postérieure est brusquement relevée leur donnant ainsi de profil, l'aspect d'une selle de cheval. Voir Éphippigère.
n. m. pl. Grande division des Hyménoptères, comprenant ceux dont les femelles possèdent un aiguillon ovipositeur adapté au forage ou à la pénétration d'un végétal ou d'un hôte. Syn. Parasites ou Térébrants. Voir Parasites et Térébrants.
(Porthesia) n. f. Ancien nom de Genre du Lépidoptère Noctuoïde Lymantriidé du genre actuel Euproctis. Ex. Euproctis chrysorrhoea appelé usuellement « Cul-doré » ou « Cul-brun », nuisible aux arbres.
n. m. (Du lat. post après et pedes pied). [Postpedes]. Pattes anales. Syn. de fausses pattes. Voir Fausse pattes.
n. m. (Du lat. post après et abdomen). [Postabdomen].
1. Chez les Diptères, autre nom de l'hypopygium. Voir Hypopygium.
2. Partie étroite et très mobile de l'abdomen des scorpions, terminée par le dard venimeux, et usuellement nommée queue.
n. f. [Postcubitus]. Désigne habituellement la 6ème nervure de l'aile. Elle est notée « PCu ». Voir Nervure Postcubitale.
adj. [Hind, Posterior]. Qui fait référence à la partie arrière du corps ou d'un organe. Ex. Ailes postérieures, Intestin postérieur.
n. m. [Postfrons]. Partie du vertex située entre l'ocelle médian et le front.
Voir aussi Suture postfrontale.
n. m. [Postlabium]. Elément postérieur du labium (lèvre inférieure), comprenant le mentum distal et le submentum proximal. Le labium des Insectes ayant des pièces buccales primitives est en général composé d'un submentum puis d'un mentum (mentum distal et submentum proximal forment le postmentum (ou postlabium)), puis d'un prémentum (composant le prélabium avec les palpes labiaux, les lobes internes (ou glosses) et les lobes externes (ou paraglosses)). Syn. Postmentum (Snodgrass).
adj. Voir Nervure postmarginale.
n. m. (Du lat. post après et mentum). [Postmentum(ta)]. Partie basale du labium (ou lèvre inférieure qui provient de la soudure en une pièce impaire d'une deuxième paire de maxilles). L'insertion à la capsule céphalique du labium s'effectue par l'intermédiaire du postmentum. Le postmentum est l'élément postérieur du labium (appelé de ce fait aussi postlabium), alors que l'élément antérieur est le prémentum qui porte les palpes labiaux. Le postmentum est divisé au moins primitivement en submentum basal et en mentum distal. Submentum et mentum (donc postmentum) sont l'équivalent du cardo de la première paire de maxille. Sur ce postmentum s'insère le prémentum (qui correspond à la fusion des 2 stipes de la première paire de maxille) qui supporte les 2 palpes labiaux et 2 petites glosses (ou laciniae) entourées de paraglosses (ou galeae). Syn. Postlabium (Snodgrass).
Voir aussi Lorum Postlabium et Submentum.
n. m. (Du lat. post après et notum). [Postnotum(ta)]. Elément postérieur, d'un tergite thoracique (métamère dorsal du thorax), provenant de la membrane intersegmentaire. Il suit le notum et est généralement réduit ou peu visible. Il porte l'antécosta (invagination servant de point d'attache aux muscles thoraciques) marquée par la suture antécostale. Il porte aussi des phragmes (sortes de tendon des muscles). Snodgrass le nomme pseudonotum.
adj. Voir Soie postocellaire.
n. m. [Postpetiole]. Chez les Hyménoptères évolués que sont les Apocrites (Parasites et Aculéates), le premier segment abdominal (appelé propodeum ou segment médiaire) est soudé au thorax, dont il devient partie intégrante et le deuxième segment (appelé pétiole) est très étroit, donnant l'impression que l'abdomen (en fait le gaster) est séparé du thorax. De ce fait le postpétiole qui suit le pétiole est le troisième segment abdominal. Le postpétiole est donc en fait, le premier tergite du gaster (abdomen apparent). Mais chez les Hyménoptères Apocrites Formicidés, le postpétiole forme le second segment du pédicelle quand ce dernier est composé de 2 articles. Le pédicelle est alors l'ensemble formé par les deux segments abdominaux qui suivent le propodeum c'est-à-dire le pétiole et le postpétiole. Ils forment ensemble un étranglement les séparant du reste de l'abdomen apparent, le gaster. Chez certaines espèces de fourmis, le postpétiole porte une partie de l'organe de stridulation appelé grattoir.
Voir aussi Apocrites, Gaster, Pédicelle 4, Pétiole et Propodeum.
n. m. (Du lat. post après et pronotum). [Postpronotum]. Postnotum (élément postérieur d'un segment thoracique) du pronotum (premier segment thoracique). Il est particulièrement bien développé chez les Diptères supérieurs. Chez les Diptères, son lobe latéral est souvent appelé calus huméral.
Voir aussi Calus huméral.
adj. [Postscutellar]. Fait référence à la partie du corps située en arrière de l'écusson. Voir Postscutellum.
n. m. (Du lat. post après et scutellum). [Postscutellum(lla)]. Le postscutellum est le quatrième sclérite des segments thoraciques du métanotum (après le préscutum, métascutum et métascutellum). Il correspond le plus souvent au mésopostnotum. Le postnotum, élément postérieur d'un tergite thoracique, étant un sclérite intersegmentaire appelé pseudonotum par Snodgrass. Le terme de postscutellum peut également être appliqué au mésonotum et il correspond aussi alors à la partie postérieure du scutellum mésothoracique. Chez les Diptères, c'est la région située immédiatement après le scutellum.
Voir aussi : Métanotum, Mésopostnotum, Scutellum et Tergite.
n. m. [Poststernellum(lla)]. Partie postérieure du sternellum (sclérite ventral d'un segment thoracique).
adj. Voir Soie postsuturale.
n. f. [Bright-line Brown-eye]. Nom vernaculaire de Lacanobia oleracea Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
n. m. ou adj. (Du gr. potamos fleuve et du lat. –alis qui appartient à). Zone caractéristique du potamon qui est la partie aval des grands cours d'eau en général de plaine. Zone potamale, zone de grand cours inférieurs d'eau, tels les rivières ou les fleuves.
Voir aussi Zone crénale, rhithrale et potamale.
ou Potentiel biotique [Reproductive potential]. Capacité de multiplication maximale d'une espèce dans un habitat donné. Cette capacité est déterminée en fonction du potentiel de reproduction des femelles, de la durée de développement des individus et de leur capacité à survivre aux facteurs écologiques.
Voir aussi Démécologie, Écologie et Fitness.
n. m. (Du lat. pediculus). [Louse(lice)]. Nom usuel donné à un Insecte Phthiraptère de la Famille des Pédiculidés (genre Pediculus), parasite sur le corps de l'homme et de plusieurs animaux. Ses œufs sont les lentes. Pl. Poux. Voir aussi Phthiraptères.
C'est l'une des deux espèces de pou (avec le pou de tête) qui parasite l'homme. Le Pediculus humanus corporis (Phthiraptère Pédiculidé). Pou de tête C'est l'autre des deux espèces de pou qui parasite l'homme. Le Pediculus humanus capitis (Phthiraptère Pédiculidé). Pou des abeilles Voir Braule et Triongulin. Pou de San José [San Jose scale]. Cochenille. Voir Diaspidiotus. Pou des bois Voir Lachésille et Psoque. Pou des livres Insecte Psocoptère dépourvu d'ailes, se nourrissant de vieux papiers. Voir Psoque. Pou des moutons Voir Mélophage (Diptères). Pou des oiseaux Voir Ménoponidés et Mallophages. Pou des plantes syn. de cochenille. Voir Cochenille. Pou du pubis Nom usuel de Pthirus pubis (Phthiraptère Pthiridé). Voir Morpion.
Chez les Hyménoptères Apidés, organe en forme d'épine disposé à l'apex du premier tarse des pattes postérieures (métatarse), destinée à pousser le pollen dans la pince tibio-tarsienne afin de le comprimer.
Voir aussi Brosse à pollen Corbeille Peigne et Pince tibio-tarsienne.
n. f. [Portland Moth]. Nom vernaculaire d'Actebia praecox Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
adj. [Precoxal]. Qui est antérieur à la hanche.
adj. et n. m. (Du lat. praeda proie). [Predator(s) (n.), Predatory (adj. )]. Qui pour se nourrir chasse des proies vivantes (ce sont donc des carnassiers). Ce terme s'oppose à phytophage. Les Insectes prédateurs sont souvent des auxiliaires de l'agriculture. Ils ont pour caractéristique d'avoir des yeux composés grands et bien développés, car la vision est alors importante pour attraper leurs proies. Tous les insectes prédateurs ne sont pas qu'entomophages. On connait ainsi les Coléoptères malacophages qui s'attaquent aux mollusques. Parmis les insectes entomophages, on distingue ceux qui sont prédateurs de ceux qui sont des parasitoïdes.
Voir aussi Auxiliaire, Carnivore, Entomophages, Épisite, Harpactophage, Lutte biologique, Malacophage, Parasitoïdes et Prédateurs.
n. m. pl. Groupe biologique d'Insectes entomophages qui par différenciation aux parasitoïdes se développent aux dépens de plusieurs proies (parasitoïdes = une seule proie). Certains chassent à l'affût, édifiant des édifices plus ou moins complexes (toiles, entonnoirs), ou en se contentant d'attraper les proies qui passent à leur portée au moyen d'organes de capture particuliers (pattes ravisseuses, masques des larves de libellules). Les autres chassent à la course en poursuivant leurs proies sur ou dans le sol, sur les plantes, dans les airs ou dans l'eau. Syn. Episite.
Voir aussi Parasitoïde et Piège.
n. f. [Predation(s)]. Mode de nutrition des animaux prédateurs qui s'attaquent à des proies.
Prédation d'une espèce envers une autre alors que toutes deux ont pourtant les mêmes ressources alimentaires. Il s'agit d'une interaction biologique à mi-chemin entre la compétition et la prédation. On trouve souvent ce cas de prédation entre deux auxiliaires censés s'attaquer au même ravageur. Souvent c'est la raréfaction du ravageur cible qui est la cause de cette prédation. Voir aussi Auxiliaire, Compétition, Guilde, Intraguilde, Lutte biologique, Prédation.
n. f. (Du gr. prae devant et formation). [Preformation]. Théorie selon laquelle le développement de l'embryon dans l'œuf se forme progressivement par développement de rudiments existant antérieurement. On distingue ainsi la préformation de l'épigenèse qui est une théorie selon laquelle il y aurait une différenciation progressive des tissus, créant ainsi des organes nouveaux qui n'existaient pas primitivement. Il existe une théorie ayant pour base la préformation selon laquelle, chez les abeilles, l'ovaire de la reine contiendrait deux ou plusieurs sortes d'œufs. Les uns produiraient des ouvrières, les autres des reines. L'alimentation donnée aux larves ne modifiera pas cette préformation comme c'est le cas dans la théorie de la trophogenèse. La différence de nourriture reçue par les larves pourra, tout au plus, agir sur la taille des individus. Cette théorie est née par l'observation de la nourriture donnée aux différentes castes chez de nombreuses fourmis et guêpes et notamment chez les Mélipones où l'on a observé que toutes les castes recevaient la même nourriture.
Voir aussi Blastogenèse, Épigenèse, Trophogenèse et Caste.
n. f. [Prehension]. Action de prendre, de saisir un objet.
n. m. (Du lat. prae devant et labium lèvre). [Prelabium]. Elément antérieur du labium (lèvre inférieure), comprenant le prémentum puis un palpe labial (comportant généralement trois articles), puis un lobe interne (ou glosse) et un lobe externe (ou paraglosse). Si l'élément antérieur du labium est le prélabium, l'élément postérieur est le postlabium (ou postmentum). Le labium des Insectes ayant des pièces buccales primitives est en général composé d'un submentum puis un mentum (mentum distal et submentum proximal forment le postlabium (ou postmentum)), puis en avant le prélabium. Syn. Eulabium selon Snodgrass.
n. m. (Du lat. prae devant et mentum). [Prementum(ta)]. Chez les Insectes ayant des pièces buccales primitives, le labium est en général composé en arrière d'un submentum puis d'un mentum (mentum distal et submentum proximal forment le postlabium (ou postmentum)), puis en avant d'un prémentum (composant le prélabium avec les palpes labiaux, les lobes internes (ou glosses ou galeae) et les lobes externes (ou paraglosses ou laciniae)). Chez les insectes ayant des pièces buccales plus évoluées, le prémentum est toujours l'élément antérieur du labium (lèvre inférieure) sur lequel sont fixés les palpes labiaux et la ligule. Chez les Hyménoptères Apidés, on constate un allongement de ce prémentum ainsi que des premiers articles des palpes labiaux qui forment un étui pour la langue. Le prémentum est l'homologue des stipes maxillaires. Voir Galéa Lacinie Labium Mentum Postmentum Stipes Submentum.
adj. Qui concerne la prénymphe. Voir Prénymphe.
n. f. [Prepupa].
1. Chenille de dernier stade prête à se métamorphoser.
2. Chez les Thysanoptères, les individus des deux derniers stades larvaires (chez les térébrants) et des trois derniers stades (chez les tubilifères) ne se comportent pas comme des larves d'insectes hétérométaboles, mais comme des nymphes d'holométaboles. Lors de ces derniers stades, ces individus sont complètement inactifs et ne s'alimentent pas. L'existence de cette période de repos et de jeûne fait que l'on peut parler de prénymphe et de nymphe.
3. Chez les Coléoptères Méloïdés, stade supplémentaire de l'hypermétamorphose précedant la nymphose proprement dite durant laquelle la larve est immobile, inactive et ne s'alimente plus.
Voir aussi Pseudo-nymphe, Remétabolie et Triongulin.
n. m. (Du lat. prae devant et pectus poitrine). [Prepectus]. Chez les Hyménoptères Chalcidoïdes, sclérite triangulaire situé entre le pronotum et le mésopleure, séparant les tégulas (écailles qui protègent la base de l'aile antérieure) du bord postérieur du pronotum. Il est souvent fusionné secondairement avec le pronotum dans un certain nombre de Familles d'Hyménoptères.
n. m. (Du lat. prae devant et scutellum). [Prescutellum].
1. Sclérite situé près de la tête quand la partie supérieure du notum est divisé en quatre parties, ce qui arrive en de rares occasions (Ex. Chez les Chilopodes).
2. Chez les Hyménoptères Formicidés, sclérite situés près des axilles. Syn. Mésoparaptère.
Voir aussi Proscutellum.
n. m. (Du lat. prae devant et scutum). [Prescutum(ta)]. Partie antérieure du mésonotum (face dorsale du mésothorax) ou du métanotum (face dorsale du métathorax). Le pronotum est aussi composé du préscutum, du proscutum et du proscutellum (mais ces termes sont peu utilisés). Le mésonotum est composé du préscutum, du mésoscutum et du mésoscutellum. Enfin, le métanotum est lui composé du préscutum, du métascutum et du métascutellum. Le préscutum est donc le scutum antérieur de chaque segment thoracique. Il est cependant en général invaginé ou réduit et donc non visible de l'extérieur.
Voir aussi : Mésonotum, Métanotum, Métascutellum, Métascutum, Préscutum, Pronotum, Proscutellum, Proscutum et Scutum.
adj. (Du lat. prae devant et socialis qui concerne la société, les alliés). [Quasisocial]. Dans la classification des niveaux de socialité, on considère que sont des espèces présociales celles dont le niveau de société n'est pas encore eusocial. Il s'agira donc des espèces grégaires, subsociales, communales, coloniales et semisociales.
Voir aussi Colonial Communal Eusocial Grégaire Semisocial et Subsocial.
[Selective pressure]. Evolution des espèces de par le fait de certaines contraintes environnementales naturelles. Certains individus ou certaines populations d'une espèce donnée prospèrent, tandis que d'autres se raréfient ou disparaissent. Il y a une sélection naturelle car certains individus sont poussés par le milieu à se transformer dans une direction donnée. Ils seront alors avantagés face à ce milieu et se reproduiront un peu mieux et engendreront une descendance plus nombreuse que les individus moins favorisés.
Voir aussi Selection naturelle.
n. m. (Du lat. prae devant et sternum). [Presternum]. Partie antérieure du mésosternite isolée à l'avant du basiternum par la suture présternale.
Voir aussi : Basisternum, Mésosternite, Sternite et Suture présternale.
n. f. [Prestigma]. Chez les Hyménoptères, aire sclérifiée située juste avant le ptérostigma de l'aile antérieure où se rejoignent différentes nervures (Costales, Sub-costales et Secteur de la Radiale). On la trouve par exemple chez les Apidés, les Braconidés, les Bethylidés.
n. f. Voir Soie présuturale.
n. m. (Du lat. prae devant et tarse). [Pretarsus]. Extrémité de la patte, qui pourrait être considérée comme une sorte de sixième segment après le cinquième qu'est le tarse. Traditionnellement, on considère cependant que les tarses des Insectes sont au plus pentamères ce qui signifie qu'ils comportent aux plus cinq articles. Certains systématiciens appellent parfois « onychium » ou « prétarse » l'ensemble constitué du dernier article tarsal portant les griffes. Le nom de prétarse ne concerne donc que le dernier article du tarse. Le prétarse possède habituellement une paire de griffe, les pulvilles (ou un empodium) et les arolia. Le prétarse peut également porter des muscles unguitracteurs qui permettent à l'insecte de rétracter ses ongles. Ces muscles sont reliés par un tendon à un sclérite unguitracteur, lui-même relié aux griffes. Chez les Crustacés on parle de dactylopodite. Syn. Onychium.
Voir aussi Distitarse Tarse et Patte.
n. m. (Du lat. prae devant, vitellus jaune d'œuf et -arium suffixe pour lieu, place). [Previtellarium]. Partie des ovarioles des Insectes contenant des ovocytes primaires (issus de la première division mélotique).
Voir aussi Appareil reproducteur Ovariole Ovocyte et Vitellarium.
n. m. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère de la Famille des Papilionidés, le Troides priamus décrit par Linné sous le nom de Papilio priamus.
(Du lat. primitivus premier-né). [Primitive]. Désigne quelque chose qui n'a pas subi de modification au cours de l'évolution.
Voir aussi Insectes primitifs et Plésiomorphie.
(Prionus) n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés (longicornes), renfermant de grands et gros insectes noirs, bruns ou roux, qui possèdent de grandes antennes dentées en scie, insérées dans une échancrure de la face interne des yeux. Leurs larves vivent dans les vieilles souches. Ex. Le Prione tanneur, Prionus coriarius.
(Prioninae) n. m. pl. Sous-famille de Coléoptères de la Famille des Cérambycidés (longicornes), parfois géants (Ex. Titanus giganteus), dont le type est le genre Prionus. Les Prioniens sont de teinte généralement brune ou noirâtre. Leur prothorax est pourvu d'une arête latérale légèrement crénelée ou dentée, au moins en arrière. Les hanches antérieures sont transverses, séparées par un renflement du prosternum. Leurs tibias antérieurs ne sont ni denticulés ni prolongés par une lamelle. Ils présentent des tarses antérieurs pouvant pivoter sur environ 300° autour de leur rotule d'articulation avec le tibia. Il n'y a pas de nodule visible entre le 3ème et le 4ème article des tarses. Ils peuvent striduler avec leur abdomen qui dispose de poils raides alignés qui vont frotter sur l'intérieur rugueux des élytres.
(Prionoglarididae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Trogiomorphes Psocathropetes. On en connait 3 genres et 7 espèces. Ils ont comme tous les Trogiomorphes des antennes à de nombreux articles et des tarses triarticulés. Leurs antennes sont composées de plus de 20 articles. Leurs ailes antérieures mesurent plus de 3,5 mm. La nervure Sous-costale est recourbée et rejoint distalement la nervure Radiale R1. On en trouve en Europe, en Namibie, en Afghanistan et dans le Sud-ouest des Etats-Unis.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés. Ce sont des carnassiers propres aux régions tempérées. Ils fréquentent souvent les caves. Ex. Pristonychus terricola.
préposition Latine et préfixe signifiant pour, en faveur de. Du gr. pro devant, en avant, avant.
n. m. pl. Syn. de Pararthropodes. Voir Pararthropodes.
n. m. (Du gr. proboskis trompe). [Proboscis]. Trompe, organe de succion résultant de modification des maxilles ou du labium. Terme général s'appliquant chez certains insectes suceurs, aux pièces buccales allongées en un long tube, que ce dernier résulte de la transformation des maxilles, du labium ou de l'hypopharynx. Le terme de « proboscis » peut donc désigner les pièces buccales d'un Lépidoptère (maxilles), d'un Diptère (labium), d'un Hyménoptère (maxilles et labium) ou encore d'un Trichoptère (hypopharynx).
Chez les Suceurs-maxillaires (suceurs-lécheurs), que sont les Lépidoptères, ce sont les maxilles qui sont transformées en proboscis (ou trompe). Le proboscis est alors le résultat d'une hypertrophie de la galéa portée par les maxilles. Les deux galéas sont allongées et forment chacune une gouttière. Leur accolement laisse un espace vide, formant un canal, une trompe rendant possible l'aspiration des liquides par les muscles du pharynx. Les autres parties des pièces buccales (lacinias, mandibules, labium) sont atrophiées. Cette spiritrompe est enroulée en spirale au repos. Quand le papillon veut se nourrir, il déroule sa trompe par un afflux d'hémolymphe dans les galeae. Syn. Spiritrompe Haustellum.
Chez les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (les Diptères supérieurs), le proboscis résulte de l'allongement du labium. Il est terminé par des labelles, structures en forme de ventouse, parcourues de nombreuses pseudotrachées débouchant dans le pharynx (bouche) permettant ainsi d'aspirer les liquides. Syn. ancien Promuscis. Syn. Trompe ou Haustellum.
Chez les Hyménoptères (appareil buccal de type broyeur-lécheur), maxilles et labium sont transformés pour former un complexe maxillo-labial pouvant prendre le nom de proboscis. Chez les Hyménoptères Apidés, maxilles et palpes labiaux forment une gaine autour de la langue. Le tout forme la trompe lécheuse (ou proboscis) de l'abeille. Cette « langue » mesure entre 5,3 et 7,2 mm selon la race. Syn. Trompe Ligule.
Chez les Trichoptères, l'haustellum (ou proboscis) est constitué d'un hypopharynx réduit à une plaque chitineuse, d'un lobe médian et deux petits lobes latéraux. On dit que ce sont des lécheurs-hypopharyngiens. Syn. Haustellum.
Voir aussi Langue.
adj. et n. f. Voir Chenilles processionnaires.
n. m. Nom usuel d'Insectes Lépidoptères de la Famille des Zigaénidés, comprenant de petits papillons épais et courts, à grandes ailes luisantes, vertes ou bleues. Le procris du prunier, Rhagades (anciennement Ino) pruni et le procris de la vigne, Theresimima (anciennement Ino) ampellophaga vivent en France. Le syn. senior actuel du genre Procris étant Adscita.
n. m. (Du gr. prôktos anus). [Proctod(a)eum(ea)]. Partie de l'intestin qui transporte les aliments dont l'absorption est achevée. Syn. Intestin postérieur. Voir Intestin postérieur.
(Proctotrupidae) Latreille, 1802 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Serphoïdes. Leurs antennes comportent 13 articles. Chez la femelle, ces dernières sont insérées au milieu de la tête orthognathe. Leurs ailes antérieures portent un ptérostigma (épaississement du bord costal de l'aile) et une cellule radiale (r) très étroite. Les ailes postérieures ne présentent pas de cellules fermées. La formule de leurs épines tibiales est 1-2-2. Leur abdomen est souvent de couleur plus claire que le thorax. Leurs larves entomophages sont parasites des Coléoptères et se rendent ainsi utiles à l'agriculture. Syn. Serphidés (selon NCBI).
(Proctotrupoidea) Latreille, 1802 n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants). Généralement de couleur noire et sans reflets métalliques, les adultes se caractérisent par une nervation alaire réduite et par le fait que les ailes postérieures ne présentent pas de cellules fermées. On y trouve les Familles suivantes : Austroniidae, Diapriidae, Heloridae, Jurapriidae, Maamingidae, Mesoserphidae, Monomachidae, Pelecinidae, Peradeniidae, Proctorenyxidae, Proctotrupidae, Roproniidae, Vanhorniidae. Syn. de Serphoïdes et de Pelecinoïdes.
n. f. (Du gr. pro devant, avant et cuticule). [Procuticle]. La cuticule comprend plusieurs couches : le cément, une couche cireuse, l'épicuticule et la procuticule (qui comprend l'exocuticule, la mésocuticule et l'endocuticule). La procuticule est donc une couche interne de la cuticule. Comprenant l'exo- et l'endocuticule (et quelquefois la mésocuticule chez quelques insectes comme les blattes), c'est une couche imperméable de lipides cireux, la plus épaisse de la cuticule. Elle est composée de chitine associée à des composés protéiques (arthropodine, sclérotine, résiline) et des lipides. La procuticule intervient ainsi dans la rigidité et la couleur du tégument. Mais si l'épicuticule est toujours présente au même titre que la couche de cellules épithéliales (épiderme), exocuticule et endocutile peuvent être réduits ou absents chez certains insectes.
Voir aussi Chitine Cuticule Endocuticule et Exocuticule.
(Prodoxidae) n. m. pl. [Yucca moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères Incurvariens, Incurvarioïdes. L'appareil génital des femelles est de type monotrysien c'est-à-dire qu'elles ne présentent qu'un orifice génital, utilisé à la fois pour la copulation et la ponte (Contr. Ditrysien). Ce sont des insectes cosmopolites.
[Phytosanitory products]. Ce sont des produits utilisés pour un grand nombre d'indications différentes dont la principale reste la lutte contre les ennemis des cultures mais il peut aussi s'agir de produits destinés à la protection des plantes plus généralement. Selon leur spécificité, on parlera d'insecticides (insectes), d'acaricides (acariens), d'aphicides (pucerons), de fongicides (champignons), d'herbicides (mauvaises herbes), etc.
Voir aussi Insecticide et Pesticide.
n. f. [Proeminent]. Saillie.
n. m. (Du gr. pro devant, epi sur et meros partie). [Proepimeron]. Partie de l'épimère (partie postérieure de chaque pleure thoracique) située entre le katépisterne et le proépisterne. La partie antérieure de l'épimère est l'épisterne. Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-. Le proépimère est donc l'épimère du prothorax.
Voir aussi Epimère et Prothorax.
n. m. (Du gr. pro devant et épisterne). [Proepisternum]. Partie de l'épisterne (partie antérieure de chaque pleure thoracique) située le plus antérieurement au pleure prothoracique. La partie postérieure de l'épisterne est l'épimère. Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-. Voir aussi Episterne et Prothorax.
n. f. (Du gr. pro devant, avant et genesis naissance, origine). [Progenesis]. Hétérochronie du développement (modification de la durée ou de la vitesse de développement) se caractérisant par une apparition précoce de la maturité sexuelle. La progenèse est donc une pédomorphose puisque les adultes ont en fait la morphologie et la taille d'un juvénile. Syn. Hypomorphose.
Voir aussi Néoténie et Pédomorphose.
adj. (Du gr. pro en avant et gnathos mâchoire), [Prognathous]. Se dit de la tête des Insectes, lorsque son axe est identique à l'axe horizontal (longitudinal) du corps. Les pièces buccales sont alors dirigées vers l'avant.
Voir aussi Ectognathe et Hypognathe.
n. f. [Prohormone]. Précurseur hormonal inactif sécrétée par la même glande qui secrètera l'hormone active. La glande de mue par exemple sécréte un précurseur de l'hormone de mue, qui est l'ecdysone, une prohormone stéroïde inactive. L'ecdysone sera transformée dans sa forme active en 20-hydroxy-ecdysone, l'hormone de mue la plus active. Cette transformation en hormone de mue active a cependant lieu dans d'autres organes, qui sont en fait les tissus-cibles de cette hormone.
Voir aussi Glande de mue.
n. f. [Pronymph]. Chez les Odonates, désigne la larve néonate, sans pattes et vermiforme qui muera par la suite en larve typique avec pattes, branchies et bras mentonnier.
adj. (Du gr. pro devant, avant et metabolê changement). [Prometabolous]. Cas particulier de type de développement consistant chez les Ephéméroptères, à ce qu'il y ait encore une mue à effectuer pour le subimago ailé avant d'être capable de se reproduire. Les individus continuent à muer après avoir acquis ce qui semblait être l'état adulte. Syn. Paléométabole. Voir aussi Éphéméroptères.
n. m. (Du gr. pro devant, avant et notum). [Pronotum]. Notum (région dorsale) du prothorax, opposé au prosternum (ventral) et formant avec les propleures (latéraux) le prothorax des insectes. Les autres tergites dorsaux, suivant le pronotum, étant le mésonotum et le métanotum. Chez les Coléoptères, les Hétéroptères (Hémiptères), les Orthoptères et les Dictyoptères, le pronotum est très apparent. Syn. Capuchon, Corselet (pour les Coléoptères).
Voir aussi Notum Sclérite et Prothorax.
n. f. (Du gr. pro devant, avant et numphê nymphe). [Pronymph]. Premier stade larvaire après l'éclosion pendant lequel la larve est peu active et ne se nourrit pas par elle-même.
Voir aussi Prénymphe et Pseudo-nymphe.
n. f. (Du gr. pro devant, avant, ovum œuf et genesis naissance, origine). [Proovogeny]. Fait pour une espèce d'effectuer la maturation de ses œufs pendant ses stades immatures. Lorsque l'insecte émerge, ses œufs sont déjà matures et leur nombre est fixe. Il sera impossible pour l'insecte concerné de développer d'autres œufs au stade adulte. La proovogénie se rencontre notamment chez les Hyménoptères parasitoïdes, tels que les Eucharitidés et les Mymaridés. Cela implique que le parasitoïde choisisse un hôte de bonne qualité pour assurer sa descendance. Contr. Synovogénie.
n. f. Composé chimique utilisé comme insecticide.
(Propalticidae) Crowson, 1952 n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. C'est une petite famille proche des Laemophloeidés et des Phalacridés qui ne compte que 43 espèces réparties en 2 genres. Ce sont des corticoles qui se nourrissent des spores et moisissures qu'ils trouvent sous les écorces des arbres morts.
adj. (Du gr. pro devant, avant et pneuma, pneumôn souffle, poumon). [Propneustic]. Qui présente ou qui concerne les stigmates de l'extrémité antérieure du corps. En l'occurrence un système trachéen à la disposition propneustique ne comporte qu'une paire antérieure de stigmates fonctionnelle. Ce type de disposition des stigmates est très rare. Les autres systèmes de disposition des stigmates sur les segments du corps sont dits : holopneustique (10 paires) ; péripneustique (9 paires) ; hémipneustique (8 paires) ; amphipneustique (2 paires) ; métapneustique (1 paire postérieure) ; apneustique (sans).
Voir aussi Stigmate.
n. m. [Propodeum(ea)]. Chez les Hyménoptères Apocrites, premier segment abdominal, complètement intégré au métathorax et séparé du reste de l'abdomen par le pétiole (ou pédicelle des fourmis) qui est un étranglement, correspondant au deuxième segment abdominal. Le pétiole permet l'orientation de l'abdomen dans toutes les directions. Certains auteurs, afin de maintenir la distinction entre thorax réel et thorax apparent des Apocrites, dénomment celui-ci mésosoma, le reste de l'abdomen étant appelé métasoma. Syn. Segment médiaire (nommé ainsi par Latreille).
Voir aussi Apocrites, Gaster, Mésosoma, Métasoma, Pédicelle et Pétiole.
n. f. [Propolis]. (Du gr. pro devant, avant et polis cité). Matière gommeuse confectionnée par les abeilles à partir d'un mélange de cire (provenant des glandes cirières abdominales des abeilles) et de résines provenant de bourgeons visqueux et d'écorce de certains arbres, notamment les conifères, les peupliers et les marronniers d'Inde. La propolis sert à boucher les fissures des ruches, à consolider les rayons de cire, et à entourer déchets et cadavres afin de détruire les bactéries qu'ils contiennent. Elle sert aussi à limiter la taille de l'entrée de la ruche, ce qui est à l'origine de son nom. Cette substance, également antifongique, servait comme produit d'embaumement dans l'Égypte antique. Elle agit comme un antibiotique naturel. Aujourd'hui, on en trouve dans les pâtes à dentifrice, les shampooings, les déodorants, les suppléments, etc.
(Proscopiidae) n. m. pl. [Stick Grasshoppers]. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Proscopioïdes (ou Eumastacoïdes selon SITI et NCBI), d'Amérique tropicale (uniquement). Ils ressemblent à des brindilles. Leurs yeux sont saillants en vue dorsale. Leurs antennes sont courtes, inférieures au fémur de la patte antérieure. Ils ont un pronotum très long. Ils sont aptères. Ils ont pour caractéristique d'avoir les hanches des pattes postérieures sauteuses tenues souvent à angle droit ou tout du moins de manière évasée avec le corps ce qui leur donne une allure originale (caractère commun aux Eumastacoïdes). On retrouve cette façon de se tenir chez les Eumastacidés. Leurs tarses sont tous trimères. Ce sont des insectes diurnes.
n. m. [Proscutellum]. Région correspondante au scutellum (partie postérieure du notum) du pronotum (notum du premier segment thoracique). Le pronotum est ainsi composé du préscutum, du proscutum et du proscutellum. Ce terme est peu utilisé car il est rare de trouver des insectes présentant un proscutellum.
Voir aussi Préscutellum.
ou Prosoma n. m. (Du gr. pro devant, avant et soma corps). [Prosoma]. Chez les Acariens, nom donné à la première partie de leur corps portant les deux premières paires de pattes, équivalent à l'abdomen des Insectes. Prosome et opisthosome (portant les deux dernières paires de pattes) constitue l'idiosome. Leur tête séparée du corps par un sillon se nomme capitulum.
Voir aussi Céphalothorax.
n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates de la famille des Apidés (Selon Fauna Europaea et Collètidés selon SITI.). Selon NCBI, il s'agit d'un Sous-genre de Colletidés dont le genre est celui des Hylaeus. On y trouve de petites abeilles solitaires noires ou brunes, qui font leur nid dans des tiges creuses ou dans les terriers. Elles ne récoltent pas le pollen car elles sont dépourvues de brosses et de corbeilles aux pattes. Cette abeille sauvage butine le Réséda et fabrique du miel liquide. Ex. Hylaeus (=Prosopis) hyalinatus. Syn. senior Hylaeus.
(Prosopistomatidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Ephéméroptères Pannotes Caenoïdes. Cette Famille ne comprend que le genre Prosopistoma Latreille, 1833. La morphologie de la larve est particulière puisque le mésonotum recouvre entièrement son abdomen, lui donnant de ce fait une allure de crustacé. Latreille l'avait d'ailleurs décrit comme tel. Ce n'est qu'au début du 20ème siècle que son appartenance à la classe des Insectes et à l'ordre des Ephéméroptères, sera démontrée. Le genre compte environ 18 espèces réparties sur tous les continents à l'exception des Amériques.
(Prostemma) n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicoïdes Nabidés. Leurs élytres sont rouges. Ex. Prostemma (Prostemma) sanguineum.
n. m. [Prosternellum]. Le sternum qui peut être un sclérite abdominal ou thoracique, mais toujours ventral, comprend un basisternum antérieur bien développé, et un second sclérite, le sternellum, bien plus réduit. En ce qui concerne le thorax, on distinguera selon la partie où il se trouve, le pro-, le méso ou le métasternum. Le prosternellum est donc la région du corps des Insectes correspondant au sternellum du prothorax. Voir aussi Basisternum Sternellum et Prothorax.
n. m. (Du gr. pro devant, avant et sternum). [Prosternum(na)]. Sternum (sclérite ventral) du prothorax, opposé au pronotum. En fait, souvent réduit et fusionné ou confondu avec le propleure (sclérite latéral). Ce sclérite se situe entre les pattes antérieures. Les côtés formant les épisternes (pleurites latéraux). Syn. Prosternite.
Voir aussi Sclérite Sternum et Prothorax.
n. f. [Prostheca]. Appendices mobiles en forme de languette membraneuse pouvant se situer en avant de la mola (partie proximale du bord interne des mandibules).
n. f. (Du gr. pro devant, avant et anêr, andros mâle). [Protandry]. Phénomène par lequel chez les insectes, les mâles émergent de leur loge nymphale avant leurs sœurs femelles, cela afin de parer à d'éventuels problèmes de consanguinité qui seraient engendrés par l'accouplement entre frères et sœurs. Ex. Chez les Coléoptères Cérambycidés.
Voir aussi Compétition spermatique.
n. m. (Du gr. proteion premier). [Protein(s)]. Macromolécule organique azotée. Associées à la chitine et aux lipides, les protéines entrent en particulier dans la composition de la procuticule (zone dure dite chitinisée du tégument). Elles entrent également dans la composition de l'épicuticule et portent alors le nom de cuticuline. L'arthropodine, la résiline et la sclérotine, sont également des protéines.
Voir aussi Arthropodine Chitine Cuticuline Résiline et Sclérification.
[Tannics proteins]. Sous l'effet des tanins (substances naturelles phénoliques tels que les quinones), les protéines ont la propriété de se complexer. Les tanins précipitent les protéines à partir de leur solution aqueuse. Le tannage permet ainsi aux protéines d'établir des liaisons covalentes qui entrainent le durcissement du tégument. Les protéines tannées jouent ainsi un rôle lors de la sclérification du tégument. Chez les insectes on les trouve notamment dans l'exocuticule sous forme de sclérotine. C'est donc principalement la sclérotine qui subit le tannage quinonique. La cuticuline est aussi une protéine tannée. L'endocuticule ne comprend pas de protéines tannées. Les protéines tannées représentent 25 à 75 % du poids sec de la cuticule.
Voir aussi Chitine Cuticuline Quinone Sclérotine et Sclérification.
(Protentomidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Protoures faisant partie de la Super-famille des Acérentomoïdes avec la Famille des Acérentomidés. Ils possèdent au moins deux paires d'appendices abdominaux avec vésicule (petit sac) terminale. Cela permet de les distinguer des Acérentomidés qui ne possèdent qu'une paire d'appendices abdominaux avec vésicule terminale.
n. f. (Du gr. pro devant, avant, theein exécuter et telos achèvement, fin). [Prothetely]. Apparition chez certaines larves d'holométaboles d'ébauches externes anormalement développées, d'organes nymphaux ou imaginaux (fourreaux des élytres ou des ailes par exemple) à un stade où normalement ces organes ne sont représentés que par des disques imaginaux internes. La cause de ces anomalies de développement, mal connue, est due soit à des conditions de milieu anormales (ex. température, humidité, teneur en gaz carbonique), soit à des facteurs génétiques. On rencontre ce type d'anomalie du développement plus fréquemment chez les espèces qui connaissent de nombreuses mues larvaires comme par exemple chez le Coléoptère Ténébrionidé, Tenebrio molitor. Voir aussi Développement, Disque imaginal, Hétérochronie du dévelopement, Hypertélie, Métathétélie et Tératologie.
n. f. [Prothoracicotropic hormone].Syn. d'hormone prothoracotrope. Voir Hormone prothoracotrope.
n. m. (Du gr. pro avant et thorax). [Prothorax(aces, axes)]. Segment antérieur du thorax des Insectes. Sur le prothorax s'articule la tête. En arrière, le mésothorax y est soudé. Le prothorax porte la première paire de pattes et la première paire de stigmates prothoraciques, mais pas d'ailes. Sa face dorsale s'appelle pronotum, sa face ventrale prosternum, les faces latérales propleures. Chez les Coléoptères, on distingue un sclérite développé qui ne recouvre que le prothorax, qui est le pronotum (ou corselet). Le reste du thorax (méso- et métathorax) est recouvert par les élytres. Chez les Orthoptères, le pronotum est aussi très apparent. En fait, quand le prothorax est libre et bien développé, comme chez les Coléoptères, les Orthoptères et les Hétéroptères, il est habituellement appelé simplement "thorax". Par contre, chez les Odonates, les Diptères et les Hyménoptères, le prothorax est réduit. Chez les abeilles par exemple, le prothorax consiste en un étroit pronotum qui est fusionné avec le mésothorax beaucoup plus développé. Chez les Odonates, si le prothorax est réduit, le mésothorax et métathorax sont fusionnés. On parle alors de synthorax. Chez tous les Diptères, le prothorax est réduit par rapport au ptérothorax, en particulier le pronotum. Le postpronotum est cependant bien développé chez les Diptères supérieurs et la région prosternale servant de point d'attache à la première paire de pattes conserve une certaine importance chez tous les Diptères.
Voir aussi Mésothorax Métathorax Pronotum Propleure Prosternum et Thorax.
n. m. (Du gr. prôtos premier, primitif et du lat. cerebrum cerveau). [Protocerebrum]. Partie antérieure du cerveau des insectes, appelée à ce titre cerveau antérieur. Le protocérébron est un neuropile, une structure nerveuse caractéristique de la classe des Insectes, équivalent chez les Vertébrés au cortex cellulaire. Il est en liaison avec les yeux. Il comprend deux lobes protocérébraux d'où partent les nerfs ocellaires qui innervent les ocelles, et deux lobes optiques d'où partent les nerfs optiques qui innervent les yeux composés. Il est situé sous une plaque céphalique généralement indiscernable, l'acron (ou prostomium), en fait au-dessus de l'œsophage dans la tête des insectes hypognathes et continu avec la portion ventrale des lobes optiques. On trouve également dans le protocérébron un ensemble de cellules appelées pars intercerebralis qui secrètent des hormones.
Voir aussi Acron Cerveau Corpora pedunculata Lobes optiques Lobes protocérébraux Neuropile Oeil et Pars intercerebralis.
adj. (Du gr. prôtos premier, primitif et morphê forme). [Protomorphic]. Premier stade larvaire d'un insecte qui présente neuf segments postcéphaliques définitifs dès la sortie de l'œuf. Ainsi les Collemboles présentent-ils 6 segments céphaliques, 3 thoraciques et 6 abdominaux. Lorsque le développement larvaire est protomorphe et amétabole, le passage d'un stade larvaire à un autre ne présentera plus de transformations ce qui permet de déterminer l'espèce de collembole à partir de la larve néonate.
Voir aussi Anamorphe et Epimorphe.
adj. (Du gr. prôtos premier, primitif et pous, podos pied). [Protopod]. A propos des larves, désigne un de leur type qui ne présente que des mandibules et des appendices céphaliques rudimentaires. La métamérisation de leur corps est incomplète. Le thorax est segmenté et porte des pattes mais leur abdomen est pas ou peu segmenté et il est de ce fait difficile de différencier les différents métamères abdominaux. Certaines larves d'Hyménoptères parasites tels que les Proctotrupoïdes sont protopodes lors de leur premier stade de développement. On parle à leur sujet plus spécifiquement de larves cyclopoïdes. Ce terme est apparu lors de l'établissement d'une classification des types de larves selon le mode de développement de leurs appendices locomoteurs et de leur capsule céphalique. On distingue ainsi des larves de type apode, oligopode, polypode et protopode et/ou acéphale, eucéphale, hémicéphale.
Voir aussi Apode, Larve, Larve cyclopoïde, Oligopode et Polypode.
n. m. (Du gr. prôtos premier, pous, podos pied et du suffixe –ite, constituant). [Protopodite]. Région basale des appendices des Arthropodes et particulièrement des Crustacés, directement articulée au corps. Il est composé du coxopodite et du basipodite. Le basipodite porte deux branches ou rames (biramés), l'endopodite (branche terminale interne) qui sert à la locomotion et l'exopodite (branche terminale externe) qui sert à la respiration ou à la nage ou les deux à la fois. Chez les Crustacés, les antennes sont uniramées et les pattes majoritairement biramées.
Voir aussi Coxopodite et Basipodite.
(Protostomia) Grobben 1908 n. m. pl. (Du gr. prôtos premier et stoma bouche). [Protostomians]. Les animaux Bilatériens se divisent en deux groupes : les Protostomiens et les Deutérostomiens. Les Protostomiens forment un clade regroupant les invertébrés notamment. On y trouve entre autres les annélides, les mollusques et les arthropodes. Ce groupe monophylétique regroupe ceux qui sont caractérisés par un système nerveux ventral, mais aussi par la formation précoce de la bouche dans l'embryon (bouche formée à partir du blastopore), par la présence d'un cœlome schizocoelique et par un squelette externe (à l'exception du squelette hydrostatique). Les Protostomiens sont divisés en deux grands groupes : les Lophotrochozoa et les Ecdysozoa. Les Arthropodes sont des Eucaryotes, Opisthocontes, Métazoaires, Eumétazoaires, Bilatériens, Coelomates, Protostomiens, Ecdysozoaires, Panarthropodes (selon NCBI). Syn. Hyponeuriens. Contr. Deutérostomiens. Voir aussi Bilatériens, Invertébrés et Ecdysozoaires.
(Protura) Silvestri, 1907 n. m. pl. (Du gr. prôtos premier, primitif et oura queue). [Proturans]. Classe ou Ordre d'Arthropode regroupant environ 500 espèces, hexapodes du sol, extrêmement primitifs, sans ailes, sans yeux, sans cerques, amétaboles (sans métamorphoses). Leur corps dépigmenté étroit et allongé mesure près de 2 mm. Les antennes peuvent être également absentes ou très réduites. Les fonctions d'organe sensoriel sont alors remplies par les pattes prothoraciques pourvues de nombreuses soies sensorielles. Comme les Collemboles et les Diploures, leurs pièces buccales de type perceur-suceur, ne sont pas visibles extérieurement car cachées dans une cavité orale formée par des replis latéraux de la tête. L'abdomen est divisé en 12 segments chez les adultes. Les jeunes en portent 8. Un segment s'ajoute à chaque mue. Ils vivent dans les endroits humides, dans l'humus, sous les pierres. Ils sont prédateurs et parfois phytophages. Certains considèrent les Protoures comme une classe à part entière divisée en trois ordres : Acérentomates, Eosentomates et Sinentomates. NCBI et Fauna Europaea reprennent cette classification mais considèrent qu'il s'agit de trois Sous-ordres. D'autres les considèrent dans la classe des Entognathes, comme un ordre divisé en trois Sous-ordres celui des Eosentomoïdes regroupant les Familles des Eosentomidés et des Antélientomidés, celui des Sinentomoïdes regroupant les Familles des Sinentomidés et des Fujientomidés et celui des Acérentomoïdes regroupant les Familles des Acérentomidés et des Protentomidés (Source SITI). Voir aussi Entognathes.
(Protozoa) n. m. pl. (Du gr. prôtos premier, primitif et zôon animal). [Protozoa]. Groupe paraphylétique d'animaux regroupant tous les animaux unicellulaires. Ce sont toujours de petits organismes approchant le millimètre. Chez les insectes ce sont des organismes symbiotiques qui facilitent la digestion de certains aliments et notamment de la cellulose chez les termites inférieurs. Les termites ne sont pas les seuls à faire appel à ces protozoaires (qui sont plus précisément des flagellés). On en trouve également dans l'intestin des Dictyoptères Blattodés de la Famille des Cryptocercidés.
Voir aussi Bactérie, Flagellé, Endosymbiote et Termites inférieurs.
adj. [Proximal]. A propos d'un appendice, la partie proximale est celle qui concerne sa partie basale, c'est-à-dire la partie proche du point de fixation. Mais à propos du corps ou d'un organe, la partie proximale sera celle la plus proche du centre, de sa ligne médiane. Syn. Basal pour un appendice.
ou pruineux -euse ou pruneux -euse adj. [Pruinose]. Qui est couvert d'une poudre évoquant de la farine, comme la peau d'une prune, généralement blanc ou bleu pâle.
n. m. (Du gr. psammos sable et phorêin porter). [Psammophore]. Chez les Hyménoptères Formicidés, ensemble de poils longs et courbés disposés sous la gula formant ensemble un panier de récolte destiné au transport du sable. Ex. Chez les fourmis déserticoles du Genre Pogonomyrmex ou Messor qui creusent mieux le sable avec ce dispositif de transport. Pris individuellement, la soie qui compose ce psammophore est appelée ammochaeta. Voir aussi Ammochaeta.
(Pselaphidae) n. m. pl. [Ant-Loving Beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinioïdes. On en connait près de 9.000 espèces mesurant moins de 6 mm. Ces petits Coléoptères sont bruns, brillants. Leurs antennes comportent une massue souvent de forme tourmentée. Le nombre d'articles des antennes peut varier entre 3 et 11 (5 à 6 chez les Clavigerinés). La tête et le pronotum sont plus étroits que les élytres. L'écusson est petit. Leurs élytres sont réduits découvrant une grande partie de l'abdomen (brachélytres). Ils ne recouvrent quelquefois même pas le premier segment abdominal. Les élytres peuvent présenter des fovéoles basales. Leurs tarses sont trimères (mais apparaissent quelquefois tous dimères). Ils ne portent qu'une griffe. Ils ont un abdomen de six sternites plus larges que le pronotum. Leurs larves sont comme les adultes, prédatrices de petits arthropodes du sol. Quelques espèces sont myrmécophiles (et notamment tout ceux de la Sous-famille des Clavigerinés). On les trouve dans la litière des feuilles, les touffes d'herbes ou dans la mousse. La tendance actuelle est d'inclure les Psélaphidés dans la famille des Staphylinidés (Fauna Europaea, SITI et NCBI). Syn. Staphylinidés selon Fauna Europaea. Syn. invalide de Pselaphinae selon SITI.
(Psephenidae) Lacordaire, 1854 n. m. pl. [Water-penny beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes. Ils mesurent entre 3 et 10 mm. Leurs mandibules sont cachées par le clypéus. Leurs antennes filiformes ou serratiformes de onze articles sont insérées sous le rebord de la tête. Leur front est prolongé en museau. La marge postérieure de leur pronotum, ainsi que la base de leurs élytres sont denticulées. Leurs élytres sont glabres et présentent souvent des sillons longitudinaux (crénelures). Mais ils peuvent aussi présenter des tubercules en ligne ou en réseau. Leur formule tarsale est 5-5-5. Le dernier article de leurs tarses (distitarse) est très long et porte de fortes griffes. Leur abdomen présente cinq à sept sternites. Ce sont des insectes qui vivent près des cours d'eaux dont les larves, au corps aplati presque circulaire, sont aquatiques. Leur tête est invisible en vue dorsale. Elles portent des branchies trachéennes sur leurs sternites abdominaux (Eubrianacinae Psepheninae) ou cachés sous un opercule ventral terminal (Afroeubriinae Eubriinae Psephenoidinae). Elles se nourrissent d'algues et de fèces. Leur présence est le signe d'une bonne qualité de l'eau (bio-indicateur).
n. f. (Du gr. pseudês trompeur, menteur et ergatês travailleur). [Pseudergate]. Chez les termites inférieurs, individu qui ressemble à une ouvrière. Leur nymphe présentait de longs fourreaux alaires mais a subi une mue régressive au cours de laquelle les fourreaux alaires ont diminué de longueur. L'adulte qui en résulte est un reproducteur néoténique qui peut donc évoluer en sexué de remplacement. C'est en cela qu'il s'agit d'un faux-ouvrier. Syn. Faux-ouvriers.
Voir aussi Néoténie et Termites inférieurs.
(Pseudironidae) n. m. pl. [Crabwalker mayflies]. Famille d'Insectes Ephéméroptères Sétisures. Cette famille ne compte qu'une seule espèce (Pseudiron centralis) d'Amérique du Nord. Ils mesurent entre 10 et 15 mm de long. Ils étaient considérés autrefois comme une sous-famille d'Heptageniidés à laquelle leurs larves ressemblent puisqu'elles sont tout comme ces derniers, aplaties. Leurs antennes sont cependant à l'avant de la tête. Leurs pattes sont longues et dirigées vers les cerques. Leurs griffes sont aussi longues que les tarses. Leurs branchies sont assez minces et pointues. On les trouve dans les grandes rivières sablonneuses.
(Du gr. pseudês trompeur, menteur ou pseudo- faux). Préfixe qui placé devant un mot, signifie que la qualification exprimée par ce mot est fausse.
n. m. pl. (Du gr. pseudo- faux et névroptère). Ancien Sous-ordre d'Insectes Orthoptères (criquets, sauterelles, etc.), confondus autrefois avec les Névroptères (fourmi-lion, phrygane), avec lesquels ils ont quelque analogie à l'état adulte. Ce groupe biologique regroupe aujourd'hui les éphémères, les libellules, les termites, les plécoptères et les psoques. Ce sont des insectes aux métamorphoses incomplètes (hétérométaboles) avec des ailes membraneuses réticulées (comme celles des névroptères qui sont eux holométaboles).
adj. Relatif à la pseudo-nymphe.
n. f. (Du gr. pseudo- faux et nymphe). [Pseudonymph, Semipupa]. Forme intermédiaire entre la forme larvaire et la forme de nymphe, par laquelle passe certains Coléoptères vésicants (comme les Méloïdés),caractérisé par le fait qu'une fois que leur larve, le triongulin, a consommé tout le miel de la cellule du nid d'un hyménoptère (souvent un Anthophore), elle se contracte (larve dite contractée). Cette pseudo-nymphe est ainsi désignée car il s'agit de l'exuvie du stade précédent dans laquelle s'enveloppe la larve contractée. Ce stade de développement de l'hypermétamorphose ne rencontre pas en son sein de phénomènes d'histolyse et d'histogenèse, ce qui incite certains auteurs à parler plutôt d'hypnothèque plutôt que de pseudo-nymphe. Le stade suivant l'hypnothèque est celui de prénymphe. Syn. Pseudochrysalide (pour les Lépidoptères), Hypnothèque, Larve contractée. Voir aussi Hypermétaboles, Hypermétamorphose, Prénymphe et Triongulin.
Concernant les Hémiptères Aleyrodidés, le terme de puparium ou de pseudo-nymphe est quelquefois utilisé pour désigner le 4ème stade larvaire. Voir Allométabole.
n. f. Phase du développement des insectes qui passe par l'état de pseudo-nymphe. Voir Pseudo-nymphe.
(Pseudocaeciliidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Homilopsocidés. Leur nom est dû à la ressemblance qu'ils ont avec les Caeciliusidae (syn. junior Caeciliidae selon NCBI). Ils sont cependant apparentés aux familles des Philotarsidés et des Calopsocidés. Cette famille regroupe près de 300 espèces pour 23 genres. Ils mesurent entre 2 et 3 mm. Leur corps est de couleur brune ou jaune. Ils portent des antennes de 13 articles. Leurs ailes antérieures montrent une areola postica longue et étroite, libre de la nervure Médiane. Les nervures Rs, M et Cu, des ailes postérieures sont fusionnées à leur base. Les soies des nervures des ailes postérieures forment une seule rangée. Les adultes portent deux ou trois vésicules (petits sacs gonflables) sur le dessous de leur abdomen. On les trouve dans les feuilles ou les amas de feuilles mortes dans les branches des arbres. Ils sont cosmopolites mais beaucoup vivent en Asie.
n. m. [Pseudocephalon]. Chez les larves de Diptères acéphales (comme les asticots des Muscidés), premier segment du corps, généralement rétracté, portant les pièces buccales et d'autres organes sensoriels.
n. f. [Pseudochrysalis]. Syn. de pseudo-nymphe quand il s'agit de Lépidoptères. Voir Pseudo-nymphe.
(Pseudococcidae) n. m. pl. [Mealybugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes. On en connait près de 2.000 espèces. On les nomme usuellement « cochenilles farineuses » à cause de la poudre de cire qui les recouvre généralement. Les femelles sont souvent ovoïdes avec la tête, le thorax et l'abdomen fusionnés. Certaines femelles n'ont pas de pattes à partir du second stade larvaire (exc. Genre Chaetococcus). A la différence des Coccidés, leur anus n'est pas recouvert dorsalement de deux plaques triangulaires. D'autre part, ils présentent, à chaque extrémité du corps, une paire d'ostiole dorsale. On trouve aussi des épines glandulaires (appelées cerarii) par paires sur les côtés du corps. Ils n'ont pas d'épines glandulaires sur la face dorsale. Certaines femelles de certaines espèces peuvent pondre de 600 à 800 œufs au cours de leur vie. Quelques-uns sont ovovivipares. Les mâles sont ailés avec une paire d'haltères postérieurs. Parfois ils sont aptères. Ils ont généralement une paire d'yeux simples et une paire d'ocelles. On trouve en général les représentants de cette famille sur les plantes herbacées. Certaines espèces sont monophages. Cette famille est cosmopolite.
n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Coccoïdes, type de la Famille des Pseudococcidés, parasite des plantes, plus connu sous son nom vernaculaire de cochenille farineuse (Pseudococcus affinis), qui lui a été donnée en raison de son corps recouvert d'une sécrétion de filaments blancs et cireux, la rendant ainsi résistante à une lutte chimique.
adj. (Du gr. pseudo- faux et konos cône). [Pseudocone, Pseudoconic eye]. Dans les yeux composés des Insectes, qualificatif d'une ommatidie où le cristallin est alors semi-liquide. La sécrétion vitreuse que l'on y trouve est produite par les cellules de Semper. C'est le type d'œil que l'on trouve chez les Diptères Brachycères et certains Odonates ou Coléoptères.
Voir aussi Acône, Cristallin, Eucône, Exocône et Ommatidie.
n. m. (Du gr. pseudo- faux et élytre). [Tegmen]. Qualifie les ailes antérieures des Orthoptères ou des Dictyoptères (blattes, mantes) plus durcies que les postérieures. Pour les Hémiptères Hétéroptères, on parle plutôt d'hémélytre ou hémiélytre. Syn. de tegmen, tegminae.
Voir aussi Dictyoptères, Elytre, Hémélytre, Miroir et Orthoptères.
n. f. [Pseudogamy]. Syn. de Gynogenèse. Voir Gynogenèse.
n. f. (Du gr. pseudo- faux et gunê femelle). [Pseudogyna]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi anormale, intermédiaire entre l'ouvrière et la reine. Cette fourmi présente une déformation du mésonotum, liée à une hypertrophie des glandes labiales (au stade nymphal), lui donnant ainsi notamment les caractères thoraciques de la reine. Cependant elle conserve la taille et le gaster des ouvrières. Cette anomalie serait d'origine virale. Syn. Secretergate.
Voir aussi Ergatogyne Gynergate et Ouvrière alpha.
Femelle d'insecte qui se reproduit sans fécondation. (Séguy). Cela vise souvent les femelles puceron (Hémiptères Aphididés), telles que la Fondatrice ou les émigrantes. Voir Fondatrice 2 et Emigrante.
(Pseudomyrmecinae) n. m. pl. Sous-famille d'Hyménoptères Formicidés comptant près de
3.000 espèces. C'est la plus vaste Sous-famille chez les Formicidés. Leurs individus présentent un pétiole à deux articles. Leur aiguillon est bien visible. On y trouve entre autres les genres Atta Crematogaster Acromyrmex etc.
n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés (Fourmis) qui vit dans les épines des acacias des régions chaudes. Ex. Pseudomyrmex gracilis.
n. m. Genre d'Insectes Phasmoptères Aréolates. Ex. Pseudophasma bispinosum.
n. m. (Du gr. pseudo- faux et pous, podos pied). [Pseudopod]. Patte non articulée chez certaines larves. Syn. Fausse patte. Voir Fausses pattes. Voir aussi Pygopode.
n. m. (Du gr. pseudo- faux, pteron aile et stigma marque, point). [Pseudopterostigma]. Chez les femelles des espèces du genre Calopteryx (Odonates Zygoptères), tache claire (souvent blanche) occupant plusieurs cellules, située à la place du ptérostigma. Voir aussi Ptérostigma.
(Pseudostigmatidae) Kirby, 1890 n. m. pl. Famille d'Insectes Odonates Zygoptères (du groupe des demoiselles) ayant un très long abdomen d'Amérique centrale et australe. On les appelle vulgairement « demoiselles géantes ». Leur envergure peut atteindre 170 mm (Ex. Megaloprepus coerulatus). Le bord costal de leurs ailes porte un ptérostigma. Les quatre ailes portent des taches à leurs extrémités.
adj. (Du gr. pseudo- faux, tetra quatre et meros partie). [Pseudotetramerous]. Qui présente apparemment quatre articles, bien qu'il y en ait réellement cinq. A propos des tarses des Coléoptères, on utilise plutôt le terme de cryptopentamère. Syn. Cryptopentamère.
adj. (Du gr. pseudo- faux, tri- trois et meros partie). [Pseudotrimerous]. Qui présente apparemment trois articles, bien qu'il y en ait réellement quatre. A propos des tarses des Coléoptères, on utilise plutôt le terme de cryptotétramère. Syn. Cryptotétramère.
n. f. (Du gr. pseudo- faux et trophê nourriture). [Pseudotrophallaxis]. Chez les Hyménoptères Formicidés, échange de nourriture non régurgitée mais prélevée dans le milieu par un individu pour être offert à un autre. Les ouvrières ramènent au nid des gouttes de liquides sucrés qu'elles tiennent entre leurs mandibules (on parle à ce sujet de « récipient social »).
n. m. [Grey Dagger]. Espèce de noctuelle du genre Acronicta ainsi nommée à cause de la marque blanche prenant la forme de la 23ème lettre de l'alphabet grec, la lettre psi, qui se trouve sur ses ailes postérieures. La chenille d'Acronicta (triaena) psi vit en été sur les rosiers et les arbres fruitiers.
(Psila) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Psilidés. Ex. La « mouche de la carotte » ou « Psylomie », Psila rosae dont la larve ronge les racines de la carotte.
(Psilidae) n. f. pl. [Rust flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Diopsoïdes. Leur face n'est pas bombée. Ils n'ont pas de vibrisses. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouveront sur la face. Ces dernières sont relativement longues. Les soies katépisternales sont absentes. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est incomplète, effacée vers l'apex. Elle ne rejoint pas la nervure Costale (C) qui est aussi effacée à l'apex. Cette dernière a cependant une fracture sous-costale et une fracture humérale. Leurs pattes sont fines. La plupart des larves phytophages pénètrent dans les tiges ou les racines des plantes maraîchères ou céréalières, leur donnant un aspect « rouillé ». Elles y provoquent des galles. On les trouve essentiellement dans l'hémisphère Nord.
(Psilopa) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Ephydridés. Ex. Psilopa nitidula.
n. f. [Black-arched moth]. Autre nom du papillon appelé usuellement « Nonne », Lymantria monacha (Liparis monacha), Insecte Lépidoptère Erebidé Lymantriiné (ancien Liparidé).
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Bostrichidés. Ex. Psoa dubia beau Coléoptère vert aux élytres rouges, qui vit en Provence et en Italie dans les sarments de vignes.
(Psocetae) n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Psocoptères Psocomorphes regroupant les Familles suivantes : Hemipsocidae, Myopsocidae, Psilopsocidae, Psocidae. On en connait près de 1.100 espèces. Ils mesurent entre 2 et 12 mm de long. Ils se nourrissent de champignons (moisissures), de lichens et d'algues microscopiques. On les trouve dans les feuilles mortes, sur les écorces ou sur les surfaces rocheuses.
(Psocidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Psocètes. C'est la plus grande famille chez les Psocoptères avec près de 900 espèces décrites. Ils mesurent entre 2 et 12 mm. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Ils peuvent être macroptères ou brachyptères mais la plupart des adultes sont ailés. Leurs tarses sont dimères. Quand les tarses sont dimères, les ailes sont généralement glabres et parfois marquées de macules variables. Les ailes antérieures présentent une areola postica fusionnée avec la nervure Médiane par son sommet. La nervure Médiane se divise en trois branches. Leurs griffes sont munies d'une dent préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou légèrement dilaté. Leur abdomen présente une articulation entre l'hypandrium et le clunium, ce qui est une caractéristique monophylétique de la famille (on trouve aussi un lobe postérieur sur les valves externes des gonapophyses des femelles). La majorité de leurs représentants se nourrit de moisissure, de pollen, d'algues microscopiques et de lichen. On les trouve sur les écorces des arbres ou dans le sol lorsqu'ils sont fouisseurs.
(Psocodea) n. m. pl. Ancien groupe phylogénétique qui rassemblait Psocoptères et Phthiraptères (Poux). Psocodés et Condylognathes formaient le groupe des Paranéoptères. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea. Voir aussi Condylognathes et Paranéoptères.
(Psocomorpha) n. m. pl. (De Psoque et morphê forme). Un des trois Sous-ordres de Psocoptères, comprenant notamment les psoques. Ils présentent des antennes de onze à treize articles (en général 13 articles) et des tarses bi- ou triarticulés. Leurs palpes labiaux ne montrent qu'un article arrondi ou triangulaire. Ils présentent généralement des ailes antérieures portant un ptérostigma sclérifié. Le Sous-ordre des Psocomorphes regroupe les Infra-ordres suivants : Archipsocetae Caeciliusetae, Epipsocetae, Homilopsocidea, Psocetae. Syn. junior invalide, Eupsocida (selon SITI).
(Psocoptera) Shipley, 1904 n. m. pl. (Du gr. psocein psôkhein, émietter, broyer et pteron aile). [Book lice, Bark lice]. Ordre d'Insectes dont le nom fait référence à leur mode d'alimentation végétarien regroupant 3 Sous-ordres 35 Familles et 4.000 espèces. Ils font partie du Super-ordre des Hémiptéroïdes dont on considère qu'ils en sont les représentants les plus primitifs. Séparé des Névroptères, l'Ordre s'est appelé pendant une période Corrodentia. Selon des recherches phylogénétiques de 2004, les Phthiraptères (poux) doivent faire partie de cet Ordre. Les Psocoptères sont paurométaboles, de très petites tailles (inférieur à 6 mm). Leur tégument est relativement mou. Ils présentent une tête hypognathe globuleuse (clypéus bombé), à yeux composés saillants et antennes assez longues et filiformes composées généralement de 13 articles mais pouvant aller jusqu'à 50 chez certaines espèces. Ils ont des pièces buccales broyeuses modifiées (présence de stylets courts formés par les lacinias des maxilles). Leur thorax est souvent gibbeux (en forme de bosse), cela s'expliquant par le fait que le prothorax est beaucoup plus petit que les autres segments thoraciques. Certains ont des ailes peu nervurées et repliées en toit au repos au-dessus de l'abdomen, d'autres en sont dépourvus. Ils peuvent être aptères, brachyptères ou microptères. Les espèces aptères ne portent pas d'ocelles, mais celles qui sont ailées en ont trois. Chez ceux qui sont ailés, le système d'accrochage des ailes est différent selon que l'insecte soit en vol ou au repos. Au repos, la Costa (C) de l'aile postérieure repose sur un épaississement du ptérostigma (appelé stigmapophyse) de l'aile antérieure. En vol, la Costa s'engage dans un crochet du nodulus. Les pattes sont longues et grêles. Leurs tarses comportent 2 ou 3 articles terminés par deux griffes. L'abdomen présente 9 segments. Les espèces ailées vivent dans les feuillages, consommant les moisissures (champignons parasites) qui se développent sur les feuilles. Les espèces aptères se nourrissent de vieux papiers, d'où leur autre nom de poux des livres (leur prédateur est le pseudoscorpion). Ils peuvent également s'attaquer aux collections d'insectes. Contrairement à beaucoup de ravageurs de denrées, ils ont besoin d'une atmosphère humide pour vivre. La parthénogenèse facultative est relativement fréquente. Ils sont uni- ou bivoltins et les femelles pondent un œuf d'hiver. Certaines espèces peuvent être grégaires. Les trois Sous-ordres sont ceux des Psocomorphes, des Troctomorphes et des Trogiomorphes. Syn. Psoques, Copeognatha Corrodentia. Voir aussi Parthénogenèse facultative, Paurométabole, Voltinisme.
n. m. pl. (De Psocoptère et du gr. eidos aspect). Ancien Super-ordre d'Insectes comprenant les Psocoptères, les Anoploures et les Mallophages. Ce sont des insectes au tégument mou, tout au moins au niveau de l'abdomen. Ce dernier ne porte pas de cerques. Leurs pièces buccales sont de type broyeur (devenues vulnérantes toutefois chez les Anoploures). Ils portent des tarses qui ne présentent jamais plus de trois articles. Ils possèdent 4 tubes de Malpighi.
n. m. (Du gr. psocein psôkhein, émietter, broyer). Nom usuel d'Insectes Psocoptères, renfermant de petits insectes ne dépassant pas 6 mm à tête vésiculeuse, à longues antennes, qui vivent dans les herbiers, sur les végétaux secs, les papiers et abondent dans les maisons aux endroits humides et sombres. Tous les Psocoptères sont appelés communément « Psoques ». On les appelle parfois « Poux des bois » pour les espèces ailées et « Poux des livres » pour les espèces aptères. Ex. Le psoque commun, cosmopolite, Trogium pulsatorium de la Famille des Trogiidés. Syn. de Psocoptères.
(Psyche) n. f. (Du gr. psukhé âme, car selon la mythologie Athéna insuffla un papillon dans l'âme humaine pour l'animer). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Lépidoptères Bombyciens, type de la Famille des Psychidés, renfermant des papillons ordinairement fuligineux, à corps épais et velus. Seuls les mâles des psychés sont ailés. Ex. Psyche casta. Tous les Psychidés sont appelés communément « Psychés ».
(Psychidae) Herrich-Schaeffer, 1845 n. f. pl. [Bagworms moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Tinéoïdes dont la psyché est le type. On en connait près de 1.000 espèces. Leur tête présente des soies hérissées. Le proboscis, les palpes maxillaires, les ocelles et les chaetosemata sont absents. Leurs palpes labiaux tri-segmentés sont recourbés vers le haut. Leurs antennes sont bipectinées, ce qui permet de les distinguer des autres Tinéoïdes chez qui elles sont filiformes. L'envergure de leurs ailes est de 10 à 60 mm. Ce sont des papillons dont la nervure médiane à l'intérieur de la cellule discoïdale (d) est bifurquée aussi bien sur les ailes antérieures que postérieures. Ces ailes peuvent être chez certaines espèces transparentes. La nervure cubitale postérieure (CuP) n'est pas visible à la base de l'aile antérieure. Les femelles sont souvent aptères et conservent un aspect larviforme. Les seuls imagos automnaux que l'on peut apercevoir voler sont donc souvent des mâles. Les Psychidés présentent généralement une épiphyse sur leur tibia antérieur. Leurs chenilles présentent trois soies latérales sur le prothorax et vivent dans des fourreaux construits avec de la soie et divers débris végétaux ce qui constitue un camouflage naturel.
(Psychodidae) n. m. pl. [Moth flies, Sand flies, Owl midges]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes Psychodoïdes, évoquant des mites avec leurs poils et leurs écailles présents sur leurs ailes et le corps. Les anglo-saxons leur ont d'ailleurs donnés à ce titre le nom de moucherons-papillons. On en connait près de 2.600 espèces. Les adultes ne vivent souvent pas longtemps. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située entre la face et le front. La tête porte de longues antennes ayant le plus souvent de 14 à 16 articles. Leurs ailes disposées en toit au repos sont courtes, largement ovale ou pointue. Les ailes lancéolées ont au moins 9 nervures longitudinales qui vont jusqu'au bord. La nervure Costale (C) fait le tour complet de l'aile. Les nervures du secteur de la Radiale et Médiane ont quatre branches. Les pattes leur permettent d'être de bons marcheurs et on les voit souvent courir sur les murs. Les adultes fréquentent les lieux humides et ombragés. Certaines de leurs larves vivent dans les lieux humides (sable, fumier, matières végétales en décomposition), d'autres sont aquatiques. Elles peuvent abonder dans les eaux usées (fosses à purin, siphons des éviers ou des bacs de douche). Elles sont allongées et cylindriques, avec quelquefois l'extrémité de l'abdomen aminci. Cette Famille comprend les phlébotomes, hématophages, vecteurs de la leishmaniose (Phlebotomus papatasi) qui fait partie de la Sous-famille des Phlebotominae. Mais mis à part ce cas, les adultes se nourrissent de suintements. Ex. Psychoda phalaenoides L.
(Psychodomorpha) n. m. pl. (de Psychodidé et morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes regroupant les Super-familles des Anisopodoïdes (non reconnu par NCBI), des Psychodoïdes, des Scatopsoïdes (non reconnu par NCBI) et des Trichocéroïdes (Tipulomorphes selon Fauna Europaea). Selon SITI, on trouve au sein de cet Infra-ordre, les Familles suivantes : Anisopodidae, Psychodidae, Scatopsidae, Synneuridae, Trichoceridae.
(Psychomyiidae) Walker, 1852 n. m. pl. [Trumpet-net caddisflies, Tube-making caddisflies]. Famille d'Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes. C'est une famille réunissant des espèces à densité faible. Les larves aquatiques des Psychomyiidés construisent de longs tubes de soie attachés aux rochers et souvent renforcés par des grains de sable ou de petits éléments végétaux qui servent alors comme ballast. Elles ne sont considérées ni comme des larves filtreuses, comme les Hydropsychidés ou les Philopotamidés, ni comme des racleuses, comme les Glossosomatidés ou les Hélicopsychidés. Elles sont en fait considérées comme des cultivatrices d'algues au sein de leur tube de soie dont elles mangent au fur et à mesure les vieilles parties remplies d'algues. Mais elles se nourrissent aussi sur le substrat, de périphyton (mélange d'algues et de détritus) et de petites particules organiques qui se déposent sur les rochers. On trouve trois Sous-familles : celle des Psychomyiinae (la plus répandue), celle des Paduniellinae (crée pour le genre Paduniella de la région afrotropicale), et celle des Xiphocentroninae (crée pour le genre Xiphocentron dont la distribution est limitée aux régions néarctique et néotropicale). Ils sont surtout bien représentés dans la région orientale.
(Psylla) n. f. (Du gr. psulla puce). Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques (ou Phytophtires) Psyllomorphes Psyllidés. Les psylles ou faux pucerons sont petites (2 à 4 mm). Elles sont ailées. Les ailes antérieures sont plus longues que les postérieures. Elles possèdent des pattes propres au saut. Ces insectes ressemblent à de petites cicadelles, mais ont des antennes plus longues. On peut les trouver sur le poirier ou le buis. Leurs larves, larges et plates, sont peu mobiles. Elles secrètent une cire floconneuse sur le dessus de leur corps. Ex. La Psylle de l'Aulne, Psylla alni. La Psylle du bouleau, Psylla betulae. La Psylle du buis, Psylla buxi. La Psylle du poirier, Psylla pyri. La psylle du tilleul, Psylla cordata.
n. m. Nom vernaculaire de certains insectes Hémiptères Sternorhynques (ou Phytophtires) Psyllomorphes. Le Psylle de l'Albizia, Acizzia jamatonica (Psyllidés). Le Psylle du laurier, Trioza alacris (Triozidés).
(Psyllidae) n. f. pl. [Jumping Plantlice]. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Psyllomorphes Psylloïdes dont la Psylle (Psylla) est le type. On en connait près de 1.250 espèces. Ils sont appelés communément « Faux pucerons », bien que leur forme rappelle celle de minuscules cigales. Leur reproduction est sexuée. Ils sont toutefois dotés de pattes postérieures leur permettant d'effectuer des sauts. Les femelles sont ovipares. Leurs larves qui connaissent cinq stades de développement, sont néfastes aux cultures notamment à cause de rejet de miellats qui provoque des brûlures au feuillage. Ex. Psylla mali.
(Psylliformes) n. m. pl. Dans l'ordre des Hémiptères taxon d'Insectes regroupant les Psylloïdés. Classification reprise par NCBI pour les Hémiptères, où il faut distinguer les Euhémiptères (comprenant les Clypéorrhynches et les Néohémiptères) des Sternorrhynches (comprenant les Aleyrodiformes, les Aphidiformes et les Psylliformes).
(Psylliodes) n. m. (Du gr. psulla puce). Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomélidés. Ce sont des insectes phytophages, renfermant de petites altises qui vivent dans les potagers, sur les crucifères et les solanées. Ils sont notamment nuisibles au navet et au radis. Psylliodes chrysocephala est appelé communément « Altise du colza » et Psylliodes affinis « Altise de la pomme de terre ».
(Psyllipsocidae) n. m. pl. [Cave Barklice]. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Psocoptères Trogiomorphes Psocathropetes (ou Psyllipsocètes). On en connait près de 50 espèces. Leurs antennes sont composées de plus de 20 articles. Leurs palpes maxillaires sont dépourvus de la sensille conique que présentent les Trogiidés. Il existe un grand polymorphisme alaire chez cette famille. Quand elles sont présentes, leurs ailes antérieures mesurent moins de 3 mm. Leurs pattes longues portent des tarses trimères. Leurs paraproctes portent une forte épine. Les femelles ont une spermathèque à la sclérification complexe et généralement avec une vésicule accessoire (organe en forme de petits sacs). Ils sont cosmopolites.
(Psylloidea) n. m. pl. [Jumping Plant Lice, Lerp Insects]. Super-famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques regroupant la Famille des Psyllidés, des Calophyidés, Carsidaridés, Homotomidés, Phacopteronidés et Triozidés. Ces individus ont des antennes de 10 articles. Les nervures Radiale, Médiane et Cubitale des ailes antérieures sont simples sans ramification. Leurs pattes arrière sont saltatoires et dotées de hanches larges. Les tarses portent deux articles avec une paire de griffes.
n. f. [Carrot fly]. Nom vernaculaire d'un Insecte Diptère, Psilla rosae (Chamaepsila rosae selon Fauna Europaea et NCBI), qui est nuisible à la carotte. On l'appelle aussi « Mouche de la carotte ».
n. f.
1. Syn. de sclérite axillaire. Voir Sclérites axillaires.
2. Pour Snodgrass, le terme inclu sclérite huméral et sclérite axillaire.
Voir aussi Sclérite huméral.
n. f. [Pterines(idines)]. Pigment coloré des ailes de papillons. Voir aussi Coloration et Pigmentation.
(Pterochroza) n. f. Genre d'Insectes Orthoptères sauteurs, de la Famille des Locustidés, renfermant des sauterelles de l'Amérique tropicale, qui par leur forme et leur couleur, se confondent complètement avec les feuilles sèches dans lesquelles elles vivent (mimétisme homochromique et homomorphique). Ce mimétisme va jusqu'à imiter les taches microscopiques d'attaque de champignons ou de mines de larves endophytes d'Insectes Diptères. Ex. Pterochroza ocellata.
(Pteromalus) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Parasites, type de la Famille des Ptéromalidés. Ces insectes, proches des chalcidiens, ont une larve qui se rend utile en parasitant le charançon du blé et les piérides. Ex. Pteromalus puparum.
(Pteromalidae) Dalman, 1820 n. m. pl. [Ptemoralid wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes, dont le ptéromale en est le type. On en connait près de
3.600 espèces de couleur noire, bleue ou vert-métallique. Ils mesurent entre 1 et 10 mm de long. Leurs antennes présentent 8 à 13 articles incluant 1 à 3 anelli. Le funicule comprend au plus 6 segments. Leur pronotum n'est ni rectangulaire, ni conique mais plutôt transverse. Leur mésopleure est toujours distinctement divisé. Leurs notaules (sillons sublatéraux longitudinaux) sont souvent incomplets car non marqués postérieurement. Le scutellum ne porte pas de soies très apparentes. La nervation des ailes est réduite. La longueur de la nervure marginale de l'aile antérieure n'atteint généralement pas deux fois celle de la nervure stigmale. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d'ailes ne montrent aucunes cellules fermées. L'éperon apical de leurs tibias antérieurs est recourbé. Les tibias postérieurs ne portent qu'un seul éperon. Leurs tarses sont toujours formés de 5 articles (pentamères). Leurs larves peuvent être endo-, ecto- ou hyperparasites. Ces petits chalcidiens sont de ce fait utilisés en lutte biologique, en tant que parasites solitaires ou grégaires de pupes de Diptères ou de larves de Coléoptères, d'Hyménoptères, de Lépidoptères et de Siphonaptères.
(Pterophoridae) n. m. pl. [Plume moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Ptérophoroïdes dont le ptérophore en est le type. On en connait entre 600 et 1000 espèces (selon auteurs). Ces hétérocères ont une taille petite à moyenne (10 à 40 mm) avec une envergure de 15 à 35 mm. Leur corps est recouvert d'écailles non mélangées de poils. Leurs ocelles et leur chaetosemata sont absents. Leurs antennes sont filiformes. La plupart ont des ailes effilées, plumeuses (longuement frangées). Les ailes antérieures sont divisées en deux lobes. Leurs ailes postérieures sont divisées en trois lobes semblables à des plumes. Comme les alucites, on les nomme de ce fait « papillons à plumes ». Cependant à la différence des Alucitidés, les Ptérophoridés, au repos, tiennent leurs ailes horizontalement enroulées et perpendiculaires à l'axe du corps (en forme de T). On pourrait de ce fait les confondre avec un moustique. Leur corps est effectivement mince et leurs pattes longues et grêles. Ces dernières sont munies de longs éperons (formule des épines tibiales 0-2-4). La paire de pattes postérieures est plus longue que les autres. Ils n'ont pas d'organes tympanaux. Leur activité est plutôt crépusculaire. Leurs chenilles, massives et poilues, sont mineuses dans les tiges ou vivent entre des feuilles rassemblées avec de la soie. Leurs chrysalides sont ceinturées par des filaments de soie à la plante (comme celles des Rhopalocères) ou pendues par le crémaster. Ils sont cosmopolites. Ex. Le Ptérophore blanc, Pterophorus pentadactyla qui vit sur le liseron.
(Pterophoroidea) n. m. pl. (De ptérophore et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des Ptérophoridés qui en est le type. Leurs ailes antérieures sont divisées en deux lobes alors que les postérieures le sont en trois. (6 lobes sur les deux ailes chez les Alucitoïdes)
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Adéphages Carabidés dont les adultes ont pour proies les diptères, les pucerons et les larves de Coléoptères. Ex. Pterostichus melanarius ou le ptérostique noir, Pterostichus niger.
n. m. (Du gr. pteron aile et stigma marque, point). [Pterostigma(ae)(ata)]. Epaississement du bord costal de l'aile, proche de l'apex, souvent assombri et coloré. Il est délimité par des nervures transverses en une zone triangulaire ou plus ou moins rectangulaire. Sa fonction est de peut-être améliorer la rigidité de l'aile en empechant l'aile de flotter lors d'un changement de direction. On le trouve notamment chez les libellules (Odonates) mais aussi chez les Hyménoptères, Mécoptères, Mégaloptères, Psocoptères et Raphidioptères, chez les insectes à ailes généralement claires (hyalines). Chez les Diptères, une tache colorée de l'aile, près de l'extrémité de la nervure Radiale (R) ou Sous-costale (Sc) est appelée ptérostigma (ou stigma). Chez les Lépidoptères Hespéridés, on trouve aussi une tache noire écailleuse sur les ailes antérieures qui peut être appelée ptérostigma (ou stigma). Le ptérostigma est présent sur les ailes de tous les Odonates européens à l'exception de celles des Caloptérygidés, chez qui on peut tout de même parler de pseudo-ptérostigma. Il est utilisé en systématique. Il est également appelé quelquefois stigma.
Voir aussi Aile, Préstigma, Pseudoptérostigma et Nervure stigmale.
n. f. (Du gr. pteron aile et thêkê loge). [Pterotheca]. Fourreau enfermant les ébauches d'ailes chez les nymphes nues (pupa libera), au même titre qu'il existe des fourreaux pour les pattes (podothèques).
Voir aussi Pupa libera.
n. m. (Du gr. pteron aile et thorax). [Pterothorax(axes) (aces)]. Plutôt que de distinguer le pro, du méso- et du métathorax, on peut distinguer le prothorax qui ne porte pas d'ailes, du ptérothorax. Le ptérothorax est l'ensemble formé par les méso- et métathorax, qui portent les ailes. Syn. Thorax alifère ou Alinotum.
Voir aussi Mésothorax et Métathorax.
adj. et n. m. (Du gr. pterux, pterugos aile). [Pterygote (adj. ) Pterygota (n.)]. Qui porte des ailes. Tous les insectes pourvus d'ailes ou dont les ancêtres supposés étaient pourvus d'ailes sont des ptérygotes. Plus de 95 % des Insectes actuels sont des ptérygotes à l'âge adulte. Les insectes ptérygotes ont des métamorphoses progressives (sans stade nymphal) ou complètes (avec stade nymphal). Contr. Aptérygote.
Voir aussi Aile Aptérygotes Ptérygotes et Néoptères.
(Pterygota) n. m. pl. [Winged Insects]. Sous-classe d'Insectes normalement ailés ou dont les ancêtres supposés avaient des ailes, c'est-à-dire l'immense majorité des espèces d'Arthropodes, sauf les Collemboles, les Thysanoures, les Diploures et les Protoures. Ils sont caractérisés par deux paires d'ailes respectivement disposées sur le deuxième et le troisième segment thoracique. Ces ailes peuvent disparaître. Une paire d'aile a ainsi disparu chez les Diptères, mais aussi chez certains Ephéméroptères, ou encore chez les mâles Strepsiptères ou les mâles de Coccidés (cochenilles). Deux paires d'ailes ont disparu chez certains ectoparasites comme les morpions et les poux (Phthiraptères), ou les puces (Siphonaptères). Chez ces derniers, les ailes ont été perdues secondairement au cours de l'évolution. Certaines espèces comme les fourmis et les termites ne possèdent d'ailes qu'à un stade précis de leur cycle de reproduction (celui de l'essaimage). D'autres espèces ne possèdent des ailes que chez un seul sexe (Ex. Puceron, vers luisant). Mais tous restent des Ptérygotes, caractérisés par des métamorphoses au cours de leur développement. Selon le type de formation des ailes et le degré de métamorphose, les ptérygotes peuvent se scinder en deux catégories : les exoptérygotes (les ailes apparaissent progressivement au cours des mues) et les endoptérygotes (dont les ébauches alaires n'apparaissent qu'au stade nymphal). En regard des métamorphoses, les Ptérygotes peuvent aussi se classer en deux catégories bien distinctes : les holométaboles (endoptérygotes) et les hétérométaboles, eux-mêmes sous-divisés en paurométaboles et en hémimétaboles. Déjà, Aristote distingua deux groupes d'Insectes, les aptères et les ptères. Aujourd'hui selon NCBI, on distingue deux sections fondées sur la structure de la nervation alaire et la forme des ailes au repos : les Paléoptères, et les Néoptères (qui comprennent les Polynéoptères, les Oligonéoptères, et les Paranéoptères). Selon SITI et Fauna Europaea, dans le Sous-phylum des Pterygota (ou Hexapoda), on distingue les Entognatha des Insecta. Les Ptérygotes se répartissent en un total de 36 ordres dont 8 sont fossiles. Les 28 ordres actuellement représentés sont formés d'insectes normalement ailés bien qu'un certain nombre d'entre eux aient perdu, comme il a été vu, leurs ailes au cours de l'évolution (puces et poux). Contr. Aptérygotes.
Voir aussi Aile, Endoptérygotes, Exoptérygotes, n. m. ">Insecte, Métamorphose, Néoptères et Paléoptères.
(Ptiliidae) Erichson, 1845 n. m. pl. [Feather-winged beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Staphylinioïdes. On en connait près de 630 espèces. Ils ne mesurent en général pas plus de 1 mm (jusqu'à 3 mm). Cette famille compte d'ailleurs les plus petits des insectes non parasitoïdes (Scydosella musawasensis qui mesure 325 µ). Ils portent des antennes de huit à onze articles. Ces antennes fines (sauf les deux premiers articles) sont terminées par une massue de 3 articles, très lâche ou très longue. Les élytres sont lisses ou plus ou moins ponctués, parfois raccourcis. Leurs ailes postérieures sont longuement frangées. Leurs tarses, apparemment soudés peuvent apparaitre monomères ou dimères. Ils sont en réalité trimères. L'abdomen montre 7 sternites visibles. Ils montrent quelquefois un pygidium. Larves et adultes vivent dans les matières végétales en décomposition car ils sont mycétophages. Ils sont cosmopolites.
ou Ptilinaire (Suture), Voir Suture ptilinale.
ou Ptilinum n. m. (Du gr. ptilon plume). [Ptilinum]. Chez les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores, structure en forme de vessie, se trouvant à l'avant de la tête, qui va se gonfler au moment de l'émergence de l'adulte. Ce dernier par des mouvements d'extension et de rétractation va faire pression sur l'opercule découpé dans le puparium afin de le soulever et faciliter la sortie. Cette vessie se dégonfle et se rétracte par la suite. Situé au-dessus de l'insertion des antennes son emplacement est marqué par la suture ptilinale. Syn. ampoule ptilinale. Voir aussi Schizophores.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Bostrichoïdes Anobiidés. Ex. Ptilinus pectinicornis. Leurs larves perforent les vieux meubles.
(Ptilodactylidae) Laporte, 1836 n. m. pl. [Ptilodactylid beetles, Toed-Winged Beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes (ou Dascilliformes Dryopoïdes) comprenant 500 espèces réparties en 25 genres. Ils mesurent entre 2 et 16 mm. Leurs antennes sont longues, filiformes, serrulées ou pectiformes. Elles peuvent montrer au sein d'une même espèce un dimorphisme sexuel. La marge postérieure de leur pronotum, ainsi que la base de leurs élytres sont denticulées. Leurs second et troisième tarsomères sont lobés au-dessous. Le dernier article de leurs tarses est très long et porte de fortes griffes. Ce sont des insectes ripicoles. Leurs larves se développent dans les bois humides ou les litières en décomposition. Ils sont cosmopolites mais on les trouve cependant en plus grand nombre sous les tropiques.
(Ptiloneuridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Epipsocètes. Comme tous les membres de l'Infra-ordre des Epipsocètes, ils ont un labre avec deux crêtes longitudinales sclérotisées, une fosse tentoriale antérieure séparée de la marge ventrale du crâne, les nervures des ailes antérieures avec plus d'une rangée de soie, deux nervures anales aux ailes, les nervures des ailes postérieures avec deux rangées de soie, les valves 2 et 3 de leurs gonapophyses en partie fusionnées.
(Ptilophora) n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Bombyciens, comprenant des papillons de taille médiocre, à antennes pectinées au thorax portant de longs poils et à abdomen terminé par deux houppes divergentes. Ex. Le « Ptilophore plumigère » ou « porte-plume » ou « Bombyx plumet », Ptilophora plumigera que l'on trouve en France.
(Ptinus) n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères, type de la Famille des Ptinidés. Ils vivent dans les maisons aux dépens des matières animales et végétales desséchées. Ce sont des saprophages, qui attaquent le bois mort, la laine, la corne, la soie, etc. Les larves sont souvent parasites. Ex. Ptinus (Cyphoderes) bidens. Le Ptine bigarré ou Ptine voleur, Ptinus (Ptinus) fur. Le Ptine brun, Ptinus clavipes. Le Ptine doré, Niptus hololeucos. Le Ptine globuleux, Trigonogenius globulus. Le Ptine luisant, Mezium affine. Le Ptine ocellé, Ptinus ocellus. Le Ptine oriental, Ptinus raptor. Le Ptine velu, Ptinus villiger. Le Ptine vêtu ou Ptine australien, Ptinus tectus.
(Ptinidae) n. m. pl. [Spider beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Bostrichiformes dans laquelle on rencontre le genre Gibbium notamment. On en connait près de 2.200 espèces. Ce sont des petits insectes (corps inférieur à 5 mm) au corps souvent globuleux, de couleur noire ou brun-noir. On les distingue des Anobiidés qui sont aussi des Bostrichoïdes par le fait que les bases de leurs antennes filiformes sont rapprochées l'une de l'autre. Ces antennes, parfois pectinées sont plus longues que la moitié du thorax. Leur tête est souvent recouverte par le pronotum. Tête et pronotum sont étroits alors que les elytres sont larges. Leurs pattes sont longues et grêles. Leurs tarses sont pentamères. Ils se nourrissent de détritus de végétaux morts ou de bois morts. Ils s'attaquent ainsi aux farines et céréales et peuvent également s'en prendre aux cuirs peaux et fourrures et ainsi devenir des destructeurs de collections zoologiques. Certaines espèces causent des dégâts aux meubles en bois des maisons car leurs larves y creusent des galeries pour s'y nymphoser. Comme beaucoup de Dermestidés, on les trouve associés dans la nature aux nids de divers animaux : insectes Hyménoptères (abeilles, bourdons, fourmis), oiseaux, mammifères (rongeurs et chauves-souris). Une autre caractèristique de cette famille est de fréquenter par préférence des habitats sombres, humides et frais. Certaines espèces sont à ce titre carvernicoles. Ils sont aussi le plus souvent nocturnes. Selon Fauna Europaea, Gibbiinae et Ptininae sont des Sous-familles d'Anobiidés. Syn. sénior Anobiidés selon Fauna Europaea.
(Ptychopteridae) n. m. pl. [Phantom crane flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Ptychoptéromorphes Ptychoptéroïdes. Ils ressemblent à des Tipules, mais contrairement aux Tipules, ce sont des diptères vulnérants. Ils n'ont pas d'ocelles. Leurs antennes ont plus de six articles. Leur mésonotum présente une suture en V complète. Leurs ailes qui n'ont pas de lobe anal apparent, sont transparentes mais peuvent parfois présenter des taches. Ces ailes ne présentent pas de cellules discales fermées. Seule la nervure anale 2A atteint le bord de l'aile. Leurs pattes souvent rayées en noir et blanc sont longues et fines.
(Ptychopteromorpha) n. m. pl. (De Ptychoptère et morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes regroupant la Super-famille des Ptychoptéroïdes (selon Fauna Europaea) ou directement les Familles des Ptychoptéridés, et des Tanydéridés (selon SITI et NCBI). Selon d'autres auteurs, les Tanydéridés feraient partie des Diptères Nématocères Tipulomorphes Tanydéroïdes.
adj. [Pubescent]. Qui est recouvert de poils courts ou de soies souples.
n. f. (Du lat. pulex, pulicis). [Flea(s)]. Nom usuel d'un Insecte appartenant à un ordre voisin des Diptères, celui des Siphonaptères. Les puces mesurent au plus 4 mm de long. Elles ont un corps brun ovale, avec un rostre piqueur. Les puces sont sans ailes et à pattes postérieures sauteuses. Elles se nourrissent du sang puisé par piqûre dans la peau des mammifères (pièces buccales de type piqueur-suceur). Les adultes ont pour hôte les mammifères en général (dont les Hommes). Ce sont des ectoparasites. On trouve leurs larves dans les moquettes et parquets. Elles sont le type de la Famille des Pulicidés. Elles peuvent sauter près de 200 fois leur propre hauteur. Ex. Pulex irritans. La puce du chat, Ctenocephalides felis. La puce du chien, Ctenocephalides canis.
[Chigger, Sand-fly]. Nom vernaculaire d'un Insecte Siphonaptère de la famille des Pulicidés, Tunga penetrans.
n. f. Nom commun des Arthropodes Collemboles sauteurs du genre Isotoma qui vivent sur les glaciers des Alpes. Ex. Isotoma hiemalis.
n. m. (Du lat. pulex, pulicis, puce). [Plant lice]. Nom général donné aux petits insectes de l'ordre des Hémiptères (ancien Homoptères), qui pullulent souvent sur les végétaux, dont ils puisent la sève. On donne le nom de pucerons au sens large à tous les Aphidoïdes ou Aphidiens (Aphidoidea). Tous ceux que l'on nomme pucerons possèdent des caractères qui leur sont propres, commun aux Aphidomorpha. Ils sont en général considérés comme nuisibles, notamment aux cultures pour les mêmes causes que les cochenilles : épuisement de la sève de la plante hôte, toxicité de la salive, inoculation de virus. La digestion des pucerons est si hâtive que leurs excréments constituent un miellat sucré et nutritif, recherché par les fourmis. Certaines fourmilières élèvent d'ailleurs des pucerons domestiques qui prennent ausssi le nom de « vaches à fourmis ». Parmi les nombreuses espèces nuisibles, on trouve le célèbre Phylloxera vastatrix de la vigne (Famille des Phylloxéridés), mais également les Aphididés, les Pemphigidés et les Chermèsidés. Ex. Le Puceron brun, Uroleucon jaceae aeneus. Voir Aphidoïdes.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aulacorthum circumflexum. Puceron brun du poirier, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Melanaphis pyrarius. Puceron brun du prunier, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus prunicola. Puceron brun du prunier, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Euceraphis betulae.
[Cabbage aphid]. Le puceron cendré du chou, Brevicoryne brassicae (Hémiptère Aphididé), ne subsiste que quelques jours, et une douzaine de générations se succèdent entre le 15 mars et le 15 août (multivoltin). Si tous ces pucerons survivaient, la descendance d'une seule femelle, pendant ce laps de temps, atteindrait 500 milliards d'individus, ce qui représenterait un poids de 250 t. Voir Multivoltin.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Dysaphis pyri. Puceron cendré du pommier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Dysaphis plantaginea. Puceron cigarier du pêcher Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus varians. Puceron de la bourdaine (ou Puceron du melon et du cotonnier) Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis frangulae gossypii. Puceron de la digitale (et de la pomme de terre) Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aulacorthum solani. Puceron de la laitue Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Hyperomyzus lactucae. Puceron de l'artichaut Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus cardui. Puceron de l'asperge Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycorynella asparagi. Puceron de la tulipe Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Dysaphis tulipae.
Le puceron de l'avoine, Rhopalosiphum padi (Hémiptère Aphididé), détiendrait le record de la vitesse de reproduction car il met exactement 4 jours et 17 heures pour se reproduire par parthénogenèse à une température de 25 degrés en laboratoire. Si la température était de 10 degrés, il mettrait par contre 21 jours pour boucler ce cycle. Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus ascalonicus. Puceron de l'épicéa Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara pilicornis. Puceron de l'euphorbe ou Puceron vert et rose de la pomme de terre ou Puceron vert de la pomme de terre Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum euphorbiae. Puceron de l'oranger Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Toxoptera aurantii. Puceron des azalées Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Illinoia azaleae. Puceron des céréales Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Metopolophium dirhodum. Puceron des écorces de saule Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Pterocomma salicis. Puceron des épis de céréales Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Sitobion avenae. Puceron des feuilles d'orme Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Pemphigidé, Tetraneura ulmi. Puceron des galles du peuplier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé (ou Pemphigidé), Pemphigus (Pemphigus) bursarius. Puceron des germes de la pomme de terre Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphoninus latysiphon. Puceron des pousses du rosier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum rosae. Syn. Puceron des rosiers. Puceron des pousses du sapin Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Mindaridé, Mindarus abietinus. Puceron des tiges du rosier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Maculolachnus submacula. Puceron des viornes Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis viburni.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Phylloxéridé, Achantochermes quercus. Il est bivoltin. Puceron du chèvrefeuille Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Hyadaphis passerinii. Puceron du chrysanthème Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphoniella sanborni.
Nom usuel d'Aphis gossypii Hémiptère Aphididé. Puceron du cotonnier Voir Puceron noir du coton. Puceron du cyprès Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara cupressi. Puceron du houblon Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Phorodon humuli. Puceron du genévrier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara juniperi. Puceron du géranium Nom usuel d'Acyrthosiphon malvae Hémiptère Aphididé. Puceron du lagerstroemia Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Sarucallis (=Tinocallis) kahawaluokalani. Puceron du laurier-rose Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis (= Cerosipha) nerii. Puceron du lupin Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum albifrons. Puceron du mélèze Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara cuneomaculata. Puceron du melon et du cotonnier (ou Puceron de la bourdaine) Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis frangulae gossypii. Puceron du merisier à grappe Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphum padi. Puceron du nerprun Nom usuel d'Aphis nasturtii Hémiptère Aphididé. Puceron du pétiole du peuplier [lettuce root aphid]. Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Pemphigidé, Pemphigus bursarius.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis glycines. Originaire d'Extrême-Orient, l'espèce est diécique holocyclique.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis sambuci. Puceron du sycomore Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Drepanosiphum platanoides. Puceron du thuya Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara tujafilina. Puceron du troëne Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus ligustri. Puceron du tulipier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Illinoia (= Macrosiphum) liriodendri. Puceron du tilleul Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Eucallipterus tiliae.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Hyalopterus pruni. Puceron géant des conifères Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara sp. Puceron jaune du fraisier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Chaetosiphon fragaefolii. Puceron jaune du groseillier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Cryptomyzus ribis. Puceron jaune du noisetier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzocallis coryli.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Phyllaphis fagi.
Nom usuel d'Adelges tsugae.
[Woolly Apple Aphid]. Nom usuel d'un Insecte Hémiptère, Eriosoma lanigerum de la Famille des Aphididés (selon Fauna Europaea) ou des Pemphigidés (selon NCBI). Voir Schizoneure.
Nom usuel d'Adelges picaea Hémiptère Adelgidé.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis fabae. C'est en l'observant que Charles BONNET découvre la parthénogenèse. Son cycle de vie est holocyclique. Voir Holocyclique.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus cerasi. Puceron noir du coton Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis gossypii. Puceron noir du pêcher Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus persicae. Puceron noir du sureau Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis sambuci. Puceron orné Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus ornatus. Puceron tropical des citrus Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Toxoptera citricida. Puceron vert de la pomme de terre ou Puceron vert et rose de la pomme de terre ou Puceron de l'euphorbe Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum euphorbiae. Puceron vert de l'artichaut Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Capitophorus horni. Puceron vert de l'épicéa Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Elatobium abietinum. Puceron vert des solanacées Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aulacorthum solani. Puceron vert du fraisier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis forbesi. Puceron vert du groseillier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis schneideri. Puceron vert du groseillier épineux Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis grossulariae.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphum maidis. Ce puceron a pour particularité de ne jamais engendrer de sexués. Il ne se développe donc que par parthénogenèse thélytoque (constituée uniquement de femelles) et n'engendre donc que des clones.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus persicae. Puceron vert du pois Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Acyrthosiphon pisum. Puceron vert du pommier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis pomi. Puceron vert du prunier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus helichrysi. Puceron vert du rosier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum rosae. Syn. Puceron des pousses du rosier. Puceron vert de la tomate Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum euphorbiae. Puceron vert migrant du pommier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphum insertum.
(Pulicidae) Billberg, 1820 n. m. pl. [Common fleas, Pulicid fleas]. Famille d'Insectes Siphonaptères Pulicomorphes Pulicoïdes dont les représentants sont appelés « Puces communes ». On en connait près de 180 espèces. Elles peuvent mesurer jusqu'à 4 mm de long. Leur corps peut être pourvu de peignes formés de petites épines (cténidies). On trouve une rangée de soie sur chacun de leur segment abdominal. Elles sont ectoparasites de l'homme et de beaucoup d'autres mammifères, plus rarement des oiseaux et des chauves-souris. Elles sont vectrices de maladies (vers solitaire, peste, myxomatose). Elles sont cosmopolites sauf en Antarctique. Ex. La Puce de l'homme, Pulex irritans.
ou pulvérulance n. f. (Du lat. pulverulentus couvert de poussières). Sécrétion cireuse ayant l'aspect d'une poudre blanchâtre, bleutée ou bleue, qui recouvre la quasi-totalité ou une partie du corps. Ex. les élytres de certains charançons, de certains buprestes et d'autres coléoptères du genre Lixus. Syn. Pruinosité.
adj. [Pulverulent]. Recouvert d'une sécrétion cireuse.
ou pulvillus n. m. (Mot lat. signifiant coussin). [Pulvillus(li), Pads]. Chez certains insectes, appendice paire, formant un coussinet membraneux, mou, placé à la base des griffes des prétarses chez les Diptères et entre les griffes du prétarse chez d'autres insectes comme les Névroptères (ex. Chrysopes) ou les Orthoptères (ex. Criquet). Lorsqu'il n'y a qu'une pelote ou pulville, on l'appelle plus souvent arolium. Le terme d'arolium est utilisé quand le lobe se situe entre les griffes et qu'il est unique. Quand il y a deux lobes, ce sont des pulvilli. Chez certains Diptères il existe à la fois un arolium (ou empodium) et des pulvilli. L'arolium se situe alors entre les pulvilles (Diptères homéodactyles et hétérodactyles). Lorsque cet arolium est transformé en soie, on parle de soie empodiale. Chez tous les ordres, les pulvilles, l'empodium et l'arolium sont habituellement des organes parsemés de petits pores ayant un rôle adhésif comme les ventouses, ce qui permet aux insectes qui en sont munis d'adhérer et de progresser sur les surfaces lisses qu'elles soient verticales ou surplombantes. Pl. Pulvilli. Syn. Pelote.
Voir aussi Hétérodactyle Homéodactyle Empodium et Arolium.
n. f. [Bug(s)]. (Du lat. putidus puant et nasus nez). Sous le nom de punaise, on entend non seulement la punaise des lits (Cimex lectularius), mais également tous les Insectes Hémiptères Hétéroptères (aquatiques ou terrestres). Ainsi, on appelle punaise des bois, les pentatomes, et punaise d'eau, les notonectes, ou les nèpes, etc. Les punaises possèdent toutes un rostre leur servant à aspirer des liquides nourriciers qu'il s'agisse de sève, d'hémolymphes, d'organes dissous ou de sang. Elles émettent souvent des phéromones d'alarme malodorantes lorsqu'elles son inquiétées. C'est un complexe mélange d'hydrocarbures, d'aldéhydes et de cétones émis par des glandes situées sur le métathorax chez l'imago et sur l'abdomen, en position dorsale, chez les larves.
Voir aussi Hétéroptères, Miridés, Pentatomidés, Nèpe et Glande odoriférante.
Nom usuel des punaises de la famille des Pentatomidés. Syn. Punaise puante. Punaise à échasse Voir Berytidés. Punaise à écusson Nom usuel des punaises de la famille des Scutellèridés. Punaise à grosse tête Nom usuel des punaises de la famille des Alydidés. Punaise à patte rousse ou punaise des bois, Nom usuel de Pentatoma (Pentatoma) rufipes. Punaise à pattes de crabe Nom usuel de Phymata crassipes (Hémiptères Réduviidés).
ou Punaise d'eau Voir Belostomatidés, Cryptocérates Hydrocorises et Nèpe.
Voir Scutellère. Punaise assassine, Insecte Hémiptère de la famille des Réduviidés que l'on trouve en Afrique, Platymeris Biguttata. C'est une punaise de grande taille (3,5 cm) à la piqûre douloureuse. On donne également la dénomination de punaises assassines à tous les individus de la famille des Réduviidés. Punaise bimaculée, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé, Perillus bioculatus. Punaise bossue des bois, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé, Brochymena quadripustulata. Syn. également de Punaise à pattes rousses. Punaise brune, Nom usuel de Coreus marginatus (Hémiptères Coréidés). Punaise d'eau, Voir Cryptocérates ou Hydrocorises. Punaise d'eau géante, Nom usuel des punaises de la famille des Belostomatidés. Punaise de la chauve-souris Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Cimicidé, Cimex pilosellus. Punaise de la courge, Nom usuel d'Anasa tristis (Hémiptères Hétéroptères Coréidés). Punaise de la luzerne, Nom usuel de Lygus elisus (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise de la molène, Nom usuel de Campylomma verbasci (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise de la pomme, Nom usuel de Lygocoris communis (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise de l'asclépiade, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Lygaéidé, Oncopeltus fasciatus. Punaise de l'érable négondo, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Rhopalidé, Boisea trivittata. Punaise puante, Nom usuel des punaises de la famille des Pentatomidés. Syn. Punaise à bouclier. Punaise de l'hirondelle Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Cimicidé, Oeciacus vicarius. Punaise de l'ouest, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Blissidé, Blissus occiduus. Punaise de feu, Voir Pyrrhocoris. Syn. Gendarme, Suisse. Punaise de Say, Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé, Chlorochroa sayi. Punaise demoiselle, Nom usuel de Nabis limbatus (Hémiptères Nabidés). On donne aussi cette appellation de punaises demoiselles par extension à tous les individus de la Famille des Nabidés. Punaise des bois, Voir Pentatome.
Nom usuel donné aux Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes de la Famille des Lygaéidés ou Lygéidés (Lygaeidae). Il en existe plus de 4.000 espèces. Au Canada francophone, la punaise des céréales est aussi le nom usuel de Blissus leucopterus leucopterus de la Famille des Blissidés.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Lygaéidé, Kleidocerys resedae geminatus.
Nom usuel des punaises de la famille des Coréidés. Punaise des graines Nom usuel des punaises de la famille des Lygaéidés.
Classiquement cette appellation s'applique à l'espèce Cimex lectularius (Hémiptères Cimicidés). Mais d'autres taxons sont appelés par ce nom usuel. Ex. Leptocimex boueti qui est un vecteur de trypanosomiases. La punaise des lits a besoin de faire des repas sanguins pour assurer le développement de ses cellules reproductrices (Œufs des femelles ou spermatozoïdes des mâles). Voir Cimicidés.
Nom usuel d'Anthocoris nemorum (Hémiptères Anthocoridés). Punaise des plantes Nom usuel des punaises de la famille des Miridés. Punaise diabolique Nom usuel d'Halyomorpha halys (Hémiptères Pentatomidés). Punaise du caryer Nom usuel d'un Insecte, Lygocoris caryae (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise du chêne Nom usuel de Lygocoris quercalbae (Hémiptères Miridés). Punaise du cormier Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé, Banasa dimiata. Punaise du poirier Nom usuel de Lygocoris communis (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise écuyère Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Lygaéidé (ou Lygéidé), Lygaeus equestris. Punaise embusquée Nom usuel des punaises de la famille des Phymatidés. Punaise fouisseuse Nom usuel des punaises de la famille des Cydnidés. Punaise grise Nom usuel d'Elasmucha grisea (Hémiptères Acanthosomatidés). Punaise noire Nom usuel des punaises de la famille des Thyréocoridés. Punaise occidentale Nom usuel de Lygus hesperus (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise plate Nom usuel des punaises de la famille des Aradidés. Punaise quadrilignée Nom usuel de Poecilocapsus lineatus (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise réticulée Nom usuel des punaises de la famille des Tingidés. Punaise réticulée de l'aulne Nom usuel de Corythucha heidemanni (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise réticulée de l'orme Nom usuel de Corythucha ulmi (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise réticulée des peupliers Nom usuel de Corythucha elegans (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise réticulée du bouleau Nom usuel de Corythucha pallipes (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise réticulée du chardon Nom usuel de Tingis cardui (Hémiptères Tingidés). Punaise réticulée du chêne Nom usuel de Corythucha arcuata (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise reticulée du noyer Nom usuel de Corythucha juglandis (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise réticulée du platane ou Tigre du Platane, Nom usuel de Corythucha ciliata (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise réticulée du tilleul Nom usuel de Gargaphia tiliae (Hémiptères Hétéroptères Tingidés). Punaise rhomboïdale Nom usuel de Syromastus rhombeus (Hémiptères Coréidés). Punaise soldat Nom usuel de Podisus maculiventris (Hémiptères Hétéroptères Pentatomidés). Punaise sombre Nom usuel de Plagiognathus obscurus (Hémiptères Hétéroptères Miridés). Punaise tachetée Nom donné au Quebec, à Elasmucha lateralis (Hémiptères Hétéroptères Acanthosomatidés) qui abrite sa progéniture sous ses ailes. Voir Soin aux jeunes. Punaise terne Nom usuel de Lygus lineolaris (Hémiptères Hétéroptères Miridés), nuisible aux fraisiers du Canada.
Syn. De Géocorise. Voir Géocorises.
Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé, Euschistus variolarius. Punaise velue Nom usuel d'un Insecte Hémiptère Hétéroptère Blissidé, Blissus leucopterus hirtus. Punaise verte Nom usuel de Palomena prasina (Hémiptères Pentatomidés).
n. f. Maladie du punais.
Nymphes pour lesquelles les mandibules ne sont pas mobiles et donc inaptes à entamer le cocon nymphal. Dans ce groupe, on distingue les nymphes ayant des ptérothèques et podothèques soudés (Pupae obtectae) ou non soudés (Pupae exaratae) au corps. On les oppose au groupe de nymphes dont les mandibules sont mobiles, les Pupae decticae. Pl. Pupae decticae.
Voir aussi Nymphe.
ou Pupa exarata coarctata Nymphes coarctées ou pupes. Ce type fait partie de celui des Pupa adectica pour lesquels les mandibules sont immobiles. Chez ces nymphes, l'enveloppe extérieure est constituée par la dernière cuticule larvaire qui forme un tonnelet sclérifié (appelé aussi puparium). On n'y distingue donc aucuns étuis appendiculaires (podothèques ou ptérothèques) soudés au corps. Cela concerne surtout les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (Diptères supérieurs). Les pupes sont immobiles. Ce groupe de nymphe est opposé aux Nymphae obtectae qui concernent beaucoup de Diptères Brachycères Orthorrhaphes et de Nématocères dont les nymphes, mobiles, laissent plus ou moins apparaître l'imago. Pl. Pupae coarctatae. Voir aussi Cyclorrhaphes, Nymphe, Pupa obtecta et Puparium.
Nymphes chez lesquelles les mandibules restent mobiles. Les appendices sont dégagés du corps. Ce type de nymphes se rencontre chez les Mécoptères, les Névroptères, les Trichoptères, certains Lépidoptères (Microptérigidés et Eriocraniidés). On les oppose au groupe de nymphes où les mandibules sont immobiles, les Pupae adecticae. Pl. Pupae decticae.
Voir aussi Nymphe.
Nymphes aux mandibules immobiles regroupant celles ayant des podothèques et ptérothèques non soudés au corps soit les types coarctatae, liberae et semi-liberae. Voir Pupa coarctata, Pupa libera et Pupa semi-libera.
ou Pupa exarata libera Ce type fait partie de celui des Pupa adectica pour lesquels les mandibules sont immobiles. Il s'agit ici de nymphes nues ou libres où ailes (fourreaux alaires ou ptérothèques) et appendices (fourreaux des pattes ou podothèques) sont bien visibles et appliqués, sans toutefois être immobilisés (donc exarata), contre la face ventrale du corps. La nymphe ressemble alors à l'adulte mais momifiée. On rencontre ce type de nymphes, chez la plupart des insectes à métamorphose complète (Coléoptères, Hyménoptères), sauf toutefois chez les Diptères et les Lépidoptères. Pl. Pupae liberae.
Voir aussi Nymphe.
Voir Chrysalide nue.
Du lat. obtectus qui est recouvert, qui dispose d'une structure durcie couvrante, les nymphes obtectées sont celles dont les appendices adhèrent au corps, laissant plus ou moins apparaître l'imago. Ce type fait partie du groupe plus large des Pupa adectica pour lesquels les mandibules sont immobiles. Cela concerne ici surtout les chrysalides des Lépidoptères, mais on les rencontre également beaucoup chez les Diptères Brachycères Orthorrhaphes et les Nématocères et aussi quelquefois chez des Coléoptères. Pour les Diptères, il est préférable d'utiliser le terme de nymphe obtectée plutôt que celui de pupe, ce dernier terme étant réservé au Diptères supérieurs (Cyclorrhaphes, voir Pupe). Pour les Lépidoptères, on parle de chrysalides. Ces nymphes sont quelquefois enfermées dans un cocon de soie. Les pupae obtectae sont immobiles ou quelquefois au contraire très mobiles (ex. chez les Nématocères Culicidés où les nymphes sont capables de nager). Chez les Lépidoptères, parmi les Pupae obtectae on distingue les chrysalides suspendues par l'extrémité postérieure du corps (crémaster) qui concerne les Lépidoptères Nymphalidés (Pupae obtectae suspensae), des chrysalides succinctes c'est-à-dire attachées par deux fils de soie qui concerne les Lépidoptères Piéridés et Papilionidés (Pupae obtectae cingulatae). Ce groupe de nymphes est opposé aux Pupae coarctatae qui concerne plus les Diptères supérieurs où on ne distingue sur le puparium aucun étui appendiculaire (tel que podothèque ou ptérothèque) soudé au corps. Syn. Nymphe obtectée, Nymphe-momie. Pl. Pupae obtectae.
Voir aussi Nymphe.
ou Pupa exarata semi-libera Ce type fait partie de celui des Pupa adectica pour lesquels les mandibules sont immobiles. Il s'agit ici de nymphes où seule une partie des appendices n'est pas soudée au corps. On rencontre ce type de nymphes, chez quelques Lépidoptères (Ex. Tinéidés). Pl. Pupae semi-liberae.
ou pupation n. f. (Du lat. pupa poupée). [Pupation(s)]. Nymphose des Diptères qui suit généralement les trois stades larvaires (asticot) et qui dure jusqu'à la transformation en adulte. C'est le stade qui marque le passage de l'état de larve à celui de nymphe. En Angleterre et en Allemagne, la pupaison est le troisième stade de développement des Lépidoptères ou des Diptères et autres insectes à métamorphose complète. En France, ce terme, équivalent à celui de nymphose, est utilisé à propos des Diptères. La particularité de la pupaison chez les Diptères est que cette dernière se déroule à l'intérieur de la cuticule du dernier stade larvaire. Cette cuticule se durcit et devient un cocon abritant la métamorphose. Il n'y a donc pas d'exuviation nymphale, mais il y aura une exuviation imaginale. Chez les Lépidoptère, il y a passage de l'état de larve à celui de chrysalide, et on parle de Chrysalidation. Voir aussi Chrysalidation, Diptères, Exuviation, Nymphose et Métamorphose.
n. m. (Du lat. pupa poupée et -arium suffixe pour lieu, place). [Puparium(ia)].
1. Enveloppe de la nymphe des Diptères Cyclorrhaphes (ou Diptères supérieurs) et de certains Hyménoptères. Ressemblant à un tonnelet, elle résulte du durcissement de la dernière mue larvaire et, contrairement à la pupe proprement dite, le puparium n'offre aucune indication quant à l'emplacement des ailes et autres appendices. A noter que le mode d'ouverture de l'enveloppe nymphale par l'imago permet de distinguer les enveloppes nymphales de Diptères Orthorrhaphes (l'imago sort par une fente antérieure en T), des puparium de Cyclorrhaphes (l'imago sort par une fente antérieure circulaire). En France, beaucoup d'auteurs utilisent le terme de « pupe » pour parler de puparium. Voir Pupe et Pupa coarctata.
2. Concernant les Hémiptères Aleyrodidés, le terme de puparium ou de pseudo-nymphe est quelquefois utilisé pour désigner le 4ème stade larvaire (voir Allométabole). Les aleurodes passent par ce stade de puparium sessile (fixé à un support), intermédiaire entre les stades larvaires mobiles et le stade imaginal.
n. f. (Du lat. pupa poupée). [Pupa(e)]. En Angleterre et en Allemagne la pupe est le troisième stade de développement (après ceux d'œuf et de larve) des Lépidoptères ou des Diptères et autres insectes à métamorphose complète. En France, on parlera de nymphes pour ces Holométaboles (et plus spécifiquement de chrysalide chez les Lépidoptères) alors que le terme de pupe sera utilisé à propos des Diptères supérieurs (Cyclorrhaphes). Effectivement, chez les mouches, la larve, appelée asticot, reste à l'intérieur de la dernière cuticule larvaire, appelée puparium pour effectuer sa métamorphose appelée pupaison. La pupe ne s'alimente pas et est généralement immobile. Elle est constituée de trois cuticules. A l'extérieur, l'ancienne cuticule larvaire, durcie (le puparium). Au milieu, la fine cuticule pupale proprement dite, puis viens la cuticule pré-exuviale de l'imago en formation. La pupe se dit Pupa en Latin. On distingue les pupes de Diptères supérieurs (Cyclorrhaphes) des nymphes des autres Diptères (Nématocères et Orthorrhaphes). Les premiers constituent ce qu'il convient d'appeler les pupae coarctatae alors que les seconds constituent les pupae obtectae. Syn. Pupa coarctata.
Voir aussi Cyclorrhaphes, Nymphe, Pupa coarctata, Pupa obtecta, Pupaison et Puparium.