et leur environnement
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(Nabidae) Costa, 1853 n. m. pl. [Damsel bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes Cimicoïdes, aux pattes antérieures ravisseuses car ce sont des prédateurs, tout comme leurs larves. On en connait près de 500 espèces. De couleur généralement brun-jaunâtre à brun-roux, ils sont de taille moyenne et mesurent entre 3 et 12 mm. Leur corps est de forme allongée. Leur rostre également allongé est formé de 4 articles ce qui permet de les distinguer des Réduviidés (caractère apomorphique). Leurs ocelles sont situés derrière les yeux composés. Leurs antennes filiformes, formées de 4 articles, sont développées et visibles en vue dorsale. Ils ne portent pas de cténidies. Leur pronotum est divisé en deux lobes lui donnant l'aspect d'un « col roulé » dans sa partie antérieure. Le prosternum est dépourvu de sillons. Leur scutellum est peu développé. Leurs hémélytres n'ont pas de cunéus (partie apicale, triangulaire de la corie, individualisée par une fracture cunéale). Beaucoup possèdent des ailes courtes. Leurs pattes sont longues et fines. Leurs fémurs antérieurs sont légèrement épaissis. Leurs tarses médians et postérieurs sont formés de 3 articles. Les arolia sont absents. Ce sont des prédateurs de petits insectes ou d'arthropodes qui capturent leurs proies avec les pattes antérieures. Ils sont cosmopolites. Ex. La Punaise demoiselle, Nabis limbatus. Voir aussi Apomorphie.
n. m.
1. [Silver-washed fritillary]. Nom usuel porté par un Lépidoptère Nymphalidé, Argynnis paphia ou l'argynne à cause des taches nacrées du dessous des ailes. Sa chenille vit sur la violette et le framboisier. Syn. Tabac d'Espagne.
2. D'autres Lépidoptères Nymphalidés de la Sous-famille des Heliconiinae et des Nymphalinae portent également le nom de « Nacré ». Ex. « Le Grand nacré », Speyeria aglaja. « Le Moyen nacré », Argynnis adippe. « Le Nacré de la canneberge », Boloria aquilonaris. « Le Nacré de la filipendule », Brenthis hecate. « Le Nacré de la ronce », Brenthis daphne. « Le Nacré de la sanguisorbe », Brenthis ino. « Le Nacré des Balkans », Boloria graeca. « Le Nacré des renouées », Boloria napaea. « Le Nacré noirâtre », Clossiana thore. « Le Nacré porphyrin », Clossiana titania. « Le Nacré subalpin » ou « Palès », Boloria pales. « Le Nacré tyrrhénien », Fabriciana elisa. « Le Petit nacré », Issoria lathonia.
n. m. (Du Zoulou nagana être déprimé). Nom de la maladie transmise par les glossines aux ruminants en Afrique. Si les mouches tsé-tsé transmettent la maladie du sommeil à l'homme, elles sont également responsables de la transmission de certaines trypanosomiases animales (le « nagana » des ruminants). Les agents responsables sont Trypanosoma brucei T. congolense T. evansi et T. vivax.
Voir aussi Trypanosome.
n. f. (Du gr. Naias Naiadis nymphe des fontaines). [Naiad(s)]. Nom usuel donné aux larves d'insectes aquatiques. Le terme vise en général les larves d'insectes hémimétaboles (Odonates, Ephéméroptères et Plécoptères) suite à une proposition effectuée par Comstock pour désigner le dernier stade aquatique des hémimétaboles avant le stade imago. Mais on retrouve cependant quelque fois ce terme pour désigner aussi toutes nymphes ou adultes d'insectes aquatiques.
Voir aussi Hémimétabole, Larve et Larvule.
(Nanopsocetae) n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Psocoptères Troctomorphes regroupant les Familles suivantes : Liposcelididae, Pachytroctidae, Sphaeropsocidae. Selon des recherches phylogénétiques de 2004, les Phthiraptères doivent faire partie de cet Indra-ordre. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI.
n. f. [Naphtalene]. Hydrocarbure obtenu à partir de la distillation du goudron. Elle était couramment utilisée comme antimites afin de protéger les vêtements dans les placards. Elle semblerait cependant cancérigène. Elle permet d'éviter les moisissures et les destructeurs dans les collections d'insectes (Coléoptères Dermestidés, Ptinidés, Anobiidés et Psocoptères). Il faut cependant choisir de la naphtaline contenant du paradichlorobenzène. Syn. Naphtalène ou Camphre de goudron. Voir aussi Entretien des collections d'insectes.
n. m. (Du lat. nasus nez). [Nasus]. Appendice frontal allongé de certaines espèces de termites appelées nasutes (Sous-famille des Nasutitermitinae). Il s'agit d'une sorte d'appendice à l'extrémité duquel débouche un pore relié à une glande qui produit une sécrétion visqueuse gluante, toxique et répulsive qui sert à la défense de la colonie. Voir aussi Nasute.
n. m. [Nasute(s)]. Chez certaines espèces de termites supérieures, les nasuti sont une caste de soldats dont les individus présentent des mandibules réduites et sont munis d'une expansion frontale allongée, une sorte de bec, le nasus. Ces soldats assurent la défense de la colonie en lançant de la salive visqueuse à leurs ennemis. Ex. Crematogaster montezumia ; Nasutitermes exitiosus. Pl. Nasuti. Voit aussi Nasus.
adj. (Du lat. natatorius nager). [Natatorial]. Qui a trait à la nage. Ex. Pattes natatoires, éventail natatoire.
Voir aussi Pattes natatoires et Eventail natatoire postérieur.
(Naucoris) n. f. Genre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères, type de la Famille des Naucoridés, comprenant des punaises d'eau douce, plates au corps ovalaire, cosmopolites. Elles bloquent de l'air sous le repli de leurs ailes afin de respirer sous l'eau en chassant. Ex. Le Naucore commun, Naucoris cimicoides.
(Naucoridae) Leach, 1815 n. f. pl. [Creeping water bugs, Water creepers]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Naucoroïdes, ayant pour type la naucore. Ces insectes mesurent entre 9 et 13 mm. Ils ont un corps ovalaire, aplati à téguments lisses. Ils ont un rostre court de trois articles qui atteint seulement les hanches antérieures. Ils ont des antennes très courtes et invisibles en vue dorsale (cryptocérates). Ils n'ont pas d'ocelles. Les adultes possèdent des glandes odoriférantes thoraciques (tout comme les larves). La membrane de leurs ailes est dépourvue de nervures. Elles permettent d'emmagasiner de l'air sous l'eau. Ils sont munis de pattes antérieures ravisseuses possédant un fémur dilaté et des tarses ne portant qu'un article, sans griffes distinctes. Leurs autres tarses sont biarticulés. Leurs pattes postérieures sont dépourvues de griffes. Ils nagent assez facilement à l'endroit, sur le ventre, bien que leurs pattes postérieures ne soient pas transformées en palettes natatoires. Ils n'ont pas de siphon respiratoire. Afin d'emmagasiner de l'air, ils abordent à la surface par l'extrémité dorsale de leur abdomen. Les mâles peuvent striduler tout au moins quand on les saisit. Les femelles déposent leurs œufs dans les tissus végétaux. Ils sont prédateurs d'autres petits animaux aquatiques. On les trouve dans les cours d'eau lents. Ils sont cosmopolites.
adj. (Du lat. nauplis Crustacés et forma forme). [Naupliiform]. Qui ressemble à la larve Nauplius des Crustacés. Voir Larve cyclopoïde.
Abréviation de National Center for Biotechnology Information, institut de biologie moléculaire qui propose une base de données taxinomique indicative. C'est un système public de classification et de nomenclature. Son adresse URL est : https://www.ncbi.nlm.nih.gov.
Voir aussi : Fauna europaea et SITI.
n. f. (Du gr. neo nouveau et du lat. ala aile). Syn. Champ jugal. Voir Champ jugal.
(Neanuridae) Börner, 1901 n. m. pl. Famille de Collemboles Poduromorphes (anciens Arthropléones). On en connait près de 1.400 espèces au corps souvent plus long que large, dont les jeunes ressemblent beaucoup à de petits adultes. Entre le stipe et le fulcrum des maxilles, le cardo est individualisé. Leur métathorax ne présente pas de microchètes latéraux. Comme tous les Poduromorphes, ils ont trois segments thoraciques bien visibles et six segments abdominaux. Contrairement aux Entomobryomorphes, ils ont des soies dorsales. La furca peut être présente ou absente. Ex. Anurida maritima vit en milieu maritime en se cachant à marée haute dans les poches d'air formées par les rochers.
adj. [Neartic Realm]. Voir Région Néarctique.
n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Nebria brevicollis.
adj. et n. m. (Du gr. nekros mort et phagein manger). [Necrophagous]. Qui se nourrit de cadavres d'animaux. Au sein des insectes nécrophages, on peut distinguer ceux qui vivent temporairement sur les cadavres (comme les Staphylins, les Histéridés, etc.), ceux qui viennent y dévorer les larves d'autres Insectes et Arthropodes nécrobies, et ceux qui s'y développent normalement à l'état larvaire (comme les larves de Dermestes et de Nécrophores).
(Necrophorus) n. m. (Du gr. nekros mort et phoros qui porte). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères clavicornes, appartenant à la Famille des Silphidés qui enterrent des cadavres de petits animaux et déposent leurs œufs dessus. Ex. Le Nécrophore ensevelisseur, Nicrophorus humator. Le Nécrophore fossoyeur, Nicrophorus vespilloides. Le Nécrophore germanique, Nicrophorus germanicus. Le Nécrophore rouge, Nicrophorus vespillo. Syn. senior Nicrophorus.
n. m. (Du gr. nektar nectar). [Nectary].
1. Glande située sur les pétales des fleurs, les feuilles, le pétiole, la tige ou même à la surface des fruits qui produit le nectar dont se nourrit les animaux pollinisateurs (insectes, oiseaux, etc.). Ces glandes ne sont situées en aucun cas sur le pistil ou l'étamine de la fleur.
2. Chez les Aphides, nom donné aux tubes que l'on croyait mellifères, les cornicules ou siphons. Ils ne servent pas au transport du miellat qui est en fait expulsé par l'anus. Syn. Cornicule.
Voir aussi Cornicule et Nectarifique.
n. m. (Du gr. nektar). [Nectar]. Mélange complexe de liquides sucrés, d'acides aminés, de protéines et de lipides. Il est source de glucides et donc d'énergie. Le nectar est sécrété par les nectaires des fleurs, et sa grande valeur nutritive attire les insectes floricoles tels que les abeilles qui viennent le butiner. Le nectar collecté sur les fleurs contient 80% d'eau, du fructose, du glucose et, en bien moindre quantité, des sucres complexes tel que le saccharose.
Voir aussi Miel.
adj. Se dit des animaux qui secrètent une substance sucrée. Les pucerons (Aphidiens) sont nectarifiques.
(Necydalis) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés (Longicornes) d'une grande beauté qui vit dans le bois du poirier, du mûrier, du chêne ou de l'orme. Ex. Necydalis mellita. La grande Nécydale, N. major.
James, George, (1868-1957) n. p. Entomologiste Américain qui proposa avec Comstock un système de nomenclature des nervations alaires qui fut modifié par la suite par Tillyard. Dans ce schéma, on distingue deux groupes de nervures : - les longitudinales (désignées par une majuscule) et les transverses (désignées par une minuscule). Les parties membraneuses délimitées par des nervures forment des cellules, généralement désignées par le nom de la nervure longitudinale marquant leur marge antérieure. Spécialiste des Libellules, il succèdera à COMSTOCK, dont il a été l'étudiant, à l'université de Lake Forest (Illinois - Etats-Unis) lors de son départ à la retraite.
Voir aussi Aile Comstock et Horismologie.
(Neelidae) Folsom, 1896 n. m. pl. [Short-horned springtails]. Famille de Collemboles Néelipléones comprenant les genres Megalothorax et Neelus. Voir Néelipléones.
(Neelipleona) n. m. pl. Ordre ou Sous-ordre d'Hexapodes Entognathes Collemboles. Aujourd'hui selon NCBI, SITI et Fauna Europaea, il existe 4 Sous-ordres de Collemboles, ceux des Poduromorphes, des Entomobryomorphes, des Néelipléones et des Symphypléones (Selon une autre class. , il existe aussi le Sous-ordres Arthropléones). Le Sous-ordre des Néelipléones ne compte qu'une Famille : celle des Néelidés. Ce sont des hexapodes caractérisés par un corps globuleux à la segmentation mal délimitée. Ils mesurent entre 0,2 et 0,8 mm. Ils sont dépigmentés. Ils n'ont pas d'yeux. Leurs antennes sont plus courtes que la tête. Leur abdomen ne présente pas de trichobothries dorsales. Ils vivent dans l'humus ou dans les grottes. Voir aussi Collemboles.
n. m. Nom vulgaire dans le Midi d'un Coléoptère Chrysomélidé nuisible à la luzerne, la colaspidème, Colaspidema barbarum (ou C. atrum).
(Nematus) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Tenthrédinidés. Ex. La Tenthrède du groseillier, Nematus ribesii.
(Nematocera) n. m. pl. [Long-horned flies]. Sous-ordre d'Insectes Diptères, de près de 100.000 espèces réparties dans 113 familles. Ils sont caractérisés par des antennes longues moniliformes ou filiformes, ce qui leur a valu leur nom. Leur flagelle (partie apicale de l'antenne) comprend 5 à 40 articles. Certains auteurs estiment que sont des Nématocères, ceux qui possèdent au moins 7 articles antennaires identiques (Servadei et al. 1976). Chacun des articles du flagelle est d'aspect identique et porte un verticille de soie. Leurs palpes labiaux sont absents, tandis que les palpes maxillaires sont bien développés, formés de 3 à 6 articles. Ces caractères les distinguent des Brachycères qui ont des antennes courtes formées de 3 articles et des palpes qui sont au plus biarticulés. Les pièces buccales souvent de type piqueur-suceur des Nématocères (ex. Culicidés, Psychodidés, Ptychoptéridés, Simulidés) sont constituées de 6 stylets, le labre, les mandibules, les maxilles et l'hypopharynx. Ces pièces se logent au repos dans le labium en forme d'étui recourbé. Certains Nématocères ne piquent cependant pas (ex. Tipulidés, Chironomidés). Ce sont des Orthorrhaphes car la fente d'évacuation de l'imago de l'enveloppe nymphale est droite. Leur nymphe ressemble à la chrysalide des Lépidoptères. Les larves de Nématocères sont eucéphales (sauf chez les Tipulidés et les Cécidomyidés). Elles ont effectivement une tête généralement bien développée, et des mandibules toujours présentes et mobiles. Ce Sous-ordre regroupe selon SITI, NCBI et Fauna Europaea, les Infra-ordres suivants : Axymyiomorpha, Bibionomorpha, Blephariceromorpha, Culicomorpha, Psychodomorpha, Ptychopteromorpha, Tipulomorpha. Syn. usuel : moustiques. Syn. selon SITI, Tipuloidea, Psychodoidea, Culocoidea, Anisopodoidea, Bibionoidea, Mycetophiloidea.
n. m. [Nematode]. Ver rond pourvu d'un tube digestif, parasite des plantes, des vertébrés et des invertébrés comme les Insectes. Des nématodes entomophages sont utilisés en lutte biologique, notamment les genres Steinernema et Heterorhabditis.
Voir aussi Entomogène, Lutte biologique et Mermithaner.
(Nemestrinidae) n. m. pl. [Tangle-veined flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes Nemestrinoïdes. La nervure Costale (C) ne fait pas le tour complet de l'aile et est interrompue vers son apex. Leur empodium est pulvilliforme. On distingue trois pelotes sur l'acropode. Leurs larves que l'on trouve souvent dans le sol, sont parasites d'Orthoptères ou de Coléoptères.
(Nemognatha) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Méloïdés vésicants, renfermant plusieurs espèces de cantharides, qui vivent dans les régions chaudes du globe. Ex. Nemognatha lurida.
(Nemopteridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Névroptères Myrméléontiformes à aile antérieure ample tandis que la postérieure est longue et étroite, et ne porte que quelques nervures, ce qui les distingue de tous les autres Névroptères. Certains auteurs ont utilisé le terme de balancier pour caractériser les ailes postérieures de cette famille et plus exactement dans le genre Nemoptera. Ce balancier se situant à la place des ailes postérieures est alors réduit à une lanière, renflée apicalement. Ils présentent également de longues antennes. Les larves possèdent un prothorax allongé à la manière d'un long cou. Elles chassent les psoques.
adj. (Du lat. nemus, nemoris forêt renfermant des pâturages et colore habiter). [Nemoricolous]. Qui fréquente les bois, les forêts.
Voir aussi Habitats biotiques.
(Nemouridae) n. m. pl. [Spring stoneflies, Forestflies]. Famille d'Insectes Plécoptères Holognathes. Ils sont généralement de couleur brune ou noirâtre. Leur corps robuste mesure entre 5 et 10 mm. Leurs mandibules au contraire des Perlidés sont bien développées. Au repos les ailes sont étalées à plat au-dessus de l'abdomen. Ils sont meilleurs voiliers que les Perlidés. Les seconds articles de leurs tarses sont courts alors que les premier et troisième sont longs, ce qui est une de leur caractéristique. Leur abdomen porte des cerques courts d'un seul article. Ils se nourrissent de lichen et d'algues. Leurs larves aquatiques vivent dans les eaux courantes. Elles possèdent de longs cerques filamenteux. On les trouve dans l'hémisphère nord.
Du gr. neos nouveau. Préfixe.
n. m. [Neodarwinism]. Théorie selon laquelle l'évolution ne procède pas que de la sélection naturelle. Les mutations induites par le milieu participent également à cette évolution.
Voir aussi Créationnisme, Darwinisme, Lamarckisme, Saltationisme, Sélection naturelle et Transformisme.
n. f. [Neogaea]. Région définie par Wallace, qui englobe l'Amérique du Sud jusqu'à la Patagonie, une partie de l'Amérique central et l'arc antillais. On parle à son propos d'empire faunique. Syn. Néotropicale.
Voir aussi Région néotropicale.
(Neohemiptera) n. m. pl. Dans l'Ordre des Hémiptères, taxon d'Insectes qui avec les Clypéorrhynches forment le taxon des Euhémiptères. Classification reprise par NCBI, où il faut distinguer les Euhémiptères (comprenant les Clypéorrhynches et les Néohémiptères) des Sternorrhynches (comprenant les Aleyrodiformes, les Aphidiformes et les Psylliformes).
(Neolepidoptera) n. m. pl. Infra-ordre de Lépidoptères Glossates regroupant les Exoporiens et les Hétéroneures (selon NCBI). Voir aussi Exoporiens, Glossates et Hétéroneures.
adj. et n. m. (Du gr. neos nouveau et metabolê changement). Type de développement des insectes hétérométaboles (métamorphoses progressives). Dans ce type de développement les ébauches alaires apparaissent à un stade tardif. Ici, on réserve le terme de juvéniles aux individus n'ayant pas effectué toutes leurs métamorphoses (Ex. Thysanoptères).
Voir aussi Hétérométabole Homométabole Juvénile Paurométaboles et Rémétabolie
n. m. pl. Famille d'insecticides de synthèse dérivés d'une molécule naturelle : la nicotine, l'alcaloïde du tabac. La nicotine est utilisée comme insecticide depuis le XVIIIème siècle, mais était très toxique par contact, et donc dangereuses d'utilisation pour l'homme. Par contre, les néonicotinoïdes, dont la découverte est plus récente, sont d'une plus grande sécurité d'emploi. Cela explique que les néonicotinoïdes représentent plus du quart des pesticides utilisés sur la planète. Le principal représentant de cette famille d'insecticides est l'imidaclopride, qui est actuellement l'insecticide le plus utilisé dans le monde. En 2013, la Commission européenne a cepandant imposé une restriction d'utilisation pendant deux ans à compter du 1er décembre 2013 de trois néonicotinoïdes mortels pour les abeilles, dont l'imidaclopride. Les deux autres étant la lothianidine et le thiaméthoxame. Ces pesticides étaient retrouvés, en Europe, dans plus d'une ruche sur deux. Ils affaiblissent les abeilles qui succombent alors plus facilement aux parasites et aux maladies. Certaines études ont également démontré que ces pesticides pouvaient désorientés les abeilles ou encore influencer la ponte des reines.
Voir aussi Carbamates, Effets sublétaux, Organochlorés, Organophosphorés, Phénylpyrazolés, Pyréthroïdes, Régulateurs de croissance et Insecticides.
(Neopseustidae) n. m. pl. [Archaic Bell moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Néopseustoïdes (ou Dacnonyphes Eriocranioïdes) comptant près d'une dizaine d'espèces que l'on rencontre en Asie et au Chili. Ils ont pour particularité de posséder une trompe suceuse (proboscis) comportant deux tubes indépendants et fonctionnels. Leurs palpes maxillaires ont 5 articles, et les palpes labiaux 3.
(Neopseustina) n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Lépidoptères Glossates ne regroupant que la Super-famille des Néopseustoïdes. Le Sous-ordre des Glossates comprenant les Dacnonyphes, les Eulépidoptères, les Exoporiens, les Néopseustinés et les Nepticuliens. La nervation de leurs ailes est de type homoneure et le couplage de leurs ailes est de type jugâte. Les adultes ont un proboscis court et des mandibules vestigiales. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea. Syn. senior, Myoglossata (selon NCBI). Voir aussi Glossates et Myoglossates.
(Neoptera) n. m. (Du gr. neos nouveau, récent et pteron aile). Par opposition aux Paléoptères, les Néoptères sont une Infra-classe d'Insectes, de la Sous-classe des Ptérygotes. Ils sont caractérisés par des ailes équipées, en plus du rémigium (ou aile primitive), d'un champ jugal ou neala (ou aile évoluée). De plus, du fait de la présence de plusieurs sclérites axillaires, leurs ailes peuvent se replier en arrière au repos, soit en forme de toit, soit à plat. Contrairement aux Paléoptères que sont les Odonates et les Ephémères, les Néoptères disposent de différents systèmes de couplage des ailes durant le vol (voir Couplage des ailes). Les Néoptères forment l'immense majorité des insectes d'aujourd'hui. Bien que leur nervation alaire soit souvent simplifiée, on peut les différencier en trois sous-sections ou catégories : les Polynéoptères (champ jugal des ailes postérieures très développé (nervures nombreuses) ; Ex. : Dermaptères, Dictyoptères, Embioptères, Isoptères, Notoptères, Orthoptères, Plécoptères, Zoraptères), les Paranéoptères (champ jugal a une seule nervure ramifiée au sommet ; Ex. : Hémiptères, Phthiraptères, Psocoptères, Siphonaptères, Thysanoptères), et les Oligonéoptères (champ jugal a une seule nervure longitudinale non ramifiée (vena arcuata), Ex. : Coléoptères, Diptères, Hyménoptères, Lépidoptères, Mécoptères, Neuroptères, Raphidoptères, Siphonaptères, Strepsiptères.). Cette classification repose sur les trois seuils évolutifs traversés par les insectes, depuis des centaines de millions d'années : l'expansion des ailes, le développement d'une articulation alaire complexe permettant de replier les ailes au repos vers l'arrière du corps, l'acquisition de métamorphoses complètes. Les Néoptères comprennent les Ordres suivants : Coléoptères - Dermaptères - Dictyoptères - Diptères – Embioptères (ou Embiidina) - Grylloblattodés - Hémiptères - Hyménoptères - Isoptères (Termites) - Lépidoptères (Papillons) - Mantophasmatodés - Mécoptères - Orthoptères (Criquet-locustes, sauterelles) - Phasmoptères -Phthiraptères - Plécoptères - Psocoptères - Siphonaptères - Strepsiptères - Thysanoptères - Trichoptères (Phryganes) - Zoraptères – et le Super-ordre des Neuroptérides. Selon NCBI, les Néoptères forment une Sous-classe de Ptérygotes regroupant les Infra-classes des Embioptères, des Endoptérygotes, des Orthoptéroïdes, des Paranéoptères, des Plécoptères et des Néoptères incertae sedis. Syn. invalides, Exoptérygotes et Endoptérygotes (au niveau du rang) selon SITI.
Voir aussi Aile, Champ jugal, Paléoptères, Ptérygotes, Sclérites axillaires et Vannus.
n. f. (Du gr. neos nouveau, jeune et ten- étendre, allonger). [Neoteny]. Désigne la persistance d'une morphologie juvénile pour un insecte ayant la taille d'un adulte. Avec la néoténie, il existe toujours des caractères larvaires ou juvéniles chez des organismes sexuellement matures et donc aptes à la reproduction. La maturité sexuelle, est normalement atteinte, mais il y a un retard de développement de certains autres caractères. Ce retard est dû à une hétérochronie du développement qui affecte le rythme du développement, par un ralentissement. La néoténie est donc une forme de pédomorphose. Chez les Termites, les sexués néoténiques sont des termites susceptibles d'évoluer, au besoin, en sexué de remplacement. Ce phénomène n'est pas propre aux termites, mais est bien développé chez eux.
Voir aussi Caste, Développement, Pédogenèse, Pédomorphose, Progenèse et Pseudergate.
n. f. (Du gr. neos nouveau, jeune et tenein prolonger). [Neotenin]. Syn. d'Hormone juvénile. Voir Hormone juvénile.
adj. [Neotenic]. Qui est doué de néoténie. Voir aussi Néoténie et Pseudergate.
adj. (Du gr. neos nouveau, jeune et tropicale). Voir Région Néotropicale.
(Nepa) n. f. (Du lat. nepa scorpion). Genre d'Insectes Hémiptères Népoïdes, de la Famille des Nèpidés, punaise aquatique des eaux stagnantes. Leur corps ovale est plat. Les antennes courtes portent trois articles. Leurs pattes antérieures sont ravisseuses car ils sont très carnassiers. Les tarses de leurs pattes ne sont munis que d'un seul article. Leur abdomen porte deux filaments creusés en gouttière servant à la respiration (siphon respiratoire). Essentiellement carnivores, les nèpes chassent des larves d'invertébrés, des têtards et parfois même de petits poissons. Adultes et larves communiqueraient en frottant la base de leurs pattes contre leur corps, ce qui produit un son. Une espèce se trouve dans toute la région paléarctique, la Nèpe cendrée ou scorpion d'eau, Nepa rubra L. (= cinerea L.)
n. f. (Du gr. nephro- rein et eid- en forme de). [Nephridium]. Organe excréteur des Invertébrés et notamment des Annélides et des Mollusques. Syn. de tubes de Malpighi pour les Insectes. Voir aussi Tubes de Malpighi.
n. m. (Du gr. nephro- rein et kutos cellule). [Nephrocyte]. Cellule ayant un rôle dans l'excrétion. Disposés en amas, ce sont des organes diffus de l'hémocèle (dispersés dans le corps de l'insecte) composés de cellules spéciales ayant pour rôle d'absorber puis de dégrader par des réactions chimiques les substances de déchets favorisant ainsi l'épuration sanguine. Ces cellules jouant un rôle phagocytaire sont par exemple les cellules péricardiales.
Voir aussi Appareil excréteur, Cellules péricardiales et Hémocèle.
(Nepidae) Latreille, 1802 n. f. pl. [Waterscorpions]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Népoïdes. Ce sont les punaises d'eau appelées également communément scorpions d'eau. Elles mesurent entre 15 à 45 mm. Leur tête petite porte des yeux saillants et globuleux. Les nèpes possèdent un rostre court de trois articles dirigé vers l'avant. Leurs antennes sont très courtes et invisibles en vue dorsale car insérées dans un repli situé sous les yeux (cryptocérates). Leurs hémélytres membraneux sont finement nervurés en réseau. Ils transportent leur provision d'air sous les ailes. Leurs ailes sont bien développées, mais ils volent rarement. Ces insectes carnassiers sont munis de pattes antérieures ravisseuses en forme de pince. Les autres paires de pattes servent à la locomotion tant sur le fond des eaux calmes que sur les plantes aquatiques. Les hanches postérieures sont arrondies et peuvent effectuer des rotations dans la cavité cotyloïde. Les tarses de leurs pattes ne sont munis que d'un seul article. Ils possèdent un long siphon respiratoire constitué par deux filaments creusés en gouttière à l'apex de leur abdomen. Les femelles pondent leurs œufs dans les tissus des plantes aquatiques. Ils vivent sur le fond des eaux stagnantes et s'accrochent aux plantes immergées pour chasser leurs proies à l'affut. Ils peuvent occasionner des piqûres douloureuses. Deux genres principaux constituent cette Famille : le genre Nepa au corps ovale avec de petites pattes et le genre Ranatra au corps allongé avec des pattes longues. Ils sont cosmopolites mais surtout représentés sous les tropiques.
(Nepomorpha) n. m. pl. (De nèpe et du gr. et morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères, regroupant cinq Super-familles, celle des Népoïdes, des Corixoïdes, des Gelastocoroïdes, des Naucoroïdes, des Notonectoïdes et celle des Ochtérioïdes. Syn. juniors invalides, Hydrocorisae, Cryptocerata selon SITI.
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères (Microlépidoptères) Nepticuloïdes, type de la Famille des Nepticulidés, dont la chenille mine les feuilles des poiriers, des rosiers, etc. Ex. Nepticula alba.
(Nepticulidae) Stainton, 1859 n. f. pl. [Pygmy moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Nepticuliens, Nepticuloïdes, dont le genre Nepticula en est le type. On en connait près de 1.200 espèces. Ce sont des microlépidoptères de coloration souvent sombre mais diurnes. Certains n'ont que 3 mm d'envergure. Leurs antennes allongées sont fines. Leurs palpes maxillaires sont coudés et apparents. Ils portent une paire de chaetosemata. Ils n'ont pas d'ocelles. Certaines espèces ont une trompe courte mais fonctionnelle. La nervation de leurs ailes antérieures est réduite (M et R coalescentes) et comprend plusieurs nervures longitudinales tigées (non tigées chez les Opostegidés). Les femelles ont un appareil génital de type monotrysien c'est-à-dire qu'elles ne présentent qu'un orifice génital, utilisé à la fois pour la copulation et la ponte. Leurs chenilles sont mineuses. Syn. Stigmellidés.
(Nepticulina) n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Lépidoptères Glossates regroupant la Super-famille des Nepticuloïdes. Le Sous-ordre des Glossates comprenant les Dacnonyphes, les Eulépidoptères, les Exoporiens, les Néopseustinés et les Nepticuliens. Dans une autre classification, les Lépidoptères Hétéroneures étaient divisés en deux groupes, les Monotrysiens et les Ditrysiens. Au sein des Monotrysiens on distingue la section des Incurvariens (Incurvariina) de celles Nepticuliens (Nepticulina). Cette dernière regroupe outre la Super-famille des Nepticuloïdes, celle des Andesianoïdes, des Tischérioïdes et des Palaephatoïdes. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI, SITI et Fauna Europaea. Voir aussi Glossates.
(Nepticuloidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates regroupant les Familles des Nepticulidés et des Opostégidés (selon SITI) auxquelles peut être rajouté la famille des Tischériidés (selon NCBI). Ce sont des familles regroupant parmis les plus petites chenilles mineuses de feuilles. Ce sont des microlépidoptères. Ils peuvent être reconnus par le fait qu'ils ne montrent pas de cellule discale sur leurs ailes postérieures. La nervation de leurs ailes est réduite. Leurs palpes maxillaires sont recourbés. Le scape de leurs antennes est élargi. L'ovipositeur des femelles est mou.
(Neriidae) n. m. pl. [Cactus flies, Banana stalk flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Nérioïdes. On en connait une centaine d'espèces mondialement. Il s'agit de mouches frêles au corps allongé et mince. Les pattes longues sont bien détachées du corps. Celles des mâles sont, comme les antennes, plus longues que celles des femelles. Ils sont phytophages et particulirement attirés par la nourriture sucrée. Leurs larves vivent dans les matières végétales en décomposition et notamment les fruits pourris. Ils sont essentiellement tropicaux.
n. f. (Du lat. nervus tendon, nerf). [Nervation(s), Venation(s)]. Disposition des nervures d'une aile. On parle de nervation alaire. La membrane alaire est en effet soutenue et tendue par un système de tubes chitineux formant un réseau dans lesquels circulent quelquefois l'hémolymphe (voir Nervure). La distribution des nervures sur les ailes est utilisée en systématique car caractéristique de chaque ordre et de chaque famille. Leur disposition leur donne donc une valeur taxinomique. La classification des insectes se fonde en grande partie sur la disposition des nervures des ailes et le système de Nomenclature de Comstock et Needham (modifié par la suite par Tillyard puis par Kukalova-Peck) est le plus utilisé. On distingue les nervures longitudinales (désignées par une majuscule) qui portent de fortes soies (macrochètes), des nervures transverses (désignées par une minuscule) qui ne portent que des microchètes. Pour les nervures longitudinales, on trouve 6 branches principales en éventail à partir de la base de l'aile ainsi que, selon les nervures, des branches secondaires. On distingue successivement la Costale (C), la Sous-costale (Sc), la Radiale (R), la Médiane (M) souvent divisée en médiane antérieure (MA) et médiane postérieure (MP), la Cubitale (Cu) également divisée en Cu1 et Cu2, et en dernier les nervures Anales (numérotées 1A, 2A, 3A, etc.) puis éventuellement les nervures jugales (Ju). Les nervures transverses sont désignées par une minuscule en rapport avec les nervures longitudinales qu'elles joignent. Les nervures délimitent un certain nombre de parties membraneuses formant des cellules, généralement désignées par le nom de la nervure longitudinale marquant leur marge antérieure. Syn. Nervulation.
Voir aussi Aile Cellule Horismologie Nervures longitudinales et Nervures transversales.
Ce terme est encore utilisé à propos des Hyménoptères Chalcidoïdes, Platygastroïdes, Céraphronoïdes et quelques Proctotrupoïdes et Chrysidoïdes. Voir Nervure Marginale, Nervure stigmale, Nervure submarginale et Nervure postmarginale.
n. f. [Nervule]. Syn. de nervure transverse. Voir Nervures transverses.
adj. [Nervate]. Qui est en rapport avec une nervure.
n. f. (Du lat. nervus tendon, nerf). [Nervure(s), Vein(s)]. Chez les Insectes, tube chitineux ramifié, formé par le couplage des parois supérieures et inférieures de l'aile, dont la structure est destinée à soutenir des parties membraneuses formant des cellules et à rigidifier l'aile. Les plus grosses peuvent contenir de l'hémolymphe. On distingue les nervures longitudinales (désignées par une majuscule) qui portent de fortes soies (macrotriches), des nervures transverses (désignées par une minuscule) qui ne portent que des microtriches.
Voir aussi Aile Horismologie Nervation Nervures longitudinales et Nervures transversales.
Nervure la plus postérieure de l'aile.
[Anal vein]. Sixième nervure longitudinale de l'aile des insectes, notée « A ». Si la région anale de l'aile est bien développée, une ou plusieurs nervures anales peuvent cependant se ramifier. Ainsi, lorsque la région postéro-interne est développée, le nombre de ces nervures est fondamentalement de cinq mais ce nombre varie en fonction des groupes. Elles seront notées « 1A », « 2A », « 3A », etc.
Voir aussi Nervures longitudinales.
[Antenodal crossvein]. Voir Nervures anténodales.
[Basal vein]. Chez les Hyménoptères, nervure transverse de l'aile antérieure reliant la nervure marginale (m ou C+R) à la nervure médiane (ou actuelle cubitale) et séparant la cellule médiane, des cellules submarginale (sm) et discoïdale (1d). Cette nervure peut être droite ou courbée. On peut trouver une nervure basale inférieure et une nervure basale supérieure. Ex. Chez les Apidés, les Andrenidés, les Tenthrédinidés.
Petite nervure transverse faisant la jonction entre la nervure Médiane et la première nervure Cubitale antérieure (CuA1). Elle est notée « bm-cu » et permet de séparer la cellule basale médiane de la cellule discale-médiane. Voir aussi Nervures transversales.
ou brachius [Brachial vein]. Chez les Hyménoptères Symphytes, nervure séparant la cellule anale 2 (a2) de la cellule brachiale 1 (bra1). Cette nervure prend le nom de Cubitale antérieure 2 (CuA2) dans la nomenclature donnée par Comstock. Voir aussi Symphytes.
ou Costa [Costal vein]. Première nervure longitudinale de l'aile notée « C ». Toujours unique et donc jamais bifurquée, elle suit le bord, la marge de l'aile. Quand elle fait le tour complet de l'aile, elle est dite enveloppante. Derrière elle, on trouve la nervure Sous-costale et quand cette dernière n'existe pas, on trouve la nervure Radiale avec qui elle est parfois fusionnée. Selon le type d'insecte, on peut trouver le terme de nervure marginale à son propos (Ex. Hyménoptères Chalcidiens). Cette première nervure de l'aile a souvent pour fonction de permettre à l'aile de rester rigide durant le vol surtout si ce dernier est stationnaire. Syn. Nervure marginale.
Voir aussi Nervures longitudinales.
[Cubital vein]. Cinquième nervure longitudinale, notée « Cu » ou « CU », située après la nervure médiane. Elle comprend au plus 3 rameaux. On distingue les cubitales antérieures (CuA1 et CuA2) et les cubitales postérieures (CuP). Voir Nervures longitudinales.
Nervure transverse oblique située derrière l'extrémité basale du stigma.
Voir aussi Nervures transversales.
ou discoïdale [Discal crossvein]. Nervure transverse notée « d » reliant la dernière nervure Radiale (R5) à la première nervure Médiane (M1). Elle permet d'individualiser la cellule discoïdale de l'aile.
Voir aussi Nervures transversales.
Nervure transverse faisant la jonction entre la nervure Médiane et la première nervure Cubitale antérieure (CuA1). Elle est notée « dm-cu » et permet d'individualiser la cellule discale-médiane. (Ex. chez les Diptères Muscidés).
Voir aussi Nervures transversales.
(ou sous-radiale), [Radial sector, Posterior radius]. Nervure longitudinale de l'aile. La nervure Radiale se divise en deux branches : la Radiale (R1) et le secteur de la Radiale (Rs), ce dernier se subdivisant en quatre petites nervures (Rs2, Rs3, Rs4, Rs5 ou R2, R3, R4 et R5). Souvent, on ne trouve que deux branches, les branches R2+3 (ou SR1) et R4+5 (ou SR2). Elle est notée « Rs » (Radial sector) ou « SR » (Secteur de la Radiale).
[Humeral crossvein]. Petite nervure transversale entre Costa (C) et Subcosta (Sc) sur la partie humérale (basale) de l'aile. Elle est notée « h ».
Voir aussi Calus huméral Nervures transversales et Sclérite huméral.
[Interradial vein]. Chez les Odonates, nervures longitudinales se situant entre les nervures radiales. Chez les Zygoptères, entre R2 et R3, on trouvera l'Inter-radiale 2 notée IR2, entre R3 et R4 5, on trouvera l'IR3. Par contre chez les Anisoptères, les deux inter-radiales sont fusionnées en IR2 3. Voir aussi Anisoptères et Zygoptères.
[Intercalary vein]. Nervure longitudinale additionnelle qui se dirige du bord de l'aile vers l'intérieur mais qui n'est pas directement reliée à l'une des nervures principales. Les nervures intercalaires sont donc situées entre les nervures principales de l'aile. On ne trouve ces nervures longitudinales intercalaires que chez les insectes primitifs (Paléoptères).
Chez les Hyménoptères, nervure longitudinale de la cellule costale.
Voir Champ jugal.
[Longitudinal vein]. Voir Nervures longitudinales.
[Marginal vein]. Nervure longitudinale bordant la marge antérieure de l'aile antérieure. Ce terme est utilisé à propos des Hyménoptères dont la nervation de l'aile est simplifiée (Chalcidoïdes, Platygastroïdes, Céraphronoïdes). Elle est notée « m » (ou C R pour Costal Radiale). Voir Nervure Costale. Voir aussi Chalcidoïdes, Nervure stigmale, Nervure postmarginale et Nervure submarginale.
ou Media [Media ou Median vein]. Quatrième nervure longitudinale de l'aile des Insectes située après la nervure Radiale et s'étendant de la base à au moins la moitié de l'aile. Elle est notée « M ». Classiquement la Media se bifurque en deux rameaux, eux-mêmes bifurqués et notés à leur extrémité M1, M2, M3 et M4. Syn. Media.
Voir aussi Nervation. Voir Nervures longitudinales.
[Supplementary media]. Chez les Odonates Anisoptères, nervure située dans le champ post-discoïdal entre la médiane (M) et la cubitale (Cu) et entre la cellule discoïdale (d) et la frange de l'aile. Elle est notée « Mspl ». Voir aussi Anisoptères.
[Mediocubital crossvein]. Petite nervure transversale entre Médiane (M) et Cubitale (Cu). Notée « m-cu ». Voir Nervures récurrentes et Nervures transversales.
[Postcubital vein]. Nervure longitudinale, notée « Pcu », située entre la nervure cubitale (Cu) et la nervure anale (A). Elle est habituellement la 6ème nervure de l'aile. C'est la dernière nervure à pouvoir faire partie du remigium et participe de ce fait au soutien de la portion antérieure de l'aile de l'insecte. Voir Nervures longitudinales.
[Postcubital crossvein]. Voir Nervures postcubitales transverses.
[Postmarginal vein]. Chez les Hyménoptères Chalcidoïdes, nervure de la marge de l'aile antérieure se situant distalement à la nervure stigmale. Contrairement à la nervure stigmale, la nervure postmarginale suit le bord de l'aile antérieure, mais possède la même base. Elle est notée « pm » (ou R1 pour Radiale 1). Voir aussi Chalcidoïdes, Nervure Stigmale, Nervure marginale et Nervure submarginale.
ou Radius [Radial vein]. Troisième nervure longitudinale de l'aile des insectes située près du bord antérieur notée « R ». Elle se divise en deux branches : la Radiale (R1) et le secteur de la Radiale (Rs), ce dernier se subdivisant en quatre petites nervures (Rs2, Rs3, Rs4, Rs5 ou R2, R3, R4, R5). Pour d'autres auteurs, la Radiale se subdivise en cinq branches notées R1 à R5. C'est la nervure la plus forte de l'aile. Elle est parfois fusionnée avec la nervure Costale. Syn. Radius ou Radias.
Voir aussi Nervation.
[Radiomedial crossvein]. Petite nervure transverse faisant la jonction entre la dernière nervure radiale (R5 ou R4+5) et la première nervure Médiane (M1). Elle est notée « r-m » et permet de séparer la cellule basale radiale (br) de la cellule radiale 4+5 (r4+5).
Voir aussi Nervures transversales.
[Reccurent vein]. Voir Nervures récurrentes.
ou Subcosta [Subcostal vein]. Deuxième nervure longitudinale antérieure de l'aile des Insectes, notée « Sc ». Elle est située entre la nervure Costale (C) et la nervure Radiale (R). Elle est primitivement bifurquée vers l'apex. Cela arrive rarement mais si elle l'est, elle donne naissance aux rameaux Sc1 et Sc2. Syn. Nervure Costale auxiliaire, Médiastine ou Nervure subcostale. Voir aussi Nervures longitudinales.
[Stigmal vein]. Chez les Hyménoptères Chalcidoïdes, ce terme désigne la nervure qui s'écarte du bord costal de l'aile antérieure, à son extrémité à partir du bord épaissi en bouton (ou stigma). Cette ramification part entre la nervure marginale et la nervure postmarginale. Chez ces Hyménoptères, la nervation des ailes est simplifiée. Elle est notée « stg » (ou r-rs). Voir aussi Nervure marginale, Nervure postmarginale et Nervure submarginale.
ou Subcosta [Subcostal vein]. Syn. de nervure Sous-costale. Voir Nervure Sous-costale.
[Submarginal nervure]. Chez les Hyménoptères Chalcidoïdes, à la nervation des ailes simplifiée, nervure longitudinale irrégulière située à la base de l'aile antérieure et séparée de la marge de l'aile par la cellule costale. Elle précède la nervure marginale. Elle est notée « sm » ou (R pour Radiale). Voir aussi Nervure stigmale, Nervure marginale, Nervure postmarginale et Préstigma.
n. m. (Du lat.sub sous, en dessous et nodus nœud). [Subnodus]. Chez les Odonates Zygoptères, petite nervure transversale marquée, partant du nodus (N) jusqu'à l'inter-radiale 2 (IR2).
[Transcubital crossvein]. Voir Nervures transcubitales.
[Crossvein]. Voir Nervures transverses.
[Antenodal crossveins]. Chez les Odonates, petites nervures transversales des ailes antérieures ou postérieures, situées sur leur bord antérieur, avant le nodus, entre la nervure Costale (C) et la nervure Radiale (R). La particularité de cette liaison est utilisée en systématique chez les Odonates. Elle est notée « An ».
Voir Champ jugal.
[Longitudinal veins]. Lignes sclérifiées disposées en éventail à partir de la base de l'aile où elles se soudent et soutenant la membrane de l'aile. Elles portent des macrochètes. Il existe 6 branches principales représentées par une majuscule : La nervure Costale (Costa, C) ; Sous-costale (Subcosta, Sc) ; Radiale (Radius, R) ; Médiane (Media, M) ; Cubitale (Cubitus, Cu) et Anale (A). On peut trouver chez certains ordres une nervure Postcubitale (Pcu) après la nervure Cubitale (Cu) et des nervures Jugales (Ju) après les nervures Anales. Certaines de ces nervures pouvant se subdiviser et donner naissance à des branches secondaires ou fusionner en partie avec un autre rameau (ex. R1, R2 etc. pour les subdivisions de la Radiale ; M1, M2, M3, M4, etc. pour les subdivisions de la Médiane, 1A, 2A, 3A, 4A pour les subdivisions de la nervure Anale (A), etc.). Dans la nomenclature alaire de Kukalova-Peck, on trouve également une nervure précostale (antérieure et postérieure), une nervure costale antérieure et postérieure, une nervure Sous-costale (antérieure et postérieure), etc. Mais chez la plupart des insectes évolués (Néoptères), la plupart de ces nervures ont disparu. On ne trouve ces nervures longitudinales intercalaires que chez les insectes primitifs (Paléoptères). Par contre, chez les insectes plus évolués pourvus de champ jugal ou neala on peut trouver des nervures jugales que l'on ne trouvera pas chez les Paléoptères.
Voir aussi Aile, Nervure et Nervation.
[Postcubital crossveins]. Nervures transverses situées sous la nervure postcubitale notées « Cv ».
[Postnodal crossveins]. Chez les Odonates, série de petites nervures transverses situées sur le bord antérieur de l'aile entre la costale (C) et la radiale (R), entre le nodus (N) et le ptérostigma (pt). Elles sont notées « Pn ».
[Recurrent nervures]. Chez les Hyménoptères et dans l'ancienne nomenclature alaire, nervures transversales joignant la cubitale (en fait la médiane) à la discoïdale ou subdiscoïdale (en réalité CuA1). Ces nervures correspondent dans la nomenclature moderne à des médianes-cubitales (notées m-cu). Elles étaient notées « Rc1 » ou « Rc2 » dans l'ancienne nomenclature. Leur présence au nombre de 1 ou de 2 permet des distinguer respectivement les Braconidés des Ichneumonidés. Elles séparent la première cellule discoïdale de la deuxième. Chez les Névroptères on trouve aussi des nervures récurrentes.
[Transcubital crossveins]. Nervures transverses de l'aile, séparant les cellules submarginales.
Voir aussi Nervures transversales.
ou nervures transverses [Crossveins]. Lignes sclérifiées joignant les nervures longitudinales de l'aile des Insectes, soutenant la membrane de l'aile et ne portant que des microchètes. Ces nervures sont désignées par rapport aux nervures longitudinales qu'elles relient entre elles. Contrairement aux nervures longitudinales, elles commencent toujours par une lettre minuscule. Ainsi, une nervure transversale connectant la Radiale (R) et la Médiane (M) sera appelée radio-médiane et notée « r-m ». Cependant certaines ont reçu un nom particulier. Ainsi la nervure humérale notée « h » réunit la Costale (C) et la Sous-costale (Sc). La nervure « m », réunit deux parties de la Médiane. La nervure « cu », réunit la Médiane (M) et la Cubitale (Cu) mais on trouve aussi souvent la note « m-cu ». La nervure « s » réunit la Radiale 1 à la branche R4-R5 ou réunit R3 à R4. Les nervures transversales permettent de délimiter les cellules et le ptérostigma, caractéristique des Odonates et de certains Hyménoptères. Si ces nervures forment un réseau dense chez les insectes primitifs (Ex. Odonates), elles sont moins nombreuses chez des insectes plus évolués (Ex. Orthoptères), pouvant même aller à la disparition (Ex. Hyménoptères Chalcidiens, Thysanoptères). Syn. Nervule. Voir aussi Nervure et Nervation.
[Postcubital crossveins]. Voir Nervures postcubitales transverses.
[Insects cleaning]. Quand un insecte se couvre de poussière ou de moisissure ou qu'il « tourne au gras », c'est qu'il est conservé dans de mauvaises conditions. Il est possible de le nettoyer en diluant du « Mir » ou du Mercryl Laurylé dans de l'eau. Tremper un pinceau fin dans cette solution et procéder au nettoyage. Les Coléoptères moisis ou graisseux pourront être directement trempés dans du « Mir » pur. Ce procédé permet également, outre de ramollir l'individu, de lui redonner toutes ses couleurs. Un trempage dans l'acétone est également possible. Pour ceux ayant tendance à présenter un aspect gras, huileux, il est aussi possible de les tremper dans un bain de trichloréthylène (carcinogène probable), un puissant dégraissant qui permettra de leur redonner leur aspect éclatant. Pour les Lépidoptères, on procède aussi à un trempage mais avec du benzène pur. Saupoudrer à la sortie du bain de « Terre de Sommières » ou de « Terre blanche à pipe » qui sont des argiles. Ces produits absorberont les graisses dissoutes par le benzène. Après avoir attendu quelques heures, souffler délicatement sur le papillon ou le nettoyer avec un pinceau.
Les insectes procèdent au nettoyage de leurs antennes dans le but d'y empêcher l'accumulation de cire épicuticulaire. Cette cire est secrétée par les antennes à l'instar de tout le tégument. Sans ce nettoyage régulier de leurs antennes, l'olfaction s'en trouverait perturbée. Si les poils sensoriels ou les sensilles de leurs antennes étaient trop sales, les insectes seraient incapables d'identifier puis de localiser un partenaire sexuel ou une plante nourricière ou même de communiquer. C'est aussi pour cela que parallèlement au nettoyage des antennes, beaucoup d'insectes procèdent également à une toilette complète de leur corps. Le but est alors également de se débarraser des éventuels parasites ou surcharge de cire. Les insectes mettent ainsi un soin considérable au nettoyage de leur corps et on constate bien souvent que les gestes sont répétés scrupuleusement, même dans un environnement propre. En général, pour ce faire, les pattes antérieures et les antennes sont léchées entre les pièces bucales après que l'individu se soit frotté et gratté toutes les parties du corps. Le nettoyage du corps peut même être effectué par un congénère chez certaines espèces d'insectes sociaux (Hyménoptères et leurs larves notamment). Ce sont la plupart du temps les membres antérieurs qui sont dévolus au nettoyage des organes buccaux, des palpes, des antennes et des yeux et les membres postérieurs qui le sont au nettoyage de l'abdomen, des ailes et de la région génitale. Les pattes intérmédiaires servent peu à la toilette du corps. Mais en ce qui concerne les antennes, il existe souvent des organes spécialisés ou des procédés spécifiques utilisés selon l'espèce considérée. Ainsi par exemple, la Mouche domestique se passe les pattes antérieures par-dessus la tête afin de racler ses antennes. L'abeille, elle, dispose d'une petite encoche en forme de demi-cercle (strigile) couplée avec un petit élément qui se referme sur cette encoche (vélum) lorsqu'elle plie la patte antérieure (au niveau de l'articulation). Il lui suffit alors d'insérer une antenne dans le dispositif correspondant et de la faire glisser d'un bout à l'autre pour la nettoyer. La fourmi charpentière brosse l'antenne qui se situe du même côté que la patte antérieure, avec une brosse spéciale située sur le tarse, qu'elle se fourre ensuite dans la bouche pour la nettoyer. La fourmi moissonneuse, Messor arenarius dispose d'un organe de nettoyage des antennes à l'extrémité des tibias antérieurs. Chez les Hyménoptères Encyrtidés, ce nettoyage s'effectue au moyen d'un éperon apical (épiphyse tibiale) incurvé long et fort qui se situe sur les tibias de leurs pattes médianes. La blatte attrape l'antenne opposée avec la patte antérieure, la plie et l'amène à la bouche où elle est récurée de bas en haut.
Voir aussi Antenne, Brosse, Calcar, Couche de cire, Éperon, Épine, Épiphyse, Olfaction, Peigne, Strigile et Vélum.
n. f. (Du gr. neuron nerf, ethos mœurs et logos discours, science). [Ethology]. Etude du comportement, des mœurs des animaux en réaction à un stimulus. Ainsi par exemple l'olfaction d'une source de nourriture déclenche une réaction comportementale chez les Insectes. L'étude de cette réaction est la neuroéthologie.
n. f. (Du gr. neuron nerf et hormôn pousser, exciter). [Neurohormone]. Hormone produite par le système neurosécréteur des insectes c'est à dire par les cellules neurosécrétrices de la pars intercerebralis (production de l'hormone prothoracotrope, PTTH et du facteur cérébral, BH), mais également par les cellules neurosécrétrices des glandes de mue (production de l'hormone de mue ou ecdysone). C'est au niveau de la pars intercerebralis (situé en position dorso médiane, dans le protocérébron), qu'est sécrétée l'hormone prothoracotrope. Ces hormones seront acheminées vers les corps cardiaques qui secrèteront à leur tour des hormones vers les corpora allata (les corps allates) qui sécrétent également une neurohormone, l'hormone juvénile.
Voir aussi Bombyxine, Bursicon, Corps allates, Corps cardiaques, Hormone, Ecdysone, Ecdysiostatine, Hormone prothoracotrope et Pars intercerebralis.
n. m. (Du gr. neuron nerf et meros partie). [Neuromere]. Segment métamérique du système nerveux chez les Annélides et les Arthropodes. Dans chaque segment métamérique du corps, on trouve un segment nerveux appelé neuromère, un segment musculaire appelé myomère, un segment excréteur appelé néphromère, un segment vasculaire (appartenant au vaisseau dorsal) et un segment digestif.
n. m. (Du gr. neuron nerf). [Neuron]. Cellule du système nerveux qui transporte les influx nerveux et les informations par l'intermédiaire des dendrites (ramifications) qui reçoivent les stimuli et les axones qui les retransmettent. Le neurone est formé d'un corps cellulaire et de fibres que sont les dendrites (multiples) et l'axone. Si la dendrite reçoit le stimulus et l'achemine au corps de la cellule, l'axone, lui, retransmet le message du corps cellulaire vers d'autres neurones avec qui il fait des connexions appelées synapses. Les axones peuvent alors stimuler d'autres cellules comme celles des glandes et des muscles. Les synapses utilisées par la cellule sont une combinaison de signaux électriques et chimiques. Selon la direction prise par ces influx, il peut s'agir de neurones moteurs (cellule nerveuse conduisant les messages d'un organe moteur) ou de neurones sensitifs (cellule nerveuse conduisant les messages d'un organe sensoriel). Chez les Insectes, les neurones moteurs ne sont pas dans le cerveau, mais dans la chaîne ventrale.
Voir aussi Afférent Axone Cellule 3, Cerveau Chaine ventrale Dendrite Ganglion Efférent Neuropile Synapse et Système nerveux.
[Auditory neurons]. Ces sont les neurones les plus complexes chez les Invertébrés. Ils sont reliés à des organes mécanorécepteurs sensibles à la pression et donc aux vibrations de l'air. Voir Appareil auditif. Voir aussi Sensille mécanoréceptrice et Scolopidie.
[Gustatory neurons]. Au nombre de quatre (parfois trois) les neurones gustatifs sont des neurones chimiorécepteurs qui se trouvent sous la cuticule, associés à un neurone mécanorécepteur et trois cellules épithéliales modifiées, dites cellules accessoires. Ils possèdent une dendrite extérieure (ramification qui transmet l'influx nerveux) qui monte dans une sensille chimioréceptrice avec un pore apical.
Voir aussi Cellules accessoires Gustation Sensille chimioréceptrice et Sensille gustative.
[Motor neurons]. Neurones responsables de la locomotion. Ils sont situés dans la chaîne ventrale chez les Insectes. Ainsi, trois ganglions thoraciques concernent la locomotion (pattes et ailes). Quant à la chaîne nerveuse abdominale, elle est surtout liée à la reproduction.
Voir aussi Chaîne ventrale et Système nerveux.
[Multidendritic neurons]. Faisant partie des organes sensoriels profonds au même titre que les organes scolopidaux (ou chordotonaux), les neurones multidendritiques sont des organes internes constitués d'une seule cellule, le neurone et qui contrairement aux autres neurones sensoriels ne sont pas ciliés. Cela par opposition aux organes superficiels qui sont ceux qui sont en relation avec la cuticule et qui peuvent posséder plusieurs neurones sensoriels (les sensilles mécanoréceptrices et chimioréceptrices). Les neurones multidendritiques sont des organes pouvant avoir une fonction proprioréceptrice, thermoréceptrice, nociceptrice (détection de la douleur), ou neurosécrétrice. Voir Neurones sensoriels et Dendrite.
[Olfactory neurons]. Trois familles de neurones sont impliquées dans la perception olfactive chez les Insectes. Les neurones de réception, les interneurones et les neurones de projection. Les neurones récepteurs d'odeur possèdent une dendrite extérieure qui "monte" dans la sensille afin de recevoir le message chimique et une dendrite intérieure (ramification qui transmet l'influx nerveux) qui renverra le message chimique transformé alors en message nerveux par le neurone de réception vers le lobe antennaire. Au sein d'une sensille, on trouve de 2 à 5 neurones olfactifs en général. Cependant, ce nombre est parfois beaucoup plus élevé chez certaines espèces. On en trouve ainsi jusqu'à 140 chez certaines espèces d'Hyménoptères. Les abeilles possèdent 60.000 neurones sensoriels olfactifs sur chaque antenne qui se projettent vers les 160 glomérules des lobes antennaires. Il a été prouvé que les neurones détectant les messages olfactifs envoient leurs axones dans l'aire spécifique du lobe antennaire. Ainsi, par exemple, les neurones olfactifs répondant au stimulus 'phéromone sexuelle' projettent leur axone vers le macroglomérule (structure périphérique du lobe antennaire). Ce sont la deuxième famille de neurones olfactifs, les interneurones, qui ont pour rôle de collecter l'information nerveuse sur l'ensemble du lobe antennaire. Pour ce faire, leurs dendrites arborisent dans l'ensemble du lobe antennaire y compris dans le complexe macroglomérulaire. Les neurones de projection renverront alors les informations collectées par les interneurones vers le protocérébron et les corps pédonculés.
Voir aussi Axone Dendrite Glomérule et Sensille olfactive.
[Sensory neurons]. Les neurones sensoriels ne se trouvent pas dans le système nerveux central, mais sont en relation avec la cuticule. Ils permettent d'établir une connexion entre les sensilles (appartenant au système nerveux périphérique) et le système nerveux central des insectes. Par exemple, les neurones des sensilles antennaires détectant les messages olfactifs envoient leurs axones dans l'aire spécifique du lobe antennaire du cerveau. Les neurones olfactifs répondant au stimulus ‘phéromone sexuelle' projettent leur axone vers le macroglomérule (structure périphérique du lobe antennaire). Ou bien les neurones des sensilles des pattes envoient leurs axones dans les ganglions thoraciques. On trouve ainsi des neurones sensoriels dans les pores présents à l'extrémité des sensilles. Ces neurones sensoriels sont au nombre de 1 à 3 chez la plupart des Insectes mais de 5 à 35 chez l'abeille. Ces sensilles possédant des neurones sensoriels sont de différents types : les mécanoréceptrices (toucher, ouïe, etc.), les chimioréceptrices (goût et odeur), les hygroréceptrices (humidité), les osmoréceptrices (pression osmotique), les photoréceptrices (lumière) et les thermoréceptrices (température).
Voir aussi Sensille Axone et Dendrite.
n. m. (Du gr. neuron nerf et pilos cheveux). [Neuropile]. Chez les Insectes, le neuropile correspond au cortex cellulaire des Vertébrés. C'est donc un réseau dense de structures nerveuses pouvant correspondre par exemple au protocérébron. Il est constitué, à l'intérieur des ganglions, de corps cellulaires orientés vers l'extérieur, les axones étant orientés vers l'intérieur.
Voir aussi Corps pédonculés Ganglion et Protocérébron.
(Neuroptera) Liné, 1758 n. m. pl. Syn. de Névroptères. Voir Névroptères.
(Neuropterida) n. m. pl. Super-ordre d'Insectes Néoptères regroupant les Ordres des Névroptères, des Mégaloptères et des Raphidioptères. Ils sont caractérisés par le fait que les premières valves de l'ovipositeur des femelles soient modifiées ou soudées et que les cerques ne soient pas articulés, ou absents. De plus, il y a fusion de la troisième paire de valves de l'ovipositeur chez la femelle et apparition d'une musculature propre à l'intérieur de l'organe ainsi formé, ce qui les distingue des Coléoptérides. Voir aussi Coléoptèrides.
adj. [Neurosecretory]. Qui produit une neurosécrétion. Voir Neurosécrétion.
n. f. [Neurosecretion]. Synthétisation et secrétion d'une hormone par un neurone. Voir Hormone et Cellules glandulaires.
(Neurostigmatidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Epipsocètes. Comme tous les membres de l'Infra-ordre des Epipsocètes, ils ont un labre avec deux crêtes longitudinales sclérotisées, une fosse tentoriale antérieure séparée de la marge ventrale du crâne, les nervures des ailes antérieures avec plus d'une rangée de soie, deux nervures anales aux ailes, les nervures des ailes postérieures avec deux rangées de soie, les valves 2 et 3 de leurs gonapophyses en partie fusionnées.
adj. A propos des insecticides, les insecticides neurotoxiques sont ceux qui perturbent la transmission axonale de l'influx nerveux (Cible Canal Na) ou qui sont des inhibiteurs de l'acetylcholinéstérases (AChE) ou encore des inhibiteurs des récepteurs cholinergiques.
n. m. Ce sont les formes chimiques de transmission de l'influx nerveux. Beaucoup d'insecticides phytosanitaires agissent en modifiant l'action de ces neurotransmetteurs. Chez l'abeille, ils perturbent certaines fonctions essentielles telles que la mémoire, le comportement ou l'activité motrice.
n. f. (Du lat. neuter ni l'un, ni l'autre). [Neuter]. Chez certains Hyménoptères sociaux (abeille, bourdon, fourmis, guêpes, etc.), et chez les termites, terme s'appliquant aux ouvrières ou femelles non développées, et indiquée par le signe ☿ (Mercure). Les neutres sont des femelles stériles dont les organes génitaux sont atrophiés du fait d'un régime alimentaire insuffisant ou spécial lors de la croissance de la larve. Ils forment la majorité de la population des nids. Les tâches attribuées (division du travail) à ces individus neutres sont multiples. Ce sont eux qui s'occupent des soins que réclament les œufs, les larves et les nymphes. Ce sont également eux qui construisent, entretiennent, défendent et approvisionnent le nid. Les neutres prennent le nom ordinairement d'ouvrières (ou spado). Chez les fourmis et les termites on distingue plusieurs formes de neutres ou ouvrières formant des castes (Ex. Soldat). Syn. Mulet, Ouvrière, Spado. Voir Ouvrière et Caste.
(Neuroptera) Liné, 1758 n. m. pl. Ordre d'Insectes Neuroptérides comprenant ceux qui possèdent quatre ailes membraneuses richement nervurées et qui effectuent des métamorphoses complètes (Holométaboles). On en connait près de 5.700 représentants. On y trouve les Planipennes, les Fourmis-lions, et les Chrysopes. Ils sont très hétéromorphes selon la Super-famille auxquels ils appartiennent mais sont en général de couleur brune ou verte. Les adultes ont des pièces buccales de type broyeur et de gros yeux composés. Leurs palpes labiaux sont triarticulés. Les palpes maxillaires ont cinq articles. Les antennes, placées entre les deux yeux, sont longues, souvent filiformes et composées de nombreux articles. Elles sont cependant quelque fois épaisses et en forme de massue. Toutes les espèces présentent des ailes de même taille, membraneuses, souvent transparentes, marbrées de vert ou tachetées de jaune ou de brun. Au repos, ces ailes qui possèdent de très nombreuses nervures transverses et qui sont généralement fourchues au niveau du champ costal, sont toujours disposées en toit. Les quatre ailes sont souvent indépendantes les unes des autres. Certains volent remarquablement bien (ex. Ascalaphes), d'autres ont un vol court (ex. Chrysopes). Leurs tarses sont tous pentamères (5-5-5 alors qu'ils sont tous trimères chez les Plécoptères). L'abdomen présente 10 sternites (sauf chez les Chrysopidés). Ils n'ont pas de cerques (contrairement aux Plécoptères). Les adultes peuvent être carnassiers, capturant comme des Odonates, leurs proies en vol ou phytophages. Certains ne s'alimentent pas. Ils vivent en moyenne quatre semaines. Les larves en général terrestres (quelques exceptions pour les Sisyridés et les Osmylidés du genre Osmylus) possèdent de longues mandibules canaliculées leur servant à aspirer le contenu de leurs proies (digestion extra-orale). Elles sont toujours prédatrices et recouvrent leur corps de poussière et de la dépouille de leur proie. Elles confectionnent par leur filière anale des cocons de soie produite par leur tube de Malpighi avant la métamorphose. L'Ordre regroupe 17 Familles, distribuées en deux Sous-ordres, les Hémérobiiformes et les Myrméléontiformes. Syn. Neuroptères, Planipennes (Planipennia). Voir aussi Digestion extra-orale, Hémérobiiformes, Hétéromorphe et Myrméléontiformes.
n. f. [Ecological niche]. Somme des conditions environnementales nécessaires (Ex. Hygrométrie, température, etc.) pour qu'un organisme puisse développer une population viable. Le terme désigne aussi la position occupée par une espèce ou une population dans un écosystème.
n. m. (Du lat. nidus nid). [Nest(s)]. Construction faite par certains animaux y compris les insectes qui y vivent souvent en société afin d'y pondre leurs œufs et d'élever leurs petits. Ex. Nid d'abeilles, de guêpe, de frelon, de fourmis. L'abeille construit son nid avec de la cire tandis que le frelon et la guêpe malaxent le bois pour en faire une sorte de papier (nids papyracés). Les nids des Hyménoptères sociaux sont divisés en rayons parallèles, eux-mêmes formés de nombreux alvéoles. Ils sont parfois souterrains. En ce qui concerne les fourmis, Forel estime que le terme de fourmilière serait réservé à l'ensemble social que composent les fourmis et le terme nid à leur habitation. Une fourmilière peut comporter plusieurs nids et on parle alors d'une supercolonie et à l'inverse, un même nid peut contenir plusieurs fourmilières ennemies ou pas les unes des autres. Il s'agira alors de nids mixtes ou de nids composés.
Voir aussi Calyptodome Gymnodome Fourmilière Parasitisme social et Termitière.
adj. (Du lat. nidus nid et colere habiter). [Nidicolous]. Qui vivent dans un nid. Les Insectes sociaux vivent dans des nids qui sont également habités par d'autres organismes dits nidicoles qui peuvent entretenir des relations parasites ou symbiotiques avec eux.
Voir aussi Habitats biotiques.
[Compound nests]. Colonie de fourmis composée de plus d'une espèce, dont chacune élève son propre couvain. On parlera selon les cas de Cleptobiose, Lestobiose, Parabiose, Plésiobiose et Xénobiose.
Voir aussi Cleptobiose Lestobiose Parabiose Plésiobiose et Xénobiose.
[Mixed nests]. Colonie de fourmis composée de plus d'une espèce et dont les couvains sont mélangés et élevés en commun. Cela vise notamment l'inquilinisme (parasitisme social). L'une des espèces est parasite de l'autre. Cela vise aussi les cas de la xénobiose, du parasitisme social temporaire et de l'esclavagisme. Syn. Myrmécobiose. Voir Xénobiose Parasitisme social Parasitisme social temporaire et Esclavagisme.
(Nitidula) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes, type de la famille des Nitidulidés. Ex. Nitidula rufipes.
(Nitidulidae) n. f. pl. [Sap beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes dont la nitidule en est le type. On en connait près de 3.000 espèces réparties en 160 genres. Elles mesurent de 1,5 à 6 mm. Leur corps est de forme ovale ou quadrangulaire, relativement aplati. Elles sont de couleur noire à brun-jaunâtre avec quelquefois des macules jaunâtres et plus rarement rougeâtres. Leur tête est typiquement resserrée à la base du clypéus. Le labre est fréquemment bilobé et séparé du reste de la tête. Leurs yeux sont saillants. Leurs antennes présentent onze articles dont une massue antennaire de 3 articles (clavicornes). Beaucoup ont les bords externes du pronotum aplati. Les élytres sont généralement non striés. Certaines espèces ont des élytres rétrécis, laissant apparaître deux segments abdominaux. Les bords externes de leurs tibias postérieurs sont bicarénés. Leurs tarses sont pentamères mais le quatrième article est souvent indistinct (cryptopentamères). Leur abdomen présente 5 à 6 sternites. Elles vivent principalement dans les détritus et les substances en décomposition (fruits notamment). On les trouve aussi sous l'écorce des arbres ou dans les champignons. Les imagos peuvent striduler. Certaines espèces vivent dans les colonies de fourmis ou d'abeille. Ex. Meligethes aeneus L.
n. f. Syn. d'essence de Mirbane. Voir Essence de Mirbane.
[Trophic level]. En écologie, le niveau trophique est le rang qu'occupe un être vivant dans une chaîne alimentaire. Chaque maillon d'une chaîne alimentaire correspond à un niveau trophique. On distingue les niveaux suivants : producteurs, consommateurs et décomposeurs.
Voir aussi Chaine trophique.
adj. (Du lat. nocturnus de la nuit et lux lucs lumière). [Noctilucent]. Qui émet de la lumière dans l'obscurité. Chez les insectes, il s'agira principalement des Coléoptères Lampyridés.
Voir aussi Bioluminescence Luminescence et Lampyre.
n. f. (Du lat. noctua chouette). Nom donné à divers papillons nocturnes, dont les chenilles sont souvent nuisibles aux plantes cultivées. La plupart des noctuelles forment la Famille des Noctuidés. Les noctuelles ont des organes tympaniques leur permettant de détecter le cri ultrasonore des chauves-souris. La noctuelle se laissera alors immédiatement tomber au sol. Ex. La Noctuelle à lunette (Abrostola triplasia), la Noctuelle à museau (Hypena proboscidalis), la Noctuelle à point blanc (Pseudoletia unipuncta), la Noctuelle baignée (Agrotis ipsilon), la Noctuelle basiliaire (Apamea sordens), la Noctuelle cuivrée (Amphipyra pyramidea), la Noctuelle de l'alpiste (Apamea unanimis), la Noctuelle de l'Arroche (Trachea atriplicis), la Noctuelle de l'artichaut (Gortyna xanthenes), la Noctuelle de l'Aubépine (Allophyes oxyacanthae), la Noctuelle de l'Erable (Acronicta aceris), la Noctuelle de l'Euphrasie (Acronicta euphorbiae), la Noctuelle de l'Orme (Dicranura ulmi), la Noctuelle de l'osier (Brachylomia viminalis), la Noctuelle de la canche (Oligia fasciuncula), la Noctuelle de la cardère (Heliothis viriplaca), la Noctuelle de la myrtille (Anarta myrtilli), la Noctuelle de la patience (Acronicta rumicis), la Noctuelle de la pomme de terre (Hydraecia micacea), la Noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera), la Noctuelle des céréales (Cerapteryx graminis), la noctuelle des champs (Euxoa temera), la Noctuelle des fourrages (Tholea decimalis), la Noctuelle des moissons (Agrotis segetum), la Noctuelle des Pois (Ceramica pisi), la Noctuelle du chou (Mamestra brassicae), la Noctuelle du cucubale (Sideridis rivularis), la Noctuelle du dactyle (Oligia strigilis), la Noctuelle du gazon (Tholera cespitis), la Noctuelle du maïs (Sesamia nonagrioides), la Noctuelle du Noisetier (Colocasia coryli), la Noctuelle du pied d'Alouette (Periphanes delphinii), la Noctuelle du pin (Panolis flammea), la Noctuelle du Trèfle (Anarta (Calocestra) trifolii), la Noctuelle foreuse du maïs (Busseola fusca), la Noctuelle gamma (Autographa gamma), la Noctuelle jaune de l'artichaut (Gortyna flavago), la Noctuelle noirâtre (Euxoa nigricans), la noctuelle obélisque (Euxoa obelisca), la Noctuelle ponctuée (Mythimna unipunctata), la Noctuelle potagère (Mamestra oleracea), la Noctuelle putride (Axylia putris), la Noctuelle radicée (Apamea monoglypha), la Noctuelle soumise (Ipimorpha subtusa), la Noctuelle typique (Naenia typica), et la Noctuelle ypsilon (Agrotis ipsilon).
(Noctuidae) Latreille, 1809 n. m. pl. [Cutworms, Dagger moths, Miller moths, Noctuid moths, Owlet moths, Underwings]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates (Hétérocères) Eulépidoptères Ditrysiens Noctuoïdes, comptant près de 40.000 espèces (Kristensen, 1999) et ayant pour type la noctuelle qui constitue le nom commun de la Famille. Ces lépidoptères nocturnes mesurent de 10 à 230 mm (chez les Catocalinae) d'envergure. Ils sont trapus et ont une trompe enroulée et des palpes labiaux généralement bien développés. Leurs yeux sont glabres sauf chez les Hadeninae et les Diphterinae où ils sont poilus. Les ocelles sont presque toujours présents. Leurs antennes sont filiformes, généralement ciliées ou fasciculées, parfois légèrement bipectinées chez les mâles. Un tympan est bien visible sur la partie postérieure du thorax sous forme d'une membrane translucide située dans une cavité. Les ailes antérieures, souvent de forme triangulaire, présentent le plus souvent, trois taches caractéristiques, appelées respectivement orbiculaire, réniforme et claviforme. La forme et la position de ces taches sont très utilisées pour la reconnaissance des espèces. Les ailes antérieures montrent généralement 12 nervures, avec une seule nervure bien développée. Les ailes postérieures généralement unicolores, sont souvent masquées. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes postérieures s'écarte généralement peu avant le milieu du bord antérieur de la cellule discoïdale. Cette nervure Sc n'est jamais renflée à sa base. Les ailes sont disposées en toit (ou croisées à plat en lames de ciseaux comme chez les Polypogoninae et les Catocalinae). Ils ont un vol rapide et rectiligne. Leurs tibias postérieurs sont pourvus d'une ou deux paires d'éperons (formule des épines tibiales 0-2-4 ou plus rarement 0-2-2). Les femelles pondent leurs œufs sphériques, blancs ou jaunâtres sur les feuilles. Les chenilles, en général glabres (et plus rarement recouvertes de poils) et dodues, sont mineuses ou phyllophages, parfois mais plus rarement prédatrices. Leurs deux premières paires de pattes abdominales sont plus ou moins atrophiées. Les chrysalides sont nues dans le sol (chenilles glabres), mais aussi quelquefois dans un cocon (chenilles poilues). Cette Famille porte également le nom d'Agrotidés ou de Phalaénidés et est la plus importante par le nombre de Sous-familles et l'importance économique. Elle constitue également l'archétype des Hétérocères. On y trouve entre autres les agrotis, les hadènes, les catocales, les xanthies, etc. et l'espèce de papillon ayant la plus grande envergure connue avec près de 30 cm : Thysania agrippina d'Amérique latine. Ils sont cosmopolites et on les trouve même au-delà du cercle polaire ainsi qu'en haute altitude à plus de 5.000 m comme en Himalaya. Ils sont multivoltins et peuvent produire jusqu'à 6 générations dans le Sud des Etats-Unis. Le développement d'une génération complète se produit entre 30 et 50 jours. Syn. Agrotidés et Phalaénidés ou encore Arctiidés, Lymantriidés et Nolidés selon Fauna Europaea.
(Noctuoidea) n. m. pl. (De noctuidé et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant entre autres les Familles suivantes : Arctiidés, Doidés, Lymantriidés, Micronoctuidés, Noctuidés, Nolidés, Notodontidés, Œnosandridés, Pantheidés, Syntomidés.
adj. et n. m. (Du lat. nocturnus de la nuit, qui agit la nuit). [Nocturnal]. Qui est actif de nuit. Chez les Insectes, les espèces nocturnes sont de loin les plus nombreuses. Les insectes actifs la nuit ont le plus souvent une livrée cryptique et plus terne que ceux qui sont diurnes ce qui leur permet de passer inaperçus durant la journée. Contr. Diurne.
n. m. (du lat. nodulus petit nœud). [Nodule, Nodulus]. Chez les Psocoptères, petit nœud contenant un crochet plus ou moins complexe de l'aile antérieur permettant l'accrochage des ailes en vol en s'engageant dans la Costa (C) de l'aile postérieure. Au repos c'est la stigmapophyse (ptérostigma particulier) qui permet à la Costa de s'accrocher.
Voir aussi Couplage des ailes.
n. m. (Du lat. nodus nœud). [Nodus]. Chez les Odonates, nœud de nervures transversales courtes mais fortes, présent tant sur les ailes antérieures que postérieures, qui s'étend de leur bord antérieur vers l'intérieur. L'emplacement du nodus est indiqué par une légère dépression (cassure) du bord costal de l'aile.
n. f. [Short-cloaked Moth]. Nom vernaculaire de Nola cucullatella Lépidoptère Noctuoïde de la Famille des Nolidés, Sous-famille des Nolinés.
[Binary name]. Voir Nom scientifique et Espèce.
[Scientific name]. Nom d'un taxon désigné dans le respect des règles édictées par le CINZ notamment en son article 1er, par opposition à un nom vernaculaire. Le nom scientifique d'un taxon supérieur à l'espèce consiste en un nom dit uninominal. Celui d'une espèce en un binom et celui d'une sous-espèce en un trinom.
[Vernacular name]. Nom usuellement donné à une espèce animale ou végétale dont l'expression n'appartient qu'à son pays d'origine. Ex. « Bébête coco » à l'île de la Réunion pour Oryctes rhinoceros.
(Nomada) n. f. (Du gr. nomas nomados qui change de pâturages). Genre d'Hyménoptères porte-aiguillon, roux ou fauve varié de jaune et de cinabre, de la Famille des Apidés. La nomade ferruginée, Nomada ferruginata, est commune en France sur les fleurs de labiées. Ce genre est le type de la Sous-famille des Nomadinae chez les Apidae.
Voir Fourmi nomade.
On estime qu'il existerait 5,5 millions d'espèces d'insectes dont 1,5 millions seraient des Coléoptères.
Expression latine signifiant « nom conservé ». En référence au fait qu'un nom soit illégitime au sens de la CINZ mais tout de même conservé. Pl. Nomina conservanda.
Expression latine signifiant « nom douteux » ou « nom d'application obscure ». C'est un nom susceptible de controverse. Pl. Nomina dubia.
Expression latine signifiant « nom nécessitant des investigations complémentaires ». Cela en référence au fait qu'il semble qu'un nom ne satisfasse pas aux règles nomenclaturales mais qu'il ne puisse pas encore être remplacé. Pl. Nomina inquirenda.
Expression latine signifiant « nom nouveau ». C'est un nom scientifique nouveau.
Expression latine signifiant « nom oublié ». C'est un nom qui n'est plus utilisé. Pl. Nomina oblita.
Expression latine signifiant « nom préservé ». S'applique au nom déterminé après le 1er Janvier 2000 qui bien que plus récent est privilégié sur son éventuel synonyme ou son homonyme plus ancien. Ce dernier sera alors considéré comme nomen oblitum.
adj. (Du lat. nomen nom, calare appeler et –alis qui appartient à). Qui relève de la nomenclature et de son code. La nomenclature étant l'ensemble des mots ayant trait à une science. La taxinomie regroupant les informations permettant de décrire un taxon et la systématique étant la science permettant de regrouper selon leurs affinités, les diverses catégories d'êtres au sein d'une classification.
n. f. [Nomenclature]. Ensemble des mots, des termes spéciaux, et des règles ayant trait à une science ou à un art. Ex. Nomenclature grammaticale, nomenclature binomiale. En Entomologie, les règles sont celles dont les bases ont été jetées par Liné dans son ouvrage « Systema naturae », considéré comme le point de départ de la nomenclature zoologique moderne. L'objectif étant d'édicter des règles permettant de nommer les taxons. Il existe deux principes : celui du binôme Latin pour désigner une espèce et celui d'une classification à l'intérieur d'une hiérarchie des différentes catégories taxinomiques. Cette hiérarchie va du Règne à la sous-espèce. Cela donne principalement : Règne – Embranchement (ou phylum) – Classe – Sous-classe – Super-ordre – Ordre – Sous-ordre – Infra-ordre – Super-famille – Famille – Sous-famille – Tribu – Genre – Sous-genre – Espèces – Sous-espèce. Le Latin est utilisé, notamment dans les règles de nomenclature concernant la terminaison des catégories sous-ordinales (Super-famille à tribu) et à l'écriture du binôme Genre et espèce (ainsi que les sous-genres). Dans l'écriture du binôme, le Grec peut être utilisé. Ainsi la terminaison pour Super-famille est « …oidea » ; Famille « ….idae » ; Sous-famille « …inae » ; tribu « ….ini ». Le nom de genre puis d'espèce est souvent suivi du nom de l'auteur l'ayant décrite. Le prénom n'est pas indiqué. Il est autorisé de ne mettre que la première initiale en majuscule quand il s'agit de Liné qui sera mentionné avec « L. » ou de Fabricius avec « F. » (Ex. Oryctes nasicornis L., 1758). Lorsque l'espèce décrite est pour des raisons de systématique transférée dans un autre genre que celui qui a fait l'objet de la description d'origine, le nom du descripteur est alors placé entre parenthèses. La nomenclature zoologique est définie par la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique et ses règles sont réunies dans le Code International de Nomenclature Zoologique (CINZ).
Voir aussi Binominale, Classification phylogénétique, Code Internationale de Nomenclature Zoologique, NCBI, Taxinomie et Systématique.
ou binomiale Voir Binominale.
(Nomia) n. f. Genre d'Insectes Hyménoptères Apoïdes Apidés (selon Fauna Europaea) et Halictidés (selon SITI). Ce sont des porte-aiguillons des régions chaudes du globe et dont on trouve quelques espèces dans le midi de la France. Les nomies nichent dans des terrains sablonneux. Ex. Nomia armata.
n. f. [Small rufous]. Nom vernaculaire donné à un Lépidoptère du genre Coenobia la nonagrie rougeâtre, Coenobia rufa.
ou Nosémiase n. f. [Nosemosis]. Maladie contagieuse, souvent mortelle pour les abeilles, provoquée par Nosema apis. Voir Épizootie des abeilles et Nosema.
(Nosodendron) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Bostrichoïdes. Ce sont des clavicornes, de couleur sombre, qui vivent dans les plaies saigneuses des arbres et qui sont communs en France dans les troncs des vieux arbres et des marronniers d'Inde. Ex. Nosodendron fasciculare.
n. m. Genre et Sous-genre d'Insectes Coléoptères Carabidés de la Tribu des Bembidions carnassiers. Les Notaphus vivent au bord des eaux douces et saumâtres. Ex. Notaphus (Notaphus) varius.
n. m. pl. (Du gr. nôtos dos et du lat. aulix sillon). [Notaulix(ices) ; Sing. Notaulus]. Sillons longitudinaux présents sur le mésoscutum de certains Hyménoptères. En forme de V droit, non fermé, ce sillon sépare le mésoscutum en une partie médiane et deux parties latérales. Les notaules individualisent des scapules latéraux. Ces scapules ne doivent pas être confondus avec des sillons encore plus latéraux, les sillons parapsidaux. Syn. Sutures convergentes. Voir Suture convergente.
(Noteridae) n. m. pl. [Burrowing water beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Adéphages mesurant de 1,2 à 5,5 mm. Ces Coléoptères aquatiques carnassiers au corps ovale disposent de pattes postérieures frangées et transformées en palette natatoire. A la différence des gyrins, ils n'ont qu'une paire d'yeux. Leurs antennes sont courtes et fusiformes. La hanche de leur patte antérieure est globuleuse. Leurs tarses sont tous pentamères. A la différence des dytiques dont ils adoptent la même biologie, les Notéridés ont des tarses postérieurs comportant deux griffes.
(Notiophilus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés. Ces carnassiers renferment des carabes bronzés, brillants. Ex. Notiophilus palustris.
(Notiphila) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes Ephydridés, renfermant de petites mouches. Ex. Notiphila brunipes.
(Notodontidae) Stephens, 1829 n. f. pl. [Prominent moths, Notodontid moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Noctuoïdes. On en connait près de 2.500 espèces. Leur activité est nocturne (excepté les Dioptinae). Ils font le passage entre les bombyx et les noctuelles et leurs chenilles sont souvent nuisibles aux arbres forestiers. Ils mesurent entre 20 à 70 mm d'envergure. Leur corps est épais. Leur trompe peut être bien développée ou absente selon les genres. Ils présentent des palpes labiaux réduits souvent cachés dans la pilosité du thorax. Les ocelles sont généralement absents. Les mâles ont des antennes typiquement bipectinées alors que les femelles en ont des bipectinées ou des filiformes. Ils ont des touffes de poils sur le thorax. Un tympan est bien visible sur la partie postérieure du thorax sous forme d'une membrane translucide située dans une cavité. Cette cavité est elle-même protégée par des opercules abdominaux. Leurs ailes antérieures aux couleurs cryptiques présentent une nervure Médiane 2 (M2) équidistante de M1 et de M3 à sa base. Les ailes postérieures sont larges. La nervure cubitale (Cu) des ailes postérieures apparait avec trois branches et se divise en Cu1 et Cu2. Les ailes sont tenues en toit au repos au-dessus de l'abdomen. Leur vol est relativement lourd et rapide. Les tibias des pattes postérieures peuvent présenter 2 ou 4 éperons (formule des épines tibiales 0-2-4 ou 0-2-2). Cette Famille comprend les « processionnaires », dont les chenilles arboricoles et glabres se déplacent à la queue leu leu. Les chenilles sont souvent dépourvues de pattes anales. Elles prennent parfois des formes extraordinaires avec des bosses dorsales et l'abdomen relevé et terminé par deux pointes. Les chrysalides sont nues ou dans un cocon. Ils sont cosmopolites mais beaucoup vivent en Amérique du Sud. Ex. La Queue-fourchue, Cerura vinula L. Le chameau, l'harpye, le bois-veiné, etc. Syn. Dioptidae. Voir aussi Thaumetopoeidés.
(Notonecta) n. f. (Du gr. nôtos dos et nèktos nageur) Genre d'Insectes Hémiptères, type de la famille des Notonectidés. Ce sont des punaises aquatiques carnassières, à pattes postérieures en forme de rames, au corps convexe dorsalement, qui nagent sur le dos. Elles ont généralement le ventre sombre et le dos clair, ce qui les rend difficilement répérables par les prédateurs qu'ils soient aeriens (ventre sombre) ou aquatiques (dos clair). Leurs tarses postérieurs sont dépourvus de griffes. Adultes, elles volent volontiers. Ex. La Notonecte glauque, Notonecta glauca L.
(Notonectidae) Latreille, 1802 n. f. pl. [Backswimmers bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Notonectoïdes, ayant pour type la notonecte. Ils ressemblent aux Pléidés mais en plus grand (au moins 5 mm de long pour les espèces Françaises). Leur corps est lisse et convexe, hydrodynamique. Contrairement aux Pléidés, leur tête est libre (non soudée partiellement au thorax). Ils ont de gros yeux saillants réniformes. Ils ne portent pas d'ocelles. Ils possèdent un rostre de 4 articles, court, épais et mobile. Les antennes courtes de 4 articles sont situées derrière les yeux et invisibles en vue dorsale (cryptocérates). Leur scutellum est grand et triangulaire. Les adultes ont une glande odoriférante métathoracique. Leurs hémélytres sont bien développés. Ils volent très bien. Les pattes antérieures et médianes sont utilisées pour saisir un support ou une proie. Leurs pattes postérieures sont aplaties en forme de rames, frangées de poils longs. Les fémurs médians montrent un éperon poilu utilisé comme organe de nettoyage du rostre. Les tibias médians et postérieurs disposent de peignes de toilettes. Les tarses de 2 à 3 segments portent 2 griffes toutefois plus petites sur les tarses des pattes postérieures. Des canalicules glandulaires s'ouvrent sur les pattes et secrètent une matière graisseuse dont ils s'enduisent le corps. Ils nagent avec aisance dans des eaux calmes le dos tourné vers le bas, ce qui permet de les distinguer des Corixidés qui leur sont proches mais qui nagent à l'endroit. Leur abdomen possède des sillons et de longs poils hydrofuges sur sa face ventrale qui leur servent à effectuer une provision d'air qui circulera jusqu'aux stigmates respiratoires. Tous comme les Corixidés, on les trouve d'ailleurs souvent la tête en bas, l'abdomen pointant à la surface pour respirer. Ils sont carnassiers et chassent tous les organismes aquatiques. Ils peuvent occasionner une piqûre douloureuse. Ils sont cosmopolites.
adj. [Notopleural]. Voir Soie notopleurale et Suture notopleurale.
n. m. (Du gr. nôtos dos et pleuron flanc, coté). [Notopleuron]. Petite plaque latérale du mésonotum. Chez les Diptères, le notopleure correspond à une dépression de la surface dorsolatérale du thorax et les soies qui y sont associées sont utiles en nomenclature. Chez eux cette plaque, de forme plus ou moins triangulaire, est située postérieurement, en partie dorsale (notum) et en partie latérale (pleure), immédiatement avant la suture transverse et derrière le calus huméral.
(Notoptera) Crampton, 1915 n. m. pl. (Du gr. nôtos dos et pteron aile). Ordre d'Insectes Orthoptéroïdes paurométaboles, comptant deux Sous-ordres, celui des Grylloblattodea et celui des Mantophasmatodea et deux familles fossiles, celle des Tylliardembiidae et des Blattogryllidae. On en connait 43 espèces, en faisant avec les Zoraptères l'un des plus-petits ordres. Ce sont des insectes sans ailes, à tête orthognathe, de forme allongée. Les pattes portent des tarses de 5 articles. Ils possédent des cerques multiarticulés. Les femelles portent un oviscapte. Ils sont détritiphages, parfois carnivores. Le nom de cet ordre a été proposé dès 1915 mais est tombé par la suite en désuétude. Il a par la suite été réutilisé afin d'inclure les représentants vivants et fossiles de la lignée. Selon SITI cependant, Grylloblattodea et Mantophasmatodea restent des Ordres à part entier. Selon NCBI, l'Ordre n'est pas reconnu. Syn. Grylloblattodés. Voir aussi Grylloblattodés et Mantophasmatodés.
n. m. (Du lat. notum dos). [Notum(ta)]. Partie dorsale d'un segment du corps et plus particulièrement en partie thoracique des Insectes, ou du céphalothorax des Arachnides et des Crustacés. A l'état embryonnaire, le thorax serait composé de 6 métamères, 3 tergites et 3 post-tergites (notum et postnotum) [Roth, 1980]. Le notum est opposé au sternum. Plus particulièrement à propos du thorax et selon la partie du thorax où il se trouve, le notum sera appelé pronotum, mésonotum, ou métanotum. Chez les Néoptères, les muscles du vol se trouvent dans le notum (alinotum). Cela explique que chez les Diptères, les Hyménoptères et les Lépidoptères, le mésonotum est le sclérite le plus développé. Il porte alors le nom plus spécifique de scutum. Par contre chez d'autres groupes d'insectes, où le vol revet une moindre importance, comme chez les Coléoptères ou les Orthoptères, c'est le pronotum qui est plus développé. Le pronotum est composé du préscutum, du proscutum et du proscutellum (mais ces termes sont peu utilisés). Le mésonotum est composé du préscutum, du mésoscutum et du mésoscutellum. Enfin, le métanotum est lui composé du préscutum, du métascutum et du métascutellum. Syn. Dorsum (en tant que région dorsale du thorax), Tergum (en tant que region dorsale de l'abdomen). Voir aussi Scutum.
[New world]. Monde inconnu des Européens avant la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb soit l'Amérique et l'Océanie. Par opposition, l'ancien monde est constitué de l'Europe, l'Asie et l'Afrique.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Coccinellidés renfermant des coccinelles entomophages élevées pour lutter contre la cochenille de l'oranger dont elles se nourrissent. Ex. Novius cruentatus.
adj. [Harmful]. Qui porte dommage. Dans le domaine de la protection des végétaux, est considéré comme nuisible tout organisme dont l'action est néfaste pour un végétal considéré. C'est une notion subjective et relative si on considère que tout animal à sa place dans l'écosystème.
adj. [Nuptial]. Se réfère à la période précédant la copulation. Voir Parade nuptiale ou Vol nuptial.
(Nycteribiidae) n. m. pl. [Wingless Bat Flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Glossinoïdes. Selon SITI, il s'agit maintenant d'une Sous-famille d'Hippoboscidés. Leur tête est réduite, et orientée verticalement. Elle peut se loger dans un sillon du mésonotum. Comme tous les Schizophores, ils présentent une suture frontale sur la tête. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Bien qu'ayant des ailes réduites ou nulles, comme les Braulidés (Diptères Brachycères), ils s'en différencient par leur thorax qui est plus long et bien différencié des segments abdominaux. De plus leurs griffes tarsales sont très développées. Leurs métatarses (premiers articles des tarses) sont très longs, aussi longs que les articles suivants réunis. Tous ces caractères leur donnent un aspect arachniforme. Ce sont des insectes pupipares. Ils sont parasites des chauves-souris (Chiroptères).
n. m. (De la traduction grecque par nygmatos du mot espagnol, punto point). [Nygma(ata)]. Point chitineux présent dans la membrane de l'aile, en particulier chez les Trichoptères (mais aussi chez les Névroptères et les Hyménoptères) entre les deux branches constituées par R4 et R5 quand cette fourche existe, sinon juste après R4+5. On en trouve un également dans la cellule thyridiale. Ces points auraient un rôle sensoriel.
Voir aussi Thyridium.
(Nymphalis) n. m. Nom vulgaire et Genre d'Insectes Lépidoptères Papilionoïdes, type de la Famille des Nymphalidés, distribué dans la zone holarctique. Leurs chenilles portent des scoli (pointe en forme d'épine parsemant le corps) et vivent aux dépens d'arbres feuillus principalement, le peuplier, le saule, ou l'aulne. Une espèce caractéristique est le Morio, Nymphalis antiopa (L.). La chenille de ce papillon est usuellement appelée « chenille épineuse de l'orme » en raison des scoli parsemant son corps. Ce genre comprend aussi en Europe ; La Grande Tortue, N. polychloros (L.) ; N. xanthomelas et N. vau-album. Certains autres papillons sont appelés aussi usuellement nymphales. Ex. Le nymphale du peuplier (ou Grand sylvain), Limenitis populi le nymphale de l'arbousier, Charaxes jasius le nymphale du pourpier Hypolimnas misippus etc.
(Nymphalidae) Rafinesque, 1815 n. m. pl. [Brushfooted butterflies]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Papilionoïdes comptant près de 7.000 espèces. Cette Famille compte des espèces connues et répandues tels le genre Limenitis appelé communément « Sylvain », les vanesses dont le vulcain (Vanessa atalanta), le monarque (Danaus plexippus qui migre du Mexique au Canada), le Morpho menelaus aux superbes reflets bleus métalliques, les charaxes, etc. La Famille des Nymphalidés comprend plusieurs Sous-familles considérées encore par certains auteurs comme Familles à part entière (Ex. Danainae Parnassinae Satyrinae etc.). Cette Famille regroupe ainsi le tiers des papillons de jour (rhopalocères). Ils sont parfois de grande taille et de coloration vive, avec des ailes souvent festonnées ou découpées. Leurs palpes ne sont pas comprimés. Les antennes écailleuses des Nymphalidés sont tricarénées (elles portent trois arêtes) tout au long de leur face ventrale ce qui est la caractéristique principale de cette Famille et ce qui est unique chez les Lépidoptères. De plus, au contraire des Lycénidés, leur insertion antennaire est éloignée de la base de l'œil qui n'est pas échancré. Leurs antennes sont typiquement aussi longues que le corps. La tête porte des chaetosemata parallèles à la marge des yeux composés. Leurs ailes antérieures sont relativement larges et subtriangulaires. Elles n'ont pas de nervure Anale 3 (A3). La base de leurs ailes postérieures est dépourvue de frénulum. L'aile postérieure présente une cellule discale ouverte, sinon fermée par une nervure transversale faible. Leur vol rapide est quelquefois plané. Quand ils sont dérangés, ils ouvrent leurs ailes par brefs à coups et s'ils s'envolent, ils reviennent fréquemment se poser au même endroit. Les pattes antérieures des femelles sont habituellement atrophiées (exception dans la Sous-famille des Libytheinae) ce qui leur donne l'impression de n'avoir que deux paires de pattes. Les pattes antérieures des mâles sont également atrophiées (on retrouve cette caractéristique chez les Riodinidés et les Lycénidés). Les tarses des pattes antérieures du mâle ne sont pas articulés et portent des brosses formées par de longues écailles poilues. La formule des épines tibiales est 0-2-2 ou 0-0-0. Leurs œufs sont de formes variées. Les chenilles sont couvertes d'appendices épineux appelés scoli (à l'exception de celles du Grand mars changeant, Apatura iris). Les jeunes chenilles se laissent fréquemment tomber au sol en cas de danger puis reprennent place à l'endroit où elle se trouvait au moyen d'un fil de soie. Leurs chrysalides ont fréquemment la tête bifide, parfois ornées de taches brillantes, métallisées. Elles sont suspendues par le crémaster, tête en bas, ce qui est aussi une de leur particularité (Pupae obtectae suspensae). Certaines espèces hibernent ou sont migratrices. Syn. Danaidae, Heliconiidae, Libytheidae, Satyridae.
n. f. (Du gr. numphê divinité féminine Grec, jeune fille, par allusion au fait qu'elle n'ait pas atteint le stade reproducteur). [Nymph(s), Pupa(ae)]. Etat de développement d'un insecte qui précède celui où l'individu acquiert ses organes reproducteurs pour devenir un adulte. Lorsque l'insecte adopte cet état, on parle de stade nymphal. Chez les Insectes holométaboles (à métamorphose complète), cet état est celui qui suit immédiatement la nymphose (mue nymphale) et qui précède immédiatement le stade imago (mue imaginale). La nymphe connait alors la métamorphose, et elle est le siège de profondes transformations histologiques (histolyse et histogenèse) et physiologiques. Normalement le terme de nymphe n'est utilisé qu'à propos des Insectes Holométaboles, mais on le voit utiliser à propos des Hétérométaboles (et notamment les immatures ayant des ébauches alaires comme les termites, criquets et sauterelles) de par la traduction des ouvrages d'auteurs Anglo-saxons où le terme « nymph » correspond à l'état de l'insecte précédant l'état adulte. Chez ces hétérométaboles, la nymphe diffère alors de l'adulte par le fait que l'état de développement des ailes et des genitalia est incomplet. Il s'agit en fait de juvéniles. Chez les holométaboles, on trouve différents types de nymphe. Quand on parle des papillons, on utilise le terme chrysalide. Mais, chez les mouches (Diptères supérieurs), le terme utilisé équivalant à celui de nymphe est celui de pupe, avec une différence importante toutefois, puisque chez la larve de la mouche, au moment où commence la nymphose (on parle alors de pupaison), la larve reste à l'intérieur de sa dernière cuticule larvaire (absence d'exuviation nymphale). Les nymphes se distinguent par leur mode de protection : elles peuvent vivre sans abri, parfois fixées par l'extrémité (crémaster) et maintenues par un fil de soie (chrysalide succincte de quelques Lépidoptères Rhopalocères). Elles peuvent vivre aussi dans un cocon (Lépidoptères, Névroptères, Hyménoptères…), dans un terrier ou une loge. On reconnaît plusieurs types de nymphes dont les trois principaux sont : les nymphes nues ou exarate ou libres (pupae liberae), où ailes (fourreaux alaires ou ptérothèques) et appendices (fourreaux des pattes ou podothèques) sont bien visibles et appliqués contre la face ventrale du corps sans y adhérer. La nymphe ressemble alors à l'adulte mais momifiée. On rencontre ce type de nymphes, chez la plupart des insectes à métamorphose complète notamment chez les Coléoptères et les Hyménoptères sauf toutefois chez les Diptères et les Lépidoptères. Les nymphes obtectées (pupae obtectae) où les appendices adhèrent au corps. Ces nymphes sont quelquefois enfermées dans un cocon. Cela concerne surtout les chrysalides des Lépidoptères, mais aussi quelques nymphes de Diptères (Nématocères et Brachycères Orthorrhaphes) et Coléoptères. Le troisième type de nymphes rencontré est celui des nymphes coarctées (pupae coarctatae) ou pupes. Chez elles, l'enveloppe extérieure est constituée par la dernière cuticule larvaire qui forme un tonnelet sclérifié (appelé aussi puparium). Cela concerne surtout les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (Diptères supérieurs). Les pupes sont alors immobiles. Mais il existe d'autres types de nymphes (voir Pupa et suivant). Pour les autres holométaboles que sont les Névroptères, les Mécoptères, les Trichoptères et certains Lépidoptères (Microptérigoïdes et Eriocranioïdes), on parle par exemple de « pupae decticae ». Si les nymphes sont généralement immobiles, certaines sont capables de mouvements dont notamment certaines chrysalides. Par contre, les nymphes ne s'alimentent pas. Lorsque vient le moment de l'éclosion, les parois de la nymphe se disloquent par les mouvements du corps et des pattes. C'est la nymphose.
Voir aussi Adulte, Chrysalide, Cocon, Développement, Métamorphose, Larve, Naïade, Nymphose et Pupe.
Voir Pupa adectica.
Voir Pupa dectica.
ou Pupa obtecta en lat. Voir Pupa obtecta.
(Nymphomyiidae) n. m. pl. [Nymphomyiid flies, Nymphomyiid crane flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Blépharicéromorphes Nymphomyioïdes. C'est une petite famille de 8 espèces. Ils mesurent entre 1 et 2,5 mm. Leur corps est faiblement sclérifié. Leur dernier article antennaire (flagellum) est très allongé et porte une massue. Leurs pièces buccales sont atrophiées ou inexistantes et ils ne se nourrissent donc pas. La structure de leur crâne ne présente pas de tentorium buccal antérieur. Leurs ailes sont étroites et se terminent en pointe. Les femelles pondent leurs œufs sous l'eau. Ces derniers restent attachés à elles jusqu'à ce qu'elles meurent. On les trouve le long des cours d'eau vifs en Amérique du Nord. Leurs larves aquatiques qui présentent 8 pseudopodes abdominaux, vivent sur les mousses des rochers des cours d'eau.
n. f. [Nymphosis, Pupation]. Transformation de la larve en nymphe. Lorsque vient le moment de l'éclosion, les parois de la nymphe se disloquent par les mouvements du corps et des pattes. Chez les espèces ailées, cette mue nymphale verra le deploiement des ailes par l'action des muscles et de la pression du sang. Dans le même temps l'anus expulse un liquide appelé meconium. La nymphose marque le début du troisième stade de développement des Coléoptères, des Lépidoptères ou des Diptères et autres insectes à métamorphose complète. Lorsqu'il s'agit comme chez le papillon du passage de l'état de larve à celui de chrysalide, on parle de chrysalidation. Chez les Diptères, il s'agit du passage de l'état de larve à celui de pupe et on parle de pupaison ou pupation. La nymphose est suivie de la mue imaginale qui verra l'émergence de l'adulte. Syn. Mue nymphale.
Voir aussi Chrysalidation, Cocon, Exuviation, Méconium, Métamorphose, Nymphe et Pupaison.
v. Se transformer en nymphe.