et leur environnement
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n. f. Voir Colaspidème.
n. f. [Woodland Brown]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère Nymphalidé Satyriné, Lopinga achine.
Bactérie entomopathogène utilisée depuis les années 1960 comme biopesticide. Découvert en 1902 au Japon, c'est le premier microorganisme qui a été homologué mais aussi le plus utilisé en lutte biologique car cette bactérie se multiplie facilement, se conserve bien, et son prix de revient est compétitif. La bactérie par sa capacité à synthétiser et excréter des cristaux (protéiques) provoque une septicémie chez les chenilles ou les larves de certains insectes qui s'en nourrissent, et les tue en détruisant la paroi de leur intestin moyen. Son utilisation peut consister en une préparation biologique sous forme de poudre que l'on pulvérise une fois diluée. Mais on peut aussi introduire au sein du génome d'une plante, un des gènes codant de la toxine insecticide de la bactérie. En 2011, ce sont plus de 420 millions d'hectares de terres dans le Monde qui auront supporté une culture Bt. Voir aussi Bactérie, Biopesticide, Entomogène, Insecticide, Lutte biologique, OGM et Résistance des Insectes.
n. f. (Du gr. baktêrion petit bâton). [Bacterium]. Microorganisme unicellulaire que l'on trouve chez certains insectes en tant qu'organisme symbiotique. On parle à leur sujet d'entomosymbiote. Lorsqu'elles ont pour fonction d'assurer la digestion, elles se localisent dans des annexes du canal alimentaire comme la poche rectale des termites ou dans l'estomac des bostryches (Coléoptères Bostrichidés et Lyctidés). Chez les Hémiptères, les bactéries sont hébergées dans des organes spécialisés appelés mycétomes. Mais elles peuvent avoir d'autres fonctions comme celle d'assurer la défense de l'organisme contre l'attaque d'autres insectes parasitoïdes. On retrouve ce mode de défense chez le puceron vert du pois Acyrthosiphon pisum avec la bactérie Candidatus Hamiltonella defensa. Voir aussi Bacillus thuringiensis, Caecum, Digestion, Endosymbiote, Hémocyte, Lignivore, Mycétome, Protozoaires et Xylophage.
n. m. (Du gr. baktêrion petit bâton et kutos cellule). [Bactériocyte]. Cellule adipocyte que l'on trouve chez les insectes. Elle contient des bactéries endosymbiotiques qui fournissent des métabolites à leurs hôtes. On trouve ces cellules spécialisées chez les pucerons, certaines glossines comme la mouche tsé-tsé ou encore chez la blatte germanique. Ex. le bactériocyte Buchnera aphidicola que l'on retrouve chez de nombreux pucerons dont par exemple le puceron vert du pois Acyrthosiphon pisum. Ce bactériocyte fournit alors des acides aminés à son hôte. Syn. Mycétocyte.
Voir aussi Endosymbiote.
(Baetidae) n. m. pl. [Small Minnow Mayflies]. Famille d'Insectes Ephéméroptères Schistonates (ou Pisciformes) Baétoïdes dont l'aile antérieure est allongée et arrondie. Ces éphémères forment la plus vaste famille chez les Ephéméroptères avec près de 900 espèces réparties en un peu moins de 100 genres. Ce sont les plus petits éphéméroptères avec une taille dépassant rarement 10 mm. Il existe un dimorphisme sexuel chez ces insectes quant à la coloration et la taille du corps entre mâles et femelles. Mais les mâles ont aussi souvent de grands yeux disposés comme des tourelles au-dessus de la tête. La partie supérieure de leurs yeux est hypertrophiée est souvent très colorée. Ils ont des ailes fines et transparentes. Les ailes antérieures sont allongées et arrondies avec très peu de nervures transverses et de petites nervures intercalaires simples ou doubles. Les postérieures font souvent défaut ou si elles existent sont réduites. La nervation des ailes postérieures quand elles existent, est toujours simplifiée par rapport à celle des ailes antérieures. Les adultes portent deux cerques. Leurs larves montrent un corps cylindrique adapté à la nage. Leur labre possède une encoche sur sa ligne médiane. Leurs antennes sont généralement plus longues que deux fois la longueur de la tête. Toutes les griffes sont de taille et de forme similaire. Elles portent des branchies et des appendices abdominaux ciliés constituant une rame caudale (ils ont une forme plate et arrondie). Elles possèdent 2 ou 3 cerques. Elles se nourrissent en raclant les algues. Ils sont cosmopolites. En Europe, les 4 genres les plus répandus sont : Baetis, Centroptilum Cloeon et Procloeon. Ex. Baetis rhodani.
n. f. Genre d'Insectes Ephémèroptères, type de la Famille des Baétidés. C'est le genre le plus riche en espèces de la Famille. Ex. Baetis niger.
(Baetiscidae) n. m. pl. [The Armored Mayflies]. Famille d'Insectes Ephéméroptères Pannotes (ou Carapacea) Caenoïdes. (Ex. Genre Baetisca). Les adultes présentent un thorax robuste. Leurs ailes antérieures se prolongent vers la marge extérieure. Leur abdomen se rétrécit nettement vers l'arrière. Leurs larves aquatiques se distinguent par la présence d'un notum expansif couvrant le thorax et une partie de leur abdomen. Ce « bouclier » qui est à l'origine de leur nom anglo-saxon s'étend jusqu'au sixième segment abdominal. Leurs branchies sont situées sous le notum. Les larves rampent hors de l'eau pour émerger. Syn. Prosopistomatoïdes.
n. m. (Du lat. bilancia : bis, deux et lanx plateau). [Balencer(s), Haltere(s)]. Les balanciers sont des ailes transformées, caractéristiques des Diptères et des Strepsiptères mâles. Chez les Diptères, les balanciers sont des organes allongés, claviformes, vestiges des ailes postérieures. Ils prennent plus ou moins la forme d'une petite épingle. Notamment bien visible chez les Tipulidés (cousins), le balancier est formé de trois parties. Une partie basale dilatée, le scabellum, prolongé par un pédicelle, lui-même terminé par un renflement en massue, le capitule. Dans le scabellum sont logées des structures sensorielles (organes chordotonaux) et notamment des sensilles campaniformes. Ces organes sensoriels sensibles au déplacement d'air jouent le rôle d'un gyroscope et donnent à l'insecte des informations sur la vitesse et la direction du vent ainsi que sur ses propres accélérations. Ils permettent ainsi de stabiliser et coordonner les mouvements des ailes et donc de contrôler le vol afin de monter, descendre ou virer rapidement. L'ablation d'un seul balancier empêche le vol. Chez les Strepsiptères mâles, cet organe prend la place des ailes antérieures (et non plus des postérieures comme chez les Diptères). Ils sont réduits à un appendice élargi à l'extrémité. Certains auteurs ont également utilisé le terme de balancier pour caractériser les ailes postérieures de la famille des Némoptéridés chez les Névroptères. Plus exactement dans le genre Nemoptera l'haltère est également réduit à une lanière, renflée apicalement se situant à la place des ailes postérieures. Syn. Haltère.
Voir aussi Aile et Pseudo-balancier.
(Balaninus) n. m. Nom vernaculaire et ancien Genre d'Insectes Coléoptères Curculionoïdes, de la Famille des Curculionidés, Sous-famille des Curculioninés comprenant une soixantaine d'espèces paléarctiques. Ce sont des Charançons au rostre mince, très développé parfois plus long que le corps (surtout chez les femelles). Toutes les espèces sont ailées. Leur développement se fait généralement dans l'amande des fruits (noix, glands, châtaigne, etc. où la larve produit une cryptocécidie), parfois dans des fruits charnus ou dans des galles, ce qui en fait des espèces nuisibles. On trouve en Europe deux espèces. Le balanin des châtaignes, Curculio (= Balaninus) elephas (Gyllenhal) et le balanin des noisettes, Curculio (= Balaninus) nucum L. Autre ex. Le Balanin du Chêne, Curculio venosus. Synonyme senior Curculio.
[Germ band]. Feuillets se formant lors du développement embryonnaire des Insectes, au début de la gastrulation, à partir desquels les différents tissus de l'organisme vont se développer. On distingue un feuillet externe ou ectoderme qui donnera la cuticule, l'intestin antérieur, les trachées, les yeux et les voies génitales d'origine ectodermique, un feuillet moyen ou mésoderme qui donnera l'appareil circulatoire, les gonades et les muscles et un feuillet interne ou endoderme qui donnera l'intestin moyen. La bandelette germinative est parcourue par un sillon longitudinal, la gouttière gastrale, aux extrémités desquels viendront la bouche et l'anus. On assiste donc à la formation de l'embryon.
Voir aussi Embryon et Gastrulation.
(Barbitistes) n. m. Nom usuel et Genre d'Insectes Orthoptères Tettigoniidés. Il s'agit notamment de la sauterelle prédatrice des vignes (« barbitiste languedocien », Barbitistes fischeri). Mais on trouve également, le « barbitiste empourpré », Barbitistes obtusus ainsi que le « barbitiste des bois », Barbitistes serricauda. Polysarcus denticauda porte également le nom vernaculaire de « barbitiste ventru ».
n. f. [Barbule]. Sorte de dents barbelées disposées à l'extrémité des lancettes (stylets) du dard des abeilles Apis mellifera. On en trouve neuf chez l'ouvrière domestique et cinq chez les femelles fécondes. Lorsque l'abeille pique les chairs, les barbules s'agrippent à la manière d'un harpon et la femelle ne peut alors se dégager qu'en déchirant son appareil vulnérant, ce qui entrainera sa mort. L'abeille peut cependant survivre à la piqûre donnée lorsqu'elle peut rétracter son dard, ce qui arrive quand elle s'attaque à des animaux au corps chitineux tels que d'autres insectes. Ses barbules n'ayant pas de prise ne s'y agripperont pas. Syn. Barbelures.
n. f. (Du n. du naturaliste américain Benjamin Smith Barton [1766-1815]). [Bartonelle]. Parasite unicellulaire, voisin des protozoobactéries, très polymorphe transmis à l'homme par la piqûre du phlébotome (Diptère Nématocère Psychodidé).
Voir aussi Bactérie et Protozoaires.
n. f. [Bartonellosis]. Maladie, propre à l'Amérique du Sud, transmise par les phlébotomes. Elle est appelée également « Fièvre d'Oroya », ou « Verruga péruvienne », ou « Maladie de Carrion ».
adj. (Du gr. basis base et –alis qui appartient à). [Basal]. Qui est situé à la base d'un appendice, c'est à dire à la base par laquelle celui-ci est inséré sur le corps de l'insecte. Ex. Les cellules basales des Diptères sont généralement de petites cellules situées près de la base de l'aile. Contr. Apical ou distal. Syn. Proximal pour un appendice.
n. f. [Basicosta]. Chez les Diptères Brachycères, sclérite en forme d'écaille distincte, présent dans la zone axillaire à la base de la nervure Costale (C) de l'aile. L'autre sclérite plus proximal que la basicosta, est la tégula (ou épaulette). Ex. Chez les Calliphoridés ou les Tabanidés.
Voir aussi Tégula et Epaulette.
adj. Voir Suture basicostale.
n. m. (Du gr. basis base et du lat. coxa hanche et du suffixe –ite, constituant). [Basicoxite]. Bordure basale, généralement étroite, de la hanche (ou coxa) isolée par la suture basicostale.
Voir aussi Suture basicostale et Coxa.
n. m. (Du gr. basis base, peri autour et phallus pénis). [Basiperiphallus(li)]. Chez les Protoures, qui ont la particularité de présenter des genitalia morphologiquement similaires dans les deux sexes, partie basale du periphallus (ou forceps) dans lequel vient parfois se rétracter l'acroperiphallus. C'est le cas notamment chez les Acérentomoïdes. La partie basale de l'appareil génital est le periphallus (comportant basiperiphallus et acroperiphallus) et la partie distale, le phallus ou pénis. Pl. Basiperiphalli.
n. m. (Du gr. basis base pous, podos pied et du suffixe –ite, constituant). [Basipodite]. Second segment (après le coxopodite) de l'appendice chez les Crustacés et Arachnides, suivi généralement d'un endopodite ventral et d'un exopodite dorsal. Endopodite et exopodite forment deux branches (ou rames) fixées sur une branche unique le basipodite. Chez les Crustacés, les antennes sont uniramées et les pattes majoritairement biramées. L'endopodite (branche terminale interne) sert à la locomotion et l'exopodite (branche terminale externe) à la respiration ou à la nage ou les deux à la fois. Le basipodite forme avec le coxopodite, le protopodite de l'appendice biramé des Crustacés. Syn. Basipode ou Basis.
Voir aussi Coxopodite 2 et Protopodite.
n. m. (Du gr. basis base et sternum). [Basisternum]. Principal sclérite du sternum thoracique. Il se situe antérieurement à la suture sternocostale reliant les points d'insertion des furcae (saillies internes servant de point d'attache aux muscles). Antérieurement au basiternum et isolé par la suture présternale, peut se trouver le présternum. Postérieurement à la suture sternocostale, se situe le sternellum, plus réduit que le basisternum. Le basiternum est donc le principal élément du sclérite ventral de chaque segment thoracique (sternite), situé en avant des points d'insertion des fosses furcales (furcae).
Voir aussi Furca 2, Présternum, Sternellum, Sternite, Sternum et Suture sternocostale.
n. m. [Basisternum]. Syn. de Basiternum. Voir Basisternum.
Henri-Walter (1825 – 1892) n. p. Naturaliste Britannique ayant voyagé en compagnie de Wallace en Amazonie. Il est à l'origine de la théorie du mimétisme dit Batésien.
adj. [Batesian mimicry]. Mimétisme consistant pour une espèce comestible et inoffensive, vivant dans le même habitat qu'une autre (éloignée systématiquement) à copier le modèle protégé de ses ennemis car toxique ou dangereux (Ex. Syrphes (Diptères) qui miment les Hyménoptères). Par contre, le mimétisme müllérien consiste pour une espèce déjà toxique ou dangereuse à copier un modèle également toxique ou dangereux. (Ex. Le genre Heliconius d'Amérique du Sud dont plusieurs espèces ont évolué vers des motifs similaires sur les ailes, afin que leur toxicité soit avantageuse pour tous).
Voir aussi Mimétisme.
n. m. [Walking stick]. Nom usuel donné aux phasmes.
n. m. Voir Phasme.
(Batrachedridae) Heinemann & Wocke, 1876 n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Les adultes sont petits et l'envergure de leurs ailes est comprise entre 8 et 18 mm. Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. Les ocelles et les chaetosomes sont absents. Les antennes sont filiformes. Leurs ailes très étroites sont bordées de longues soies. La nervure Cubitale Postérieure (CuP) est absente sur l'aile antérieure, ce qui les distingue des Scythrididés. La nervure Radiale 1 (R1) est aussi plus longue sur l'aile antérieure. Elle se détache avant ou au milieu du bord antérieur de la cellule. Leurs ailes postérieures sont étroites. Les tibias antérieurs portent une épiphyse. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-2. On les trouve en Nouvelle-Zélande et dans les îles avoisinantes.
n. m. Technique de chasse aux insectes consistant à frapper la végétation afin de faire chuter les insectes qui s'y trouvent. Ces derniers peuvent être récupérés au parapluie Japonais.
Voir aussi Piège au parapluie Japonais.
(Bedelliidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Yponomeutoïdes. Il s'agit d'une petite famille de petits papillons de nuit aux ailes étroites. La plupart des auteurs ne reconnait qu'un seul genre (Bedellia). Pour certains, ce genre doit être inclus dans la Sous-famille des Bedelliinés, Famille des Lyonetiidés.
n. m. Voir Adonis et Azuré.
(Belionota) n. f. Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Buprestidés. On trouve ce bupreste en Indonésie dans les îles Moluques. Ex. Belionota sumptuosa.
n. m. Genre de guêpe sociale africaine à très long pédoncule. Ex. Belonogaster abyssinica (Ethiopie).
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Ténébrionidés au corps allongé de couleur brune. Ex. Belopus procerus.
(Belostomatidae) n. m. pl. [Electric light bugs, Giant water bugs, Toe Biters]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Népoïdes dont le genre Belostoma en est le type. Cette famille regroupe les plus grandes punaises connues (jusqu'à 10 cm). Ces insectes portent des antennes très courtes et invisibles en vue dorsale. Leur corps ovale et aplati montre des pattes antérieures ravisseuses alors que les médianes et les postérieures sont plates et frangées, modifiées en palettes natatoires pour améliorer la nage. Leurs ailes sont bien développées et ils volent aisément. Les tarses de leurs pattes sont munis de deux articles. L'apex de l'abdomen porte une paire d'appendices servant de court siphon respiratoire. A la différence des Népidés, ces siphons respiratoires sont rétractiles. Ces punaises sont prédatrices de diverses proies, insectes, têtards et même des poissons. Ils peuvent occasionner des piqûres très douloureuses. Ils sont cosmopolites.
(Belostoma) n. m. [Giant water bug]. Genre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Belostomatidés comptant les Hémiptères les plus grands (Belostoma dentatum ; B. indica), féroces prédateurs d'autres animaux aquatiques.
(Bembix) n. m. [Sand wasps]. Genre d'Insectes Hyménoptères Crabronidés. Ce sont des parasites fouisseurs, comprenant des guêpes d'assez grande taille, communes en France qui nourrissent leurs larves de mouches. Jean-Henri Fabre dans ses « souvenirs entomologiques » a beaucoup décrit les mœurs des bembex. Ex. Le bembex à rostre, Bembix rostrata.
n. m. Nom usuel des Coléoptères de la tribu des Bembidiini et genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Carabidés. Ce petit carabe prédateur vit au bord des eaux froides où il chasse divers insectes. Ex. Bembidion alaskense.
n. m. Bac en plastique fermé contenant dans un panier en grillage, la litière, issue d'un tamisage préalable, ou d'un lavage de sol ou de tiges fragmentées. Les insectes qui y ont trouvé refuge, sortent du substrat et tombent au fond du bac ou escaladent les parois, devenant ainsi visibles, ce qui permet de les attraper au moyen d'un aspirateur à bouche. On peut aussi disposer la litière dans un entonnoir surmonté d'une lampe. Le réchauffement de la litière fait fuir les insectes vers le bas de l'entonnoir jusqu'à ce qu'ils tombent dans le récipient préalablement disposé sous l'entonnoir. Cette technique permet de récolter les insectes du sol de petite taille.
Voir aussi Piège d'interception.
(Berytidae) Fieber, 1851 n. m. pl. [Stilt bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Lygaeoïdes. Ils mesurent entre 5 et 9 mm. Leur habitus (aspect général) est assez proche de celui des Hydrométridés, mais ils ne vivent pas sur l'eau et leur tête est moins allongée. Leurs ocelles sont situés derrière les yeux. Leurs antennes formées de 4 articles sont développées et coudées. Elles sont visibles en vue dorsale. Leurs pattes longues et grêles possèdent des fémurs renflés à leur extrémité. Les membres de cette famille sont de ce fait appelés usuellement « Punaise à échasse ». Leurs tarses médians et postérieurs sont formés de trois articles. Les arolia (coussinets situés au milieu des prétarses) sont présents. Leur scutellum est peu développé. Leurs hémélytres n'ont pas de cunéus. Comme tous les Hémiptères, cette famille possède des pièces buccales piqueuses contenues dans un rostre fonctionnant comme une aiguille hypodermique afin de sucer la sève des plantes. Ils sont donc phytophages. Ils vivent d'ailleurs sur les plantes ou sous les débris végétaux. Chez certaines espèces, les jeunes peuvent s'abriter sous le corps de leur mère pour échapper aux prédateurs. Ex. Neides tipularius.
[Ladybird]. Nom vernaculaire des Coccinelles et plus particulièrement de Coccinella septempunctata la coccinelle à sept points. Voir Coccinelle.
Autre nom des Thysanoptères qui forment des essaims au-dessus des champs de blé en été.
(Bethylus) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Bethylidés, à la tête allongée, prédateur des chenilles. Ex. Bethylus amoenus.
(Bethylidae) Haliday, 1839 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates. On connait près de 2000 espèces de ces guêpes. Ce sont des insectes sociaux qui ne présentent jamais d'éclats métalliques. Leur tête est allongée dans le prolongement du corps (prognathe). Les antennes portent de 12 à 13 articles. Les ailes sont parfois absentes et quand elles sont présentes, elles sont plutôt courtes. La nervation des ailes postérieures est réduite et ne comporte pas de cellules fermées. Les fémurs de leurs pattes antérieures sont renflés. Leur gaster présente 7 à 8 tergites visibles. Leurs larves sont parasites de Lépidoptères ou de Coléoptères. Les adultes sont paralyseurs mais non constructeurs. Certaines ressemblent à des fourmis (myrmécomorphie). Ils sont cosmopolites mais on les rencontre surtout sous les tropiques.
(Bethyloidea) Haliday, 1839 n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates dont la Famille des Béthylidés en est le type. Cette Super-famille dont tous les représentants possèdent une nervation des ailes postérieures réduite et ne comportant pas de cellules fermées, regroupe également les Familles des Chrysididés, des Dryinidés, des Embolémidés, des Loboscélidiidés, des Plumariidés, des Sclérogibbidés et des Scolébythidés. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Syn. junior invalide de Chrysidoidea (selon SITI).
(Bibio) n. m. [March fly]. Nom usuel et Genre d'Insectes Diptères Nématocères comprenant la Mouche de la Saint-Jean (Bibio johannis), ou la Mouche de la Saint-Marc (Bibio marci), dont les larves vivent dans le terreau et s'attaquent parfois aux plantes potagères. Les bibions de l'espèce Bibio marci apparaissent vers le 25 avril, jour de la Saint-Marc, ce qui est à l'origine de leur nom vernaculaire. La Saint-Jean a lieu le 08 mars.
(Bibionidae) Newman, 1834 n. m. pl. [March flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes Bibionoïdes, aux représentants velus et noirs, volant surtout de Mars à Mai d'où leur nom commun de « Mouches de la Saint-Marc » ou de « Mouche de la Saint-Jean ». On les appelle aussi simplement « Bibions ». On en connait près de 600 espèces. Ils mesurent entre 4 et 13 mm et présentent un corps souvent poilu. Ils sont caractérisés par un fort dimorphisme sexuel. Les mâles plus petits, portent deux gros yeux contigus sur la face dorsale (yeux holoptiques) alors que chez la femelle les yeux, plus petits, sont bien séparés (yeux dichoptiques). Les palpes de 4 articles sont plus longs que les antennes. Leurs antennes nues sont plus courtes que le thorax. Comme tous les Orthorrhaphes, elles se situent dans la zone située entre la face et le front. Leurs ailes sont larges. La nervation des ailes antérieures est plus importante que celle des postérieures. Les ailes sont transparentes ou fumées, dépourvues de marques mais avec un stigma distinct et n'ont pas de cellules discoïdales. Leurs fémurs antérieurs sont renflés. Les tibias antérieurs portent des rangées d'épines (Genre Dilophus) ou des éperons terminaux (Genre Bibio). Leurs tarses portent des pulvilles. Leurs larves, cylindriques, aux mandibules robustes sont saprophages et vivent donc dans les matières végétales en décomposition. Elles ont une tête bien développée, un tégument coriace et portent des excroissances épineuses. Elles sont généralement grégaires et hibernent dans la terre pour se transformer en nymphe au printemps. Les Bibionidés peuvent être nuisibles aux plantes. Ex. La mouche de la Saint-Marc ou Bibion de la Saint-Marc, Bibio marci L.
(Bibionomorpha) n. m. pl. (De bibion et du gr. morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes regroupant selon Fauna Europaea les Super-familles des Bibionoïdes, des Pachyneuroïdes et des Sciaroïdes. Pour d'autres auteurs on peut y ajouter les Mycétophiloïdes, les Rhyphoïdes et les Cécidomyoïdes. Selon SITI, cet Infra-ordre regroupe les Familles suivantes : Bibionidae, Bolithophilidae, Cecidomyiidae, Diadocidiidae, Ditomyiidae, Hesperinidae, Keroplatidae, Lygistorrhinidae, Mycetophilidae, Pleciidae, Sciaridae. Ils sont caractérisés par une nervation alaire réduite et la présence d'ocelles.
n. f. Nom usuel donné à la femelle du Cerf-volant, Lucanus cervus.
adj. [Biforous]. Qualifie le type de morphologie des stigmates larvaires d'un insecte qui possèdent deux ouvertures cuticulaires.
Qui possède deux pores.
n. m. pl. Ce terme désigne les métazoaires à symétrie bilatérale. Selon NCBI les Arthropodes sont des Panarthropodes, Ecdysozoaires, Protostomiens, Coelomates, Bilatériens. Tous les animaux triploblastiques sont également bilatériens. Ces taxons d'animaux sont strictement équivalents. Syn. Triploblastiques. Voir Triploblastiques.
(système) adj. (Du lat. binarius double). [Binary system]. Système de classification établi par Liné consistant à utiliser un binom latinisé.
Voir aussi Binominale.
m. [Linnean binome]. Groupe de deux mots latins constituant successivement le genre et l'espèce. Voir Nomenclature binominale.
adj. [Binomial]. Relatif à des binoms. Le terme binominal est cependant plus utilisé.
[Binomial nomenclature]. Système de classification des espèces établi par Liné consistant à donner à chaque espèce, un nom de genre suivi d'un nom d'espèce. Le nom du genre commence toujours par une majuscule et celui d'espèce par une minuscule. Ce binom latinisé, écrit en italique, est suivi du nom de l'auteur de la description et parfois de l'année de publication de cette description. Le nom du descripteur n'est pas abrégé, sauf pour Liné par L. et Fabricius par F. Le nom de genre est mis entre parenthèses lorsque l'espèce a été transférée dans un genre différent de celui dans lequel elle avait été initialement placée. Il est cependant possible de voir apparaitre un troisième nom lorsqu'il y a un sous-genre ou une sous-espèce. S'il s'agit d'un sous-genre, il sera placé entre parenthèse entre le nom de genre et d'espèce. Ex. Lucanus (Lucanus) cervus et Lucanus (Pseudolucanus) barbarossa. Lorsqu'il y a une sous-espèce, le nom de l'espèce décrit le premier (forme nominale) est cité deux fois (Ex. Lucanus cervus cervus (décrit le premier) et Lucanus cervus turcicus). Dans les articles scientifiques, il est d'usage de mentionner le nom complet une première fois puis uniquement la première lettre du genre en cas de deuxième citation (Ex. Lucanus cervus cervus puis L. cervus turcicus).
Voir aussi Code Internationale de Nomenclature Zoologique Nomenclature Systématique et Taxinomie.
Du gr. bios vie. Préfixe.
n. m. et adj. (Du gr. bios vie et au lat. indicium signe, indice). [Bioindicator]. Organisme dont la présence indique la qualité de l'environnement. Les Ephémères par exemple sont des insectes liés à l'eau propre et bien oxygénée, ce qui en fait de bons bio-indicateurs de la qualité des eaux. Mais cela peut être aussi le cas de Trichoptères (ex. Hydropsychidés), de Plécoptères ou de Coléoptères (ex. Pséphénidés, Dryopidés). La disparition de ces organismes indicateurs est la marque d'une pollution de l'environnement. Mais au contraire, la survenue de nouvelles espèces ou l'accroissement de certaines espèces peut être aussi le signe d'une pollution de l'environnement. Ainsi le développemment excessif de sialis (Mégaloptères) ou de chironomes (Diptères nématocères) est souvent le signe de la pollution organique d'un cours d'eau.
n. f. (Du gr. bios vie et du lat. diversitas variété, divergence). [Biodiversity]. Le mot biodiversité est un néologisme composé à partir des mots biologie et diversité. Le mot "biodiversité" a été employé officiellement pour la première fois en 1988 par l'entomologiste américain E.O. Wilson. Auparavant, on parlait de "diversité du vivant". La biodiversité s'évalue suivant trois niveaux de diversité biologique. La diversité spécifique (la diversité des espèces et de leur forme de vie dans un milieu donné). En ce sens, les Insectes constituent le groupe d'êtres vivants le plus riche en espèces. La diversité génétique (la variabilité du patrimoine génétique des animaux différencie les individus au sein d'une même espèce). Enfin la biodiversité peut désigner également la diversité écologique (ou diversité des écosystèmes). Les écosystèmes sont différents en fonction du support de vie (biotope) façonné par la situation géographique, le paysage, le relief, le climat... Il y a dans cette biodiversité des relations entre le milieu non vivant (le biotope) et les organismes qui y vivent (la biocénose).
n. f. (Du gr. bios vie, gé terre et graphein écrire). [Biogeography]. Science qui décrit (géonémie) et recherche les causes (chorologie) de la répartition des êtres vivants, des taxons dans les divers écosystèmes que ce soit dans l'espace ou dans le temps. Cette science peut s'attacher à démontrer par exemple que les modifications de climat et les mouvements des masses continentales peuvent expliquer que chaque espèce présente une aire géographique particulière (zonation).
adj. [Biocontrol]. Voir Lutte biologique.
n. f. (Du gr. bios vie et du lat. lumen lumière et escens qui tend vers). [Bioluminescence]. Emission par les êtres vivants de lumière comme moyen de communication ou comme mode de chasse selon les espèces. L'exemple le plus connu est celui des Coléoptères lucifères tels que les Lampyridés (lucioles et lampyres), les Phengodidés et les Elatéridés du genre Pyrophorus (taupins). Mais certains Diptères Brachycères tels que les phosphènes et les bolitophiles possèdent également des organes lumineux. On connait également le cas des larves d'Arachnocampa luminosa Diptères Nématocères Kéroplatidés (Keroplatidae) des grottes de Nouvelle-Zélande dont les tubes de Malpighi fonctionnent comme organe lumineux dont l'émission leur permet de capturer des petites proies aquatiques. Cette émission de lumière peut également être provoquée par des bactéries phosphorescentes localisées dans le corps gras chez certains Hémiptères comme les fulgores et chez certains Collemboles. C'est également la méthode utilisée par une blatte en Amérique du Sud tropicale, Lucihormetica luckae qui dans le noir, ressemble à s'y méprendre au « cucujo », Pyrophorus noctilucus (Coléoptère Élatéridé). Au moyen de paquets de bactéries luminescentes bien placés et s'allumant au bon rythme, elle se fait passer pour le taupin, immangeable. Voir Luminescence.
Voir aussi ATP, Luciférine, Luciférase, Lampyre et Noctiluque.
n. f. (Du gr. bios vie et masse). [Biomass]. Masse d'un ensemble d'organisme par unité de surface (s'il s'agit d'organisme terrestre) ou par unité de volume (s'il s'agit d'organisme aquatique). Ainsi par exemple, on peut dire que l'ensemble des insectes sociaux (Fourmis, Guêpes, Abeilles et Termites) forme environ 75 % de la biomasse de tous les insectes dans le monde.
n. m. [Biome]. Vaste ensemble naturel d'un écosystème. Ex. Océan, montagne, désert, etc.
n. m. (Du gr. bios vie et [Biopesticide]. Les biopesticides consistent en l'utilisation de produits antiparasitaires tels que des micro-organismes, champignons, bactéries, virus, protozoaires, nématodes ou de substances naturelles non issues de la chimie, dans le but de protéger les plantes. L'utilisation des phéromones et autres composés sémiochimiques peuvent être considérés comme biopesticides s'ils ont été acceptés et homologués à ce titre par l'EPA (Environmental Protection Agency). Ces produits représentent moins de 1% des pesticides utilisés car ils ne produisent pas toujours les effets escomptés. Leur production et leur commercialisation sont compliquées et onéreuses. Voir aussi Bacillus thuringiensis, Lutte biologique, OGM, Pesticide et Résistance des Insectes.
n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères de la Famille des Cynipidés. Ex. Biorhiza pallida parasite du chêne qui y crée deux types de galles : des galles estivales appelées « pommes de chêne » et des galles hivernales qui donneront naissance à des générations aptères et asexuées, leur donnant l'aspect de fourmis (Myrmécomorphie).
adj. (Du gr. bios vie). [Biotic]. Qui concerne les êtres vivants ou dont la résultante est due à leur présence. En écologie, les facteurs biotiques concernent les interactions existantes entre le vivant dans un écosystème (ex. relation trophique, exploitation des ressources alimentaires).
Voir aussi Habitats biotiques en relation avec les plantes ou en relation avec un animal.
n. m. (Du gr. bios vie et topos lieu). [Biotope]. Milieu biologique naturel délimité dans l'espace, offrant des conditions d'habitat environnementales stables à un ensemble d'espèces animales ou végétales (constituant la biocénose). Le biotope peut être de dimensions très variables. Une grotte, un pré, un champ en friche, une mare, un étang, un ruisseau sont des biotopes.
Voir aussi Biocénose, Écosystème et Milieu.
adj. [Bipectinate]. Se dit des appendices, en particulier de l'antenne des insectes, lorsque chaque article possède des prolongements latéraux (en forme de peigne double). Une antenne pectinée ressemble à un peigne. Une antenne bipectinée ressemble à une plume. Ce terme est utilisé d'ordinaire à propos des antennes des papillons de nuit (ex. Bombyx mori). Les Lépidoptères Saturnidés ont eux des antennes quadripectinées.
(Biphyllidae) n. m. pl. [False skin beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. Ils se distinguent par le fait que leur premier sternite abdominal est sillonné afin de recevoir le fémur postérieur. Leurs tarses sont pentamères, mais ils peuvent passer pour tétramères (cryptopentamères).
adj. (Du lat. bi-, deux fois et ramus branche, rameau). [Biramous]. Qui se divise en deux rameaux à propos des appendices. Les appendices des Crustacés sont biramés et comportent donc deux branches, une externe appelée exopodite et une interne appelée endopodite. Ces deux branches sont fixées sur une branche unique appelée basipodite. Les Crustacés ont également deux paires d'antennes mais qui sont uniramées. Par contre chez les Malacostracés (Crustacés), les antennes sont biramées. Chez les insectes, les appendices ne sont pourvus que d'une seule branche ou rame. Contr. Uniramé.
n. f. (Du lat. bis deux fois et série). [Biserial]. Sur les fausses-pattes des chenilles ou des larves, série de crochets formant deux rangées d'anneaux. On trouve aussi des crochets formant une mésosérie ou une multisérie mais ils peuvent être aussi réunis en rangée uniordinale, biordinale, triordinale ou multiordinale (quand ils sont réunis sur une ou plusieurs longueurs).
n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Géométridés. La chenille de cette phalène vit sur les ormes, les tilleuls et les poiriers. Ex. La phalène du bouleau, Biston betularia.
(Bittacidae) n. m. pl. [Hangingflies, Hanging scorpionflies]. Famille d'Insectes Mécoptères. Ils ressemblent à des tipules aves leurs ailes grêles et leurs longues pattes. Etant entomophages, les tarses des pattes postérieures sont modifiés en pince préhensile pour s'enrouler autour des proies qui passent près de la végétation à laquelle ils s'accrochent avec leurs pattes antérieures. Il existe chez cette famille une parade nuptiale consistant pour la femelle à choisir le mâle qui lui apportera la proie de la meilleure qualité. Les mâles se dérobent entre eux les cadeaux nuptiaux. Leurs larves carnassières éruciformes vivent dans le sol. Elles possèdent des pièces buccales de type broyeur. On les rencontre dans l'hémisphère Sud principalement.
(Bittacus) n. m. Genre d'Insectes Mécoptères (Mouche-scorpion), type de la Famille des Bittacidés. On le trouve dans les buissons et il ressemble beaucoup à une tipule (ou cousin). Ex. Bittacus italicus.
adj. (Du préf. bi et du lat. volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Bivoltine]. Se dit des espèces qui se reproduisent à raison de deux générations par an. Ex. Le Doryphore de la pomme de terre, Leptinotarsa decemlineata. Contr. Monovoltin ou monocyclique ou Univoltin.
n. m. [Bivouac]. Chez les fourmis nomades, un bivouac est constitué d'un enchevêtrement d'ouvrières permettant à leur reine unique et au couvain de trouver refuge dans l'abri provisoire constitué par l'amas de ces corps réunis. Ce nid forme une grosse boule pouvant avoir 60 cm de diamètre. Ce bivouac peut être abrité sous des branches tombées à terre, dans une dépression de terrain ou même suspendue à une branche, la boule prenant alors la forme d'une gigantesque goutte d'eau.
Voir aussi Fourmi nomade.
(Blaberidae) n. f. pl. [Ovoviviparous Cockroach Family]. Famille d'Insectes de l'Ordre des Dictyoptères, du Sous-ordre des Blattodés, comptant environ 2.000 espèces dont la plupart sont de grosses tailles. Ils peuvent atteindre plus de 80 mm de long (Genre Blaberus). Leurs pseudoélytres bruns sont bien développés et ornés de dessins. Les fémurs de leurs pattes ne sont pas épineux. Ils sont souvent ovovivipares. Certaines espèces sont parthénogénétiques. La majorité des espèces pond leurs œufs dans une oothèque qui se forme à l'extérieur du corps puis est réintégrée dans l'abdomen. Cependant, dans le genre Trichoblatta d'Asie, les femelles mettent bas des larves (car elles éclosent d'abord de l'oothèque dans le corps). Les femelles prennent aussi soin de leur progéniture en les nourrissant (Voir Soin aux jeunes et Subsocial). Cette Famille est fréquemment élevée dans les laboratoires à des fins expérimentales. Ex. Gromphadorhina portentosa qui produit un sifflement sonore pour effrayer ses prédateurs en éjectant de l'air au travers de ses spiracles. Les mâles s'affrontent dans des combats. Ils vivent dans les régions tropicales ou sous les tropiques. Dix espèces vivent en Europe, toutes introduites des pays tropicaux.
Voir aussi Vivipare et Ovovivipare.
(Blaberoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Dictyoptères Blattodés comprenant la Famille des Blaberidae, des Blattellidae, des Cryptocercidae et des Polyphagidae (selon SITI). Selon NCBI, on y trouve que la Famille des Blaberidae et des Ectobiidae. Selon une autre class. plus récente, cette Super-famille ne comprendrait que la famille des Blabéridés.
Emile (1819-1900) n. p. Zoologiste Français. Son père est peintre naturaliste et initie très tôt son fils à l'histoire naturelle. Dès ses 14 ans, Victor Audouin (1797-1841), l'accueille dans son laboratoire du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris. En 1838, il devient préparateur dans cet établissement, puis, en 1841, aide-naturaliste. Il fait paraître en 1845 une Histoire des insectes et, en 1854-1856 une Zoologie agricole. Ce dernier ouvrage est remarquable : il présente de façon précise et bien illustré par le père d'Émile Blanchard, les espèces nuisibles et les dégâts causés sur les différentes plantes cultivées. Il obtient en 1862, la chaire d'histoire naturelle des Crustacés, des Arachnides et des Insectes ou des Animaux articulés. Il est élu, en 1862 à l'Académie des sciences. Il perd progressivement la vue à partir de 1860 et devient aveugle en 1890. Ses travaux, comme ceux d'Audouin quelques années avant lui, marquent la naissance de la recherche scientifique moderne sur les insectes nuisibles.
v. [Whitewash]. Action consistant à éclaircir la cire pour lui donner un meilleur aspect. L'acide sulfurique est utilisé à cette fin.
n. m. (Du gr. blaptein nuire). Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Ténébrionidés, dont les représentants de couleur noire sont nocturnes, aptères, lents et vivent dans les lieux obscurs (caves), s'y nourrissant de détritus. Ils dégagent une odeur fétide et peuvent même projeter un liquide nauséabond lorsqu'ils sont inquiétés. Toutes les espèces du genre vivant en France sont appelés également « blaps présage de mort » ou « scarabées funèbres » ou « scarabées puants ». Ex. Blaps mucronata B. lethifera B. mortisaga
(Blacus) n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Ichneumonoïdes Braconidés, renfermant des ichneumons de petite taille, que l'on trouve en Europe. Ils sont très nuisibles aux arbres fruitiers. Ex. Blacus errans.
(Blasticotomidae) Thomson, 1871 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes. Leur troisième article antennaire est beaucoup plus long que les précédents et les suivants. Le 4ème article antennaire est très court. Leurs ailes antérieures sont pourvues de deux cellules radiales (r).
(Blastobasidae) Meyrick, 1894 n. m. pl. [Scavenger moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. Leurs scapes antennaires sont souvent élargis. Leurs ailes antérieures présentent un ptérostigma (épaississement du bord costal). La nervure du secteur de la radiale 4 (Rs4) n'est jamais libre. Leurs ailes postérieures sont étroites. On trouve quelques espèces dans les denrées entreposées. Ex. La « Mineuse du biocarburant », Blastobasis repartella.
n. m. (Du gr. blasto- graine, bourgeon et derma peau). [Blastoderm]. Bandelette se formant lors de la première phase du développement embryonnaire (celle de la segmentation) à partir de la division des noyaux cellulaires ayant lieu aussitôt après la fécondation. A partir de cette bandelette, les cellules continueront à se diviser pour constituer la bandelette germinative qui marque le début de la gastrulation.
Voir aussi Bandelette germinative Gastrulation et Segmentation 2.
n. f. (Du gr. blasto- graine, bourgeon et genesis naissance, origine). [Blastogenesis]. Processus clôturant la segmentation (première étape de l'embryogenèse). La fin de la segmentation est marquée par la formation de la blastula où un certain nombre de blastomères sont répartis en une ou plusieurs couches cellulaires qui entourent une cavité qu'on nomme le blastocœle.
Voir aussi Blastula, Épigenèse, Préformation et Trophogenèse.
n. m. (Du gr. blastos germe er meros partie). [Blastomere]. Désigne chacune des cellules issues de la segmentation d'une cellule œuf. La première phase du développement embryonnaire ayant lieu après la fécondation de l'œuf est la segmentation. La fin de la segmentation est marquée par la formation de la blastula. Chez les Insectes, les noyaux du zygote peuvent ainsi se diviser plusieurs fois en un nombre variable selon l'espèce. Voir aussi Blastula et Segmentation.
n. f. [Blastula]. Stade du développement embryonnaire qui suit celui de la segmentation où un certain nombre de blastomères sont répartis en une ou plusieurs couches cellulaires. Lors de la fécondation, le spermatozoïde et l'ovule fusionnent conduisant à la formation d'une cellule œuf qu'on nomme le zygote. C'est la division de cette cellule plusieurs fois successivement (appelé stade de la segmentation) qui forme l'embryon. Cet amas de cellules appelé blastula entoure une cavité qu'on nomme le blastocœle. La blastula marque ainsi la fin de la segmentation. Le stade de développement embryonnaire suivant sera la gastrula.
Voir aussi Segmentation et Gastrulation.
n. f. (Du lat. blatt nuire, nuisible et cultura culture). [Blattaculture]. Elevage de blattes dans le but de les réduire en poudre afin d'en utiliser les propriétés en pharmacie et en cosmétique. La blatte aurait des propriétés détoxifiantes et diurétiques. Elle serait également efficace pour soulager les maux de gorge, les angines ou les cirrhoses du foie. La Blattaculture se développe notamment en Chine où il y aurait plus de 100 établissements en activité. L'espèce la plus élevée est la blatte américaine Periplaneta americana. Zou Hui, le plus gros blattaculteur chinois (et du monde) possède un cheptel de 10 millions de têtes réparties entre 6 élevages. Les éleveurs en retirent près de 20 € la livre de poudre.
(ou Blattodea) n. m. pl. (Du gr. blapt nuire, nuisible devenu blatt en latin). [Cockroaches]. Les Blattaria constituent selon une classification moderne l'Ordre des Blattoptères (ou Blattodea). Selon SITI, il s'agit d'un Sous-ordre d'Insectes Dictyoptères formant avec le Sous-ordre des Mantodea l'Ordre des Dictyoptera et regroupant deux Super-famille : Les Blaberoidea et les Blattoidea. NCBI y ajoute la Super-famille des Corydioidea. Pour la description de ce groupe, voir Blattodés. Voir aussi Dictyoptères et Paurométaboles.
(Blatta) n. f. (Du gr. blapt nuire, nuisible devenu blatt en latin). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes de l'Ordre des Blattoptères (ou Dictyoptères Blattodés). Ces insectes, coureurs rapides, ont des mœurs nocturnes. Les principales espèces, appelées cafards, cancrelats, ou kakerlaks, se rencontrent dans les dépôts et les cuisines. La blatte domestique (qui peut être la blatte américaine, la blatte germanique, la blatte des meubles ou la blatte orientale, etc.) est omnivore et peut donc s'attaquer aussi bien aux matières végétales en décomposition qu'aux animaux morts ou aux restes de tables. La grande majorité des blattes vivent cependant dans la nature. Syn. Cafard, Ravet. Ex. La blatte à bandes brunes, Supella longipalpa. La blatte américaine (ou blatte des cuisines), Periplaneta americana. La blatte australienne, Periplaneta australasiae. La blatte brune, Periplaneta brunnea. La blatte des meubles, Supella supellectilium. La Blatte forestière ambrée, Ectobius vittiventris. La blatte germanique, Blattella germanica. La blatte lapone, Ectobius lapponicus. La blatte orientale, Blatta orientalis. La blatte sylvestre, Ectobius sylvestris.
n. f. Nom vernaculaire donné aux Insectes de la Famille des Grylloblattodés (ou Grylloblattoptères) en raison de leurs caractères communs aux Dictyoptères (blattes) et aux Orthoptères (grillons). Voir aussi Grylloblattodés.
(Blattellidae) n. f. pl. [Wood Cockroaches]. Famille d'Insectes Dictyoptères du Sous-ordre des Blattodés (ou de l'ordre des Blattoptères (Blattaria)). La plupart des espèces sont brun clair. C'est la plus importante des Familles avec quelque 2.300 espèces. Ils mesurent 27 mm ou plus. Leur tête est hypognathe. Leurs antennes sont aussi longues que la moitié du corps. Certaines possèdent un pronotum et des ailes antérieures (pseudoélytres) glabres ou finement pubescentes. Leurs fémurs antérieurs présentent une rangée d'épines. Le mâle présente des cerques souvent asymétriques ou de taille inégale. Les femelles ont une plaque subgénale complète, non divisée longitudinalement. Ils sont cosmopolites mais on les trouve en plus grand nombre en milieu tropical ou sous les tropiques. Ex. La blatte germanique, Blattella germanica. Syn. senior selon NCBI, Ectobiidae.
(Blattidae) n. f. pl. Famille d'Insectes Dictyoptères du Sous-ordre des Blattodés, dont la plupart des espèces sont brunes, brun-roux, ou brun-noir. Elles sont de taille grande ou moyenne. Leurs antennes sont glabres. Leurs pattes sont robustes et le dessous des fémurs sont armés d'épines. On les rencontre dans les régions tropicales et subtropicales. Quelques espèces secrètent des substances toxiques pouvant occasionner des prurits. Les mâles possèdent des glandes spéciales qui émettent des phéromones pour attirer les femelles. Ces dernières peuvent produire une cinquantaine d'oothèques contenant chacune de 10 à 14 œufs. On y trouve les genres Periplaneta et Blatta. Ex. La blatte américaine, Periplaneta americana encore appelée blatte des cuisines, originaire d'Afrique et que l'on rencontre partout dans le monde ; la blatte orientale, Blatta orientalis qui s'est également répandue dans le monde.
(Blattina) n. f. pl. Selon une classification moderne, Sous-ordre d'Insectes Blattoptères regroupant quatre Infra-ordres dont deux éteints : Blattinina (avec les Super-familles des Blaberoïdes et des Blattelloïdes), Polyphaginina (avec les Super-familles des Polyphagoïdes et des Cryptocercoïdes), Protophasminina (éteint) et Parablattinina (éteint). Selon SITI, Fauna Europaea et NCBI, ce taxon n'est pas reconnu.
ou Blattoptères (Dictyoptera Blattodea ou Blattaria) n. f. pl. (Du gr. blapt nuire, nuisible devenu blatt en latin et pteron aile). [Cockroaches]. Sous-ordre d'Insectes Dictyoptères regroupant 7 Familles et 4.600 espèces. Ils font partie de l'Ordre des Dictyoptères auquel appartiennent aussi les Mantodés et les Isoptères (Selon Fauna Europaea, les Dictyoptères constituent un Super-ordre et les Blattodés un Ordre). C'est un taxon très ancien qui a existé dès le Carbonifère et le Permien. Ils sont de taille moyenne et leur corps, ovale, est fortement aplati dorso-ventralement. Leur tête hypognathe est très mobile et souvent recouverte par un pronotum en bouclier. Elle porte deux grands yeux composés permettant une excellente vue. Les pièces buccales sont de type broyeur. Leurs antennes longues et filiformes ont une fonction olfactive. Elles peuvent compter jusqu'à 100 articles. Les ailes antérieures, lorsqu'elles sont présentes sont coriacées (appelées pseudoélytres) et se chevauchent au repos. Les ailes postérieures sont larges et membraneuses. Les ailes sont souvent plus courtes chez les femelles que chez les mâles. Ce ne sont pas de bons voiliers et ils ne volent que sur de courtes distances. Certaines espèces peuvent être aptères. Les pattes sont développées et adaptées à la course. Les tarses sont pentamères. L'abdomen se termine par deux cerques pluriarticulés. Les mâles possèdent en plus deux autres appendices que sont deux petits styles. Les genitalia des mâles sont assymétriques. Les femelles pondent jusqu'à 40 œufs dans une oothèque cornée qui peut être collée sur le sol ou transportée à l'extrémité de l'abdomen pendant un certain temps, souvent pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'elles trouvent un endroit pour la cacher. Certaines espèces sont trés prolifiques, un couple pouvant engendrer jusqu'à 100.000 descendants en une année. Chez certaines espèces, la femelle regroupe, en émettant une phéromone d'agrégation, les larves nouveau-nées sous elle, afin de les protéger (voir Soin aux jeunes et Subsocial). Certaines espèces comme Pycnoscelus surinamensis sont parthénogénétiques. Les larves des Blattodés ressemblent aux adultes. Ce sont des Insectes paurométaboles. Leur développement est donc progressif et le mode de vie entre la larve et l'adulte est identique. Vivant dans les lieux humides, les blattes sont cosmopolites (mais la plupart habitent les tropiques) et anthropophiles. Elles sont lucifuges. Les Blattodés sont en général phytophages bien que la blatte domestique soit omnivore. Ce sont des insectes souilleurs d'aliments ou de matériaux, sur lesquels ils peuvent déposer des organismes pathogènes (amibes, bactéries) qui peuvent engendrer salmonelloses ou dysenteries. On y trouve les Familles suivantes: Blabéridés, Blatellidés, Blattidés, Cryptocercidés, Ectobiidés, Nocticolidés, Polyphagidés. Selon une classification moderne, les Blattodés ou Blattoptères (Blattaria) constituent un Ordre constitué de 4 Sous-ordres dont 3 éteints : Blattina Notopterina (éteint), Mylacroblattina (éteint) et Protoblattina (éteint). Selon SITI, les Blattaria regroupent deux Super-familles, celle des Blaberoidea et celle des Blattoidea à laquelle NCBI, ajoute celle des Corydioidea. Voir Blattaria et Paurométaboles.
n. f. pl. (De blattoptère et du gr. eidos aspect). Ancien Super-ordre d'Insectes Polynéoptères comprenant les Blattes, les Mantes et les Termites. Il regroupait des Insectes aux pièces buccales broyeuses avec des ailes antérieures sclérotinisées. La Sous-classe actuelle des Polynéoptères (selon The Paleobiology Database) comporte, entre autres, trois Super-ordres : les Blattoptéroïdes, les Dermaptéroïdes et les Orthoptéroïdes.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Staphylinidés. Ex. Bledius tibialis.
(Blepharicera) n. f. Genre d'Insectes Diptères Nématocères. La larve de ce moucheron est aquatique et torrenticole. Ex. Blepharicera capitata.
(Blephariceridae) n. f. pl. [Net-winged midges]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Blépharicéromorphes Blépharicéroïdes. Leur tête montre des ocelles. Leur mésosternum ne porte pas de suture en V. L'angle anal de leurs ailes est prononcé. Leurs pattes sont longues et fines. Leurs larves sont aquatiques et même torrenticoles et portent pour ce faire une ventouse sur la première partie de leur corps, ainsi que sur chaque segment à partir du 6ème segment abdominal, ce qui leur permet de résister à la force du courant.
n. m. [Chinch bug]. Genre d'Insectes Hémiptères type de la Famille des Lygéidés, de l'Amérique du Nord. Cette punaise est un parasite des cultures de céréales aux États-Unis où elle s'appelle chinch bug. Ex. Blissus barberi.
(Boarmia) n. f. (De Boarmia qui attelle les bœufs, surnom d'Athéna). Genre d'Insectes Lépidoptères Géométridés. Ce sont de belles et grandes phalènes aux ailes grisâtres, dont la chenille se déplace en arpenteuse. Ex. Boarmia gemmaria appelée communément « Boarmie des bourgeons » (ou « mange-bourgeon »). Hypomecis roboraria la Boarmie du chêne, également appelée « Grisaille ».
n. m. [Sword-grass]. Nom vernaculaire de Xylena exsoleta Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
n. m. [Pebble prominent]. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère (Hétérocère) de la Famille des Notodontidés, le Notodonta ziczac.
Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour De, (1799-1879) n. p. Entomologiste Français, plus particulièrement spécialiste des Lépidoptères. Il collectionna cependant aussi des Coléoptères et des Hémiptères sur lesquels il publia quelques travaux. Il est co-auteur avec Lacordaire de la « Faune entomologique des environs de Paris » paru en 1835.
(Bolitobius) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Staphylinidés. Ce petit staphylin vit dans les champignons (mycétophile). Ex. Bolitobius lunulatus, que l'on trouve sur les cadavres d'animaux morts car prédateur des larves de Diptères.
(Bolitophagus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Ténébrionidés, qui vit dans les champignons. Ex. Bolitophagus bifurcus.
(Bolitophilus) n. m. Genre d'Insectes Diptères Brachycères, type de la Famille des Bolithophilidés. Ce moucheron se développe dans les champignons. On trouve chez le bolitophile de la luciférine, ce composé chimique qui se trouve aussi dans les organes lumineux des Coléoptères lucifères, tels que la luciole ou le pyrophore (taupin). Ex. Bolitophilus maculipennis.
(Fourmi) n. f. Voir Fourmi pot de miel et Myrmécocyste.
(Bombycidae) n. m. pl. [Silkworm moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates (Hétérocères) Eulépidoptères Ditrysiens ayant pour type le Bombyx. Ces papillons ont de façon générale un gros corps densément poilu. Ils sont de couleur crème ou gris et brun. Ils n'ont pas de trompe car les pièces buccales sont atrophiées et ils ne peuvent donc s'alimenter. Les deux sexes portent des antennes bipectinées. Ils sont de taille moyenne avec des ailes relativement courtes. Ils n'ont ni jugum, ni frénulum (soies assurant le couplage de l'aile). Le couplage de l'aile est de type amplexiforme avec le champ costal de l'aile supérieure bien développé et soutenu par des éperons. La nervure Médiane (M) est absente à l'intérieur de la cellule discoïdale (d) sur les deux ailes. Leurs ailes postérieures sont repliées dorsalement. La base de leur abdomen est dépourvue d'organes tympaniques (Ils n'ont pas non plus de tympan thoracique). Les femelles pondent leurs œufs sur une plante hôte. La nymphose a lieu dans un cocon de soie. Le plus connu est le Bombyx mori élevé pour sa chenille, le « ver à soie » qui se nourrit des feuilles de mûrier. Cette espèce n'est plus connue dans la nature et dérive sans doute du Theophila mandarina d'Asie orientale. On trouve d'ailleurs les espèces de cette famille en Asie et en Asie du Sud-est.
Voir aussi Sériciculture.
n. f. Soie provenant des cocons de bombyx.
(Bombycoidea) n. m. pl. (De bombyx et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens. Ils ont pour représentant les Familles suivantes : Anthélidés, Apatelodidés, Bombycidés, Brahmaeidés, Carthaeidés, Cercophanidés, Endromidés, Euptérotidés, Hibrildidés, Lasiocampidés, Lemoniidés, Mirinidés, Oxyténidés, Saturnidés, Sphingidés. Ce sont de grands papillons aux pièces buccales non fonctionnelles. Mâles et femelles présentent des antennes fortement bipectinées. Syn. Sphingoidea.
n. m. [Bombikol]. Nom de l'Alcool hexadécadiénol, substance sexuelle attractive contenue dans les phéromones des femelles de Lépidoptères Bombycidés. Ce fut la première phéromone identifiée. A. Butenandt l'isola après avoir sacrifié 500.000 femelles de Bombyx (appelées Vers à Soie) en 1959.
Voir aussi Phéromone sexuelle.
(Bombylius) n. m. [Bee fly]. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches) Bombyliidés qui ressemble aux abeilles et dont les larves néonates (qui viennent de naître) sont parasites d'autres insectes, notamment des nids d'Hyménoptères, des pontes de criquets ou des chenilles.
(Bombyliidae) n. m. pl. [Bee flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes Nemestrinoïdes dont le bombyle en est le type. On en connait près de 6.000 espèces. En Europe, ils mesurent de 3 à 16 mm. Ce sont des insectes très velus qui ressemblent à des bourdons ou des abeilles (ils sont donc apiformes). Leur corps est aplati dorso-ventralement. Leur trompe grêle est dirigée vers l'avant. Le genre Bombylius présente une trompe particulièrement longue (plus de 4 fois la longueur de la tête) alors que chez le genre Anthrax elle est plus courte. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située entre la face et le front. Ces dernières de type aristé (bien qu'il s'agisse d'Orthorrhaphes) sont composées de 3 à 6 articles et le troisième article est plus grand que les autres. Les mâles ont des yeux holoptiques. Les individus de cette famille ont des ailes présentant une nervure costale atteignant l'apex de l'aile et deux nervures médianes. Le troisième rameau de la Médiane (M3) est fusionné avec la nervure Cubitale antérieure (CuA1) et semble donc avoir disparu. Les nervures R2 3 et R4 forment un coude spécifique de la famille qui remonte vers la nervure Costale. On ne trouve que 4 cellules postérieures au delà de la cellule discale. Les alules sont bien développées. Leur vol est rapide. Les pattes sont longues et fines et les pattes antérieures sont quelquefois plus petites et plus affinées. Elles sont typiquement munies de soies à l'apex des tibias. Elles n'ont pas d'empodium et quelquefois pas de pulvilles non plus. Mais on distingue tout de même souvent deux pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles) sur l'acropode. Leur abdomen, court et large, montre 6 à 8 segments abdominaux apparents. Les femelles montrent souvent un processus épineux à l'apex de leur abdomen. Les adultes héliophiles se nourrissent du nectar des fleurs en effectuant un vol stationnaire au-dessus de ces dernières. Les larves sont segmentées, incurvées et amincies aux deux extrémités. Elles sont parasites d'autres insectes, Coléoptères, Diptères, Lépidoptères, Névroptères, mais surtout les Hyménoptères et dans ce dernier cas, les œufs sont pondus près des nids et les larves s'introduiront tout de suite après l'éclosion dans les cellules où elles s'attaqueront aussi bien aux réserves de nourriture qu'aux occupants. Les larves subissent des hypermétamorphoses (métamorphose comprenant plus de stade que la normale). La larve de premier stade (planidium), mobile, se déplace à la recherche d'un insecte hôte. Ils sont cosmopolites mais on les rencontre plus dans les régions tempérées. Ex. Bombylius major L.
n. m. (Du gr. bombux ver à soie). Genre de papillon massif et velu de couleur crème ou grise et brune de la Famille des Bombycidés proche de celle des Lasiocampidés dont l'espèce la plus connue, le bombyx du mûrier (Bombyx mori), a pour chenille le ver à soie, originaire d'Asie. Le nom de bombyx était donné autrefois à des genres d'Insectes Lépidoptères Lasiocampidés, dit aussi « bombyx du pin », ou « feuille-morte » dont la chenille ravage les pinèdes (Dendrolimus pini), mais également à beaucoup d'autres taxons (Ex. Bombyx disparate = Lymantria dispar ou Bombyx de l'ailante= Samia synthia). Une quarantaine de taxons sont désignés par le terme commun de Bombyx en France.
Malacosoma neustria (Lasiocampidés). Bombyx buveur Euthrix potatoria (Lasiocampidés). Bombyx carmélite Odontosia carmelita (Notodontidés). Bombyx chaonien Drymonia ruficornis (Notodontidés). Bombyx du chêne Lasiocampa quercus (Lasiocampidés). Bombyx cul-brun (ou bombyx chrysorrhée), Euproctis chrysorrhoea (Lymantriidés). Bombyx cul-doré Euproctis similis (Lymantriidés). Bombyx de Datin - Lasiocampa datini (Lasiocampidés). Bombyx de l'acacia Streblote acaciae (Lasiocampidés). Bombyx de l'ailante Nom usuel d'un Lépidoptère Saturniidae Samia cynthia appelé également « Croissant », du fait de la forme de ses ailes. Bombyx de la molène Neoharpyia verbasci (Notodontidés). Bombyx de la ronce Macrothylacia rubi (Lasiocampidés). Bombyx de l'aubépine Trichiuria crataegi (Lasiocampidés). Voir Trichiure. Bombyx de l'yeuse Trichiuria ilicis (Lasiocampidés). Voir Trichiure. Bombyx de Millière Nom commun d'un Lépidoptère Lasiocampidé, Poecilocampa alpina appelé également communément « Lasiocampe du peuplier ». Bombyx de Philopal Lemonia philopalus (Lemoniidés). Bombyx des buissons Lemonia dumi (Lemoniidés selon NCBI ou Brahmaeidés selon Fauna Europaea). Bombyx des feuilles de peuplier Gastropacha populifolia (Lasiocampidés). Bombyx de Staudinger Lasiocampa staudingeri (Lasiocampidés). Bombyx de Vallantin Lemonia vallantini (Brahmaeidés selon Fauna Europaea). Bombyx dictaeoïde Pheosia gnoma (Notodontidés).
[Gypsy moth]. Nom commun d'un Lépidoptère Lymantriidé, également appelé « Zig-zag » ou « Spongieuse ». Son vrai nom d'espèce étant Lymantria dispar. Il est très nuisible aux arbres forestiers (chênes notamment) et fruitiers de par le grand nombre et la voracité de ses chenilles. Ces dernières très velues présentent un fond beige avec des taches rouges et bleues sur le dos et deux taches noires sur la tête. Leur contact est désagréable mais leurs poils ne sont pas urticants.
Drymonia querna. Bombyx du chêne Nom commun donné à un Insecte Lépidoptère Lasiocampidé, Lasiocampa quercus dit aussi « minime à bande jaune », dont la chenille ravage les arbres fruitiers. Bombyx du hêtre Stauropus fagi appelé aussi communément « Harpie du hêtre » ou « L'écureuil ». Bombyx du lotier Psilogaster loti. Bombyx du murier (ou ver à soie), [Silkworm]. Nom commun du Lépidoptère Bombycidé, Bombyx mori. Voir Bombyx. Bombyx du peuplier Poecilocampa populi. Bombyx du pin ou feuille-morte Nom commun donné à un Insecte Lépidoptère Lasiocampidé, Dendrolimus pini dit aussi « feuille-morte », dont la chenille ravage les pinèdes. Voir aussi Gastropacha. Bombyx du trèfle Lasiocampa trifolii. Bombyx feuille de l'yeuse Phyllodesma ilicifolia. Bombyx laineux Eriogaster lanestris. Voir Eriogaster. Bombyx moine (ou bombyx nonne), Lymantria monacha. Bombyx neustrien Malacosoma neustria. Voir Livrée. Bombyx plumet Ptilophora plumigera. Bombyx porte-brosses Dicallomera fascelita. Bombyx processionnaire du pin (ou bombyx pityocampe), Thaumetopoea pityocampa. Bombyx processionnaire du chêne Thaumetopoea processionea. Bombyx rimicole Eriogaster rimicola.
n. f. Neurohormone sécrétée par la pars intercerebralis (région médiane du cerveau) des Insectes qui au même titre que l'hormone prothoracotrope est un facteur insulinoïde, jouant également un rôle ecdysiotrope (un rôle activateur de la mue).
Voir aussi Ecdysiotropine, Hormone prothoracotrope et Neurohormone.
Charles (1720 – 1794) n. p. Biologiste et philosophe Suisse. Il se passionne pour l'entomologie à la lecture des ouvrages de Swammerdam et de Réaumur. Il découvre la parthénogenèse par l'observation du puceron noir de la fève (Aphis fabae). On lui doit un « Traité d'insectologie » publié en 1745, ainsi que « traité sur l'usage des feuilles » publié en 1754 et considéré par Cuvier comme l'un des plus importants ouvrages pour la science au XVIIIème siècle.
[Anal margin]. Bord postérieur. En général utilisé à propos des ailes.
[Costal margin]. Bord antérieur. En général utilisé à propos des ailes.
(Boreus) n. m. Genre d'Insectes Mécoptères (Mouche-scorpion), type de la Famille des Boréidés, aux ailes atrophiées, qui saute sur la neige. Ex. Boreus elegans ou encore B. hyemalis appelés aussi usuellement puces des neiges.
(Boreidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Mécoptères. Ils sont de couleur brun-foncé. Ce sont de petits insectes mesurant entre 2 et 5 mm de long. Leur tête porte un grand rostre terminé par des pièces buccales broyeuses. Ils présentent de gros yeux composés et de longues antennes filiformes. Ils ne volent pas car possèdent des ailes rudimentaires en ce qui concerne les mâles. Ces rudiments d'aile sont utilisés pour maintenir la femelle pendant l'accouplement. Les femelles sont aptères. Ils ont de longues pattes médianes et postérieures leur servant à sauter. Leurs larves mélolonthiformes sont végétariennes. On ne les rencontre que dans l'hémisphère Nord, dans les régions montagneuses sur la neige ou sous les mousses et les pierres. Ils peuvent simuler la mort s'ils se sentent menacés (thanatose). Ils sont communément appelés « Puces des neiges ». Ex. Boreus hyemalis.
Piège d'attraction émettant dans l'air une dose de gaz carbonique à un rythme saccadé de façon à imiter l'exhalation produite par un être humain au repos. Il y est même adjoint de l'octénol ou des composés de l'acide lactique afin de mieux imiter l'odeur de la transpiration humaine. Les moustiques s'approchent alors irrésistiblement de ce piège et se font envoyer dans le fond d'un filet par un ventilateur.
Voir aussi Piège d'attraction.
(Borneacrididae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Trigonopterygoïdes.
ou Bostryche (Bostrichus) n. m. (Du gr. bostrykhos boucle de cheveux). Genre d'Insectes Coléoptères Bostrichidés au corps cylindrique, essentiellement noir qui s'attaque au bois de certains arbres. Bostrichus capucinus répandu dans toute l'Europe, a des élytres rouges et un pronotum original qui encapuchonne sa tête en vue dorsale.
ou Bostrychidés (Bostrichidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Horned powder-post beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Bostrichoïdes ayant pour type le Bostriche. On en connait près de 700 espèces. Leur corps est souvent cylindrique. Leur tête est encapuchonnée par le pronotum, ce qui la rend invisible dorsalement. Ce pronotum est souvent prolongé en avant par deux dents. Il est recouvert de petites excroissances donnant l'impression qu'il est recouvert de boucles, ce qui est à l'origine de leur nom. Leurs antennes se terminent en massue de trois articles. Leurs hanches postérieures ne sont pas sillonnées de telle façon qu'elles pourraient sinon recevoir le fémur (comme c'est le cas chez les Dermestidés). Leurs tibias sont munis d'éperons apicaux. Leurs tarses sont pentamères. L'arrière de leur corps est typiquement coupé à 45°. Ils sont souvent xylophages. Ils renferment d'ailleurs des micro-organismes symbiotiques dans leur estomac qui les aident à digérer la cellulose. Les femelles pondent leurs œufs à la surface du bois, ce qui permettra à leurs larves d'y forer des galeries. Ce sont à ce titre des ravageurs des bois de construction ou des bois ouvragés (Hêtre, Chêne, Châtaigner, …). Quelques espèces s'attaquent aux céréales. Il ne faut pas les confondre avec les Scolytidés qui leur ressemblent beaucoup mais les Scolytidés sont des rhynchophores et d'ailleurs souvent considérés comme une Sous-famille de Curculionidés. Les Bostrichidés sont cosmopolites, mais on les trouve surtout dans les régions tropicales.
ou Bostrychoïdes (Bostrichoidea ou Bostrychoidea) n. m. pl. (De bostriche et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Polyphages, Bostrichiformes regroupant les Familles des Dermestidés, des Dérodontidés et des Thorictidés. Selon SITI et NCBI, on y trouve les Familles suivantes : Anobiidés, Bostrichidés, Dermestidés, Nosodendridés et Ptinidés. Fauna Europaea y ajoute les familles des Endecatomidés et des Jacobsoniidés. Syn. selon SITI, Dermestoïdes.
[European spruce bark beetle]. Nom vernaculaire d'un Insecte Coléoptère de la Famille des Scolytidés, Ips typographus appelé également scolyte de l'épicéa. A ne pas confondre du fait de cette homophonie avec les bostriches de la Famille des Bostrichidés.
(Bothrideres) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cucujoïdes, type de la famille des Bothrideridés qui vit sous l'écorce des arbres aux dépens des coléoptères xylophages. Ex. Bothrideres bipunctatus.
(Bothrideridae) Erichson, 1845 n. m. pl. [Dry bark beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. On en connait près de 400 espèces réparties en 38 genres. Ils sont de forme ovale plus ou moins allongée (sub-cylindrique). Ils mesurent entre 1,4 et 12 mm. La base du scape de leurs antennes est visible du dessus. Les antennes de 9 à 11 articles portent une massue de 1 à 3 articles. Chez les Annomatinae les adultes sont aptères et anophtalmes. Leurs élytres sont ponctués longitudinalement. Les cavités mésocoxales sont contigües ou confluentes. Les tarses sont tous tétramères (trimères chez les Annomatinae). On distingue 5 sternites abdominaux visibles. Les larves de la Sous-famille des Bothriderinae connaissent des hypermétamorphoses et sont alors appelées triongulins. Elles sont ectoparasites des larves de Coléoptères xylophages. Les larves de Teredinae et de Xylariophilinae sont toutes mycophages. On les trouve sous les écorces des arbres morts ou mourants ou dans la litière environnante. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus souvent dans les régions tropicales de l'Ancien Monde. Syn. junior invalide, Anommatidae (selon SITI).
n. f. [Mouth(s)]. Chez les insectes, la bouche est constituée de différentes pieces variant en fonction du type d'alimentation de l'insecte. Ce sont les pièces buccales suivi de la cavité buccale (ou cibarium). Voir Pieces buccales.
Voir aussi Cavité buccale et Cibarium.
Structure placée par le mâle à l'intérieur du tractus génital de la femelle après l'accouplement afin d'empêcher tout autre accouplement. Ex. Chez Blattella germanica (Dictyoptère, Blattidé) ou chez certains Lépidoptères Papilionidés du genre Parnassius. Syn. Bouchon copulatoire, Phragis, Spermatophragme.
Voir aussi Compétition spermatique, Sphragis.
n. m. [Scale(s), Shield(s)].
1. Autre nom des élytres des Coléoptères. Syn. Cuirasse, Elytre.
2. Couche cireuse recouvrant le corps de certains insectes.
3. Chez les Cochenilles et notamment dans la Famille des Diaspididés (les Diaspines), protection formée par l'accolement des exuvies larvaires. Syn. Test. Voir Test.
n. f. Nom provençal de l'éphippigère, Ephippiger provincialis Orthoptère Ensifère Tettigoniidé.
(Bombus) n. m. (onomat.). [Bumble bees]. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Hyménoptères de la Famille des Apidés, type de la Sous-famille des Bombinae. Ce sont des insectes à corps velu et à abdomen annelé, voisin de l'abeille mais vivant en groupes peu nombreux. Ces sont donc des insectes sociaux (excepté ceux du genre Psithyrus). Les Bourdons logent dans l'herbe, les trous de rochers et quelquefois dans le sol. Leurs colonies ne sont cependant pas permanentes car seule la femelle fécondée passe l'hiver pour reconstituer la colonie au printemps. Les bourdons sont sémelpares et les femelles n'effectuent donc qu'un seul élevage de sexués tout au long de leur vie. Il existe trois castes morphologiquement dissemblables, les reines, les ouvrières et les mâles. Les mâles ont des antennes de 13 articles et sont dépourvus d'aiguillon alors que les femelles et les ouvrières ont des antennes de 12 articles et sont pourvues d'aiguillon. Elles possèdent en outre des corbeilles à pollen sur leurs pattes postérieures. Certaines espèces ne présentent pas de corbeille à pollen (ex. Psithyrus rupestris). Comme les abeilles, les ouvrières récoltent le pollen et le miel mais exploitent beaucoup de fleurs non accessibles aux abeilles. A la différence de la reine chez les abeilles, la reine chez les bourdons récolte la nourriture et s'occupe des larves. Elle ne se limite donc pas à la reproduction et à la ponte. Ex. Le Bourdon des champs, Bombus pascuorum. Le Bourdon des pierres, Bombus lapidarius. Le Bourdon des près, Bombus pratorum. Le Bourdon fébrile, Bombus impatiens. Le Bourdon terrestre, Bombus terrestris. Le Bourdon-coucou, Bombus rupestris.
Faux bourdon, nom donné aux abeilles mâles. Voir Faux-bourdon. Voir aussi Pollinisation vibratoire.
Nom usuel donné aux Hyménoptères Apidés du Genre Psithyrus bourdons cleptoparasites d'autres Apidés qui ne possèdent pas de corbeille à pollen sur les pattes postérieures et qui pondent leurs œufs dans le nid d'autres bourdons récolteurs de pollen.
n. m. [Humming]. Bruit sourd identique à celui qui résulte du vol des Bourdons. Ce bruit résulte du battement trés rapide des ailles qui peuvent aller jusqu'à mille battements par seconde. Cela concerne les insectes qui pratiquent le vol vibré tels que les Hyménoptères, les Diptères et les Coléoptères. Voir aussi Vol vibré.
v. [Buzz, Hum]. Emettre un bruit sourd à la manière de celui engendré par le vol des bourdons.
n. m. [Budding]. Chez les sociétés d'Insectes, et notamment chez les Hyménoptères Formicidés, multiplication de la colonie du fait du départ de quelques ouvrières accompagnées de plusieurs reines. Lorsque la société est polygyne, on parle de bouturage (ou bourgeonnement). Lorsqu'elle est monogyne, on parle de fission. Syn. Bouturage.
Voir aussi Fission et Marcottage.
(Bourletiellidae) n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones comprenant le genre Pseudobourletiella. Leur quatrième segment antennaire est plus court que le troisième. Leur cinquième segment abdominal, présente deux paires de trichobothries. Les appendices anaux du 6ème segment abdominal des femelles sont dirigés vers l'orifice anal. Les mâles ne présentent pas ces appendices.
Voir Bursa copulatrix.
n. m. [Dung beetle]. Nom de plusieurs espèces de Coléoptères Scarabéidés qui se nourrissent des excréments des herbivores appelés communément bouse, ce qui est à l'origine de leur nom. Chez les bousiers, mâles et femelles ne se séparent pas après l'accouplement et participent ensemble à l'élaboration du nid souterrain et à son remplissage avec de la bouse. Les bousiers sont à ce titre des insectes coloniaux. Ex. Le scarabée sacré, Scarabaeus sacer est un bousier. Le Bousier capucin, Copris lunaris.
Voir aussi Colonial.
n. m. [Budding]. Syn. de bourgeonnement. Voir Bourgeonnement.
n. m. Voir Sirex.
(Brachiopoda) n. f. pl. (Du gr. brakhus court et pous podos pied). [Lampshells]. Phylum d'Animaux marins Protostomiens possedant une coquille à deux valves et une symétrie bilatérale (Bilatériens). Selon certaines théories, les insectes dériveraient de ce phylum du fait de la présence chez ces seuls derniers d'un cerveau en deux parties. Ex. Les artémies.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés. Ce charançon vit sur le pin sylvestre. Ex. Brachonyx pineti.
(Du gr. brakhus court). Préfixe.
(Brachycera) n. m. pl. (Du gr. brakhus court et keras corne, antenne). Sous-ordre d'Insectes Diptères, qui possèdent des antennes plus courtes que la tête, formées normalement d'un seul article (au plus 3 articles ou 6 selon auteurs) et qui sont terminées par une longue soie, l'arista ou un style plurisegmenté. Leurs palpes maxillaires sont au plus biarticulés. Ce sont les mouches au sens large du mot, par opposition aux moustiques, ou Nématocères, dont les antennes sont longues moniliformes ou filiformes comprenant 5 à 40 articles. Selon l'ancienne classification, les Brachycères étaient eux-mêmes scindés en Orthorrhaphes (la fente d'exuviation du puparium est droite) et en Cyclorrhaphes (fente d'exuviation circulaire), ces derniers comportant les Aschyzes et les Schizophores (subdivisés en Acalyptères et en Calyptères). Leurs larves sont acéphales. Les larves de Brachycères Cyclorrhaphes ressemblent à des asticots. Leur pupe a souvent la forme d'un tonnelet. Selon SITI et NCBI, ce Sous-ordre regroupe quatre Infra-ordres : Muscomorpha, Stratiomyomorpha, Tabanomorpha et Xylophagomorpha. Selon Fauna Europaea, on y trouve directement les Familles. Syn. juniors invalides selon SITI, Tabanoidea, Asiloidea, Empidoidea, Cyclorrhapha, Aschiza, Lonchopteroidea, Phoroidea, Syrphoidea, Schizophora, Micropezoidea, Nothyboidea, Tephritoidea, Sciomyzoidea, Lauxanididea, Pallopteroidea, Milichioidea, Drosophiloidea, Chloropoidea, Muscoidea, Oestroidea et Acalyptratae.
Voir aussi : Cyclorrhaphes, Diptères et Nématocères et Orthorrhaphes.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés. La larve de ce gros charançon méditerranéen et africain aux antennes courtes, vit dans le bulbe des liliacées.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés. Ce charançon d'Europe et d'Afrique du Nord, est un parasite du chêne et du pin. Ex. Brachyderes pubescens.
(Brachinus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Carabidés, comprenant des insectes de coloration bleue et jaune, noire et jaune, orangée et brune, qui vivent sous les pierres, les débris végétaux, dans les régions tempérées. Ces insectes sont remarquables par la faculté qu'ils possèdent à se défendre en présence d'un danger. Afin de repousser leur prédateur, ils prennent appui sur leurs pattes antérieures dans le but de dresser leur abdomen, pour mieux éjecter par l'anus une vapeur caustique produisant une explosion que l'on peut voir et entendre. Ce liquide composé en grande partie d'acide butyrique qui tache la peau en brun, est composé d'hydroquinone, et est phosphorescent dans l'obscurité. On les appelle communément Bombardiers. (Ex. Brachinus crepitans). Voir aussi Carabe, Glande anale (ou pygidiale) et Glande odoriférante.
n. m. et adj. (Du gr. brakhus court et pteron aile). [Brachypterous]. Qui est doté d'ailes réduites permettant ou pas le vol. Ex. les Coléoptères Staphylinidés.
Voir aussi Aptère, Macroptère et Microptère.
(Brachypterus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes, clavicornes, renfermant de petits insectes qui vivent notamment sur les fleurs d'orties, et dont un certain nombre d'espèces habitent l'Europe. Ex. Brachypterus urticae.
n. m. [Brachypterism]. Propriété de ce qui est brachyptère.
n. m. Genre d'Insectes Orthoptères Ensifères Gryllidés. Ces gros grillons peuvent mesurer près de 60 mm de long.
(Braconidae) Nees, 1812 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Parasites Apocrites Ichneumonoïdes comptant près de 40.000 espèces réparties en 50 Sous-familles et près de 1.000 Genres. Ils sont morphologiquement proches des Ichneumonidés. La plupart de leurs représentants sont de couleur brune ou noire et mesurent en moyenne 7 mm (entre 2 et 16 mm). Leurs mandibules sont bidentées. Leurs antennes longues sont filiformes et ont plus de 15 articles. Leurs ailes antérieures présentent une seule nervure récurrente ce qui permet de les distinguer des Ichneumonidés qui en possèdent deux. Ces nervures récurrentes correspondent dans la nomenclature moderne à des médianes-cubitales (notées m-cu). Elles étaient notées « Rc1 » ou « Rc2 » dans l'ancienne nomenclature. La première cellule cubitale (Cu ou SM1 pour submarginale 1) est presque toujours séparée de la discoïdale (d) par une nervure (Rs M). Leurs tergites II et III métasomaux sont soudés (caractère apomorphique). L'ovipositeur des femelles est long. Leurs larves sont parasites de divers insectes, des chenilles ou des aphidiens. Quelques espèces sont hyperparasites (parasites de parasites). Chaque Braconide parasitant un hôte différent, il peut être utilisé comme auxiliaire des cultures pour limiter les proliférations d'insectes indésirables. De plus, les adultes sont entomophages. Ils sont cosmopolites. Ex. Spathius exarator L.
(Bradynobaenidae) Saussure, 1892 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates. Cette famille est voisine de celle des Mutillidés. Les mâles présentent un lobe « jugal » aux ailes postérieures. Les femelles ont sur le thorax une suture entre le pro- et le mésonotum ce qui les distingue des Mutillidés. Leur gaster présente un rétrécissement, une constriction ventrale entre le premier et le second sternite. Leur corps présente également une pubescence hérissée.
(Brahmaeidae) Swinhoe 1892 n. m. pl. [Brahmin moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, Bombycoïdes dont le brahméide en est le type. Ce sont de grands Lépidoptères dont la taille peut atteindre 16 cm. L'ornementation de leurs ailes est caractéristique avec des dessins ondulés et quelquefois des ocelles sur les ailes antérieures. Les femelles pondent leurs œufs sur la plante hôte. Leurs chenilles colorées portant des paires de fausses-pattes abdominales se nymphosent dans le sol. On les trouve en Europe occidentale, en Asie et en Afrique.
ou Brahmaéide (Brahmaea) n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Brahmaeidés à l'ornementation ondulée et aux chenilles colorées. Ex. Brahmaea hearsey.
n. f. pl. (Du gr. brankhia ouïe des poissons). [Gills]. Organe respiratoire des animaux aquatiques qui respirent en utilisant par osmose l'oxygène dissous dans l'eau. Contrairement aux poissons qui ont des branchies internes, certaines larves d'insectes ont plutôt des branchies externes. Ces branchies trachéennes (ou trachéobranchies) sont alors généralement de minces excroissances tégumentaires contenant de nombreuses trachéoles dans lesquelles circule l'oxygène prélevé dans l'eau (Ex. cas des larves de Mégaloptères Sialidés, d'Ephémères, de Plécoptères, de Trichoptères et d'Odonates Anisoptères). Mais il peut s'agir aussi de branchies sanguines (dans lesquelles circulent de l'hémolymphe) qui assimilent l'oxygène (Ex. larves de Trichoptères ou de Diptères Chironomidés et d'Odonates Zygoptères). On n'y trouve alors pas de trachéoles. Les enveloppes nymphales de Diptères Simuliidés et Tipulidés, sont, elles, dotées de branchies spiraculaires (processus au niveau des stigmates = spiracles).
Voir aussi Corbeille branchiale, Trachéole et Trachéobranchie.
n. m. [Large white, Cabbage butterfly, Cabbage white]. Nom usuel donné à la piéride du chou, Pieris brassicae Lépidoptère Piéridé.
n. m. [Cattleheart white]. Nom usuel d'Archonias brassolis Insecte Lépidoptère Piéridé décrit par Fabricius sous le nom de Papilio brassolis.
(Braula) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches). Ce sont des insectes aveugles et sans ailes, qui vivent accrochés aux poils des abeilles. Leurs larves se nourrissent du pollen récolté par les abeilles. Ce genre est le type de la Famille des Braulidés. L'espèce, Braula coeca est appelée communément « Pou des abeilles ». Il s'agit d'une espèce cosmopolite.
(Braulidae) n. f. pl. [Bee lice]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Carnoïdes, dont le genre Braula en est le type. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Comme tous les Schizophores, ils présentent une suture ptilinale sur la tête. Leur thorax est très court. Leur mésonotum est semblable aux segments abdominaux. Ils n'ont pas de scutellum. Leurs ailes sont réduites ou nulles. Ils n'ont pas non plus de griffes sur les tarses, qui sont pourvus d'un peigne apical formé de minuscules denticules. Ils sont associés à l'abeille domestique (pou des abeilles).
n. f. [Mullein Moth]. Nom vernaculaire de Cucullia verbasci Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
ou Brenthidés (Brentidae ou Brenthidae) n. m. pl. [Straight-snouted weevils]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Curculionoïdes à corps allongé avec des flancs parallèles, les faisant ressembler à des brindilles. On en connait près de 3.300 espèces mondialement. Leur taille varie de 2 à 80 mm, avec une variabilité intra-spécifique importante (rapport de 1 à 5 entre les individus les plus petits et les plus grands). Ils sont en général de couleur sombre, avec parfois des bandes orangées sur les élytres ou plus rarement des couleurs métalliques. Le corps est glabre ou couvert de soies ou même encore d'écailles. Leur longue tête étroite porte un rostre étiré caractéristique doté d'antennes filiformes ou moniliformes (forme de chapelet) de 11 articles, parfois seulement 9. Le rostre est le résultat d'une modification du labium tenant en un allongement du postlabium. Les Brenthides sont d'ailleurs apparentés aux charançons (Curculionidés), mais ils s'en différencient par leurs antennes qui ne sont pas coudées et qui ne sont pas massuées. Au bout du rostre se trouve des machoires (pièces buccales de type broyeur). Le rostre présente chez de nombreuses tribus un fort dimorphisme sexuel. Les femelles percent un trou dans le bois au moyen de leur long rostre pour y pondre leurs œufs. Au niveau du thorax, le scutellum n'est pas visible entre la base des élytres ce qui est un caractère remarquablement rare chez les Curculionoïdes volant. Les élytres de certaines espèces ne mesurent qu'un quart de la longueur totale du corps (2 espèces sont décrites comme aptères). Les tarses des pattes sont cryptotétramères (3 visibles, 4ème peu visible). Sur l'abdomen, les sternites 1 et 2 ne sont pas visibles alors que les 3 et 4 sont plus longs que les autres et fusionnés pour former une plaque abdominale. Les larves charnues se nourrissent du bois en décomposition. Les adultes sont nocturnes et se nourrissent également de bois en décomposition mais aussi de sève. Certaines espèces sont myrmécophiles. On les trouve principalement dans les forêts tropicales pluvieuses du globe.
n. f. [Yellow shell]. Nom usuel d'un Lépidoptère de la Famille des Géométridés, Camptogramma bilineata L.
Chevrolat, 1836 n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomélidés. Ex. Bromius obscurus qui vit dans les régions méditerranéennes et dont la larve parasite des racines de la vigne tandis que l'adulte s'attaque lui aux feuilles de vigne. On l'appelle usuellement écrivain, gribouri, Eumolpe ou de son ancien nom de genre Adoxus.
n. f. [Brush]. Rangée dense de poils ou de soies.
Chez les Hyménoptères Apoïdes, organe correspondant au métatarse (tarse 1) des pattes postérieures, utilisé comme organe de récolte du pollen. Ce pollen sera par la suite disposé sur le tibia postérieur (dans la corbeille à pollen) durant son transport. Il existe également chez les abeilles, une brosse à pollen sur le mésotarse des pattes médianes, mais beaucoup moins important.
Voir aussi Scope, Butineuse, Corbeille, Peigne et Pince tibio-tarsienne.
adj. [Adapted for chewing]. Voir Pièces buccales de type Broyeur.
adj. [Chewing-sucking mouthparts]. Voir Pièces buccales de type Broyeur-lécheur.
(Bruchus) n. f. (du bas latin bruchus sauterelle). [Bean weevil]. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomélidés. Ex. La bruche à quatre taches, Callosobruchus maculatus. La bruche brésilienne, Zabrotes subfasciatus. La bruche chinoise, Callosobruchus chinensis. La bruche de la fève, Bruchus rufimanus. La bruche de la lentille, Bruchus lentis. La bruche de la vesce, Bruchus brachialis. La bruche du haricot, Acanthoscelides obtectus. La bruche du pois ou Charançon du pois, Bruchus pisorum qui pond dans les fleurs du pois et dont la larve dévore les graines.
(Bruchidae) n. m. pl. [Bean weevils, Seed beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Chrysoméloïdes dont le genre Bruchus en est le type. On en connait près de 1.700 espèces. Ils mesurent 4 mm en moyenne mais peuvent atteindre 25 mm. Leur tête est étroite et allongée en museau. Elle peut être quelquefois recouverte par le pronotum. Leurs antennes de 11 articles sont filiformes, voir serrulées (en forme de scie). Les élytres striés et pubescents laissent le pygidium (dernier tergite abdominal) à découvert. L'écusson (scutellum) est en général présent mais peu aussi manquer. Les procoxas sont contigus. Les hanches postérieures sont aussi rapprochées. Leur abdomen déclive postérieurement. Si les adultes se nourrissent peu et consomment du pollen ou du nectar, leurs larves sont cléthrophages (ils se développent dans les graines de plantes ou les graines entreposées) et sont donc nuisibles aux denrées alimentaires. Leurs larves néonates se distinguent par leur structure particulière destinée à les aider à sortir de l'œuf. Les stades larvaires suivants sont apodes. La nymphose a lieu à l'intérieur de la dernière graine consommée (qui peut être la même et unique graine selon les espèces). Ils sont cosmopolites mais on les trouve surtout dans les régions chaudes du globe. Selon SITI, NCBI et Fauna Europaea, on devrait parler de Bruchinés (Bruchinae) en tant que Sous-famille de Chrysomélidés. Syn. Chrysomélidés selon Fauna Europaea.
n. m. [Biting midges]. Nom usuel donné aux Insectes Diptères Nématocères de la Famille des Cératopogonidés.
Voir Bacillus thuringiensis
n. m. (Origine provençale). Ruche à rayon fixe creusée dans le bois et recouvert d'une pierre.
adj. (Du lat. bucca bouche dont l'équivalent gr. est stoma). [Buccal]. Qui se rapporte à la bouche. La tête des insectes porte leurs pièces buccales. Voir Pièces buccales.
(Bucculatricidae) Mosher, 1916 n. m. pl. [Ribbed-cocoon maker moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, Yponomeutoïdes. Leurs scapes antennaires (1er article antennaire) sont dilatés et forment une œillère, souvent élargie par des écailles. Ils ont des palpes maxillaires atrophiés et une trompe distincte. Leurs ailes postérieures sont toujours étroites et longuement frangées. Leurs chenilles sont mineuses de feuilles. Elles élaborent par la suite un cocon de mue à la surface d'une feuille. Quelques espèces sont nuisibles.
n. m. [Buff-tip]. Nom vernaculaire de Phalera bucephala Lépidoptère de la Famille des Notodontidés.
Georges-louis Leclerc compte de Buffon (1707-1788) n. p. Naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et écrivain Français. Il s'intéressa notamment à la zoologie pour laquelle il émit des théories qui ont notamment influencé Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. Il a notamment relevé la ressemblance entre l'homme et le singe et évoqué une possibilité de généalogie commune.
(Du lat. bulbus oignon, variante de vulva enveloppe). [Bulbus ejaculatorius]. Chez les Insectes mâles, le sperme passe par le canal déférent, le canal éjaculateur médian et plus tard à la femelle pendant l'accouplement. Les canaux déférents et les glandes annexes débouchent dans la région intermédiaire du bulbe éjaculateur. Le bulbe éjaculateur contient le canal éjaculateur et les glandes accessoires du canal éjaculateur. Le bulbe se poursuit par la phallobase. Le bulbe éjaculateur fonctionne comme une pompe spermatique. Mais son rôle est également de produire des substances contenues dans le fluide séminal, notamment du glucose-oxydase bactéricide, une sorte d'anti-aphrodisiaque destiné à augmenter la durée d'accouplement. Voir aussi Appareil reproducteur et Phallobase.
(Buprestis) n. m. (Du gr. bouprêstis qui fait enfler les bœufs, car des auteurs antiques pensaient qu'ils étaient la cause de la mort de bovins les confondant sans doute avec des Méloïdés). [Jewel beetle]. Genre d'Insectes Coléoptères de la Famille des Buprestidés. Leurs larves, xylophages, se reconnaissent à l'élargissement marqué de l'avant corps (large prothorax) d'où leur nom de "larves-marteaux". Elles sont nuisibles aux arbres (chêne, poirier, pin, etc.) car elles y creusent des galeries. Chez les adultes, les mâles ont un crochet au sommet des tibias antérieurs. Les Buprestes sont fusiformes, avec une forme ovale légèrement bombée. Leurs élytres présentent des stries et sont souvent d'une couleur métallique avec des taches rouges, jaunes ou vertes. Les adultes butinent le nectar et le pollen des fleurs et fréquentent souvent les endroits ensoleillés (héliophiles). Ils sont nommés communément « richards ». Les espèces les plus courantes en Europe, sont : Buprestis novemmaculata L. ; B. haemorrhoidalis Herbst ; B. rustica L. ; B. octoguttatus L.
(Buprestidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Metallic wood-boring beetles, Jewel beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Buprestoïdes ayant pour type le genre Buprestis. Cette famille compte près de 15.000 espèces. On les appelle usuellement « richards », du fait de leurs éclats métalliques les faisant ressembler à des bijoux. Ils peuvent mesurer jusqu'à 70 mm dans les régions tropicales mais la plupart ne mesurent que quelques millimètres. Leur corps élancé, fusiforme et fortement sclérifié est souvent paré de couleurs vives métalliques. Ils ont une petite tête engoncée dans le prothorax, portant de courtes antennes plus ou moins filiformes ou dentées ou avec une massue de 3 articles (ex. Genre Aphanisticus). Les scapes sont insérés entre les grands yeux. Leur thorax présente une saillie prosternale. Leurs élytres sont rétrécis en pointes à leur apex. Leurs ailes permettent un vol très rapide. Leurs tarses sont homéomères de formule tarsale 5.5.5 (pentamères). Leur abdomen montre 5 sternites visibles. Leurs deux premiers sternites abdominaux sont presque soudés. Les adultes diurnes sont héliophiles. Ils se nourrissent de feuillage et d'écorce. Certaines espèces sont ainsi de redoutables ravageurs forestiers. Leurs larves xylophages sont appelées communément « Larves marteau » car elles sont dépourvues de pattes et sont allongées avec un prothorax souvent très élargi. Elles se développent en une ou plusieurs années. Ils sont cosmopolites mais on les trouve surtout en région tropicale. Ex. Anthaxia nitidula L.
ou Bourse copulatrice Poche copulatrice ou vestibule vaginale des génitaux de la femelle qui reçoit l'endophallus et les spermatozoïdes pendant la copulation (ou les spematophores). Les spermatozoïdes sont cependant quelquefois déposés directement dans la spermathèque si le pénis pénètre jusqu'au canal du réceptacle séminal. La bourse copulatrice est une chambre génitale constituée par la réunion des deux oviductes. Elle correspond primitivement à une invagination (repli interne) du sternite 8. Elle est située à l'endroit où l'on trouve le gonopore. Sa structure est souvent utilisée pour distinguer des espèces très voisines, tout comme l'aedeagus pour les espèces mâles. Syn. Chambre génitale ou Vagin. Voir aussi Appareil reproducteur.
n. m. (Du lat. bursa bourse, sac). [Bursicon(s)]. Neurohormone sécrétée chez de nombreux insectes par les cellules médianes du cerveau après la mue dont le rôle est de contrôler le tannage et la coloration de l'exocuticule. En son absence, le tégument est beaucoup moins mélanisé. Lors de la métamorphose, il s'accumule dans les corpora cardiaca et permet aussi notamment le déploiement et le durcissement des ailes.
Voir aussi : Corpora cardiaca, Exocuticule, Mélanisation, Métamorphose, Neurohormone et Quinone.
n. m. [Foraging activity]. Action de butiner.
n. f. ou adj. [Forager, Foraging bee]. Abeille de plus de 21 jours chargée de l'approvisionnement de la ruche. Tous les matins, l'abeille part butiner et récolter le pollen. Le rayon de butinage peut aller jusqu'à 10 km de la ruche lorsque les ressources sont pauvres. Une fois posée sur une fleur, l'abeille en écarte les pétales afin d'y plonger la tête et aspirer le nectar qu'elle pompe au moyen de sa trompe qu'elle allonge pour ce faire. Ce nectar est provisoirement stocké dans son jabot social. Dans le jabot, le nectar subit un début de digestion qui contribue à le transformer en miel. Puis elle rentre à la ruche pour se livrer à la trophallaxie, ce qui consiste à régurgiter son chargement dans la bouche d'autres abeilles ouvrières. Au cours de ses voyages successifs, l'abeille a tendance à butiner les fleurs de la même espèce (constance fleurale qui facilite la pollinisation croisée). Les abeilles butineuses ne se contentent pas de récolter du nectar. Elles récoltent aussi le miellat sécrété par certains pucerons, du pollen, de la propolis et de l'eau. Toutes ces ressources récoltées sont destinées à permettre la survie de la colonie pendant l'hiver. La récolte du pollen se fait au moyen de la brosse à pollen qui arrache le pollen gràce à la série de poils rigides présent sur le métatarse. Puis l'abeille racle son métarse sur la corbeille à pollen, lieu où sera stocké ce dernier durant le vol.
Voir aussi Brosse à pollen, Constance fleurale, Corbeille, Gelée royale, Invertase, Miel, Miellat, Pain d'abeille, Pollen, Poussoir à pollen, Propolis et Pince tibio-tarsienne.
Voir aussi Nourrice et Ouvrière 2.
n. f. [Drinker]. Nom vernaculaire d'Euthrix potatoria Lépidoptère Lasiocampidé. Sa chenille vit sur le brome et sur d'autres graminées.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionoïdes Rhynchitidés. Ex. Byctiscus betulae ou Rhynchite du bouleau ou Cigarier de la vigne, nuisible aux vignes dont il roule les feuilles en cigare pour y pondre ses œufs.
(Byrrhus) n. m. [Moss beetle, Pill beetle]. Genre d'Insectes Coléoptères, type de la Famille des Byrrhidés. Il est apparenté aux Dermestes. Ils se nourrissent d'algues et de mousses. Ex. Le Byrrhe commun, Byrrhus pilula.
(Byrrhidae) n. m. pl. [Moss beetles, Pill beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes dont le byrrhe en est le type. Leurs antennes de 11 articles sont caractérisées par la présence d'une massue antennaire compacte de 2-3 articles. Leur tête est cachée en partie par le pronotum. Leur corps pubescent est court, bombé et ovale. Leur thorax est sillonné sur sa face ventrale pour recevoir les appendices. Les élytres sont pubescents avec des soies dressées clairsemées. Leurs hanches postérieures sont excavées pour recevoir au repos les fémurs. Les tibias sont plus ou moins élargis. Ces différents caractères permettent aux pattes d'être rétractiles et de se replier entièrement sous le corps dans ces sillons en cas de danger. Cela explique l'origine de leur appellation vernaculaire anglo-saxonne « Pill-beetle » soit Coléoptère pilule. Dès qu'ils sont inquiétés, ils replient leurs pattes et simulent la mort (thanatose). Ils sont phytophages et vivent aux dépens des mousses.
(Byrrhoidea) Latreille, 1804 n. m. pl. Super-famille d'insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes dont le Byrrhe en est le type. La plupart de leurs représentants sont aquatiques ou semi-aquatiques. Cette Famille regroupe les Familles suivantes : Byrrhidae, Callirhipidae, Chelonariidae, Cneoglossidae, Dryopidae, Elmidae (ou Elminthidae) Eulichadidae, Heteroceridae, Limnichidae, Lutrochidae, Psephenidae, Ptilodactylidae. Syn. Dryopoidea.
(Byturus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cucujoïdes Byturidés, de couleur roussâtre. Ex. Le ver des Framboises, Byturus urbanus dont la larve nuit au framboisier.