et leur environnement
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Nom usuel donné aux pucerons.
n. m. (Du lat. vagina gaine). [Vagina]. Syn. de Bursa copulatrix. Voir Bursa copulatrix.
Voir aussi Appareil reproducteur.
n. m. pl. (Du lat. vagina gaine et penna plume, aile). Ancien syn. de Coléoptères, qui était utilisé par les auteurs latins. Voir aussi Elytroptères.
[Dorsal vessel]. Il s'agit d'un vaisseau sanguin, d'un tube dans lequel circule l'hémolymphe qui s'étend sur toute la surface dorsale de l'Insecte. Il est divisé en chambres à l'arrière du corps de l'insecte, ce qui correspond au cœur et prend la forme d'un vaisseau simple vers l'avant, ce qui correspond à l'aorte.
Voir aussi Appareil circulatoire Circulation lacunaire Circulation sanguine Cœur et Aorte.
Possibilité pour une espèce végétale ou animale de coloniser des milieux différents grâce à sa faculté d'adaptation. Une espèce à forte valence écologique sera dite euryèce. Au contraire une espèce à faible valence écologique sera dite sténoèce.
Voir aussi Euryèce Eurybiote Sténoèce et Sténobiote.
n. f. (Du lat. valva battant de porte). [Valve].
1. Structure anatomique telle un opercule, qui ne permet le passage que dans un seul sens.
2. Constituant de l'ovipositeur des femelles d'Insectes Néoptères. Chez les Ptérygotes, on trouve trois paires de valves mobiles, ventrales, dorsales et médianes qui dépendent des segments abdominaux 8 et 9. Des pièces paires appelées valvifères, permettent leur articulation vis à vis des sternites. Le huitième segment abdominal porte au-dessus de la plaque sous-génitale, la paire de valves la plus basse (paire de valvules 1 ou valves ventrales ou valves ventrales antérieures). Le neuvième segment porte la paire de valves la plus haute (paire de valvules 3 ou valves dorsales ou valves latérales). Ces dernières s'allongent vers l'arrière sous le dixième et onzième segment et peuvent former deux autres sortes de valves appelées alors « valvules 2 ou valves centrales ou valves ventrales postérieures». Les deux premières paires de valves constituent des structures sclérotisées formant l'ovipositeur et lorsque ce dernier est térébrant, elles sont transformées en stylets. Les valves centrales plus petites, qui résultent aussi d'une expansion du neuvième segment abdominal, ont pour fonction de placer les œufs dans le trou creusé par les valves ventrales et dorsales. Ces extensions ne peuvent être assimilables à des styles ou des gonapophyses. Mais la structure de l'armature génitale des Insectes Néoptères dérive de celle primitive des Archéognathes. Ainsi, la première paire de valves est homologue des gonapophyses VIII des Archéognathes, la seconde des gonapophyses IX. La troisièmes paire forme un étui pour les deux autres et résulte d'un allongement de l'apex des gonocoxites IX.
Voir aussi Appendices abdominaux Dard Gonapophyse Gonocoxite Ovipositeur et Valvifère.
3. Chez les mâles des Hémiptères Cicadellidés (et notamment chez les cigales) et des groupes apparentés, petite pièce triangulaire sur le bord postérieur du dernier sternite abdominal.
4. Chez les Lépidoptères, correspond aux harpagones, appelés chez ces derniers, harpes.
Voir aussi Aedeage 2. Voir Harpe 2.
Chez les Orthoptères, l'oviscapte est constitué de valves ventrales, dorsales et latérales. Ces valves sont sclérifiées et plus petites. Syn. Valve interne ou Valve médiane ou Valve centrale.
n. f. pl. (Du lat. valva battant de porte et -fero porter). [Valvifer]. Chez les femelles d'Insectes Néoptères, pièces basales des genitalia qui portent les valves et qui permettent leur articulation vis-à-vis des sternites. On en trouve généralement deux paires appelées, valvifères 1 et valvifères 2. La première paire, les valvifères 1 situés sur le huitième segment abdominal portent des « sortes » de gonapophyses, appelées « valves 1 ». Sur le neuvième segment abdominal, on trouve deux autres valvifères, appelés valvifères 2 portant chacun les « valves 2 ». Ces derniers s'allongent vers l'arrière et peuvent former deux autres sortes de valves appelées alors « valves 3 ». Ces extensions ne peuvent être assimilables à des styles ou des gonapophyses. Mais la structure de l'armature génitale des Insectes Néoptères dérive de celle primitive des Archéognathes. Les valvifères 1 sont ainsi homologues de la base des gonocoxites VIII des Archéognathes, les valvifères 2 des gonocoxites IX.
Voir aussi Gonapophyse et Gonocoxite.
n. f. [Valvula(ae)].
1. Syn. de valve. Voir Valve 2.
2. Sorte de repli qui, dans les vaisseaux et conduits de l'organisme, dirige les liquides dans un sens donné et les empêche de refluer en amont à la manière d'une valve.
3. Chez les mâles Lépidoptères, partie centrale de la harpe. Voir Harpe 2 et Harpagones.
ou valvule cardiaque Dans le tube digestif des Insectes, le passage entre l'œsophage et l'intestin moyen (ou mésentéron) ne se fait pas directement car l'intestin antérieur (dans lequel on trouve l'œsophage) vient s'invaginer dans le mésentéron et sa partie terminale se réfléchit vers l'avant pour rejoindre l'extrémité antérieure de l'intestin moyen. C'est cet ensemble qui constitue la valvule cardiaque ou valvule œsophagienne. Sa fonction est de régulariser par compression le mouvement de la nourriture en évacuant la membrane péritrophique (qui entourre les aliments) vers la lumière de l'intestin moyen. On y trouve des muscles constricteurs qui jouent le rôle de laminoir (d'amincisseur) de la membrane péritrophique. Cette partie terminale de l'intestin antérieur vient se souder aux premières cellules du mésentéron par une zone plus mince, le sillon stomodéo-mésentérique. Les cellules formant la paroi externe de cet ensemble sont, elles, endodermiques et constituent le proventricule (ou gésier), appelé communément « Bouche de l'estomac ».
Voir aussi Gésier, Intestin antérieur, Intestin moyen et Membrane péritrophique.
Valvule de l'intestin moyen faisant la séparation avec la vésicule chylifique (ou estomac).
Syn. de valvule oesophagienne. Voir Valvule œsophagienne.
(Vanessa) n. f. (Du lat. vanessa). Nom usuel et Genre d'Insectes Lépidoptères (Rhopalocères) de la Famille des Nymphalidés. Leurs chenilles vivent sur l'ortie (et pour d'autres espèces sur l'orme, le saule, le peuplier, le chardon, le cerisier, le bouleau). Ces papillons diurnes roux et brun aux ailes vivement colorées ont pour principales espèces, le « vulcain », Vanessa atalanta le « Paon de jour », Aglais (Inachis) io la grande tortue, Nymphalis polychloros (L.), le « Morio », Nymphalis antiopa la « belle-dame » encore appelée la « Vanesse du chardon », Vanessa cardui. Syn. Cynthia ou Bassaris. Voir Nymphalidés.
adj. [Vannus]. Partie postérieure de l'aile des insectes qu'il s'agisse de l'aile antérieure ou postérieure. Le vannus ou champ anal est situé en arrière de la nervure médiane. Cette partie de l'aile n'est pas active dans le sens où elle n'est pas reliée aux muscles du vol contrairement à la partie antérieure de l'aile, le remigium. Elle peut être parfois (chez les Néoptères) prolongée en arrière par la neala ou champ jugal. Syn. Champ anal, Lobe vannal, Région vannale, Champ vannal, Région vannale.
Voir aussi Aile Rémigium Pli vannal et Sclérites axillaires.
ou Vanus n. m. [Vannus]. Partie postérieure de l’aile des insectes qu’il s’agisse de l’aile antérieure ou postérieure. Le vannus ou champ anal est situé en arrière de la nervure médiane. Cette partie de l’aile n’est pas active dans le sens où elle n’est pas reliée aux muscles du vol contrairement à la partie antérieure de l’aile, le remigium. Elle peut être parfois (chez les Néoptères) prolongée en arrière par la neala ou champ jugal. Syn. Champ anal, Lobe vannal, Région vannale, Champ vannal, Région vannale.
Voir aussi Aile, Néoptères, Rémigium, Pli vannal et Sclérite axillaire.
n. m. (Du lat. variare diversifier, nuancer). [Variation]. Dans une population donnée, différences qu'un individu d'un âge défini, présentent avec d'autres individus de sa propre espèce au même degré de développement. Ces différences affichées font écarter l'individu du type considéré comme moyen ou normal. Voir aussi Variété.
(Varietas) n. f. (Du lat. variare diversifier, nuancer). [Variety]. Subdivision de la classification des êtres vivants, comprenant à l'intérieur d'une espèce, tous les individus qui ont un caractère distinctif commun héréditairement transmissible. Les variétés d'une même espèce pouvant s'hybrider entre elles, une variété ne se maintient de façon durable que si l'isolement géographique, la sélection naturelle ou l'intervention humaine empêchent le retour au type moyen. Syn. Race. Voir aussi Variation.
n. m. [Varroa mite]. Maladie provoquée par un acarien, Varroa jacobsoni sur toutes les ruches du monde. C'est un ectoparasite de l'abeille qui lui suce le sang et lui propage divers virus mortels. Selon les régions infectées, le varroa peut détruire 60% à 90% des ruches. Originaire de Java, il est apparu en Europe au début des années 70 puis aux Etats-Unis en 1987. Apparu à Madagascar en 2010, il y a détruit 60% des colonies entre Tamatave et Tananarive.
ou varon n. m.
1. Nom vernaculaire de la larve d'un Insecte Diptère Brachycère, l'hypoderme. La larve de cette mouche velue vit sous la peau des ruminants et est responsable de l'hypodermose. L'hypoderme colle ses œufs sur les poils des animaux. Dés l'éclosion, la petite larve pénètre directement au travers la peau de l'animal, ou est avalée par l'animal lorsqu'il se lèche. C'est après un circuit long et compliqué dans l'organisme du ruminant que la larve se fixe sous la peau. Cette parasitose inféodée aux bovins se traduit par une perte de la production de viande et de lait. Les cavités laissées dans la peau font perdre au cuir de sa valeur.
2. Trou laissé par cette larve dans le cuir.
adj. Se dit d'une peau, d'un cuir troué ou gâté par les varrons.
Expression latine signifiant vase deferent. Syn. de spermiducte. Pl. Vasa deferentia. Voir Spermiducte.
[Vas deferens, Pl. Vasa deferentia]. Syn. de spermiducte. Voir Spermiducte.
[Vas efferens, Pl. Vasa efferentia]. Syn. de canal efférent. Voir Canal efférent.
adj. et n. m. [Vector(s)]. Se dit des insectes qui transmettent un parasite et constituent pour celui-ci un hôte temporaire où il peut subir une évolution. Ex. Leptocimex (Hémiptère). Mais les vecteurs les plus répandus appartiennent à la famille des Diptères (et notamment le moustique comme par exemple l'Aedes).
Voir aussi Compétence vectorielle et Lutte antivectorielle.
(Velia) n. f. Genre et Sous-genre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Gerroïdes, type de la Famille des Véliidés. Ces insectes vivent à la surface des eaux. Ex. Velia (Velia) rivulorum.
(Veliidae) Amyot & Serville, 1843 n. m. pl. [Water crickets, Riffle bugs, Broad-shouldered bugs]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Gerromorphes Gerroïdes. Ils constituent la plus grande famille chez les Gerromorphes avec près de 200 espèces. Ils vivent à la surface des eaux calmes sur lesquelles on peut les voir patiner, un peu comme les Gerridés. Ils mesurent entre 1,6 et 6 mm de long. Leur corps, ovale ou allongé, présente ventralement une pubescence hydrophobe dense et soyeuse. Leur tête porte une rainure sur le vertex, depuis le front jusqu'au postclypeus, ainsi que trois paires de trichobothries céphaliques. Le rostre de 4 articles est fin et atteint généralement le mésosternum. Leurs antennes de 4 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Les ocelles sont absents (sauf chez les Macroveliinae). Le métasternum présente une ouverture appelée « omphalium », reliée à la seule glande odoriférante métathoracique que possèdent ces espèces aquatiques. Ils se distinguent des Gerridés par leur taille plus petite et par leurs hanches médianes qui sont à égale distance des hanches antérieures et postérieures alors que chez les Gerridés, les hanches médianes sont plus proches des postérieures que des antérieures. Les pattes antérieures ne sont pas ravisseuses mais servent tout de même à la capture des proies. Les fémurs postérieurs ne dépassent en général pas de l'extrémité de l'abdomen (ce qui les distingue des Gerridés). Leurs tarses sont formés de un à trois articles. Leurs griffes sont insérées avant l'apex du tarse (griffes préapicales (ou antéapicales)) ou à l'apex. Ce sont des prédateurs. Les œufs sont collés sur un substrat quelconque à la surface de l'eau. Le développement post-embryonnaire montre 5 stades larvaires. Ils sont cosmopolites.
Première nervure de la région jugale de l'aile des Insectes Néoptères.
Seconde nervure de la région jugale de l'aile des Insectes Néoptères.
Chez les Orthoptères, nervure secondaire des ailes.
[Spurious vein]. Terme lat. signifiant « fausse nervure ». Il s'agit en fait d'un épaississement de la membrane alaire lui donnant l'aspect d'une nervure. La présence de ce pli longitudinal, vestige de la nervure médiane, sans origine nette, ni extrémité, à l'intérieur de la cellule radiale (r) est un trait caractéristique permettant de reconnaitre les Diptères Syrphidés. Cette fausse nervure longitudinale s'observe aussi chez certains Névroptères.
n. m. [Harvester]. Nom vernaculaire de la larve du Trombidion de l'ordre des Acariens, dont le nom scientifique est Neotrombicula autumnalis. Cette appellation est due au fait qu'on les voit faire leur apparition à la fin de l'été, au moment des vendanges. On les appelle d'ailleurs aussi « aoûtat » ou encore « araignées rouges » du fait de leur morphologie. Syn. Rouget, Lepte.
Voir aussi Aoûtat.
n. m. (Du lat. venenum, poison). [Venom(s)]. Liquide malfaisant, sécrèté chez certains animaux par un organe spécial et qui se communique par une piqûre ou une morsure. Chez les insectes, le venin est principalement produit par les Hyménoptères qui l'injectent au moyen de leur dard. Mais certains Hétéroptères peuvent aussi inoculer un venin au moyen de leur rostre. Des expériences de laboratoire ont démontré que le venin le plus toxique chez les Insectes était produit par une fourmi moissonneuse, Pogomyrmex maricopa. 0,12 mg de leur venin par kilo est suffisant pour tuer un rat. Une seule fourmi injectant 0.02 mg de venin, il suffirait de 12 fourmis pour tuer un rat de 2 kg. A titre de comparaison, la toxicité du venin des abeilles est 20 fois moindre (2,8 mg/kg serait nécessaire pour tuer un rat).
Voir aussi Dard, Glande à venin, Piqûre.
ou ventriculite [Ventricle]. Chambre du vaisseau dorsal dans laquelle circule l'hémolymphe. Au nombre de 7 à 11, ces chambres sont placées les unes derrière les autres et sont séparées par deux valves juxtaposées qui permettent le passage de l'hémolymphe que vers la tête lors de la contraction des muscles aliformes (exception faite chez les Diploures et quelques Ephéméroptères, où le « sang » est à la fois propulsé vers l'avant et vers l'arrière). Au niveau des valves, se trouve l'ouverture appelée ostiole.
Voir aussi Vaisseau dorsal et Cœur.
adj. [Ventrodorsal]. Qui englobe la face ventrale et la face dorsale.
A propos d'une mesure, qui va du ventre vers le dos.
adj. [Ventrolateral]. Qui se situe sur le côté de la face ventrale.
n. m. (Du lat. vermis ver). [Worm, Maggot].
1. Animal invertébré de forme allongée, au corps mou, contractile, dépourvu de membres, souvent divisé en segments et dont la tête est peu ou pas distincte. Le ver solitaire qui parasite chiens, chats et humains est transmis par la puce du chien (Famille des Pulicidés. Ordre des Siphonaptères).
2. Nom usuel donné à des animaux, allongés et mous n'appartenant pas à l'embranchement des vers : vers à viande pour des larves de mouches ou ver à soie pour la chenille du Bombyx du murier ou vers en armée, pour les chenilles de leucanie (Lépidoptères Noctuidés), etc.
Nom usuel de la larve de l'Hélophile ou de l'Eristale. Voir aussi Siphon respiratoire. Ver à soie Nom usuel de la chenille du bombyx du mûrier. Ver à tête noire Voir Ver de l'été. Ver blanc [White grub]. Nom usuel donné à la larve des Coléoptères Scarabéoïdes et plus particulièrement du hanneton. Syn. Man. Ver coquin Nom vulgaire de la chenille du « conchylis de la vigne » ou « teigne de la vigne » (Conchylis omphucelia). Ver de cayor Nom usuel de Cordylobia anthropophaga Diptère de la Famille des Calliphoridés, de l'Afrique Subsaharienne, parasite obligatoire de la peau des mammifères (et notamment des chiens ou de l'homme) qui forme des furoncles à l'origine des myiases furonculeuses. Ver de cœur Nom commun d'une chenille d'un Lépidoptère Noctuidé nuisible au chou. Le Copidosome (Hyménoptère Encyrtidé) est un précieux auxiliaire de l'agriculture en ce qu'il parasite cette chenille pour y pondre ses oeufs. Ver de farine Appellation de la larve élatériforme du ténébrion meunier (Tenebrio molitor que l'on trouve dans les boulangeries), qui est élevé en grande quantité afin d'être utilisé comme appât pour la pêche, ou comme nourriture pour les petits oiseaux de volière, les reptiles ou les poissons d'élevage. Ver de fromage Larve de certains Diptères qui pullule parfois dans les fromages à pâte molle. Ex. la larve de la piophile. Ver de l'été Autre nom de la pyrale de la vigne (Tortrix pilleriana), appelée aussi « Phalène de la vigne », « Chape de la vigne », « Ver à tête noire », ou encore « Conque ». Ce Lépidoptère appartient à la Famille des Tortricidés. Ver du bois Voir Lymexylon. Ver du Cayor Larve de la cordylobie. Ver « fil de fer » [Wire worm]. Nom commun donné aux larves de Coléoptères Elatéridés du fait de leur forme cylindrique. Ver gris Chenille de l'agrotis. Ver-lion ou verlion Larve de Vermileo.
, [Common glow worm]. Les femelles aptères de certaines espèces de Lampyridés et les larves de Lampyre en général sont appelées communément « Ver luisant ». Chez les lampyres, les mâles et les femelles se reconnaissent et s'attirent en émettant des signaux lumineux dont la couleur et la durée sont caractéristiques de chaque espèce. Voir Lampyre.
n. m. [Human botfly]. Voir Dermatobie.
n. m. Nom commun donné aux larves de la Sciara (Diptère Nématocère) qui cheminent en colonne.
n. m. Nom usuel donné à la chenille du carpocapse des pommes, Cydia pomonella (Lépidoptère Tortricidé), connue pour dévorer les jeunes fruits. Ce nom commun est également attribué à Pectinophora gossypiella (Lépidoptère Gelechiidé).
n. m. [Boble chafer]. Nom vernaculaire de Gnorimus nobilis Coléoptère de la Famille des Cétoniidés.
adj. (Du lat. vermis ver et forma forme). [Vermiform]. Qui est en forme de ver de terre, c'est-à-dire dépourvu de pattes et à tête réduite. Syn. Vermoïde.
Larve vermiforme, Voir Larve vermiforme.
n. m. Genre d'Insectes Diptères, Brachycères Orthorrhaphes, de la Famille des Vermileonidés, au corps assez élancé, comme toutes les mouches de cette petite Famille qui compte une quarantaine d'espèces dans le monde. Elles sont de taille moyenne (entre 9 et 12 mm), à ailes sans alule (lobe membraneux situé à la base de l'aile). Leurs pattes sont assez longues. Leur abdomen est étroit et claviforme. On connaît en France, surtout dans la région méridionale, Vermileo degeeri Macquart (le Ver-lion). Ils creusent des entonnoirs comme les fourmilions pour capturer leurs proies.
(Vermileonidae) n. m. pl. [Worm lions, Wormlion flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes (selon SITI) ou Tabanomorphes (selon NCBI). Ils sont proches des Tabanidés. Historiquement, cette famille faisait partie des Rhagionidés. Cette famille compte désormais une dizaine de genres dont le genre type est le genre Vermileo. Mais on y trouve aussi la lampromyie (Genre Lampromyia). Ce sont des mouches dont le corps est roux, les pattes jaunes et les ailes irisées. Leur tête est ronde. Leur trompe est courte et molle. Leurs ailes présentent un angle anal. Leur abdomen fin est pétiolé. Ils fréquentent les endroits chauds, secs et sablonneux. Mais c'est surtout le comportement larvaire de cette famille qui a retenu l'attention dans la mesure où ce comportement est proche de ce que l'on peut observer chez les Myrméleontidés ou « fourmis-lions » (Névroptères). Dans les places où le sable fin s'accumule (racines d'arbre, aplomb d'un mur...) la femelle creuse, avec ses pattes, un petit trou où elle dépose un œuf. Ce dernier donne naissance à une larve qui construit un entonnoir-piège au fond duquel elle se maintient et dévore tous les petits insectes qui y tombent. A la façon des Fourmilions, elle peut accélérer le glissement de la proie par un jet de sable. Une fois la victime capturée, celle-ci est maintenue avec l'avant-corps pour être vidée et la dépouille rejetée par dessus bord. Le développement larvaire serait d'au moins un an. Les excréments sont évacués en une seule fois au moment de la nymphose. Les mœurs remarquables de cet insecte ont été décrites dès 1753 par Réaumur puis par De Geer.
n. f. [Vermin]. Ensemble des insectes parasites qui rongent, piquent, etc. hommes et animaux.
adj. (Du lat. vermis ver et eidos aspect). [Vermoid]. Ce terme qualifie les larves d'Hyménoptères qui ont une tête mal individualisée, des pattes réduites ou disparues et un corps mou. Syn. Vermiforme. Voir Larve vermiforme.
adj. [Rotten, Wormy]. Se dit d'un bois miné par des larves d'insectes.
n. f. [Wood worm]. Trace que les larves d'insectes laissent dans ce qu'elles ont mangé.
[Nail polish]. Vernis utilisé par les entomologistes pour effectuer des réparations diverses sur des exemplaires de collection cassés. On peut ainsi réparer un tarse, une antenne, etc. Pour dissoudre le vernis, on se sert de l'acétone.
Voir aussi Acétone.
n. f. (Du lat. verruca excroissance, verrue). [Verruca]. Chez les chenilles de Lépidoptères ou larves de Coléoptères, protubérance cuticulaire légèrement surélevée portant un groupe de soies secondaires simples ou plumeuses. Voir aussi Pinaculum et Soie secondaire.
n. f. Maladie parasitaire péruvienne due à un sporozoaire (Bartonella bacilliformis) inoculé par la piqûre de divers phlébotomes (Diptères Nématocères Psychodidés).
n. m. (Du lat. vertex, verticen sommet). [Vertex(texes, tices)]. Partie supérieure de la tête formée par la réunion de deux sclérites. Le vertex est borné latéralement par les yeux composés et les tempes et limité, antérieurement par le front et postérieurement par l'occiput.
Sommet de la tête.
Voir aussi Tête.
adj. Voir Soie verticale externe.
adj. Voir Soie verticale interne.
adj. [Vesicant]. Qui produit la vésication.
n. m. [Vesicatory]. Qui produit des vésicules (cloques, ampoules de petite taille) à l'endroit où il est appliqué. Les Cantharides et les Méloés (Coléoptères) produisent de la cantharidine qui peut faire cloquer la peau humaine. Les méloés rejettent ce produit par la bouche et les articulations des pattes. Il s'agit d'un cas d'autohémorrhée. La cantharidine de Lytta vesicatoria était employée autrefois comme vésicatoire (et comme aphrodisiaque).
[Chylific ventricle, Chylific stomach, Ventriculus]. Estomac des Insectes où se déroule la digestion des aliments, situé dans l'intestin moyen et en étant séparé par la valvule stomacale. Chez les Coléoptères, la vésicule chylifique se distingue notamment par un renflement de la partie antérieure de l'intestin moyen.
Voir aussi Intestin moyen.
[Exsertile vesicle]. Glande passant pour être une glande odoriférante qui se dévagine hors du tégument lorsque l'insecte qui la porte est inquiété et qui dégage une odeur d'éther. On en trouve parfois sur le pronotum ou l'abdomen de certains Coléoptères Mélyridés (ex. Malachius bipustulatus) ou Staphylinidés (ex. Staphylinus). Ces vésicules se trouvent généralement en position métathoracique. On en trouve aussi sur le prothorax de la chenille du Lépidoptère Papilionidé appelé usuellement machaon.
Voir aussi Glande odoriférante Osmétérium 1 et Parfum.
[Seminal vesicle]. Organe de stockage des spermatozoïdes matures de l'appareil génital des mâles chez les Insectes. Les vésicules débouchent dans le canal éjaculateur.
[Veneniferous vesicle]. Voir Réservoir à venin.
(Vesperidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Chrysoméloïdes (Selon NCBI). Selon SITI et Fauna Europaea, il s'agit d'une Sous-famille de Cérambycidés et on devrait parler de Vesperinés. Cette famille qui comprend 17 genres et 80 espèces est divisée en 3 Sous-familles. Ex. Vesperus xatarti.
(Vespidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Wasps, Paper wasps, Yellow jackets, Hornets, Mason wasps, Potter wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates comprenant les guêpes proprement dites, qu'elles soient sociales ou solitaires. Il en existe près de 4.170 espèces. Ces vraies guêpes ont pour caractéristique de placer leurs ailes longitudinalement au repos au lieu de les placer à plat sur le corps. Elles sont également caractérisées par leur coloration aposématique, fréquemment jaune et noire. Leurs yeux sont fortement échancrés face à l'insertion antennaire. Ils ont de ce fait une forme de croissant. Les mâles ont des antennes de 13 articles alors que les femelles en ont de 12. Leur pronotum triangulaire atteint latéralement la tégula. Les ailes antérieures présentent notamment une cellule costale. La première cellule discoïdale (d) des ailes antérieures est très allongée et nettement plus longue la cellule submédiane (smd). Cela permet de les distinguer des Pompilidés chez qui la première cellule discoïdale (1-d) est plus courte ou égale à la submédiane (smd). Les ailes postérieures présentent des cellules fermées. Les tibias médians portent deux épines. Les mâles présentent 7 tergites abdominaux et les femelles 6. Femelles et ouvrières possèdent un aiguillon. Les mâles en sont dépourvus. Les adultes sont prédateurs ou mellifères. Ce sont des constructeurs. Les nids sont faits à partir de fibres végétales transformées en papier pour les espèces sociales, ou en terre pour les espèces solitaires. Les espèces les plus familières, sont des espèces sociales (appelées usuellement « guêpes vraies »). Elles édifient dès le printemps des nids à base de fibres de bois mastiquées avec de la salive. Dans la tribu des Polistini (les polistes) ces nids sont aériens et exposés à l'air libre (nids gymnodomes) alors que dans la tribu des Vespini les nids sont fermés par une enveloppe externe et composés à l'intérieur de plusieurs rayons comportant plusieurs alvéoles (nids calyptodomes). Les larves blanchâtres avec un corps ovoïde, plus large vers l'avant, se développent dans les nids et sont nourries de bouillies d'insectes régurgitées par les ouvrières jusqu'à ce qu'elles deviennent des imagos au bout de 20 jours. Certaines espèces solitaires sont maçonnes (appelées usuellement « guêpes maçonnes ») et élaborent des nids avec de la boue. Ces guêpes capturent des chenilles ou des larves de Coléoptères, qu'elles paralysent au préalable avant des les enfermer dans le nid. Les femelles fécondées hibernent mais les mâles et les ouvrières meurent tous avant le début de l'hiver. Ex. La guêpe commune, Vespula vulgaris. La guêpe germanique, Vespula germanica. La guêpe rousse, Vespula rufa L. Le frelon, Vespa crabro L.
Voir aussi Guêpe vraie et Guêpe maçonne.
adj. (Du lat. vespa guêpe et forma forme). [Vespiform]. Qui a la forme ou l'aspect d'une guêpe (ou d'un frelon).
Voir aussi Fausse Guêpe et Mimétisme batésien.
(Vespoidea) Laicharting 1781 n. m. pl. (Du lat. vespa guêpe et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates comptant notamment la Famille des Vespidés comme représentant. Les Vespoïdes ont pour particularité d'avoir les ailes placées longitudinalement au repos. Tout comme chez les Apoïdes, les antennes des mâles ont en général 13 articles, alors que les femelles n'en ont que 12. Leur pronotum s'étend jusqu'aux tégulas. Leurs larves sont nourries de proies broyées. Les Vespoïdes regroupent les Familles suivantes : Bradynobaenidae, Falsiformicidae, Formicidae, Mutillidae, Pompilidae, Rhopalosomatidae, Sapygidae, Scoliidae, Sierolomorphidae, Tiphiidae, Vespidae. Pour certains auteurs, il s'agit de Sous-familles de Vespidés. Syn. Scolioïdes.
n. m. (Du lat. vestibulum, petite pièce d'entrée). [Vestibulum]. Cavité génitale externe du 7ème sternite abdominal qui s'étend jusqu'au 8ème sternite. Chez les Lépidoptères Monotrysiens, le vestibulum est une structure présentée par les femelles qui ne possèdent qu'un orifice génital, qui sert à la fois pour la copulation et la ponte.
Voir aussi Ditrysien, Monotrysien et Exoporien.
adj. [Vestigial]. Réduit à l'état de vestiges, faiblement développé et donc à peine visible.
Dont la structure et la fonction ont régressé lors de l'évolution de l'espèce.
ou Vibrisse orale n. f. (Du lat. vibrare agiter rapidement, secouer). [Vibrissa]. Chez les Diptères, paires de macrochètes insérées près de la bouche en position interne par rapport aux soies péristomales et à la base de la suture ptilinale. Elles sont appelées simplement vibrisses. Elles sont notées « Vb ». Voir Soie vibrissale.
n. f. (Du lat. vicarius suppléant). [Vicariance]. Elle consiste en ce que deux espèces proches (phylogénétiquement parlant) voir de la même espèce, vivent dans la même niche écologique dans des régions du monde différentes. La vicariance biogéographique peut marquer le début du processus de spéciation allopatrique intervenant quand différentes populations d'une même espèce se retrouvent séparées par des barrières géographiques naturelles. Voir aussi Spéciation allopatrique.
adj. [Vicarious].
1. Se dit d'une espèce animale très ressemblante, qui occupe des zones biogéographiques différentes.
2. Se dit d'un hôte occasionnel qui remplace un hôte habituel dans une relation de parasitisme.
[Imaginal life]. Période de vie d'un Insecte qui suit la mue imaginale. Un imago est un insecte adulte qui a terminé son développement et a alors atteint sa maturité sexuelle.
Pierre (1921-2011) n. p. Entomologiste Français spécialiste des Lépidoptères qui contribua à l'étude de la faune Malgache. Il prit la succession de Paulian dans la rédaction de la collection « Faune de Madagascar » dont il édita seul les volumes 16 à 34. Ils éditèrent ensuite en commun les volumes 35 à 89. Il fut le collaborateur de Jeannel au Muséum d'Histoire Naturelle. Il finit par y être responsable du service des Lépidoptères. Il fut également membre de la Société entomologique de France et rédacteur de son bulletin.
n. m. Syn. de carabe doré. Voir Carabe doré.
n. pl. (Du lat. vinculum qui sert à relier). Chez les mâles de Lépidoptères, plaque génitale que l'on trouve dans les organes génitaux. Ces expansions que l'on trouve de chaque côté du tegmen se rejoignent sternalement pour former un entonnoir conique (en forme de U), constituant ainsi un éperon dirigé à l'intérieur du corps vers l'avant, vers le saccus (constituant de l'appareil génital en forme de sac). Les vinculum sont articulés dorsalement avec le pedunculus. Sing. Vincula.
Voir aussi Appareil génital Aedeage 2.
adj. et n. f. (Du lat. virgo virginis jeune fille, vierge et parere engendrer). [Virginoparae (n.), Virginiparous (adj. )]. Dans le cycle de reproduction des pucerons, génération de femelles agames et vivipares issues de la parthénogenèse thélytoque (descendance composée uniquement de femelles) et dont la descendance, sera elle-même une génération de femelles parthénogénétiques. Toutes les femelles sont donc virginipares, exception faite de la fondatrice qui est issue de l'œuf d'hiver et des femelles qui donneront naissances aux sexupares (qu'ils soient andopares, gynopares ou amphotères). Ainsi par exemple, les fondatrigènes (femelles issues de la fondatrice) sont des virginipares dont les descendances sont des virginogènes qui naissent sur l'hôte secondaire. Les autres types biologiques de femelles dans le cycle de reproduction étant ceux des fondatrices, des fondatrigènes, des émigrantes, des exilées et des sexupares.
Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons Fondatrice Gynopare et Sexupare.
n. f. (Du lat. virgo virginis jeune fille, vierge et genus origine). [Virginogen]. Chez les Hémiptères Aphidoïdes (pucerons), femelles aptères ou ailées issues de femelles parthénogénétiques ayant émigré sur un hôte secondaire (donc uniquement pour des espèces diéciques ou hétéroéciques). Ex. Les exilés (eux-mêmes progéniture des fondatrigènes issus de la fondatrice issue de l'œuf d'hiver).
Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons.
[Zika Virus]. Arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus responsable de la fièvre Zika chez l'Homme. Ce virus a été repéré pour la première fois en Ouganda en 1947 chez un singe. Il tire son nom d'une forêt située au sud de Kampala, capitale du pays. Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, il peut entraîner une arbovirose. Suite à une épidémie de 2016 en Amérique latine on le soupçonne d'être responsable de conséquences neurologiques et de malformations sur les fœtus de femmes malades entrainant un développement anormalement petit de la boîte crânienne du bébé.
Voir aussi Arbovirose et Flavivirus.
n. f. (Du lat. visio voir). [Vision]. Fonction par laquelle les images captées par les yeux seront transmises au cerveau. Il existe chez les insectes deux types d'yeux. Les yeux simples et les yeux composés. Les ocelles ne semblent pas jouer de rôle dans la vision proprement dite. Seuls les yeux composés permettent la perception des mouvements, des formes, des couleurs et la détection du plan de polarisation de la lumière (par la perception de l'ultraviolet). Dans chaque ommatidie formant les yeux composés des Insectes, on trouve des cellules pigmentaires iridiennes et rétiniennes qui entourent respectivement le cristallin et les cellules rétinuliennes. Chacun de ces types de cellules forment deux manchons (un manchon formé de cellules pigmentaires iridiennes et un manchon formé de cellules pigmentaires rétiniennes) donnant deux types de vision selon que ces manchons soit continus (vision par apposition) ou discontinus (vision par superposition). L'acuité visuelle acquise sera différente en fonction du type de vision : Plus nette dans le cas de la vision par apposition et moins nette dans le cas de la vision par superposition. La vision binoculaire permet en outre d'apprécier les reliefs et les distances. On estime cependant que les insectes ne voient qu'à un mêtre de distance environ. Par contre, la vision obtenue par le cerveau est dite en mosaïque et permet notamment de percevoir le moindre changement. De plus les insectes ont un champ de vision considérable. La plupart des Insectes à vol rapide qui sont en général aussi des insectes chasseurs, comme les libellules, les mouches ou même aussi les abeilles ont un champ de vision de pratiquement 360 °. Quant à la vision des couleurs, les insectes ont une gamme visuelle différente de la notre, car ils évoluent dans un environnement riche en couleur. Ils ont un maximum de sensibilité visuelle pour les longueurs d'onde courtes (ultraviolet, violet et bleu). Beaucoup sont ainsi sensibles à l'ultraviolet et sont aussi capables de percevoir la lumière polarisée. Voir Champ de vision, Ocelle, Ommatidie, Perception des couleurs, Piège à Glossines, Piège lumineux, Tapetum, Vision en mosaïque, Vision par apposition, Vision par superposition, Yeux composés et Yeux simples.
Voir aussi Gustation, Olfaction, Ouïe, Toucher et Taxie.
[Mosaic vision]. Chez les insectes, les yeux composés permettent que chaque ommatidie capture une image. La superposition dans le cerveau de cette multitude d'images permet de réaliser une vision dite en mosaïque. Le moindre mouvement est immédiatement perçu. De ce fait, certains insectes comme la mouche sont capables de détecter jusqu'à 300 images par seconde (200 pour l'abeille), contre 24 à 30 pour l'homme, ce qui leur permet d'avoir un temps de réaction plus rapide notamment pour fuir en cas de danger. Cette multitude d'images obtenues fait que les yeux composés sont aussi adaptés à la vision d'objets en mouvement, ce qui convient bien aux insectes au vol rapide, dont les objets défilent plus rapidement sur les côtés notamment. Les yeux composés ne donnent cependant pas une image précise. L'acuité visuelle d'une abeille serait ainsi 10 fois moindre que celle de l'Homme.
Voir aussi Champ de vision et Yeux composés.
[Apposition eye]. On trouve ce type de vision plus fréquemment chez les insectes diurnes. On parle d'yeux photopiques pour la vision de jour. Chaque ommatidie est alors entourée par un seul manchon continu de cellules pigmentaires (iridiennes et rétiniennes). Le rhabdome s'étend alors sur toute la longueur des cellules rétinuliennes, soit du cristallin à la membrane basale. Les photorécepteurs ne reçoivent alors que la lumière de la lentille à laquelle ils sont liés. La vision est qualifiée s'effectuer par apposition car l'image formée est une juxtaposition des informations de chaque ommatidie. Les anciens téléviseurs à tube cathodique fonctionnaient sur ce principe d'alignement de points. L'image qui se formera sera alors nette mais moins lumineuse que celle résultant de la vision par superposition des manchons. On trouve ce genre de vision chez les Odonates, certains Coléoptères, Diptères et Hyménoptères. Syn. Vision photopique, Vision en mosaïque.
Voir aussi Vision.
[Superposition eye]. On trouve ce type de vision plus fréquemment chez les insectes nocturnes. On parle d'yeux scotopiques pour la vision de nuit. Chaque ommatidie est alors entourée par deux manchons discontinus mais superposés l'un à l'autre, le premier formé par les cellules pigmentaires iridiennes qui vont entourer le cristallin et le second formé par les cellules pigmentaires rétiniennes qui vont entourer les cellules rétinuliennes. Ce dispositif permet à l'insecte de capter plus de photons car les rayons lumineux pourront passer d'une ommatidie à l'autre. La sensibilité visuelle est donc plus grande. L'inconvénient étant que l'image obtenue sera moins nette. Syn. Vision scotopique.
Voir aussi Vision.
Syn. de vision par apposition. Voir Vision par apposition.
Syn. de vision par superposition. Voir Vision par superposition.
n. m. (Du lat. vitellus jaune d'œuf et -arium suffixe pour lieu, place). [Vitellarium]. Partie des ovarioles des Insectes constituant la zone de croissance, de développement des ovocytes. On y trouve une série d'œufs en développement. Les plus petits (étant les plus jeunes) sont placés près du germarium (apex de l'ovariole). En son sein, les ovocytes se chargent en vitellus blanc, puis jaune, avant de s'envelopper d'une fine pellicule protectrice, le chorion. Le vitellarium occupe la majeure partie de l'ovariole. Voir Appareil reproducteur Ovariole et Ovocyte.
n. f. [Vitelline]. Première enveloppe interne (membrane) constituant l'enveloppe des œufs des Insectes avec le chorion. Voir Membrane vitelline et Œuf.
n. f. (Du lat. vitellus jaune d'œuf et du gr. genesis origine). [Vitellogenesis]. Synthèse et accumulation de vitellus dans les ovocytes du fait de l'activité des corps allates qui élaborent l'hormone juvénile qui stimule les organes génitaux. Le germarium donne naissance à plusieurs cellules dont une deviendra l'ovocyte et les autres les cellules nourricières. Les cellules nourricières secrètent le vitellus. Le vitellus accumulé occupera peu à peu de plus en plus d'espace aux dépens des cellules nourricières. L'ovocyte nécessite en général pour son développement la présence d'un vitellus abondant. C'est à l'issue de la vitellogenèse que les cellules nourricières secrèteront le chorion de l'œuf. L'ovocyte une fois mûr descendra dans l'oviducte en déchirant le tube folliculaire pour passer dans la spermathèque en attendant d'être fécondé.
Voir aussi Germarium, Cellules nourricières, Corps allates, Hormone juvénile, Œuf, Ovariole et Ovocyte.
n. m. (mot latin signifiant jaune d'œuf). [Yolk(s), Vitellus]. Substance de réserve utilisée par les embryons pendant leur développement. Le vitellus s'accumule dans les ovocytes au cours de la vitellogenèse. Il est sécrété par les cellules nourricières, elles-mêmes issues du germarium en même temps que l'ovocyte. Le vitellus accumulé occupera peu à peu de plus en plus d'espace aux dépens des cellules nourricières.
Voir aussi Germarium, Cellules nourricières, Œuf, Ovariole et Ovocyte.
n. f. Rapidité du déplacement au sol ou dans l'air. Au sol, voir Pattes coureuses. Dans l'air, voir Vol.
adj. (Du lat. vivere être vivant et parere engendrer). [Viviparous]. Qui donne naissance à des larves ou à des jeunes actifs non enfermés dans un œuf. Il n'y a pas pour l'œuf de stade libre en dehors du corps de la femelle comme c'est le cas chez les espèces ovipares. Les larves se seront alors formées à l'abri du corps maternel. A l'image de l'embryon qui se développe dans l'utérus chez les mammifères, ici l'embryon se développe dans la chambre génitale. Une fois que la larve est formée, elle vient au monde. Si la larve avait été mise bas juste après son éclosion dans le corps maternel, on aurait parlé d'espèce ovovivipare. Certains Hémiptères Sternorhynques Aphidoïdes, certains Dictyoptères Blattodés Blabéridés et certains Diptères Glossinoïdes (ex. Glossinidés du genre Glossina ou Hippoboscidés du genre Melophagus) sont vivipares. Chez les Diptères, Glossina palpalis donne ainsi naissance à une douzaine de larves au plus, qui se nymphoseront presque immédiatement après la naissance. Les larves se seront effectivement développées auparavant dans les voies génitales de la femelle en y effectuant toutes leurs mues. Les larves auront été nourries par les glandes accessoires transformées en glandes lactées. On dit de ces Diptères dont les larves se nymphosent presque immédiatement après la mise bas qu'ils sont pupipares. Certains Hémiptères Sternorhynques Aphidoïdes sont également vivipares (Aphididés, Callaphididés, Chaitophoridés, Lachnidés, Pemphigidés (ou Ériosomatidés) et Thélaxidés). Chez ces Hémiptères, les embryons sont nourris au travers des minces parois de l'oeuf au sein de l'oviducte qui laissera passer les substances nutritives nécessaires à leur développement. A leur naissance, les jeunes pucerons ont le même aspect que leur mère. Il arrive chez certaines espèces que les embryons qui se développent ainsi dans le corps de la femelle, contiennent eux-mêmes des embryons en développement (pédogenèse). Le développement des générations est donc extrêmement rapide chez ces pucerons parthénogénétiques. Chez les Dictyoptères Blattodés Blabéridés, on connait le cas de Diploptera punctata originaire de Polynésie, dont la quinzaine d'embryons se développent durant un peu plus de 2 mois dans une chambre génitale (sorte d'utérus) dont la membrane secrète un lait nourricier. Les animaux dont l'œuf éclot juste avant la mise bas sont ovovivipares (ex. certains Insectes comme les Hémiptères Coccoïdes, les vipères et Arachnides). Ceux dont les œufs sont repris après avoir été pondus dans une cavité organique de la mère ou du père sont paravivipares. Ceux qui pondent un œuf sont ovipares. C'est le cas de la majorité des Insectes.
Voir aussi Développement, Larvipare, Œuf, Ovipare, Ovovivipare, Pédogenèse et Pupipare.
n. f. [Viviparity]. Caractère des espèces vivipares.
[Adenotrophic viviparity]. Cas rencontré uniquement chez les Diptères pupipares (Hippoboscidés, Nycteribiidés, Streblidés et Muscidés Glossinés), où les larves éclosent dans le vagin maternel dans lequel elles continueront leur croissance, par l'ingestion de secrétions maternelles, jusqu'à un stade de développement avancé. La nymphose aura lieu presque immédiatement après la naissance de la larve. On dit aussi qu'ils sont pupipares. Voir Pupipare.
[Haemocoelic viviparity]. Cas rencontré chez les Diptères Nématocères Cécidomyiidés et chez certains Strepsiptères, où les organes génitaux de la femelle se désagrègent après l'accouplement afin de laisser la place aux œufs. Ces derniers se développeront dans l'hémocèle puis écloront dans le corps maternel. Les larves se développeront alors en consommant les tissus maternels.
[Pseudoplacental viviparity]. Cas rencontré chez les Dictyoptères, comme la femelle du genre Trichoblatta (Famille des Blabéridés) d'Asie et chez certains Hémiptères Aphididés Sternorhynques où l'embryon se développe dans le vagin maternel à partir d'un œuf pratiquement dépourvu de vitellus d'où le terme de « viviparité pseudoplacentaire ». Les tissus de l'embryon se développent alors en fait, grâce à une connexion avec les tissus maternels.
n. m. (Du lat. volare se déplacer dans les airs). [Flight]. Déplacement dans l'air. La capacité de voler chez les Insectes est apparue il y a 324 Millions d'années au Carbonifère en faisant les premiers organismes à avoir acquis cette faculté. L'apparition de cette possibilité leur procura un avantage évolutif expliquant la première période de forte diversification chez eux. L'acquisition du vol leur a effectivement permis d'avoir une meilleure stratégie de dispersion territoriale, de recherche de nourriture, de fuite contre les prédateurs, de recherche de partenaire sexuel, etc. Les insectes, hormis les libellules, ne battent pas des ailes de haut en bas, mais le font plutôt d'avant en arrière pratiquement sur un plan horizontal (mouvement sinusoïdal) ce qui provoque une portance facilitée par un rythme de battement d'ailes élevé. Il existe deux mécanismes musculaires présidant au vol chez les Hexapodes. Un mécanisme dit direct (Voir aussi Vol battu) et un autre dit indirect (Voir aussi Vol vibré). Dans le système direct, les muscles sont directement attachés à la base des ailes. On trouve une paire de muscles dorsaux-ventraux qui permet pour l'un de soulever l'aile, pour l'autre de l'abaisser. On retrouve ce système chez les Orthoptères comme les sauterelles. Les criquets, par contre, disposent d'un système mixte de musculature, à la fois directement et indirectement attachés aux ailes. Dans le système indirect, on trouve des muscles dorso-ventraux qui en tirant sur les tergites près des ailes font remonter ces dernières vers le haut. On trouve aussi des muscles longitudinaux qui font remonter les tergites en se contractant ce qui entraine les ailes vers le bas. On retrouve ce système de mécanisme indirect notamment chez les Diptères. La vitesse du vol est variable : 9 km/h à 50 km/h chez l'abeille ; 20 km/h chez le criquet migrateur. Certains Diptères Œstridés du genre Cephenomya peuvent voler jusqu'à 40 km/h. Le vol le plus rapide ayant été constaté chez des Diptères Tabanidés, où certains taons peuvent effectuer des pointes de vitesse de 145 km/h (Hybomitra hinei). Certaines noctuelles peuvent voler aussi à plus de 100 km/h (ex. Agropis epsilon). Quant à la vitesse de battements d'ailes, plus l'insecte est petit, plus ses ailes doivent battre rapidement pour le porter. Ainsi, si les ailes chez les Lépidoptères Sphingidés battent à une fréquence de 30 Hz, celles des Diptères Culicidés (moustiques) battent à une fréquence de 1000 Hz. Cette dernière peut atteindre une fréquence de plus de 1000 par secondes chez d'autres Diptères du genre Forcipomya. A titre de comparaison, chez les abeilles ouvrières la fréquence de battements des ailes et de 200 par minute, ce qui lui permet de voler à une vitesse moyenne de 24 km/h variant en fonction de son chargement. Certains sphinx comme le Moro-sphinx peut effectuer jusqu'à 80 battements d'ailes par seconde, ce qui lui permet de faire du sur place, voir même de voler en marche arrière ou de faire des pointes de vitesse (80 km/h pour le Sphinx du tabac, Manduca sexta). Quant à la distance parcourue, le papillon monarque (Danaus plexippus), est le champion des grands déplacements. Il passe l'été dans le sud du Canada et descend en hiver jusqu'au Mexique ce qui représente un déplacement sur près de 4.000 km. On connait aussi le cas de la « Belle-dame », Cynthia cardui (Lépidoptère Nymphalidé) qui parcourt près de 6.500 km parfois sur deux générations pour aller de l'Afrique du Nord à l'Islande.
Voir aussi Aile, Couplage des ailes, Vol battu et Vol vibré.
[Flapping flight]. Il s'agit d'un vol assez lent, considéré comme plus primitif par rapport au vol vibré, dont la fréquence de battement des ailes est plus élevée. Chez les insectes qui pratiquent le vol battu, les battements d'ailes n'excèdent pas quelques-uns par seconde. Cela concerne les espèces aux grandes ailes que sont les libellules, les fourmilions, les mantes et les sauterelles. Le mécanisme de battement y est direct et les muscles alaires sont directement fixés sur la base des ailes. Voir Vol.
Voir aussi Vol vibré.
Chez les Hémiptères Aphidoïdes (pucerons), vol effectué uniquement par les espèces diéciques ou hétéroéciques qui émigrent vers une espèce de plante autre que la plante hôte. Les individus qui se développeront sur la nouvelle espèce de plante seront des virginogènes.
Voir aussi Vol de dissémination et Cycle de reproduction des pucerons.
Voir Essaimage et Vol nuptial.
Chez les Aphidiens (Hémiptères), vol effectué par un individu vers une autre plante de la même espèce afin d'y fonder une nouvelle colonie. Voir aussi Vol d'émigration et Cycle de reproduction des pucerons.
ou Vol de rémigration [Remigration flight]. Dans le cycle de développement des pucerons (Hémiptères Aphidoïdes), le vol de rémigration est chez les espèces diéciques celui où les sexupares ailés quittent l'hôte secondaire pour retourner vers l'hôte primaire. Mais cela peut être aussi leurs descendances sexuées, ovipares, ailées ou aptères qui retourneront à l'automne, après s'être accouplées, pondre des œufs sur un hôte primaire, desquels naîtront de nouvelles femelles fondatrices. Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons.
[Tandem flight]. Le vol en tandem est un vol d'accouplement caractéristique que l'on rencontre chez les Odonates qui forment alors un « cœur copulatoire ». Voir Cœur copulatoire.
[Nuptial flight]. Vol d'accouplement des reines et mâles ailés. Syn. Vol d'essaimage.
Chez les abeilles (Hyménoptères Apidés), la nouvelle reine qui vient d'éclore au début du printemps après le départ de l'ancienne reine (suite à son essaimage), commence par tuer les reines concurrentes avant d'effectuer son vol nuptial (appelé aussi vol d'essaimage). Plusieurs accouplements successifs rapides (en moyenne six) se produisent au cours du vol de fécondation qui se déroule à une dizaine de mètres de hauteur. La reine accumule alors le sperme de plusieurs individus différents provenant d'autres colonies. Cela permet une variabilité génétique qui limitera la consanguinité. Avec le sperme recueilli au cours du vol d'essaimage, la femelle pourra pondre pendant plusieurs années. On estime à deux millions le nombre d'œufs qui pourront être pondus au cours de sa vie.
Chez les Hyménoptères Formicidés, c'est la période où des milliers de mâles et de femelles provenant de colonies différentes vont s'envoler pour s'accoupler.
Voir aussi Essaimage.
[Pendular flight]. Le vol pendulaire (qui rappelle le mouvement d'un balancier) est un vol d'accouplement que l'on peut voir chez les éphémères mâles adultes qui effectuent des vols ascensionnels, s'élevant verticalement à plusieurs mètres du sol avant de se laisser retomber de la même hauteur. Formant des essaims importants, l'accouplement se réalise au cours de ces vols pendulaires. Les mâles saisissent alors les femelles, à l'aide de leurs longues pattes antérieures et de leurs pinces génitales situées à l'extrémité de leur abdomen.
[High wing-beat]. Il s'agit d'un vol rapide, considéré comme plus évolué par rapport au vol battu, dont la fréquence de battement des ailes est moins élevée. Chez les insectes qui pratiquent le vol vibré, les battements d'ailes peuvent aller jusqu'à mille battements par seconde. Cela concerne les espèces qui produisent un bourdonnement et notamment les Hyménoptères les Diptères et les Coléoptères, même si, chez ces derniers, seule la paire d'aile postérieure est apte au vol. Chez ces insectes qui pratiquent le vol vibré, le mécanisme du vol est indirect et les muscles alaires ne sont plus attachés directement à la base des ailes, mais aux tergites situés à la base des ailes. La fusion des pleures mésothotaxiques et métathoraxiques en un rigide ptérothorax est un trait d'aspect commun aux insectes ayant une musculature du type de celui du vol indirect. Il existe deux groupes de muscles antagonistes dits asynchrones qui fonctionnent successivement, les muscles dorso-longitudinaux (notés mdl) et les muscles dorso-ventraux (notés mdv). La contraction des muscles dorso-longitudinaux déplace l'aile vers l'avant alors que celle des muscles dorso-ventraux les ramène vers l'arrière. Ce mécanisme permettant de doubler la fréquence de battement des ailes. Les Lépidoptères ont aussi adopté ce mécanisme de vol. Ainsi par exemple certains sphinxs bourdonnent afin d'échauffer leurs muscles avant l'envol.
Voir aussi Bourdonnement, Muscle, Vol Vol battu et Ptérothorax.
n. f. (Du lat. volsella, forceps). Chez les Hyménoptères, lobes ventraux des genitalia des mâles. Ce sont des paramères de la phallobase. Quand ils prennent la forme d'un doigt, on parle de digitus volsellaire. Les lobes dorsaux quand ils existent étant appelés squama. A noter que chez les mâles Hyménoptères, la caractéristique principale est l'absence de lobes périphalliques. Ex. Chez les mâles Hyménoptères Formicidés, le pénis (ou les sagittae) est entouré de volsellae généralement courtes et poilues. Elles sont notées « Vol ». Pl. Volsellae.
n. m. (Du lat. volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Voltinism]. Nombre de générations successives chez les insectes holométaboles depuis le stade d'œuf au stade adulte dans une année. Certains insectes comme les pucerons connaissent un nombre élevé de générations annuelles. Si ce nombre de génération est unique, on dit qu'il est univoltin (monovoltin pour certain), sinon il est multivoltin (ou polyvoltin).
Voir aussi Aphididés, Coccidés, Itéropare, Polyvoltin, Semivoltin et Univoltin.
(Volucella) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes Syrphidés Eristalinés. Ce sont des parasites des nids de guêpe. Ex. Le Volucelle bourdon, Volucella bombylans qui mime les bourdons.
Karl (1886-1982) n. p. Zoologiste Autrichien qui décrit le langage des Abeilles après avoir découvert qu'en revenant vers la ruche, l'abeille exécutait un certain type de danse, dont le décodage par les autres abeilles indiquait la localisation et la distance de la source de nourriture repérée. Voir Danse des abeilles.
August Johan Roesel (1705-1759) n. p. Entomologiste Allemand, considéré comme le père de l'entomologie allemande. Son oncle peintre, lui a donné son sens artistique dans la gravure et les dessins d'Insectes. Grand nom de l'entomologie pour ses descriptions, il est l'auteur de « Insecten Belustigen » paru en 4 volumes de 1746 à 1761. Il y recense l'entomofaune Allemande du 18ème siècle.
n. f. Nom vulgaire de Coléoptères Anobiidés dont les larves perforent les bois (Anobies). On distingue la « petite vrillette » ou « vrillette domestique », Anobium punctatum et la « grosse vrillette », Xestobium rufovillosum. Autre ex. La Vrillette marquetée, Anobium tessellatum la Vrillette du pain, Stegobium (A.) paniceum la Vrillette des moisissures, Hadrobregmus (A.) pertinax.
Voir aussi Anobie et Horloge de la mort.
n. m. (Du lat. Vulcanus nom du Dieu du feu). [Red admiral]. Nom usuel d'un papillon de la Famille des Nymphalidés, Vanessa atalanta à ailes brun-noir portant une bande rouge et dont la chenille vit sur l'ortie.
adj. (Du lat. vulnerare blesser). [Wounding]. Capable de transpercer la peau ou le tégument d'autres organismes, de blesser. Ex. Diptères vulnérants comme les moustiques. Voir Aiguillon Dard Hypopharynx Pièces buccales de type Piqueur-suceur et Stylet.