et leur environnement
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Abréviation de Fabricius. Abréviation autorisée et usitée uniquement pour Liné (L.) et Fabricius.
Jean-Henri Casimir (1823-1915) n. p. Entomologiste Français, auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il a laissé surtout des « Souvenirs entomologiques » (10 volumes), racontant en des termes attrayant les fruits de ses observations entomologiques. Considéré comme l'un des fondateurs de l'étude du comportement des insectes, l'éthologie, il a aussi notamment mis en évidence la communication chimique à distance chez ces derniers, c'est à dire les phéromones.
Johann-Chrétien (1745-1808) n. p. Entomologiste et économiste Danois, disciple de Liné. Fils d'un médecin, il suit les enseignements de Carl Von Liné durant deux ans. Il obtient un titre de docteur en médecine en 1770. À partir de 1790, il séjourne tous les étés à Paris et devient ainsi l'ami de Pierre André Latreille. Il fait paraître de très nombreux travaux sur la classification des arthropodes, dont de très nombreuses nouvelles espèces. Parmi son œuvre, il faut citer Systema entomologiae (1775), Genera Insectorum (1776), Reise nach Norwagen (1779), Von des Volks-Vermechrung, insonderheit in Dännemark (1781), Mantissa Insectorum sistens... (1787), Entomologica Systematica (1792-1794). À partir de 1800, il envisage de traiter chaque groupe d'insectes séparément et publie alors, Systema Eleutheratorum (1801), Systema Rhyngotoum (1803), Piezatorum (1804), etc. En tant que disciple fervent de Liné, il pensait que les caractères les plus importants de la classification devaient être tirés d'un seul et même organe. Il a été de ce fait à l'origine d'une classification des insectes suivant la structure de leurs pièces buccales. Cette dernière a eu une importance considérable pour les développements qui s'en sont suivis sur la taxinomie de ces animaux. Il a pressenti également le rôle de l'appareil reproducteur des mâles dans les études systématiques. Mais des treize ordres qu'il a créés, seul celui des Odonates existe encore de nos jours.
adj. [Facial]. Relatif à la face.
n. m. Nom usuel porté par des Lépidoptères Nymphalidés de la Sous-famille des Satyrinae du Genre Coenonympha. On trouve : « Le fadet commun », Coenonympha pamphilus. « Le fadet des garrigues », Coenonympha dorus. « Le fadet des laîches », Coenonympha oedippus. « Le fadet des tourbières », Coenonympha tullia. « Le fadet tyrrhénien », Coenonympha corinna.
n. f. (Du lat. familia). [Family]. Chacune des divisions d'un Ordre d'êtres vivants. La Famille se subdivise en Sous-familles, puis en Tribus puis en Genre. Avant le rang Famille, on peut trouver la Super-famille. En zoologie, la terminaison latine de cette catégorie taxinomique est «idae ». Sa désinence en Français peut s'écrire avec ou sans accent et est donc « idés » ou « ides ».
n. m. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches), type de la Famille des Fanniidés. Leurs larves vivent parfois sur le fromage, et peuvent occasionner des myiases chez l'homme et les animaux. Ex. Fannia abrupta.
(Fanniidae) Schnabl 1911 n. m. pl. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Muscoïdes dont le genre Fannia en est le type. On en connait près de 285 espèces. Ils sont principalement de couleur noir. Comme tous les membres de la Super-famille des Muscoïdes on les reconnait à l'absence de soies hypopleurales sur leur méron. Ils portent une soie dorsale sur les tibias des pattes postérieures. La face ventrale des tibias médians des mâles montrent une fine pubescence dressée. Les mâles forment des essaims à l'ombre des arbres. Leurs larves vivent dans les matières végétales en décomposition.
n. f. Nom vernaculaire d'un Lépidoptère Géométridé, la « fidonie fardée » ou « fidonie de l'ajonc », Isturgia miniosaria.
adj. (Du lat. fastigium faîte, sommet, pignon et –alis qui appartient à). [Fastigial].
Chez certains Orthoptères, relatif au fastigium. Voir Fastigium.
Sillon fastigial, [Fastigial furrow]. Chez certains Orthoptères, sulcus médian du vertex, au-dessus des insertions antennaires. Voir aussi Suture épicranienne.
Aréole fastigiale, [Fastigial foveolae]. Chez certains Orthoptères, fossettes paires situées dans la partie antérieure du vertex, en avant des yeux composés.
Voir Piège au filet.
n. f. Voir Drepana.
Site Européen de classement taxinomique des espèces Européennes. Son adresse URL est : http:www.faunaeur.org/index.php.
Voir aussi SITI et NCBI.
n. f. (Du lat. faunus divinité champêtre ; formé d'après flora flore). [Fauna]. Ensemble des animaux qui peuplent une région déterminée ou un milieu déterminé. Plus particulièrement, on parle d'entomofaune pour les insectes.
Nom usuel donné aux insectes qui prennent l'apparence d'une guêpe dans le but de bénéficier de leur protection. On parle à leur sujet de mimétisme batésien. On rencontre ainsi ce phénomène chez certains Diptères Syrphidés (Eristale et Syrphe) et Stratiomyidés, mais également chez certains Hémiptères Alydidés, chez certains Névroptères (Ex. Genre Climaciella) et même chez certains Lépidoptères Sésiidés (Ex. le papillon frelon, Sesia apiformis).
Voir aussi Vespiforme.
n. f. [Greater Wax Moth, Honeycomb Moth]. Nom vernaculaire de Galleria mellonella Lépidoptère de la Famille des Pyralidés.
Chez les Hyménoptères Symphytes, nom usuel donné aux larves éruciformes qui ressemblent aux chenilles de Lépidoptères par la présence de pattes thoraciques (3 paires) et de pattes abdominales au nombre de 6 à 8 (contre 5 paires au plus selon l'espèce chez les larves de Lépidoptères, les « vraies » chenilles). Ex. : Les chenilles de tenthrède. Il existe cependant une exception chez les Symphytes en ce qui concerne les chenilles de Pamphilidés qui sont dépourvues de fausses-pattes abdominales. Chez les Hyménoptères Apocrites, les larves sont apodes et vermiformes.
Voir aussi Chenille et Larves d'Hyménoptères.
[Abdominal prolegs]. Chez les larves d'insectes, pattes charnues et membraneuses, non segmentées, mais ressemblant vaguement à de vraies pattes, utiles à la locomotion. Chez les vraies chenilles, ces appendices situés sur l'abdomen, varient entre une et cinq paires selon les espèces et prennent la forme de ventouses dotées généralement de spicules, de petits crochets chitineux. On parle aussi de post-pedes ou de pattes-ventouses. Chez les larves de Diptères, elles peuvent prendre la forme de bourrelets spinuleux (ex. chez les Tabanidés). Syn. Pseudopodes, post-pedes, pattes-ventouses. Voir aussi Appendices abdominaux Locomotion Patte et Pygopode.
Nom vernaculaire donné à des Lépidoptères Lasiocampidés, Liparidés ou Attacidés. Le nom de bombyx était ainsi donné autrefois à des papillons nocturnes d'autres Familles que celle des Bombycidés. Ex. Le Bombyx de l'ailante pour Samia cynthia (Saturniidés) ; Le Bombyx disparate pour Lymantria dispar etc.
Voir aussi Bombyx.
n. m. Vertiges provoqués par une œstridiose chez le mouton notamment (Oestrus ovis).
Voir aussi Œstre et Œstridiose.
n. m. [Drone]. Nom vernaculaire des mâles des abeilles domestiques, appelés encore « Abeillauds ». Ils proviennent du développement d'ovules non fécondés et sont donc haploïdes. Ils sont issus d'une parthénogenèse gamophasique ou autrement dit d'une parthénogenèse arrhénotoque facultative (Voir Parthénogénèse gamophasique). Les œufs dont ils proviennent, sont déposés dans de plus grandes alvéoles que celles qui abritent les futures ouvrières. Ces mâles sont plus volumineux et plus poilus que les femelles et ne peuvent pas butiner ou transporter du pollen car leur langue est trop courte. Ils ne possèdent pas de dard. On en compte environ 2 500 par colonie. Ils ne sortent habituellement que pour la période de reproduction. Il arrive que l'on observe jusqu'à plusieurs milliers de ces abeilles mâles rassemblées pour se disputer une reine qui aura une douzaine à une vingtaine d'accouplement. Chaque accouplement se termine par la mort du mâle dans un éclatement. Cet éclatement provient du fait que ses parties génitales se détachent en produisant un violent craquement. Leur durée de vie ne dépasse pas huit semaines. Ce sont les ouvrières qui les entretiennent durant ce laps de temps. Contrairement aux femelles, les mâles circulent librement d'une ruche à l'autre assurant ainsi le brassage génétique.
Voir aussi Lek.
n. m. Syn. de Pseudergate. Voir Pseudergate.
n. f. (Du lat. fecundus fécond, fertile). [Fecundation, Fertilization]. Fusion des cellules reproductrices mâle et femelle d'une même espèce, ayant pour résultat la formation d'une cellule diploïde, le zygote ou œuf fécondé, qui se développe aussitôt pour donner un nouvel individu. Il peut arriver dans de rare cas que la reproduction ait lieu sans fécondation, c'est la parthénogenèse.
Voir aussi Agame, Insémination extragénitale traumatique, Parthénogénèse et Reproduction.
Terme anglo-saxon servant à désigner un des deux types de système d’accouplement existant. L’autre étant le « male-aggregation syndrome ». Le système d’accouplement du « female-calling syndrome », est un système que l’on rencontre fréquemment chez les Lépidoptères. Il est caractérisé par le fait que l’appel sexuel est effectué par les femelles au moyen de l’émission par ces dernières d’une phéromone sexuelle. Les deux types réunis ne constituent toutefois pas l’ensemble des comportements d’accouplement existant, mais permettent toutefois de constituer une base satisfaisante.
n. m. (Du lat. femur cuisse). [Femur]. Troisième segment de la patte des Insectes, situé entre le trochanter et le tibia. C'est en général l'article le plus important de la patte. Presque toujours allongé, il peut être renflé par adaptation au saut. Ce sera le cas chez les Orthoptères et les Altises (Coléoptères Chrysomélidés). Mais il peut également être renflé par caractère sexuel secondaire (Ex. Chez les mâles de Coléoptères Ténébrionoïdes Oedemeridés du Genre Oedemera).
Voir aussi Patte.
Syn. de Suture ptilinale. Voir Suture ptilinale.
n. m. ou Féronie n. f. (Du nom mythol. Féronie déesse des sources et des bois). Nom vernaculaire donné à divers Insectes Coléoptères Carabidés ayant des éclats métalliques. Ex. la féronie commune, Pterostichus niger. La féronie noire, Abax parallelepipedus. La féronie cuivrée, Poecilus cupreus. La féronie métallique, Pterostichus metallicus.
n. f. [Dead-leaf]. Nom usuel donné à divers Lépidoptères Lasiocampidés, tels que le « Bombyx du pin », Dendrolimus pini. La feuille morte du chêne, Gastropacha quercifolia. La feuille morte de lajonquière, Phyllodesma kermesifolia. La feuille morte du peuplier, Gastropacha populifolia. La feuille morte du prunier, Odonestis pruni dont la chenille vit sur le prunier. Le Bombyx feuille de l'yeuse ou Petite feuille morte, Phyllodesma ilicifolia. La Petite feuille morte, Phyllodesma tremulifolia.
n. m. [Leaf]. Chez les Coléoptères Lamellicornes, extrémité des antennes, formant un éventail. A la surface de ces feuillets se trouvent des cellules sensorielles aux rôles pas toujours connus. Certaines sont des organes de l'odorat. Les antennes en feuillet sont caractéristiques du genre Melolontha (Coléoptère Scarabéidé). Au repos les feuillets de ces Lamellicornes sont refermés en une sorte de petit pilon. Lorsque le Coléoptère flaire quelque-chose, il ouvre ses feuillets en éventail. Chez les Coléoptères Lucanidés, la massue antennaire est pectinée, formée de feuillets fixes et non plus mobiles.
Voir aussi Lamellicornes et Neurones olfactifs.
n. [Fiance]. Nom commun donné à une Libellule (Odonate) du genre Lestes et à certains Lépidoptères Noctuidés, l'Agrotis brun, dit aussi « hibou » (Noctua pronuba) et le Mormonia du chêne aux ailes inférieures rouges (Catocala sponsa). A ne pas confondre avec la « mariée », Catocala nupta ou « la conjointe », Catocala conjuncta.
n. f. [Fibroin]. Protéine fibreuse qui contribue avec la séricine à la constitution de la soie. Voir Glande séricigène.
n. f. (Du lat. fibula broche, agrafe). [Fibula]. Petit lobe jugal (situé sur la base du bord postérieur de l'aile antérieure) des Lépidoptères Microptérigidés, sur lequel vient adhérer l'aile postérieure durant le vol et permettant ainsi le couplage alaire (ou claustrum). Chez les Lépidoptères Jugates, c'est le jugum (ou joug) qui joue ce rôle. Chez les Frénates, l'organe qui permet la coaptation des ailes antérieures et postérieures est le rétinacle qui prend la forme d'un crochet pour les mâles et d'un faisceau de poils chez les femelles (et non plus un lobe). Voir Jugum. Voir aussi Jugo-frénate.
n. f. Nom vernaculaire donné à divers Lépidoptères Géométridés, renfermant des phalènes jaunes et brunes dont une espèce, du genre Ematurga vit en France sur les genêts. Le genre Bupalus voit sa chenille vivre sur le pin. Ex. Fidonie fardée ou fidonie de l'ajonc (Isturgia miniosaria).
ou Vomi noir (vomito négro) ou Fièvre américaine n. m. [Yellow fever]. Maladie hémorragique virale des régions tropicales causée par l'Aedes et notamment A. aegypti (Diptère Nématocère), son hôte vicariant. Les larves vivent dans des milieux d'eau stagnante, souvent proche des habitations. Ce virus, ayant pour vecteur les arthropodes (arbovirus), est transmis des singes à l'homme. Cette fièvre est dite jaune à cause de la jaunisse qu'elle peut occasionner chez certains malades. Le virus s'attaque effectivement au foie. Après une incubation de cinq jours, la maladie se déclenche par de fortes fièvres accompagnées d'hémorragies digestives aboutissant à des vomissements noirs (d'où son autre nom de vomito negro). Elle peut être toutefois difficile à diagnostiquer et on peut la confondre avec le paludisme. Une fois contractée, c'est une maladie incurable. Il existe un vaccin efficace dont l'injection est valable 10 ans. On estime à 30.000 le nombre de décès annuel dus à cette maladie, mortelle à 50% en cas d'absence de traitement.
Voir aussi Arbovirus.
ou Fièvre à phlébotome ou Fièvre des trois jours. La fièvre pappataci vient du nom de Phlebotomus papatasi (Diptère Psychodidé), le phlébotome hôte intermédiaire du virus et vecteur de cette fièvre. L'homme est le réservoir de ce virus. Cette fièvre, qui s'accompagne de maux de tête et de courbatures, guérit toujours spontanément au bout de trois jours. Cette fièvre se rencontre autour du bassin méditerranéen et en Moyen-Orient.
Voir aussi Leishmaniose.
Voir Virus Zika.
(Figitidae) Hartig, 1840 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Cynipoïdes. Leurs antennes montrent 13 articles chez les mâles comme chez les femelles. Leur scutellum présente généralement de fortes carènes longitudinales et parfois une épine apicale. Le mésosome porte de fines sculptures. La nervure Cubitale (Cu) de leurs ailes antérieures, quand elle est visible, est dirigée vers le point d'intersection de la basale avec la Médiane. Leur gaster est comprimé latéralement chez la femelle alors qu'il est cylindrique chez le mâle. Le second tergite du gaster est plus grand chez la femelle. Leurs larves sont parasites de larves de chrysopes (Névroptères), de syrphes ou d'autres Diptères.
n. f. [Filaria]. Ver rond, filiforme, dont plusieurs espèces sont les agents de parasitoses de l'homme et des animaux. Les filaires sont responsables de maladies groupées sous le nom de filarioses. Le cycle de vie des filaires se déroule en trois étapes, dans deux hôtes successifs : tout d'abord un vertébré (hôte principal), puis un arthropode (hôte intermédiaire), généralement un insecte piqueur (moustique et mouche surtout) ou un crustacé, puis à nouveau un vertébré. L'hôte principal est l'organisme dans lequel séjournent les adultes et où a lieu la reproduction. Les œufs fécondés se développent dans l'utérus de la femelle. De ses œufs, éclosent des larves appelées microfilaires. Ces microfilaires quittent l'hôte vertébré pour subir quelques étapes de leur développement dans l'organisme d'un hôte arthropode. Après cette étape, les microfilaires pénètrent à nouveau dans un hôte vertébré, où elles achèvent leur développement et deviennent des filaires adultes. Ces dernières sont minces et transparentes, le mâle étant habituellement deux fois plus petit que la femelle. Ils mesurent généralement quelques centimètres de long, mais le ver de Guinée (ou filaire de Médine) peut atteindre près de 1 m. Ils sont localisés dans le système lymphatique (vaisseaux et ganglions) de l'hôte vertébré, provoquant alors les filarioses dites lymphatiques, ou dans ses tissus conjonctifs (sous la peau notamment). Ex. La filaire de Bancroft.
Voir aussi Éléphantiasis et Filariose.
1 Syn. de Filum. Voir Filum.
2. Chez les femelles d'insectes, élément des ovarioles leur permettant d'être suspendu à la paroi du corps. Les filaments terminaux de tous les ovarioles se situant d'un même côté se rejoignent généralement pour former un ligament de suspension commun. Voir Appareil reproducteur et Ovariole.
n. f. [Filariasis]. Maladie parasitaire transmise par un Arthropode. L'infection peut être dépourvue de symptômes cliniques ou, au contraire, se manifester par des œdèmes, des irritations et des démangeaisons (filaires localisées sous la peau), ou par une inflammation du système lymphatique (filarioses lymphatiques où la dilatation des vaisseaux lymphatiques peut aboutir à l'éléphantiasis). Ex. : La filaire de Bancroft qui est due à un moustique, Culex fatigans est une filariose lymphatique. L'onchocercose est une filaire cutanée. Voir aussi Elephantiasis, Filaire et Onchocercose.
n. m. Voir Piège au filet.
n. f.
1. [Spinneret ou Filator]. Chez les chenilles de Lépidoptères, organe excréteur de la soie élaborée par des glandes dites séricigènes. La soie sort du corps par la filière et se solidifiera à l'air, tout en conservant une certaine élasticité. La filière est l'orifice du canal salivaire, antérieur au labium (prélabium très modifié ayant une structure tubulaire), par lequel la soie sortira. Les glandes labiales paires qui secrètent habituellement la salive sont alors appelées glandes séricigènes (salivarium modifié pour fabriquer de la soie). Syn. Languette.
Voir aussi Glande séricigène.
2. [Spinneret]. Chez les Arachnides Aranéides (araignées), structure en forme de cône mobile permettant à la soie fabriquée par les glandes séricigènes de sortir de l'abdomen (ou opisthosome). Il existe généralement 4 paires de filières dont chacune peut porter près de 400 petits tubules ou fusules à l'orifice desquels sort la soie produite par les glandes séricigènes.
Voir aussi Fusule Soie et Glande séricigène.
n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Plécoptères. Ils sont d'une taille plus petite que les individus de l'autre Infra-ordre, celui des Setipalpia. De plus, ils sont végétariens ou microphages. Leur labre (lèvre supérieure) est au plus deux fois plus large que long. Ce taxon, n'est pas reconnu par NCBI et Fauna Europaea. Syn. junior invalide de Plecoptera selon SITI. Syn. d'Euholognathes. Voir Euholognathes et Plécoptères.
n. m. (Du lat. filum fil, brin). [Filum]. Structure anatomique anale mince, en forme de filament, située entre les cerques des Machilidés (Archéognathes) et des Zygentomes. Ce fouet est plus long que les cerques chez les Machilidés alors que chez les Zygentomes, cerques et filum sont tous à peu près d'égale longueur.
Quelques espèces d'Ephéméroptères portent également sur leur dernier tergite un filum terminal. Les soies latérales étant les cerques. Chez les Ephéméroptères, l'abdomen long et grêle est terminé par deux longs cerques pluriarticulés et un fouet terminal entre ceux-ci (appelé cercoïde central chez les larves). Syn. Fouet ou Filament terminal.
Voir aussi Paracerque.
[Filum terminale]. Appendice médian plus ou moins long porté par des Ephémères. Voir Filum.
Réservoir de verre soufflé permettant de mettre des produits liquides dans les boites de collection d'Insectes afin de les protéger. Ces fioles sont conçues de manière à ce que les boites de collection puissent être manipulées sans que leur contenu se renverse. On peut ainsi y déverser de la créosote de hêtre ou de l'essence de Mirbane.
Voir aussi Entretien des collections d'Insectes.
n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Diaspididés. Ces cochenilles sont nuisibles aux plantations de thé en Inde et à diverses autres plantes. Ex. Fiorinia fioriniae.
n. f. (Du lat. fissilis qui peut être fendu). [Absconding, Fission]. Chez les Insectes sociaux, et notamment chez les Hyménoptères Formicidés, multiplication d'une colonie par division, fission du nid-mère, en deux groupes accompagnés d'une reine fertile. Lorsque la société est polygyne, on parle de bouturage (ou bourgeonnement). Lorsqu'elle est monogyne, on parle de fission. Les deux sociétés résultant de la fission sont monogynes.
Voir aussi Bourgeonnement et Monogynie.
n. f. (Mot d'origine Anglo-saxonne formé par abréviation de l'expression anglaise Physical fitness, forme physique). Aptitude à la survie et à transmettre son patrimoine génétique. On parle aussi de valeur sélective, de valeur adaptative ou encore de succès reproducteur. C'est un concept de la théorie de l'évolution qui décrit la capacité d'un individu d'un certain génotype à se reproduire (succés reproducteur). On la mesure par le nombre de descendants de cet individu qui atteignent la maturité sexuelle.
Voir aussi Effet Allee et Potentiel reproducteur.
n. m. [Flacon].
1 Petit bocal
2 Flacon à feuille de laurier-cerise, Flacon dans lequel on place de jeunes pousses de Prunus laurocerasus ou laurier-cerise (ou laurier-amande) afin de tuer des espèces d'insectes de taille moyenne.
3 Flacon à gaz sulfureux, Flacon utilisé pour tuer des insectes dans lequel on mélange une pincée de métabisulfite de soude avec une pincée d'acide oxalique. Ce procédé ne convient pas pour tuer les insectes colorés, noirs ou brunâtres.
4 Flacon à cyanure, Flacon maintenant interdit à la vente qui était destiné à tuer les petits insectes récoltés.
Voir aussi Ether acétique et Tuer les insectes.
ou Flagellum n. m. (Du lat. flagellum fouet). [Flagellum].
1. Elément constituant des spermatozoïdes permettant leur déplacement. Certains spermatozoïdes d'Arthropodes ne possèdent pas toujours de flagelles comme par exemple chez les Acariens et les Termites.
Voir aussi Spermatozoïdes.
2. Partie apicale de l'antenne qui suit le pédicelle. Le flagelle ne renferme pas de muscles contrairement aux deux premiers articles de l'antenne, le scape et le pédicelle. Le flagelle comprend donc successivement le funicule et la massue. Tous les articles composant le flagelle sont appelés flagellomères. Le flagelle est formé d'articles dont le nombre et la forme sont très variables.
Voir aussi Flagellomère Funicule Anellus et Massue.
n. m.
1. [Flagellate protozoan]. Nom donné aux organismes eucaryotes unicellulaires (des protozoaires) qui sont dotés de flagelles leur servant à leur propulsion. Chez les insectes, il peut s'agir de protozoaires qui sont hébergés dans la panse (partie renflée de l'intestin grêle du tube digestif) des termites leur permettant de digérer la cellulose et libérer des substances assimilables par leur organisme. Il existe ainsi entre les termites et les flagellés une véritable symbiose puisqu'un termite qui en serait privé mourrait de faim et qu'en contrepartie, le tube digestif du termite leur offre un milieu de vie idéal. Ces protozoaires peuvent dépasser 1 mm de longueur.
Voir aussi Endosymbiote et Termites inférieurs.
2. Nom usuel de la Rhodostrophie, Rhodostrophia calabra phalène aux ailes jaunâtres dont la chenille vit sur le genêt.
n. m. (Du lat. flagellum fouet et du gr. meros partie). [Flagellomere]. Chacun des articles du flagelle de l'antenne. Tous les articles antennaires qui suivent le pédicelle sont donc des flagellomères. Le post-pédicelle est donc un flagellomère. Pour certains auteurs toutefois, le pédicelle est le premier flagellomère de l'antenne. Lorsque les premiers flagellomères sont en forme d'anneau, on les nomme plus précisément anelli. Il peut en exister un certain nombre qui peuvent être parfois fusionnés. Chez les Coléoptères, on en trouve en général 9 (1 scape, 1 pédicelle et 9 flagellomères soit 11 articles). Chez les Diptères ce nombre de flagellomères est en général de 14 chez les Nématocères (mais on peut trouver chez eux de 5 à 40 flagellomères) et en général 8 chez les Brachycères (1 scape – 1 pédicelle et 1 style d'au moins 4 flagellomères, mais souvent 8) sauf chez les Muscomorphes qui en ont en général qu'un (1 scape, 1 pédicelle et 1 flagellomère plus l'arista). Chez les Hyménoptères Apidés, on trouve 10 flagellomères chez les femelles et 11 chez les mâles. Chez les Hyménoptères Formicidés, on trouve pour les mâles, un funicule (flagelle) de 10 à 13 articles et pour les femelles de 10 à 12 articles. Les flagelomères peuvent prendre diverses formes (aristé, bipectiné, coudé, filiforme, flabellé, géniculé, lamellé, moniliforme, plumeux, etc.). Voir Antenne et mots suivants.
Voir aussi Anellus Antenne Flagelle et Funicule.
n. m. [Scarce swallowtail]. Nom commun donné à un Lépidoptère Papilionidé Européen, Iphiclides podalirius dont la chenille vit sur les arbres fruitiers. Ses ailes sont blanches parcourues de bandes noires. La partie caudale des ailes postérieures, ayant des reflets bleus, leur donne l'aspect d'une flamme.
(Flata) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes aux ailes très larges. Ils secrètent des flocons de cire et vivent dans les régions chaudes. Voir aussi Flatoïde.
(Flatidae) n. m. pl. [Planthoppers]. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes dont le flate en est le type. On en connait 1450 espèces réparties dans 300 genres. Ils sont souvent de couleur verte ou d'une couleur cryptique avec le support sur lequel ils se nourrissent. Ils ont des antennes courtes formées de 2 articles basilaires et d'un fouet. Ces antennes sont insérées sous l'œil, souvent dans l'échancrure de la masse oculaire. Leur tête possède un front caréné. Leurs ocelles latéraux ne sont pas visibles en vue frontale. Leurs ailes antérieures sont larges et disposées en toit au repos. Elles montrent de nombreuses nervures transversales dans la région costale. Ils présentent une nervure submarginale parallèle à la marge de l'aile. Le deuxième article de leur tarse postérieur est muni de deux épines apicales. Ils se nourrissent de la sève des vignes et des arbres forestiers. Leurs larves sont dotées de filaments de cire broussailleux. Ils sont cosmopolites mais on les trouve principalement sous les tropiques.
adj. Qui a l'aspect d'un Insecte Hémiptère Fulgoridé du genre Flata. Bien souvent, ce genre regroupe des individus invisibles sur l'écorce des arbres à cause de l'extrême ressemblance de leurs élytres avec l'écorce (livrée cryptique).
n. m. (Du lat. flavus jaune et virus venin, poison). Genre de virus de la famille des Flaviviridae transmis par les moustiques. L'arbovirus est un virus transmis par les arthropodes. Un flavivirus est donc un arbovirus. On retrouve parmi ce genre, le virus de la fièvre jaune, de la dengue, du Nil, le virus zika, l'encéphalite japonaise, etc.
Voir aussi Arbovirus.
adj. (Du lat. flos, floris fleur et colere habiter). [Floricolous].
1. Qui vit aux dépens des fleurs en s'y nourrissant de leur nectar et de leur pollen. Tous les pollinisateurs sont floricoles. Mais tous les floricoles ne sont pas forcement des pollinisateurs.
2. Qui vit sur ou dans les fleurs.
Voir aussi Habitats biotiques.
adj. [Fluvial]. Qui vit sur, dans ou au bord d'un fleuve, et d'eaux douces courantes en général.
[Ovarian follicle]. Structure au sein de laquelle se situe l'ovocyte (cellule sexuelle femelle qui donnera l'ovule). Chez les Insectes cette structure est entourée d'une seule couche de cellules folliculaires appelée épithélium folliculaire. L'ensemble formé par un ovocyte et l'épithélium folliculaire constitue un follicule ovarien. Voir Ovariole.
[Testicular follicle]. Chaque testicule est composé d'un certain nombre de petites structures arrondies, de follicules dans lesquels a lieu la formation des spermatozoïdes. On y trouve successivement de l'apex au canal efférent, les cellules germinales primordiales, les spermatogonies, qui donneront les spermatocytes primaires et secondaires, puis les spermatides et enfin le sperme mature, les spermatozoïdes. Syn. Tubes séminifères. Voir Tubes séminifères et Spermatogenèse.
n. f. (Du lat. fundare fonder, établir). [Foundation].
Chez les Insectes sociaux, première période de la vie d'une colonie où la reine élève son premier couvain.
Chez les Isoptères (termites), une fois l'essaimage effectué, la reine se pose au sol et perd ses ailes. Elle se met alors dans une position caractéristique consistant à relever son abdomen pour mieux sécréter des phéromones sexuelles qui attireront un mâle. La fécondation effectuée, le couple part à la recherche d'un abri afin de construire une chambre nuptiale (ou copularium) qui abritera le premier couvain. Contrairement à ce qui se passe chez les Hyménoptères, le mâle restera avec la femelle tout au long de sa vie.
Voir aussi Marcottage.
Chez les Hyménoptères Apidés, voir Essaimage.
Chez les Hyménoptères Formicidés, voir Bourgeonnement Fission Fondation claustrale, Fondation dépendante Fondation indépendante et Fondation semi-claustrale.
[Claustral colony founding]. Fondation d'une colonie d'Hyménoptères Formicidés par une reine qui restera toute sa vie enfermée dans ce nid et ne sortira plus à l'extérieur pour se nourrir. Une fois que la fondatrice a échappé aux différents pièges liés au vol nuptial (prédation notamment), la jeune reine creuse un terrier (claustration définitive de la reine), pond une première vague d'œufs, les fait éclore, et nourrit les larves à partir de ses propres réserves accumulées avant l'envol. Ces fondations indépendantes claustrales ne sont possibles que chez les fourmis où les reines sont beaucoup plus grosses que les ouvrières. Ces reines peuvent ainsi produire plusieurs individus, éventuellement même de plus petite taille que la normale à partir de leurs propres réserves. On rencontre ce type de fondation de colonies chez les fourmis dites « supérieures », dont notamment les Formicinae et les Myrmicinae. Voir Minime.
Voir aussi Fondation indépendante.
[Claustral lestobiotic colony founding]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fondation claustrale où la loge de la colonie contient au préalable de la nourriture et où de ce fait la reine n'a pas besoin de sortir à l'extérieur pour se nourrir. Ex. Cas de l'espèce Discothyrea oculata (d'après Dejean et Dejean, 1998). Voir aussi Fondation indépendante et Haplométrose.
[Dependent colony founding]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fondation d'une colonie par une ou des reines fondatrices qui se feront aider par des ouvrières. La ou les reines sont donc dépendantes des ouvrières pour nourrir leurs premières larves. Lorsque la reine est dès le départ accompagnée d'ouvrières, la fondation est faite par bourgeonnement ou par fission (Voir ces termes). Ces fondations sont souvent associées à une impossibilité d'effectuer un vol nuptial aussi important que celui auquel on peut assister chez les colonies de fourmis dont les fondations sont dites indépendantes. Ces fondations dépendantes se rencontrent chez des espèces monogynes mais en règle générale on les rencontre surtout chez les espèces polygynes c'est à dire celles où il existe plusieurs reines pondeuses. Dans ce type de fondation, si la reine provient d'un nid monogyne, elle peut s'infiltrer dans une ancienne colonie monogyne où la reine a disparu ou même éliminer la reine résidante pour prendre sa place. Elle peut aussi cohabiter avec cette reine résidante ce qui est alors une polygynie secondaire. Ce type de polygynie se rencontre aussi quand la reine provient d'un nid polygyne et qu'elle s'infiltre dans un autre nid lui aussi polygyne. Elle vient alors augmenter le degré de polygynie. Enfin, cette même reine peut retourner à son nid d'origine. Il s'agit toujours d'une polygynie secondaire. Mais quelque soit le cas, la jeune reine est toujours dépendante et de fait prise en charge par des ouvrières. Voir Fission et Bourgeonnement.
[Independent colony founding]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fondation d'une colonie par une reine fondatrice qui nourrira elle-même, de façon indépendante donc, ses premières larves. La fondation indépendante se rencontre plus souvent chez les espèces monogynes (qui n'ont qu'une seule reine). Chez ces espèces, le vol nuptial est puissant. Il y existe de nombreux sexués. Les femelles sont capables de voler loin de leur nid d'origine. On distingue les fondations indépendantes par haplométrose (une seule gyne) des fondations indépendantes par pléométrose (plusieurs gynes). Si la jeune gyne s'isole dans un terrier, c'est une fondation indépendante par haplométrose (qui peut être claustrale ou semi-claustrale selon que la reine ressorte ou pas du nid pour se nourrir). La clef de la réussite d'une fondation indépendante dépend du nombre d'ouvrières issues de l'élevage du premier couvain. Mais, pour mieux parvenir à la fondation de la colonie, on peut voir aussi deux ou plusieurs reines se regrouper dans une chambre souterraine. C'est alors une fondation indépendante par pléométrose. Il y aura par la suite des combats jusqu'au retour de la monogynie (mais il peut y avoir des exceptions). Voir Polygynie primaire.
Voir aussi Haplométrose.
ou Fondation indépendante non claustrale [Semi-claustral colony founding]. Fondation d'une colonie d'Hyménoptères Formicidés où la reine doit sortir à l'extérieur pour se nourrir et nourrir ses premières larves. On rencontre ce type de fondations chez les Myrmeciinae les Ponéromorphes (Ponerinae et assimilées) et les Prionomyrmecinae. Chez ces espèces, la différence de taille entre reines et ouvrières est faible si bien que les reines ne peuvent élever leur premier couvain à partir de leurs propres réserves. La mortalité est plus forte car les risques sont plus grands pour ces reines qui doivent ressortir de la colonie et s'exposer, entre autres, à la prédation.
Voir aussi Fondation indépendante et Haplométrose.
adj. et n. f. (Du lat. fundare fonder, établir). [Fundatrix(ices)].
1. A propos des insectes sociaux, se dit de la reine qui fonde une nouvelle colonie.
2. Dans le cycle de reproduction des pucerons, femelle issue de l'œuf d'hiver, qui s'installe sur la plante ayant reçu l'œuf d'hiver (hôte primaire) pour donner naissance par parthénogenèse à une ou plusieurs générations de fondatrigènes. Ces femelles virginipares sont presque toujours aptères. Les autres types biologiques de femelles dans le cycle de reproduction étant ceux des fondatrigènes (émigrantes et exilées) et des sexupares (gynopares, andropares et amphotères).
Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons.
adj. et n. m. (De fondatrice et du gr. genos origine). [Fundatrigenia(ae)]. Chez les Hémiptères Aphidiens, femelles parthénogénétiques, vivipares, aptères qui vivent sur leurs hôtes primaires. Les Fondatrigènes sont la progéniture de la Fondatrice. Elles naissent directement à l'état de larves formées (viviparité). Si la première génération de fondatrigène est aptère, au fil du temps et des reproductions, on assistera à la naissance de plus en plus d'ailés qui quitteront l'hôte primaire pour coloniser de nouvelles plantes. Dans le cas des espèces monoèciques, les fondatrigènes ailés colonisent au cours du vol de dissémination d'autres plantes de la même espèce. Dans le cas des espèces diéciques ou hétéroéciques, elles émigrent au cours d'un vol, dit de ce fait, d'émigration, vers d'autres plantes d'une autre espèce. Ces fondatrigènes ailés sont appelés émigrantes et leurs descendances exules ou exilés (qui sont des virginogènes). Dans le cycle de reproduction de ces insectes, les fondatrigènes sont des pucerons virginipares.
Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons Virginogène Virginipare.
ou fungicole adj. (Du lat. fungus champignon et colere habiter). [Fungicolous]. Syn. de mycétophile. Voir Mycétophile.
ou fungivore adj. (Du lat. fungus champignon et vorare manger). [Fungivorous]. Syn. de mycétophage. Voir Mycétophage.
n. f. [Fontanelle]. Chez les Dictyoptères Isoptères, orifice (pore) de la glande frontale se situant au milieu des yeux composés. Il s'agit d'une glande qui émet des sécrétions défensives. On la trouve notamment chez les Termitidés et les Rhinotermitidés.
Voir aussi Glande frontale.
n. m. (Du lat. foramen trou). [Foramen].
1. Ouverture de la paroi interne du corps permettant le passage des organes internes entre les différents segments du corps.
Voir aussi Endosquelette Lumière.
2. Ouverture d'un cocon qui verra l'émergence d'un adulte.
3. Ouverture à l'apex d'un organe.
4. Chez les Orthoptères, organe auditif du tibia des pattes antérieures.
ou Trou occipital [Occipital foramen]. Ouverture de la partie postérieure interne de la capsule céphalique à travers laquelle passent, de la tête au prothorax, le vaisseau dorsal, l'œsophage, les conduits salivaires, les trachées, les nerfs, les muscles et de l'hémolymphe. Syn. Foramen magnum.
Voir aussi Tête.
(Forficula) n. f. (Du lat. forfex ciseaux). Genre d'Insectes Dermaptères commun sous les pierres et dans les fruits, appelés usuellement « Perce-oreilles » ou « Pince-oreilles » à cause des deux appendices inoffensifs en forme de pinces qui terminent son abdomen (cerques). Les forficules ne sont nuisibles qu'aux fruits et légumes. Ex. Forficula auricularia.
(Forficulidae) n. m. pl. [Spine-tailed earwigs]. Famille d'Insectes Dermaptères Forficuloïdes, comprenant les forficules et genres voisins. Ils sont généralement brun-foncé à brun-noirâtre. Ils mesurent en moyenne 15 mm. On les distingue par le second article de leurs tarses qui est bilobé. Les femelles ont pour caractéristique d'avoir des appendices abdominaux (cerques) presque parallèles alors que chez les mâles, ils sont courbés.
(Forficuloidea) Stephens, 1829 n. m. pl. (De forficule et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Dermaptères Eudermaptères (selon SITI) ou Dermaptères Forficulinés (selon NCBI). Elle regroupe les Familles suivantes : Chelisochidae, Forficulidae, Labiidae. Selon une autre Classification les Forficuloïdes représente l'un des trois Sous-ordres de Dermaptères. Il comprend les Familles suivantes : Anisolabididés, Apachyidés, Chélisochidés, Diplatyidés, Labiduridés, Pygidicranidés, Spongiphoridés. Les deux autres Sous-ordres sont ceux des Diploglosses et des Arixénioïdes. Les représentants de ce groupe taxinomique se caractérisent des autres par le fait qu'ils soient ailés. Leurs cerques sont en forme de pinces recourbées, ce qui leur a valu d'être appelés communément « Perce-oreilles ».
[Nominal form]. En systématique, la forme nominale est la forme ayant donné en premier son nom à tout un groupe (type porte-nom). Il peut donc s'agir du génotype (espèce-type) ou de l'holotype.
Voir aussi Espèce-type Génotype 2, Holotype et Type porte-nom.
[Typical form]. Voir Forme nominale.
n. m. [Formicary]. Nid de fourmis.
(Formicidae) n. m. pl. [Ants]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Formicoïdes, dont les différents genres sont confondus sous le nom de fourmis. Apparues au Crétacé, il y a un peu plus de 100 millions d'années, il existe actuellement près de 11.800 espèces de fourmis réparties dans 21 Sous-familles (Ex. Dorylinae Formicinae Myrmicinae Ponerinae etc.) et 300 Genres. Il s'agit d'insectes sociaux pouvant former des colonies comprenant plusieurs millions d'individus. On estime que le nombre de fourmis vivantes est de 10 millions de milliards ce qui représenterait 20 % de la biomasse des insectes. Il existe trois catégories de castes chez les fourmis : la (ou les) femelle (reine), les mâles et les ouvrières. Au sein des ouvrières (ou ergates), on distinguera les soldats, les minimes, les minors et les médias qui sont considérés comme des sous-castes. L'appartenance à une caste est essentiellement déterminée par la nourriture donnée aux larves. Les sexués reçoivent ainsi un apport plus fort en protéine. Les ouvrières sont des femelles incomplètement développées et toujours dépourvues d'ailes. Chez les Hyménoptères Formicidés, glosse et paraglosse du labium sont soudées et denticulées pour former une râpe. Cette « langue » est couverte d'aspérités très dures qui vont râper les aliments afin d'extraire les liquides qui seront absorbés comme nourriture alors que les résidus seront rejetés sous forme de petits corpuscules enroulés de forme caractéristique. Ces corpuscules sont moulés dans une cavité supralabiale située au-dessus du labium. Au-dessus de cette cavité de moulage des déchets et détritus solides, se trouve l'orifice buccal proprement dit. Beaucoup d'espèces pratiquent la trophallaxie. Tous les individus présentent des antennes coudées qui comportent pour les mâles, un funicule (flagelle) de 10 à 13 articles et pour les femelles de 10 à 12 articles. Leur thorax est allongé. Si les ouvrières et les soldats sont aptères, reines et mâles sont généralement ailés, tout du moins pour la courte période qui suit l'émergence. Après l'accouplement entre les sexués, les mâles meurent et les femelles perdent leurs ailes. Il existe chez certaines espèces des femelles qui sont aptères dès la naissance et qui de ce fait ne connaissent pas d'essaimage. Quand elles sont ailées, leurs ailes postérieures ne présentent pas de lobe « jugal ». Tous les représentants de cette famille ont également la particularité de posséder à l'arrière du thorax une glande métapleurale, qui émet des composés antibiotiques et antiseptiques afin de maintenir le nid dans le meilleur état de propreté possible. Les Formicidés ont également comme tous les Hyménoptères Apocrites, la particularité de présenter sur leur deuxième et parfois même sur leur troisième segment abdominal, un étranglement appelé pétiole ou pédicelle. Le pétiole peut donc être simple ou double chez les fourmis. Ce pedicelle peut être bosselé ou épineux. Il existe une grande variabilité des formes de pétiole pouvant servir à la détermination des espèces. C'est ce pédicelle qui est le trait caractéristique d'une fourmi. L'abdomen présente en général un aiguillon, souvent réduit (chez au moins les 2/3 des Formicinae). Les reines pondent des œufs allongés en forme de banane. Les colonies de fourmis, en général sédentaires, se reproduisent par la pratique de vols nuptiaux mais aussi par la fission ou le bouturage de la colonie. Les fourmis ont aussi la particularité de communiquer entre-elles par contact des antennes. Les membres des différentes colonies se reconnaissent à l'odeur (phéromones) et habituellement les intrus sont attaqués. Les fourmis se défendent en piquant, mordant ou en projetant de l'acide formique. Elles sont omnivores, prédatrices, ou éleveuses d'autres insectes produisant des sécrétions sucrées. Quelquefois, la spécialisation alimentaire peut être extrême. Parmi les espèces les plus connues figurent le genre Atta coupeur de feuille afin de cultiver des champignons destinés à leur consommation. Ex. Lasius fuliginosus Latreille.
Voir aussi Caste, Colonie, Communication, Ergate, Fondation et suivant, Hyménoptères, Soldat, Supercolonie, Trophallaxie, Phéromones.
(Formicinae) n. m. pl. Sous-famille d'Hyménoptères Formicidés dont les individus présentent un seul segment à leur pédicelle, le pétiole. Deux tiers des Formicinae présentent au bout de leur abdomen un aiguillon souvent atrophié ou peu fonctionnel. On y trouve entres autres les tribus des Camponotini (Genre Calomyrmex et Camponotus), des Formicini (Ex. le genre Formica qui comprend la fourmi rousse F. rufa ou Cataglyphis Polyergus etc.), des Lasiini (Lasius etc.), etc.
(Formicoidea) Latreille, 1802 n. m. pl. (De fourmi et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates ne comptant comme représentant que la seule Famille des Formicidés ayant pour particularité d'avoir le pétiole abdominal en forme de nœud ou d'écaille et de posséder une glande métapleurale. Cette Super-famille est également caractérisée par la présence de différentes castes d'ouvrières et par une division du travail selon ces castes. Selon NCBI, Fauna Europaea et SITI, les fourmis font partie de la Super-famille des Vespoïdes. Le taxon des Formicoïdes n'est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea. Syn. Formicidae selon NCBI.
n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés Myrmicinés, parasites de la fourmi fauve et de la fourmi des près. Ex. Formicoxenus nitidulus.
adj. [Formic acid]. Voir Acide formique et Acide méthanoïque.
[Tibial spur formula]. Chez les Lépidoptères, suite de trois chiffres représentant le nombre d'épines présentes sur les tibias respectivement des pattes prothoraciques (x), mésothoraciques (y) et métathoraciques (z) ce qui donnera une formule indiquée x.y.z. Ex. la formule des épines tibiales de Lépidoptères Nymphalidés est 0-2-2. Voir aussi Épine, et Éperon tibial.
[Palpal formula]. Nombre d'articles composant respectivement les palpes maxillaires et les palpes labiaux. Les deux palpes labiaux ont toujours un ou plusieurs articles de moins que les palpes maxillaires et sont de ce fait toujours plus courts. La formule de deux nombres indiquée x. y. commence toujours par indiquer le nombre d'articles des palpes maxillaires (x).
[Tarsal formula]. Suite de trois chiffres, représentant le nombre des tarsomères respectivement des pattes prothoraciques (x), mésothoraciques (y) et métathoraciques (z) ce qui donnera une formule indiquée x.y.z. Cette formule tarsale est notamment utilisée en systématique chez divers ordres d'Insectes et notamment chez les Coléoptères parmi lesquels on distingue les hétéromères (formule tarsale le plus souvent 5.5.4 (Ex. les Ténébrionoïdes)), les hétéromères inverses (4.4.5), et les homéomères (3.3.3 = trimères ou 4.4.4 = tétramères ou 5.5.5 = pentamères). Mais on trouve également d'autres formules tarsales comme par exemple 5.4.4 (chez les mâles des Leptophlebiidae ou chez le genre Atanygnathus (Staphylinidae)) ou rarement 4.5.5 (chez certains mâles Melyridae) ou 3.4.4 (chez les mâles des Mycetophagidae).
Voir aussi Hétéromère et Homéomère.
[Proboscidial fossa]. Cavité située sous la tête, où les pièces buccales prennent forme.
[Tentorial pit]. Paires de petites dépressions externes du crâne. Il en existe une antérieure et une postérieure. La fosse tentoriale antérieure est située dans la partie basale du front, au-dessus du labre dans la suture épistomale. La fosse tentoriale postérieure est située sur la partie finale inférieure des sutures postoccipitales (qui touchent le labium).
n. f. (Du lat. fossa excavation, trou). [Fossula(ae)]. Dépression peu profonde, petite fosse, à la surface du tégument des Insectes. Il peut s'agir de fossette antennaire, dans laquelle vient s'articuler une antenne ou de fossette clypéale (qui se situe sur les côtés du clypéus comme chez certaines fourmis).
Voir aussi Acetabulum Apophyse Fovéa Fovéole et Scrobe.
n. m. ou adj. (Du lat. fodere qui est fouillé). [Fossiliferous (adj. ) Fossil (n.)]. Reste ou empreinte dans une roche sédimentaire d'un animal ou d'un végétal. Le fossile d'insecte le plus ancien connu, Rhyniella praecursor a été découvert en Ecosse dans des roches datant du Dévonien (-405 à -365 Ma). Voir Dévonien.
n. m. [Filum, Filament].
1. Structure anatomique ayant la forme d'un fil. Il s'agit souvent d'un appendice antennaire ou anal. On parle par exemple de filum terminal pour les Ephémères ou de filum pour les Machilidés (Archéognathes). Syn. Filum. Voir Filum.
2. Chez les Pucerons (Hémiptères Aphidomorphes), processus terminal antennaire aminci. Syn. Processus terminalis.
3. Soie longue et fine.
n. m. [Burrowing]. Pratique des animaux qui creusent leur support pour s'y cacher ou y chercher leur nourriture.
adj. [Burrowing, Digging, Fossorial]. Qui fouit, qui fouille en creusant le sol.
n. m. pl. [Burrowing wasp]. Autre nom des Insectes Hyménoptères Sphécidés (ex. Ammophiles, Sphex), dû au fait qu'ils creusent un terrier pour leurs larves.
Voir aussi Guêpe fouisseuse.
n. m. pl. Les foules sont des rassemblements temporaires de plusieurs espèces attirées par un facteur du milieu (ex. présence d'une nourriture). Lorsqu'un rassemblement d'individus de la même espèce est dû à une interattraction entre eux et ne résulte pas d'une attirance à une condition environnementale particulière, on parle de grégarisme.
Voir aussi Grégaire.
n. m. Voir Hanneton foulon.
Antoine-François, (compte de) (1755-1809) n. p. Chimiste et homme politique Français, né et m. à Paris. Il a défini l'analyse immédiate et participé à une commission pour créer une nomenclature rationnelle en chimie.
(Formica) n. f. (Du lat. formica.). [Ant(s)]. Nom commun et genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés de quelques millimètres de long, vivant en sociétés dans des nids appelés fourmilières, où l'on rencontre des reines fécondes, quelquefois des mâles et de nombreuses ouvrières sans ailes (jusqu'à 500.000 dans certaines colonies). Les Fourmis ont un grand impact sur les écosystèmes terrestres car ce sont souvent de féroces prédateurs. Les principales espèces de fourmis sont la fourmi fauve des forêts de sapins ou fourmi rousse ; la petite fourmi noire des jardins ; la fourmi amazone, qui fait son nid dans la terre ; la fourmi à miel, du Mexique, qui accumule du miel dans son jabot au point de le gonfler à la taille d'une groseille (voir Myrmécocyste) ; la fourmi rouge abondante dans l'herbe, sous les arbres, et dont la piqûre est parfois douloureuse ; la fourmi d'Argentine, de très petite taille, et qui pénètre partout; etc.
Voir aussi Formicidés.
[Honey ant]. Voir Fourmi pot de miel.
[Amazon ant]. Nom commun de Polyergus rufescens grande fourmi incapable de saisir elle-même ses aliments, qui se fait nourrir par des fourmis d'autres espèces (dites « esclaves ») qu'elle a capturées.
Voir aussi Doulose, Eudoulose, Fourmi esclavagiste et Polyergue.
[Bullet ant]. Nom vernaculaire donné à des fourmis extrêmement agressives et à la piqûre très douloureuse (semblable à celle provoquée par une balle de fusil) du genre Paraponera. Ex. P. clavata.
[White ant]. Nom vulgairement donné aux termites. Voir Termite.
Voir Fourmi pot de miel et Myrmécocyste.
Voir Myrméciinés.
[Fungus-growing ant]. Syn. de fourmi coupeuse de feuilles. Voir Fourmi coupeuse de feuilles.
[Carpenter ant]. Nom usuel donné à certaines espèces de fourmis du genre Camponotus qui creusent le bois mort afin d'y fonder leur colonie. Ex. Camponotus ligniperda.
[Leaf-Cutting ant]. Elles sont essentiellement représentées par les genres Atta et Acromyrmex. Ces fourmis ne se nourrissent pas des feuilles, brindilles et fleurs qu'elles récoltent et transportent dans leur nid. Elles les utilisent comme support organique nécessaire aux champignons dont elles se nourrissent. Elles peuvent parfois défolier entièrement un arbre. Ces feuilles découpées en morceaux sont transportées dans la fourmilière où elles sont à nouveau découpées en plus petits morceaux. Elles serviront de support aux cultures d'un champignon, dont le mycélium constitue la nourriture de base de la colonie. Syn. Fourmi champignonniste. Voir aussi Atta et Acromyrmex.
[Argentine ant]. Nom usuel donné à l'espèce Iridomyrmex humilis (ou Linepithema humile), Hyménoptère Formicidé Dolichoderiné. Ce sont des fourmis guerrières, invasives en provenance d'Argentine. Une fois installée, elles construisent une supercolonie et éliminent les espèces des régions à climat méditerranéen et subtropical des six continents. Partie d'Amérique du Sud, cette fourmi a effectivement colonisée tous les continents, excepté l'Antarctique. Syn. Fourmi impérialiste.
Voir aussi Supercolonie.
[Fire ant]. Nom vernaculaire d'une fourmi du Genre Solenopsis S. invicta d'Amérique du Sud particulièrement agressive. Un seul de leur nid peut compter 200.000 ouvrières. Ce superlatif est également donné à Wasmannia auropunctata une fourmi de la sous-famille des myrmicinés introduite en Nouvelle Calédonie.
[Velvet ant]. Nom vernaculaire donné à un Hyménoptère Vespoïde du genre Mutilla type de la Famille des Mutillidés, du fait de la ressemblance des femelles aptères avec des fourmis et du fait de leur pilosité. Voir Mutille.
[Pavement ant]. Nom vernaculaire de Tetramorium caespitum qui a pour caractéristique de posséder deux petits nœuds (deux pétioles) enfoncés entre le thorax et l'abdomen. Cette fourmi s'appelle aussi communément fourmi des trottoirs ou fourmi des pavés car elle nidifie fréquemment dans les milieux modifiés par l'homme.
Nom commun de l'Hyménoptère Formicidé Myrmiciné, Crematogaster (Acrocoelia) scutellaris.
Nom usuel de Wasmannia auropunctata.
[Breeder ant]. Qualifie les fourmis qui élèvent des pucerons (Hémiptères Aphididés). Ex. Camponotus Lasius ou Pheidole. Voir Miellat.
Certaines espèces de fourmis sont considérées comme envahissantes du fait qu'elles soient capables de coloniser facilement de nouveaux milieux grâce à un ensemble de caractéristiques telles que la polygynie (plusieurs reines reproductrices dans un même nid), l'unicolonialité (Supercolonie constituée de plusieurs nids interconnectés), le fait d'être Euryèce (peu exigeante) et d'avoir un régime omnivore (donc euryphage). Ex. Linepithema humile appelée usuellement « Fourmi d'Argentine ».
Voir aussi Euryèce Polygynie Unicolonialité Supercolonie et Omnivore.
Syn. de Fourmi rousse. Voir Fourmi rousse.
Nom usuel de Nylanderia fulva (Hyménoptère Formicidé)
Voir Camponote.
Syn. de Fourmi d'Argentine. Voir Fourmi d'Argentine.
Nom vernaculaire de Lasius flavus.
[Army ant, Legionary ant]. Fourmi nomade vivant en Afrique et en Amérique attaquant sans effectuer de reconnaissances préalables. Leur reine, dépourvue d'ailes, peut pondre 2 millions d'œufs en un mois. Syn. Fourmi voyageuse ou Fourmi nomade. Voir aussi Anomma, Fourmi nomade, Magnan, Dorylines, Ecitoninés et Marabunta.
[Harvesting ant]. Nom usuel donné aux espèces de fourmis granivores qui mettent en réserve des graines dans des chambres à provision. Ex. Aphaenogaster Messor sp. (Formicidés Myrmicinés).
[Black Garden ant]. Cette expression désigne le plus souvent la fourmi noire commune, Lasius niger également appelée fourmi noire des jardins, dont une reine de laboratoire détient le record de longévité soit plus de 28 ans.
[Army ant]. Fourmi voyageuse ou migratrice n'ayant pas d'habitation fixe qui se déplace pour trouver de nouveaux lieux de nourriture. Les fourmis nomades ou voyageuses ne réalisent jamais de nid élaboré mais un bivouac qui est un enchevêtrement d'ouvrières et de couvain. Chez toutes les fourmis nomades, on observe une alternance entre des phases de nomadisme (17 jours en moyenne) et de sédentarité (20 jours en moyenne). Cette alternance semble être rythmée par les pontes de leur reine unique dite « dichtadiigyne ». Les fourmis nomades effectuent des raids quasi quotidiens aux alentours du bivouac ce qui explique ce nomadisme car les environs sont vite exploités. On rencontre ce type de fourmis voyageuses aussi bien sur le continent Américain (Ecitoninae) qu'Africain (Aenictinae Dorylinae).
Voir aussi Dichtadiigyne.
[Parasol ant]. Voir Atta.
[Pharaoh ant]. Nom commun de l'Hyménoptère Formicidé, Monomorium pharaonis. Voir Monomorium.
ou Fourmi à miel [Honeypot ant]. Nom usuel donné à de jeunes ouvrières de grande taille qui se transforment en pot de miel en prévision des épisodes de sécheresse. Ex. Myrmecocystus Melophorus. Syn. Fourmi Bombonne.
Voir aussi Myrmécocyste.
[European fire ant, Common red ant]. En général, ce nom commun se rapporte, en France métropolitaine, à Myrmica rubra. Plus généralement, il s'agit de toutes les fourmis à l'aspect rouge brique, dotée d'un aiguillon.
[Red wood ant, Southern wood ant, Horse ant]. Cette expression vise en général des fourmis forestières d'Europe et d'Amérique du Nord tel que notamment Formica rufa au nid de plusieurs mètres de circonférence surmonté d'un dôme en aiguilles.
Nom usuel des Hyménoptères Formicidés Dorylinés ou « fourmis légionnaires » ou « Fourmis magnans » d'Afrique. Le mot siafu vient de la langue Swahili d'Afrique.
ou tisseuse de feuille [Weaver ant, Green ant]. Nom usuel des fourmis du genre Oecophylla qui construisent leurs nids dans les arbres en attachant des feuilles ensemble. Un pont d'ouvrière permet de rapprocher les feuilles qui sont par la suite collées par la soie produite par des larves. Ex. Oecophylla. Voir Oecophylle.
Voir Fourmi légionnaire.
n. f. [Anthill].
1. Habitation construite par les fourmis. C'est souvent un dôme de brindilles recouvrant un réseau de chambres reliées par des galeries souterraines.
2. Ensemble des fourmis qui habitent le même endroit. Pour Forel, le terme de fourmilière serait réservé à l'ensemble social que composent les fourmis et le terme nid à leur habitation.
Voir aussi Nid.
Colonie de fourmis composée de plus d'une espèce, mais dans laquelle la descendance de chaque espèce reste séparée (E. André).
Voir aussi Nids mixtes et Nids composés.
Colonie de fourmis composée de plus d'une espèce et dans laquelle la descendance de chaque espèce ne reste pas séparée (E. André).
Voir aussi Nids mixtes et Nids composés.
n. m. Nom vernaculaire de Myrmeleon formicarius Névroptère Myrméléontidé.
n. m. [Ant-lion]. Nom commun des Insectes Névroptères de la Famille des Myrméléontidés dont la larve dotée de puissantes mandibules, creuse dans le sable un piège en entonnoir où elle capture notamment les fourmis afin de s'en nourrir. L'adulte ressemble, par convergence, à une libellule. Pl. fourmis-lions.
n. m. Nom vernaculaire d'Euroleon nostras (ancien Formicaleo nostras), Névroptère Myrméléontidé.
n. m. [Foraging]. Chez les Insectes sociaux, recherche de fourrage par les ouvrières. Cette nourriture transportée vers le nid sera destinée à l'alimentation de la reine et des larves. Il existe de nombreuses stratégies de fourragement chez les Insectes sociaux. Chez les Hyménoptères Formicidés, le processus de fourragement est réalisé au moyen de nombreux comportements de recrutement (recrutement par tandem (« tandem running ») ; recrutement de groupe (« waggle dance ») ; recrutement de masse). Syn. Affouragement.
v. [Forage]. A propos des Insectes sociaux, action consistant à rechercher et à ramener du fourrage et plus particulièrement de la nourriture telle que des graines par exemple au nid.
n. m. [Case(s), Sheath(s)].
1. Enveloppe en forme d'étui constituée de divers éléments trouvés dans le milieu tel que débris végétaux et minéraux dont s'entourent certains animaux pour leur protection. Ex. Les larves de Phryganes (Trichoptères) se construisent des fourreaux constitués de fragments de plantes ou de substrats qui peuvent mesurer jusqu'à 60 mm de long. Elles effectuent leur nymphose à l'intérieur de ce fourreau. Voir aussi Porte-bois.
2. A propos des nymphes, on parle également de fourreaux alaires (ptérothèques) et de fourreaux des pattes (podothèques). Voir Nymphe.
3. A propos des œufs, fourreau d'œufs (Oothèques). Voir Oothèque.
n. f. (Du lat. fovea trou, excavation). [Fovea]. Dépression caractéristique à la manière d'une fossette. Chez les Diptères, ces fossettes qui réceptionnent les antennes sont situées sur le milieu du front. Chez les Hyménoptères, elles entourent aussi les antennes et sont souvent liées avec les sillons antennaires. Chez les Arachnides, on en perçoit une particulièrement bien, presque au centre du céphalothorax. Parfois, tout au contraire, il s'agira d'une excroissance en forme de corne ou de petit dôme.
Voir aussi Apophyse Fossette Fovéole et Scrobe.
[Antennal foveolae]. Chez les Orthoptères, fossettes situées entre la côte frontale et les carènes latérales, où sont insérées les antennes.
[Lateral foveolae]. Chez les Orthoptères, dépression placée sur les bords du vertex (partie supérieure de la tête), près de la bordure antérieure de l'œil.
[Fracture]. Chez les Hétéroptères, sillon de l'hémélytre situé dans la partie apicale de la corie individualisant le cunéus.
n. m. [Frass]. Mot Anglo-saxon désignant le mélange d'excrément et de râpure résultant de l'activité alimentaire de certains insectes notamment les xylophages (comme les termites) ou les granivores mais aussi les chenilles mineuses. Leur étude permet de déterminer quel insecte en est à l'origine.
n. m. (emprunté au francique, au lat. pop. , furlo ou venant de frêle en référence à sa taille). [Hornet]. Nom commun donné à une grosse guêpe (20 à 30 mm) qui construit son nid dans le creux des vieux arbres et dont la piqûre très douloureuse peut être potentiellement mortelle. Les frelons européens (Vespa crabro au corps velu, marron et jaune) sont heureusement pacifiques. Les frelons asiatiques (Vespa velutina), reconnaissables à leur aspect brun-foncé, semblent cependant plus agressifs. Ils sont apparus depuis 2005 en France. Ce sont des carnivores entomophages.
adj. (Du lat. frenum bride, mors, frein). [Frenate]. Couplage alaire au moyen du rétinacle et du frenulum (ou frein). Ce système de couplage alaire (ou claustrum) intéresse la majorité des papillons. Le frein (ou frenulum), inséré à la base de l'aile postérieure, est constitué chez le mâle d'une soie simple alors que chez la femelle, il s'agira de plusieurs soies séparées. Quant au rétinacle situé sur l'aile antérieure, il s'agira d'une sorte de crochet chez le mâle alors que chez la femelle il s'agira d'un faisceau de poils ou d'écailles.
Voir aussi Couplage des ailes Fibule Frenulum Rétinacle et Jugate.
(Frenatae) n. m. pl. (Du lat. frenum bride, mors, frein et –atus caractérisé par). Infra-ordre ou Sous-ordre d'Insectes Lépidoptères Glossates représentant près de 99% des Lépidoptères Glossates. Ce terme vient du mode de couplage des ailes qui consiste en la présence d'une soie ou d'un ensemble de soies (frenulum) à la base de l'aile postérieure qui maintient cette dernière sous l'aile antérieure. Syn. Hétéroneures. Syn. invalide de Lepidoptera selon SITI. Non reconnu par NCBI et Fauna Europaea.
Voir aussi Lépidoptères.
n. m. [Frenulum]. (Du lat. frenulum diminutif de frenum bride, mors, frein).
1. Chez les Lépidoptères, soie pour les mâles ou ensemble de soies pour les femelles, insérées sur le bord costal de l'aile postérieure afin de permettre le couplage alaire (claustrum). Généralement situé à la base de l'angle huméral, le frénulum de l'aile postérieure passe sous l'aile antérieure, à laquelle il se fixe par un crochet (pour les mâles) ou un groupe de soie (pour les femelles) appelé retinaculum (rétinacle). Syn. Frein.
Voir aussi Frénate.
2. Chez le genre Cicada (Hémiptères Cicadidés), sclérite latéral triangulaire du mésonotum faisant la jonction avec la base de l'aile postérieur.
adj. (Du lat. frons, frondis feuillage et colere habiter). [Frondicolous]. Qui vit dans la frondaison des arbres, dans les feuilles.
Voir aussi Habitats biotiques.
n. m. (Du lat. frons frontis front, visage). [Frons]. Sclérite antérieur impair de la capsule céphalique, situé en dessous du vertex et au-dessus du postclypeus. Le front est limité par la suture épicranienne qui se divise en deux branches (les sutures frontales) qui lorsqu'elles sont présentes vont encadrer le front. Chez beaucoup d'insectes, le front sera limité ventralement par la suture fronto-clypéale (ou épistomale). Le front s'étend entre les yeux composés et porte typiquement sur sa partie supérieure l'ocelle médian quand il y a trois ocelles (les deux autres étant situés de part et d'autre de la suture coronale). Chez les Diptères, le front occupe presque la totalité de la face antérieure de la tête, à l'exclusion des yeux et chez les Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores, il se transforme pour former le ptilinum au moment de l'éclosion de l'œuf.
Voir aussi Tête.
adj. [Frontal].
1. Qui se rapporte au front situé sur la tête.
2. A propos de toutes structures, qui concerne l'avant, l'aspect antérieur, de cette dernière.
n. f. [Frontalin]. Phéromone d'agrégation émise par les mâles des Coléoptères Scolytidés appartenant au genre Dendroctonus après qu'il ait été attiré lui-même par une phéromone (l'exobrébiconine) émise par la femelle, qui elle-même, avait été attirée par le myrcène d'un arbre. Ce phénomène provoque le rassemblement d'une grande quantité d'insectes mâles et femelles. Ces Coléoptères sont parmi les plus destructeurs des forêts de pins d'Amérique du Nord.
(suture), Voir Suture Fronto-clypéale.
adj. [Frontorbita (ae)]. Qui concerne à la fois le front et sa partie latérale supérieure. Ex. Soie fronto-orbitale réclinée des Lonchaeidés (Diptères Brachycères Cyclorrhaphes). Voir aussi Parafrontal.
adj. (Du lat. frons frontis front, visage et clypeus bouclier). [Frontoclypeus]. Plaque formée de l'unification du front et du clypeus. Ex. Chez les Diptères quand la suture fronto-clypéale vient à disparaître. Voir aussi Suture épistomale.
(Fucellia) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscoïdes Anthomyiidés. Ex. Fucellia maritima habituée des laisses de mer.
n. m. (Du lat. fulcrum soutenir). [Fulcrum(ra)].
1. De façon générale, un fulcrum est une structure qui permet d'en soutenir une autre.
2. Chez les Diptères Thécostomates (Diptères supérieurs) et chez les Hyménoptères, pièce sclérifiée située à la base du sclérite hyoïde (ou théca ou début de l'œsophage). Cette pièce chitineuse située sous le clypeus, renforce le pharynx de beaucoup de Diptères et Hymenoptères. Syn. d'étrier. Voir Étrier.
(Fulgora) n. m. (Du lat. fuligo fuliginis suie). [Lanternfly]. Genre d'Insectes Hémiptères, à la tête saillante présentant quelquefois un prolongement du front, comprenant de grandes et belles formes de l'Amérique tropicale : le fulgore « porte lanterne » (Fulgora laternaria) est ainsi nommé parce qu'on l'a cru longtemps lumineux comme le ver luisant.
(Fulgoridae) n. m. pl. [Fulgorid planthoppers, Lanternflies]. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes dont le fulgore en est le type. On en connait près de 700 espèces. Ils peuvent mesurer près de 50 mm. Leur clypéus présente des crêtes aigues sur les côtés. Leur front porte quelquefois un prolongement presque aussi grand que le corps. Ce prologement peut revêtir différentes formes (ex. forme de croix, de cacahuète, etc.). Le dernier article de leur rostre est bien plus long que large. Ils portent typiquement deux ocelles, quelquefois trois. Le clavus de leurs ailes antérieures est long. Le champ anal de leur aile postérieure est pourvu de nombreuses nervures transverses réticulées. Ils se nourrissent de la sève des arbres et arbustes. On les trouve surtout en régions tropicales. Ex. Fulgora laternaria ou porte-lanterne.
(Fulgoroidea) n. m. pl. (De fulgore et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Hémiptères Auchénorrhynques Fulgoromorphes regroupant les Familles suivantes : Acanaloniidae, Achilidae, Achilixiidae, Cixiidae, Delphacidae, Derbidae, Dictyopharidae, Eurybrachyidae, Flatidae, Fulgoridae, Gengidae, Hypochthonellidae, Issidae, Kinnaridae, Lophopidae, Meenoplidae, Nogodinidae, Ricaniidae, Tettigometridae, Tropiduchidae. Ils sont plus représentés dans les régions tropicales. On en connait près de 10.000 espèces. Les adultes présentent une tête carénée sans sutures. Leur clypéus ne s'étend pas entre les yeux composés. Il existe un acetabulum pour leurs antennes sous les yeux. Leurs antennes sont tri-articulées et sont insérées sous les yeux composés qui sont sur les côtés de la tête (elles ne sont donc pas entre les yeux comme chez les Cicadoïdes). Le pédicelle de leurs antennes est grand avec de nombreuses sensilles placoïdes. Ils ont typiquement deux ocelles, rarement trois. La base de leurs ailes antérieures présente une tégula recouvrant le mésonotum. Leur hémélytre montre une nervure Anale en forme de « Y ». La hanche des pattes médianes est plus longue que les autres. Femelles et nymphes produisent de la cire, ce qui est à l'origine de leur nom.
(Fulgoromorpha) n. m. pl. (De fulgore et morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Hémiptères regroupant des insectes tous phytophages aux antennes filiformes, insérées latéralement entre les yeux, avec un pédicelle (deuxième article antennaire) dilaté, renflé et ayant une tégula (une écaille recouvrant la base de l'aile). Ce sont les 15.000 espèces de fulgores distribués dans une vingtaine de familles. Beaucoup d'entre eux ont pour caractéristique de présenter une tête avec une proéminence volumineuse (Ex. Fulgora laternaria). Selon une class. , il s'agit d'un Infra-ordre d'insectes du Sous-ordre des Hétéroptères de l'Ordre des Hémiptères. Selon SITI, il s'agit d'un Infra-ordre d'insectes du Sous-ordre des Auchénorrhynques de l'Ordre des Hémiptères. Le terme d'Auchénorrhynque est un terme alternatif à celui de Fulgoromorphe dans certaines classifications (division des Auchénorrhynques en Fulgoromorphes (Fulgores) et Cicadomorphes (Cigales)). Cet Infra-ordre ne compte qu'une seule Super-famille, celle des Fulgoroïdes. Selon NCBI, le terme adéquat serait plus celui des Archaeorrhynches, taxon d'Insectes Hémiptères Euhémiptères Néohémiptères regroupant la Super-familles des Fulgoroïdes et les Familles des Tettigométridés et des Tropiduchidés. Syn. Archaeorrhynches selon NCBI. Voir aussi Auchénorrhynques et Hémiptères.
adj. (Du lat. fuligo fuliginis suie). [Sooty]. Couleur de suie, de poix, brun rouille terne.
Chez les mâles Lépidoptères, structure sclérifiée du diaphragme ventral (fermeture ventrale de la cavité générale du corps au niveau de l'abdomen) incluant la partie ventrale de l'anellus et la juxta.
Chez les mâles Lépidoptères, structure sclérifiée du diaphragme (fermeture de la cavité générale du corps au niveau de l'abdomen), composée de la fultura inferior et de la fultura superior permettant de renforcer l'armarture génitale.
Voir aussi Diaphragme 2.
Chez les mâles Lépidoptères, structure sclérifiée du diaphragme dorsal (fermeture dorsale de la cavité générale du corps au niveau de l'abdomen) incluant la partie ventrale de l'anellus et la transtilla.
n. f. (Du lat. fumare exhaler de la fumée, de la vapeur). [Sooty mould(s)]. Moisissure se développant sur le miellat desséché produit par les pucerons que l'on trouve sous forme d'un enduit noir collant sur les plantes qu'ils colonisent. Cette moisissure collante est due à un champignon (Capnodium oleaginum ou Fumago salicina). La fumagine empêche la photosynthèse et provoque l'asphyxie des feuilles de la plante.
n. m. [Fumigant(s)]. Gaz toxique utilisé pour la désinsectisation.
n. f. [Fumigation]. Désinsectisation par application d'un fumigant.
adj. [Fungicolous]. Syn. de fongicole et mycétophile. Voir Mycétophile.
n. m. (Du lat. funiculus petite corde). [Funicle].
1. A propos des antennes, article de l'antenne suivant le pédicelle et précédant la massue. Il ne renferme pas de muscles contrairement aux deux premiers articles de l'antenne, le scape et le pédicelle. Funicule et massue réunis forment le flagelle. Voir Flagelle et Flagellomère.
2. Chez les Coléoptères, ensemble de flagellomères de l'antenne se situant après les anelli et avant la massue (clavus).
3. Chez les Hyménoptères, mince ligament reliant le propodeum au pétiole dorsalement.
4. Chez les Ephéméroptères, soie située à l'extrémité des antennes.
n. f. (Du lat. furca fourche). [Furca].
1. Chez les Collemboles, organe abdominal en forme de fourche, placé sur le quatrième sternite abdominal leur permettant de sauter. La furca comporte trois parties : Le manubrium contenant le muscle fléchisseur du saut, la dens et le mucron. Syn. Furcula.
2. Invagination médiane interne paire du sternum d'un segment thoracique prenant la forme d'une fourche. Tout comme le tentorium pour la capsule céphalique, les furcae sont des saillies internes servant de point d'attache aux muscles, ici, thoraciques. Ainsi, la furca du ptérothorax constitue l'essentiel de l'endosquelette thoracique. Son rôle est de permettre l'insertion des muscles du vol et des muscles de la marche. Cette furca prend naissance au niveau de l'union du basiternum à l'avant et du sternellum à l'arrière (appelé également furcasternum). Extérieurement, ce niveau d'insertion de la furca est marqué par la suture sternocostale. La suture sternocostale se trouvant dans le même plan que la suture pleurale, il en résulte que la base de la furca marque aussi la distinction entre épimère et épisterne. Syn. Endosternite ou Fosses furcales. Pl. furcae.
Voir aussi Antefurca Endosquelette et Sternum.
adj. [Furcal]. Qui se rapporte à la furca.
n. m. (Du lat. furca fourche et sternum poitrine). [Furcasternum]. Chez les Insectes portant des fosses furcales ou furcae (saillies internes servant de point d'attache aux muscles), la suture sternocostale sépare le sternum en deux. A l'avant on trouve le basisternum et à l'arrière le sternellum appelé également furcasternum. Syn. Sternellum.
Voir aussi Sternum.
(Furcatergalia) n. m. pl. (Du lat. furca fourche et tergum dos, soit littéralement « qui a une fourche qui part du dos » par allusion aux cerques). [Furcatergalia]. Sous-ordre d'Insectes Ephéméroptères regroupant selon le système de classification proposé par Kluge les quatre Infra-ordres suivants : Lanceolata, Palpotarsa, Pannota et Scapphodonta. Leurs larves sont cylindriques avec des yeux latéraux et des longues branchies en position dorsale. Elles sont de couleur claire. Leur deuxième segment thoracique et plus grand que les autres. L'abdomen porte à son apex trois filaments. On les trouve quasiment dans toutes les eaux douces du monde. Ce sous-ordre est l'équivalent de celui des Retracheata dans le système de classification proposé par McCafferty (excepté les Oniscigastridés). Voir aussi Carapacea, Éphéméroptères, Sétisures et Pisciformes.
n. f. [Fusulus(ae), Filator]. Chez les Araignées, organe servant à l'émission et à la répartition de la soie, composé d'une partie basale plus ou moins conique et d'un tube microscopique relié aux glandes séricigènes. Elles sont disposées à l'extrémité de chaque filière en grand nombre. On en trouve près de 400 par filière chez certaines Aranéides.
Voir aussi Filière Soie et Glande séricigène.