et leur environnement
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Abréviation de dichlorodiphényltrichloroéthane. C'est un pesticide utilisé comme insecticide depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale. Il a permis l'éradication du paludisme dans de nombreux pays mais son utilisation est sujette à controverse car il provoquerait des cas de cancer. Son utilisation est interdite en France depuis 1973. Voir Organochlorés.
(Dacnonypha) n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Lépidoptères Glossates regroupant la Super-famille des Eriocranioïdes et des Lophocoronoïdes. Le Sous-ordre des Glossates regroupe les Dacnonyphes, les Myoglossates et les Néolépidoptères (Selon NCBI). Pour d'autres auteurs, le Sous-ordre des Glossates comprend les Dacnonyphes, les Néopseustinés, les Nepticuliens, les Exoporiens et les Eulépidoptères. Voir aussi Glossates.
(Dactylopiidae) n. m. pl. [Cochineal insects]. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes. Cette famille ne compte qu'un seul genre (Dactylopius). Ces cochenilles sont en général de couleur gris cireux, mais les femelles adultes deviennent rouge vif quand on les écrase, en raison de leur teneur en acide carminique. Ils ont d'ailleurs été utilisés à cet effet dans les industries de colorant. Comme tous les Hémiptères, cette Famille possède des pièces buccales piqueuses afin de sucer la sève de plantes. Beaucoup d'espèces sont couvertes d'une mince couche de cire collante. Comme chez beaucoup d'autres cochenilles, les petits mâles sont ailés, alors que les grandes femelles sont aptères. Leurs individus ne portent pas de stigmates abdominaux (uniquement thoraciques). Leur ouverture anale forme un rebord antérieur en forme de croissant. Chez certaines espèces, les jeunes peuvent s'abriter sous le corps de leur mère pour échapper aux prédateurs. Ils vivent sur les plantes cactées. Originaire du nouveau Monde, cette cochenille est maintenant cosmopolite du fait de son utilisation commerciale en tant que colorant alimentaire mais aussi textile (et notamment l'espèce Dactylopius coccus).
n. m. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Acalyptères de la famille des Téphritidés. Ex. La « mouche des olives », Dacus oleae qui est une petite mouche parasite des olives. Cette mouche est désormais connue sous le nom de Bactrocera oleae.
(Dalceridae) n. m. pl. [Tropical slug caterpillar moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Zygaénoïdes. On en connait 84 espèces. Ce sont des papillons de taille petite à moyenne avec un corps velu. Aux ailes, la nervure médiane à l'intérieur de la cellule discoïdale (d) n'est pas bifurquée. Les nervures du secteur de la radiale 3 et 4 (Rs3 et Rs4) sont tigées et prennent naissance sur un rameau indépendant des autres nervures de la Radiale (R). Leurs chenilles ressemblent à des limaces (ce qui montre qu'ils sont apparentés aux Limacodidés). Elles sont parfois appelées chenilles bijoux à cause de leurs ornementations colorées ou translucides. On les trouve essentiellement dans la région Néotropicale.
n. m. [V-Moth]. Nom vernaculaire de Macaria wauaria Lépidoptère de la Famille des Géométridés.
n. m. Nom usuel porté par des Lépidoptères Nymphalidés de la Sous-famille des Heliconiinae. Ex. Le Damier Athalie, Mellicta athalia. Le Damier de l'alchémille, Euphydryas cynthia. Le Damier de la succise ou Damier des marais, Euphydryas aurinia. Le Damier des knauties, Euphydryas desfontainii. Le Damier du chèvrefeuille, Euphydryas ichnea. Le Damier du frêne, Euphydryas maturna. Le Damier du plantain, Melitaea cinxia. Le Damier orangé, Melitaea didyma. Le Damier rouge, Euphydryas ichnea.
n. f. Grand papillon Nymphalidé dont les représentants forment la Sous-famille des Danaïnés. Ce sont des papillons des régions chaudes. Ex. Euploea goudotii de l'île de la Réunion.
(Danainae) n. f. pl. Sous-famille de Lépidoptères Hétéroneures Ditrysiens Papilionoïdes Nymphalidés. Ils étaient autrefois considérés comme une famille à part entière. Les antennes sont nues (sans écailles). On distingue sur l'aile antérieure une petite nervure anale 3 (A3). La cellule discale des ailes postérieures est fermée par une nervure transversale bien développée. Les pattes antérieures des mâles et des femelles sont réduites. Ils sont associés à des plantes toxiques, presque exclusivement des Apocynaceae ce qui leur confère leur toxicité et une certaine protection contre les prédateurs. A cet égard, beaucoup servent à des papillons mimétiques d'autres Familles (Ex. Le monarque, Danaus plexippus immité par le Vice-roi, Basilarchia (=Limenitis) archippus).
[Waggle dance]. Danse effectuée par les abeilles pour communiquer à leurs congénères la localisation d’une source de nourriture. C'est à Karl von Frisch (1886 - 1982), dans son ouvrage « Vie et mœurs des abeilles », que l'on doit la description et la compréhension des « danses » des abeilles. Selon la proximité de la source de nourriture, l’abeille « danseuse » effectue deux types de rondes différents. Si la source est à moins de 50 mètres, l’ouvrière réalise une danse circulaire et rapide sans indication de direction. Si la source est plus éloignée (jusqu’à 3 km), elle effectue plus lentement une danse frétillante ou danse en huit consistant à agiter son abdomen tout en décrivant deux demi-cercles de même diamètre (2 à 7 oscillations suivant un parcours en 8 élargi). La direction est exprimée selon un angle par rapport à la position du soleil. La ligne médiane commune des deux demi-cercles et la verticale du rayon du cercle (formé par les deux-demi-cercles) forment un angle qui est le même que celui qui s’exprimera à l’extérieur entre la position du soleil et la position de la ruche (0° est la direction du soleil ; 180° est la direction opposée). Plus la fréquence des oscillations est faible, plus la distance est grande. Une seconde équivaut à environ 750 mètres. Enfin, plus la source de nourriture est abondante, plus l’abeille va répéter la danse et effectuer des rotations rapides. Les abeilles effectuent également un autre type de danse, appelé danse vibratoire dorso-ventrale ou danse des vibrations qui est en relation avec l’activité saisonnière et journalière de butinage.
n. m. (Du franc. daroth arme de jet). [Sting, Second valvulae]. Aiguillon de certains Animaux et notamment des Hyménoptères Aculéates. Pointu et creux, il leur sert à injecter un venin sous la peau de leur victime. Chez l'abeille Apis mellifera le dard est le produit d'une évolution commune aux abeilles, aux guêpes et aux fourmis. C'est l'ovipositeur qui est devenu un instrument de défense en se transformant en aiguillon pourvu d'un réservoir à venin. L'ovipositeur n'est alors plus utilisé comme organe de ponte. Le dard est actionné par quatre muscles principaux, deux protracteurs et deux rétracteurs. Cet ensemble comporte deux stylets (ou lancettes, paire de valve 1) longs et creux, adossés l'un à l'autre pour former un sillon interne bien hermétique et coulissant dans une pièce de chitine renflée, le gorgeret. Le gorgeret (correspondant au second valvifère composé de la deuxième et troisième paire de valvules) sert de guidage alors que les deux stylets (correspondant à la première paire de valvules ou valves ventrales) servent à piquer. A leur extrémité, les lancettes (ou stylets) sont munies de dents barbelées (ou barbules). Lorsque les abeilles piquent les chairs, les barbules s'agrippent à la manière d'un harpon et la femelle ne peut alors se dégager qu'en déchirant son appareil vulnérant de l'abdomen, ce qui entrainera sa mort. L'abeille peut cependant rétracter son dard et survivre à la piqûre lorsqu'elle s'attaque à d'autres animaux chitineux (d'autres insectes) car ses barbules ne s'agripperont alors pas dans la procuticule, n'ayant pas de prise. Syn. Aiguillon.
Voir aussi Aculéates, Piqûre et Valve 2.
Charles Robert (1809-1882) n. p. Naturaliste Anglais, né à Shrewsbury qui est à l'origine de la théorie de l'évolution. A 22 ans, il s'embarqua sur le Beagle en qualité de naturaliste, pour une croisière de cinq ans en Amérique du Sud et dans les îles du Pacifique (1831-1836). A son retour, il lut un ouvrage de l'économiste britannique Thomas Malthus (Essai sur le principe de population 1798) et observa les pratiques des éleveurs sélectionneurs. C'est cette triple moisson de faits et d'idées qui lui permit d'écrire son œuvre fondamentale intitulée « Sur l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle » (1859). Cet ouvrage démontra notamment à quel point l'étude des insectes éclaire certains aspects de l'évolution. A l'heure actuelle, on s'appuie sur sa théorie pour procéder à la classification des êtres vivants.
adj. [Darwinian]. Qui a rapport à la théorie de Ch. Darwin.
n. m. [Darwinism]. Théorie fondée sur l'existence de petites variations organiques entre les êtres, avantageant dans la lutte pour la survie, ceux dont la variation leur permet de survivre et de se reproduire, tout se passant comme si la nature opérait un choix, une sélection naturelle. Plus simplement, l'évolution résulte de la variation et de la survivance du plus apte. Voir aussi Créationnisme, Lamarckisme, Néodarwinisme, Saltationisme, Sélection naturelle et Transformisme.
n. Partisan de la théorie de Ch. Darwin.
(Dascillus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères type de la Famille des Dascillidés. Ex. Dascillus cervinus.
(Dascillidae) Guérin-Méneville, 1843 n. m. pl. [Soft-bodied plant beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Dascilloïdes ayant pour type le dascille. On en connait près de 80 espèces. Ils mesurent entre 3 et 15mm. Le corps des adultes est allongé et pubescent. Les côtés du corps sont plus ou moins parallèles. Leurs antennes portant 11 articles sont souvent serrulées. Le premier article de leurs tarses est plus long que le second. Les articles 2, 3 et 4 des tarses pentamères (formule 5-5-5) sont lobés. L'abdomen montre 5 sternites. Les adultes sont phytophages ou carnivores. Leurs larves mélolonthoïdes portent des urogomphes. Ce sont des insectes ripicoles (qui vivent sur les rives et les berges des cours d'eau) que l'on trouve dans les sols humides ou sous les rochers.
(Dascilliformia) n. m. pl. (De dascille et du lat. forma forme). Infra-ordre d'Insectes Coléoptères regroupant les Super-familles des Dascilloïdes, des Buprestoïdes, des Byrrhoïdes, des Cantharoïdes, des Dryopoïdes, des Elateroïdes et des Eucinétoïdes. Selon NCBI et SITI, ce taxon n'est pas reconnu et les Super-familles des Dascilloïdes, des Buprestoïdes, des Byrrhoïdes et des Elateroïdes relèvent de l'Infra-ordre des Elatériformes. La famille des Cantharidés fait partie des Elatéroïdes et celles des Eucinétidés des Scirtoïdes (ancien Eucinétoïdes) qui est aussi une Super-famille d'Elatériformes. Voir aussi Elatériformes.
(Dasydemellidae) n. m. pl. [Shaggy psocids]. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Caeciliusetes Caeciliusoïdes. On en connait près de 30 espèces regroupées en 4 genres. Leurs antennes ont 13 articles. Le vertex de leur tête porte une paire de zones concaves (ce carcatère est partagé avec les Amphipsocidés). Ils portent 3 ocelles regroupés sur un tubercule. Leur prothorax montre un préépisternum allongé. Leurs ailes antérieures portent des soies formant des motifs distinctifs. Leurs ailes postérieures glabres portent des soies le long de la marge de la cellule R3 seulement. Les tarses sont dimères. Leur abdomen porte des vésicules réversibles (petits sacs gonflables) sur sa face inférieure. Les valves externes des gonapophyses des femelles sont bien développées. Chez les mâles, les genitalia sont similaires à d'autres membres des Caeciliusetae. Le phallosome est fermé, avec une pointe ayant une texture rugueuse. L'hypandrium est simple, non ornementé. On les trouve en Amérique du Nord et du Sud et en Asie.
n. m. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes de la famille des Asilidés. Ces grosses mouches carnassières sont capables de capturer des abeilles. Ex. Dasypogon diadema.
(Dasytes) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Mélyridés, de petite taille aux teintes métalliques, dont la chenille abonde dans le bois pourri, en particulier dans le chêne. Ex. Dasytes caeruleus.
n. m. [Decomposer]. Organisme qui se nourrit et participe ainsi à la décomposition des matières organiques mortes ou des excréments des êtres vivant. Ce sont en général des bactéries, des champignons, des nématodes (lombric), mais aussi des Collemboles et des Insectes. Voir aussi Détritiphage.
n. f. [The Herald]. Nom vernaculaire de Scoliopteryx libatrix Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
n. f. [Scouring]. Opération consistant à enlever de la soie, la séricine (ou grès) qu'elle contient par l'action d'eau savonneuse chaude ou de mousse de savon. Les différentes opérations de filature de la sériciculture conduisent en premier lieu à la soie grège, c'est-à-dire à la soie non encore débarrassée de son grès. Le décreusage n'intervient qu'en fin de traitement avant le moulinage. Syn. Cuite.
n. f. Nom vernaculaire d'Insectes Orthoptères Ensifères Tettigoniidés. Ex. La decticelle bariolée, Metrioptera roeseli. La decticelle cendrée Pholidoptera griseoaptera. La decticelle chagrinée Platycleis albopunctata. La decticelle côtière Platycleis affinis.
(Decticus) n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Orthoptères Ensifères Tettigoniidés. Ex. Le dectique verrucivore ou sauterelle à sabre, Decticus verrucivorus. Cette sauterelle se rencontre sur le continent Européen. Elle peut atteindre une longueur de 40 mm. C'est aussi l'insecte le plus trapu parmi les sauterelles. Le mâle chante le jour au soleil. Le Dectique des brandes, Gampsocleis glabra.
n. et adj. [Defoliator]. Qui fait perdre ses feuilles à une plante.
n. f. [Defoliation]. Perte de tout ou partie des feuilles d'une plante du fait de parasites ou d'insectes dits défoliateurs.
v. [Defoliate]. Faire perdre ses feuilles à une plante.
(Deilephila) n. m. (Du gr. deilê soir et philos ami). Genre d'Insectes Lépidoptères Sphingidés. Ex. Deilephila euphorbiae vivant sur les euphorbes et dont la chenille, très colorée, a une corne postérieure (scolus). Le « grand sphinx de la vigne », Deilephila elpenor. Le « petit sphinx de la vigne » ou « petit pourceau », Deilephila porcellus dont la chenille s'appelle « cochonnet ».
Pierre François Marie Auguste (1780-1845), n. p. Entomologiste Français, spécialiste des Coléoptères et plus spécialement des Carabidés dont il rassembla des spécimens du monde entier. Il employa Boisduval pour s'occuper de ses collections. Sa plus grande publication fut le catalogue de sa collection qui contenait plus de 22.000 espèces.
(Delphacidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Planthoppers, Delphacid Planthoppers]. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes. On en connait près de 1.500 espèces. Ils mesurent entre 1,5 et 6 mm. Ils sont identifiables à leurs gros premiers segments antennaires (scapes) et à l'éperon mobile, foliacé et allongé de leurs tibias postérieurs. Les antennes plus longues que la tête sont insérées dans la partie inférieure de cette dernière. Ils portent des ocelles. Beaucoup d'espèces sont polymorphes avec des formes macroptères, ou au contraire brachyptères. Ils sont tous phytophages.
n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes, type de la Famille des Delphacidés, aux longues antennes, aux ailes de longueur très variable et aux tibias épineux. Ex. Delphax crassicornis.
ou Démoécologie n. f. (Du gr. demos peuple, oikos habitat et logos discours, science). Etude de la structure et des effectifs d'une population et des causes pouvant influencer leur importance et leur composition. Syn. Dynamique des populations ou Ecologie des populations.
Voir aussi Écologie et Potentiel reproducteur.
n. m. [Mazarine blue]. Nom vernaculaire de Cyaniris semiargus (ou Polyommatus semiargus), Lépidoptère de la Famille des Lycénidés.
n. m. [Marbled white]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés (Satyrinés), Melanargia galathea commun en France, de couleur noire et blanche. Ce papillon porte également le nom usuel d'« Echiquier » ou « Echiquier commun » ou « Arge galathée ».
n. f. [Lunar marbled brown]. Nom vernaculaire de Drymonia ruficornis Lépidoptère de la Famille des Notodontidés.
n. m. [Eyed hawk-moth]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère de la Famille des Sphingidés, appelé aussi « Sphinx ocellé », Smerinthus ocellata. On le nomme « Demi-paon » en raison de la présence d'ocelles uniquement sur ces ailes postérieures alors que pour les « Paons » (Saturnia pyri S. pavonia), les ocelles sont présents sur les quatre ailes.
v. Séparer le miel des abeilles, de la cire des ruches.
n. f. [Damsel]. Nom vulgaire de l'agrion (libellule) mais également de certains crabes et d'un petit homard. En ce qui concerne les Odonates, le terme de demoiselle est réservé aux individus du Sous-ordre des Zygoptères, dont les ailes au repos sont repliées au-dessus du corps (et non pas à l'horizontal comme chez les Anisoptères ou libellules stricto-sensu). Leurs segments thoraciques sont saillants vers l'arrière. Voir aussi Agrion et Odonates.
n. f. (Du gr. dendrites qui concerne les arbres). [Dendrite]. Ramification d'une cellule nerveuse (un neurone) qui reçoit l'influx nerveux et le transmet au corps cellulaire par l'intermédiaire des axones. La dendrite baigne dans le liquide sensillaire. L'extrémité des dendrites est proche d'un pore ménagé dans la cuticule au travers duquel passent les molécules provenant du monde extérieur.
Voir aussi Axone Neurone Sensille et Système nerveux.
adj. (Du gr. dendron arbre et bios vie). [Dendrobious]. Qui vit sur les arbres. Syn. Dendrocole.
Voir aussi Habitats biotiques.
(Dendroctonus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés Scolytinés. Le dendroctone du pin ponderosa (Pinus ponderosa), Dendroctonus ponderosae est un scolyte de la taille d'un grain de riz est un destructeur de bois qui fait des ravages en Colombie-Britannique (Ouest Canadien). Normalement la population de ces insectes croît pendant l'été, mais environ 95 % de la population de dendroctones meurt pendant l'hiver lorsque les températures descendent au-dessous de 20 degrés Celsius. Le réchauffement climatique serait à l'origine de l'explosion des populations et on estimait en 2006 à 480 millions de m3, le volume de bois dégradé par cet insecte. N'ayant pas d'ennemis naturels, on estime que 374.000 km2 de la forêt aura disparu en 2020.
n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Lasiocampidés. Ex. Dendrolimus pini dit aussi « bombyx du pin », ou « feuille-morte » dont la chenille ravage les pinèdes.
adj. (Du gr. dendron arbre et philos ami). [Dendrophilous].
1. Qui aime vivre sur les arbres, dans les bois. Syn. de dendrocole.
Voir aussi Habitats biotiques.
2. n. m. (Dendrophilus) Genre d'Insectes Coléoptères Histéridés communs en France, vivant selon les espèces dans les plaies des arbres ou dans les fourmilières. Ex. Dendrophilus punctatus.
n. f. [Dengue]. Maladie provoquée par un virus filtrant (du genre arbovirus), véhiculée par la femelle du moustique et plus exactement par les espèces Aedes Albopictus (reconnaissable à son aspect zébré noir et blanc) et par Aedes aegypti. Le moustique acquiert en général le virus en se nourrissant du sang d'une personne infectée. Après une incubation de 8 à 10 jours, le moustique infectieux pourra transmettre toute sa vie le virus et le transmettra également par ses œufs. En revanche la dengue ne peut pas être transmise par contact avec une personne infectée. Cette maladie sévit dans les régions tropicales et subtropicales de la planète avec une prédilection pour les zones à forte densité de population telles que les zones urbaines et périurbaines car les larves vivent dans les eaux stagnantes, souvent proches des habitations. Au niveau mondial, depuis quelques décennies, la prévalence de la dengue progresse de façon spectaculaire. La dengue, originaire d'Asie, s'est répandue dans une centaine de pays des Amériques, d'Afrique, d'Asie et du Pacifique. Elle n'a pas encore été signalée en Europe. La maladie est désormais endémique dans plus de 100 pays d'Afrique, des Amériques, de la Méditerranée orientale, de l'Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental. Contrairement au paludisme, il n'existe aujourd'hui ni traitement spécifique, ni vaccin pour combattre cette maladie pour laquelle l'élimination du moustique, qui en est le vecteur, est le seul moyen d'éviter la propagation. La période d'incubation du virus de la dengue dure de 48 heures à 7 jours en moyenne. Les manifestations physiques de la maladie s'apparentent à ceux de la grippe et consistent le plus souvent en l'apparition d'une fièvre élevée (39 à 40° voir plus), des maux de tête sévères, des frissons, de grosses courbatures consistant en des douleurs musculaires et articulaires, parfois des nausées et une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s'intensifient avant de régresser rapidement au bout d'une semaine. La convalescence est d'une quinzaine de jours. La forme hémorragique de la dengue, qui représente environ 1% des cas dans le monde, peut être mortelle notamment chez les enfants. Faire baisser la fièvre et réhydrater reste la seule conduite à tenir une fois la dengue déclarée. Comme pour la malaria, on estime que 40% de la population mondiale est exposée au risque de contracter la dengue. Selon les données de l'OMS, dans le monde, on recense chaque année 100 millions de cas, 20 millions de personnes seraient infectées et 24 000 en mourraient chaque année.
Voir aussi Fièvre jaune Paludisme Chikungunya et Wolbachia.
adj. Relatif à la Dens. Ex. Soie dentale chez les Collemboles.
adj. [Toothed]. Qui présente des saillies pointues, semblables à de petites dents.
n. f. [Denticle]. Petite dent. Ex. Les Braulidés sont pourvus d'un peigne apical formé de minuscules denticules.
adj. [Denticulate, Dentellated]. Qui présente une denticulation. Ex. Chez les Hyménoptères Formicidés, glosse et paraglosse du labium sont soudées et denticulées pour former une râpe.
(Deoclonidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Géléchioïdes. Certains les considèrent comme une Sous-famille d'Autostichidés. On en connait 4 espèces réparties en 3 genres dans 2 Sous-familles. Leurs pièces buccales forment une bande articulée avec un lobe portant des rangées parallèles d'épines courtes (caractère partagé avec les Péléopodidés, les Amphisbatidés et certains Agonoxeninés). Le rétinacle de l'aile des femelles porte des écailles dirigées vers l'avant sur la nervure CuA ou entre CuA et R. On les trouve dans le Nouveau-Monde et dans la région Paléarctique.
adj. [Depigmented]. Qui est dépourvu de pigment et qui de ce fait a une teinte pâle, blanchâtre.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionoïdes Attélabidés. Ex. Deporaus glastinus ou Deporaus betulae qui fait partie des cigariers.
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Géléchioïdes Elachistidés. Ex. Depressaria daucella ou Depressaria nervosa appelée usuellement « teigne de la carotte » dont la chenille est nuisible aux plantes potagères, en particulier aux carottes.
(Derbidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes. On en connait près de 800 espèces. De nombreux exemplaires ont une livrée colorée jaune, brune et brune-claire. Le dernier article de leur rostre est très court. Ils se reconnaissent bien à leurs ailes antérieures, allongées et étroites, plus de deux fois plus longues que leurs corps. Le corps et les ailes sont recouverts d'une fine pellicule cireuse. Les tibias de leurs pattes postérieures sont dépourvus d'épines apicales. On les trouve sous les tropiques où ils sont souvent associés aux palmiers.
(Dericorythidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Cette famille était autrefois une tribu d'Acrididés. Leur structure phallique se rapprochant cependant plus de celle des Romaléidés, ils ont été élevés au rang de famille. On les trouve en Afrique du Nord, en Europe du Sud et en Asie.
(Dermaptera) Leach, 1815 n. m. pl. (Du gr. derma peau et pteron aile). [Earwings]. Ordre d'Insectes paurométaboles (développement progressif et mode de vie entre la larve et l'adulte identique), dont les fossiles les plus vieux remontent à la période Jurassique. Ils regroupent dix Familles appelées communément « Perce-oreilles » (ou forficules) du fait de leur abdomen mobile se terminant par une paire de pinces abdominales (forceps), lesquelles sont rectilignes chez la femelle et plus incurvées chez le mâle. Leur corps allongé et aplati, généralement jaunâtre ou brunâtre, mesure jusqu'à 25 mm de long. Ce sont des insectes omnivores aux pièces buccales généralement de type broyeur. Ils peuvent être phytophages, détritiphages, nécrophages ou carnassiers. Certaines espèces sont malacophages (ils s'attaquent aux escargots et limaces). Ils ont des ocelles ou des yeux composés. Leurs antennes sont filiformes. Leur prothorax porte un pronotum semblable à un bouclier. Leurs ailes postérieures, quelque fois absentes, grandes, semi-circulaires, membraneuses à nervation radiale sont curieusement repliées au repos sous des ailes antérieures dépourvues de nervures, très courtes et coriacées, formant un étui protecteur rigide (un peu comme chez les Coléoptères). Ils volent toutefois rarement. Les pattes, toutes semblables, adaptées à la course sont terminées par des tarses trimères. L'abdomen porte des cerques, généralement dentés uniquement chez les mâles. Ces derniers leur servent à attaquer leurs proies, à se défendre mais également à effectuer une parade nuptiale et à s'accoupler. Ces Insectes qui aiment l'obscurité sont principalement nocturnes et vivent sous les pierres ou les écorces. Les femelles surveillent leurs œufs en les nettoyant régulièrement pour leur éviter de prendre de la moisissure. Une fois éclos, elles donnent des soins aux juvéniles jusqu'à leur première mue. Ils sont principalement tropicaux. Il existe trois Sous-ordres : Arixénioïdes (Arixéniidés) – Hémimérides (Hémiméridés) ou Diploglossates – Forficuloïdes (Anisolabididés, Apachyidés, Chélisochidés, Diplatyidés, Labiduridés, Pygidicranidés, Spongiphoridés.). Selon SITI, il existe deux Sous-ordres : Catadermaptera et Eudermaptera. Selon NCBI, il existe deux Sous-ordres : Forficulina et Hemimerina. Voir aussi Forficule, Malacophage et Paurométaboles.
n. m. pl. (De dermaptère et du gr. eidos aspect). Ancien Super-ordre d'Insectes Polynéoptères comprenant les Dermaptères. Les ailes antérieures réduites sont transformées en élytres. Les ailes postérieures s'y replient en éventail au repos. La Sous-classe des Polynéoptères comportait, entre autres, trois Super-ordres (Selon The Paleobiology Database): les Blattoptéroïdes, les Dermaptéroïdes et les Orthoptéroïdes.
(Dermatobia) n. f. (Du gr. derma peau et bios vie). [Human botfly]. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches) Cutérébridés d'Amérique tropicale. Un de ses représentants connu est Dermatobia hominis dont la larve (appelée « Ver macaque » en Guyane ou « berne » au Brésil ou « torsalo » en Colombie) vit dans la peau de l'homme ou dans celle des mammifères domestiques. Il s'agit d'une myiase à l'aspect furonculeux dont la lésion est constituée par une papule inflammatoire (bouton rouge), avec présence d'un pertuis (ouverture) suintant un liquide séro-hémorragique. La larve vient respirer au niveau de ce pertuis. Ces myiases représentent 10% des dermatoses tropicales d'importation à Paris. Les larves du genre Dermatobia ont un corps renflé pourvu de six rangées de fortes épines destinées à s'accrocher solidement sous la peau. Ex. Dermatobia cyaniventris.
Voir aussi Myiase.
(Dermestes) n. m. (Du gr. derma peau). Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Dermestoïdes, de la Famille des Dermestidés dont bon nombre d'espèces sont devenues cosmopolites. Les dermestes mesurent entre 5 et 12 mm de long. De teinte généralement foncée, ils se distinguent par l'absence d'ocelle au milieu du front. Ils sont nécrophages. Leur nom fait référence au fait que ce soient des mangeurs de peau. Leurs larves très velues détruisent notamment les pelleteries, les collections zoologiques, etc. Le dermeste du lard, Dermestes lardarius se rencontre souvent aux abords des entrepôts alimentaires. Autre ex., le dermeste gris, Dermestes murinus ; le dermeste maculé, Dermestes maculatus.
(Dermestidae) n. m. pl. [Dermestid beetles, Skin beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages dont le dermeste en est le type. On en connait près de 1.200 espèces. Ils mesurent entre 1 et 14 mm. Leur corps est pubescent et d'allure plus ou moins ovale. Ils sont en général de couleur sombre mais peuvent aussi revêtir des bandes de soies ou d'écailles plus ou moins colorées sur le thorax et les élytres. Leur tête est généralement peu visible car cachée en partie par le pronotum. Leurs antennes courtes au nombre d'articles variables (en général 11 et plus rarement 9) se terminent en massue. Ils sont caractérisés par la présence de cette massue antennaire compacte de 3 à 8 articles. Les antennes peuvent se rétracter dans une rainure. Ils portent des ocelles. Leurs élytres sont souvent recouverts dans leur partie haute de poils ou d'écailles. Les hanches antérieures sont contigües (peu éloignées). Leurs hanches postérieures sont transverses et excavées pour recevoir les fémurs au repos, ce qui n'est pas le cas chez les Bostrichidés. Elles sont presque contigües. Leurs tarses sont homéomères (formule tarsale 5.5.5). Leur abdomen montre 5 sternites. Ils sont détritivores, surtout nécrophages, et peuvent se nourrir de n'importe quoi (cuir, fourrure, laine, plumes, poils). Ces insectes xénophiles (qui fréquentent un hôte), voir même parasites, sont des destructeurs de collections zoologiques, mais aussi des ravageurs des denrées entreposées. Leurs larves éruciformes sont velues et peuvent même causer des dermatoses car elles portent des soies urticantes. Ex. L'Anthrène des musées, Anthrenus museorum.
(Dermestoidea) n. m. pl. (De dermeste et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Polyphages, Bostrichiformes regroupant les Familles des Dermestidés, des Dérodontidés et des Thorictidés. Pour d'autres auteurs, on y trouve les Familles suivantes : Anobiidés, Bostrichidés, Dermestidés, Endecatomidés, Nosodendridés, Ptinidés. Syn. usité Bostrichoïdes (selon SITI et NCBI).
(Derodontidae) n. m. pl. [Tooth-necked fungus beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Bostrichiformes Dermestoïdes (ou Derodontoïdes selon SITI et NCBI). On en connait 42 espèces réparties dans 4 genres et 3 sous-familles. Les individus de cette famille sont de petite taille (entre 2 et 6 mm). Ils portent des marges épineuses sur leur pronotum, ce qui est à l'origine de leur nom. Le genre Laricobius ne montre cependant pas ces épines. Ils ont deux ocelles sur le dessus de leur tête. Ils se nourrissent de moisissures (champignons), mais les larves et les adultes du genre Laricobius sont des prédateurs des pucerons qui attaquent les conifères. Ils sont de ce fait utilisés comme agents de lutte biologique aux États-Unis pour le contrôle du puceron lanigère du sapin (Adelges picae) et du puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae).
adj. (Du lat. de marquant la séparation et ala aile). [Wingless]. Qui a perdu ses ailes. Cas des Fourmis sexuées après l'essaimage qui arracheront leurs ailes devenues inutiles à l'aide de leurs mandibules et de leurs pattes. On rencontre aussi ce phénomène chez les Termites, mais chez ces dernières, les ailes tombent toutes seules après l'essaimage du fait de leur structure basilaire faible.
Voir aussi Aptère.
n. m. [Descriptor]. En Systématique, le descripteur est la personne qui a décrit le premier une nouvelle espèce pour la science. Son nom en écriture droite, suivi de l'année de description, suit les noms de Genre et d'Espèce (Ex. Oryctes nasicornis Liné, 1758). Le prénom n'est pas indiqué. Il est autorisé de ne mettre que la première initiale en majuscule quand il s'agit de Liné qui sera mentionné avec « L. » ou de Fabricius avec « F. » (Ex. Oryctes nasicornis L., 1758). Lorsque l'espèce décrite est pour des raisons de systématique transférée dans un autre Genre que celui qui a fait l'objet de la description d'origine, le nom du descripteur est alors placé entre parenthèses. Ainsi, l'éphémère Caenis horaria a été décrit pour la première fois par Linné en 1758. Plus tard on s'est aperçu qu'il s'agissait du même insecte que Caenis dimidiata (Stephens, 1835), Caenis lactea sensu (Pictet, 1845) et Caenis lactella (Eaton, 1884). Suite à cette révision, on écrit cette espèce désormais ainsi : Caenis horaria (Linné 1758).
Voir aussi Auteur Diagnose Nomenclature et Systématique.
(Du lat. desertus, abandonné, sauvage et colere, habiter). [Deserticolous]. Qui vit dans le désert. Syn. Erémicole.
Voir aussi Habitats abiotiques.
n. f. [Designation]. Fixation à titre nomenclatural par un auteur ou par la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique, du type porte-nom d'un taxon nominal du niveau Genre ou du niveau Espèce.
n. f. [Pest management]. Destruction des insectes susceptibles de transporter des agents pathogènes (mouches, moustiques, punaises, etc.).
n. m. (Du gr. desmos lien et sôma corps). [Desmosome]. Structure assurant une jonction particulière entre deux cellules, caractérisée par un espace intercellulaire réduit (25 à 30 nm) et occupée par du matériel dense aux électrons. Les desmosomes peuvent être ponctuels ou ceinturants (lorsqu'ils entourent les cellules).
n. f. [Desiccation]. Elimination de l'eau d'un corps. C'est une déshydratation. Les Collemboles peuvent connaître ce phénomène de dessiccation de leur corps lors d'épisode de sécheresse. Ils peuvent restés ainsi desséchés plusieurs mois (anhydrobiose) et reprendre leur forme initiale et leurs activités une fois le milieu ré-imbibé (reviviscence). La larve d'un Diptère Chironomidé du désert de l'Est Africain, Polypedilum vanderplanki détient le record actuel de résistance à la sécheresse. Cette dernière peut se dessécher au point de paraître comme morte. Son activité cellulaire et respiratoire n'est plus décelable. Ce n'est qu'aux premières pluies qu'elle se réhydrate et ressuscite pour mener sa vie aquatique.
adj. (Du lat. détritus broyé et colere habiter). [Detriticolous]. Qui vit dans les débris organiques animaux ou végétaux (excréments, mues, cadavres...).
Voir aussi Habitats biotiques.
adj. (Du lat. détritus broyé et phagein manger). [Detritiphagous]. Se dit d'une espèce vivante, en générale détriticole, qui se nourrit des résidus organiques. Il peut s'agir de résidus organiques provenant de cadavres, d'excréments, ou de végétaux. Syn. Détritivore, Saprophage. Voir Saprophage.
adj. (Du lat. détritus broyé et vorare manger). [Detritivorous]. Syn. de détritiphage. Voir Détritiphage.
(Deuterophlebiidae) n. m. pl. [Mountain midges]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Blépharicéromorphes Deutérophlébioïdes. On en connait 14 espèces regroupées en un seul genre celui des Deuterophlebia. Les mâles possèdent de longues antennes (le dernier article est très allongé) qu'ils utilisent pour éloigner leurs rivaux au-dessus des eaux courantes en attendant que les femelles éclosent. Leurs pièces buccales sont atrophiées ou inexistantes et ils ne se nourrissent donc pas. La structure de leur crâne ne présente pas de tentorium buccal antérieur. Les adultes ont de larges ailes en forme d'éventail. Leurs larves vivent dans les cours d'eau rapide et sont facilement reconnaissables par leurs antennes fourchues plus longues que leur tête et leurs sept paires de pseudopodes abdominaux ventro-latéraux terminés à leur apex par des rangées transversales de spinules crochues. Certains considèrent que cette famille doit être classée dans son propre infraordre qui serait celui des Deuterophlebiomorpha mais ceci n'est pas largement accepté.
adj. (Du gr. deuteros deuxième et tokos enfantement). [Deuterotokous]. Dont la descendance issue d'œufs non fécondés est composée de mâles et de femelles (génération haploïde bisexuée). Syn. Amphitoque et plus rarement, Amphotérotoque.
Voir aussi Arrhénotoque Thélytoque et Parthénogenèse.
n. m. (Du gr. deuteros deuxième et du lat. cerebrum cerveau). [Deutocerebrum]. Partie moyenne du cerveau des Insectes, appelée à ce titre cerveau moyen, en liaison avec les antennes. Les deux lobes antennaires d'où partent les nerfs antennaires constituent la majeure partie du Deutocerebrum.
Voir aussi Cerveau.
n. f. (Du préfixe de- qui marque le point de départ et du lat. vagina gaine, fourrure). [Evagination]. Extraction d'une partie d'un tissu à l'extérieur de l'organisme. Ex. la chenille du Machaon, Papilio machaon dévagine son osmétérium à travers une fente du prothorax lorsqu'elle est inquiétée. Une partie du pénis des mâles peut se dévaginer en pénétrant les voies femelles. Certains Lépidoptères dévaginent aussi leur coremata à l'extrémité de leur abdomen. Contr. Invagination.
Voir aussi Évagination et Invagination.
n. m. [Development]. Succession des phénomènes ayant cours depuis la cellule œuf jusqu'à la mort d'un organisme. On l'appelle aussi ontogenèse. La partie du développement ayant lieu avant la naissance, ou l'éclosion, est appelée embryogenèse. Après la naissance, on parle de développement post-embryonnaire. Chez les Insectes, la particularité du développement consistant en une succession de mues s'explique par une croissance qui doit tenir compte de la rigidité du tégument. Il existe différents types de développement. Les deux principaux sont le développement hétérométabole et le développement holométabole. Chez les Insectes hétérométaboles, on dit que les métamorphoses sont incomplètes (car progressives) et on distingue chez eux, les hémimétaboles, les paurométaboles, les amétaboles (ou épimétabole), les prométaboles (ou paléométaboles) et les néométaboles. Chez les hémimétaboles, les larves sont aquatiques alors que les adultes sont aériens (Ex. Odonates, Plécoptères). Chez les Insectes paurométaboles qui sont ceux présentant une métamorphose graduelle, les larves vivent dans le même milieu que les adultes (Ex. Orthoptères, Psocoptères, Hémiptères Hétéroptères). Chez les amétaboles (ou épimétaboles) à métamorphose nulle, il existe des mues, mais le jeune sort de l'œuf avec une organisation très voisine de celle de l'adulte et s'en rapproche progressivement par de modestes changements au cours des mues successives (Ex. Diploures, Protoures, Archaeognathes, Zygentomes, Collemboles). Il y a également les prométaboles (ou paléométaboles), dont le mode de développement consiste chez les Ephéméroptères, à ce qu'il y ait encore une mue à effectuer pour le subimago ailé avant d'être capable de se reproduire. Enfin, il y a les néométaboles où les ébauches alaires apparaissent à un stade tardif. Dans ce type de développement, on appelle juvéniles les individus n'ayant pas effectué toutes leurs métamorphoses (Ex. Thysanoptères, Hémiptères). Quant aux Insectes présentant des métamorphoses complètes, c'est-à-dire dont le développement est holométabole (Diptères, Hyménoptères, Coléoptères, Lépidoptères, Névroptères…), ils connaissent quatre états successifs morphologiquement dissemblables : œuf, larve, nymphe et adulte. Le développement d'un insecte peut connaître des phases d'arrêt ou de ralentissement que sont respectivement la diapause ou la quiescence.
Voir aussi Adulte, Amétaboles, Diapause, Ecomorphose, Estivation, Hivernation, Hémimétaboles, Hétéromorphose, Hétéronome, Hétéronomie, Holométaboles, Hypermétamorphose, Hypertélie, Hypertrophie, Instar, Intermue, Larve, Quiescence, Métamorphose, Mue, Métathétélie, Néométabole, Néotenie, Nymphe, Œuf, Ontogenèse, Paurométaboles, Phénologie, Polyembryonie, Prothétélie, Stade larvaire, Tératologie et Vivipare.
Qualifie un mode de développement où il n'y a pas de stade larvaire. Le juvénile qui sort de l'œuf est un modèle réduit des adultes. Les jeunes muent sans changer de formes jusqu'à l'état adulte (homomorphie). On parle alors de développement épimétabole ou amétabole. Ex. Les Collemboles. Syn. Amétabole, Epimétabole.
Voir aussi Amétabole et Épimétabole.
Voir successivement Embryon Segmentation Blastula Gastrulation et Coelome.
Qualifie un mode de développement où il existe un stade larvaire morphologiquement très différent du stade adulte et nécessitant de ce fait une métamorphose (au sens propre et restrictif). Les Insectes connaissant un développement indirect sont dits métaboles. Syn. Métabole, Hétéromorphe, Holométabole. Voir Métabole, Holométabole et Métamorphose.
Voir Développement.
Qualifie le mode de développement des Insectes hétérométaboles, où les métamorphoses sont incomplètes (car progressives). On distingue, les hémimétaboles, les paurométaboles, les prométaboles (ou paléométaboles) et les néométaboles. Voir Développement et Hétérométabole.
n. m. [Devonian period]. Quatrième période de l'ère Paléozoïque, entre le Silurien et le Carbonifère, s'étendant de - 405 à - 365 millions d'années (Ma). Le Dévonien tient son nom du comté du Devon, dans le sud-ouest de l'Angleterre, où des géologues ont, pour la première fois, étudié les roches sédimentaires de cette période. L'étude des fossiles indique que c'est au début du Dévonien que les premiers insectes sont apparus, mais ces derniers montrant déjà un tel niveau d'évolution, on peut estimer que c'est au Silurien que les premiers animaux à peupler la terre ferme ont été des Arachnides. Leur origine a dû être en liaison avec celle des plantes qui ont commencé le peuplement des terres émergées, il y a 500 Ma. Mais si les plus vieux insectes fossiles datent du Dévonien (-405 à -365 Ma), c'est quelques millions d'années plus tard, au Carbonifère (-360 à -300 Ma) que s'activaient les libellules et blattes géantes (ex. Meganeura). Le fossile d'insecte le plus ancien connu, Rhyniella praecursor a cependant été découvert en Ecosse dans des roches datant du Dévonien.
Voir aussi Insecte, Origine des Insectes et Radiation.
(Dexia) n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches) de la Famille des Tachinidés qui se rend utile en parasitant des Coléoptères nuisibles aux plantes cultivées. Leurs larves endoparasites sont de ce fait de bons auxiliaires pour l'agriculture. Ex. Dexia vacua.
n. f. (Du genre Diacamma et du gr. gunê femelle). [Diacammatogyne]. Chez les Hyménoptères Formicidés, ouvrière du genre Diacamma qui prend la place d'une femelle afin d'être fécondée par un mâle.
Voir aussi Cryptogyne.
(Diadocidiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes. On en connait 20 espèces regroupées au sein de deux genres. Ils sont généralement considérés comme étant apparentés aux Keroplatidés, Bolitophilidés et aux Ditomyiidés. Ce sont des mouches qui vivent dans les bois. Leurs larves tissent des tubes de soie sous les écorces ou dans les bois morts. Ils sont cosmopolites mais on ne les trouve ni en Afrique, ni en Antarctique.
n. f. (Du gr. diagnôsis connaissance, discernement). [Diagnosis]. Description scientifique ayant pour but d'effectuer la reconnaissance d'un spécimen ou d'un taxon, qui doit pouvoir être distingué des autres spécimens ou taxons par ses caractères taxinomiques propres.
Voir aussi Descripteur et Taxinomie.
(Dialeurodes) n. m. Genre d'Insectes Hémiptères, de la famille des Aleyrodidés. Ex. Dialeurodes citri parasite du citronnier.
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Noctuidés. Ex. Dianthoecia compta appelé usuellement « Arrangée », dont la chenille vit sur l'œillet et les caryophyllacées.
n. f. (Du gr. dia à travers et lat. pausa interruption). [Diapause]. Fait pour un insecte (ou pour une plante) de stopper provisoirement son développement embryonnaire (rare), larvaire, nymphal ou imaginal, lui permettant ainsi de mieux résister à de mauvaises conditions environnementales (lumière, température, humidité, absence de nourriture, etc.) ou de faire coïncider son développement avec des conditions environnementales favorables, notamment souvent la disponibilité en aliments nécessaires à sa croissance. La diapause est un état du métabolisme pouvant être génétiquement déterminé (elle est dite alors obligatoire) ou dictée par des stimuli (elle est dite alors facultative). Contrôlée par les hormones, elle est déclenchée avant l'apparition du facteur défavorable de l'environnement alors que la quiescence est une réponse immédiate à l'apparition d'un facteur défavorable. La diapause est déclenchée par un événement extérieur (par exemple la réduction de la longueur du jour en automne) et est levée (le développement reprend) lorsque le temps minimum nécessaire est passé. A la différence de la quiescence (ou dormance) où il y a ralentissement du développement, la diapause est un arrêt du développement qui nécessite une période minimum sous des conditions précises. La reprise est appelée « levée de diapause » ou anabiose. La diapause peut être estivale ou hivernale.
Voir aussi Développement, Diapause obligatoire ou facultative, Hivernation, Quiescence et Estivation.
[Embryonic diapause]. Fait pour un œuf fécondé et pondu en automne de se mettre en diapause durant l'hiver, pour éclore dès le printemps revenu, assurant ainsi la survie de l'espèce. La diapause étant contrôlée par une hormone, c'est la mère qui produit et transmet à l'œuf par l'intermédiaire de ses ovaires l'hormone de diapause. Cette diapause peut avoir lieu à tous les stades de développement de ces œufs. Chez le ver à soie Bombyx mori cette diapause a lieu avant la formation complète de l'embryon. Mais cette diapause se rencontre aussi surtout chez les Hémiptères Aphididés.
Voir Œuf d'hiver.
[Optional diapause]. Voir Amphodyname et Diapause obligatoire ou facultative.
[Imaginal diapause]. La diapause imaginale est courante durant l'hiver chez les Hyménoptères Vespidés et Apidés. Le cas du Doryphore de la pomme de terre est également connu (Voir Diapause obligatoire). Mais on parle également de diapause imaginale lorsqu'un insecte adulte stoppe sa maturation sexuelle pendant une certaine période jusqu'à ce que les conditions écologiques redeviennent favorables. Ex. Les locustes Nomadacris septemfasciata qui émergent tard dans la saison, soit vers la fin de l'été ou durant l'automne, restent immatures jusqu'au printemps suivant. Il s'agit donc d'une diapause imaginale hivernale. On parle également de diapause imaginale lorsque la période de reproduction alterne avec des périodes de repos chez certains insectes adultes (ou imago). Ainsi par exemple, chez les vanesses qui apparaissent à l'automne, l'accouplement a tout de suite lieu, mais la femelle effectue alors une diapause imaginale durant l'hiver et ses œufs ne seront mûrs qu'au printemps suivant. Voir Diapause.
[Larval diapause]. La diapause a toujours lieu à un stade déterminé du cycle de développement. Lorsqu'elle se rencontre au stade larvaire, elle aura toujours lieu en fonction de l'espèce considérée lors d'un stade larvaire déterminé. On la rencontre ainsi par exemple chez les Lépidoptères Glossates, chez les larves de premier stade du Genre Yponomeuta (Yponomeutidés), chez les larves de troisième ou quatrième stade de l'espèce Arctia caja (Arctiidés) et lors du dernier stade larvaire chez Ostrinia nubilalis (Crambidés) ; Chez les Mégaloptères Sialidés, on la rencontre au dixième stade larvaire de l'espèce Sialis lutaria ; Chez les Odonates Aeshnidés, on la rencontre au dernier stade larvaire de l'espèce Aeshna cyanea ; Chez les Orthoptères Gryllidés, on la rencontre lors du dernier stade larvaire chez Gryllus campestris. Voir Diapause.
[Nymphal diapause]. C'est le stade de diapause le plus souvent rencontré chez les Insectes et notamment chez les chrysalides de Lépidoptères mais également chez les pupes de Diptères Muscidés. Voir Diapause.
[Obligatory or optional diapause]. On distingue la diapause obligatoire qui est un stade évolutif sous contrôle génétique chez l'Insecte (cas du Doryphore), de la diapause facultative qui est dictée par des stimuli spécifiques (Ex. chez les Aphididés, les pucerons). Quelle soit obligatoire ou facultative, la diapause aura toujours lieu à un stade déterminé du cycle de développement de l'individu. Lorsque la diapause est obligatoire, elle ne survient pas en réaction à des conditions environnementales défavorables. La diapause obligatoire concerne le plus souvent des espèces univoltines (une seule génération annuelle). Mais elle peut concerner aussi des espèces multivoltines et la diapause aura alors lieu chez une seule des générations à un stade donné de son existence. Qu'elle soit univoltine ou multivoltine, l'espèce connaissant une diapause obligatoire est dite hétérodyname. Une espèce hétérodyname présente un nombre de générations constant annuellement et ce quelque soit la longueur de la période de reproduction. Le cas du Doryphore de la pomme de terre (bivoltin) est un cas connu de diapause imaginale hivernale obligatoire, où les adultes s'enfoncent dans le sol à une profondeur comprise entre 25 et 40 cm pour passer l'hiver. Pour les espèces dont le cycle de vie est supérieur à un an, la notion de voltinisme est plus compliquée et la diapause peut apparaître à différentes étapes du cycle de vie. Lorsque la diapause est facultative, elle s'exprimera uniquement si l'individu qui en est alors à un stade déterminé de son cycle développement connait une mauvaise condition environnementale. L'espèce qui connait une diapause facultative est dite amphodyname. On la rencontre en général chez les espèces multivoltines où les mauvaises conditions environnementales ne sont pas régulières ou prévisibles. Voir Diapause.
Voir aussi Amphodyname et Hétérodyname.
(Diapheromeridae) n. m. pl. Famille d'Insectes de l'Ordre des Phasmoptères du Sous-ordre des Anaréolates (ou de la Super-famille des Anaréolates, Sous-ordre des Vérophasmatodés). Les représentants de cette famille sont notamment caractérisés par des antennes longues et fines. Ils sont souvent ailés et allongés. L'espèce Paraphanocles keratosqueleton qui peut atteindre plus de 30 cm de long fait partie de cette famille.
n. m. (Du gr. dia à travers, entre et phragma cloison). [Diaphragm].
1. Paire de membranes, de cloisons fibro-musculaires transverses, une ventrale et une dorsale, qui séparent la cavité abdominale des Insectes en trois compartiments ou sinus appelés respectivement sinus dorsal, sinus ventral et sinus périviscéral. Le diaphragme dorsal peut prendre aussi le nom de septum péricardique ou diaphragme sous-cardiaque car il comprend le vaisseau dorsal. Les muscles aliformes du vaisseau cardiaque y prennent aussi naissance.
2. Chez les Lépidoptères, fine membrane fermant l'abdomen postérieur des mâles entre la base des valvules (partie centrale de la harpe).
(Diapriidae) Haliday, 1833 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Proctotrupoïdes (ou Diaprioïdes selon autre class. ). On en connait 2300 espèces réparties en 150 genres. Ce sont de petits insectes qui mesurent en général de 2 à 4 mm. Leurs antennes géniculées de 11 à 15 articles sont insérées au centre de la tête sur une proéminence. Les femelles portent généralement une massue. La nervation des ailes est caractéristique de la Famille. Les ailes antérieures ne montrent pas de ptérostigma. Les ailes postérieures ne présentent qu'au plus une cellule et n'ont pas de lobe jugal. Leurs trochanters sont biarticulés. Leurs tibias antérieurs portent un éperon apical. Leur gaster est quelque fois pétiolé (porté par une tige). Ce sont des endoparasites des pupes de Diptères. Quelques espèces sont hyperparasites des larves de Tachinidés ou de Dryinidés qui sont elles-mêmes sur leurs hôtes. Ils sont cosmopolites.
ou Diaspis n. m. (Du gr. dia à travers et aspis bouclier). Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques de la Famille des Diaspididés. Cette cochenille est un ennemi redoutable des rosiers et autres arbustes. La femelle vit sous un bouclier cireux et porte de ce fait le nom vernaculaire de « cochenille à carapace » ou de « cochenille bouclier ». Ex. Diaspis boisduvalii.
(Diaspididae) n. m. pl. [Armored scales]. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes dont le genre Diaspis en est le type. On en connait près de 2.500 espèces. Cette famille regroupe de petites espèces à la morphologie très proche. Ce sont des phytophages exclusifs sans pattes et sans stigmates abdominaux. Les femelles sont comme chez toutes les cochenilles aptères et demeurent larviformes. Elles ne portent plus de pattes à partir de leur second stade larvaire. Elles sont recouvertes d'un bouclier, mesurant rarement plus de 3 mm. Ce bouclier est construit à partir de sécrétions cimentées ensemble par le liquide anal dans lesquelles sont même incorporées leurs exuvies. Cela contribue à solidifier et à imperméabiliser le bouclier. Ces boucliers peuvent prendre diverses formes (circulaire, ovale, etc.). Les femelles ne produisent pas de miellat. Elles sont exceptionnelles en ce qu'elles continuent de croitre après le stade adulte et qu'elles conservent leurs morphologies de juvéniles. Les mâles se présentent eux, sous l'aspect de petits insectes diptères, sans yeux composés, sans cou marqué et à antennes rudimentaires. Ces insectes sont immobiles ou peu mobiles. De nombreuses espèces sont nuisibles. Ils sont cosmopolites. Ex. Chionaspis salicis L.
n. f. Nom usuel des cochenilles de la Famille des Diaspididés.
(Diastatidae) n. m. pl. [Diastatid flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Ephydroïdes. On en connait 50 espèces réparties en 3 genres. Ce sont de petites mouches aux ailes en général maculées, qui ressemblent aux drosophiles et aux Opomyzidés mais dont le corps est gris ou brun-gris. Sur leur tête, les soies postverticales sont croisées. Ils présentent aussi des vibrisses et deux paires de soies fronto-orbitales relevées sur la tête (ce qui permet aussi de les distinguer des drosophiles qui n'en ont pas et des Opomyzidés qui n'en ont qu'une). Aux ailes, la nervure costale s'interrompt près de la fin de la nervure radiale 1 et quelque fois aussi près de la nervure humérale (qui est une nervure transversale). Leur bord costal est faiblement épineux. La nervure subcostale est incomplète fusionnant avec la nervure radiale 1 avant son apex. La cellule basale postérieure et la cellule discoïdale sont séparées. La cellule anale et la nervure anale de l'aile sont toutes deux présentes. On les trouve près des tourbières, des marais ou à l'aurée des forêts humides. La biologie de leurs larves n'est pas connue. Deux espèces trouvées dans l'ambre sont fossiles. On les trouve dans la région Holarctique, Néotropicale et Orientale. Ils sont absents de la région Australienne.
adj. (Du gr. dia à travers, entre et et stoma bouche). [Diastomian]. Chez les Hémiptères Hétéroptères, le terme de diastomien désigne ceux d'entre eux dont le système odorifique est pourvu de deux ouvertures métasternales (quand il y en a qu'une, le système est dit omphalien). Chacune de ces ouvertures est reliée à une glande odoriférante. Ce caractère spécifique se retrouve notamment chez les Géocorises.
Voir aussi Géocorises, Glande odoriférante et Omphalium.
(Dicellurata) n. m. pl. Sous-ordre (selon SITI) d'Arthropodes Hexapodes Diploures regroupant plusieurs Familles en fonction de la longueur et de la forme des cerques : les Anapygidés aux cerques épais et courts et les Japygidés aux cerques indurés transformés en forceps (pince) mais également les Dinjapygidés, les Parajapygidés, les Projapygidés et les Octostigmatidés.
adj. (Du gr. dikha en deux et optikos qui concerne la vue). [Dichoptic]. Dont les yeux sont séparés. Contr. Holoptique.
Voir aussi Holoptique.
adj. [Dichotomous]. Syn. Clé de détermination. Voir Clef dichotomique.
n. f. (Du gr. dikha en deux et chroma couleur). Qui présente deux couleurs différentes. La dichromie peut être sexuelle comme chez les Odonates, les mâles étant d'une couleur et les femelles d'une autre. Elle est courante chez les Lépidoptères. Ex. Chez les Piéridés comme les citrons, où les mâles sont jaune vif et les femelles blanchâtres.
adj. [Dichtadiigyne]. Qualifie la reine, unique, chez les fourmis nomades ou voyageuses dont le corps s'enfle considérément afin de devenir une machine à pondre. La production peut atteindre 60.000 œufs en 20 jours (Ex. chez le Genre Eciton).
Voir aussi Fourmi nomade et Physogastrie.
(Dicondylia) n. m. pl. et adj. (Du préfixe di deux fois et kondulos articulation). Groupe d'Hexapodes regroupant les Ordres dont les représentants possèdent des mandibules pourvues de deux articulations avec la capsule céphalique, sachant que chez les Entognathes et les Archaeognathes, les mandibules ne présentent qu'une seule articulation (caractère primitif monocondylien). Ce groupe représente la majorité des Ordres. Ex. Coléoptères, Lépidoptères. Selon SITI, Dans la classe des Insectes, il existe trois Sous-classes : celle des Archaeognathes (regroupant l'ordre des Archaeognathes seuls), celle des Dicondyliens (regroupant l'ordre des Zygentomes seuls) et celle des Ptérygotes. Selon NCBI, chez les Insectes on distingue les Dicondyliens (qui comprennent les Ptérygotes et les Thysanoures), des Monocondyliens (qui comprennent les Archaeognathes).
Voir aussi Mandibule.
n. f. Genre d'Insectes Diptères Limoniidés. Ex. Dicranomyia (Dicranomyia) chorea.
(Dicteriadidae) Selys, 1853 n. m. pl. Famille d'Insectes Odonates Zygoptères (demoiselles). On en connait deux espèces pour deux genres. Ils sont de taille petite à moyenne. Leur corps mince est de couleur verte. Leurs ailes ne portent ni couleur, ni marques spéciales. On les trouve en Amérique du Sud.
(Dictyopharidae) n. m. pl. [Dictipharid planthoppers]. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes. On en connait près de 760 espèces. Comme tous les autres fulgoroïdes, leurs antennes sont insérées sous les yeux composés qui sont sur les côtés de la tête (elles ne sont donc pas entre les yeux comme chez les Cicadoïdes). Ils n'ont pas d'ocelle médian. Leur vertex (partie supérieure de la tête) est très long. Le dernier article de leur rostre est bien plus long que large. Leurs ailes antérieures sont disposées en toit au repos. Le second article du tarse de leurs pattes postérieures montre une rangée d'épines apicales. Ils sont herbivores.
(Dictyoptera) n. m. pl. (Du gr. diktuon filet, réseau et pteron aile). Ordre (selon SITI) ou Super-ordre (selon NCBI) d'Insectes Ptérygotes dont les représentants ont un corps aplati. Leur tête prognathe porte un appareil buccal broyeur et des antennes longues et filiformes. Leur pronotum est bien développé. Leurs ailes comportent un réseau important de fines nervures, ce qui est à l'origine de leur nom. Leur nervation alaire est très primitive. Les ailes antérieures sont coriacées (appelées pseudoélytres) et aplaties sur le dos. Les ailes postérieures sont pliées longitudinalement comme un éventail. Les pattes robustes sont longues et épineuses et portent des tarses de 5 articles. Elles sont adaptées à la course. Leur abdomen porte sur le dixième segment une paire de cerques apparents et multi-articulés. Ils sont paurométaboles. Leur développement est donc progressif et le mode de vie entre la larve et l'adulte est identique. Cet Ordre compte selon SITI deux Sous-ordres : Celui des Blattaria et celui des Mantodea. Selon une classification phylogénétique récente (repris par NCBI), les Dictyoptères sont un Super-ordre regroupant trois Ordres. Celui des Mantoptères (Mantes), celui des Blattoptères (Blattes) et celui des Isoptères (Termites). Pour Fauna Europaea, l'Ordre des Dictyoptères regroupe trois Sous-ordres : Mantoptères, Blattoptères et Isoptères. Voir aussi Blattaria, Isoptères, Mantoptères, Paurométaboles et Pseudoélytre.
(Dicyrtomidae) n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones comprenant deux Sous-familles, celle des Dicyrtominae et des Ptenothricinae. Ils n'ont pas de sac creux dans la région cervicale. Leur quatrième segment antennaire est plus court que le troisième. Les appendices anaux du 6ème segment abdominal des femelles sont dirigés vers l'anus.
ou Dioécique adj. (Du gr. di- deux fois et oikos maison, habitat). [Dioecious]. Chez les Hémiptères Aphidiens, se dit des pucerons holocycliques (dont le cycle est complet alternant reproduction parthénogénétique et reproduction sexuée) dont le cycle de vie comporte l'exploitation, par des générations différentes, de plantes hôtes de familles botaniques différentes. Les plantes hôtes sont de deux types : l'hôte d'hiver ou hôte primaire sur lequel est pondu l'œuf d'hiver, souvent un arbre, et l'hôte d'été ou hôte secondaire, souvent un ensemble de plantes. Par exemple Phorodon humuli est un puceron diécique ayant pour hôte d'été le houblon et pour hôte d'hiver les pruniers. Autre ex. Pemphigus bursarius qui alterne entre les peupliers (hôte primaire) et les racines des composés (hôte secondaire), ou encore Anoecia corni qui alterne entre le cornouiller et les racines de graminées. Si l'espèce réalise tout son cycle de développement sur un seul hôte, elle est monoécique. Environ 10% des espèces de puceron sont diéciques.
Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons Hôte primaire et Hôte secondaire.
n. f. (Du lat. digerere distribuer). [Digestion]. C'est la transformation des aliments (par la sécrétion des sucs digestifs) et leur assimilation par l'organisme (absorption des produits de la digestion par les cellules épithéliales) par un processus d'hydrolyse (décomposition par l'eau) qui réduit la taille des molécules pour les rendre absorbables par les membranes. Les glandes salivaires vont au préalable produire de la salive qui sera destinée à lubrifiée les particules alimentaires et ainsi faciliter leur ingestion. Mais la salive contient aussi des enzymes qui auront pour rôle d'entamer le processus de digestion. La digestion a lieu dans l'intestin moyen. C'est là, principalement, que les aliments sont absorbés. Les déchets provenant des aliments qui n'ont pas été digérés traversent l'intestin postérieur et sont éliminés. À la limite entre l'intestin moyen et l'intestin postérieur débouchent les tubes de Malpighi. Le processus chimique de digestion est basé sur la production d'enzymes digestives. Certains insectes produisent des enzymes très actives qui leur permettent de se nourrir de substances inutilisables par la plupart des autres animaux. Il est à noter que les insectes xylophages, comme les termites, hébergent dans une poche de l'iléon (intestin grêle) des organismes symbiotiques tels que des bactéries ou des protozoaires qui les aident à digérer la cellulose. D'autres insectes, comme les teignes (papillons plus connus sous le nom de mites), digèrent la kératine (un constituant des poils des mammifères) et peuvent donc manger la laine. Les chenilles d'une autre espèce de papillon, la teigne des ruches, Galleria mellonella digèrent la cire et ravagent les rayons des ruches des abeilles. Certains insectes, tel que Musca domestica la mouche domestique, dépose des enzymes sur la nourriture afin qu'elle soit prédigérée avant d'être absorbée. On parle alors de digestion extra-orale.
Voir aussi Appareil digestif Glande salivaire Enzyme Intestin moyen, Membrane péritrophique Métabolisme et Tubes de Malpighi.
[Extracorporeal digestion, Extra-intestinal digestion]. Mode de digestion consistant pour certains arthropodes à injecter des enzymes digestives dans leur proie. Ces enzymes provoquent une liquéfaction rapide des tissus. L'animal absorbe par la suite les tissus sous forme semi-liquide. Ce mode d'alimentation est le fait de certaines larves de mouches telles que celles de Lucilia sericata. Ces asticots sont utilisés afin d'éliminer des tissus nécrosés chez l'homme. On parle de larvothérapie ou d'asticot-thérapie ou encore de luciliathérapie. Mais on rencontre également ce mode de digestion chez les larves de Coléoptères Lampyridés et Dytiscidés ou chez certains Carabidés adultes. Ce sera aussi le cas chez les Hémiptères qui injectent de la salive dans les tissus des plantes au moyen de leur rostre afin de dissoudre les cellules végétales puis de les aspirer. Ce sera aussi le cas des larves d'Hyménoptères ectoparasites qui sont dépourvus de glandes salivaires. Mais la digestion extra-corporelle est surtout le fait des Chélicérates (ex. Araignées). Ces derniers sont dépourvus de mandibules et n'ont donc pas d'organes masticateurs efficaces. De plus chez les Arachnides, la cavité buccale est extrêmement étroite et cela explique que la proie doit être réduite par la voie enzymatique avant d'être ingérée.
Voir aussi Larvothérapie.
[Extra-intestinal digestion]. Chez certaines larves de Diptères, digestion consistant à régurgiter des enzymes digestives intestinales et salivaires sur les tissus conjonctifs. Ces derniers seront par la suite réabsorbés et la digestion sera achevée dans l'intestin larvaire. Ex. Chez les larves d'Hypoderma lineatum (Œstridés) ou d'Oestrus ovis (Œstridés).
Chez les mâles Lépidoptères, paramères digitiformes de la phallobase. Pl. Digiti volsellaires.
Voir aussi Volsella.
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères de la Famille des Noctuidés dont le nom vernaculaire est « double oméga ». Ex. Diloba caeruleocephala.
n. m. (Du gr. di-, deux et morphê forme). [Dimorphism(s)]. Exprime chez une espèce l'existence de différences morphologiques affectant la forme, la taille, la coloration. Ce dimorphisme peut s'exprimer soit en fonction de la saison, soit en fonction du sexe, soit en fonction du mode de vie. Ex. Système de castes chez les Insectes sociaux.
Dimorphisme saisonnier : les deux générations annuelles d'un papillon bivoltin ne sont alors pas identiques.
Dimorphisme sexuel : notable différence entre les individus de l'un et l'autre sexe. Il a été démontré que l'observation d'ailes transparentes de certains Diptères ou Hyménoptères sur fond noir montre des motifs irisés cependant invisibles sur fond blanc. Les motifs sont différents non seulement en fonction de l'espèce, mais aussi du sexe.
Dimorphisme grégaire : la vie en groupe modifie alors, l'aspect de l'animal. Ex. Les criquets pèlerins qui dès qu'ils sont en phase grégaire, se parent de couleurs plus vives avant de commencer leur migration.
Voir aussi Polymorphisme et Polyphénisme.
n. f. (De dinergate, fourmi soldat et du gr. anêr, andros mâle et morphê forme). [Dinergantandromorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi présentant à la fois les traits anatomiques d'un soldat et d'un mâle.
Voir aussi Ergatandromorphe et Gynandromorphe.
adj. (De dinergate, fourmi soldat et du gr. morphê forme). [Dinergatomorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi qui présente l’aspect morphologique d’un soldat.
Voir aussi Ergatomorphe et Gynomorphe.
(Dinidoridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes. Ils mesurent de 10 à 15 mm. Leurs antennes sont composées de 4 articles (dont les trois derniers sont comprimés) et sont visibles en vue dorsale. Leur scutellum est relativement peu développé, plus court que l'abdomen et arrondi à l'apex. Les tibias portent de fortes épines. Leurs tarses sont formés de trois articles. Ce sont des insectes principalement tropicaux.
(Diopsidae) n. m. pl. (Du préfixe di séparé et du gr. opsis organe visuel). [Stalk-eyed flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Diopsoïdes (Muscomorphes selon SITI) que l'on trouve surtout en Afrique et dont les yeux et les antennes sont attachés au bout de longs pédicules (yeux podophtalmes) situés de chaque côté de la tête. Ces pédicules plus développés chez les mâles peuvent être absents chez les femelles. Cette Famille comporte des espèces aux larves phytophages susceptibles de provoquer des dégâts aux plantes cultivées et aux graminées, notamment au riz. Ex. Teleopsis (Cyrtodiopsis) dalmanni.
n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (Mouches), type de la Famille des Diopsidés. Ex. Diopsis macrophthalma.
adj. (Du préfixe di séparé et optikos qui concerne la vue). [Dioptric]. Dont les yeux sont séparés.
(Diploglossata) n. m. pl. (Du gr. diploos double et glossa langue et du lat. –atus caractérisé par). L'un des trois Sous-ordres de Dermaptères comprenant la seule Famille des Hémiméridés. Ce Sous-ordre se caractérise des autres par le fait que ses représentants sont aptères, à yeux nuls, aux pattes fortes et courtes. Leurs cerques ne sont pas en forme de pince. Ce sont des parasites. Les deux autres Sous-ordres sont celui des Arixénioïdes et des Forficuloïdes. Syn. Hémimérides.
adj. (Du gr. diploos double et eidos aspect). [Diploid]. Qui a un lot double de chromosome. Ce nombre est représenté par le symbole « 2n ». Chez les Hyménoptères, les mâles sont toujours haploïdes ce qui est une particularité de l'ordre alors que les femelles sont toujours diploïdes. Ainsi chez les Apidés, les femelles ont 16 paires de chromosomes (16 chromosomes venant de la reine et 16 venant d'un mâle). Par contre les mâles dont le patrimoine génétique ne provient que d'un seul gamète, l'ovule de leur mère, ne possèdent que 16 chromosomes, au lieu de 16 paires de chromosomes. Ils sont dit haploïdes. Contr. Haploïde.
Voir aussi Parthénogenèse gamophasique.
(Diplopoda) n. m. pl. (Du gr. diploos double et pous, podos pied). [Millipedes]. Une des 4 classes de Myriapodes progonéates (organes génitaux situés à l'avant du corps, dans les segments dit « thoraciques »). Ils possèdent deux paires de pattes par segment ambulatoire à l'exception des 2èmes 3èmes et 4èmes segments qui n'en ont qu'un. Leur corps est coriace, cylindrique et ils possèdent de fortes mandibules et des antennes de sept articles. La tête porte un organe particulier, le gnathochilarium qui est une structure composée d'éléments d'origine maxillaire. Ils regroupent 13 ordres et 115 Familles pour 10.000 espèces. La majorité des espèces se déplace lentement. Ils sont divisés en 2 Sous-classes : Les Chilognathes (Iules et Gloméris entre autres) et les Penicillates (Polyxènes).
(Diplura) Börner, 1904 n. m. pl. (Du gr. diploos double et oura queue). [Diplurans]. Autrefois rangés parmi les insectes primitifs (Aptérygotes amétaboles), les Diploures sont aujourd'hui placés dans le groupe paraphylétique des Hexapodes. Il s'agit donc désormais d'une Classe (ou Ordre selon SITI et Fauna Europaea) d'Arthropodes Hexapodes. Il en existe environ 600 à 800 espèces. Mesurant de 3 à 50 mm, ils ressemblent plus à des larves qu'à des insectes adultes et leurs corps est dépigmenté et aplati. Comme les Collemboles et les Protoures, leurs pièces buccales de type perceur-suceur, ne sont pas visibles extérieurement (entotrophes) car cachées dans une cavité orale formée par des replis latéraux de la tête. C'est la raison pour laquelle ils ont été exclus de la Classe des Insectes, chez qui les pièces buccales sont externes et bien visibles (ectognathes). Au contraire des Protoures, ils ont toujours des antennes filiformes composées de nombreux articles, qui leur servent à trouver leur nourriture. Vivant dans l'obscurité, ils sont aveugles. Ils sont aussi aptères (sans ailes). Ils possèdent une paire de cerques fins ce qui est à l'origine de leur nom. Ces cerques peuvent même être modifiés parfois en forceps. Ils vivent dans ou sur le sol, sous les pierres, dans la mousse ou l'humus où ils recherchent des détritus organiques dont ils se nourrissent. Ils sont essentiellement herbivores, mais peuvent être aussi parfois prédateurs. Le campode, assez cosmopolite, est un Diploure. La fécondation s'opère chez eux sans contact physique, par l'intermédiaire d'un spermatophore déposé par le mâle puis récupéré par la femelle qui l'insère dans son ouverture génitale. Certaines espèces surveillent les œufs et s'occupent de la progéniture. Ils sont épimétaboles (amétaboles). On distingue chez eux deux Sous-ordres selon SITI, celui des Dicellurata et celui des Rhabdura regroupant plusieurs Familles en fonction de la longueur et de la forme des cerques : Chez les Dicellurata par exemple, on trouve les Anapygidés aux cerques épais et courts et les Japygidés aux cerques indurés transformés en forceps (pince). Chez les Rhabdura on trouve les Procampodéidés et les Campodéidés aux cerques longs. Selon NCBI, on distingue trois Super-familles, celle des Campodéoïdes, des Japygoïdes et des Projapygoïdes. Voir aussi Entognathes.
(Diprion) n. m. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes, type de la Famille des Diprionidés. Ex. Le Diprion à tête rouge du pin gris, Neodiprion rugifrons. Le Diprion de la pruche, Neodiprion tsugae. Le Diprion de Leconte, Neodiprion lecontei. Le Diprion de Swaine, Neodiprion swainei. Le Diprion du pin ou Grand lophyre du pin, Diprion pini. Le Diprion importé du pin, Diprion similis. Le Diprion du pin blanc, Neodiprion pinetum. Le Diprion du pin gris, Neodiprion pratti banksianae. Le Diprion du pin sylvestre, Neodiprion sertifer. Le Diprion du pin tordu, Neodiprion burkei. Le Diprion du sapin, Neodiprion abietis. Le Diprion européen de l'épinette, Gilpinia hercyniae.
(Diprionidae) Rohwer, 1911 n. m. pl. [Conifer sawflies]. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes. Les adultes mesurent de 5 à 10 mm. Leurs antennes ont au moins 13 articles (de 14 à 32 articles). Les antennes des males sont plumeuses. Celles des femelles sont serrulées. Leurs représentants n'ont qu'une seule cellule radiale (r) à l'aile antérieure. Leurs larves qui présentent 8 paires de fausses-pattes abdominales ressemblent à des chenilles. Elles se nourrissent au détriment des conifères. Cette famille était appelée autrefois « Lophyres ». Le terme de Diprion qui est celui du genre type de la famille des Diprionidés est aussi utilisé usuellement pour désigner d'autres Hyménoptères Symphytes qui n'appartiennent pourtant pas à la Famille des Diprionidés. Ex. Grand lophyre du pin, Diprion pini. Voir aussi Lophyre.
(Dipseudopsidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes. Leur corps est massif. Ils sont d'une grande taille puisque mesurant jusqu'à 40 mm d'envergure. Leurs larves vivent dans les courants plutôt faibles où elles tissent de longs tubes de soie ramifiés recouverts de vase ou de sable. Elles sont souvent enfoncées de plusieurs centimètres dans le sédiment. Elles se nourrissent de matériaux organiques rassemblés à l'aide de brosses situées sur les tarses. On les trouve dans les régions tropicales de l'Ancien Monde.
(Dipsocoridae) Dohm, 1859 n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Dipsocoromorphes Dipsocoroïdes. Leurs antennes formées de 4 articles (dont les deux premiers sont courts et renflés) sont développées et visibles en vue dorsale. Le pédicelle est aussi long que le scape. Leur scutellum est peu développé. On les différencie des Schizoptéridés, aux angles antérieurs de leur propleure (sclérite latéral du prothorax) qui n'atteignent pas la marge antérieure des yeux composés. Les tarses des femelles sont composés de deux articles. Les genitalia des mâles sont assymétriques. On les trouve dans les litières et les lieux humides.
(Dipsocoromorpha) n. m. pl. (de dipsocoridé et morphê forme). Infra-ordre d'Insectes Hémiptères Hétéroptères ne comptant que la seule Super-famille des Dipsocoroïdes (selon SITI). Ils sont avec le Sous-ordre des Enicocéphalomorphes, parmi les plus primitifs chez les Hétéroptères. Les Dipsocoromorphes mesurent entre 0,4 et 4 mm, ce qui en fait les plus petits hétéroptères. Ils sont tous prédateurs dans les litières ou sous les mousses.
adj. (Du gr. dis deux et pteron aile). Qui possède une paire d'aile. Parmi les Insectes Ptérygotes, la plupart sont tétraptères. Toutefois certains d'entre eux ont perdu une paire d'aile, voir les deux (aptérisme). Une paire d'aile a ainsi disparu chez les Diptères certains Ephéméroptères, les mâles Strepsiptères ou les mâles de Coccidés (cochenilles). Tous ces insectes sont donc diptères. Voir aussi Aptère.
[Higher Diptera]. Terme désignant les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (ou Muscomorphes). Voir aussi Cyclorrhaphes.
(Diptera) Liné, 1758 n. m. pl. (Du gr. dis deux et pteron aile). [Flies]. Ordre d'Insectes Ptérygotes holométaboles possédant une seule paire d'ailes membraneuses sur le deuxième anneau du thorax (mésothorax), la deuxième paire d'ailes étant transformée en une paire de balanciers ou haltères (servant à l'équilibrage pendant le vol) sur le métathorax. Au niveau mondial, 134.000 espèces de Diptères ont été décrites et on estime qu'il existerait entre 1 et 5 millions d'espèces. Le plus ancien Diptère connu est âgé de 240 millions d'années (Trias). Certains mesurent moins d'1 mm (ex. Cécidomyiidés), alors que d'autres peuvent mesurer jusqu'à 3 cm (ex. Tipulidés). La tête porte une paire d'antenne, des yeux composés, des ocelles et des pièces buccales. Les Diptères se caractérisent par leurs pièces buccales modifiées pour devenir piqueuses ou suceuses. Les pièces buccales de type suceur montrent toujours une trompe (ou proboscis) terminée par une structure servant à éponger, le labelle (lécheur-suceur ou suceur-labial). Mais les mandibules et les maxilles peuvent aussi être transformés en stylet acéré (piqueur-suceur), organe perforant en forme d'aiguille (Ex. Diptères Culicidés, les moustiques ou encore Diptères Brachycères Tanystomes comme les taons) ou en forme de couteau (Ex. les Phlébotomes). L'hypopharynx, traversé par le canal salivaire, constitue le plancher de la cavité buccale. Chez les Diptères, le prothorax et le métathorax sont peu développés, les muscles y étant moins importants. Le mésothorax est la partie supérieure visible de ce thorax, divisé par une suture en préscutum et scutum. La partie postérieure du mésothorax forme le scutellum. Ce dernier est de forme triangulaire ou arrondie et porte des soies. Toujours sur ce mésothorax, les mésopleures sont en forme de V et la région sternale est normalement développée. La première paire d'aile est généralement transparente et faiblement nervurée. On trouve également chez les Diptères, ce que l'on appelle cuillerons, squames ou calyptères qui sont des lobes membraneux situés à la base de l'aile et recouvrant les balanciers. Certaines espèces sont aptères. Leurs tarses sont composés de 5 articles et se terminent par deux griffes recourbées entourant deux pelotes adhésives, les pulvilles, elles mêmes entourant une troisième pelote adhésive, l'empodium, qui peut cependant être absent ou réduit à une soie empodiale. Les tarses peuvent porter des organes du goût. L'absence, l'inclinaison et l'orientation de leurs soies est utilisée pour la classification. Sur la tête, on trouve les soies frontales ou soies orbitales inférieures, les soies croisées, les soies orbitales supérieures réclinées, les soies orbitales supérieures proclinées, les soies ocellaires, les soies postocellaires, la soie verticale interne, la soie verticale externe, la soie paraverticale, les soies post-oculaires, les soies subvibrissales, les soies supravibrissales, les soies génales, la vibrisse (de chaque côté de l'ouverture buccal des Diptères), les soies péristomales. Sur le mésoscutum, on trouve les soies acrosticales (présuturales et postsuturales), les soies dorso-centrales, les intra-alaires et les supra-alaires. Sur le scutellum, on trouve les soies scutellaires basales, subapicales et apicales, et les soies scutellaires discales. Les différents sclérites donnent leur nom aux soies qu'ils présentent, soies postpronotales, anépisternales et katépisternales. Les Diptères, mouches et moustiques, soit 170 Familles qui comptent plus de 134.000 espèces cosmopolites, constituent un ordre divisé en deux Sous-ordres : les Nématocères (moustiques) qui possèdent de longues antennes et des palpes maxillaires pendants et les Brachycères (divisés eux-mêmes en Orthorrhaphes et Cyclorrhaphes) qui possèdent des antennes courtes et des palpes maxillaires dressés (Ex. Mouches, drosophiles, taons). La plupart de leurs larves en général vermiformes (asticots en ce qui concerne les Brachycères Cyclorrhaphes) et donc dépourvues de pattes sont soit saprophages (elles mangent les matières organiques en décomposition), soit coprophages, soit nécrophages. Leur stade nymphal différencié est appelé ici pupe. La nymphose se produit à l'intérieur de l'exosquelette du dernier stade larvaire. Il n'y a donc pas d'exuviation nymphale.
Voir aussi Brachycères, Nématocères, Pupe et Puparium.
Diptères chez qui les mandibules et les maxilles sont transformés en stylet acéré (piqueur-suceur), organe perforant en forme d'aiguille (Ex. Diptères Nématocères Culicidés, les moustiques ou encore Diptères Brachycères Tanystomes comme les taons) ou en forme de couteau (Ex. Diptères Nématocères comme les phlébotomes).
n. f. (De diptère et logos discours, science). [Dipterology]. Spécialité de l'entomologie s'intéressant plus particulièrement aux Diptères.
ou Discale (cellule) adj. [Discoidal cell]. Cellule de l'aile des insectes en forme de disque. Elle est notée « d ». Voir Cellule discoïdale.
(cellule) adj. A propos des Ichneumonidés par exemple. Voir Ichneumonidés.
[Gypsy moth]. Nom vernaculaire de Lymantria dispar (ex. Porthetria dispar), Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés.
n. f. [Dispersion]. Eloignement des Insectes du lieu où ils vivent habituellement du fait de la surpopulation et dans le but de coloniser de nouveaux sites de reproduction. Contrairement à la migration qui s'effectue sur de longues distances, la dispersion s'effectue dans les alentours immédiats, sur de petites distances.
Voir aussi Dissémination et Migration.
[Imaginal disc]. Ce terme est utilisé pour décrire les structures que l'on trouve chez les larves d'Insectes holométaboles. Ce sont les invaginations des téguments (replis des parois internes du corps) comportant différents groupes de cellules compétentes qui se développeront lors de l'histogenèse en organes adultes à la fin de la métamorphose. Il pourra s'agir des futures antennes, mais également des yeux, des ailes, des pattes, des pièces génitales, etc. Pl. Disques imaginaux.
Voir aussi Histoblaste Histogenèse et Métamorphose.
n. f. [Dissemination]. Chez les Insectes sociaux, la dissémination consiste à la conquête de nouveaux territoires par les jeunes reines fécondées. Cette dissémination peut se faire par fission du nid-mère ou par bourgeonnement (ou bouturage) ou par le biais du vol nuptial. Ainsi par exemple, chez les Hyménoptères Formicidés, après le vol nuptial, les femelles se disséminent dans la nature. Il peut s'agir d'une dissémination de proximité. Cette dernière trouve le plus souvent son origine dans la fondation dépendante (Voir ce terme).
Voir aussi Dispersion Essaimage et Emigration.
(Disteniinae) Thomson, 1860 n. m. pl. Sous-famille de Coléoptères de la Famille des Cérambycidés, appelés aussi Disteniidae. Ces longicornes ont une forme très allongée et possèdent des antennes longues et fines munies de longs poils plaqués le long des articles. Cette caractéristique leur a valu de s'appeler autrefois Cosmetidés. Les mâles de certains genres possèdent des palpes maxillaires développés. Leurs élytres sont effilés. Ce sont des insectes le plus souvent nocturnes. Leurs larves sont xylophages. Leurs caractères larvaires les situent aux limites de la classification des longicornes. Certains auteurs considèrent d'ailleurs qu'il s'agit d'une famille distincte ne faisant donc pas partie des Cérambycidés (Disteniidae). On les trouve en majorité dans l'hémisphère austral et notamment à Madagascar.
n. m. [Disticoxite]. Lorsque la suture basicostale présente à la base des hanches entoure complètement cette dernière, on peut distinguer une zone étroite à la base formant le basicoxite et une zone distale plus large formant le disticoxite.
n. m. (Du lat. distans éloigné et du gr. tarsos ensemble des doigts du pied). [Distitarsus]. Nom donné au dernier article du tarse. Ce dernier article est suivi généralement des ongles (Onychium) et des différents lobes ou structures qui l'accompagnent (arolium, pulvilles, empodium). On parle aussi de prétarse. Les différents articles du tarse (ou tarsomères) sont dépourvus de muscles, sauf le basitarse.
Voir aussi Tarse et Prétarse.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés, de couleur noire, fouisseur, nocturne et granivore. Ex. Ditomus calydonius.
adj. [Ditrysian]. Chez les Lépidoptères Hétéroneures, qualifie l'appareil génital des femelles s'ouvrant par deux orifices distincts, l'un utilisé pour la copulation (situé sur le 8ème segment abdominal), l'autre pour la ponte (situé sur le 9ème segment). L'anus est également séparé et s'ouvre par un orifice distinct sur le 9ème segment. Il existe un canal interne qui permettra le passage du sperme du conduit de copulation à l'oviducte. Ce caractère les distingue des Exoporiens dont tous les orifices sont portés par le neuvième segment abdominal. Tous les Hétéroneures ne sont pas des Ditrysiens. On en trouve de type monotrysien (Incurvarioïdes, Palaephatoïdes, Tischerioïdes, Nepticuloïdes et Andesianoïdes). Contr. Monotrysien.
Voir aussi Exoporien et Monotrysien.
(Ditrysia) n. m. pl. Phalange d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères, regroupant les Lépidoptères dont la femelle possède deux orifices génitaux, l'un utilisé pour la copulation (situé sur le 8ème segment abdominal), l'autre pour la ponte (situé sur le 9ème segment). Outre cette spécificité, le taxon des Ditrysiens a également pour distinction de regrouper des papillons les plus évolués, c'est-à-dire ceux qui possèdent une véritable trompe enroulée (spiritrompe ou proboscis ou haustellum). Leur haustellum est donc rarement réduit ou absent. Typiquement, ils ont des palpes labiaux tri-segmentés. De plus, ils possèdent des ailes aux nervures différenciées (hétéroneures) au couplage frenate (frein ou frenulum avec rétinacle). On y trouve les Super-familles suivantes : Alucitoïdes, Axioïdes, Bombycoïdes, Calliduloïdes, Copromorphoïdes, Cossoïdes, Drépanoïdes, Epermenioïdes, Géléchioïdes, Géométroïdes, Hesperioïdes, Hyblaeoïdes, Immoïdes, Mimallonoïdes, Noctuoïdes, Papilionoïdes, Ptérophoroïdes, Pyraloïdes, Schreckensteinioïdes, Sésioïdes, Thyridoïdes , Tinéoïdes, Tortricoïdes, Uranioïdes, Yponomeutoïdes, Zygaenoïdes. Une autre classification distingue le Sous-ordre des Ditrysia comprenant 99 % des Lépidoptères répartis au sein de deux sous-groupes, les Hétérocères et les Rhopalocères, du Sous-ordre des Monotrysia comprenant près de 1% de cette population. Selon NCBI on y retrouve les taxons suivants : Apoditrysia Gelechioidea Obtectomera Simaethistoidea Tineoidea et Yponomeutoidea.
Voir aussi Glossates, Exoporiens, Monotrysiens et Lépidoptères.
adj. (Du lat. dies jour). [Diurnal]. Qui se montre de jour en parlant d'un Animal. Chez les Insectes, les espèces diurnes sont beaucoup moins nombreuses que les espèces nocturnes. En général, les espèces diurnes arborent de jolies livrées colorées afin de faciliter la rencontre des sexes. Contr. Nocturne.
(Diversicornia) n. m. pl. Ancien Sous-ordre d'Insectes Coléoptères comprenant ceux qui n'étaient ni des Lamellicornes ni des Palpicornes. Chez les Coléoptères Polyphages, on distinguait alors les Lamellicornes, des Palpicornes et des Diversicornes. Voir aussi Lamellicornes et Palpicornes.
n. f. (Du lat. diversitas variété, divergence). [Diversity]. Etat de ce qui est divers. Lorsque la diversité concerne le monde animal, on parle de biodiversité. Voir Biodiversité.
(Divisio) n. f. (Du lat. divisio partage, distribution). [Division].
1. Le CINZ donne la définition suivante : Catégorie censée être subgénérique à l'égard de la nomenclature si elle est subordonnée à un genre ou un sous-genre. Voir aussi Section.
2. Subdivision de la Section, derrière laquelle on trouve le Super-ordre. La Division est donc le deuxième rang taxinomique de la classification scientifique traditionnelle. Ex. Les Apocrites (Apocrita) sont un Sous-ordre de la Classe des Insectes, de la Sous-classe des Ptérygotes de la Section des Néoptères, de la Division des Holométaboles, du Super-ordre des Mécoptéroïdes et de l'Ordre des Hyménoptères. Syn. Embranchement ou Phylum.
[Division of labour]. Syn. de polyéthisme. Voir Intelligence collective et Polyéthisme.
n. m. Genre d'Insectes Orthoptères Acrididés. On les trouve sur le pourtour méditerranéen. Ce criquet, peu migrateur, est tout de même un ravageur. Ex. Dociostaurus maroccanus.
(Dolichoderinae) n. m. pl. Sous-famille d'Insectes Hyménoptères Formicidés comptant environ 300 espèces. Ce sont des fourmis nuisibles et destructrices dont l'aiguillon est toujours invisible. Leurs glandes salivaires sont par contre bien développées et elles peuvent projeter à distance le venin provenant de leurs glandes venimeuses. On les trouve dans toutes les régions du globe sauf l'Afrique.
Voir aussi Fourmi d'Argentine.
(Dolichopodidae) Latreille, 1809 n. m. pl. (Du gr. dolikhos long, allongé et pous, podos pied). [Long-legged flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes Empidoïdes. On en connait près de 7300 espèces. Ils sont étroitement apparentés aux Empididés mais s'en distinguent par un petit proboscis comportant des labelles plus charnus et une nervaion alaire différente. Ils sont de couleur verte, bleue ou jaune métallique. Ils ne mesurent pas plus de 10 mm. Leur corps porte de fortes soies. Leurs antennes sont insérées très haut sur la tête. Ils ont de gros yeux composés proéminents. Ils montrent une collerette très caractéristique de soies post-oculaires aplaties. Leurs antennes ont moins de six articles. Ils ont un style (soie du dernier article antennaire) bisegmenté, ce qui est une de leur caractéristique. S'agisant d'Orthorraphes, ils n'ont pas de lunule frontale au-dessus des antennes. Ils ne portent pas non plus de suture frontale. Le thorax porte de fortes soies. Les ailes ovales sont à peu près de même longueur que le corps. La nervation des ailes est simple et comprend 5 nervures longitudinales. La nervure du secteur de la Radiale (Rs) de leur aile prend naissance au niveau de la nervure humérale. La nervure Médiane (M1) est souvent arquée. La nervure Sous-costale (Sc) est coudée vers l'arrière où elle fusionne avec le premier rameau de la nervure Radiale (R1). L'aile ne possède qu'une seule nervure transversale nette sensiblement au milieu de l'aile et fermant la cellule discale. La cellule anale est très petite ou absente. Leurs pattes sont longues et grêles ce qui est à l'origine de leur nom. Ce sont des Diptères hétérodactyles. On distingue deux pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles) sur l'acropode (ou distitarse) et une soie empodiale centrale. L'abdomen des femelles est effilé. L'appareil copulateur des mâles, imposant et recourbé sous l'abdomen, leur permet de saisir la femelle lors de l'accouplement. Ce sont des prédateurs qui vivent dans les milieux humides et qui dévorent les larves d'autres insectes. Les larves, blanchâtres, amincies vers l'avant avec une tête rétractile sont semi-aquatiques. Elles sont également prédatrices d'autres insectes et vivent dans le bois pourri, l'humus ou sous les écorces des arbres. Vivant également dans les eaux, elles peuvent participer à la limitation des populations de moustiques. Ex. Scellus notatus F.
(Donacia) n. f. (Du gr. donax roseau). Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomèlidés. Ex. Donacia semicuprea dont la larve qui porte des stylets respiratoires sur son huitième segment abdominal vit dans les étangs sur les roseaux. La larve pique les roseaux avec son stylet pour prélever l'oxygène contenu dans les lacunes (espace aérifère du tissu) de la plante.
Voir aussi Siphon respiratoire.
(Donaciinae) n. f. pl. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Chrysomélidés. Ils ressemblent beaucoup aux Cérambycidés à cause de leurs longues antennes. On peut cependant les différencier selon les espèces, ou par les bords du pronotum qui sont parallèles sur toute leur longueur chez les Donacies, ou par leur pronotum un peu plus large dans sa partie antérieure alors que chez les Cérambycidés, c'est la partie centrale qui est plus large.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Lucanidés. Ex. Dorcus parallelipipedus (ou Dorcus parallelopipedus) ou « petite biche » ainsi appelé car plus petit que le lucane cerf-volant.
n. f. [Dormancy]. Terme provenant de la traduction française à partir de l'anglo-saxon « dormancy » de la quiescence, qui est le fait pour un Insecte de ralentir son développement embryonnaire ou post-embryonnaire du fait de mauvaises conditions environnementales, et notamment de mauvaises conditions de température (Ex. le froid). A la différence de la diapause qui est un arrêt du développement, la quiescence (ou dormance) est un ralentissement du développement. Dés la disparition du facteur défavorable à la croissance, le développement reprend normalement. C'est la levée de dormance. Syn. Quiescence.
Voir aussi Diapause Estivation et Hivernation.
adj. [Laterodorsal]. Qui est relatif à la fois à la face dorsale et à la face latérale.
adj. [Ventrodorsal]. Qui englobe la face dorsale et la face ventrale.
adj. Expression signifiant aplati de bas en haut (et non latéralement).
n. m. (Du lat. dorsum arrière). [Dorsum]. Partie dorsale d'un segment qu'il s'agisse de la tête, du thorax ou de l'abdomen. Chez les Insectes, il existe cependant des termes spécifiques en fonction de la région dorsale considérée. Ainsi, la région dorsale correspondant au thorax est le notum et celle correspondant à l'abdomen est le tergum. Les sclérites associés à la région dorsale sont les tergites (La partie ventrale étant le sternum et la partie latérale, le pleurum). Syn. Tergite (en tant que sclérites des régions dorsales), Notum pour le thorax et Tergum pour l'abdomen.
Voir aussi Tergum et Notum.
(Dorylinae) n. m. pl. [Foraging and driver ants]. Sous-famille d'Insectes Hyménoptères Formicidés comptant environ 200 espèces. Elles sont appelées plus communément Fourmis légionnaires ou Magnans d'Afrique. Ce sont des fourmis abondantes dans les régions tropicales (sauf Madagascar). Ce sont des sociétés de fourmis sans nid fixe, nomades (migration appelées marabunta en Amérique hispanophone) qui ont des comportements de prédation de groupe. Les castes sont de formes et de tailles très différentes. Les femelles sont géantes, les mâles ailés, les ouvrières minuscules. Ces fourmis sont dépourvues d'yeux et possèdent un aiguillon développé. Pour certains auteurs, il s'agit d'une Famille à part entière (Dorylidae Leach, 1815).
Voir aussi Marabunta et Fourmi légionnaire.
ou Doryphore de la pomme de terre n. m. (Du gr. doruphoros porteur de lance, de doru lance et phérein porter). [Colorado potato beetle]. Nom vernaculaire d'un Insecte Coléoptère de la famille des Chrysomélidés, Leptinotarsa decemlineata. Il est ovoïde à élytres jaunes ornés de dix lignes noires et mesure 10 mm de long. C'est une espèce produisant deux générations annuellement (bivoltine). Le doryphore et sa larve se nourrissent de feuilles de pomme de terre et causent de grands ravages à cette plante. A l'origine Américain, il est apparu en Europe après la première Guerre Mondiale. Sa destruction est légalement obligatoire.
(Dorytomus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Curculionidés (Charançons) vivant sur le saule et le peuplier. Ex. Dorytomus longimanus.
[Figure of Eight]. Nom vernaculaire de Diloba caeruleocephala Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
n. f. [Heart moth]. Nom vernaculaire de Dicycla oo Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
n. f. (Du gr. doulosis assujettissement, esclavage). [Dulosis]. Chez les sociétés d'insectes, et notamment les fourmis parasites, fait de pratiquer des raids pour capturer le couvain, principalement des nymphes, d'autres espèces afin d'en faire des esclaves qui devront de manière obligatoire apporter un soin au couvain des deux espèces. L'esclavagisme est une des formes du parasitisme social. Ce parasitisme social peut être obligatoire ou facultatif. L'esclavagisme est dit facultatif lorsque les fourmis esclavagistes peuvent effectuer elles-mêmes le fourragement, l'entretien du nid et surtout l'élevage du couvain. Ces fourmis sont capables de mener une vie parfaitement autonome et peuvent donc survivre en l'absence d'ouvrières esclaves. Il y a aussi esclavagisme facultatif quand une espèce asservit des ouvrières de sa propre espèce après que de jeunes reines aient tué la reine hôte (Ex. Polyergus). L'esclavagisme est dit obligatoire lorsque les fourmis esclavagistes sont incapables de se nourrir elles-mêmes (leurs mandibules ne leur permettant pas de ronger la nourriture. Ex. Polyergus), ou lorsqu'elles sont incapables de nourrir leur propre couvain. Syn. Esclavagisme. Voir Eudoulose et Parasitisme social.
n. m. Nom usuel d'Oxythyrea funesta Coléoptère Cétoniidé, également appelé « Cétoine funeste ».
(Drepanidae) Meyrick, 1895 n. m. pl. [Hook-tip moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, Drépanoïdes, dont le genre Drepana en est le type. On en connait près de
1.000 espèces, généralement nocturnes mais pouvant être aussi diurnes. Ce sont des papillons de taille moyenne dont l'envergure moyenne oscille entre 20 et 60 mm. Ils sont de couleur jaune ou brune. Leur proboscis est réduit ou absent. Leurs palpes maxillaires sont atrophiés. Les mâles ont des antennes bipectinées sur une partie. Mais sinon, leurs antennes sont filiformes. Ils n'ont ni ocelles, ni chaetosomes. Ils ressemblent un peu aux Géométridés. Ils s'en distinguent car beaucoup d'espèces ont l'aile antérieure en forme de faux, de crochet. Leurs ailes postérieures sont larges et les nervures Sous-costale (Sc) et Radiale (R1) sont rapprochées ou fusionnées avec celle du secteur de la radiale (Rs). Le bord anal des ailes postérieures est long et droit. Chez la femelle le frein est réduit ou complètement atrophié. On constate généralement des lignes transverses bien apparentes aux quatre ailes (sauf chez le genre Cilix). Les tibias des pattes postérieures présentent une ou deux paires de courts éperons. Leur abdomen est muni à sa base d'une paire d'organes tympaniques. Ces tympans sont situés à l'intérieur de vésicules (organe en forme de petits sacs) et apparaissent sous forme d'une cloison séparant les deux chambres tympaniques. Leurs chenilles, à la tête hypognathe, glabres, plus ou moins tuberculées, pourvues de fausses-pattes, possèdent un anneau terminal en pointe. Elles sont phyllophages et quelques espèces sont nuisibles aux caféiers. Les chrysalides sont dans un léger cocon. Ils sont cosmopolites et on les trouve dans l'hémisphère Nord mais pas en Amérique du Sud. Ex. La Faucille, Drepana falcataria L.
n. m. Genre d'Insectes Névroptères Hémérobiidés, aux ailes falquées qui vit sur l'orme. Ex. Drepanepteryx phalaenoides.
(Drepanosiphidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes Aphidoïdes. Leurs antennes de 6 articles sont terminées par un long fouet. Elles possèdent des rhinaries ovales ou rondes sur le troisième article. Les femelles vivipares sont ailées. Ils portent une paire de cornicules épaisses. Ils ont une cauda en forme de bouton.
n. m. Genre d'Insectes Hémiptères appelé communément « Chermès du sapin ». Ils vivent fixés sur les troncs ou les aiguilles des épicéas, leur corps recouvert de flocons cireux blancs. Ex. Dreyfusia piceae ou « Chermès cortical ».
(Drilus) n. m. (Du gr. drilos ver de terre). Genre d'Insectes Coléoptères type de la famille des Drilidés. Ils sont jaunâtres et allongés. On les trouve en Europe. Ex. Drilus flavescens ressemblant au ver luisant, et dont la larve dévore les escargots. La femelle aptère conserve un aspect larvaire. Les mâles sont ailés.
(Drilidae) Blanchard, 1845 n. m. pl. [False Fireflies Beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Elatéroïdes (ou Dascilliformes Cantharoïdes). On en connait près de 230 espèces en zone paléarctique. Ils mesurent entre 3 et 30 mm. Les côtés de leurs corps sont parallèles. Leurs yeux sont assez petits. Il existe un fort dimorphisme sexuel au sein de cette famille. Les antennes des femelles sont courtes et filiformes alors que celles des mâles sont plus longues et pectinées. Le prothorax ne présente pas de sutures notopleurales. Les mâles présentent des élytres recouvrant tout l'abdomen et des ailes membraneuses bien développées. Les femelles sont aptères et ressemblent à des chenilles. Leurs tarses sont tous pentamères. Les mâles présentent 5 à 6 sternites abdominaux alors que les femelles en ont
9. Les mâles sont floricoles tandis que les femelles fréquentent le sol. Les adultes sont prédateurs de gastéropodes. Les larves sont aussi prédatrices de limaces et d'escargots (malacophages). Les larves connaissent deux phases de développement. Une phase primaire où leur corps est fortement chitinisé avec de longs poils paralysants. Une phase secondaire où le corps est plus mou avec des pattes réduites afin de se loger dans une coquille d'escargot dans laquelle ils effectueront leur nymphose. Ils sont cosmopolites.
(Drosophila) n. f. (Du gr. drosos rosée et philos qui aime). Genre d'Insectes Diptères Brachycères, de couleur brune ou noirâtre, fréquent sur les matières décomposées ou à substances odorantes telles que l'éther acétique, les acides organiques, le vinaigre, etc. Son représentant, le plus connu est d'ailleurs à ce sujet communément appelée « Mouche du vinaigre » (Drosophila melanogaster), aux yeux rouge vif. Les larves de certaines espèces sont aphidiphages (dévorent les pucerons) et coccidiphages (dévorent les cochenilles). Voir aussi Mouche du vinaigre.
(Drosophilidae) Rondani, 1856 ou Loew, 1862 n. f. pl. [Small fruit flies, Vinegar flies, Pomace flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Ephydroïdes comptant près de 3.000 espèces cosmopolites dont la moitié appartient au genre Drosophila. Elles mesurent entre 1,5 et 5 mm de long. Elles sont de couleur brunâtre, jaune ou noire. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Leurs antennes courtes portent des aristas plumeuses. Elles ont des vibrisses. Elles n'ont pas de soies orbitales inférieures (ce qui permet de les distinguer des Opomyzidés qui n'en ont qu'une paire et des Diastatidés qui en ont deux). Leurs soies ocellaires sont divergentes. Les soies postocellaires sont convergentes ou croisées. Elles ont typiquement trois soies frontales de chaque côté de la tête. Elles présentent une suture frontale sur la tête. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est incomplète, effacée vers l'apex. Elle ne rejoint pas la nervure costale (C). Cette dernière présente une fracture sous-costale et une fracture humérale. Ils volent lentement autour des substances organiques en décomposition. Leurs pattes sont fines. On trouve les larves dans les matières végétales en fermentation. Elles sont cosmopolites. Ex. La mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster Meigen.
adj. Celui ou celle qui poursuit des travaux sur la drosophile.
(Drosophiloidea) n. m. pl. (De Drosophile et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères regroupant les Familles des Camillidés, des Canacidés, des Chloropidés, des Cryptochétidés, des Curtonotidés, des Diastatidés, des Drosophilidés, des Ephydridés et des Tethinidés. Ce taxon n'est pas reconnu par Fauna Europaea et NCBI. Il est considéré comme invalide par SITI. Selon NCBI, la Famille des Drosophilidés fait partie la Super-famille des Ephydroïdes. Syn. junior invalide de Brachycères selon SITI. Voir Ephydroïdes.
(Dryinidae) Haliday, 1833 n. m. pl. [Pincher Wasps]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Bethyloïdes. Il s'agit d'insectes sociaux qui mesurent entre 1,5 et 10 mm. Ils n'ont jamais d'éclats métalliques. Les antennes portent 10 articles chez les mâles comme chez les femelles. La nervation des ailes postérieures est réduite et ne comporte pas de cellules fermées. Les femelles de ces guêpes peuvent être aptères et évoquent alors des fourmis (myrmécomorphie). Les pattes antérieures de ces femelles sont longues et ont la particularité de présenter un cinquième article tarsale s'articulant avec une longue griffe pour former un organe préhensile qui sert à maintenir leur proie.
n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Scolytidés dont trois espèces vivent en France, nuisant l'une aux chênes et aux châtaigniers, l'autre aux noisetiers et aux charmes, et la dernière aux conifères. Ex. Dryocoetes betulae ou Scolyte brun du bouleau, Dryocoetes villosus et Dryocoetes confusus ou Scolyte du sapin de l'ouest.
(Dryophthoridae) Schönherr, 1825 n. m. pl. [Palm weevils]. Ordre d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Curculionoïdes (selon Fauna Europaea).Tout comme les Curculionidés, leurs espèces sont phytophages se nourrissant des végétaux de leurs feuilles à leurs racines en passant par leurs fleurs, leurs tiges et leurs troncs, ainsi que le fruit de leur décomposition. Selon NCBI et SITI, il s'agit d'une Sous-famille de Curculionidés. Syn. Rhynchophoridés (selon NCBI).
(Dryopidae) n. m. pl. [Long-toe water beetles, Hairy water beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Byrrhoïdes (ou Dryopoïdes). Leur identification repose principalement sur l'étude des pièces génitales des deux sexes. On en connait près de 250 espèces. Ce sont des insectes aquatiques dont les larves vermiformes respirent à l'aide de branchies trachéennes. Les adultes mesurent moins de 8 mm de long. Ils sont de couleur terne. Leur corps est ovale et convexe. Leurs antennes sont courtes, avec une massue pectinée. Les élytres sont finement pubescents. Leurs tarses sont pentamères. Le dernier article de leurs tarses est très long et porte de fortes griffes qui leurs servent à se déplacer parmi les cailloux et les plantes aquatiques. Ils montrent 5 sternites abdominaux. Ils ne savent pas nager mais vivent dans l'eau et sont pourvus pour cela d'un plastron respiratoire avec de longues soies. Adultes et larves sont phytophages. Leur présence permet de juger de la qualité des eaux. Ils sont cosmopolites sauf en Antarctique et en Australie. Voir aussi Plastron. Syn. invalide Parnidae selon SITI.
(Dryopoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Dascilliformes, regroupant les Familles des Byrrhidés (Byrrhidae), des Callirhipidés (Callirhipidae), des Chélonariidés (Chelonariidae), des Cneoglossidés (Cneoglossidae), des Dryopidés (Dryopidae), des Elmidés ou des Elminthidés (Elmidae ou Elminthidae), des Eulichadidés (Eulichadidae), des Eurypogonidés (Eurypogonidae), des Hétérocéridés (Heteroceridae), des Limnichidés (Limnichidae), des Lutrochidés (Lutrochidae), des Pséphénidés (Psephenidae) et des Ptilodactylidés (Ptilodactylidae). Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI et Fauna Europaea et est considéré comme syn. invalide des Byrrhoïdes selon SITI. Syn. Byrrhoidea (selon SITI)
Chez les femelles de Lépidoptères, conduit de l'appareil génital reliant l'Ostium Bursa (ouverture génitale) à la Bursa Copulatrix (vagin). On l'appelle communément tube copulatoire ou canal copulateur.
Chez les mâles Lépidoptères, tube sémimal situé à l'extrémité de l'édéage et formé par l'union des vasa deferentia (vase déférent ou spermiducte) dans lequel le fluide séminal passe pour se répandre dans la Bursa copulatrix (vagin).
Voir aussi Spermiducte.
Chez les femelles de Lépidoptères, conduit de l'appareil génital reliant la Bursa copulatrix (vagin) à l'oviducte.
Voir aussi Oviducte.
Léon Jean Marie (1780-1865) n. p. Zoologiste Français. Il publia près de 230 ouvrages de 1811 à 1864 concernant l'anatomie, le comportement, la physiologie et la taxinomie des nématodes, vers de terre, crustacés, arachnides et insectes (Orthoptères, Coléoptères, Diptères et Hyménoptères). Les glandes de la partie postérieure de l'abdomen des Hyménoptères Aculéates qui sont une source d'émission de phéromones, portent son nom.
Voir aussi Glande de Dufour.
adj. (Du lat. dulcis doux, aqua eau et colere habiter). [Freshwater]. Se dit d'un animal ou d'un végétal qui vit dans les eaux douces. Contr. Marin.
Voir aussi Habitats abiotiques.
La longévité des insectes est très variée et varie en fonction de la nourriture disponible, des conditions climatiques, du stade de développement et même du sexe. Certains peuvent entrer en état de vie ralentie (diapause et quiescence). D'autres peuvent voir leur vie s'accélérer, notamment à cause d'une augmentation de la température. Ainsi la drosophile qui vit 4 mois dans des conditions normales peut voir son espérance de vie limitée à 10 jours. L'abeille ouvrière vit quelques mois en hiver et une ouvrière d'été quelques semaines seulement. Les éphémères adultes ne vivent qu'une à deux journées alors que leurs larves aquatiques vivent plusieurs années. Les mâles adultes des Hémiptères Coccidés plus petits que les femelles, n'ont pas de pièces buccales (atrophiées) et ne pouvant s'alimenter, ils ne vivent que 1 à 2 jours, juste le temps de s'accoupler. Une guêpe de la famille des Chalcididés vivra deux semaines. Les adultes des chironomes (Diptères Nématocères) ne vivent pas plus de deux semaines. La mouche domestique vit en moyenne 4 semaines. Les imagos des Névroptères vivent en moyenne quatre semaines. Le papillon machaon vit 6 mois. Les femelles d'Hyménoptères Mutillidés peuvent vivre plus d'un an alors que l'espérance de vie des mâles est plus réduite. Les lépismes peuvent vivre plusieurs années (3 ans de développement larvaire et 2 ans au stade d'imago). Une libellule vit en moyenne 3 ans. Les larves des cigales vivent plusieurs années sous terre (4 ans pour Lyristes plebujus) tandis que les adultes vivent en moyenne 5 à 6 semaines. La reine chez les abeilles vit de 3 à 4 ans et certaines peuvent vivre jusqu'à cinq ans. Certaines larves de Coléoptères Cérambycidés peuvent vivre 10 ans. Chez les fourmis du genre Atta une reine peut vivre 15, 20, voir 30 ans. La larve d'une espèce de cigale de l'est des États-Unis vit dix-sept ans sous terre (Genre Magicicada). Les reines termites peuvent vivre jusqu'à 25 ans. Il semble même que les reines géantes de certains termites puissent atteindre l'âge de cinquante ans, ce qui constitue le record de longévité chez les insectes.
adj. [Downy]. Qui est recouvert d'un duvet.
(Dynastes) n. m. (Du gr. dunastés souverain, prince). Genre d'Insectes Coléoptères Scarabéidés. Ex. Le Dynaste hercule, Dynastes hercules géant de 220 mm de l'Amérique équatoriale. Le mâle est armé d'une pince dorso-ventrale à l'avant qui atteint presque 18 cm de long. Ils font partie des Rhinocéros. La femelle est beaucoup moins grande. La larve vit dans le creux des vieux arbres et sert d'aliment aux indiens.
(Dynastidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Scarabéoïdes (selon Fauna Europaea). Pour la majorité des auteurs (ex. SITI et NCBI), on devrait parler des Dynastinae en tant que Sous-famille des Scarabéidés. On en compte environ 1600 espèces. Ce sont de gros coléoptères pouvant mesurer jusqu'à 220 mm de long (ex. Dynastes hercules). Leur labre est membraneux et indistinct. Leurs mandibules sont bien visibles si on regarde l'insecte dorsalement. L'insertion de leurs antennes qui comportent 9 à 10 articles, n'est pas visible du dessus car cachée par leur clypéus. Leurs épimères mésothoraciques ne sont pas visibles du dessus. Les hanches de leurs pattes antérieures sont transverses. Les griffes de leur pattes médianes et postérieures sont égales et non dentées en dessous. Beaucoup d'espèces présentent un dimorphisme sexuel marqué. Les mâles portent souvent une ou plusieurs cornes céphaliques caractéristiques. Leurs pattes antérieures sont fouisseuses et servent aux adultes à s'enterrer le jour dans le sol. Ils sont surtout actifs la nuit et s'envolent à la recherche de nourriture ou d'un partenaire sexuel. Les œufs pondus par les femelles dans les bois pourrissants sont parfaitement sphériques. Le développement des larves peut durer plusieurs années. Ces larves agglomèrent des copeaux de bois à l'aide de leur salive ou de leurs fientes liquides afin de fabriquer une coque dans laquelle aura lieu la métamorphose. Ce sont des insectes cosmopolites, plus répandus cependant dans le Nouveau Monde. Ex. Marronus borbonicus endémique de l'île de la Réunion.
n. m. Genre d'Insectes Hémiptères de la famille des Pyrrhocoridés. Ex. Dysdercus andreae.
n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères de la Famille des Cossidés dont les chenilles se nourrissent sur les plans de poireaux et d'ail. Ex. Dyspessa ulula.
(Dytiscus) n. m. (Du gr. duptikos plongeur). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Coléoptères, type de la Famille des Dytiscidés. Ce sont des carnassiers, à corps ovale ou fusiforme, lisse et luisant, à pattes postérieures aplaties en rames et frangées de soie, vivant dans les eaux douces. Ils captent de l'air atmosphérique sous leurs élytres afin de respirer sous l'eau et chasser. L'air est par la suite inspiré par les stigmates abdominaux situés non plus latéralement mais en face dorsale. Mais ce sont également de bons voiliers et la nuit, ils volent vers d'autres terrains de chasse afin de se nourrir de petits animaux aquatiques. Le mâle porte des ventouses sous les tarses antérieurs qui lui permettent de s'accrocher à la femelle lors de l'accouplement. Cette dernière découpe une fente dans les tiges aquatiques et pond dedans. Sa larve campodéiforme est encore plus carnassière et capture poissons et têtards dont elle aspire le contenu au moyen de ses mandibules creuses (dites caniculées = mandibules avec canal mandibulaire). Ces larves sont d'ailleurs appelées communément « tigres d'eau ». Ex. Dytiscus latissimus qui est le plus grand Dytique du monde avec ses 45 mm. Le Dytique bordé, Dytiscus marginalis. Le Dytique de Rösel, Cybester lateralimarginalis. Le Dytique sillonné, Acilius sulcatus.
(Dytiscidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Predaceous diving beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Adéphages Dytiscoïdes (selon NCBI) ou Caraboïdes (selon Fauna Europaea). Ils regroupent 180 genres pour environ 4000 espèces. Leur taille varie de 1 à 40 mm. Ces Coléoptères aquatiques sont des carnassiers. Leur corps est ovale et lisse. Ils sont de couleur noire à brune. Leur tête est enchâssée sous le thorax. A la différence des Gyrins, les dytiques ont des antennes de 11 articles plus longues, filiformes. Ils n'ont aussi qu'une seule paire d'yeux réduits. Ils disposent de pattes postérieures aplaties et frangées, transformées en palette natatoire. Leurs tarses postérieurs ne comportent qu'une seule griffe. Leur formule tarsale est 5-5-5 (4-4-5 chez le genre Siettitia). Chez les mâles, le premier segment des tarses antérieurs est élargi et porte des cupules adhésives (2 ou 3), sorte de ventouses qui lui permettent de saisir les femelles lors de l'accouplement. Larves et adultes sont prédateurs. Les adultes respirent sous l'eau grâce à de l'air stocké sous leurs élytres au niveau de l'extrémité de l'abdomen là où se trouvent les stigmates. Ils nagent le plus souvent le ventre orienté vers le haut mais on peut les voir affleurer la surface avec le dos. Ils sont capables aussi de voler, ce qui a lieu le plus souvent au crépuscule. Leurs larves, également carnivores, sont campodéiformes avec des mandibules développées en forme de crochet. Elles injectent des sucs digestifs dans leurs proies puis absorbent les produits de cette digestion extra-orale. Elles sont connues sous le nom de « tigre d'eau ». Ces larves aquatiques sont équipées d'un siphon respiratoire qui leur permet de venir respirer à l'air libre. Les larves sortiront de l'eau pour se nymphoser sur la terre ferme dans une coque de boue séchée. Ils sont cosmopolites.