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    M

    Abréviation servant à désigner la nervure médiane d'une aile.

    Maamingidés

    (Maamingidae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Térébrants Proctotrupoïdes.

    Machadorythidés

    (Machadorythidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Ephéméroptères Pannotes Ephémérelloïdes.

    Machaerotidés

    (Machaerotidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Clypéorrhynches Cercopoïdes.

    Machaon

    n. m. (Du nom d'un personnage de la mythologie grecque, héros de la Guerre de Troie). [Old world swallowtail, Common yellow swallowtail, Swallowtail]. Nom d'espèce du Papilio machaon Insecte Lépidoptère Papilionidé d'Europe. Il s'agit d'un beau papillon aux vives couleurs et aux ailes postérieures caudées, dits aussi grand porte-queue ou porte-queue. Sa chenille vit surtout sur la carotte.

    Mâcheur

    (pièces buccales de type) adj. Syn. de broyeur. Voir Pièces buccales de type Broyeur.

    Machile

    (Machilis) n. m. Genre d'Insectes Archéognathes sans aile, type de la Famille des Machilidés, de forme cylindrique. Ex. Machilis polypoda.

    Machilidés

    (Machilidae) n. m. pl. [Jumping Bristletails]. Famille d'Insectes Archéognathes. On en connait près de 250 espèces à travers le monde. Ils sont allongés et revêtus d'une ornementation à base d'écailles brunes ou grises foncées, qui se chevauchent et forment un dessin noir et blanc sur fond gris. Leur corps est cylindrique, légèrement rétréci postérieurement. Ils ne mesurent pas plus de 20 mm. Les pièces buccales sont de type broyeur. Les mandibules sont puissantes. Leurs palpes maxillaires comportent 7 articles. Le labium présente encore des traces de sa forme originelle double. Ils ont de grands yeux ronds situés antérieurement et formés de nombreuses ommatidies. Leur mésonotum est plus long que leur pronotum. Ils sont aptères. Les hanches des pattes médianes et postérieures portent des styles. Leur abdomen présente 9 segments avec styles et vésicules. Ces vésicules abdominales sont spécialisées pour absorber l'eau. Ils sont munis de trois soies caudales. On les distingue aisément des Lépismatidés (Zygentomes) par leur filament caudal central plus long que les cerques alors que chez les Lépismatidés le filament central est plus court, à peine plus long que les cerques. Ils arrivent à sauter, notamment en cas de danger, par contraction de leur thorax avec leur abdomen. Leur parade sexuelle est assez complexe. Il n'y a pas d'accouplement. Le mâle dépose une goutte de sperme contenue dans un sac (spermatophore) récupéré par les genitalia de la femelle, laquelle pond de petits paquets d'œufs dans les fentes et les crevasses. L'imago vit deux à trois ans. Ils consomment lichen, algues et débris organiques. Ce sont des Insectes cosmopolites que l'on trouve cependant principalement dans l'hémisphère Nord, sous les pierres, dans la litière et les matières végétales en décomposition. Les Machilidés étaient considérés autrefois comme des Thysanoures. L'Ordre des Archéognathes ne compte que deux Familles actuellement, les Meinertellidés et les Machilidés. Chez les Machilidés, il existe deux Sous-familles : Celle des Machilinae et des Petrobiinae.

    Mâchoire

    n. f. (Du lat. masticare mastiquer). [Jaw(s)]. Syn. de maxille. Voir Maxille.

    Mackenziellidés

    (Mackenziellidae) n. m. pl. [Mackenzie globular springtails]. Famille de Collemboles Symphypléones Sminthuridoïdes. Ils ont un corps ellipsoïdal. La dens de leur furca porte trois soies.

    Maçon, -nne, -s

    adj. (Du francique makôn faire). [Mason]. Se dit des animaux qui se construisent une habitation avec de la terre, ou tout autre matière (pierre, sable) agglomérée au moyen de leurs sécrétions salivaires ou autre. Certains Hyménoptères Vespidés sont des guêpes maçonnes qui élaborent leurs nids avec de la boue dans les tiges creuses et les crevasses. Il existe également chez les Apidés, des abeilles maçonnes comme la chalicodome.

    MACQUARD

    Pierre Justin Marie (1776-1855), n. p. Il a fréquenté Latreille et est devenu un spécialiste des Diptères sur lesquels il publia « Diptères du nord de la France » entre 1828 et 1833. Il participa également avec Latreille à la publication de l'ouvrage « Histoire naturelle des Diptères ». Il a décrit près de 1800 espèces du monde entier.

    Macraner

    n. m. (Du gr. makros grand et anêr, andros mâle). [Macraner]. Chez les Hyménoptères Formicoïdes, désigne un mâle d'une taille inhabituellement grosse appartenant à la caste anêr (mâle). La forme naine est appelée micraner.

    Macrergate

    n. f. [Macrergate]. Syn. de Macroergate. Voir Macroergate.

    Macrocéphale

    adj. (Du gr. makros grand et kephalê tête). [Macrocephalic]. Dont la tête est volumineuse. Ex. Soldat chez les Hyménoptères Formicidés.

    Macrochète

    n. m. (Du gr. makros grand et kaitê soie). [Macrochaeta]. Soie souple de grande dimension, insérée dans une alvéole articulaire très distincte. Les macrochètes ont une disposition fixe et l'étude de leur position permet la chétotaxie (étude taxinomique par la disposition, la répartition et nomenclature des soies sur l'exosquelette) notamment chez les Diptères, mais aussi chez les Strepsiptères et les Diploures. On les trouve sur différentes parties du corps de ces Insectes à la différence des Macrotriches que l'on ne trouve que sur les ailes. Contr. Microchète.
    Voir aussi Mésochète.

    Macrodontia

    n. m. (Du gr. makros grand et odous odontos dent). Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés aux mandibules hypertrophiées notamment chez le mâle. Ex. Macrodontia cervicornis.

    Macroergate

    n. f. (Du gr. makros grand et ergatês travailleur). [Macroergate]. Chez les Hyménoptères Formicoïdes, désigne une ouvrière (ergate) exceptionnellement grande avec notamment l'abdomen distendu. L'anomalie peut être due à une infection pendant la période larvaire se traduisant par la présence d'un ou deux Nématodes parasites du genre Mermis logés dans l'estomac. Contr. Microergate
    Voir aussi Mermithergate Myrmécocyste et Physergate.

    Macroglomérulaire

    adj. Qui concerne un macroglomérule. Voir Glomérule.

    Macroglomérule

    n. m. (Du gr. makros grand et glomerus qui vient de glomus balle). [Macroglomerule]. Voir Glomérule.

    Macroglosse

    (Macroglossum) n. m. (Du gr. makros grand et glossa langue). Genre d'Insectes Lépidoptères Sphingidés. Ex. Macroglossum stellatarum appelé également « Moro-sphinx » ou « sphinx colibri » ou « sphinx du caille-lait », au corps trapu et à la trompe très longue qui aspire le nectar des fleurs sans cesser de voler et qui vit sur le caille-lait (Plantes Rubiacées du genre Galium).

    Macrogyne

    n. f. et adj. (Du gr. makros grand et gunê femelle). [Macrogyne]. Chez les Hyménoptères Formicoïdes aux colonies polygynes, désigne la plus grande des reines. En général les reines macrogynes, bien pourvues en réserves énergétiques, fondent après le vol nuptial leur colonie de manière indépendante. Contr. Microgyne.
    Voir aussi Fondation indépendante.

    Macrolépidoptères

    (Macrolepidoptera) n. m. pl. (Du gr. makros grand et lépidoptère). Terme désignant des papillons de grande taille, avec des ailes antérieures triangulaires et des ailes postérieures plus petites de forme arrondies. Ce groupe biologique comprend les deux-tiers des espèces. Autrefois, le terme désignait l'un des deux Sous-ordres de Lépidoptères par opposition à celui des Microlépidoptères. Les Macrolépidoptères étaient eux même divisés en Rhopalocères ou papillons de jour et en Hétérocères ou papillons de nuit. Cette répartition n'est plus utilisée et le terme ne recouvre plus de signification précise en systématique. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI et est considéré comme invalide par SITI. Syn. valide Lepidoptera (selon SITI).

    Macromiidés

    (Macromiidae) n. m. pl. [Belted and River Skimmers]. Famille d'Insectes Odonates Anisoptères Libelluloïdes (ou Cavilabiates selon NCBI). On en connait près de 125 espèces. Dans certaines classifications, les insectes de cette famille sont considérés comme des Corduliidés. Ils sont d'ailleurs de taille à peu près identique aux Corduliidés. Leurs yeux irisés de vert sont coalescents (leurs yeux se touchent sur le vertex). Leurs ailes postérieures sont plus larges que leurs ailes antérieures. Le triangle alaire de leurs ailes est de forme différente aux ailes antérieures et postérieures. Le dimorphisme sexuel est peu important. Les femelles n'ont pas d'ovipositeur apparent car ce dernier est réduit à une lame vulvaire. Elles déposent directement leurs œufs dans l'eau en y plongeant leur abdomen. Ex. La cordulie splendide, Macromia splendens.

    Macropathidés

    (Macropathidae) n. m. pl. [Cave weta]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Sténopelmatoïdes. C'est une famille que l'on trouve dans les régions situées autour de l'Antarctique comme la Patagonie, la Nouvelle-Zélande, etc.

    Macrophage

    adj. et n. m. (Du gr. makros grand et phagein manger). [Macrophage (n.), Macrophagous (adj. )]. Se dit d'un Animal qui mange des proies beaucoup plus grandes que lui. Contr. Microphage.

    Macropsyllidés

    (Macropsyllidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Siphonaptères Hystrichopsyllomorphes Macropsylloïdes.

    Macropsylloïdes

    (Macropsylloidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Siphonaptères ne comptant que la famille des Macropsyllidés.

    Macroptère

    n. m. et adj. (Du gr. makros grand et pteron aile). [Macropterous]. Qui présente des ailes très développées en longueur ou en largeur. Contr. Microptère.
    Voir aussi Aptère Brachyptère et Microptère.

    Macrosiphum

    n. m.  Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphididés. Ex. Macrosiphum euphorbiae.

    Macrothylacia

    n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Bombycoïdes Lasiocampidés. Ex. Macrothylacia rubi appelé également bombyx de la ronce.

    Macrotome

    (Macrotoma) n. f.  (Du gr. makros grand et tomê coupure, division). Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés (longicornes) de la Sous-famille des Prioniens de la tribu des Macrotomini des régions chaudes, dont la larve, comestible, vit dans le bois des arbres. Ex. Macrotoma serripes du Sénégal.

    Macrotriche

    n. f. (Du gr. makros grand et thrix trikhos poil). [Macrotrichium(ia)]. Soie ou poil mobile fixé dans une petite fossette en forme de coupe (ou alvéole), situé à l'extrémité d'un canal que l'on trouve sur les ailes. Leur mobilité s'explique par la présence d'un anneau membraneux articulaire servant d'attache à leur base. L'étude de la position des macrotriches permet la chétotaxie (étude taxinomique par la disposition, la répartition et nomenclature des soies sur l'exosquelette). Chez les Insectes holométaboles, les macrotriches se trouvent essentiellement sur les nervures principales des ailes et leurs ramifications. A leur différence, les microtriches qui sont de petites soies dépourvues d'articulation se trouvent indifféremment sur les nervures ou sur les membranes alaires. Les écailles des Lépidoptères résultent de la transformation des macrotriches.
    Voir aussi Aile, Chétotaxie, Écaille, Microtriche et Soie 1.

    Macrotype

    n. m. (Du gr. makros grand et tupos modèle).  [Macrotype]. Chez les Diptères de la Famille des Tachinidés, nom donné à leurs œufs ovales et blancs. Les œufs macrotypes sont déposés directement sur l'hôte. La larvule pénétrera alors dans l'hôte en perçant son tégument. On distingue les œufs macrotypes des œufs microtypes qui sont des œufs déposés en nombre sur un végétal qui sera ingéré par leur hôte. Les larves de Tachinidés sont des parasites d'insectes et à ce titre de précieux auxiliaires des cultures.

    Macrovéliidés

    (Macroveliidae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Gerromorphes Hydrométroïdes.

    Macule

    n. f. (Du lat. macula tache). [Macula]. Tache, plage de couleur.

    Madicole

    adj. (Du lat. madidus humide, mouillé et colore habiter). [Madicolous]. Qui fréquente les lieux humides. Par exemple les faces rocheuses mouillées par une cascade ou un torrent.
    Voir aussi Habitats abiotiques et Hygropétrique.

    Magicienne

    n. f. (Du gr. mageia religion des mages (prêtres) perses). [Predatory bush cricket, Spiked magician]. Nom vernaculaire de Saga pedo Orthoptère Tettigoniidé à répartition mondiale. On l'appelle également la « Langouste de Provence » ou la « Magicienne dentelée ». Ce nom usuel est dû à sa façon d'approcher sa proie.

    Magistrat

    n. m. (Du lat. magistratus fonction pulique). [Timberman beetle]. Nom usuel de l'Acanthocine édile, Acanthocinus aedilis appelée également « Acanthocine charpentier ».
    Voir aussi Acanthocine.

    Magnan

    n. m. (De l'Occitan magnan ver à soie qui vient de magnar manger).

    1. Nom du ver à soie dans le Midi de la France.

    2. Syn. de magnanier. Voir Magnanier.

    3. Nom usuel des Hyménoptères Formicidés Dorylinés ou « fourmis légionnaires » d'Afrique en raison de leur grande voracité.

    Magnanarelle

    n. f. Femme qui s'occupe de l'élevage du ver à soie.

    Magnanerie

    n. f. (De l'Occitan magnanarié art d'élever les vers à soie, dérivé de magnan ver à soie).
    1. Lieu d'exploitation de la chenille du bombyx du mûrier ou ver à soie. Cette élève constitue la sériciculture.

    2. Art d'élever les vers à soie.

    Magnanier, ière, -s

    n. Personne qui élève des vers à soie.

    Maimetshidés

    (Maimetshidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Céraphronoïdes.

    Maindroniidés

    (Maindroniidae) Escherich, 1905 n. m. pl. [Maindroniide]. Famille d'Insectes Zygentomes (Thysanoures) ayant pour type le genre Maindronia du Pérou et du Chili.

    Maïs OGM

    Maïs modifié par génie génétique dans le but de mieux résister à l'attaque de certains insectes phytophages. Ainsi par exemple le maïs MON 810 produit une toxine de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) qui tue les chenilles qui s'en nourrissent, en détruisant la paroi de leur intestin moyen. Utilisé depuis 2007 en Afrique du Sud, il a perdu dans plusieurs endroits dès 2011 son efficacité vis-à-vis d'un ravageur très dommageable, le Foreur africain des tiges de céréales, Busseola fusca (Lépidoptère Noctuidé). Voir aussi Bacillus thuringiensis OGM et Résistance des Insectes.

    Major (Ouvrière)

    n. f. (De l'Espagnol mayor plus grand). [Major worker]. Voir Ouvrière Major.

    Mala

    n. f. (Du lat. mala mâchoire, joue). [Mala(ae)]. Pièce buccale que l'on rencontre chez les larves de certains insectes. Cette maxille remplace alors galéa et lacinia qui y sont fusionnés.

    Malachie

    (Malachius) n. m. (Du nom d'un prophète Hébreu). Genre d'Insectes Coléoptères Cucujiformes Cléroïdes. Ce sont des malacodermes, comprenant plus de cent espèces répandues sur l'hémisphère boréal. Ex. Le Malachie à deux points, Malachius bipustulatus.

    Malachiidés

    (Malachiidae) n. m. pl.  Selon SITI, Sous-famille de Coléoptères Cléroïdes Mélyridés. On devrait parler donc de Malachiinés. Selon Fauna Europaea, il s'agit bien d'une Famille et d'une Sous-famille. Syn. Malachiinés.

    Malacoderme

    adj. (Du gr. malakos mou et derma peau). Qui a les téguments mous.

    Malacodermes

    (Malacodermata) n. m. pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères pour la plupart carnassiers comprenant ceux qui possèdent des téguments relativement mous. Leur corps est faiblement scléreux. Ils regroupent, les Cléridés (notamment ceux du Genre Trichodes), les Malachies (Malachiidés), les Lampyres et les lucioles (Lampyridés), les Téléphores (Cantharidés), mais aussi certains insectes appartenant à la famille des Mélyridés, des Oedemèridés, des Lycidés et des Lyméxylidés. Ex. Les vers luisants.

    Malacophage

    adj. (Du gr. malakos mou et phagein manger). [Malacophagous]. Qui se nourrit d'organismes au corps mou, tels que les mollusques ou les gastéropodes. Il existe des insectes malacophages. Ex. Les larves de Coléoptères Drilidés ou Lampyridés (avec digestion extra-orale). Larves et adultes de Coléoptères Silphidés. Certains Coléoptères Staphylinidés, les Coléoptères Carabidés (avec digestion extra-orale). Certains Dermaptères. Les larves de Diptères Calliphoridés, Sarcophagidés et Sciomyzidés.
    Voir aussi Hélicophile et Prédateur.

    Malacopsyllidés

     (Malacopsyllidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Siphonaptères (Puces).

    Malacopsylloïdes

    (Malacopsylloidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Siphonaptères Pulicomorphes ne comptant que la famille des Rhopalopsyllidés (selon NCBI).

    Malacosoma

    n. f. (Du gr. malakos mou et sôma corps). Genre d'Insectes Lépidoptères Bombycoïdes de la Famille des Lasiocampidés. Ce petit papillon de couleur beige à brun-rougeâtre, est répandu dans la région holarctique. Leurs œufs sont groupés en bagues autour des branches. A l'éclosion, les chenilles aux teintes vives et bigarrées, restent groupées et vivent dans des nids soyeux. Elles se rendent ainsi très nuisibles aux arbres fruitiers. L'espèce la plus commune en Europe est le « Bombyx neustrien » ou « Livrée des arbres », Malacosoma neustria (L.). Trois autres espèces se trouvent en France : M. castrensis (L.) ; M. franconica (Esper) ; M. alpicola Staudinger.

    Maladie de Chagas

    [Chagas' disease]. Maladie (trypanosomiase) transmise par des Réduviidés Sud-américains. L'œuf est inséré par une piqûre sous la peau. La larve dès sa naissance est hématophage. Chaque repas est suivi d'une mue. La 5ème donne l'adulte ailé et sexuellement mûr.
    Voir aussi Chagas et Piqûre.

    Maladie du sommeil

    Il s'agit d'une maladie parasitaire, appelée trypanosomiase, causée par un trypanosome (Trypanosoma brucei), un protozoaire flagellé, à membrane ondulante, parasite du sang de certains insectes (ex. tsé-tsé) qui le transmettent à l'homme et à certains vertébrés. Les mouches tsé-tsé qui en sont les vecteurs sont des mouches du genre Glossina (Diptères Glossinidés). On en compte 22 espèces que l'on trouve de la savane sèche à la forêt humide en Afrique subsaharienne, en Afrique de l'Est, en Afrique Centrale et en Afrique de l'Ouest. La maladie du sommeil menace ainsi plus de 60 millions d'habitants. On distingue deux sous-espèces de trypanosomes : T. brucei gambiense qui transmet une forme chronique de la maladie, et T. brucei rhodesiense qui provoque la forme aiguë qui se développe en quelques semaines à quelques mois. La dernière épidémie a eu lieu en 1970 mais la maladie resurgit aujourd'hui notamment dans les pays en guerre. La maladie du sommeil se développe en deux phases. En se multipliant dans le sang, le parasite provoque une forte fièvre. Ce premier stade est caractérisé par la présence de malaises accompagnés de maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que des démangeaisons. En l'absence de traitement, le parasite cause de nouveaux troubles (anémie, troubles endocriniens, cardiaques et rénaux) et envahit le système nerveux central et cause alors des dommages irréversibles, menant au coma, puis à la mort si le traitement n'a pas pu être administré à temps. Le traitement standard pour la première phase de la maladie est la pentadimine suivie de la suramine une semaine plus tard. Pour la deuxième phase de la maladie, le traitement est mélarsoprol pendant 10 à 26 jours selon les cas. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 1.500.000 personnes sont infectées par cette maladie et que 50.000 en meurent chaque année.
    Voir aussi Nagana.

    Maladie endémique

    [Endemic disease]. Maladie (ou phénomène) qui persiste dans une région, que cette persistance soit constante ou sporadique. Chez les animaux on parle d'enzootie.

    Maladie épidémique

    (Du gr. epi au-dessus et demos peuple). [Epidemic disease]. Maladie (ou phénomène) pathologique qui atteint avec rapidité un nombre inhabituel d'individus simultanément sur un territoire donné et soumis à des influences identiques. Les maladies épidémiques se transmettent généralement par contagion. Chez les animaux on parle d'épizootie.

    Maladie pandémique

    (Du gr. pan tout et demos peuple). [Pandemic disease]. Epidémie qui s'étend à un groupe inhabituellement important et qui touche une large zone géographique. La pandémie est limitée dans le temps et illimitée dans l'espace.

    Malaria

    n. f. (Mot Italien comprimé de mala mauvais et aria air, signifiant mauvais air). [Malaria]. Fièvre paludéenne. Ce terme est privilégié chez les Anglo-saxons. Voir Paludisme.

    Malathion

    n. m. [Malathion]. Insecticide neurotoxique de synthèse à base de phosphore. Il peut être utilisé entre autres contre les invasions de criquets et dans les traitements anti poux. Son utilisation est interdite en France depuis 2008 du fait de sa toxicité.

    Malcidés

    (Malcidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Lygaéoïdes.

    Mâle

    n. m.  (Du lat. masculus). [Male]. Tout animal de sexe masculin, c'est-à-dire pourvu de la faculté de fécondation, représenté par le signe ♂, signe astronomique de Mars. Contr. Femelle.

    Mâle

    adj. (Du lat. masculus mâle, masculin). Apte à féconder un œuf vierge de la même espèce, ou à préparer plus ou moins directement cette fécondation (par ex. par l'intermédiaire d'un spermatophore comme chez les Collemboles).

    Male-aggregation syndrome

    Terme anglo-saxon servant à désigner un des deux types de système d'accouplement existant. L'autre étant le « female-calling syndrome ». Les deux types réunis ne constituent toutefois pas l'ensemble des comportements d'accouplement existant, mais permettent toutefois de constituer une base satisfaisante. Le système d'accouplement du « male-aggregation syndrome », est un système que l'on rencontre fréquemment chez les espèces où des sexués prennent part à un vol nuptial (Ex. Termites, Fourmis, etc.). Il est caractérisé par de grandes concentrations de mâles. Le plus souvent, c'est une phéromone produite par les glandes mandibulaires des mâles qui attire les femelles ailées. Chez la fourmi de feu Solenopsis invicta presque la totalité des gynes ayant pris part au vol nuptial sont ainsi fécondées, recevant chacune près de 8 millions de spermatozoïdes d'un seul mâle.
    Voir aussi Lek et Vol nuptial.

    Malgasiidés

    (Malgasiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Mogoplistoïdes.

    Mallophages

    (Mallophaga) Nitzsch, 1818 n. m. pl. (Du gr. mallos toison et phagein manger). [Biting lice, Bird lice, Chewing lice, Wool-eaters]. Ordre d'Insectes (dans la classification traditionnelle) nommés aussi « poux des oiseaux », bien qu'ils vivent aussi sur certains mammifères (comme les chiens). Ce sont des Insectes aptères au corps plat. Leur tête est assez grande par rapport au corps. Leurs yeux sont petits ou inexistants. Leurs antennes sont courtes composées de trois à cinq articles. Leurs pièces buccales sont de type broyeur et ils mordent de ce fait, sans piquer. Ce dernier caractère permet de les distinguer des poux proprement dits, suceurs de sang, les Anoploures. Les mallophages sont des poux broyeurs qui se nourrissent de poils et de plumes ce qui est à l'origine de leur nom. Leur tête est bien séparée du prothorax, lui-même bien distinct du mésothorax. Chez les Mallophages, mésothorax et métathorax sont fusionnés (Chez les Anoploures, tous les segments thoraciques sont fusionnés). Leurs tarses présentent un ou deux articles formant une pince. Ce sont des parasites qui sont détritiphages. Certains se nourrissent du sang de leur hôte (mais ce ne sont pas des piqueurs-suceurs comme les poux (Anoploures)). Ils sont paurométaboles et les immatures ressemblent donc aux adultes. Dans la classification contemporaine, l'Ordre des Phthiraptères regroupe le Sous-ordre des Amblycères (Synonyme de Mallophages selon SITI), des Anoploures, des Ischnocères et des Rhynchophthirinés. Le terme de Mallophage est considéré comme invalide par SITI. NCBI utilise selon les cas les termes d'Ischnocères ou d'Amblycères. Fauna Europaea ne reconnait pas ce taxon. Syn. Ricins ou Amblycères ou Ischnocères ou Rhynchophthirinés selon Class. Voir aussi Paurométaboles et Phthiraptères.

    Mallophagie

    n. f. Fait pour un insecte de se nourrir de la kératine dont sont constitués poils et plumes.
    Voir aussi Digestion.

    MALPIGHI

    Marcello (1628-1694), n. p. Anatomiste et médecin Italien, qui fût l'un des premiers à utiliser le microscope pour ses travaux d'anatomie. Grand nom de l'entomologie qui fit paraître, en 1669, le premier traité sur l'anatomie des Insectes, à l'occasion de ses recherches sur la chenille du ver à soie (bombyx du murier) qui lui permit de décrire correctement la fonction des conduits respiratoires des insectes (les trachées) et des annexes de leur appareil digestif, à rôle excréteur (les tubes de Malpighi).

    Malpighi (Tubes de)

    [Malpighian tubules]. Voies urinaires des Insectes. Les déchets de l'hémolymphe y sont éliminés. Voir Tubes de Malpighi.
    Voir aussi Appareil excréteur.

    Malthinus

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Elateroïdes Cantharidés de l'hémisphère boréal, dont plusieurs espèces sont communes en France. Ex. Malthinus balteatus.

    Malthodes

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cantharidés. Ces malacodermes comprennent de nombreuses espèces de l'hémisphère boréal. Ex. Malthodes lunifer ou Malthodes dispar que l'on trouve en France.

    Mamestre

    (Mamestra) n. f. Nom usuel et Genre d'Insectes Lépidoptères Noctuidés. Ex. Mamestra brassicae « Mamestre du chou » ou « Noctuelle du chou » dont la chenille dite « ver de cœur », est très nuisible au chou. 

    Man

    ou ver blanc n. m. L'un des noms de la larve du hanneton.

    Mandibulaire

    adj. (Du lat. mandere manger). [Mandibular]. Relatif aux mandibules.

    Mandibulates

    (Mandibulata) n. m. pl. (Du lat. mandere manger et –atus caractérisé par). [Mandibulates]. Arthropodes pourvus de mandibules. Ces mandibules sont adaptées au triturage. Les Insectes, les Crustacés et les Myriapodes font partie des Mandibulates. Les Mandibulates constituent une des deux subdivisions du phylum des Arthropodes dans la Classification traditionnelle de ces derniers. L'autre subdivision étant celle des Chélicérates (Ex. les Araignées). Les Mandibulates possèdent des antennes, d'où leur autre nom d'Antennates, contrairement à l'autre Sous-embranchement d'Arthropodes, les Chélicérates. Il existe cependant une autre classification qui distingue au sein des Arthropodes, les Onychophores, les Tardigrades et les Euarthropodes au sein desquels on distingue les Amandibulates (Trilobites), les Chélicériformes (Pycnogonides, Mérostomes, et Arachnides) et les Mandibulates (Trachéates et Pancrustacés au sein desquels nous trouverons les Hexapodes). Ce taxon n'est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea.

    Mandibule

    n. f. (Du bas lat. mandibula de mandere mâcher, manger). [Mandible(s)]. Eléments paires principaux des pièces buccales des Arthropodes Mandibulates et notamment des Insectes formant primitivement une pince. C'est la première série d'appendices gnathaux (la deuxième étant les maxilles, et la troisième série, le labium). Les mandibules ne portent jamais de palpes comme c'est le cas chez les Crustacés (qui sont de ce fait des Biramés). Elles sont pourvues de deux articulations (dicondyliens) crâniales que l'on trouve de chaque côté du clypéus. Elles servent à la capture des proies, au découpage, au broyage des aliments, mais aussi à la préhension pouvant faire office de pinces, d'armes et même d'outils chez les Insectes fouisseurs. Les mandibules sont creuses et sont mises en mouvement par des muscles puissants. Les mandibules sont surtout caractéristiques des pièces buccales du type broyeur. Ce sont alors des pièces paires, placées en avant des lèvres (labre et labium). Elles sont unisegmentées, fortement sclérifiées (dures et cornées) ayant en gros la forme d'une pyramide avec 3 faces et 3 arêtes. Leur bord interne qui s'appelle la mola présente souvent une base épaissie, plissée ou tuberculée adaptée au broyage à la mastication des aliments. Les pointes des mandibules (appelées terebrae) peuvent porter, soit des dents, soit des formations particulières tenant en des appendices mobiles (lacinia mobilis prostheca). Entre la mola et la pointe de la mandibule, il peut apparaître une dent accessoire (ou rétinacle) et une dent prémolaire. Toute cette région des mandibules est une région incisive servant en général à sectionner les végétaux. La face externe des mandibules peut porter une soie. Chez les soldats des termites et des fourmis, les mandibules alors bien développées sont également utilisées comme arme de défense de la colonie. On parle alors d'hypertrophie mandibulaire. On retrouve ce caractère chez certains Coléoptères, et ces cas de dimorphisme peuvent atteindre des proportions énormes chez le mâle (Ex. Lucanus cervus). Les mandibules peuvent aussi être caniculées. Elles ont alors la particularité d'avoir un canal mandibulaire et sont utilisées alors comme crochets suceurs (cas des larves de « vers luisants », de dytiques ou de fourmilion). Les mandibules peuvent s'atrophier ou disparaître du fait des profondes modifications de l'appareil buccal, chez les ordres d'Insectes dont le régime alimentaire ne prévoit pas la mastication des aliments comme par exemple chez les lécheurs-suceurs (spiritrompe des Lépidoptères) ou les suceurs-labiaux (proboscis des Diptères Brachycères comme les mouches). La forme des mandibules varie effectivement en fonction du régime alimentaire de l'Insecte considéré. Ainsi, chez les Hétéroptères, chez les Hémiptères ou chez les Diptères Nématocères Culicidés (les moustiques), les mandibules sont transformées en deux longs stylets qui participent à l'appareil piqueur. Chez les Thysanoptères la mandibule droite est très réduite tandis que la gauche est prolongée par un stylet creux. Voir aussi Pièces buccales.

    Mandibulé, -e, -s

    adj. [Mandibulate]. Qui a des mâchoires.

    Mangrove

    n. f. [Mangrove swamp]. Forêt caractéristique des littoraux tropicaux marins ou saumâtres. Les mangroves, principalement constituées de palétuviers (possédant des racines échasses : Rhizophora sp. ) sont situées dans la zone de balancement des marées. C'est un écosystème fragile, qui est très utile pour la protection des terres et pour l'accroissement de la production piscicole car son système racinaire offre un abri sûr aux crevettes et petits poissons.

    Mania

    n. f. [Old lady, Black underwing]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère, Mormo maura de la Famille des Noctuidés. C'est une noctuelle de grande taille, appelée aussi communément « Le Maure », qui se trouve en été près des eaux, dans les lieux obscurs. L'espèce est appelée usuellement Mania maura

    Manica

    n. f. (Du lat. manicatus manche). [Manica]. Chez les mâles Lépidoptères, fourreau membraneux du pénis.

    Manne

    n. m. (Emprunté au lat. chrétien manna nourriture des Hébreux dans le désert, puis au sens figuré de nourriture abondante et inespérée). Syn. d'Ephémère ou Mouche de Mai. Ex. Ephoron virgo qui est un des insectes appelé "Manne" par les pêcheurs, en raison de ses éclosions très massives et de ses mœurs crépusculaires.

    Mante

    (Mantis) n. f. (Du gr. mantis prophète en raison de la posture souvent adoptée par l'insecte). Genre d'Insectes Dictyoptères de la Famille des Mantidés, à pattes antérieures ravisseuses (dont le tibia se referme sur le fémur muni de fortes épines), lui permettant d'attraper des proies, généralement de petits insectes, qui forment son principal régime alimentaire. Leur tête est triangulaire. Ce sont les seuls insectes capables de tourner la tête latéralement. Leur thorax est allongé.

    Mante religieuse

    [Praying mantis, European mantis]. De la Famille des Mantidés, la mante religieuse, ou mante prie-Dieu, est un insecte carnassier que l'on rencontre dans les régions tropicales et tempérées du monde entier. L'espèce européenne, Mantis religiosa L., atteint une longueur maximale de 6,5 cm. Leurs pièces buccales sont de type broyeur ce qui leur permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu'elle. Il peut arriver que lors de l'accouplement le mâle se fasse dévorer par la femelle. Ce cannibalisme s'explique par le besoin essentiel pour la femelle de disposer des ressources protéiques nécessaires. Environ quinze jours après la fécondation, la femelle dépose une oothèque qui ressemble alors à une substance spumeuse molle qui durcit rapidement au contact avec l'air. L'oothèque, brun grisâtre d'env. 4 cm sur 2 cm, est façonnée autour d'une tige ou d'un rameau (une femelle peut parfois en pondre plusieurs). L'oothèque permettra aux centaines d'œufs qui y sont contenus de passer l'hiver en leur permettant de résister à des températures de l'ordre de -20°C. Au début du printemps, une centaine de petites larves sortiront de leur cocon. Elles subiront plusieurs métamorphoses et prendront rapidement l'apparence et le régime alimentaire des adultes. Les larves ont le même mode de vie que l'imago (paurométabolisme). Cette mante a été accidentellement introduite aux États-Unis en 1899. Les mœurs de la Mante religieuse ont été particulièrement décrites par J.-H. Fabre dans ses Souvenirs Entomologiques.

    Mante-fleur

    n. f. Nom usuel des Insectes Dictyoptères de la Famille des Hymenopodidés du fait de leur livrée cryptique les faisant ressembler à des fleurs sur lesquelles, elles se tiennent à l'affût pour capturer leurs proies au moyen de leurs pattes antérieures ravisseuses.

    Mantidés

    (Mantidae) n. f. pl. [Mantids]. Famille d'Insectes Dictyoptères, du Sous-ordre des Mantodés. C'est la Famille la plus importante des Dictyoptères puisqu'elle compte
    1.400 espèces environ. Cela est dû au fait que l'on rassemble dans cette Famille les espèces n'ayant pas les caractères spéciaux qui permettent de définir les autres Familles. La plupart de leurs représentants sont verts ou bruns. Quelques uns ressemblent au repos à des feuilles vivantes (vertes) ou mortes (brunes). On parle à leur propos d'homotypie. Leur tête triangulaire est petite par rapport au reste du corps. Cette tête est très mobile. Ce sont les seuls insectes capables de tourner la tête latéralement. La tête porte trois ocelles sur le vertex. Les yeux composés sont situés sur le côté. Les antennes se situent sous les ocelles au milieu des yeux composés. Ils ont pour caractéristique d'avoir un prothorax allongé. La première paire de pattes est ravisseuse. Ces espèces carnivores peuvent capturer des lézards ou des petits batraciens pour se nourrir. Le dimorphisme sexuel est marqué. La femelle de ces mantes dévore même parfois le mâle, mais cela arrive tout de même assez rarement. Elle pond entre 10 à 200 œufs dans des oothèques qui peuvent résister au froid de l'hiver. Ils sont paurométaboles. Ils sont cosmopolites, mais la majorité des espèces est présente dans les zones tropicales ou subtropicales.

    Mantispe

    (Mantispa) n. f. Genre d'Insectes Névroptères. Ces insectes ressemblent à des mantes car ils possèdent des pattes antérieures ravisseuses avec des hanches allongées. Les femelles pondent leurs œufs à proximité des coques de diverses araignées. Les larves une fois écloses, pénètrent dans ces coques et sucent les œufs des araignées. Quelques espèces parasitent les Hyménoptères Apoïdes (abeilles). Ex. Le « Mantispe commun » ou « Mantispe de Styrie » ou « Mantispe païen », Mantispa styriaca.

    Mantispidés

    (Mantispidae) n. f. pl. [Lacewings, Mantidflies, Mantispids]. Famille d'Insectes Névroptères Hémérobiiformes Mantispoïdes dont la mantispe en est le type. On en connait près de 400 espèces. Ils ont une taille allant de 5 à 47 mm. Certaines espèces sont vespiformes. Ils ont pour caractéristique de présenter un pronotum allongé à la manière d'un long cou et des pattes antérieures ravisseuses semblables à celles des Mantes. L'envergure de leurs ailes est comprise entre 5 et 30 mm. Leurs ailes antérieures portent un ptérostigma. Tout comme les Mantidés, les adultes sont prédateurs. Certaines de leurs larves connaissent une hypermétamorphose, et sont successivement de type campodéiforme, puis mélolonthiforme et enfin éruciforme. Les larves de la Sous-famille des Mantispinés s'attaquent aux araignées du genre Lycosa. Ils sont souvent nocturnes. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus particulièrement en région tropicale et subtropicale. Ex. Mantispa styriaca.

    Mantispoïdes

    (Mantispoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Névroptères Hémérobiiformes regroupant les Familles des Berothidés, des Dilaridés et des Mantispidés.

    Mantodés

    (Mantodea) n. f. pl. (Du gr. mantis prophète). [Praying mantids]. Sous-ordre d'Insectes Dictyoptères (et Ordre selon SITI) regroupant 10 Familles et 2.400 espèces. Ils mesurent entre 1,5 et 8 cm de long (mais on connait des espèces pouvant aller jusqu'à 25 cm sous les tropiques). Ils se caractérisent par une tête triangulaire dotée de gros yeux tournés vers l'avant et de pièces buccales de type broyeur. La tête habituellement hypognathe et très mobile peut se tourner dans toutes les directions et notamment latéralement ce qui est une caractéristique unique chez les Insectes. Leurs palpes maxillaires portent 5 articles et les palpes labiaux 3. Ils portent de longues antennes multiarticulées, habituellement filiformes mais pouvant être aussi pectinées. On trouve aussi généralement trois ocelles (quelquefois ce caractère est perdu). Ils ont un prothorax (pronotum) allongé portant une paire de pattes antérieures ravisseuses (fémur et tibia portent des épines). Les autres paires de pattes sont longues et minces. Leurs tarses sont tous pentamères. Leurs ailes antérieures sont plus étroites et plus coriacées (pseudoélytres) que les ailes postérieures. Ils ne volent pas très bien. Leur abdomen de 11 segments est compressé dorso-ventralement. Ils sont prédateurs à l'état larvaire et adulte. Beaucoup d'espèces sont mimétiques de leur milieu pour se mettre à l'affut de leur proie. Les femelles déposent leurs œufs sur un support en même temps qu'elles produisent à l'extrémité de leur abdomen, une substance visqueuse qui durcit à l'air. En séchant, cette matière ayant l'aspect du papier mâché, forme une oothèque qui permet aux œufs d'être protégés des prédateurs, du froid et de la dessiccation. Les mantodés sont hétérométaboles paurométaboles. Ils sont cosmopolites mais on les rencontre plus dans les régions tropicales et subtropicales. Ce Sous-ordre regroupe les Familles suivantes : Hymenopodidae, Mantidae, Mantoididae.

    Mantoïdidés

    (Mantoididae) n. f. pl. Famille d'Insectes Dictyoptères, du Sous-ordre des Mantodés.

    Mantophasmatidés

    (Mantophasmatidae) n. m. pl. [Gladiators]. Famille d'Insectes Mantophasmatodés.

    Mantophasmatodés

    (Mantophasmatodea) Zompro, Klass, Kristensen & Adis, 2002 n. m. pl. (Du gr. mantis prophète et phasma apparition). [Gladiators, African rock crawlers, Heelwalkers]. Ordre ou Sous-ordre d'Insectes découvert en 2001 en Tanzanie. C'est le premier nouvel ordre Animal découvert depuis 1914 (et la description des Grylloblattodés). Les représentants de ce nouvel ordre, ont tout d'abord été identifiés grâce à des fossiles datant de 45 millions d'années, découverts en Namibie. Certains fossiles suggèrent cependant que l'ordre serait apparu au Jurassique, il y a donc 160 millions d'années. Surnommés « gladiateurs » par leurs découvreurs, ce sont des insectes à la morphologie évoquant à la fois les mantes religieuses et les phasmes, d'où le nom qui leur a été donné de Mantophasmatodés. Ils peuvent atteindre une longueur de 4 cm. Leur tête hypognathe de forme triangulaire porte de longues antennes filiformes (26 à 32 articles) pliées à leur extrémité. Le thorax porte des rangées d'épines, ce qui est à l'origine de leur nom commun de Gladiateur. Leur plaque pro-thoracique mesure entre 9 et 25 mm. Ils sont aptères. Leurs pattes antérieures sont ravisseuses. Mais toutes les pattes portent des rangées d'épines. Les pattes postérieures sont allongées et ils peuvent effectuer de petits bonds. Les tarses sont pentamères. Ils montrent un arolium très large. L'abdomen des femelles portent des cerques plus longs que ceux des mâles. Ils se nourrissent exclusivement d'autres insectes. Ce sont donc des prédateurs, ce qui les distingue des phasmes qui sont uniquement phytophages. Contrairement aux Mantes, ils dévorent leurs proies en les maintenant dans leur deuxième paire de pattes. Les femelles pondent leurs œufs dans une coque fabriquée au moyen de grains de sables collés entre eux. Cette coque sera entérée ce qui permetra d'éviter la dessication encourrue dans leur milieu à forte température. Ils ne regroupent qu'une famille comptant 18 espèces, celle des Mantophasmatidés. On ne les trouve qu'en Namibie, en Tanzanie et en Afrique du Sud. Syn. Gladiateurs de part la traduction de l'anglais.
    Voir aussi Néoptères.

    Mantoptères

    (Mantodea) n. m. pl. Dans la classification phylogénétique moderne des Insectes, Ordre d'Insectes appelé aussi Ordre des Mantodés.

    Manubrium

    n. m. (Du lat. manubrium hanche, poignée). [Manubrium]. Pièce basale de la furca chez les Collemboles.  Il contient le muscle fléchisseur du saut. La furca est constituée de trois parties, le manubrium, suivi de deux dens se terminant chacune d'un mucron.
    Voir aussi Furca.

    Manus

    n. m. (Du lat. manus main). [Manus]. Tarse de la patte antérieure. Syn. Protarse.

    Marabunta

    n. f. (Mot Brésilien). Nom indigène en Amérique Hispanophone des invasions destructrices et imprévisibles commises lors de leurs migrations par les Hyménoptères Formicidés du genre Eciton ou Dorylus (appelées communément « Fourmis légionnaires). Ce sont des sociétés de fourmis sans nid fixe, nomades qui ont des comportements de prédation de groupe. Voir aussi Dorylines

    MARCHAL

    Paul (1862-1942) n. p. Entomologiste Français, spécialiste des Insectes nuisibles aux cultures, découvreur du phénomène de polyembryonie.

    Marcottage

    n. m. (Du lat. marcus nom d'une sorte de cep de vigne utilisé en Gaule). Mode de propagation des colonies chez les Termites (appelé aussi bouturage), consistant à la construction de réseaux de galeries souterraines. Les ouvriers parfois accompagnés d'autres castes (soldats, néoténiques) peuvent se retrouver séparés volontairement ou accidentellement de la colonie d'origine et fonder ainsi une nouvelle colonie. L'autre mode de propagation chez les termites est l'essaimage.
    Voir aussi Bourgeonnement.

    Maréchal

    n. m. Nom vulg. donné au taupin.

    Margarodidés

    (Margarodidae) n. m. pl. [Giant coccids, Ground pearls]. Famille d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes. Ce sont des phytophages exclusifs. On en connait près de 80 espèces. Les femelles sont comme chez toutes les cochenilles aptères et demeurent larviformes. Les mâles se présentent eux, sous l'aspect de petits insectes diptères, aux yeux composés, sans cou marqué, à antennes longues et à l'extrémité de l'abdomen s'ornant souvent d'un prolongement cireux. Chez les mâles comme les femelles, les tarses ne sont composés que d'un seul article. Leur anneau anal est réduit et dépourvu de longues soies. Ces insectes sont immobiles ou peu mobiles. Dans cette Famille, certaines espèces hypogées (qui se développent sous terre) ont la capacité de modifier leur cycle de vie en réponse à de mauvaises conditions environnementales. Les larves peuvent effectivement retarder leur mue imaginale en restant dans une sorte de test qu'elles ont préalablement construit et dans lesquels elles peuvent survivre longtemps.

    Marge

    n. f. (Du lat. margo marginis bordure, bord). [Margin]. Bord d'une structure.

    Marginal, -e, -aux

    adj. (Du lat. margo marginis bord, marge et –alis qui appartient à). [Marginal]. Qui est situé à la marge, au bord.

    Marginale (Cellule)

    [Marginal cell]. Voir Cellule marginale.

    Marginale (Nervure)

    [Marginal vein]. Voir Nervure marginale.

    Marginé, -e, -s

    adj. [Marginate]. Dont le bord est aplati. Ex. Le pronotum des Carabidés est souvent marginé.

    Marginer

    v. tr. Annoter en écrivant dans les marges.

    Marginidés

    (Marginidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères Brachycères Muscomorphes Eremoneures Cyclorrhaphes Aschizes Acalyptères Opomyzoïdes.

    Mariée

    n. f. [Red Underwing]. Nom vernaculaire de Catocala nupta Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.

    Maringouin

    n. m. (Mot du Tupi-guarani, une langue amérindienne). Nom vernaculaire Américain des moustiques (Diptères Nématocères).

    Mars

    n. m. [Purple emperor = Apatura iris ; Lesser purple emperor = Apatura ilia]. Nom vernaculaire d'un Lépidoptère Nymphalidé dont le nom d'espèce est soit Apatura iris pour celui appelé communément aussi « Grand Mars changeant », soit Apatura ilia pour celui appelé « petit Mars changeant ».

    Martialinés

    (Martialinae) n. m. pl. Sous-famille d'Hyménoptères Formicidés représentée par une seule espèce, Martialis heureka découverte en 2003 au Brésil. Elle mesure 2 mm. Ses mandibules sont allongées. Vivant dans le sol, elle est dépigmentée. Leur nom vient du fait que le spécialiste des Fourmis E. O. Wilson aurait dit à leur propos qu'elles semblaient venir de Mars.

    MARTINOV

    Andréas (1879-1938) n. p. Entomologiste Russe à l'origine d'une classification des Insectes basée sur leurs caractères alaires.

    Martre

     n. f. [Garden tiger moth]. Chenille d'un Lépidoptère appelé communément « écaille ». L'espèce principale, l'écaille martre, Arctia caja cause de sérieux dégâts aux vignobles. Leurs chenilles très poilues sont dites aussi « chenilles bourrues » ou encore « oursonne », ou « hérissonne ». 

    Masaridés

    (Masaridae) n. f. pl. Ancienne Famille d'Insectes Hyménoptères Vespoïdes. Ce sont des guêpes solitaires qui nichent dans le sol. On les appelle communément guêpes mellifères car elles nourrissent leurs larves avec du miel qu'elles récoltent en butinant. Actuellement on les considère plutôt comme une Sous-famille de Vespidés connue sous le nom de Masarinae.

    Masque

    n. m. (Du lat. masca masque). [Prehensile labium]. Nom donné au labium chez les larves aquatiques des Odonates. Ce labium est transformé en appareil de préhension, permettant de capturer les proies passant à proximité de l'animal. Il se compose de deux pièces, le postlabium et le prélabium. Le palpe labial subsiste profondément modifié avec deux articles dont l'un en forme de crochet acéré, formant des pinces mobiles. Cet ensemble est replié sous la tête au repos, cachant la face ventrale de la tête. En présence d'une proie, il est projeté sous l'action de muscles puissants et par l'augmentation de la pression sanguine dans la partie antérieure du corps. René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757) dans ses "Mémoires pour servir à l'histoire des insectes", parlait à ce sujet d'un « bras mentonnier ».  Lors de la métamorphose en imago, il y aura destruction du masque en tant que structure imaginifugale.
    Voir aussi Imaginifugal.

    Masse ganglionnaire sous-œsophagienne

     [Suboesophageal ganglion]. Voir Ganglion sous-oesophagien.

    Masse ganglionnaire sus-œsophagienne

    Syn. de cerveau. Voir Cerveau.

    Massue

    n. f. (Du lat. mattea masse). [Club]. Apex de l'antenne, lorsque les derniers articles antennaires d'un nombre variable présentent un renflement élargi car réunis ou soudés. Ex. Les Aphaniptères (Puces) ont les antennes en massue. Le Coléoptère Paussidés du genre Paussus a une massue antennaire compacte (ou aplatie). Les scarabées ont une massue antennaire en forme de lamelles.

    Massué, -e, -s

    adj. [Clavate, Clubbed]. Qui est en forme de massue.

    Mastacidéidés

    (Mastacideidae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Eumastacoïdes.

    Mastotermes

    n. m. Genre d'Insectes Dictyoptères Isoptères (Termites) du nord australien très primitif (Mastotermes darwiniensis). Les antennes ont environ 30 articles. Leurs ailes postérieures n'ont pas de lobe anal. L'ensemble de ces caractères les rapprochent des blattes mais contrairement à tous les autres Dictyoptères, les tarses sont pentamères (5 articles). Ils creusent des galeries dans le bois.

    Mastotermitidés

    (Mastotermitidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Dictyoptères Isoptères, dont le genre Mastotermes en est le type.

    Matériel génétique

    [Genetic material]. Ensemble des acides nucléiques d'une cellule présent dans tous les organismes vivants et transmissible d'une génération à l'autre (héréditaire). Le matériel génétique détermine la structure et la fonction des cellules qui forment un organisme. Un gène est une séquence particulière du matériel génétique qui détermine une protéine particulière. Dans la cellule, le matériel génétique est organisé en structures appelées chromosomes. 
    Voir aussi Cellule 3.

    Matsucoccus

    n. m.  Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Coccoïdes Margarodidés. Ex. La cochenille du pin maritime, Matsucoccus feytaudi.

    Maturation

    n. f. (Du lat. maturus mûr). Stade précédant le stade mature de l'imago (insectes holométaboles) ou de l'adulte (insectes hétérométaboles) où les cellules sexuelles sont rendues aptes à la fécondation. Ce stade suit la mue imaginale s'il s'agit d'un imago ténéral. Chez les libellules (hétérométaboles) par exemple, cette période qui suit celle de l'émergence est celle où les transformations physiologiques se terminent afin d'atteindre la maturité. On a constaté chez des criquets migrateurs immatures (hétérométaboles), qu'il suffisait de la présence d'un mâle pour qu'y ait une accélération de la maturation au moment de la phase grégaire.
    Voir aussi Immature.

    Mature

    n. m. Individu ayant terminé sa maturation. Contr. Immature. Voir Maturation.

    Maure

    n. m. [Old lady moth]. Nom vernaculaire d'un Lépidoptère Noctuidé, Mormo maura. Sa chenille peut atteindre les 70 mm de long.

    Mauroniscidés

    (Mauroniscidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes.

    Maxillaire (Palpe)

    adj. (Du lat. maxilla, mâchoire). Relatif au palpe (appendice articulé tactile, gustatif) porté par la maxille. Voir Palpe maxillaire.

    Maxille

    n. f. (Du lat. maxilla, mâchoire). [Maxilla(e)]. Un des éléments des pièces buccales des Insectes, placée en dessous des mandibules. C'est la deuxième série d'appendices gnathaux avant le labium (la première étant les mandibules). Chacune des deux maxilles porte un palpe maxillaire. Les maxilles sont communément appelées mâchoires car il s'agit typiquement d'un organe de mastication, tout du moins chez les insectes ayant des pièces buccales primitives c'est-à-dire non modifiées. Il s'agit des pièces buccales des insectes ayant un régime phytophage ou carnivore, c'est-à-dire des pièces buccales de type broyeur, comme celui de la sauterelle.  L'insecte s'en sert alors pour maintenir et triturer les aliments. Il y a alors deux paires de maxilles, notées « Mx1 » et « Mx2 ». La paire de maxille 1 (Mx1) est composée de 3 articles : cardo, stipe (ou stipes) et palpes maxillaires. Le cardo étant la pièce basale, sur lequel s'articule le stipes qui porte lui même un palpe maxillaire de plusieurs articles. Le stipes porte distalement deux lobes, l'externe est la galéa et l'interne, la lacinia qui porte de longues soies raides sur son bord intérieur. Ces deux lobes terminaux sont utilisés pour expédier la nourriture dans la cavité préorale, mais également pour nettoyer, antennes, pattes et palpes. La paire de maxille 2 (Mx2) forme le labium (dit lèvre inférieure), (Voir Labium). Mais les maxilles présentent des modifications plus ou moins importantes selon le régime alimentaire de l'insecte. Chez les Insectes piqueurs (Ex. Thysanoptères ou Diptères vulnérants) et les suceurs de sève (Ex. Hémiptères comme les pucerons), ils sont transformés en stylets. Chez les Suceurs-maxillaires (suceurs-lécheurs), tels que les Lépidoptères, les maxilles sont transformées en proboscis (ou trompe). Chez les Broyeurs-lécheurs, tels que les Hyménoptères, les maxilles sont transformées avec le labium pour former un complexe maxillo-labial.
    Voir aussi Cardo Epipharynx Labium Labre Pièces buccales Stipes et Palpe maxillaire

    Maxillule

    n. f. Petite maxille.

    Maya

    n. f. Prénom de l'héroïne du dessin animé pour enfant intitulé « Maya, l'abeille ».

    Mécanorécepteur

    n. m. et adj. (Du gr. mêkhan machine et du lat. recipere recevoir). [Mechanoreceptor]. Organe contenant un neurone sensoriel sensible à la pression et donc à une déformation mécanique du corps, à son mouvement. Les mécanorécepteurs permettent d'apporter une information à l'insecte sur son propre mouvement mais aussi sur un objet, ou une vibration dans l'air ou dans l'eau. Ils sont donc aussi responsables de l'audition. Il en existe 3 types principaux : les sensilles trichoïdes (formées par une soie), les sensilles campaniformes (qui se réduisent à un dôme) et les scolopidies (organes plus complexes reliés à la cuticule par une coiffe).
    Voir aussi Chimiorécepteur et Sensille mécanoréceptrice.

    Mécanosensoriel

    n. m. et adj. (Du gr. mêkhan machine et du lat. sensus action de percevoir, de ressentir). Voir Mécanorécepteur.

    Méconème

    (Meconema) n. f. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Orthoptères Tettigoniidés. Ex. La Méconème tambourinaire, Meconema thalassinum. La Méconème fragile, Meconema meridionale.

    Méconium

    n. m. (Du gr. mêkônion suc de pavot). [Meconium]. Déchet métabolique liquide expulsé par l'anus de certains insectes, formé de produits non éliminés au cours de la nymphose chez les insectes holométaboles. Chez quelques Lépidoptères, ce liquide est rouge, laissant à penser qu'il s'agit de sang.
    Voir aussi Nymphose.

    Mécoptères

    (Mecoptera) n. m. pl.  (Du gr. mecos long et pteron aile). [Hang flies, Hangingflies, Snowflies, Scorpion flies]. Petit Ordre d'Insectes holométaboles regroupant 9 Familles et près de 680 espèces, dont le nom commun est « Mouches-scorpions » faisant allusion à l'abdomen du mâle qui est fréquemment retroussé et terminé en pince renflée. Leur tête hypognathe est allongée (ce qui est à l'origine de leur nom) et généralement prolongée en rostre à l'extrémité duquel sont situées les pièces buccales broyeuses (ils sont nécrophages, mais aussi phytophages). Les mandibules sont cependant peu développées. Ils peuvent porter des ocelles. Leurs antennes filiformes sont composées de 14 à 60 articles. Les quatre ailes allongées sont égales avec des nervures nombreuses. Ils peuvent être quelque fois brachyptères ou aptères (ex. Boreus hyemalis mâles brachyptères et femelles aptères).  Leur méron (partie postérieure des hanches du méso- et métathorax) est typiquement bien développé. Leurs tarses portent 5 articles. Leur abdomen porte 11 sternites. Les mâles portent un organe notal en partie dorsale et à l'extrémité de l'abdomen, des hypovalves et des gonopodes qui jouent le rôle d'une pince abdominale utilisée pour maintenir les femelles lors de l'accouplement. Le dernier segment abdominal porte des cerques de deux articles chez les femelles et d'un seul chez les mâles. Ces cerques peuvent être absents. Ce sont les panorpes telles que Panorpa nuptialis. Leurs larves également carnassières, ressemblent à des chenilles (éruciformes). Mais elles peuvent être aussi quelquefois scarabéiformes. Leur tête porte une capsule céphalique et des pièces buccales broyeuses. L'abdomen porte généralement 8 paires de fausses-pattes. Les Familles composant cet Ordre sont celles des : Apteropanorpidae, Bittacidae, Boreidae, Choristidae, Eomeropidae, Meropeidae, Nannochoristidae, Panorpidae, Panorpodidae.

    Mécoptéroïdes

    n. m. pl. (De mécoptère et du gr. eidos aspect). Immense Super-ordre d'Insectes holométaboles comprenant les Mécoptères, les Diptères (mouches et moustiques), les Lépidoptères (papillons et teignes), les Trichoptères (phryganes) et les Siphonaptères (Puces), soit plus de 300.000 espèces. Les Mécoptères représentent le groupe clef d'où sont issus les ordres d'insectes composant ce Super-ordre. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea.

    Media

    n. f. [Media]. Syn. de Nervure médiane, quatrième nervure longitudinale des ailes. Voir Nervure médiane.

    Média (Ouvrière)

    n. f. [Media worker]. Voir Ouvrière Média.

    Médiaire (Segment)

    adj. Syn. Propodeum. Voir Propodeum.

    Médian, -ne, -s

    adj. [Median]. Se réfère au milieu d'un corps, d'un appendice.
    Cellule médiane, Cellule de l'aile des insectes, qui se rapporte au bord antérieur de la nervure médiane ou média. Elle est notée « M ».
    Nervure médiane (M) : Quatrième nervure longitudinale de l'aile des Insectes située entre la Radiale (R) et la Cubitale (Cu). Elle porte en général quatre branches.
    Voir aussi Nervure Médiane.

    Médiane supplémentaire

    Médio-cubitale

    [Mediocubital crossvein]. Petite nervure transversale entre Médiane (M) et Cubitale (Cu). Notée « m-cu ».

    Médiosternite

    n. m. [Mediosternite]. Sternite réunissant le basisternite et le sternellum.

    Médocostidés

    (Medocostidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes.

    Médulla

    n. f. (du lat. medulla moelle). [Medulla]. Zone centrale d'un organe, d'une structure anatomique qui peut être par exemple un ganglion.

    Médulla externe

    [Medulla externa]. Deuxième masse ganglionnaire, externe aux lobes optiques du protocérébron. Syn. Epiopticum.
    Voir aussi Lobes optiques et Protocérébron.

    Médulla interne

    [Medulla interna]. Masse ganglionnaire la plus proximale des lobes optiques. La deuxième masse ganglionnaire étant l'épiopticum et la troisième, la plus à l'extérieur des lobes optiques, étant le périopticum. Syn. Opticum.

    Meenoplidés

    (Meenoplidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes.

    Mégachile

    (Megachile) n. f. (Du gr. mega- grand et cheilos lèvre). Genre d'Hyménoptère Apoïde comprenant beaucoup d'espèces d'abeilles solitaires qui tapissent leur terrier de feuilles habilement découpées. Elles sont communément appelées « coupeuses de feuilles » ou « tapissières ». Elles transportent le pollen dans une brosse située sous l'abdomen. Ex. Megachile rotundata.

    Mégachilidés

    (Megachilidae) n. f. pl. [Leafcutting bees]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Apoïdes, dont la mégachile en est le type. Ce sont pour la plupart des abeilles solitaires. Les adultes ont un corps robuste, souvent orné de dessins clairs sur fond noir. Leur corps est pubescent et présente même une véritable toison mais cela n'est pas toujours le cas. Ils sont dotés de fortes mandibules. Les pièces buccales sont de type suceur. Leur langue (glosse) et leurs galéas sont très longues. Leur labre de forme quadrangulaire est plus long que large. Les deux premiers articles de leurs palpes labiaux sont allongés et transformés en étui. Ils possèdent des sutures subantennaires. Leur submentum est échancré en V. Leurs ailes sont transparentes ou légèrement teintées. Les ailes antérieures présentent généralement deux cellules submarginales (ou cubitales). Chez les Apidés, il en existe trois. Le lobe jugal de leurs ailes postérieures est petit, plus court que la cellule submédiane. Les tibias et les tarses de leurs pattes postérieures sont comprimés latéralement. Leur gaster est sessile (sans pétiole). La famille des Mégachilidés est la seule famille chez laquelle les femelles sont munies d'une brosse abdominale ventrale (scopa) de récolte du pollen (sauf aussi chez les abeilles-coucous cleptoparasites du genre Stelis ou les abeilles du genre Coelioxys). Ils participent donc à la pollinisation des fleurs. Les mâles présentent un gaster recourbé vers l'arrière. Leurs larves, blanchâtres, trapues et grasses, sont melliphages. Si la plupart des adultes construisent des nids souterrains, d'autres emploient divers matériaux pour la construction de leur nid qui peut être installé dans des tiges, ou des coquilles vides d'escargot. Le chalicodome, appelée communément « Abeille maçonne », construit même son nid à base de mortier dur. Cette famille est cosmopolite. On y trouve de nombreux genres aux mœurs cleptoparasites. Syn. ancien Gastrilégidés.

    Mégalodontésidés

    (Megalodontesidae) Konow, 1897 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes Mégalodontoïdes. Leurs antennes ont au moins 13 articles. Leurs ailes antérieures présentent deux cellules radiales. Leurs larves sont phytophages. Syn. Mégalodontidés (selon NCBI et Fauna Europaea).

    Mégalodontoïdes

    (Megalodontoidea) Konow, 1897 n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Symphytes regroupant les Familles des Mégalodontésidés et des Pamphiliidés. Ce sont des insectes primitifs à l'abdomen aplati. Ce taxon est considéré comme invalide par SITI. Syn. Pamphiloidea (selon SITI et NCBI).

    Mégalopodidés

    (Megalopodidae) n. f. pl. [Megalopodid beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes Chrysoméloïdes.

    Mégaloptères

    (Megaloptera) Latreille, 1802 n. m. pl. (Du gr. mégalo grand et pteron aile). [Alderflies and Dobsonflies]. Petit Ordre d'Insectes Neuroptérides voisins des Névroptères (auxquels certains auteurs les rattachent). On en connait près de 340 espèces dans le monde. Ils diffèrent des Névroptères par la présence d'une aire plissée sur leurs ailes postérieures leur permettant de plisser leurs ailes au-dessus de l'abdomen. Leur taille est supérieure à 20 mm. Ils ont un corps mou, aplati. La tête prognathe porte de grands yeux composés, des antennes moniliformes et des mandibules fortes, bien développées. Leurs palpes maxillaires portent 4 à 5 articles alors que les palpes labiaux en portent 3 à 4. Ce sont des insectes aux ailes enfumées, larges et membraneuses, disposées en toit au repos qui présentent une nervation alaire marquée. Les nervures du bord des ailes ne sont pas ou peu fourchues. Les ailes ne permettent pas un vol soutenu. L'envergure des ailes qui sont à peu près de la même taille, atteint 20 à 40 mm. Leurs tarses sont tous formés de 5 articles (pentamères). Les adultes vivent près de l'eau sur les plantes. Leurs larves carnivores, comme les adultes, sont aquatiques. Elles portent sept paires de branchies dorsales plumeuses et un filament terminal, également plumeux. Elles gagnent leur milieu aquatique par leur propre moyen, la ponte ayant lieu pour des milliers d'œufs en une seule fois sur la terre dans les plantes, mais assez proche de l'eau toutefois. Les larves se développent en deux ans au fond de l'eau. Elles ramperont hors de l'eau pour s'enterrer et se métamorphoser en nymphes. Ce sont donc des nymphes libres qui ne s'enferment pas dans un cocon. Ils sont holométaboles. Il existe deux Familles, celle des Corydalidés et celle des Sialidés regroupant près de 300 espèces. Ils sont cosmopolites, mais on en trouve beaucoup dans les régions tempérées. Voir aussi Corydalidés, Névroptères et Sialidés.

    Mégalopygidés

    (Megalopygidae) n. m. pl. [Flannel moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Zygaenoïdes. On en connait environ 220 espèces. Ils sont proches des Limacodidés. Leurs palpes labiaux sont atrophiés et leurs Chaetosemata présents (proéminence porteuse d'une touffe de soie au-dessus du front). Les antennes sont pectinées. Ils n'ont pas d'ocelles. Leurs ailes sont arrondies à leurs extrémités. On trouve également une nervure médiane à l'intérieur de la cellule discoïdale (d) sur l'aile antérieure. La base de leur abdomen poilu est dépourvue d'organes tympaniques. Leurs chenilles velues et urticantes sont phyllophages. Quelques espèces sont nuisibles. On les trouve surtout en Amérique tropicale mais aussi pour quelques espèces en Afrique et en Amérique du Nord.

    Mégalyridés

    (Megalyridae) Schletterer, 1889 n. m. pl. Familles d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Céraphronoïdes (ou Mégalyroïdes selon SITI et NCBI). Leurs antennes longues et filiformes sont composées de 14 articles. Leur face présente un sillon subantennaire destiné à recevoir leur scape court. Leur mésoscutum dispose d'un sillon médian. La nervation des ailes postérieures est réduite. L'ovipositeur des femelles est long. Leurs larves sont parasites des Coléoptères.

    Mégalyroïdes

    (Megalyroidea) Schletterer, 1889 n. m. pl. Super-familles d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites dont la Famille des Mégalyridés en est le type.

    Mégamérinidés

    (Megamerinidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Diopsoides (Selon NCBI).

    Meganeura

    n. f. (Du gr. mega- grand et neuron nerf). Genre d'Insectes de l'Ordre fossile des Méganisoptères (ou des Protodonates selon class. ), de la Famille fossile des Méganeuridés. C'est une libellule « géante » (près de 80 cm d'envergure) fossile que l'on trouve dans l'houiller de Commentry (Allier, France), qui abondait au Carbonifère, et qui est un des plus anciens insectes connus. Ex. Meganeura monyi.

    Méganisoptères

    (Meganisoptera) Martynov, 1932 n. m. pl. Ordre d'Insectes fossiles voisins des Odonates. On y trouvait la famille des Méganeuridés dont certains représentants ont été extraits des couches carbonifères d'Europe. Certaines de ces espèces fossiles sont de taille gigantesque. Meganeura monyi du carbonifère supérieur mesure ainsi près de 80 cm.

    Mégapodagrionidés

    (Megapodagrionidae) Tillyard, 1917 n. m. pl. (Du gr.  mega- grand, pous, podos pied et agrios sauvage). Famille d'Insectes Odonates Zygoptères (demoiselles) des régions tropicales.

    Mégarididés

    (Megarididae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes. On en connait 16 espèces, toutes néotropicales. Toutes les surfaces extérieures de leur corps présentent un aspect lisse, ce qui les rend difficilement attrapables par un prédateur.

    Mégasome

    (Megasoma) n. m.  (Du gr. mega- grand et sôma corps). Genre d'Insectes Coléoptères Scarabéidés de la Sous-famille des Dynastinae de grande taille. Ex. Megasoma acteon.

    Mégaspilidés

    (Megaspilidae) Ashmead, 1893 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Céraphronoïdes. On en connait près de 450 espèces. Leur corps ne présente jamais d'éclat métallique. Les femelles ont des antennes coudées, insérées près de la bouche, comptant 11 articles. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. Leur mésoscutum comporte des notaules (sillons sublatéraux longitudinaux). Les tibias des pattes antérieures portent deux éperons apicaux alors que ceux des pattes médianes n'en portent qu'un. Ils sont ectoparasites notamment d'Hémiptères Sternorhynques.

    Meinertellidés

    (Meinertellidae) Verhoeff, 1910 n. m. pl. Famille d'Insectes de la Sous-classe (ou de l'Ordre) des Archaeognathes (Archaeognatha) amétaboles (qui muent toute leur vie). Ils sont nocturnes et vivent sous les écorces, les pierres, et dans les fissures (Genres : Hypomachilodes Machilinus et Machiloides). On les distingue par l'absence d'écailles à la base des antennes et des pattes. La plupart d'entre eux se trouvent dans l'Hémisphère Sud. L'Ordre des Archéognathes ne compte que deux Familles, les Meinertellidés et les Machilidés.

    Méiose

    n. f. (Du gr. meiosis moindre, décroissance). [Meiosis]. Division cellulaire aboutissant généralement au passage d'un état diploïde (lot double de chromosomes) à un état haploïde (lot unique de chromosomes). Chez les espèces diploïdes, la méiose aboutit donc à la production de cellules sexuelles ou gamètes pour la reproduction.

    Mélandryidés

    (Melandryidae) n. m. pl. [False darkling beetles]. Familles de Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes. On en connait près de 1.200 espèces. Les adultes sont de couleur noire ou brune avec pour certaines espèces des taches rouges ou jaunâtres. Leur corps est de forme ovale allongé. L'insertion antennaire est proche des yeux. Les antennes sont filiformes et portent 11 articles. Leurs yeux sont glabres. Leur pronotum présente généralement deux échancrures à sa base. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Le premier article du tarse des pattes postérieures est beaucoup plus long que les suivants. On les trouve sous les écorces ou dans les bois secs ou dans les champignons. Leurs larves peuvent être phytophages ou carnivores et pour certaines espèces vivent aussi dans la litière des feuilles. Ils sont cosmopolites.

    Mélanémerellidés

    (Melanemerellidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Ephéméroptères Pannotes Ephémérelloïdes.

    Mélanine

    n. f. (Du gr. melas melanos noir). [Melanin]. Pigment présent dans les téguments des Arthropodes responsable de leur coloration brune ou noire.
    Voir aussi Coloration et Pigmentation.

    Mélanippe

    n. f. [Argent and sable moth]. Nom vernaculaire d'un Insecte Lépidoptère Géométridé de la Sous-famille des Larentinés, Rheumaptera hastata. On l'appelle aussi « Mélanippe hastée » ou « la hachée » de par ses couleurs noires et blanches.

    Mélanique

    adj. [Melanistic]. Qui contient de la Mélanine.

    Mélanisation

    n. f. Chez les Insectes, processus de noircissement du tégument. L'enzyme principal de synthèse de la mélanine est la phénoloxydase. Voir BursiconColoration, Cuticule, Pigmentation.

    Melanitis

    n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Nymphalidés Satyrinés. Ex. Melanitis leda.

    Mélanthripidés

    (Melanthripidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Thysanoptères Térébrants (Terebrantia). Leurs antennes portent 9 segments et le dernier apical se distingue des autres par la présence de microtriches. On les distingue des Aeolothripidés par la présence du sternite VIII qui porte une paire de lobe avec deux soies. Chez les Aeolothripidés, ces lobes se situent sur le sternite VII. Ils sont cosmopolites.

    Mélasome

    (Melasoma) n. f. (Du gr. melas melanos noir et sôma corps). Nom usuel et Genre d'Insectes Coléoptères Chrysomélidés des régions humides, dont la larve dévore les feuilles des peupliers, des bouleaux et des ormes. Ex. Chrysomela populi ou Mélasome du peuplier. Melasoma saliceti. M. tremulae. Syn. senior Chrysomela.

    Melecta

    n. f. Genre d'Insectes Hyménoptères Apoïdes, de la Famille des Anthophoridés représenté par une dizaine d'espèces en France. Ce sont des abeilles de taille moyenne, caractérisées par leur absence de brosse à pollen. Elles vivent aux dépens des Anthophores dans le nid desquelles, elles pondent un œuf, dont la larve qui en éclora, se nourrira des provisions constituées après avoir éliminé l'œuf ou la larve de l'hôte, d'où leur nom vernaculaire d'Abeilles-coucous. On en connaît des représentants en Europe et en Afrique du Nord. L'espèce la plus courante est Melecta albifrons (Förster). Une espèce européenne plus rare est Melecta luctuosa (Scopoli).

    Méligèthes

    (Meligethes) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cucujoïdes Nitidulidés. Ils sont nuisibles aux fleurs de colza ou de moutarde dont ils dévorent les parties tendres. Ex. Le Méligèthes du colza, Meligethes aeneus.

    Mélipone

    (Melipona) n. m. (Du gr. meli miel), Genre d'Insectes Hyménoptères de la Famille des Apidés, type de la Sous-famille des Meliponinae. Ce sont de petites abeilles tropicales, sans aiguillon ou à aiguillon rudimentaire. Elles peuvent creuser leur nid dans la terre, mais s'accommodent le plus souvent de cavités naturelles comme les creux d'arbres. Les rayons de cire de leur nid sont horizontaux et ne contiennent que le couvain. Le miel est conservé dans des outres spéciales. Les Indiens d'Amazonie pratiquent l'apiculture avec ces abeilles. Ex. Melipona beecheii.

    Mélissopalynologie

    n. f. (Du lat. mel, mellis miel, palunein répandre (du pollen) et logos discours, science). [Melissopalynology]. Science ayant pour objet l'étude du miel et du pollen. L'étude des grains de pollen présents dans le miel permet de détecter les mélanges et les fraudes, mais aussi de labelliser des miels certifiés en ce qui concerne leur composition et leur origine. Voir aussi Miel et Pollen.

    Mélitée

    n. f. Nom usuel porté par des Lépidoptères Nymphalidés de la Sous-famille des Nymphalinae : « La Mélitée de la gentiane », Mellicta varia. « La Mélitée des centaurées », Melitaea phoebe. « La Mélitée des digitales », Mellicta aurelia. « La Mélitée des linaires », Mellicta deione. « La Mélitée des scabieuses », Mellicta parthenoides. « La Mélitée des véroniques », Mellicta britomartis. « La Mélitée du bouillon-blanc », Melitaea trivia. « La Mélitée du mélampyre », Mellicta athalia. « La Mélitée du plantain », Melitaea cinxia. « La Mélitée noirâtre », Melitaea diamina. « La Mélitée orangée », Melitaea didyma.

    Mélitophage

    adj. Syn. de melliphage. Voir Melliphage.

    Mélittidés

    (Melittidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Apoïdes. On en connait près de 170 espèces réparties en 17 genres. Cette famille est intermédiaire entre les abeilles primitives (langues courtes) et les abeilles supérieures (langue longue) car leur langue (glosse) est grande et pointue à l'apex. Leur corps de couleur sombre est pubescent et présente même une véritable toison. Leur labre est plus large que long, de forme subtriangulaire ou ovale. Tous les articles de leurs palpes labiaux sont courts, de même longueur et cylindriques. Une seule suture antennaire relie la suture fronto-clypéale à l'insertion antennaire. Leur submentum est échancré en V. La nervure basale de leurs ailes antérieures est droite ou faiblement courbée. Le lobe « jugal » de leurs ailes postérieures est au moins aussi long que la cellule anale. La deuxième nervure récurrente de leurs ailes antérieures (Rc2) n'est pas sinueuse et la nervure basale (Bs) est droite. Les tibias et les métatarses (tarses de leurs pattes postérieures) sont comprimés latéralement et présentent une forte brosse qui sert à la récolte du pollen. Leur gaster est sessile (sans pétiole) et présente des poils raides. Leurs larves sont melliphages et les adultes oligolectiques. Les adultes sont constructeurs de nids souterrains.

    Melizoderidés

    (Melizoderidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Clypéorrhynches Membracoïdes.

    Mellifère

    adj. (Du lat. mel, mellis miel et ferre porter). [Melliferous].

    1 Qui produit du miel. Ex. Insecte mellifère.
    Voir aussi Nectaire 2.

    2. Qui produit un suc avec lequel les abeilles font le miel. Ex. Plante mellifère.

    Mellification

    n. f. (Du lat. mel, mellis miel et facere faire). [Mellification]. Fabrication du miel par les abeilles.

    Mellifique

    adj. Qui fabrique du miel.

    Melliflue

    adj. Qui distille le miel.

    Melliphage

    n. m. et adj. (Du lat. mel, mellis miel et phagein manger). [Melliphagous]. Qui se nourrit de miel. Ex. La plupart des Apoïdes sont melliphages. Syn. Mellivore.

    Mellivore

    adj.  (Du lat. mel, mellis miel et vorare manger). [Mellivorous]. Syn. de melliphage. Voir Melliphage.

    Méloé

    (Meloë) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Ténébrionoïdes Méloïdés. Ce sont des entomophages, aux élytres très courts, ne recouvrant pas la partie postérieure de l'abdomen. L'abdomen est très développé chez les femelles. Une seule femelle peut pondre jusqu'à 10.000 œufs dont les larves se nomment au stade primaire, triongulins. Les larves connaissent des mues successives et se transforment, ce qui est caractéristique d'une hypermétamorphose. Les méloés possèdent des téguments fortement vésicants. Les adultes produisent de la cantharidine qui est rejetée par la bouche et les articulations des pattes. Il s'agit d'un cas d'autohémorrhée. La cantharidine est un fluide huileux qui repousse les prédateurs et qui peut faire cloquer la peau humaine. La cantharidine de Lytta vesicatoria était employée autrefois comme vésicatoire (et comme aphrodisiaque). Ex. Le Méloé printanier, Meloe proscarabus. Le Méloé violet, M. violaceus. Voir aussi Hypermétamorphose, Méloïdés, Triongulin.

    Méloïdés

    ou Méloidés (Meloidae) n. m pl. [Blister beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes vésicants de bonne taille (de 7 à 25 mm), à dimorphisme sexuel parfois très accusé, avec des femelles lourdes, souvent aptères, et des mâles plus légers et ailés. On en connait près de 2.800 espèces. Le Méloé en est le type.  Leurs pièces buccales sont de type broyeur sauf chez les genres Nemognatha et Leptopalpus qui ont des pièces buccales de type lécheur. Leur tête est rétrécie en cou postérieurement. Leurs antennes filiformes ou plus ou moins moniliformes portent 11 articles. Leur pronotum est plus étroit que leurs élytres. Leurs élytres sont courts et ne recouvrent pas la partie postérieure de l'abdomen. Leurs pattes sont longues. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.), ce qui les rapproche des Ténébrionidés. Le premier article de leurs tarses est plus court que les suivants. Leurs griffes sont bifides. L'abdomen présente 5 à 6 sternites. Chez les femelles du genre Meloe l'abdomen est énorme. Lorsqu'ils sont inquiétés, les Méloïdés ont la particularité de secréter au niveau de leurs articulations et par la bouche (autohémorrhée) une substance irritante pour la peau. Quelques espèces sont des phytophages nuisibles, d'autres sont parasites d'Hyménoptères ou d'Orthoptères (entomophages). Leur développement est complexe avec une hypermétamorphose larvaire. On dit que ces Insectes sont hypermétaboles. Les premières larves prennent le nom de triongulins. Elles se nourrissent d'œuf de criquets et parfois d'œufs ou de larves d'abeilles. On les appelle d'ailleurs usuellement « pou des abeilles ». Voir Triongulin
    Voir aussi AutohémorrhéeHypermétabolesMéloé et Cantharidine.

    Melolontha

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Scarabéoïdes. Ce sont des Lamellicornes appelés communément « Hannetons ». Etant phytophages, beaucoup d'entre eux sont nuisibles aux cultures. Ex. Le hanneton commun, Melolontha melolontha. M. hippocastani.

    Mélolonthides

    (Melolonthidae) n. m. pl. [May beetles & June bugs]. Famille d'Insectes Coléoptères Scarabéoïdes ayant pour type le genre Melolontha (selon Fauna Europaea). Selon une autre classification (SITI et NCBI), on doit parler chez les Scarabéidés de la Sous-famille des Mélolonthinés. Leur nom usuel est « Hannetons ». Ce sont des coléoptères nocturnes. Ils présentent un labre membraneux, corné et bien développé. Leurs antennes se terminent par une massue en feuillets de 3 à 7 articles. Ce sont des Lamellicornes. Les élytres laissent le pygidium apparent. Leurs 3 derniers stigmates abdominaux sont peu divergents. Les métatibias portent 2 éperons contigüs. L'insertion de ces éperons terminaux des tibias postérieurs est très rapprochée, ce qui permet de les distinguer des Sericidés. Les tarses de leurs pattes postérieures portent deux griffes égales. Les adultes sont phytophages et sont à ce titre nuisibles aux cultures. Ils sont plutôt actifs au crépuscule ou la nuit. Leurs larves qui servent de type à celui des Mélolonthoïdes, vivent dans le sol et se nourrissent de racines (radicivores). Elles sont souvent appelées « vers blancs » ou « mans » ou « barbots » au Québec. Ce sont des insectes cosmopolites avec toutefois moins d'espèces en région australienne. Ex. : Melolontha melolontha appelé usuellement hanneton commun.

    Mélolonthiforme

    adj. Syn. de Mélolonthoïde. Voir Mélolonthoïde.

    Mélolonthoïde

    adj. (Du genre Melolontha Hanneton et eidos aspect). [Melolonthoid, Scarabaeiform]. Qui ressemble à la larve d'un hanneton c'est-à-dire qui est blanche, arquée, molle, avec une tête et un thorax sclérifié, avec un appareil buccal broyeur, et une absence d'yeux, mais dont les 6 pattes sont bien développées. Les larves ne possèdent pas de fausses pattes abdominales. Elles sont souvent recourbées en forme de C.
    Voir aussi Larve mélolonthoïde et Oligopode.

    Mélophage

    (Melophagus) n. m. (Du gr. mêlon mouton et phagein manger). Genre d'Insectes Diptères Hippoboscidés de la Sous-famille des Melophaginae parasites des ruminants. Ex.  Melophagus ovinus connu sous le nom de « poux des moutons », à cause de son aspect aplati, sa tête enfoncée dans le thorax et l'absence d'aile. C'est un hématophage qui suce le sang des moutons.

    Mélyridés

    (Melyridae) Leach, 1815 n. m. pl. [Soft-winged flower beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes ayant pour type le genre Melyris. On en connait près de 4.000 espèces. Ce sont des malacodermes au corps ovale et allongé. Ils mesurent au plus 10 mm. Beaucoup portent des couleurs métalliques, bariolées de rouge, jaune, brun ou noir. Beaucoup ont un corps pubescent. La tête courte et large porte deux yeux proéminents. Leurs antennes de 10 à 11 articles sont le plus souvent filiformes mais peuvent être aussi serrulées ou dentées. Elles sont insérées sur le front juste au-dessus des mandibules. Tête et pronotum sont assez larges et peuvent être ponctués ou pas. Leurs élytres qui peuvent ne pas recouvrir la totalité de l'abdomen, ont des éclats métalliques et des côtes saillantes. Ils peuvent porter une vésicule exsertile (qui passe pour être une glande odoriférante dégageant une odeur d'éther) sur le pronotum ou l'abdomen ce qui permet de les distinguer des Cléridés qui n'en ont jamais. Leurs tarses sont tous pentamères (et rarement 4.5.5 chez certains mâles). Beaucoup ont un organe charnu entre les griffes des tarses. L'abdomen possède 6 sternites. La plupart des adultes sont floricoles tandis que les larves sont carnassières, prédateurs. Les larves sont plus élargies au milieu d'un corps allongé. On les trouve sous les écorces (corticoles), où elles pourchassent d'autres larves de coléoptères xylophages. Ils sont cosmopolites mais mieux représentés aux Etats-Unis et au Canada. Certains sont appelés Malachiidés. Ex. la Malachie à deux taches, Malachius bipustulatus.

    Melyris

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cléroïdes Mélyridés. Ils sont de taille médiocre, ordinairement bleus ou verts, et habitent les régions chaudes d'Europe. Ex. Melyris abdominalis.

    Membracidés

    (Membracidae) n. m. pl. [Treehoppers]. Famille d'Insectes Hémiptères Cicadomorphes (Clypéorrhynches) Membracoïdes. Ces insectes sont arboricoles. On en connait près de 3.400 espèces. Ils mesurent entre 8 et 14 mm. On les distingue aisément des autres Hémiptères à leur pronotum qui ressemble quelquefois à une épine, une corne, ce qui les rend difficile à être avalé par un prédateur. Mais ces excroissances peuvent prendre d'autres formes. Selon des recherches récentes, cette excroissance ne concernerait pas le pronotum mais un appendice distinct qui s'apparenterait plus à une troisième paire d'aile car s'attachant sur le côté du premier segment thoracique par une articulation. Ces insectes grégaires sucent la sève des arbres et sont souvent soignés par les fourmis qui « traient » les larves pour leur miellat riche en hydrate de carbone. En échange, les fourmis protègent les colonies de Membracidés. Ils sont univoltins ou bivoltins et hivernent à l'état d'œuf. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus dans les régions chaudes du globe. Les espèces tropicales possèdent des excroissances stupéfiantes. Ex. Centrotus cornutus L.

    Membracoïdes

    (Membracoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hémiptères Cicadomorphes regroupant les Familles des Aetalionidés et des Membracidés.

    Membrane

    n. f. (Du lat. membrum membre). [Membrane(s)].
    1. Couche de tissu qui entoure un organe ou partie d'organe souple, en forme de feuille mince, flexible. Chez les insectes, les membranes sont des surfaces souples et flexibles de la cuticule. Voir Membrane basale

    2. Partie chitineuse, en forme de feuille mince transparente, que l'on trouve dans les cellules de l'aile des insectes ou entre leurs nervures. Chez les Hémiptères Hétéroptères, cela vise aussi la partie distale non épaissie de l'hémélytre. On parle alors de membrane alaire.

    Membrane anhiste

    [Anhistic membrane(s)]. Membrane qui ne possède pas de structure tissulaire déterminée. Cela peut être le cas de la membrane élaborée au niveau de la région cardiaque de l'intestin antérieure, destinée à enrober les aliments afin de protéger les tissus de l'intestin moyen (épithélium mésentérique) de leur action corrosive. Cette membrane est d'une nature cuticulaire.

    Membrane articulaire

    [Articular membrane]. Situées entre les différents métamères au niveau des soies et des pattes, ces membranes moins sclérifiées et donc plus fines présentent une certaine élasticité permettant les mouvements. Cette membrane possède une protéine particulière, la résiline.
    Voir aussi Résiline.

    Membrane basale

    [Basement membrane(s)]. Fine couche transparente d'environ 0,5 micron d'épaisseur continue, située sous l'épiderme de l'insecte. Le tégument (paroi du corps) est composé en plus de la cuticule par l'épiderme et la membrane basale qui est la couche située la plus à l'intérieure du tégument. La membrane basale formée de polysaccharides (polymères) et de collagènes (protéines) permet de séparer les organes internes de l'hémocèle du tégument. Elle sert aussi de point d'attache aux diverses cellules (épithéliales, accessoires ou les oenocytes). L'épiderme repose sur la lame basale percée de pores permettant le passage des plus grosses protéines venant de l'hémolymphe. Syn. Lame basale.
    Voir aussi EpidermeCuticule et Œnocyte.

    Membrane péritrophique

    [Peritrophic membrane(s)]. Fine membrane tubulaire constituée de chitine et de protéines enrobant le contenu intestinal. Sécrétée par des cellules épithéliales du mésentéron (intestin moyen), ou selon les insectes ou selon leur stade de dévelopement par des cellules spéciales de la valvule oesophagienne, voir des cellules du proventricule, la membrane péritrophique permet de protéger les cellules épithéliales de l'intestin moyen contre les propriétés abrasives de certains aliments. Cette membrane parcourt tout l'intestin moyen entourant la nourriture qui le traverse afin de constituer une barrière chimique contre les microorganismes qu'elle contient. Elle reste cependant perméable à de nombreuses substances. On n'en trouve cependant pas chez les Mécoptères et chez beaucoup d'Hétéroptères et peu chez les Diptères.
    Voir aussi Intestin moyen, Digestion Gésier et Valvule œsophagienne.

    Membrane vitelline

    n. f. [Vitelline membrane(s)]. Première enveloppe interne constituant l'enveloppe des œufs des Insectes avec le chorion. La membrane vitelline est la couche la plus interne entourant le vitellus de l'œuf. La membrane vitelline et le chorion (endochorion) sont générés par l'assise folliculaire et séparés par une couche cireuse. Voir Œuf.

    Membraneux, -euse

    adj. [Membranous]. Qui a la nature d'une membrane.

    Membranule

    n. f. (Du lat. membranula petite membrane). [Membranule]. Chez les Odonates Anisoptères, petite aire membraneuse triangulaire blanchâtre proche de la zone d'insertion des ailes. La membranule des ailes postérieures est parfois utilisée dans les diagnoses car sa longueur et sa couleur permet d'identifier les espèces de certaines familles. Elle est notée « me ».

    MENDEL

    Johann Gregor (1822-1884) n. p. Botaniste Tchèque, fondateur de la génétique, discipline expliquant comment les gènes se transmettent de génération en génération.

    Mendélisme

    n. m. [Mendelism]. Théorie de la transmission des caractères héréditaires reposant sur les lois de Mendel.

    MENETRIES

    Edouard (1802-1861) n. p. Entomologiste Français ayant autorité en matière de Lépidoptères et de Coléoptères. Il constitua de grandes collections en Russie où il était conservateur du Muséum Zoologique mais également en Alaska et en Californie.

    Mengéidés

    (Mengeidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Strepsiptères. Cette Famille primitive présente des femelles aux pattes pourvues de griffes. Il en existe que des exemplaires fossiles.

    Mengénillidés

    (Mengenillidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Strepsiptères Mengenillidia.

    Mengenillidia

    Kinzelbach, 1969 n. m. pl. Sous-ordre d'Insectes Strepsiptères regroupant les Familles des Mengéidés (éteinte) et des Mengénillidés. L'autre Sous-ordre chez les Strepsiptères étant celui des Stylopidia. Les Stylopidia se distinguent des Mengenillidia par leurs larves endoparasites de leurs hôtes.

    Menopon

    n. m. Genre d'Insectes Phthiraptères Amblycères (Mallophages) Ménoponidés, jaune pâle, très commun sur les poules et qui constitue le type de la Famille des Ménoponidés. Ex. Menopon gallinae.

    Ménoponidés

    (Menoponidae) n. m. pl. [Poultry body lice]. Famille d'Insectes Phthiraptères faisant partie du Sous-ordre des Amblycères (Mallophages), appelée communément « Poux des oiseaux ». Leur tête est généralement triangulaire. Leurs antennes portent un capitule avec 4 articles. Elles sont petites et invisibles car cachées par des rainures derrière les yeux. Leurs tarses portent des griffes. Ils vivent en permanence sur le corps des oiseaux (ectoparasitisme), sans mettre leur jour en danger. Les œufs sont collés isolément sur les plumes. Ils sont cosmopolites.

    Ménotaxie

    n. m.  (De mener et du gr. taxis ordre, arrangement). [Menotaxis]. Réaction d'orientation d'animaux mobiles vers une direction selon un angle fixé en fonction d'un stimulus qui peut être une source lumineuse accompagnée ou non d'une locomotion vers cette direction. On parle d'orientation au compas lumineux. La ménotaxie a été démontrée chez les fourmis et les abeilles qui retrouvent leur chemin pour retourner au nid en fonction de la position du soleil. Elle a aussi été mise en évidence chez les chenilles de Vanessa urticae. La ménotaxie est une topotaxie (réaction directionnelle).
    Voir aussi Topotaxie.

    Mentonnière

    n. f. (Du lat. mentum menton). [Chin pièce]. Chez les Coléoptères Elatéridés, lobe saillant précédant la saillie prosternale qui logée en butée dans un sillon, une cavité de la saillie mésosternale, permet à ces insectes de « sauter ».

    Mentum

    n. m. (Du lat. mentum menton). [Mentum]. Un des segments du labium, de forme variable, originellement paire, mais secondairement fusionné. Il forme avec le submentum, le postlabium (ou postmentum). Le labium des Insectes ayant des pièces buccales primitives, est en général composé en arrière d'un submentum puis d'un mentum (mentum distal et submentum proximal forment le postlabium (ou postmentum)), puis en avant d'un prémentum (composant le prélabium avec les palpes labiaux, les lobes internes (ou glosses ou galeae) et les lobes externes (ou paraglosses ou laciniae)).
    Voir aussi Glosse Labium Paraglosse Pièces buccales Prémentum Submentum.

    Mermithaner

    n. m. (D'un Nématode du genre Mermis (Du gr. signifiant corde) et anêr, andros mâle). [Mermithaner]. Chez les Hyménoptères Formicidés, mâle ayant une forme anormale du fait de la présence de Nématodes parasites du genre Mermis. La longueur de ces vers peut atteindre 50 mm. Ce parasitisme provoque un raccourcissement des ailes.
    Voir aussi Nématode Macraner Métathétélie et Mermithophore.

    Mermithergate

    n. f. (Du genre Mermis et ergatês travailleur). [Mermithergate]. Chez les Hyménoptères Formicidés, ouvrière ayant une forme anormale du fait de la présence de Nématodes parasites du genre Mermis. L'ouvrière présente alors un corps élargi et de ce fait a tendance à présenter des caractères femelles (thorax et ocelles).
    Voir aussi Nématode Gynergate Gynomorphe et Pseudogyne.

    Mermithodinergate

    n. f. (De Mermithide et du gr. deinos terrible et ergates travailleur). [Mermithodinergate]. Chez les Hyménoptères Formicidés, soldat ayant une forme anormale du fait de la présence de Nématodes parasites du genre Mermis dans l'abdomen. Syn. Mermithostratiote.

    Mermithogyne

    n. f. (De Mermithide et du gr. gunê femelle). [Mermithogyne]. Chez les Hyménoptères Formicidés, femelle ou reine ayant une forme anormale du fait de la présence de Nématodes parasite du genre Mermis (Wheeler). Ce parasitisme provoque un raccourcissement des ailes chez la femelle ou le mâle (Mermithaner).
    Voir aussi Nématode.

    Mermithophore

    n. m. (De Mermithide et du gr. pherein porter). [Mermithophore]. Chez les Hyménoptères Formicidés, individu ayant une forme anormale du fait de la présence de Nématodes parasites du genre Mermis. On parlera selon le cas de Mermithaner pour une Fourmi mâle, d'un Mermithergate pour une ouvrière, Mermithodinergate (ou Mermithostratiote) pour un soldat, de Mermithogyne pour une femelle (ou une reine).

    Mermithostratiote

    n. m. (De Mermithide et du gr. stratiotes soldat). [Mermithostratiote]. Syn. de Mermithodinergate. Voir Nématode et Mermithodinergate.

    Méroïstique

    adj. (du gr. meros partie, oon œuf et –ique, caractérisé par). [Meroistic]. Se dit d'une ovariole qui possède des cellules nourricières (des trophocytes). Ce type d'ovaires se rencontre chez les insectes évolués (dits Insectes supérieurs ou Holométaboles). Si ces cellules nourricières (ou vitellines) s'intercallent par groupe entre les ovules, les ovarioles méroïstiques sont de type polytrophique. Dans ce type les cellules germinales engendrent deux catégories de cellules sœurs : des ovocytes qui évolueront normalement et qui seront pondus et des cellules nourricières qui assurent l'approvisionnement des ovocytes puis qui dégénèrent. Ce sera le cas pour les Lépidoptères, les Diptères, les Hyménoptères. Si ces cellules nourricières restent à l'extrémité du germarium, au fond de la l'ovariole, les ovarioles méroïstiques sont de type acrotrophique (ou télotrophique). La liaison avec les ovocytes est alors temporaire. Cette liaison est effectuée par des cordons nourriciers. Ce sera le cas par exemple chez les Hémiptères. Contr. Panoïstique
    Voir aussi Acrotrophique, Appareil reproducteur, Cellules nourricières, Ovariole, Ovaire et Polytrophique.

    Meromyza

    n. f. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes Chloropidés. Ex. La mouche des tiges du blé, Meromyza americana.

    Méron

    n. m. (Du gr. meros partie supérieure). [Meron(ra)].

    1. Partie postérieure latérale des hanches des pattes méso- et métathoracique chez beaucoup d'insectes. La suture basicostale présente à la base de la hanche (coxa) longe alors la suture pleurale, ce qui permet d'isoler le méron. Le méron peut former un sclérite séparé de la coxa et être intégré à un pleure thoracique (certains Diptères, voir Méron 2). Chez les Mécoptères, le méron est typiquement bien développé. Mais c'est le cas aussi dans une moindre mesure chez les Lépidoptères, Trichoptères et Névroptères.
    Voir aussi Coxa, Épimère et Suture basicostale.

    2. Chez les Diptères, le méron forme un sclérite mésothoracique distinct qui suit le katépisterne entre la hanche postérieure et le stigmate métathoracique. Il est alors aussi appelé mésoméron.

    Méropéidés

    (Meropeidae) n. m. pl. [Earwigflies]. Famille d'Insectes Mécoptères d'Amérique du Nord et d'Australie.

    Mérophysiidés

    (Merophysiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cucujoïdes. Ils sont considérés comme une Sous-famille d'Endomychidés selon SITI. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI et Fauna Europaea.

    Mérostomacés

    ou Mérostomates ou Mérostomes (Merostomata) n. m. pl. (Du gr. meros partie et stoma bouche). Classe d'Arthropodes Chélicérates intermédiaires entre les Crustacés et les Arachnides. Cette classe est presque éteinte aujourd'hui. Elle ne comprend plus qu'un seul représentant actuel, le xiphosure ou limule (Xiphosura polyphemus) que l'on trouve vivant dans le Pacifique et sur les côtes mexicaines Atlantiques. Ils mesurent de 50 à 60 cm. Le telson (la queue) y est très développé. Cette classe comptait des espèces aquatiques à respiration branchiale comme les Crustacés, mais sans antennes, et munies de chélicères comme les scorpions. Les Mérostomes forment avec les Pycnogonides (ou Pantopodes) et les Arachnides le sous-embranchement des Chélicérates.

    Mérothripidés

    (Merothripidae) Hood, 1914 n. m. pl. [Large-legged thrips]. Famille d'Insectes Thysanoptères Térébrants (Terebrantia). On en connait 15 espèces. Leurs antennes sont composées de 8 ou 9 articles. L'article distal est très distinctif par rapport aux autres. Les mâles portent une surface glandulaire sur la tête. Les adultes montrent un pronotum avec deux sutures longitudinales. Les mâles sont toujours aptères, alors que les femelles peuvent être ailées ou aptères. Les femelles portent sur la marge postérieure du septième sternite abdominal une paire de lobe portant deux soies. On considère que cette structure correspondrait au 8ème sternite. Le 10ème sternite porte une paire de trichobothries. Ils sont mycétophages. Ils vivent dans les litières de feuilles ou de brindilles mortes. Ils sont cosmopolites mais on les trouve principalement dans les régions tropicales du Nouveau Monde.

    Meruidés

    (Meruidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Coléoptères Adéphages Dytiscoïdes.

    Mésadénies

    n. f pl. (Du gr. mesos au milieu et aden glande). [Mesadenia]. Glandes accessoires d'origine ectodermale que l'on trouve dans l'appareil reproducteur des mâles chez les Insectes. Mésadénies et ectadénies sont des glandes accessoires de secrétion qui débouchent dans le canal éjaculateur et permettent la fabrication d'une capsule rigide (structure mucilagineuse) ou spermatophore à la forme souvent complexe qui contiendra les spermatozoïdes.
    Voir aussi Canal éjaculateur, Éctadénies et Glande accessoire.

    Mésentéron

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et enteron intestin). [Mesenteron(ra)]. Partie de l'intestin qui produit les enzymes digestives et absorbe les nutriments. Syn. Intestin moyen. Voir Intestin moyen.

    Mésépimère

    n. m. (Du gr. mesos au milieu, epi sur et meros partie). [Mesepimeron].
    1. Epimère (partie postérieure de chaque pleure thoracique) du mésothorax. La partie antérieure de l'épimère est l'épisterne. Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-.

    Voir aussi Epimère et Mésopleure.

    2. Chez les Odonates, sclérite situé entre la suture humérale et la première suture latérale.

    Mésépisterne

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et épisterne). [Mesepisternum].
    1. Episterne (partie antérieure de chaque pleure thoracique) du mésothorax situé en dessous des ailes antérieures. La partie postérieure de l'épisterne est l'épimère. Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-. Syn. Mesepisternum. Voir aussi
    Episterne et Mésopleure.

    2. Chez les Hyménoptères Formicoïdes, il s'agit du sternum du mésothorax. 

    3. Chez les Odonates, il s'agit des pièces latérales obliques du mésothorax qui se réunissent pour former un sillon dorsal (Smith).

    Mesepisternum

    n. m. [Mesepisternum]. Syn. de Mésépisterne. Voir Mésépisterne.

    Méso

    préf. Tiré du gr. mesos qui est au milieu.

    Mésoblaste

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et blastos germe). Syn. de mésoderme. Voir Mésoderme.

    Mésochète

    n. f. (Du gr. mesos au milieu et kaitê soie). Soie intermédiaire, ni microchète, ni macrochète.

    Mésocorie

    n. f. [Mesocorium]. Chez les Hémiptères, région de la corie de l'hémélytre individualisée par une suture. Cette suture permet de distinguer la mésocorie de l'exocorie. Deux sillons longitudinaux présents sur l'hémélytre permettent donc d'individualiser trois secteurs qui sont respectivement de l'intérieur vers l'extérieur, le clavus, la mésocorie et l'embolium (ou exocorie). La partie apicale de l'hémélytre est membraneuse.

    Mésocoxal, -e, -aux

    adj. (Du gr. mesos au milieu et du lat. coxa hanche). Qui concerne la partie moyenne du coxa, de la hanche.

    Mésocuticule

    n. f. (Du gr. mesos au milieu et du lat. cuticula petite peau). [Mesocuticle]. Chez certains insectes comme les blattes, il existe une région intermédiaire entre endocuticule et exocuticule. Cette mésocuticule est riche en tyrosine et est de couleur rouge.

    Mésoderme

    n. m. (Du gr. mesos au-milieu et derma peau). [Mesoderm]. Situé entre l'endoderme et l'ectoderme, le mésoderme est le troisième type de tissus à être apparu au cours de l'évolution et on ne le trouve de ce fait que chez les Triploblastiques. Lors du développement embryonnaire chez les Triploblastiques, les tissus de l'organisme vont se développer en plusieurs feuillets. Le feuillet médian ou mésoderme (ou mésoblaste) résulte de l'invagination de la membrane embryonnaire (blastoderme). Au cours du développement le mésoderme va être à l'origine de la plupart des organes internes des organismes. Les organes d'origine mésodermiques sont l'appareil circulatoire, les gonades et les muscles. Quant à l'endoderme, il se restreindra à tout ou partie du tractus digestif (Intestin moyen). L'ectoderme, lui, sera à l'origine des téguments mais aussi du système nerveux interne.
    Voir aussi Bandelette germinative Blastoderme et Gastrulation. Syn. Mésoblaste.

    Mésodermique

    adj. [Mesodermal]. Relatif à l'ectoderme.

    Mésogone

    (Mesogona) n. f. Genre d'Insectes Lépidoptères Noctuidés. Ce sont des noctuelles assez grandes, dont on connaît plusieurs espèces de l'hémisphère boréal. Ex. Mesogona oxalina.

    Mésologie

    n. f. (Du gr. mesos au milieu et logos discours, science). [Mesology]. Science qui étudie l'influence exercée sur l'homme, les animaux et les plantes par le milieu où ils vivent.
    Voir aussi É​​​​​​​cologie.

    Mésonotum

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et notum). [Mesonotum]. Face supérieure (ou dorsale) du mésothorax. On peut également le définir comme étant le notum (région dorsale) du deuxième segment thoracique, c'est-à-dire du mésothorax. Il est composé du préscutum, du scutum et du scutellum. Syn. Mésotergite et selon l'Ordre considéré Scutum.
    Voir aussi Notum, Préscutum, Sclérite, Scutellum, Scutum et Mésothorax.

    Mésoparaptère

    n. m. (Du gr. mesos au milieu, para à côté et ptera aile). [Mesoparapteron]. Chez les Hyménoptères Formicidés, syn. de préscutellum. Voir Préscutellum 2.

    Mésoparasite

    n. m. et adj. (Du gr. mesos au milieu, para à coté de et sitos nourriture). [Mesoparasite]. Les mésoparasites occupent des cavités naturelles reliées au milieu extérieur comme le tube digestif (bouche ou anus), les oreilles externes, l'appareil urinaire ou génital, etc. Il s'agira le plus souvent de Dipteres de la famille des Oestridés, des Calliphoridés ou des Sarcophagidés.
    Voir aussi Ectoparasite et Endoparasite.

    Mésophragme

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et phragma cloison). [Mesophragma]. Cloison interne du métathorax assurant la séparation entre ce dernier et le mésothorax chez les Insectes et qui sert de point d'attache à certains muscles des ailes.

    Mésopleural, -e, -aux

    adj. Qui se rapporte au mésopleure. Ex. Suture mésopleurale.

    Mésopleure

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et pleuron flanc, coté). [Mesopleuron]. Face latérale du mésothorax. On peut également le définir comme étant le pleure (sclérite latéral) du deuxième segment thoracique, c'est-à-dire du métathorax.
    Voir aussi Pleure Sclérite et Mésothorax.

    Mésopostnotum

    n. m.   (Du gr. mesos au milieu, du lat. post après et notum). Face dorsale postérieure du mésothorax qui suit le notum. On peut également le définir comme étant le postnotum du deuxième segment thoracique (c'est-à-dire du mésothorax).  Voir aussi Postnotum.

    Mésopsocidés

    (Mesopsocidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Homilopsocidés. On en connait près de 75 espèces. Les réels caractères monophylétiques de cette famille ne sont représentés que par trois caractères uniquement (des ailes portant des soies, présence d'une suture épistomale avec une large crête interne et une spécificité concernant les genitalia des femelles). Les caractères présentés ci-après ne peuvent donc être que généraux. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Ils peuvent être macroptères ou brachyptères. Les ailes antérieures présentent en général une areola postica libre. Les tarses sont trimères. Les griffes sont munies d'une dent préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou légèrement dilaté. Il existe un dimorphisme sexuel marqué dans cette famille. Les mâles sont minces et ailés, alors que les femelles sont robustes, brachyptères ou aptères. On les trouve sur les écorces des arbres. Beaucoup d'espèces sont associées avec les termites. Ils sont cosmopolites mais mieux représentés dans l'Ancien Monde.

    Mesosa

    n. f. Genre d'Insectes Coléoptères Cérambycidés Lamiens. Ce sont des longicornes aux petites formes grises ou noirâtres, variées de jaune et de blanc. Ex. Mesosa curculionoides. Syn. senior Synaphaeta selon SITI.

    Mésoscutellum

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et scutellum). [Mesoscutellum]. Scutellum (en général triangulaire à la manière d'un écusson) du mésothorax. C'est une pièce dorsale du mésothorax (mésonotum) située après le mésoscutum dont il est séparé par le sulcus (sillon) ou suture scuto-scutellaire. Syn. Scutellum ou É​​​​​​​cusson. Voir Scutellum.

    Mésoscutum

    n. m.  (Du gr. mesos au milieu et scutum). [Mesoscutum]. Partie médiane du mésonotum. C'est une pièce dorsale du mésothorax située avant le mésoscutellum il est séparé par le sulcus (sillon) ou suture scuto-scutellaire.
    Voir aussi Scutum.

    Mésosérie

    n. f. (Du gr. mesos au milieu et série). [Mesoserie]. Sur les fausses-pattes des chenilles ou des larves, série de crochets longitudinaux médians ou submédians ayant une valeur taxonomique. On trouve aussi des crochets formant une bisérie ou une multisérie (quand ils forment des rangées de cercles) mais ils peuvent être aussi réunis en rangée uniordinale, biordinale, triordinale ou multiordinale (quand ils sont réunis sur une ou plusieurs longueurs).

    Mesoserphidés

    (Mesoserphidae) Kozlov, 1970 n. m. pl.  Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Térébrants Proctotrupoïdes.

    Mésosoma

    ou Mésosome n. m.  (Du gr. mesos au milieu et sôma corps). [Mesosoma(ata)]. Chez les Hyménoptères Apocrites, ensemble résultant de la fusion du premier segment abdominal dénommé propodeum ou segment médiaire avec le thorax. Cet ensemble constitue un premier tagme de quatre segments (pro-, méso- et métathorax premier segment abdominal ou propodeum). Le deuxième segment abdominal qui suit le propodeum, est très étroit et c'est lui qui donne l'impression que l'abdomen est séparé du thorax. Il est transformé en pétiole, permettant ainsi l'orientation de l'abdomen dans toutes les directions. C'est à partir de ce pétiole que l'on trouve le deuxième tagme apparent (le reste de l'abdomen à partir du pétiole), appelé métasoma.
    Voir aussi Apocrites, MétasomaPédicelle, Pétiole et Thorax.

    Mésosternal, -e, -aux

    adj. [Mesosternal]. Relatif au mésosternum. Voir Mésosternum.

    Mésosternite

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et sternite). Syn. de mésosternum. Voir Mésosternum.

    Mésosternum

     n. m. (Du gr. mesos au milieu et sternum). [Mésosternum]. Sternum (sclérite ventral) du deuxième segment thoracique (c'est-à-dire du mésothorax).  Il porte la deuxième paire de pattes chez les Insectes. Syn. Mésosternite.
    Voir aussi Sternum.

    Mésotarse

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et tarse). [Mesotarsus].
    1. Partie moyenne du tarse.

    2. Tarse de la patte médiane. Le tarse de la patte antérieure est parfois appelé protarse ou manus, et celui de la patte postérieure, métatarse.

    Mésotergite

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et tergite). [Mesotergum]. Syn. de mésonotum. Voir Mésonotum.

    Mésothorax

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et thorax). [Mesothorax(aces, axes)]. Second segment thoracique, chez les Insectes, souvent plus développé que le pro- ou le métathorax. Il porte la paire de pattes médianes et généralement la paire d'ailes antérieures chez les Ptérygotes. Sa face dorsale s'appelle mésonotum, sa face ventrale mésosternum, et ses faces latérales mésopleures. Le mésothorax n'est cependant pas apparent chez les Coléoptères qui portent des élytres qui le cachent. De plus, les élytres ne prenant pas part au vol, il est faiblement développé. On distingue juste sur sa face supérieure (le mésonotum), une pièce médiane appelée écusson (ou scutellum ou mésoscutellum), insérée entre la base des élytres. Chez les Diptères, la région tergale du mésothorax est par contre très développée du fait que ce soit ce segment thoracique qui porte leur seule paire d'ailes membraneuses. Le mésothorax est la partie supérieure visible de ce thorax divisé par une suture en préscutum et scutum. La partie postérieure du mésothorax forme le scutellum, de forme triangulaire ou arrondie. Leurs mésopleures sont en forme de V et la région sternale est normalement développée. Chez les Diptères, le prothorax et le métathorax sont par contre peu développés. Chez les Odonates, le mésothorax est fusionné avec le métathorax. On parle de synthorax. Chez les Phthiraptères Mallophages (poux des oiseaux), mésothorax et métathorax sont aussi fusionnés. Chez les Phthiraptères Anoploures (poux suceurs) tous les segments thoraciques sont soudés.
    Voir aussi Prothorax Métathorax Mésonotum Mésopleure Mésosternum et Thorax.

    Mésotibia

    n. m. (Du gr. mesos au milieu et tibia). [Mesotibia]. Tibia des pattes médianes.

    Mésovéliidés

    (Mesoveliidae) Douglas & Scott, 1867 n. m. pl. [Water treaders]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Gerromorphes Mésovélioïdes. Ces insectes vivent à la surface des eaux calmes. Ils mesurent entre 1,2 et 4,2 mm. Ils sont habituellement jaunâtres ou verdâtres. Leur corps présente ventralement une pubescence dense et soyeuse. A la différence des Hydromètres, leur tête n'est pas très allongée et leurs yeux sont plus rapprochés de la marge antérieure du pronotum. Ce dernier est bilobé au moyen d'un léger sillon transverse. Le rostre est long, formé de trois articles et atteint les hanches intermédiaires. Leurs antennes, formées de 4 articles, sont développées et visibles en vue dorsale. Ceux qui sont ailés portent des ocelles et ceux qui sont aptères n'en ont pas. Les individus aptères sont pourvus d'un grand connexivum (bord membraneux latéral aplati de l'abdomen). Le scutellum est grand. Leurs ailes antérieures sont épaissies sur leurs parties basales, avec un clavus membraneux et une partie membraneuse portant des nervures. Leurs hanches sont contigües ou rapprochées, surtout les postérieures. Leurs tarses trimères, au premier segment plus petit, portent des griffes accompagnées de deux formations rappelant des aroliae. Considérés comme d'anciens gymnocérates, ils se tiennent volontiers sur la végétation flottante. Tout comme les Gerridés, ils sont capables de se déplacer sur l'eau mais ils se comportent cependant comme des insectes de rivage. Larves et adultes sont de grands prédateurs de larves de moustiques.

    Mésovélioïdes

    (Mesovelioidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Gerromorphes ne comptant que la Famille des Mésovéliidés.

    Messor

    n. m. (Mot lat. signifiant moissonneur). Genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés Myrmicinés. Ce sont des fourmis moissonneuses qui accumulent des graines décortiquées. Elles ont la particularité de ne pas avoir de jabot social et de ce fait de ne pas pratiquer la trophallaxie.
    Voir aussi Fourmi moissonneuse.

    Métabole

    adj. et n. m. (Du gr. metabolê changement). [Metabolous (adj. )]. Se dit des Insectes qui subissent une métamorphose au cours de leur développement dit indirect. Syn. Hétéromorphe. Contr. Amétabole.
    Voir aussi Métamorphose.

    Métaboles

    n. m. pl. [Metabola]. Animaux subissant des métamorphoses. Contr.  Amétaboles.

    Métabolique

    adj. [Metabolic]. Qui concerne le métabolisme et plus particulièrement à propos des Insectes la métamorphose.
    Voir aussi Métamorphose.

    Métabolisme

    n. m. [Metabolism]. Ensemble des processus de réaction chimique des cellules et tissus et des déchets qui en résulte chez les êtres vivants. Les insectes ont besoin d'un minimum d'énergie pour assurer le maintien de leurs fonctions essentielles. Chez eux, le métabolisme et les besoins énergétiques sont fonction, de la nature de l'alimentation, de la température (les insectes sont des poecilothermes), de la digestion et du degré de développement. Pour couvrir les besoins en énergie, les produits de la digestion assimilables sont les trois catégories classiques que sont les lipides, les glucides et les protides. Les lipides s'accumulent dans le corps gras, notamment au cours de la vie larvaire. Ils constitueront ainsi une réseve d'énergie nécessaire à la métamorphose. Les glucides sont aussi accumulés dans les tissus adipeux. Ils entreront dans la composition de l'hémolymphe.  Les protides permettent l'entretien des muscles et des tissus. Ils jouent aussi un rôle lors de la maturation des gonades. D'autre part, chez les insectes, le métabolisme cellulaire qui maintient les fonctions vitales, s'effectue par l'intermédiaire du système nerveux et des hormones secrétées dans le sang par les glandes endocrines.  Ce sont ces sécrétions qui seront responsables des mues et métamorphoses.
    Voir aussi Appareil excréteur Digestion Développement Acide urique Glande endocrine.

    Métabolite

    n. m. (Du gr. metabolê changement et –ite substance). [Metabolite]. Substance qui participe à la réaction métabolique ou qui résulte de l'activité métabolique.

    Métacoxa

    Métagenèse

    n. f. (Du gr. meta après dans le sens changement et genesis origine, naissance). [Metagenesis]. Mode particulier d'évolution où il y a alternance de reproduction sexuée et asexuée (parthénogenèse) dans le cycle de développement d'une espèce. On parle aussi de génération alternante. Durant leur développement certains êtres, nés d'un ovule fécondé ont la capacité de donner naissance sans être fécondé et quelquefois avant d'avoir des organes génitaux (ex. les pucerons), à une nouvelle génération.
    Voir aussi Holocyclique Hétérogonie et Parthénogenèse zygophasique.

    Métallyticidés

    (Metallyticidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Dictyoptères, du Sous-ordre des Mantodés.

    Métamère

    n. m. (Du gr. meta après et meros partie). [Metamere]. Chacun des segments successifs du corps d'un Arthropode. Ils correspondent à la répétition depuis la tête jusqu'à l'anus de la même organisation cellulaire autour d'une paire de cavités cœlomiques. Ces cavités cœlomiques sont issues de la scission du cœlome qui a suivi la fin de la gastrulation. Une fois les métamères formés, les parois des vésicules cœlomiques métamérisées vont se dissocier très rapidement. Ces vésicules vont alors fusionner avec le blastocœle embryonnaire ce qui aboutira à la formation d'une nouvelle cavité, l'hemocoele, dans lequel circule l'hémolymphe. Contrairement aux Annélides, les métamères chez les Arthropodes sont dissemblables (métamérie hétéronome). Chez les insectes, le corps comprend primitivement 18 ou 19 métamères qui s'ordonnent de manière à former des régions morphologiquement distinctes. De plus, la fusion des différents métamères a abouti à la formation de tagmes morphologiquement différents et aux fonctions spécialisées. C'est ainsi qu'on rencontre des appendices spécialisés à certaines fonctions à travers les différents tagmes du corps comme la locomotion pour les pattes, la mastication pour les pièces buccales, la reproduction pour les pièces génitales ou encore la perception sensorielle pour les sensilles. Syn. Segment ou Somite ou Anneau dans le cas de la subdivision du corps. Voir Segment Tagme Tête Thorax et Abdomen.

    Métamérie

    n. f. [Metamery]. Caractère de ce qui est répété dans l'organisation du corps suivant un axe antéropostérieur en segments successifs dont l'unité est un métamère.

    Métamérique

    adj. [Metameric]. Qui concerne un métamère. Voir Métamère.

    Métamérisation

    n. f. [Segmentation]. Processus aboutissant à la division du corps d'un organisme en segments successifs ou métamères. La métamérisation est une des caractéristiques de l'ensemble des Arthropodes. Voir Métamère et Segmentation.

    Métamérisation primaire

    [Primary segmentation]. Voir Segmentation primaire.

    Métamérisation secondaire

    [Secondary segmentation]. Voir Segmentation secondaire.

    Métamérisme

    adj. [Metamerism]. Fait pour un corps de présenter des segments successifs, des métamères.

    Métamorphose

    n. f. (Du gr. méta après et morphe forme). [Metamorphosis(ses)]. Au sens large, la métamorphose est une série de transformations tant morphologiques que physiologiques, voir également éthologiques par lesquelles un insecte passe de l'état d'œuf à celui d'insecte parfait (adulte ou imago), apte à la reproduction. Dans ce sens large, on distingue deux grandes catégories de métamorphoses chez les Insectes en fonction des stades de développement. Chez les Insectes Hétérométaboles, les métamorphoses sont dites « incomplètes » ou « progressives », alors qu'elles sont dites « complètes » chez les Holométaboles. Les Insectes présentant des métamorphoses complètes, c'est-à-dire au développement holométabole (Diptères, Hyménoptères, Coléoptères, Lépidoptères, Névroptères…), connaissent quatre états successifs morphologiquement dissemblables : œuf, larve, nymphe (ou pupe, ou chrysalide) et adulte. Mais, la métamorphose, au sens propre et restrictif, débute lors de la transformation de la larve en nymphe, à la nymphose (mue nymphale). Elle se poursuivra durant la vie nymphale, caractérisée en général par l'immobilité et l'absence d'alimentation, pour s'achever à la mue imaginale, la dernière mue avant l'émergence d'un adulte, apte à la reproduction (l'imago). Les entomologistes utilisent le terme de métamorphose en général dans le sens restrictif pour décrire les transformations physiologiques et morphologiques ayant lieu lors du passage de l'immature à l'adulte. Le terme devrait donc être utilisé que pour les ordres d'insectes holométaboles, sinon, il s'agirait d'une mue. La métamorphose, comme les mues, sont sous le contrôle de deux hormones particulières, l'ecdysone et l'hormone juvénile. Mais si au cours des métamorphoses, le corps de l'insecte connait un accroissement de taille, il s'y déroule aussi des remaniements plus ou moins profonds. Ces remaniements consistent au début de la métamorphose en la destruction des organes larvaires (histolyse) et à la fin de la métamorphose en l'élaboration d'organes nouveaux propres à l'adulte. L'édification de ces nouveaux tissus s'opère à partir des disques imaginaux larvaires qui sont des invaginations des téguments (replis des parois internes du corps) comportant différents groupes de cellules compétentes qui se développeront lors de l'histogenèse en futures antennes, en yeux, en ailes, en pattes, en pièces génitales, etc. Une classification des Insectes avait été établie au regard des métamorphoses, mais cette dernière n'est plus utilisée. On distinguait quatre Sous-classes d'Insectes : Les Amétaboles (au développement direct sans métamorphoses) ; Les Paurométaboles à métamorphoses graduelles (Larve et adulte vivant dans le même milieu); les Hémimétaboles à métamorphose importante mais sans nymphose (larve aquatique et adulte aérien); les Holométaboles à métamorphose complète (quatre stades : Œuf-larve-nymphe-adulte).
    Voir aussi Adulte, Développement, Disque imaginal, Glande de mue, HistogenèseHistolyse, Hypermétamorphose, Imago, Mue, Nymphose, Ptérygotes, Transiens et Holométabole.

    Métamorphose complète ou incomplète

    Métanotum

    n. m. (Du gr. meta après et notum). [Metanotum]. Face supérieure ou dorsale du métathorax. On peut également le définir comme étant le notum (région dorsale) du troisième segment thoracique, c'est-à-dire du métathorax. Il est composé du préscutum, du scutum et du scutellum.
    Voir aussi Notum Sclérite et Métathorax.

    Métaphragme

    n. m. (Du gr.  meta après et phragma cloison). [Metaphragma]. Chez les Insectes, cloison interne, du métathorax séparant ce dernier de l'abdomen quand il est sessile.

    Métaplanta

    n. m. (Du gr.  meta après et planta plante (du pied)). [Metaplanta]. Nom donné au deuxième article du tarse lorsque ce dernier est formé de plusieurs articles. Comme tous les différents articles du tarse (ou tarsomères), sauf le basitarse, il est dépourvu de muscles. Syn. Dactyle.
    Voir aussi Tarse.

    Métapleural, -e, -aux

    adj. [Metapleural]. Qui se rapporte au métapleure.

    Métapleure

    n. m. (Du gr. meta après et pleuron flanc, coté). [Metapleuron]. Face latérale du métathorax. On peut également le définir comme étant le pleure (sclérite latéral) du troisième segment thoracique, c'est-à-dire du métathorax.
    Voir aussi Pleure Sclérite et Métathorax.

    Métapneustique

    adj. (Du gr. meta après et pneuma, pneumôn souffle, poumon). [Metapneustic]. Qualifie les stigmates (ouverture des voies respiratoires) sur les segments du corps des Insectes qui  ne comportent qu'une paire postérieure de stigmates fonctionnels. Cela contrairement aux stigmates qui sont tous fonctionnels chez les insectes au système trachéen holopneustique. On trouve cette disposition des stigmates chez les Dytiques, les Hydrophiles, les larves de moustiques (Culex), les larves de Diptère Syrphidés (Eristalis), etc. Souvent cette paire de stigmate fonctionnelle est portée à l'extrémité d'un siphon respiratoire.
    Voir aussi Hétéropneustique Siphon respiratoire et Stigmate.

    Métapostnotum

    n. m.  (Du gr. meta après, du lat. post après et notum). [Metapostnotum]. Face dorsale postérieure du métathorax qui suit le notum. On peut également le définir comme étant le postnotum du troisième segment thoracique (c'est-à-dire du métathorax). Voir aussi Postnotum.

    Métapostscutellum

    n. m. (Du gr. meta après, du lat. post après et scutellum). [Metapostscutellum]. Chez les Hyménoptères, postscutellum du métathorax. Voir aussi Postscutellum.

    Métascutellum

    n. m.  (Du gr. meta après et scutellum). [Metascutellum]. Partie postérieure du métanotum (sclérite dorsal du métathorax), ou plus simplement scutellum du métathorax. C'est une pièce dorsale du métathorax située après le métascutum dont il est séparé par le sulcus (sillon) ou suture scuto-scutellaire.
    Voir aussi Scutellum.

    Métascutum

    n. m.  (Du gr. meta après et scutum). [Metascutum]. Partie médiane du métanotum. C'est une pièce dorsale du métathorax située avant le métascutellum dont il est séparé par le sulcus (sillon) ou suture scuto-scutellaire. Voir aussi Scutum.

    Métasoma

    n. m.  (Du gr.  meta après et sôma corps). [Metasoma]. Chez les Hyménoptères Apocrites, partie de l'abdomen qui suit le propodeum. Certains auteurs, afin de maintenir la distinction entre thorax réel et thorax apparent des Apocrites, dénomment le thorax apparent, mésosoma. En fait chez les Apocrites, le premier segment abdominal (appelé propodeum ou segment médiaire) est soudé au thorax, dont il devient partie intégrante pour former le mésosoma. C'est alors le reste de l'abdomen qui est appelé métasoma. Le métasoma est donc composé du pétiole et du gaster.
    Voir aussi Apocrites, MésosomaPétiole, PropodeumGaster et Thorax.

    Métasternum

    n. m. (Du gr. meta après et sternum). [Metasternum]. Sternum (sclérite ventral) du troisième segment thoracique (c'est-à-dire du métathorax). Il porte la troisième paire de pattes des Insectes.
    Voir aussi Sclérite, Sternum et Métathorax.

    Métatarse

    n. m. (Du gr. meta après et tarse). [Metatarsus].
    1. Premier article du tarse. Lorsque le tarse est formé de plusieurs articles le premier, basal, attaché au tibia, est nommé basitarse ou métatarse ou tarse 1, le second métaplanta ou dactyle ou tarse 2, le troisième ne porte ordinairement pas de nom ou est indiqué tarse 3, le quatrième est nommé allux ou tarse 4 et le cinquième, distitarse ou tarse 5. Le dernier article porte généralement les ongles (Onychium). On parle à son sujet aussi de prétarse. Les différents articles ou tarsomères sont dépourvus de muscles, sauf le métatarse. Syn. Basitarse.
    Voir aussi Plantule.

    2. Tarse de la patte postérieure. Le tarse de la patte antérieure est parfois appelé protarse ou manus, celui de la patte médiane mésotarse.

    Metatentorina

    n. (Du gr. meta après et tentorium). Fosse apparaissant au niveau gulaire qui marque l'insertion des bras postérieurs sur la capsule céphalique. Pl. Metatentorinae. Voir Tentorium.

    Métathétélie

    n. f. (Du gr. meta après, theein exécuter et telos achèvement, fin). [Metathetely]. Ralentissement ou réduction de la formation de certains organes lors de métamorphoses anormales. La métathétélie aboutie ainsi souvent à un échec du développement des ailes de l'imago lors de la métamorphose. Les ailes seront alors réduites (brachyptères). Les larves de Diptères Nématocères Simuliidés du genre Simulium, infestées par le Nématode Mermis connaissent ainsi une métathétélie. Elles subissent un arrêt du développement des disques imaginaux et des organes sexuels alors que la croissance de la larve elle continue normalement.
    Voir aussi Développement Hypertélie Mermithaner Prothétélie et Tératologie.

    Métathorax

    n. m. (Du gr. meta après et thorax). [Metathorax(aces, axes)]. Troisième segment thoracique des Insectes, placé entre le mésothorax et l'abdomen et portant la paire de pattes postérieures et éventuellement la deuxième paire d'ailes chez les Ptérygotes. Sa face dorsale s'appelle métanotum, sa face ventrale métasternum, les faces latérales métapleures. Une cloison interne, le mésophragme, le sépare du mésothorax. Une autre cloison ou métaphragme le sépare de l'abdomen quand celui-ci est sessile. L'abdomen s'y attache effectivement, soit par toute la largeur de sa base (il est alors dit sessile), soit par un pédicelle (ou pétiole) plus ou moins rétréci. Le métathorax est en général complètement caché chez les Coléoptères, les Hétéroptères et d'autres formes semblables, par les élytres quand ils sont refermés au repos, mais chez les Névroptères, Hyménoptères, etc. il est toujours apparent. Chez les abeilles, s'il est apparent, il est cependant réduit à un métanotum et à un métapleure étroit. Chez les Coléoptères, le métathorax est plus développé que le mésothorax du fait du faible rôle joué par les élytres (fixés sur le mésothorax) pendant le vol. Chez les Diptères, la seconde paire d'aile ayant fait place aux balanciers, il est aussi apparent mais également assez réduit dorsalement. Chez les Odonates, le métathorax est fusionné avec le mésothorax. On parle de synthorax. Chez les Phthiraptères Mallophages (poux des oiseaux), mésothorax et métathorax sont aussi fusionnés. Chez les Phthiraptères Anoploures (poux suceurs) tous les segments thoraciques sont soudés.
    Voir aussi Prothorax Mésothorax Métanotum Métapleure Métasternum et Thorax.

    Métatibia

    n. m. (Du gr. meta après et tibia). [Metatibia]. Tibia des pattes postérieures.

    Métaxinidés

    (Metaxinidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes.

    Métaxypléones

    (Metaxypleona) n. m. pl. Sous-ordre de Collemboles. Voir Collemboles.

    Métazoaires

    n. m. pl.  (Du gr. meta après et zôon animal). [Metazoa]. Sous-règne d'Animaux ayant pour caractéristique d'être formés de plusieurs cellules plus ou moins groupées en organe et en tissus spécialisés, tous hétérotrophes (ils obtiennent leur carbone et leur énergie à partir de composés organiques produits par les organismes photosynthétiques). Tous les animaux au sens usuel du mot sont des métazoaires. Les Arthropodes sont des Eucaryotes, Opisthocontes, Métazoaires, Eumétazoaires, Bilatériens, Coelomates, Protostomiens, Ecdysozoaires, Panarthropodes (selon NCBI).

    Métépimère

    n. m.  (Du gr.  met(a) après, epi sur et meros partie). [Metepimeron]. Partie de l'épimère (Partie postérieure de chaque pleure thoracique) située derrière la suture pleurale. La partie antérieure de l'épimère est l'épisterne. Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-. Le métépimère est donc l'épimère du métathorax.
    Voir aussi Epimère et Métathorax.

    Métépisterne

    n. m.  (Du gr.  met(a) après et épisterne). [Metepisternum]. Partie de l'épisterne (Partie antérieure de chaque pleure thoracique) située avant la suture pleurale. La partie postérieure de l'épisterne est l'épimère. Suivant le segment thoracique, épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou mét-. Le métépisterne est donc l'épisterne du métathorax.
    Voir aussi Episterne et Métathorax.

    Méticuleuse

    n. f. [Angle Shades]. Nom vernaculaire de Phlogophora meticulosa Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.

    Métrétopodidés

    (Metretopodidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Paléoptères Ephéméroptères Pisciformes (selon SITI).

    Metropodidés

    (Metropodidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Paléoptères Ephéméroptères (selon NCBI).

    Meunier

    n. m. Autre nom de la blatte. Voir Blatte.

    Meziridés

    (Meziridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Aradoïdes. Syn. Aradidae ou Dysodiidae. Voir aussi Aradidés.

    Miastor

    n. m. Genre d'Insectes Diptères Brachycères Cécidomyiidés qui se multiplie à l'état larvaire. Ce petit moucheron vit dans le bois pourri. Ex. Miastor metraloas.

    Micraner

     n. m.  (Du gr. mikros petit et anêr, andros mâle). [Micraner]. Chez les Hyménoptères Formicidés, désigne un mâle d'une taille plus petite que la normale. Par contre un mâle d'une taille inhabituellement grosse sera appelé macraner.

    Micrergate

    n. f. [Micrergate]. Syn. de Microergate. Voir Microergate.

    Micro

    Du gr. mikros petit. Préfixe

    Micro-guêpe

    n. f. Voir Micro-hyménoptères.

    Micro-hyménoptères

    n. m. pl. Groupe biologique d'Insectes Hyménoptères Parasitoïdes dont la taille ne dépasse pas 5 mm. Ils sont souvent de la famille des Trichogrammatidés ou des Mymaridés. Ils peuvent être endoparasitoïdes ou ectoparasitoïdes. Ils sont utilisés en lutte biologique.

    Microcéphale

    adj. (Du gr. mikros petit et kephalê tête). [Microcephalic]. Qui a une petite tête. Chez les Formicoïdes, on voit chez les neutres ou ouvrières des formes à grosses têtes, dites souvent alors soldats, et des formes à petites têtes, dites microcéphales.
    Voir aussi ErgateNeutre et Soldat.

    Microchète

    n. m.  (Du gr. mikros petit et kaitê soie). [Microchaeta]. Soie de petite dimension. On les trouve sur différentes parties du corps des Insectes à la différence des Microtriches que l'on ne trouve que sur les ailes. Contr. Macrochète. Syn. Sétole.
    Voir aussi Mésochète.

    Microcoryphia

    n. m. pl. [Bristletails]. Syn. de l'Ordre des Archéognathes. Voir Archéognathes.

    Microergate

    n. f. (Du gr. mikros petit et ergatês travailleur). [Micrergate]. Chez les Formicoïdes, individu de la caste des ergates, c'est à dire des ouvrières, mais de très petite taille, de forme naine. Contr. Macroergate. Voir aussi Minime et Minor.

    Microfalculidés

    (Microfalculidae) n. m. pl. Famille de Collemboles Entomobryomorphes Entomobryoïdes de Madagascar. Leur furca ne présente pas de mucron.

    Microfaune

    n. f. (Du gr. mikros petit et faune). [Microfauna]. Ensemble de la faune invisible à l'œil nu. Ex. La majorité des Acariens.

    Microgastre

    (Microgaster) n. m. (Du gr. mikros petit et gastêr gastros ventre). Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Hyménoptères Braconidés, dont la larve parasite diverses chenilles. Ex. Microgaster tibialis. Mais le nom usuel de Microgastre est également donné à, Apanteles glomeratus.
    Voir aussi Apanteles.

    Microgyne

    n. f. (Du gr. mikros petit et gunê femelle). [Microgyne]. Chez les Hyménoptères Formicoïdes aux colonies polygynes, désigne la plus petite des reines. On rencontre ces microgynes chez les espèces polymorphes. La forme microgyne de ces reines résulte du fait qu’elles ont reçu tardivement le régime alimentaire propre aux reines. Leur morphologie se rapproche de celle des ouvrières mais elles restent ailées. Contrairement à la forme macrogyne, la forme de reine microgyne est incapable de fonder une nouvelle colonie de manière indépendante après un vol nuptial (voir Fondation indépendante) car elle manquera des ressources énergétiques nécessaires à cette fondation. Ce sont de ce fait des reines qui s’accouplent dans le nid et qui peuvent éventuellement bouturer à faible distance du nid-mère. Contr. Macrogyne. Voir aussi Ergatogyne

    Microhabitat

    n. m. (Du gr. mikros petit et habitat). [Microhabitat]. Niche écologique présentant certains facteurs morpho-dynamiques tels qu'une pente, un courant, la profondeur du lit d'une rivière, la granulométrie de son substrat, le type de végétation qui la borde, le type de débris végétaux qui s'y trouve,… etc.

    Microlépidoptère

    n. m. (Du gr. mikros petit et lépidoptère). Terme désignant des papillons de petite taille. L'expression ne recouvre pas de signification précise en systématique car ne désigne aucun groupe taxinomique précis. Ex. Nepticulidés, Tinéidés ou Incurvariidés. Contr. Macrolépidoptère.

    Microlépidoptères

    (Microlepidoptera) n. m. pl. Un des deux anciens Sous-ordres de Lépidoptères. L'autre étant celui des Macrolépidoptères. Ces derniers étaient eux même divisés en Rhopalocères ou papillons de jour et en Hétérocères ou papillons de nuit. Le Sous-ordre des Microlépidoptères comprendrait des espèces de petite taille, telles que les teignes (Tinéidés), les tordeuses (Tortricidé) et, pour certains auteurs, les pyrales (Pyralidés). Certaines hépiales (Hépialidés), mesurant plus de 10 cm font partie de ce groupe biologique. On y trouve aussi les Nepticuloïdes et les Incurvarioïdes. Cette répartition n'est plus utilisée. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI et considéré comme invalide par SITI. Syn. valide Lepidoptera (selon SITI).

    Microleste

    (Microlestes) n. m. Nom usuel et Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Microlestes fulvibasis de Méditerranée.

    Micromalthidés

    (Micromalthidae) n. m. pl. [Telephone-pole beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Archostemates comptant une espèce le Micromalthus debilis avec cinq formes larvaires que l'on rencontre en Amérique du Nord. Voir Micromalthus.

    Micromalthus

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Archostemates ne comptant qu'une espèce, le Micromalthus debilis type de la Famille des Micromalthidés. Ce coléoptère présent dans les bois morts dans l'Est des Etats-Unis est remarquable par les particularités de son développement, qui comporte plusieurs formes de larves (hypermétamorphose), offrant des cas variés de pédogenèse (fait pour une larve de donner naissance directement à d'autres larves).

    Microme

    (Micromus) n. m. Genre d'Insectes Névroptères Hémérobiidés. Ce petit névroptère cosmopolite vit dans les arbustes, dont la larve se nourrit de pucerons. Ex. Micromus variegatus.

    Micronectidés

    (Micronectidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Néohémiptères Prosorrhynches Hétéroptères Euhétéroptères Néohétéroptères Panhétéroptères Népomorphes.

    Micronoctuidés

    (Micronoctuidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Amphiesmenoptères Lépidoptères Glossates Néolépidoptères Hétéroneures Ditrysiens Obtectomera Noctuoïdes.

    Micropeplinés

    (Micropeplinae) n. m. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés.

    Micropézidés

    (Micropezidae) n. m. pl. [Stilt-legged flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Nérioïdes. On en connait près de 500 espèces. Les adultes ont une forme allongée. Certaines espèces sont vespiformes (et ressemblent notamment à un ichneumon) ou myrmécomorphes. Les ocelles sont présents sur la tête. Les soies ocellaires sont minuscules ou absentes. Ils n'ont cependant pas de vibrisses. Aux antennes, l'arista est bien développée. Ils présentent une suture frontale sur la tête. Les ailes sont bien développées, mais réduites chez les individus du genre Calycopteryx et absentes chez Basidis ambulans qui ressemble à une fourmi. La nervure Costale de leurs ailes n'est pas interrompue. La nervure Sous-costale (Sc) n'est pas coudée et est complète. Les ailes sont souvent ornées de motifs noirs. Les pattes très longues sont grêles ce qui est caractéristique de cette famille. Ces d'ailleurs cette longueur des pattes qui les ont fait surnommer « mouches sur pilotis ». Les pattes antérieures sont cependant distinctivement plus courtes. Le métatarse est cylindrique et plus long que l'article suivant. L'abdomen est également grêle. Ce sont des prédateurs entomophages de petits insectes. Leurs larves sont coprophages, et on les trouve dans les lieux humides. Certaines ont été trouvées sous les écorces d'arbres morts ou dans des matières végétales en décomposition. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus souvent dans la région néotropicale.

    Micropézoïdes

    (Micropezoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères regroupant entre autres les Familles des Cypselosomatidés, des Micropézidés et des Nériidés. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Syn. invalide junior de Brachycera selon SITI.

    Microphage

    adj. et n. m. (Du gr. mikros petit et phagein manger). [Microphagous]. Se dit d'un Animal qui mange des proies beaucoup plus petites que lui. Contr. Macrophage.

    Microphoridés

    (Microphoridae) n. m. pl. (Du gr. mikros petit et phorêin porter). Famille d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes.

    Microphysidés

    (Microphysidae) Dohrn, 1859 n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes Miroïdes.

    Microptère

    n. m. et adj. (Du gr. mikros petit et pteron aile). [Micropterous]. Dont l'aile est peu développée. Contr. Macroptère.
    Voir aussi Aptère Brachyptère et Macroptère.

    Microptérigidés

    (Micropterigidae) Herrich-Schaeffer, 1855 n. m. pl. [Mandibulate archaic moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Zeugloptères. C'est la famille la plus primitive chez les Lépidoptères notamment par leur trompe absente. On en connait près de 120 espèces. Ce sont des Lépidoptères diurnes qui ont des colorations métalliques. Leur tête, couverte de poils dressés, porte des ocelles et des chaetosomes. Ce sont de petits insectes qui ressemblent à des Trichoptères, mais qui s'en distinguent par leurs mandibules (de type broyeur) qui sont normalement développées alors que ces mandibules sont réduites au mieux à de minuscules languettes chez les Trichoptères. Ces mandibules leur servent à broyer leurs aliments (des graines de pollen notamment). Leurs antennes sont filiformes ou moniliformes. Ils présentent un système de couplage alaire Jugo-frénate c'est à dire avec un jugum et un frenulum. Les ailes antérieures sont plus grandes que les postérieures. Leur nervation est homoneure. La formule de leurs épines tibiales est 0-0-4. Ils sont floricoles. Leurs larves à la tête prognathe portant de longues antennes possèdent de fausses pattes abdominales sur les segments 1 à 8 de leur corps en plus des trois paires de pattes thoraciques. Elles se développent dans la litière. Syn. invalide Microptérygidés (selon SITI)

    Microptérigoïdes

    (Micropterigoidea) n. m. pl. (De microptère et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Lépidoptères Zeugloptères ne regroupant que la Famille des Microptérigidés. Ils sont caractérisés par la présence de mandibules fonctionnelles et par l'absence d'épines sur les tibias médians. Voir aussi Zeugloptères.

    Micropteryx

    n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères, type de la Famille des Microptérigidés que l'on trouve en France sur les fleurs de renoncules qu'ils butinent. Leurs chenilles possèdent 3 paires de pattes thoraciques et 8 paires de fausses-pattes. Ex. Micropteryx calthella.

    Micropyle

    n. m. (Du gr. mikros petit et pulê porte). [Micropyle(s)]. Petite ouverture apicale par laquelle pénètrent les spermatozoïdes dans le chorion (l'enveloppe externe imperméable des œufs d'Insectes). Après la pénétration, le micropyle s'obstrue pour empêcher la pénétration d'autres spermatozoïdes. Voir Œuf.

    Microsculpture

     n. f. [Microsculpture]. Fine strie présente à la surface de la cuticule. Ces microstries peuvent prendre des formes géométriques ou être irrégulières et sont utiles de ce fait à la nomenclature de certains groupes. Ex. Microsculpture microréticulée des élytres du Coléoptères Haliplidés, Haliplus obliquus)

    Microsporidés

    (Microsporidae) Crotch, 1873 n. m. pl. [Minute bog beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Myxophages dont les adultes mesurent moins d'1 mm de long. Syn. sénior valide Sphaeriusidés (selon SITI et NCBI).

    Microsporidies

    (Microsporidiae) n. f.  pl. (Du gr. mikros petit et spora graine, ensemencement qui a donné sporidie, qui porte des graines). [Microsporidians]. Famille de champignons microscopiques unicellulaires parasites intracellulaires. Ceux qui parasitent les insectes sont utilisés en tant qu'agent de lutte biologique. Ex.  L'agent nord-américain Paranosema locustae utilisé pour tuer criquets et sauterelles, ravageurs des cultures. Voir aussi Noséma et Pébrine.

    Microsporoïdes

    (Microsporoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Coléoptères Myxophages. C'est la seule Super-famille représentant le Sous-ordre des Myxophages. Selon Fauna Europaea, la seule Super-famille de Myxophage est celle des Sphaeriusoïdes. Ce taxon n'est pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea.

    Microthoraciidés

    (Microthoraciidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Phthiraptères Anoploures.

    Microthorax

    n. m. (Du gr. mikros petit et thorax cuirasse, puis torse, poitrine). [Microthorax]. Syn. de cou.
    Voir aussi Cou et Collier.

    Microtriche

    n. m.  (Du gr. mikros petit et thrix trikhos poil). [Microtrichium(ia)]. Petite soie dépourvue d'articulation basale faisant saillie en dehors du tégument et faisant partie à ce titre des phanères que l'on trouve sur les ailes. Chez les Insectes holométaboles, les microtriches se trouvent indifféremment sur les nervures ou sur les membranes alaires. A leur différence, les macrotriches sont de grandes soies que l'on trouve également sur les ailes mais uniquement sur les nervures longitudinales et leurs ramifications. De plus les macrotriches sont articulées.
    Voir aussi Aile.

    Microtubule

    n. m. (Du gr. mikros petit et du lat. tubulus conduit). [Microtubule(s)]. Ce sont des filaments creux que l'on trouve dans le cytoplasme (contenu cellulaire) des cellules de tous les eucaryotes (dont les chromosomes sont enclos dans un noyau). On en trouve dans les neurones, dans les dendrites, etc. Ils sont formés de polymères de tubuline auxquels sont associés des protéines. Ils ont une structure polaire et peuvent se polymériser ou se dépolymériser. Les microtubules constituent entre autres le squelette des axones ou des flagelles.

    Microtype

    n. m. (Du gr. mikros petit et tupos modèle). [Microtype]. Nom donné aux œufs de Diptères de la Famille des Tachinidés. Les œufs microtypes sont déposés en nombre sur un végétal qui sera ingéré par leur hôte. On distingue les œufs microtypes des œufs macrotypes qui sont des œufs déposés directement sur l'hôte. La larvule pénétrera alors dans l'hôte en perçant le tégument. Les larves de Tachinidés sont des parasites d'insectes et à ce titre de précieux auxiliaires des cultures.

    Miel

    n. m. (Du lat. mel). [Honey]. Substance sucrée, sirupeuse, jaune, composée par les abeilles avec les sucs butinés sur les fleurs, et qu'elles déposent dans les alvéoles des gâteaux de cire de leur ruche, après l'avoir emmagasinée dans leur jabot (également appelé « estomac à miel »). L'abeille butineuse, de retour à la ruche, régurgite le nectar directement dans le jabot d'une abeille receveuse, qui l'attend près de l'entrée du refuge. C'est lors du transport du nectar dans le jabot que la transformation chimique commence. Le miel n'est rien d'autre que du nectar modifié du fait de l'action d'un début de digestion, le résultat d'un mélange de nectar et d'enzymes digestives. Les glandes hypopharyngiennes vont sécréter des enzymes à vocation digestive (invertase surtout) qui interviennent dans la maturation du miel. L'invertase agit sur le saccharose pour la transformer en glucose et fructose. Une certaine quantité de ce glucose est alors modifiée par une seconde enzyme, le glucose oxydase qui produire de l'acide gluconique et du peroxyde d'hydrogène. C'est cet acide qui donne au miel un faible pH, et donc une forte acidité, le rendant ainsi inhospitalier pour des organismes tels que les bactéries, champignons et autres moisissures. On prête de ce fait au miel de nombreuses vertus, dont notamment celles d'avoir des propriétés cicatrisantes et antiseptiques. Par ailleurs, la chaleur de la ruche et l'aération entretenue par les ouvrières à l'aide de leurs ailes va permettre d'évacuer l'eau contenue dans le nectar. Lorsque la teneur en eau du miel est réduite à 18%, les microbes ne peuvent plus s'y développer et le miel peut alors être stocké dans des alvéoles fermées à l'aide d'un opercule en cire. Pour produire 1 kilo de miel, près de 5,5 millions de fleurs doivent être visitées. C'est du fait du polylectisme des abeilles, qu'il existe plusieurs types de miel, tel que le miel de letchis, miel de baies roses, etc.
    Voir aussi Butineuse, Constance fleurale, Gelée royale, Invertase, Pain d'abeille, PolylectismePropolis et Nectar.

    Miel de Metcalfa

    Miel composé par les abeilles qui butinent pour le produire le miellat excrété par un insecte, Metcalfa pruinosa appelé communément Cicadelle blanche ou Cicadelle pruineuse, un Hémiptère de la Famille des Flatidés. On trouve cet insecte d'origine Américaine, en France sur le pourtour méditerranéen. Cette cicadelle se nourrit sur de nombreux végétaux.

    Miel de miellat

    Voir Miellat.

    Miel de sapin

    Voir Miellat.

    Miellaison

    n. f. (Du lat. mel, miel). Saison pendant laquelle les abeilles récoltent le nectar ou le miellat.

    Miellat

    n. m. (Du lat. mel, miel). [Honey dew]. Liquide riche en sucre plus ou moins visqueux, dérivant du phloème (sève) des plantes, excrété par des espèces suceuses de sève (parasite phytophage) comme les pucerons, les psylles et les cochenilles (Aphides et Coccides). Cette substance est élaborée à partir de la sève de la plante dont ils se nourrissent. C'est un mélange de nutriments contenant des acides-aminés libres, des amides (composés organiques), des protéines, des minéraux, des vitamines, des lipides, des acides organiques et une grande variété de saccharides (fructose, galactose, glucose, maltose, melibiose, fructomaltose, ...). Chez les Aphides par exemple, le surplus de matière sucré contenu dans la sève passe dans la chambre filtrante située avant l'estomac, ce qui permettra l'excrétion directe au niveau de l'anus de ce qui n'est pas assimilé, le miellat. Le miellat plutôt que de tomber au sol peut être récolté par certaines fourmis qui s'en nourrissent. Il s'agit donc d'une trophallaxie. Il arrive ainsi que l'on assiste à des élevages de pucerons par les fourmis qui leur offrent en contrepartie une protection contre les prédateurs ou contre des champignons en procédant à leur nettoyage. Les fourmis en touchant avec leurs pattes ou leurs antennes l'abdomen du puceron, déclenchent la sécrétion de miellat. Ces relations entre fourmis et pucerons sont appelées trophobioses. Mais le miellat peut être aussi exploité par d'autres insectes comme les abeilles. Ainsi, il existe du miel de miellat, (appelé aussi miel de sapin), auquel participent les pucerons. Les abeilles butinent alors le miellat. Voir aussi  Trophallaxie et Trophobiose.

    Miellature

    n. f. (Du lat. mel, miel). Production du miellat sur les plantes.

    Miellé, -e, -s

    adj. (Du lat. mel, miel).
    1. Sucré avec du miel.

    2. Qui est propre au miel.

    Miellerie

    n. f. (Du lat. mel miel). Lieu ou l'apiculteur extrait et entrepose le miel.

    Mielleusement

    adv. (Du lat. mel miel). De façon mielleuse.

    Mielleux, -euse

    adj. (Du lat. mel miel). [Sugary]. Qui a les caractères, le goût, l'odeur du miel.

    Migrante

    n. f. [Migrant]. A propos du cycle de reproduction des pucerons. Voir Emigrante.

    Migrateur

    adj. et n. m. [Migrator]. Se dit à propos des Animaux qui effectuent une migration. Ex. Criquets migrateurs.

    Migration

    n. f. (Du lat. migratio de migrare changer de résidence). [Migration]. Déplacement collectif d'espèces animales dû, soit à l'épuisement des ressources, soit aux changements de saison, soit aux mauvaises conditions climatiques comme par exemple le passage d'une tempête, soit à l'instinct de reproduction pour trouver un lieu favorable (migration reproductrice). Contrairement à la dispersion, où l'éloignement s'effectue dans les alentours immédiats, sur de petites distances, la migration s'effectue sur de longues distances. Chez les insectes les modalités de migration sont propres à chaque espèce (Pucerons, Cicadelles, Fourmilions, Coccinelles, Acridiens, ….). Chez les papillons, on connait au moins 250 espèces migratrices. Ainsi par exemple, le papillon Monarque, Danaus plexippus voit sa population se rassembler à l'automne dans le nord des Etats-Unis, pour gagner au vol un lieu d'hivernation au Mexique, à plus de 4.000 kilomètres. Mais, si le voyage vers le Sud se fera sur une seule génération, le voyage de retour, au printemps, du Sud au Nord, se fera sur plusieurs générations. La « Belle-dame », Cynthia cardui (Lépidoptère Nymphalidé) parcourt près de 6.500 km parfois sur deux générations pour aller de l'Afrique du Nord à l'Islande.
    Voir aussi Criquet migrateur Emigration et Dispersion.

    Migratoire

    adj. [Migrating, Migratory]. Qui concerne les migrations.

    Mildiou

    n. m. (De l'anglais mildeaw substance collante sécrétée par les pucerons, miellat). [Mildew]. Maladie causée aux plantes et notamment à la Tomate, la Pomme de terre et la Vigne due à des moisissures blanches et cotonneuses qui font flétrir les feuilles et pourrir les tubercules en ce qui concerne la pomme de terre. Le traitement de cette maladie se fait avec des fongicides.

    Milichiidés

    (Milichiidae) n. m. pl. [Milichiid flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Carnoïdes (selon NCBI). On en connait près de 100 espèces. Ce sont des insectes de petite taille mesurant entre 1 et 3 mm. Ils sont souvent de couleur noire. Leur longue trompe est géniculée (coudée). Ils ont des vibrisses. Leurs yeux composés sont souvent rouges. Ils ont des soies orbitales inférieures réclinées. Leurs soies post-verticales sont convergentes ou parallèles. Comme tous les Schizophores, ils présentent une suture ptilinale sur la tête. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Leurs aristas (soie du dernier article antennaire) sont nues ou micropubescentes. Leur mésonotum présente une rangée de soies acrosticales. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est complète, non effacée dans la partie distale de la cellule costale et rejoint la nervure Costale (C). Cette dernière présente une fracture près de l'apex de la Sous-costale ainsi qu'une fracture humérale. La nervure anale est plus petite que la cellule anale. Leurs pattes sont fines. Les tibias ne sont pas pourvus dorsalement d'une soie préapicale. Les femelles ont un grand ovipositeur. Leurs larves sont saprophages ou nécrophages. Quelques-unes sont coprophages. Ils sont cosmopolites mais on ne les trouve pas en Nouvelle-Zélande.

    Milichioïdes

    (Milichioidea) n. m. pl.  Super-famille d'Insectes Diptères Brachycères. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Syn. invalide junior de Brachycères (selon SITI).

    Milieu

    n. m. (Du lat. medius au milieu et lieu). [Environnement]. Environnement, considéré dans ses caractéristiques physiques, chimiques et biologiques, qui entoure un être vivant.
    Voir aussi Biotope.

    Mimallonidés

    (Mimallonidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Mimallonoïdes. Ce sont des insectes de grande taille que l'on trouve uniquement en Amérique du Sud. Les nervures du secteur de la radiale 3 et 4 (Rs3 et Rs4) sont tigées sur l'aile antérieure et leur rameau commun est lui-même tigé avec la nervure Médiane 1 (M1).

    Mimallonoïdes

    (Mimallonoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des Mimallonidés qui en est le type.

    Mimèse

    n. f. [Mimesis]. Mimétisme pris par un animal par rapport à un élément du milieu où il vit. 
    Voir aussi Mimétisme.

    Mimétique

    adj. [Mimic]. Qui prend une ressemblance avec le milieu environnant ou un autre organisme.

    Mimétisme

    n. m. (Du gr. mimeisthai imiter). [Mimicry]. Propriété qu'ont certains animaux de prendre une certaine ressemblance avec le milieu où ils vivent, dans le but de se protéger des prédateurs ou au contraire d'attraper plus facilement une proie (Ex. mante religieuse). Ce phénomène s'appuie sur l'homochromie (même couleur), sur l'homomorphie (même forme) ou sur l'homotypie (même forme et même couleur). Ex. Les chenilles de certains papillons sont homomorphes des brindilles. La phyllie (Phasmoptère) est homomorphe d'une feuille. Mais, cette ressemblance peut être aussi établie par rapport à d'autres espèces vivant dans le même habitat. On parle alors de mimétisme vrai car il y a une ressemblance entre des animaux d'espèces différentes mettant en présence un mime (ou imitateur), un modèle et un dupe. On distingue alors le mimétisme batésien du mimétisme müllérien (voir ces termes). En 2012, le séquençage du génome du papillon Heliconius a bouleversé les théories sur le mimétisme car on a découvert un échange des gênes de la couleur entre espèces différentes. L'hybridation entre espèces voisines a permis la transmission de gênes offrant un avantage sélectif. Il existe aussi d'autres types d'imitation que celles en rapport avec le milieu ou une autre espèce. Il peut ainsi y avoir imitation des sons (mimétisme acoustique), imitation des comportements (mimétisme cinétique) et imitation de l'odeur (mimétisme olfactif).
    Voir aussi Aposématique Cryptique Homotypie Homomorphie et Somatolyse.

    Mimétisme acoustique

    Les fourmis communiquent entres elles par un ensemble de signaux chimiques, tactiles et sonores (stridulations). On a découvert un nouveau type de manipulation consistant pour des chenilles d'un Lépidoptère Lycénidé du genre Phemgaris (Maculinea), à mimer la stridulation des fourmis du genre Myrmica afin de se faire amener dans la colonie et d'être nourries par ces dernières.

    Mimétisme agressif

    [Aggressive mimicry]. Mimétisme consistant pour un prédateur à ressembler à une espèce inoffensive pour attraper sa proie. C'est le cas par exemple chez certaines espèces de femelles Coléoptères Lampyridés du genre Photuris qui imitent les émissions lumineuses d'autres espèces (ex. Photinus) de Lampyridés dans le but d'en attirer les mâles et de les dévorer. On parle aussi de photomimétisme.

    Mimétisme Batésien

    [Batesian mimicry]. De Bates, entomologiste britannique, il s'agit d'un mimétisme défensif où des espèces non toxiques vivant dans le même biotope que d'autres toxiques, ont acquis une livrée semblable (en général une couleur dite aposématique) pour bénéficier de la protection de leur modèle. Ce phénomène de mimétisme se rencontre souvent à l'égard des Hyménoptères Vespidés. Ainsi, chez les Diptères, beaucoup de Syrphidés adoptent une livrée jaune et noire les faisant ressembler à des abeilles (apiformes) ou à des guêpes (vespiformes). Mais ce mimétisme dont le but est de bénéficier d'une protection ne s'effectue pas toujours en copiant des Hyménoptères et on peut le rencontrer dans d'autres ordres. Chez les Lépidoptères, on connait le cas du Vice-roi, Basilarchia (=Limenitis) archippus papillon inoffensif, qui arbore la même robe que le Monarque, Danaus plexippus papillon toxique, de sorte que les animaux insectivores les évitent l'un comme l'autre. Syn. Mimétisme Pseudo-aposématique, Mimétisme Mertésien.
    Voir aussi Aposématique Conops Sésie.

    Mimétisme cinétique

     Dans le cas du mimétisme Batésien, le mime doit souvent pousser l'imitation jusqu'à copier le comportement de son modèle s'il veut échapper au prédateur. On parle alors de mimétisme cinétique. Beaucoup de Lépidoptères ressemblant à des Hyménoptères poussent l'imitation jusqu'à voler de la même façon que leur modèle. Ils effectuent pour cela des vols ascendants et descendants avec des oscillations transversales devant le support sur lequel ils veulent se poser. Beaucoup de myrmécophiles imitent les attitudes des fourmis, notamment en copiant leur démarche saccadée. Voir Conops Sésie.

    Mimétisme hypertélien

    Fait pour un insecte de reproduire son environnement au-delà du but utile. Ce mimétisme s'appuie à la fois sur l'homochromie (même couleur) et sur l'homomorphie (même forme). On parle alors d'homotypie (même forme et même couleur). Le papillon Lasiocampidé, Gastropacha quercifolia, appelé vernaculairement "feuille morte du chêne", par exemple.
    Voir aussi Hypertélie.

    Mimétisme Müllérien

    [Mullerian Mimicry]. De F. Müller, naturaliste Allemand, il s'agit d'un mimétisme défensif consistant pour deux espèces (éloignées systématiquement) toutes deux toxiques ou nuisibles, vivant dans le même habitat, à copier le modèle de celui d'entre eux qui bénéficie d'une protection par rapport à ses ennemis, de telle façon qu'un prédateur qui en aura attaqué une se méfiera de l'autre. Ainsi de nombreux animaux toxiques et donc immangeables arborent des couleurs vives aux contrastes importants (ces couleurs sont presque toujours des tons de rouge ou de jaune sur fond noir), qui les rendent facilement reconnaissables par les prédateurs éventuels, de sorte que ces derniers les évitent et leur laissent la vie sauve. Un exemple connu est celui du genre Heliconius d'Amérique du Sud dont plusieurs espèces ont évolué vers des motifs similaires sur les ailes, afin que leur toxicité commune soit plus avantageuse pour tous. Par opposition, le mimétisme Batésien consiste pour une espèce, ne bénéficiant d'aucune protection, à copier un modèle protégé de ses ennemis (car nuisible ou toxique), afin de bénéficier de cette protection (Ex. un syrphe (Diptère) qui imite un Hyménoptère). Syn. Synaposématique. Voir aussi Aposématique.

    Mimétisme olfactif

    Ce type de mimétisme se rencontre le plus souvent chez les myrmécophiles. Les fourmis communiquent entres elles par un ensemble de signaux chimiques, tactiles et sonores. Seule une identité d'odeur peut permettre à un hôte d'être toléré dans la fourmilière.

    Mimétisme Wasmannien

    [Wasmannian mimicry]. De Erich Wasmann, myrmécologue Allemand, il s'agit d'une forme de mimétisme permettant à une espèce d'être acceptée dans une colonie d'insectes sociaux d'une autre espèce. Ce mimétisme induit une confusion dans la semi-obscurité de la fourmilière lorsque les fourmis se palpent avec leurs antennes. C'est le cas par exemple d'un Coléoptère Staphylinidé, Crematoxenus aenigma et de l'Hyménoptère Formicidé, Neivamyrmex melanocephalus.
    Voir aussi Synoecète.

    Mimnermidés

    (Mimnermidae) n. m. pl. [King crickets, Giant Wetas]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Sténopelmatoïdes.

    Mindaridés

    (Mindaridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes Aphidoïdes.

    Mine

    n. f. et adj. [Mine]. Galerie creusée dans les racines, les tiges et les feuilles des végétaux par les larves dites mineuses. Il peut s'agir de larves de Coléoptères, d'Hyménoptères (Ex. larves de Tenthrédinidés du Genre Fenusa) ou de Diptères tels que les Agromyzidés ou les Anthomyiidés. On en rencontre beaucoup chez les Lépidoptères tels que les Adèlidés, Alucitidés, Bucculatricidés, Coléophoridés, Crambidés, Elachistidés, Ériocraniidés, Gracillariidés, Hépialidés, Hétérobathmiidés, Incurvariidés, Lycénidés, Lyonétiidés, Nepticulidés, Noctuidés, Opostégidés, Ptérophoridés, etc. Ces larves sont dites endophytes.

    Mineur, -euse

    adj. [Leaf miner(s)]. Qui creuse des galeries dans les racines, les tiges ou pour beaucoup d'espèces dans l'épaisseur des feuilles des végétaux afin de se nourrir du parenchyme (tissu végétal) de ces derniers. Chez les Lépidoptères, ce sera le cas par exemple avec les larves d'Hépialidés pour les racines, avec les larves de Ptérophoridés pour les tiges et avec les larves de Noctuidés pour les feuilles. Mais on trouve aussi des larves mineuses chez les Coléoptères (ex. Mordellidés), les Diptères (ex. Agromyzidés) ou les Hyménoptères (ex. Tenthrédinidés). Voir Mine et Mineuse.

    Mineuse

    n. f. Nom usuel donné à divers insectes tels que : La mineuse de l'épinard, Pegomya hyoscyami (Diptères Anthomyiidés) la mineuse des arbres fruitiers, Lyonetia clerkella (Lépidoptères Lyonétiidés), la mineuse des bourgeons de l'érable, Obrussa ochrefasciella (Lépidoptères Nepticulidés) la mineuse du biocarburant, Blastobasis repartella (Lépidoptères Blastobasidés), la mineuse du houx, Phytomyza ilicis (Diptères Agromyzidés), la mineuse du marronnier, Cameraria ohridella (Lépidoptères Gracillariidés), La mineuse du poireau, Phytomyza (Napomyza) gymnostoma (Diptères Agromyzidés), la mineuse du pommier, Stigmella malella (Lépidoptères Nepticulidés), la mineuse maraichère, Liriomyza sativae (Diptères Agromyzidés), la mineuse marbrée, Lithocolletis blancardella (Lépidoptères Gracillariidés), la mineuse sud-américaine de la tomate, Tuta absoluta (Lépidoptères Géléchiidés), la mineuse tropicale de la tomate Keiferia lycopersicella (Lépidoptères Géléchiidés), la mineuse virgule de la luzerne, Agromyza frontella (Diptères Agromyzidés), la tenthrède mineuse de l'aulne, Fenusa dohrnii (Hyménoptères Tenthrédinidés), la tenthrède mineuse de l'orme, Fenusa ulmi (Hyménoptères Tenthrédinidés).

    Minime (Ouvrière)

    (Du lat. minimus le plus petit). [Minima]. Voir Ouvrière Minime.

    Minime à bandes jaunes

    n. m. [Oak Eggar]. Nom vernaculaire de Lasiocampa quercus Lépidoptère de la Famille des Lasiocampidés.

    Minor (Ouvrière)

    (Du lat. minor minoris plus petit). [Minor worker]. Voir Ouvrière Minor.

    Minotaure

    n. m. (monstre fabuleux à tête de taureau de la mythologie grec). [Minotaur beetle]. Nom usuel d'un Insecte Coléoptère Géotrupidé, Typhaeus typhoeus.

    Minutie

    n. f. Les minuties sont de petites épingles fines, sans tête, utilisées pour piquer des insectes de petite taille. Leur diamètre est de 0,15 à 0,20 mm et leur longueur de 12 à 20mm. Une fois l'insecte piqué, la minutie est elle-même fixée sur un support, en général une paillette en bristol blanc. Elle est introduite dans l'insecte par le dessus du thorax (ou par la face ventrale, mais après avoir été fixée sur son support et retournée). Voir aussi Paillette.

    Miraculidés

    (Miraculidae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Eumastacoïdes.

    Miramelle

    (Miramella) n. f. Nom vernaculaire et Genre d'Insectes Orthoptères Catantopidés. Ex. La Miramelle alpestre, Miramella alpina. La Miramelle des moraines, Podisma pedestris.

    Miridés

    (Miridae) Hahn, 1833 n. m. pl. [Plant bugs, Leaf bugs, Capsids]. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes Miroïdes, comptant près de 10.000 espèces. Elles sont appelées communément punaises des plantes. Ces petites punaises (2 à 12 mm) ont un corps faiblement chitinisé. Elles sont de forme allongée ou ovale et souvent vivement colorées. Certains sont toutefois de couleur terne ou sombre. Leur tête est généralement hypognathe. Comme tous les Hémiptères, cette Famille possède des pièces buccales piqueuses contenues dans un rostre fonctionnant comme une aiguille hypodermique afin de sucer la sève des plantes. Certains vivent d'ailleurs en grand nombre sur les plantes herbacées. Certains ont une salive toxique pour les plantes, d'autres transportent des virus. Quelques espèces sont toutefois prédatrices. Leurs yeux composés sont volumineux. Ils n'ont pas d'ocelles. Leurs antennes filiformes formées de 4 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Leur scutellum est peu développé. Les hémélytres présentent distinctement à la fois un clavus, un corium mais surtout un cunéus bien développé et une membrane montrant une à deux cellules fermées. Leurs ailes postérieures ne présentent qu'une ou deux cellules. Certaines espèces sont brachyptères. Les fémurs des pattes médianes et postérieurs portent des trichobothries. Leurs tarses ont trois articles. Ils sont cosmopolites. Les femelles pondent leurs œufs dans les tissus des plantes. On trouve dans cette famille des espèces myrmécophiles qui vivent en association avec les fourmis. Syn. junior invalide Capsidés (selon SITI).

    Mirinidés

    (Mirinidae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, Bombycoïdes.

    Miroïdes

    (Miroidea) n. m. pl.  Super-famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes regroupant les Familles des Microphysidés et des Miridés.

    Miroir

    n. m. (Du lat. mirare regarder, admirer). [Mirror].

    1. Petite plage membraneuse élytrale (Pseudoélytre ou hémélytre) plus ou moins transparente à la surface vibrante servant à amplifier le son produit lors de la stridulation chez certains insectes, et notamment chez les Orthoptères Ensifères (Orthoptères dont les femelles sont munies d'un long ovipositeur ensiforme et qui possèdent de longues antennes fines). Les miroirs des Orthoptères sont assez comparables aux cymbales des Hémiptères Cicadoïdes. On parle aussi de tympan chez les cigales. Ils sont notés « p ». Syn. Harpe, Speculum, Tambour.
    Voir aussi Appareil stridulatoire, Cymbale, Ensifères, Harpe 1, Hémélytre, PseudoélytreRésonateur et Tympan 1.

    2. Chez les chenilles processionnaires du pin, Thaumetopoea pityocampa, replis cutanés regroupant des touffes de poils urticants. Ces miroirs sont dégagés brusquement lorsque les chenilles sont inquiétées. Les soies urticantes se brisent alors et sont projetées vers l'agresseur. 

    Miroirs à cire

    [Wax mirrors]. Voir Glande cirière.

    Mite

    n. f. [Clothes moth]. Nom usuel de la chenille de Lépidoptères Glossates de la famille des Tinéidés (Microlépidoptères). Ces chenilles s'attaquent dans nos placards aux laines, fourrures, étoffes, peaux et tapisseries qui y sont entreposées. Ces teignes sont intéressées par la kératine contenue dans ces vêtements. Mais elles peuvent aussi s'attaquer aux feuilles des arbres, graines etc. Les mites femelles attirent les mâles à l'aide de phéromones (ce qui rend possible le piégeage aux phéromones).
    Voir aussi Teigne Digestion et Mallophagie.

    Mitose

    n. f. (Du gr. mitos filament). [Mitosis]. Division d'une cellule en deux cellules filles possédant le même nombre de chromosomes. Voir aussi Mue.

    Mnémotaxie

    n. f. (Du gr. mnemé mémoire et taxis ordre, arrangement). Réaction d'orientation d'animaux mobiles vers une direction par mémorisation. La source de stimulation a alors disparue (ex. le soleil). La mnémotaxie a été démontrée chez les fourmis et les abeilles qui retrouvent leur chemin pour retourner au nid ou pour aller sur des lieux d'approvisionnement. La mnémotaxie est une topotaxie (réaction directionnelle).
    Voir aussi Topotaxie et Cerveau.

    Mnésarchaeidés

    (Mnesarchaeidae) n. m. pl. [New-Zealand primitive moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Exoporiens, que l'on trouve en Nouvelle-Zélande, type de la Super-famille des Mnésarchaeoïdes.

    Mnésarchaeoïdes

    (Mnesarchaeoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Exoporiens, représentée par la Famille des Mnésarchaeidés.

    Mogoplistidés

    (Mogoplistidae) n. m. pl. [Scaly crickets]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Mogoplistoïdes. Ils ressemblent aux grillons. Ces insectes sont au minimum dépourvus d'ailes postérieures sinon aptères. Leur corps est recouvert de petites écailles. On les appelle de ce fait usuellement grillons squameux. L'abdomen porte deux longs cerques.

    Mogoplistoïdes

    (Mogoplistoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Orthoptères Ensifères regroupant les Familles suivantes : Malgasiidae, Mogoplistidae, Myrmecophilidae.

    Moine

    n. m. (Du gr. monachos qui vit seul).
    1. Nom commun du Coléoptère Cantharidé, Cantharis rustica également appelé « Téléphore moine ».

    2. [Black arches, Nun moth]. Nom vernaculaire d'un Lépidoptère Liparidé, Lymantria monacha appelé également « Nonne ».

    Moiré

    n. m. Nom vernaculaire donné à divers Lépidoptères Nymphalidés Satyrinés du Genre Erebia. Ex. Le moiré andorran, Erebia sthennyo. Le moiré automnal, E. neoridas. Le moiré aveuglé, E. pharte. Le moiré blanc-fascié, E. ligea. Le moiré cantabrique, E. lefebvrei. Le moiré cauterésien, E. serotina. Le moiré cendré, E. pandrose. Le moiré chamoisé, E. gorge. Le moiré cuivré, E. tyndarus. Le moiré de la canche, E. epiphron. Le moiré des fétuques, E. meolans. Le moiré des luzules, E. oeme. Le moiré des pâturins, E. melampus. Le moiré des pierriers, E. scipio. Le moiré des Sudètes, E. sudetica. Le moiré du nardet, E. nivalis. Le moiré fauve, E. mnestra. Le moiré fontinal, E. pronoe. Le moiré franconien ou Nègre à bandes fauves, E. medusa. Le moiré frange-pie, E. euryale. Le moiré lancéolé, E. alberganus. Le moiré lustré, E. cassioides. Le moiré Ottoman, E. ottomana. Le moiré piémontais, E. aethiopella. Le moiré printanier, E. triaria. Le moiré provençal, E. epistygne. Le moiré pyrénéen, E. gorgone. Le moiré striolé, E. montana. Le moiré stygien, E. styx. Le moiré sylvicole, E. aethiops. Le moiré variable, E. manto. Le moiré velouté, E. pluto.

    Moissonneuse (Fourmi)

    adj. [Harvesting ants]. Voir Fourmi moissonneuse.

    Mola

    n. f. (Du lat. mola meule de moulin). [Mola]. Partie proximale, plus ou moins épaissie, du bord interne des mandibules dont le rôle est de broyer les aliments. Voir Mandibule.

    Molannidés

    (Molannidae) n. m. pl. [Hood-case caddisflies]. Famille d'Insectes Trichoptères (Phryganes).

    Molyte

    n. m. Nom usuel d'un Insecte Coléoptère Curculionidé, nuisible aux carottes, Liparus coronatus dont l'ancien nom de genre était Molytus. Syn. Liparus.

    Momphidés

    (Momphidae) n. m. pl. [Momphid moths]. Famille d'Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. On en connait 40 espèces. Les adultes ont un petit corps. Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. Leurs ailes sont terminées en pointe. La nervure Cubitale Postérieure (CuP) est absente sur l'aile antérieure, ce qui les distingue des Scythrididés. La nervure Radiale 1 (R1) est aussi plus longue sur l'aile antérieure. Elle se détache avant ou au milieu du bord antérieur de la cellule. Leurs ailes postérieures sont étroites. On les trouve en Amérique du Nord.

    Monandre

    adj. (Du gr. monos seul et anêr, andros mâle). [Monandrous]. Dont la femelle n'accepte qu'un seul accouplement. Presque tous les insectes s'accouplent avec plusieurs mâles, mais chez les insectes sociaux, la plupart sont monandres. Contr. Polyandre.

    Monandrie

    n. f. [Monandry]. Syn. de monoandrie. Voir Monoandrie.

    Monarque

    n. m. (Du gr. monarchés souverain). [Monarch butterfly]. Nom usuel donné au papillon, Danaus plexippus connu pour ses longues migrations allant du Mexique au Canada et répandu dans le monde entier. Le monarque appartient à la Famille des Nymphalidés Danaïnés. Les pattes antérieures des femelles sont atrophiées ce qui leur donne l'impression de ne porter que deux paires de pattes. C'est une des caractéristiques de cette Famille. Son cousin est le « petit monarque », Danaus chrysippus.
    Voir aussi Migration.

    Moniliforme

    adj. (du gr. monos seul et forma forme). [Moniliform]. Se dit d'un appendice, et le plus souvent à propos des antennes, lorsque les articles qui les composent prennent la forme d'un collier de perle (succession de renflements sphériques puis d'étranglements). 

    Monoandrie

    n. f. (Du gr. monos seul et andros mâle). [Monandry]. Presque tous les insectes pratiquent la polyandrie, l'accouplement avec plusieurs mâles. Mais chez les Insectes sociaux, les femelles ne subissent en général qu'un seul accouplement. Dans les colonies de fourmis monandres, la proportion d'adultes femelles est plus importante que la proportion de mâles. Le sex-ratio est déséquilibré. Contr. Polyandrie.

    Monocalique

    adj. (Du gr. monos seul et kalia cabane, hutte). [Monocalic]. Chez les Hyménoptères Formicidés, se dit d'une colonie constituée d'un seul dôme, d'un seul nid. Syn. Monodomique. Contr. Polycalique.
    Voir aussi Monodomie.

    Monocondyliens

    n. m. pl. et adj.  (Du gr. monos seul et kondulos articulation). [Monocondylic (adj. )]. Groupe biologique d'Hexapodes regroupant les Entognathes (Diploures, Protoures et Collemboles) et les Archaeognathes, où les mandibules ne présentent qu'une seule articulation avec la capsule céphalique (caractère primitif). Les mandibules chez les Aptérygotes sont des articulations monocondyliennes. Les Dicondyliens qui présentent des mandibules pourvues de deux articulations représentent la majorité des ordres d'Insectes. Selon NCBI, les Insectes Ptérygotes et les Thysanoures sont des Dicondyliens et les Insectes Archaeognathes sont des Monocondyliens. Les Monocondyliens que sont les Diploures et les Ellipoures (Ellipura Collemboles et Protoures) sont des Hexapodes à côté des Insectes.
    Voir aussi Archéognathes et Dicondyliens.

    Monodomie

    n. f. (Du gr. monos seul et domâ maison). [Monodomy]. Chez les Hyménoptères Formicidés, colonie constituée d'une seule fourmilière. Lorsque plusieurs nids sont interconnectés, on parle de polydomie. La monodomie est fréquente chez les colonies de fourmis constituées selon le type des fondations indépendantes. Contr. Polydomie.
    Voir aussi Fondation indépendante.

    Monodomique

    adj. [Monodomous]. A propos des Hyménoptères Formicidés, qui est constitué d'un seul nid. Syn. Monocalique. Contr. Polydomique.

    Monoécique

    ou Monoïque adj. (Du gr. monos seul et oikos maison, habitat). [Monoecious, Autoecious]. Qui réalise tout son cycle de développement sur un seul hôte végétal ou sur des hôtes de la même famille. Il peut cependant y avoir tout de même vol de dissémination. C'est le cas du puceron cendré du chou, Brevicoryne brassicae du puceron du pois, Acyrthosiphon pisum ou du puceron des épis des céréales, Sitobion avenae etc. Contr. Hétéroécique.
    Voir aussi Cycle de reproduction des pucerons, Diécique et Vol de dissémination.

    Monoglyphe

    n. f. [Dark Arches]. Nom vernaculaire d'Apamea monoglypha Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.

    Monogone

    adj.  (Du gr. monos seul et gonê semence). Qui ne présente qu'un seul mode de reproduction (Ex. la reproduction sexuée qui est généralement répandue chez les Insectes). Mais chez certains pucerons, la reproduction peut être sexuelle ou agame. Lorsqu'il existe ainsi plusieurs modes de reproduction, on parle alors alors d'une reproduction Amphigone. Contr. Amphigone.

    Monogyne

    adj. (du gr. monos seul et gunê femelle). [Monogynous]. Désigne chez les Insectes sociaux, une colonie ne possédant qu'une seule femelle (Reine). Contr. Polygyne.

    Monogynie

    n. f. [Monogyny]. Colonie de fourmis monogynes. Contr. Polygynie.

    Monogynie fonctionnelle

    [Functional monogyny]. Chez les Hyménoptères, colonie polygynique dont une seule femelle est apte à pondre. Ex. Chez certaines espèces des genres Polistes (Hyménoptères Vespidés) et Leptothorax (Hyménoptères Formicidés).

    Monogynie primaire

    [Primary monogyny]. Chez les Hyménoptères, fondation d'une colonie par une seule reine.
    Voir aussi Polygynie primaire.

    Monogynie secondaire

    [Secondary monogyny]. Chez les Hyménoptères, fondation d'une colonie par plusieurs reines mais dont une seule survivra.
    Voir aussi Pléométrose et Polygynie secondaire.

    Monolectique

    adj. (Du gr. monos seul et lektos choisi). [Monolectic]. Qui ne butine qu'une seule espèce de plante. Contr. Polylectique. Voir Monolectisme.

    Monolectisme

    n. m. [Monolectism]. A propos des Insectes et plus particulièrement de certaines abeilles (ex. Melita nigricans Andrena florea Hoplitis adunca Macropis julvipes etc.), comportement consistant à ne butiner qu'une seule espèce floristique. Le monolectisme est très rare. Il s'observe aussi chez certains Hyménoptères pollinisateurs d'orchidées (ex. Eucera sp. ), chez certaines petites guêpes pollinisatrices de figuiers (Agaonidae) et chez un papillon pollinisateur des yuccas (ex. Tegiticula yuccasella de la Famille des Prodoxidés). Contr. Polylectisme.
    Voir aussi Monophage et Oligolectisme

    Monomachidés

    (Monomachidae) Szepligeti, 1889 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Térébrants Proctotrupoïdes. C'est une petite famille ne regroupant pas plus de 15 espèces. Leurs palpes maxillaires portent trois articles, les palpes labiaux cinq. Les antennes des femelles ont 15 articles et celles des mâles en ont 14. Leurs ailes postérieures présentent une cellule fermée. Leur gaster est longuement pétiolé (en forme de tige). Les espèces australiennes sont parasites des œufs de Stratiomyidés (Diptères). On les trouve en Australie et en Amérique du Sud.

    Monomère

    adj. (Du gr. monos seul et meros partie). [Monomerous]. Qui ne comporte qu'un article. 

    Monommidés

    (Monommidae) n. m. pl. [Opossum beetles]. Famille d'Insectes Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes (selon NCBI). Syn. invalide de Zopheridés selon SITI. Voir Zopheridés.

    Monomorium

    n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Vespoïdes Formicidés de couleur jaune qui vit dans les boiseries des restaurants et des magasins d'alimentation et qui attaque les provisions. Ex. la « Fourmi pharaon », Monomorium pharaonis.

    Monomorphe

    adj. (Du gr. monos seul et morphê forme). [Monomorphic].
    1. Qui n'existe que sous une seule forme. Contr. Polymorphe.

    2. Autrefois, nom donné par M. de Laporte aux Thysanoures car ces derniers ne subissent pas de métamorphoses (Amétaboles).

    Voir aussi Morphe Homomorphe et Amétaboles.

    Monomorphisme

    n. m. [Monomorphism]. Phénotype (ensemble des traits du génotype) unique au sein d'une population. Il y a alors absence de variation génétique au sein de l'espèce.

    Monophage

    n. m. et adj. (Du gr. monos seul et phagein manger). [Monophagous (adj. )]. Animal qui ne se nourrit que d'une seule espèce. Cela vise, par exemple, un herbivore qui ne se nourrirait que d'une seule espèce végétale (Ex. le ver à soie qui ne se nourrit que du mûrier). Le terme s'applique aussi dans le cas d'un parasite qui ne se développerait au détriment que d'une seule espèce d'hôte déterminé. Contr. Polyphage.
    Voir aussi Monolectisme.

    Monophlebidés

    (Monophlebidae) n. m. pl. [Giant Scales]. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Sternorrhynches Aphidiformes Coccoïdes. Voir Monophlebulus.

    Monophlebulus

    n. m. Genre d'Insectes Hémiptères Sternorhynques Monophlebidés, comprenant une douzaine d'espèces de grandes cochenilles au corps rouge ou orangé.

    Monophylétique

    adj.  (Du gr. monos seul et phulon race). [Monophyletic]. Voir Groupe monophylétique. Contr. Polyphylétique.
    Voir aussi Cladisme.

    Monophylogenèse

    n. f. (Du préf. mono et du gr. phulê tribu et genesis naissance, origine). [Monophylogenesis]. Filiation des organismes, actuels ou anciens, d'une souche unique par rameaux divergents. Voir aussi Groupe monophylétique.

    Monospécifique

    adj. [Monospecific]. Genre qui ne comprend qu'une seule espèce.

    Monotomidés

    (Monotomidae) Laporte, 1840 n. m. pl. [Root-eating beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. On en connait près de 250 espèces réparties en 2 sous-familles (celle des Rhizophaginés (Voir Rhizophagidés) et celle des Monotominés) et 35 genres. Ce sont de petits insectes mesurant entre 1,5 et 6 mm. Ils portent souvent des macules orangées sur leur corps de couleur noir, brun ou jaunâtre. Les côtés de leurs corps sont plus ou moins parallèles. Leur tête est prognathe. Leurs antennes sont droites. Leur massue antennaire est compacte et est formée de 2 articles. Les élytres sont tronqués à leur apex. Leurs tarses sont pentamères ou tétramères ou hétéromères chez les mâles (5-5-4). L'abdomen montre 5 sternites visibles dont le premier et le cinquième sont plus allongés que ceux du second au quatrième qui sont plus ou moins égaux. Leur pygidium est découvert. Ces sont des insectes prédateurs ou mycophages. On les trouve généralement sous les écorces d'arbres morts, dans les champignons, dans les galeries creusées par les Scolytidés et dans les matières végétales en décomposition. Ils sont cosmopolites.

    Monotrème

    adj. (Du gr. monos seul et trêma orifice). [Monotremous]. Qui ne possède qu'un seul orifice digestif, urinal ou génital.

    Monotrysien

    adj. (Du gr. monos seul et tryst salle d'attente). [Monotrysian]. Chez les Lépidoptères, désigne les femelles qui ne possèdent qu'un seul orifice génital, le vestibulum, qui sert à la fois pour la copulation, la ponte et l'évacuation des déchets (anus). Contr. Ditrysien.
    Voir aussi Exoporien et Vestibulum.

    Monotrysiens

    (Monotrysia) Borner, 1939 n. m. pl. Groupe biologique ou Sous-ordre (selon classification) de Lépidoptères comprenant près de 1% de la population, opposé aux Ditrysia plus évolués, qui eux comprennent 99 % des Lépidoptères. Ces espèces dites primitives, outre le fait de ne posséder qu'un seul orifice (génital pour la ponte et la copulation et anal pour les excréments), ont également pour caractéristiques de présenter des ailes au couplage jugate (joug ou jugum) avec des nervures nombreuses et peu différentes (c'est à dire les homoneures bien que certains hétéroneures tels que les Incurvarioïdes soient aussi monotrysiens.) et des pièces buccales non différenciées en trompe (proboscis ou haustellum), ce qui les rapproche des Trichoptères. Dans un sens restrictif, ce Sous-ordre comprend les Super-familles des Incurvarioïdes et des Nepticuloïdes et la Famille des Ériocraniidés.
    Voir aussi Ditrysiens Exoporiens Homoneures Hétéroneures et Lépidoptères.

    Monotypie

    n. f. (Du gr. monos seul et tupos modèle). [Monotypy]. Lorsqu'un auteur désigne un taxon nominal du groupe « Genre » à partir d'une seule espèce, le genre est dit monospécifique. Le taxon nominal du groupe « Genre » prend alors cette espèce nominale comme type par indication (type par monotypie). Mais il peut y avoir aussi monotypie quand le groupe « Famille » est établi à partir d'un seul Genre ou le groupe « Ordre » à partir d'une seule Famille.

    Monovoltin, -e, -s

    adj. (Du préf. mono et du lat. volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Monovoltine]. Se dit des espèces qui ne produisent qu'une génération par an. Ex. Le vers à soie. Syn. Univoltin.
    Voir aussi Voltinisme.

    Monoxène

    n. m. et adj. (Du gr. monos seul et xenos étranger). [Monoxenous]. Fait pour un parasite de se développer aux dépens d'un seul hôte. Contr. Hétéroxène et Polyxène.
    Voir aussi Hétéroxène Polyxène Holoxène Sténoxène Oligoxène et Euryxène.

    Montage des insectes

    Le montage des insectes peut être effectué sur épingle, sur paillette ou sur minuties. Des épingles standardisées doivent être utilisées. Elles existent en 10 grosseurs numérotées de 000 (diamètre de 0,25 mm) à 7 (diamètre de 0,65 mm). Ce montage direct sur épingle est réservé aux espèces d'une longueur supérieure à 9mm. Sinon, il est plutôt conseillé d'utiliser des paillettes. Quant au montage sur minuties, il est plutôt conseillé pour les insectes de petite taille. Le piquage des insectes est conventionné pour chaque ordre. Voir aussi Piquage des insectes, É​​​​​​​talage des insectes et Séchage des insectes.

    Morabidés

    (Morabidae) n. m. pl.  Famille d'Insectes Orthoptères Caelifères Eumastacoïdes.

    Mordellidés

    (Mordellidae) n. m. pl. [Tumbling flower beetles]. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes comptant près de 1.500 espèces mesurant entre 1,5 et 15 mm. Leur corps fusiforme, trapu et bossu présente un habitus caractéristique qui permet de les distinguer immédiatement de la quasi-totalité des autres espèces de Coléoptères. Leur tête est nettement séparée du reste du corps. Leurs antennes peuvent être filiformes, serrulées ou terminées en massue. Leur pronotum est caréné latéralement. Les élytres en fuseau sont recouverts de minuscules poils pouvant former des taches blanches. Leurs pattes fines portent des épines. Les pattes arrière sont chez beaucoup d'espèces plus longues. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Ils peuvent porter souvent une paire de griffe. L'abdomen qui présente 5 sternites, est pointu en son apex (pygidium) et dépasse largement de l'extrémité des élytres, renforçant ainsi l'aspect fusiforme de l'ensemble. Quelques espèces sautent en utilisant leurs pattes postérieures et la pointe de leur abdomen. Les adultes floricoles, se laissent tomber quand on les dérange (thanatose). Leurs larves parasites ou prédatrices sont éruciformes. Elles peuvent porter des urogomphes. Elles peuvent être mineuses de tiges ou vivre dans le bois en décomposition. Ils sont cosmopolites. Ex. La Mordelle pointue, Mordella aculeata.

    Morio

    n. m. [Mourning Cloak (USA-Canada), Camberwell beauty (GB)]. Nom vulgaire d'une espèce de vanesse brune et jaune, Nymphalis antiopa de la Famille des Nymphalidés, papillon commun en France, dont la chenille vit sur le saule, le bouleau et le peuplier.

    Mormolyce

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés dont les représentants sont appelés communément Carabes violons ou Scarabées violons du fait de la forme particulière de leurs élytres en forme de grande feuille. Ce genre que l'on trouve en Indonésie et en Malaisie est menacé. Ex. Mormolyce phyllodes.

    Mormonia

    Hübner, 1823 n. f.  Genre d'Insectes Lépidoptères Noctuidés aux ailes inférieures rouges vivant près des chênes, dont l'espèce Catocala sponsa est appelée usuellement « Fiancée ». Syn. senior Catocala.

    Mormotomyiidés

    (Mormotomyiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Muscoïdes. Comme tous les membres de la Super-famille des Muscoïdes on les reconnait à l'absence de soies hypopleurales sur leur méron.

    Moro-sphinx

    n. m. [Hummingbird hawk-moth, Hummingmoth]. Nom usuel d'un Insecte Lépidoptère Sphingidé du nom de Macroglossum stellatarum au corps trapu et à la trompe très longue qui aspire le nectar des fleurs sans cesser de voler à la manière d'un colibri et qui vit sur le caille-lait (herbacée). Voir Macroglosse.
    Voir aussi Vol.

    Morphe

    n. m. (Du lat. morpha forme). [Morph]. En biologie, les morphes désignent les différentes sous-populations d'individus qui coexistent au sein d'une même espèce vivante et qui se distinguent pourtant les uns des autres par des traits anatomiques différents, voir même comportementaux. Ex. Le phalène du bouleau (Biston betularia) de Grande-Bretagne (Lépidoptère Géométridé) qui existe sous deux morphes, un clair (dit typica) et un foncé (dit carbonaria ou mélanique), dont les proportions dans la population varient avec le degré de pollution des arbres sur lesquels il se pose.
    Voir aussi Caste Polymorphisme et Race.

    Morphinés

     (Morphinae) n. m. pl. Sous-famille d'Insectes Lépidoptères Nymphalidés ou papillons devant son nom au genre Morpho.

    Morpho

    n. m. Genre d'Insectes Lépidoptères Papilionoïdes Nymphalidés, papillon diurne d'un bleu azur des forêts tropicales d'Amérique du Sud. Les écailles de leurs ailes sont bleues métalliques et sont utilisées dans l'artisanat de certains pays afin de confectionner des tableaux. Ex. Morpho menelaus.

    Morphodynamique

    (paramètre ou facteur) adj. [Morphodynamic]. Qualité et spécificité physique d'un habitat tel que par exemple pour un cours d'eau sa pente, son courant, la profondeur de son lit, la granulométrie du substrat et la végétation aquatique qui le borde.
    Voir aussi Microhabitat.

    Morphogenèse

    n. f. (Du gr. morphê forme et genesis naissance). [Morphogenesis]. Croissance et changement de forme au cours du développement.

    Morphologie

    n. f. (Du gr. morphê forme et logos discours, science). [Morphology]. Etude de la forme extérieure que prend un être vivant ou un organe.

    Morphotype

    n. m. (Du gr. morphê forme et tupos modèle). [Morphotype]. Specimen-type dont les caractéristiques morphologiques sont déterminées. C'est le type morphologique d'une espèce.

    Morpion

    n. m. (De mord et de pion soldat d'infanterie). [Crab louse, Pubic louse]. Nom vulgaire du Pthirus pubis de la Famille des Pthiridés (Ordre des Phthiraptères), appelé également « Pou du pubis » qui se fixe sur les poils pubiens et qui provoque une parasitose appelée « Pthirose », causant de cruelles démangeaisons. Voir aussi Pédiculidés et Pthirus.

    Morsure

    n. f. [Bite(s)]. Plaie résultant de l'action de mordre. On parlera plus de morsure à propos des Araignées. Chez les araignées de grande taille, dont les chélicères sont assez grandes pour percer la peau, la morsure est rarement mortelle. Les insectes munis de pièces buccales broyeuses peuvent également mordre puisqu'ils sont munis de deux mandibules mobiles aptes à broyer.
    Voir aussi Piqûre.

    Mosaïque

    adj. (Du lat. mosaicus tacheté). [Mosaic]. Mélangé, disposé comme les pièces d'une mosaïque.

    Mosaïque sexuelle

    [Sexual mosaic]. Terme utilisé à propos de gynandromorphe qui présente un mélange en proportions variées de caractères mâles et femelles.
    Voir aussi Gynandromorphisme.

    Motoneurone

    n. m. [Motor neuron]. Syn. de neurone moteur. Voir Neurones moteurs.

    Mouche

    n. f. (Du lat. musca). [Fly(ies)].
    1. Genre d'Insectes Diptères au corps trapu dont la larve ressemble à un ver.

    2. Nom donné à plusieurs insectes, aux formes trapues, de l'ordre des Diptères ou plus rarement des Hyménoptères (ex. mouche à miel), voir des Coléoptères (ex. mouche à feu).

    3. Leurre imitant un insecte utilisé par les pêcheurs. 

    Mouche à bœuf

    Autre nom des taons. Voir Taon.

    Mouche à cheval

    ou Mouche à chevreuil Nom commun donné aux Diptères Brachycères de la Famille des Tabanidés (Taons) au Canada.

    Mouche à damier

     Grosse mouche du Genre Sarcophaga type de la famille des Sarcophagidés. Ex Sarcophaga carnaria qui pond ses œufs sur les viandes, également appelée communément « mouche grise de la viande ». Ces mouches peuvent être parasites des vers de terre. Elles sont vivipares. A la naissance les larves mesurent près de 4 mm et vont quitter leur « hôte » pour se nymphoser dans le sol au bout de cinq à six jours.

    Mouche à feu

    Mouche à feu, Nom usuel de certains Coléoptères du genre Pyrophorus (Elatéridés) ou Luciola (Lampyridés). Voir Pyrophore et Luciole. Mouche à fleur Nom usuel des Diptères Brachycères Cyclorrhaphes de la famille des Syrphidés. Mouche à fruit (ou Mouche Méditerranéenne des fruits), Nom usuel de Ceratitis capitata. Voir Cératite. Mouche à merde Nom usuel de nombreuses mouches dont notamment celles de la famille des Scathophagidés (Ex. Scathophaga stercoraria) et des Calliphoridés (ex. Lucilia caesar). Mouche à miel Syn. d'abeille. Voir Abeille. Mouche armée Nom usuel des Diptères Brachycères de la Famille des Stratiomyidés. Mouche à scie Nom usuel porté par les Hyménoptères Symphytes du fait que les femelles possèdent un ovipositeur en forme de scie qui leur sert à insérer leurs œufs dans les tissus des plantes. Voir Symphytes et Tenthrède. Mouche à soie Voir Némate. Mouche à toison Voir Asilidés. Mouche à viande Nom commun donné aux Diptères Brachycères de la Famille des Sarcophagidae. Voir Sarcophage. Mouche à viande de Terre-Neuve Nom usuel de Protophormia terraenovae. Mouche à viande du sud Nom usuel de Cochliomyia macellaria. Mouche aux yeux d'or Voir Chrysopidés. Mouche blanche Nom usuel des Aleurodes. Voir Aleurodes. Mouche bleue Appelée également Mouche à viande, il s'agit d'une grosse mouche Calliphore (Calliphora vicina (Musca erythrocephala)) qui pond ses œufs sur les charognes ou les viandes. Voir Calliphoridés. Mouche-charbon ou Mouche charbonneuse Autre nom de la mouche des étables ou Stomoxe ou Mouche piquante, Stomoxys calcitrans qui se nourrit du sang des bovins, porcs et lapins. Voir Mouche des étables et Stomoxe. Mouche crabe Nom usuel de l'hippobosque. Voir Hippobosque.

    Mouche d'Espagne

    Syn. de Cantharide officinale ou Cantharide vésicante. Voir Cantharide vésicante. Mouche de Hesse Nom usuel de Mayetiola destructor. Voir Cécidomyie. Mouche de l'asperge Nom usuel de Plioreocepta poeciloptera, qui vit dans les cultures d'asperges auxquelles leurs larves causent parfois de graves dommages. Mouche de l'oignon Nom usuel de Phorbia antiqua (ou Delia antiqua). Mouche de l'olive Nom usuel de Bactrocera olea. Mouche de la betterave Nom usuel de Pegomyia betae appelée également communément Pégomyie. Mouche de la betterave à sucre Nom usuel de Tetanops myopaeformis. Mouche de la bryone nom usuel de Liriomyza bryoniae (Agromyzidés). Mouche de la carotte Nom usuel de Chamaepsila rosae. Voir Psylle et Psylomie. Mouche de la cerise Nom usuel de Rhagoletis cerasi. Mouche de l'airelle Nom usuel de Rhagoletis mendax. Mouche de la pomme Nom usuel de Rhagoletis pomonella (Téphritidés). Mouche de la mangue Nom usuel de Bactrocera frauenfeldi (Téphritidés). Mouche de la Saint-Jean ou Mouche de la Saint-Marc Voir Bibionidés. Mouche de Lybie Autre nom de la Lucilie bouchère, Cochliomyia homonivorax de la Famille des Calliphoridés, originaire d'Amérique Centrale. C'est une des rares larves de Diptères à se nourrir de matière vivante (avec les Cutérèbres et les Dermatobies). Mouche de Mai Autre nom des Ephémères. Ce nom est plus particulièrement donné à l'espèce Ephemera danica. Mouche de Mai jaune Nom vernaculaire d'un Insecte Ephéméroptère, Potamanthus luteus. Voir Ephémère. Mouche de Pierre Voir Plécoptères. Mouche des brous du noyer Nom usuel de Rhagoletis completa. Mouche des bulbes Nom usuel d'Eumerus tuberculatus. Mouche des cerises Nom usuel d'un Insecte Diptère de la Famille des Téphritidés, Rhagoletis cerasi. Mouche des chevaux Voir Hypoderme. Mouche des cornes Nom usuel de Haematobia irritans. Mouche des fruits Voir Téphritidés et Cératite. Mouche des fruits du Pacifique Nom usuel de Bactrocera xanthodes de la Famille des Téphritidés que l'on trouve en Océanie.

    Mouche décapiteuse

    Nom usuel donné à certaines mouches du genre Pseudacteon (Diptères Phoridés) qui parasitent des fourmis et dont l'asticot remontera depuis l'abdomen jusque dans la tête de sa victime, ce qui en provoquera la décapitation. Ex. Pseudacteon laciniosus P. formicarum.

    Mouche des étables

    Mouche hématophage du genre Stomoxe (Stomoxys calcitrans S. nigra) pouvant transmettre des maladies infectieuses (maladie du charbon, anémies). Ce sont des Diptères Muscidés de 2 à 20 mm au corps gris tacheté de noir et à la trompe piqueuse. Leur piqûre est douloureuse pour les humains comme pour les animaux. On les trouve dans les fermes et les étables.

    Mouche des greniers

    Mouche domestique du nom de Pollenia rudis (Diptère Brachycère Calliphoridé). Mouche des latrines Nom usuel de Fannia scalaris (Diptère Brachycère Fanniidé). Mouche des narcisses Nom usuel de Merodon equestris (Diptère Brachycère Syrphidé). Mouche des neiges Nom usuel donné à un Insecte Diptère de la Famille des Trichocéridés, Trichocera annulata car les imagos apparaissent durant les périodes hivernales. Mouche des pluies Autre nom de l'anthomyie pluviale, Anthomyia pluvialis de la Famille des Anthomyiidés.

    Mouche des sables

    1. Diptère Nématocère de la famille des Chironomidés dont seul le mâle pique (et non pas la femelle à la différence des moustiques les plus connus). Voir Chironome.

    2. Diptère Nématocère de la famille des Psychodidés du genre Phlébotome. Voir Phlébotome.

    Mouche des semis

    Nom usuel de Phorbia platura (ou Delia platura) (Diptère Brachycère Anthomyiidé). Mouche des terreaux Nom usuel donné aux Diptères Nématocères Mycétophiloïdes de la Famille des Sciaridés. Mouche des tiges du blé Nom usuel de Meromyza americana (Diptère Brachycère Chloropidé). Mouche des Yeux Voir Hippelates.

    Mouche domestique

    Nom usuel de Musca domestica la mouche la plus connue se développe dans les matières en décomposition. Elle fait partie de l'ordre des Diptères et de la Famille des Muscidés. La mouche domestique est nuisible par les microbes qu'elle transporte sur ses pattes et sa trompe et peut transmettre des maladies comme le choléra, la typhoïde, la dysenterie, la tuberculose et les gastro-entérites. Ses larves appelées asticots sécrètent une pepside qui prédigère les aliments, les réduisant en boullie afin qu'ils puissent être aspirés par la suite. Cette mouche est universellement répandue car elle a suivi l'homme partout.

    Mouche dorée

    Autre nom de Lucilia caesar de la Famille des Calliphoridés également appelée Lucilie ou mouche verte ou mouche à merde.

    Mouche du cerf

    Nom usuel de Lipoptena cervi Diptère de la famille des Hippoboscidés. Mouche du chevreuil Nom usuel des taons au Canada, également appelé mouche à cheval. Mouche du chou Nom usuel de Delia radicum. Mouche du cresson Nom usuel d'Hydrellia nasturtii de la Famille des Ephydridés dont la larve mine les tiges du cresson. Mouche du framboisier Nom usuel de Pegomya rubivora. Mouche du fromage Nom usuel de Piophila casei. Voir Piophile. Mouche du fruit Voir Téphritidés. Mouche du groseillier Nom usuel d'Epochra canadensis. Mouche du melon Nom vernaculaire de Bactrocera cucurbitae (Téphritidés) des régions tropicales. Mouche du navet Nom usuel de Delia floralis. Mouche du pétrole Nom usuel de Helaeomyia petrolei dont les larves vivent dans les mares d'hydrocarbures afin de s'y nourrir des insectes qui s'y retrouvent piégés. Mouche du piment Nom usuel de Zonosemata electa. Mouche du tournesol Nom usuel de Strauzia longipennis. Mouche du varech Voir Coelopidés.

    Mouche du vinaigre

    [Vinegar flies]. Nom commun donné aux Diptères Brachycères de la Famille des Drosophilidés et plus particulièrement à l'espèce Drosophila melanogaster. Du fait de sa reproduction et de sa croissance rapide (elle boucle son cycle d'œuf à œuf entre 10 à 14 jours) et de la facilité de son élevage, c'est un des organismes modèles le plus utilisé en biologie et notamment en génétique car elles n'ont que 4 paires de chromosomes. Leur génome a été l'un des tout premiers chez les organismes vivant à avoir été entièrement séquencé dès 1998 (13.000 gènes). La mouche du vinaigre peut produire jusqu'à 25 générations par an. Elle a été rendue célèbre par les travaux de Thomas Hunt Morgan et des généticiens américains qui en ont fait un matériel de choix pour l'étude de l'hérédité. Elles sont de couleur brun jaunâtre. Elles présentent un dimorphisme sexuel. Les femelles mesurent environ 3 à 4 millimètres alors que les mâles sont plus petits. Leurs yeux sont de couleur rouge vif. Les antennes sont courtes et présentent une extrémité plumeuse. Leurs ailes sont de taille réduite et chiffonnée. Leur abdomen présente des anneaux transversaux noirs. L'abdomen des mâles est cependant plus foncé. Le mâle possède un amas de poils entourant l'anus et les parties génitales. La Mouche du vinaigre possède des organes du goût un peu partout sur le corps. On en trouve sur les pièces buccales (labelle, pharynx), mais aussi sur les tarses, les bors antérieurs des ailes et même sur l'ovipositeur. L'accouplement de la « mouche du vinaigre », Drosophila melanogaster est caractérisé par une danse complexe effectuée par le mâle à l'issue de laquelle la femelle sera prête. Voir aussi Drosophile.

    Mouche faciale

    Nom usuel de Musca autumnalis. Mouche granivore de l'épinette Nom usuel de Strobilomyia neanthracinaMouche granivore du mélèze Nom usuel de Strobilomyia laricis. Mouche grise de la viande Nom usuel de Sarcophaga carnaria. Voir Sarcophage et Mouche à damier. Mouche grise de l'endive Nom usuel d'Ophiomyia pinguis. Mouche grise des céréales Nom usuel de Phorbia coarctata. Mouche méditerranéenne des fruits Nom usuel de Ceratitis capitata. Mouche mineuse américaine Nom usuel de Liriomyza trifolii. Mouche mineuse sud-américaine Nom usuel de Liriomyza huidobrensis. Mouche myiasigène de l'est Nom usuel de Wohlfahrtia vigil. Mouche noire Nom usuel donné aux Insectes Diptères Nématocères de la Famille des Simuliidés. Mouche noire de la viande Nom usuel de Phormia regina. Mouche piquante des étables Nom usuel de Stomoxys calcitrans. Voir aussi Mouche charbonneuse. Mouche pourceau Autre nom usuel de l'Eristale gluante, Eristalis tenax. Mouche-scorpion Voir Mécoptères et Panorpe. Mouche-serpent Nom usuel donné aux Raphidioptères. Voir Raphidioptères. Mouche sur pilotis Voir Micropèzidés. Mouche tsé-tsé Glossine. Elle transmet la maladie du sommeil (trypanosome). Mouche verte Autre nom de Lucilia caesar. Voir Calliphoridés et Lucilie. Mouche vibrante Voir Ichneumon.

    Moucheron

    n. m. [Midge]. Nom vulgaire de tous les petits Diptères (cousins, chironomes, etc.) de petite taille vivant en groupe qu'ils s'agissent de moustiques (Nématocères) ou de mouches (Brachycères). On donne en général le nom de moucheron aux Diptères Brachycères Muscomorphes de la Famille des Drosophilidae et aux Diptères Nématocères Culicomorphes de la Famille des Chironomidae. Mais on connait aussi plus particulièrement le moucheron fantôme, Chaoborus sp. de la famille des Chaoboridés.

    Moucheron de la pomme de terre

    Nom usuel de Pnyxia scabiei (Diptère Nématocère Sciaridé).

    Moucheronner

    v. intr. En parlant d'un poisson, bondir hors de l'eau pour saisir au vol un insecte.

    Moucherons piqueurs

    Nom usuel donné aux Diptères Nématocères Culicomorphes de la famille des Ceratopogonidae.

    Moucherons-papillons

    Voir Psychodidés.

    Mouchette

    n. f.

    1. Petite mouche

    2. Syn. d'abeille. Voir Abeille.

    Moustiquaire

    n. f. Rideau de gaze ou de mousseline dont on entoure les lits pour se protéger des moustiques.

    Moustique

    n. m. (esp. mosquito petite mouche). [Mosquito(es)]. Nom usuel de plusieurs Insectes de l'Ordre des Diptères Nématocères dont les genres principaux sont ceux des Culex et des Anopheles à abdomen allongé et à longues pattes fragiles, dont la femelle pique la peau de l'homme et des animaux, pouvant leur inoculer diverses maladies (ex. paludisme, dengue, fièvre jaune, chikungunya). Dans le monde, le moustique est l'animal le plus mortel pour l'homme avec une moyenne annuelle de 725.000 décés qui leur sont dus. La femelle utilise les protéines contenues dans le sang de sa victime afin de produire ses œufs. Elle a sinon le même régime alimentaire que le mâle qui se nourrit du nectar des fleurs ou d'autres sources de sucre. Leurs larves aquatiques respirent l'air atmosphérique grâce à un dispositif original, porté par l'avant dernier segment abdominal (absent cependant chez les Anophélinés). Elles sont saprophages (elles se nourrissent de matières organiques en décomposition). Les moustiques, Culicidés hématophages se différencient des autres Nématocères par leurs ailes allongées, couvertes d'écailles. En France métropolitaine, le moustique ordinaire est le cousin appelé également Moustique commun ou Cousin commun, Culex pipiens (Culicidés). En région tropicale, on donne le nom de Moustique Tigré ou Moustique tigre d'Asie à Aedes albopictus (Culicidés) du fait de ses rayures blanches sur fond noir. Selon une étude (Journal of Experimental Biology, 2005, Vol 208, p. 3281), les femelles moustiques (Anopheles gambiae) se permettent d'uriner sur leur hôte afin de s'alléger et d'effectuer ainsi un maximum de prélèvement de sang. Voir Culicidés et Nématocères.

    Mucron

    n. m. (Du lat. mucro pointe acérée). [Mucro(nes)]. Chez les Collemboles, pièce terminale de la furca. La furca placée sur le quatrième sternite abdominal est constituée de trois parties, le manubrium contenant le muscle fléchisseur du saut, suivi de deux dens (dents), se terminant chacune d'un mucron. Le mucron peut avoir une morphologie variée. Il est utilisé en taxinomie.
    Voir aussi Furca.

    Mue

    n. f. (Du lat. mutare changer). [Moult(s) (GB), Molt(s) (US)]. Chez les Arthropodes, la mue consiste en un changement périodique de leur tégument (cuticule, épiderme et membrane basale). La mue est rendue indispensable à leur croissance du fait de la présence d'un exosquelette rigide, inextensible. Ce rejet périodique du tégument peut s'accompagner ou non d'une métamorphose (modification de la morphologie de l'organisme). La mue peut donc avoir lieu tant à l'état larvaire qu'à l'état précédant celui d'adulte. Chez les insectes Aptérygotes, il pourra y avoir des mues une fois la maturité sexuelle atteinte. Leur glande de mue restera active tout au long de la vie. Mais chez les Ptérygotes, la faculté de muer disparait au cours de la métamorphose. Une fois adulte, ces insectes ne grandissent plus et ne muent donc plus. La mue terminée, l'ancienne cuticule rejetée deviendra une exuvie. Les mues sont sous le contrôle de deux hormones particulières, l'ecdysone et l'hormone juvénile. Ce sont donc les mêmes hormones que celles qui régissent la métamorphose. Les cellules épithéliales et glandulaires vont grossir et former un espace dit exuvial dans lequel les cellules de l'épiderme après s'être détachées de l'ancienne cuticule vont fabriquer une nouvelle cuticule plus ample (processus de la mitose). Lors de la mue, les sécrétions issues de ces glandes vont constituer un liquide (apolyse consistant en l'émission d'un liquide exuvial, riche en enzymes digestives) qui va s'infiltrer entre l'épiderme et l'endocuticule afin de « digérer » l'ancienne cuticule et notamment les zones non durcies que sont l'endocuticule et, quand elle est présente, la mésocuticule (ex. chez les blattes). L'endocuticule ainsi dégradée va prendre l'aspect d'un liquide, qu'on nomme liquide exuvial. L'insecte va pouvoir ainsi réabsorber dans son épiderme via ses pores canaux près de 90% de l'ancienne cuticule. Seule une partie de l'exocuticule (plus dure) et la vieille épicuticule ne seront pas digérées par le liquide de la mue. Cet exosquelette restant va se fissurer le long des lignes d'exuviation (dites aussi lignes exuviales ou sutures ecdysiales) qui sont des zones moins résistantes au niveau de la tête et du thorax où la cuticule est plus fine. L'insecte va alors se gonfler d'eau ou d'air pour casser la cuticule au niveau des lignes d'exuviation et va pouvoir rejeter cette exuvie au moyen de contractions musculaires et sortir de l'ancienne cuticule par la suture ecdysiale. Pendant ce temps, les cellules épidermiques avaient proliféré provoquant ainsi un plissement de l'épiderme. Après l'exuviation, l'épiderme va se déplisser sur le corps toujours gonflé. La nouvelle cuticule durcira par le processus de sclérification (tannage) et se parera des éventuelles couleurs propres à l'espèce considérée (mélanisation). Une mue permet à l'individu de grossir sa taille en moyenne d'environ 25%. Le délai entre deux mues varie en fonction des espèces et peut connaitre des phases d'arrêt ou de ralentissement. Le nombre de mues est en général fixe selon les espèces. Si les plus primitifs comme les Collemboles muent toute la durée de leur existence, les insectes eux ne muent en général pas plus de 10 fois. Chez certaines espèces, toutefois ce nombre varie aussi en fonction de la température (Ex. Chez les Coléoptères du genre Dermestes le nombre de mues varie de onze à vingt-trois). Au stade larvaire, on parle de mues larvaires. On en compte en général cinq. La dernière mue avant l'âge adulte est appelée mue imaginale. Chez les holométaboles la mue imaginale est précédée d'une mue nymphale qui est donc l'avant-dernière mue à l'issue de laquelle la larve se transforme en nymphe. C'est au stade nymphal entre la mue nymphale et la mue imaginale qu'aura lieu la métamorphose, proprement dite. Syn. Ecdysis ou Exuviation.
    Voir aussi Apolyse, AptérygotesCuticuleDéveloppement, Exuvie, Glande de mue, Hormone ecdysone, Hormone juvénile, Instar, Métamorphose, Mitose, Pigmentation, Ptérygotes, Sclérification, Stade larvaire et Ténéral.

    Mue imaginale et nymphale

    Voir Mue.

    Muer

    v. intr. (Du lat. mutare changer). [Moult]. Subir la mue.

    Mufle

    n. m. Terme utilisé quelquefois dans le sens de rostre à propos des Coléoptères Curculionoïdes. Voir Rostre et Rhynchophores.

    Mulet

    n. m. Chez les Hyménoptères sociaux (Apidés et Formicidés par exemple), nom usuel donné autrefois par certains entomologistes aux femelles stériles, appelées ordinairement ouvrières.  Syn. Neutre, Ouvrière, Spado. Voir Neutre.

    MÜLLER

    Fritz (1821-1897) n. p. Naturaliste Allemand qui favorisa la diffusion de la théorie darwinienne de l'évolution et formula la loi biogénétique qui porte son nom : « L'ontogénie est la récapitulation rapide de la phylogénie ». Il travailla notamment sur le développement des Crustacés. Il s'intéressa également à l'étude des insectes et mit en évidence un phénomène particulier de mimétisme, aujourd'hui appelé mimétisme de Müller ou mimétisme Müllérien. Voir ces termes par ailleurs.

    Müllérien (Mimétisme)

    adj. [Mullerian mimicry]. Voir Mimétisme Müllérien.

    MULSANT

    Etienne, (1797-1880), n. p. Professeur Français d'Histoire Naturelle à Lyon, il s'intéressa aux Coléoptères et plus particulièrement aux Curculionidés dont il devint un spécialiste reconnu. Il est à l'origine de « L'Histoire naturelle des Coléoptères de France » publié de 1839 à 1884.

    Multiarticulé, -e, -s

    adj. (Du lat. multus nombreux et articulus articulation). [Multisegmented]. Formé de plusieurs articles.

    Multicolonial, -e, -aux

    adj. (Du lat. multus nombreux et colonia colonie). [Multicolonial]. Chez les Insectes sociaux et plus particulièrement chez les Hyménoptères Formicidés, caractéristique des populations où l'on constate l'existence d'un comportement agressif de défense des frontières entre des populations provenant de nids distincts mais appartenant pourtant à la même espèce. Contr. Unicolonial.

    Multicolonialité

    n. f. Chez les Insectes sociaux et plus particulièrement chez les Hyménoptères Formicidés, population constituée de plusieurs colonies distinctes appartenant à la même espèce. Au sein de cette population multicoloniale chaque colonie apparaît relativement différenciée et leurs membres sont mutuellement hostiles et ne se mélangent pas. Contr. Unicolonialité.
    Voir aussi Polydomie et Supercolonie.

    Multiparasite

    n. m. et adj. (Du lat. multus nombreux et du gr. para à côté de et sitos nourriture). Chez les Hyménoptères, fait pour des espèces parasitoïdes solitaires d'attaquer successivement le même hôte. Il se développe alors une compétition entre les larves parasites aboutissant à l'élimination des larves en surnombre. En général, une seule larve survit et élimine les autres soit par cannibalisme, soit par action cytotoxique (inhibition par la première larve éclose du développement embryonnaire des autres individus). Mais il peut arriver que la victime hôte soit tout de même exploitée par plusieurs larves jusqu'à leur terme.
    Voir aussi Superparasite 1.

    Multiparasitisme

    n. m. [Multiparasitism, Multiple parasitism]. Relation trophique entre un multiparasite et son hôte. Voir Multiparasite.

    Multipore

    adj. [Multiporous]. A propos de certaines sensilles, désigne celles d'entre-elles qui comportent plusieurs pores. Ces pores sont de petits canaux débouchant sur l'extérieur à l'intérieur desquels on trouve des neurones sensoriels permettant de relier la sensille au système nerveux de l'Insecte. Contr. Unipore. Voir Sensille.

    Multisérie

    n. f. (Du lat. multus nombreux et série). [Multiserial]. Sur les fausses-pattes des chenilles ou des larves, séries de crochets formant plusieurs rangées d'anneaux. On trouve aussi des crochets formant une mésosérie ou une bisérie mais ils peuvent être aussi réunis en rangée uniordinale, biordinale, triordinale ou multiordinale (quand ils sont réunis sur une ou plusieurs longueurs).

    Multistriatine

    n. f. Phéromone émise par un coléoptère, le scolyte de l'orme, Hylurgopinus rufipes qui transporte un champignon, Ceratocystis ulmi responsable de la graphiose des ormes. Le produit synthétisé permet de piéger ces coléoptères. 

    Multivoltin, -e, -s

    adj. (Du lat. multus nombreux et volvere rouler, se dérouler, évoluer). [Multivoltine]. Chez les insectes holométaboles, fait de présenter plus de deux générations successives depuis le stade d'œuf au stade adulte durant la période de temps d'une année. Si ce nombre de génération au cours d'une année est unique, on dit que l'insecte est univoltin (monovoltin pour certain). S'il est double, il est bivoltin. Beaucoup d'espèces chez les pucerons sont multivoltines. Le terme s'applique aussi pour les Lépidoptères et les Diptères. Syn. selon auteur Polyvoltin.
    Voir aussi Plurivoltin et Voltinisme.

    Musapsocidés

    (Musapsocidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Psocoptères Troctomorphes Amphientometes Electrentomoïdes.

    Musc

    n. m. (Du Persan musk testicule, pour désigner une substance glandulaire devenue un parfum). [Musk]. Substance brune résinoïde odorante extraite de la poche abdominale du chevrotin porte-musc (semblable au chevreuil), mais également sécrétée par les glandes préputiales de certains rongeurs. Le musc sert à la confection de parfums. En médecine, le musc est utilisé comme antispasmodique. Certains Insectes exhalent une odeur musquée. Ex. Callichroma auricomum Coléoptère Cérambycidé de Guyane. Le capricorne musqué, Aromia moschata. Les Hyménoptères Formicidés du genre Lasius.

    Musca

    n. f. (mot lat. signifiant mouche). Genre d'Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes, type de la Famille des Muscidés. On les appelle communément mouche. Ex. La mouche domestique, Musca domestica. Voir Muscidés.

    Muscicole

    adj.  (Du lat. muscus mousse et colore habiter). [Muscicolous]. Qui habite la mousse.
    Voir aussi Habitats biotiques.

    Muscidés

    (Muscidae) Latreille, 1802 n. f. pl. [Muscid flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Muscoïdes, comprenant près de 4.000 espèces de mouches (dont notamment celles du genre Musca) de 2 à 18 mm. Ce sont les représentants les plus évolués des Diptères Cyclorrhaphes. Ce sont des Insectes au corps trapu. Ils sont souvent de couleur grise ou noire. Mais ils peuvent être aussi de couleur verte ou bleue métallique. Toutes les parties de leur corps sont poilues. La tête porte de gros yeux composés. Leur pièce buccale de type suceur-labial est adaptée pour pomper les liquides. Les palpes maxillaires sont bien développés. Le labium très développé forme une trompe molle ou proboscis pouvant se replier en forme de Z sur le basiproboscis. Ce proboscis est terminé par des labelles, structures en forme de ventouses, parcourues de nombreuses pseudotrachées débouchant dans le pharynx. Leurs antennes triarticulées sont aristées. L'insertion des antennes se situe sur la face. L'arista est généralement plumeuse sur toute la longueur.  La base du flagelle est sous forme d'un grand lobe. Ils présentent une suture frontale sur la tête. Leur méron (sclérite mésothoracique) est glabre (pas de soies hypopleurales). La nervure du secteur de la radiale (Rs) comporte deux branches. La première nervure anale de leurs ailes (A1) n'atteint pas le bord postérieur de l'aile. Leurs calyptères qui recouvrent les balanciers sont bien développés. Cette Famille comporte des espèces phytophages susceptibles de provoquer des dégâts aux plantes cultivées et notamment au sorgho (ex. Atherigona spp. , foreur de tiges). Beaucoup sont nectarivores. Mais les adultes peuvent être aussi quelquefois hématophages (ex. mouche des étables) et à ce titre, vecteurs d'organismes pathogènes. Les œufs sont pondus par petits paquets sur les déjections animales, les matières en décomposition, mais aussi sur les plantes ou les aliments entreposés. Leurs larves, appelées asticots, sont coprophages, saprophages, nécrophages ou phytophages et vecteurs d'organismes pathogènes. Elles se développent en une semaine environ. Beaucoup de Muscides ont des larves à la disposition des stigmates apneustique ou métapneustique devenant amphipneustique par la suite. La mouche domestique, Musca domestica fait partie de cette Famille. Ils sont cosmopolites.

    Muscle

    n. m. [Muscle(s)]. Organe charnu qui en se contractant permet un mouvement. Il en existe de très nombreux chez les Insectes. Les muscles des Insectes sont striés. Ce sont des faisceaux de fibres longitudinales (ou fibrilles ou sarcostyles) enveloppés dans une gaine (sarcoplasme) avec une fine enveloppe élastique (sarcolemme). Le diamètre moyen de chaque fibre est d'un millième de millimètre. Les faisceaux des fibres musculaires sont groupés côte à côte et s'insèrent directement aux apodèmes (repli chitineux interne servant de point d'attache aux muscles). Cette division des muscles en faisceaux, fait que certains auteurs ont exagéré le nombre de ces muscles car ils ont compté les faisceaux de fibres comme des muscles distincts alors qu'en réalité, tous les faisceaux qui ont des points d'attache communs constituent un seul et même muscle. Chaque segment du corps dispose de sa propre musculature. Les muscles les plus puissants sont ceux logés dans le thorax car ils mettent en action les pattes mais surtout les ailes. Ainsi par exemple, la musculature des ailes chez les abeilles ouvrières peut atteindre un nombre de battements de 200 par minute, ce qui lui permet de voler à une vitesse moyenne de 24 km/h variant en fonction de son chargement. L'abeille consomme une partie du miel et du nectar contenu dans son jabot pour fournir l'énergie nécessaire à ses muscles alaires. Si c'est le glucose qui sert de combustible à la production d'énergie chez l'abeille, chez les Orthoptères, ce sera des lipides et chez les Diptères du glycogène. Il est à noter aussi que chez les insectes dits bons voiliers, comme la libellule, le poids des muscles alaires représente près du quart du poids total. La force musculaire des Insectes (par exemple des fourmis) est bien plus élevée proportionnellement à celle des vertébrés car cette force est proportionnelle à la section du membre. De ce fait plus cette section est grande, plus la puissance musculaire relative diminue. Ainsi un animal plus petit peut soulever proportionnellement des charges plus lourdes. Il apparait ainsi que le hanneton peut traîner quatre cent fois son propre poids, l'abeille vingt fois et la fourmi cinquante fois. Le record est détenu par le scarabée rhinocéros qui peut supporter sur son dos et déplacer près de 850 fois son propre poids.
    Voir aussi LocomotionThermorégulation, Vol et Vol Vibré.

    Muscle aliforme

    [Aliform muscle]. Qui a la forme d'une aile. Les muscles aliformes ou « ailes du cœur » sont soudés au vaisseau cardiaque et fixés latéralement aux tergites. Ils sont dit aliformes car ils ont une forme triangulaire et aplatie.
    Voir aussi Cœur.

    Muscles alaires

    [Alary muscles]. Voir Aile Muscle et Vol.

    Muscoïde

    adj. (Du genre Musca mouche et du gr. eidos aspect). [Muscoid]. Qui ressemble à une mouche du genre Musca.

    Muscoïdes

    (Muscoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères regroupant les Familles des Anthomyiidés, des Fanniidés, des Mormotomyiidés, des Muscidés et des Scathophagidés. Tous les membres de cette Super-famille ne présentent pas de soies hypopleurales sur le méron (sclérite mésothoracique). Les Scatophagidés qui sont des Muscoïdes présentent une seule soie katépisternale. Syn. selon class. Schizophores. Syn. junior invalide de Brachycera (selon SITI). Voir aussi Schizophores.

    Muscomorphes

    (Muscomorpha) n. m. pl. (Du genre Musca mouche et morphê forme). Infra-ordre de Diptères Brachycères. Cet Infra-ordre regroupe les Familles suivantes : Acartophthalmidae, Acroceridae, Agromyzidae, Anthomyiidae, Anthomyzidae, Apioceridae, Asilidae, Asteiidae, Atelestidae, Aulacigastridae, Bombyliidae, Braulidae, Calliphoridae, Camillidae, Campichoetidae, Canaceidae, Carnidae, Chamaemyiidae, Chloropidae, Chyromyidae, Clusiidae, Coelopidae, Conopidae, Cryptochetidae, Curtonotidae, Cypselosomatidae, Diastatidae, Diopsidae, Dolichopodidae, Drosophilidae, Dryomyzidae, Empididae, Ephydridae, Fanniidae, Heleomyzidae, Hilarimorphidae, Hippoboscidae, Hybotidae, Lauxaniidae, Lonchaeidae, Lonchopteridae, Micropezidae, Microphoridae, Milichiidae,  Muscidae, Mydidae, Nemestrinidae, Neriidae, Odiniidae, Oestridae, Otitidae, Pallopteridae, Periscelididae, Phoridae, Piophilidae, Pipunculidae, Platypezidae, Platystomatidae, Psilidae, Pyrgotidae, Rhinophoridae, Richardiidae, Ropalomeridae, Sarcophagidae, Scathophagidae, Scenopinidae, Sciomyzidae, Sepsidae, Sphaeroceridae, Strongylophthalmyiidae, Syrphidae, Tachinidae, Tanypezidae, Tephritidae, Tethinidae, Therevidae, Vermileonidae (selon SITI). Pour NCBI cependant, les Vermileonidés sont des Tabanomorphes et les Muscomorphes regroupent trois Super-familles, celles des Asiloïdes, des Eremoneures et des Némestrinoïdes. Syn. Cyclorrhaphes. Voir Cyclorrhaphes.

    Muséum National d'Histoire Naturel

    n. m.  C'est une institution française, placée sous tutelle conjointe des ministères de l'Éducation nationale, de la Recherche et de l'Environnement. Sous Louis XIII, l'édit royal de 1635 crée le Jardin royal des plantes médicinales, l'un des plus anciens établissements scientifiques de France. La transformation du Jardin du roi en Muséum National suite à la révolution entraîne la création de douze chaires. Au fil des années, leur nombre et leur sujet va évoluer, certaines sont subdivisées, d'autres supprimées.

    Musqué, -e, -s

    adj. (Du Persan musk testicule, pour désigner une substance glandulaire devenue un parfum). [Musky]. Parfumé avec du musc. Le capricorne musqué, Aromia moschata à une odeur de musc. Voir Musc.

    Musquer

    v. tr. Parfumer de musc.

    Mutation

    n. f. (Du lat. mutare changer). [Mutation(s)]. Modification irréversible du matériel génétique transmise à la descendance, ce qui induira éventuellement une évolution de l'espèce. Ces mutations, de quelque étendue ou conséquence, peuvent être dues à plusieur facteurs. Il peut s'agir d'erreurs faites lors de la réplication de l'ADN lors de la division cellulaire. Mais il peut s'agir aussi de lésions qui apparaissent dans l'ADN de par l'action d'agents mutagènes exogènes (radiations, ultraviolets, agents chimiques). Enfin, la mutation peut être due à des lésions qui apparaissent à la suite de processus chimiques spontanés. Voir aussi ADN et Phylogenèse.

    Mutille

    (Mutilla) n. f.  Genre d'Insectes Hyménoptères Aculéates (ovipositeur transformé en aiguillon) Mutilloïdes de la Famille des Mutillidés. Les mutilles nourrissent leurs larves avec des nymphes et des larves d'abeilles et de guêpes, parasitant ainsi les nids d'autres Hyménoptères. La larve de mutille se nymphose dans la cellule de la larve hôte après avoir au préalable dévoré cette dernière, d'où son surnom de " guêpe-coucou". Les adultes ont une tête large presque globuleuse. Ils présentent un dimorphisme sexuel marqué, les femelles étant aptères (dépourvues d'ailes) et pouvant évoquer des fourmis. On les appelle d'ailleurs aussi usuellement « fourmis de velours » en raison de cette ressemblance mais aussi en raison de leur pilosité. Les deux sexes peuvent striduler au moyen d'un organe situé sur l'abdomen. L'espèce la plus connue est la Mutille européenne, Mutilla europaea L.

    Mutillidés

    (Mutillidae) n. f.  pl. [Velvet ants, Cow killers]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Mutilloïdes (ou Vespoïdes selon Fauna Europaea, SITI et NCBI), dont la mutille en est le type. On en connait près de 5000 espèces. Il s'agit d'insectes sociaux au corps de couleur vive, jaune ou rouge avec des taches noires. Il existe chez cette famille un fort dimorphisme sexuel. Les mâles n'ont pas de lobe « jugal » aux ailes postérieures. Les femelles aptères ressemblent superficiellement à des fourmis. Le gaster des femelles présente un rétrécissement, une constriction ventrale entre le premier et le second sternite. Elles possèdent un aiguillon alors que les mâles n'en ont pas. Leur corps présente également une pubescence hérissée, ce qui leur a valu le nom commun de « fourmi de velours ». Elles peuvent vivre plus d'un an alors que l'espérance de vie des mâles est plus réduite. Ils sont parasitoïdes primaires d'autres insectes (Hyménoptères, Diptères, Coléoptères et Lépidoptères). Beaucoup de larves sont des parasitoïdes solitaires (un seul insecte se développe par hôte), mais il peut arriver que certaines soient des parasitoïdes grégaires (plusieurs insectes se développent par hôte).  Ex. Mutilla marginata Baer.

    Mutilloïdes

    (Mutilloidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites dont la Famille des Mutillidés en est le type et qui regroupe également les Familles des Sapygidés et des Tiphiidés.

    Mutualisme

    n. m. (Du lat. mutuus réciproque, mutuel). [Mutualism]. Relation entre deux espèces différentes, un symbiote et un hôte, dans laquelle les deux trouvent un bénéfice. La symbiose est une forme de mutualisme. Par contre il ne peut y avoir de mutualisme entre un commensal et un hôte car seul le commensal tire un profit de la relation. Elle reste neutre pour l'hôte.
    Voir aussi Commensalisme et Symbiose.

    Myas

    n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Carabidés, comprenant de belles et larges féronies d'un violet foncé. Ex. Myas (Myas) chalybaeus.

    Myase

    n. f. Syn. de myiase. Voir Myiase.

    Mycangium

    n. m. [Mycangium]. Chez certains Coléoptères Polyphages xylophages ou saproxylophages, dépressions cuticulaires souvent entourées de soie, situées en général sur la face ventrale du thorax ou sur les pattes, positionnées de façon à recueillir les spores de champignons symbiotiques qui les aideront à digérer la lignine et la cellulose des bois dont ils se nourrissent. Ces mycangia sont souvent associées à des cellules glandulaires qui sécrètent des substances favorables aux spores fongiques et susceptibles de nourrir le mycélium pendant le transport. Les mycangia permettent ainsi la dissémination de ces spores ou de ces fragments de mycelium sur le bois dont les coléoptères se nourriront. Ex. chez Henoticus serratus Coléoptère Cryptophagidé ou chez les femelles de Xylosandrus germanus Coléoptère Curculionidé Scolytiné ou chez Biphyllus lunatus Coléoptère Biphyllidé pyrophile. A noter que chez certains insectes comme par exemple, le dendroctone méridional du pin (Dendroctonus frontalis), ce sont des acariens à mycangium (les mycangiums prennent le nom de sporothèques pour les taxonomistes d'acariens), qui vivent sur les coléoptères et qui les aident à se nourrir du bois. Pl. Mycangia ou Mycangiums.
    Voir aussi AmbrosiaEctosymbiote, Symbiote et Saproxylophage.

    Mycélium

    n. m. (Du gr. mukos mukêtos champignon). [Mycelium]. Ensemble des filaments, plus ou moins ramifiés qui proviennent des spores et constituent le thalle des champignons.

    Mycétine

    (Mycetina) n. f. Nom usuel et Genre d'Insectes Coléoptères Endomychidés clavicornes qui vit dans les champignons. Ex. Mycetina cruciata ou Mycétine croisée. On appelle communément « Mycétine » tous les Insectes de la famille des Endomychidés car ils vivent sous les couches de mycélium (champignons).

    Mycétochare

    (Mycetochara) n. f.  (Du gr. mukos mukêtos champignon et kharassein fendre). Genre d'Insectes Coléoptères Ténébrionidés. Ce sont des Hétéromères, comprenant des formes qui vivent dans les arbres vermoulus sur lesquels il croît des champignons. Ex. Mycetochara linearis.

    Mycétocyte

    n. m. (Du gr. mukos mukêtos champignon et kutos cellule). Syn. de Bactériocyte. Voir Bactériocyte.

    Mycétome

    n. m. (Du gr. mukos, mukêtos champignon et tomê coupure, division). [Mycétome]. Organe constitué de cellules spécialisées, les mycétocytes, dans lequel sont hébergés des micro-organismes symbiotiques (bactéries, levures) qui fourniront à leur hôte des substances indispensables comme des vitamines. Cet organe peut être localisé dans le corps gras chez les Hémiptères. Les bactéries sont alors « élevées » en culture dans le tissu adipeux. Chez les Coléoptères Bostrichidés et Lyctidés, les mycétomes sont ainsi isolés du tube digestif. Mais ils sont le plus souvent localisés dans des cryptes annexées au tube digestif chez certains Coléoptères Anobiidés et Cérambycidés, et chez certains Hyménoptères Formicidés (genre Camponotus), etc. On en trouve cependant aussi dans les tubes de Malpighi modifiés chez quelques Coléoptères Curculionidés (genre Apion). La transmission des microorganismes d'une génération à l'autre se fait le plus souvent par infestation des œufs.
    Voir aussi Bactérie et Endosymbiote.

    Mycétophage

    adj. et n. m. (Du gr. mukos, mukêtos champignon et phagein manger). [Mycetophagous]. Qui se nourrit de champignons (et plus exactement des mycéliums des champignons). Se dit de certaines espèces de fourmis ou de termites qui cultivent des champignons dont ils se nourrissent ou de certains Diptères ou Coléoptères qui les consomment sans en cultiver. Ex. Les lathridies (Coléoptères clavicornes) sont mycétophages. Syn. Fongivore, mycophage.
    Voir aussi Fourmi champignonniste.

    Mycétophage

    (Mycetophagus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Polyphages Ténébrionoïdes, type de la Famille des Mycétophagidés, qui ne vit que dans le bois attaqué par les champignons. Ex. Mycetophagus atomarius.

    Mycétophagidés

    (Mycetophagidae) Leach, 1815 n. m. pl. [Hairy fungus beetles]. Familles de Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes dont le mycétophage en est le type. On en connait près de 200 espèces réparties en une vingtaine de genre. Leur corps, cylindrique et convexe, mesure entre 1 et 7 mm. Les élytres sont pubescents. Leurs tarses sont de formule 4.4.4 chez la femelle et 3.4.4 chez le mâle. Ces tarses presque aussi longs que le tibia sont étroits. Larves et adultes vivent en général, sous les écorces, les litières en décomposition et les champignons dont ils se nourrissent (mycétophages).

    Mycétophile

    adj. (Du gr. mukos, mukêtos champignon et philos ami). [Mycetophilous]. Se dit des insectes qui vivent à l'intérieur des champignons. Syn. Fongicole.
    Voir aussi Habitats biotiques.

    Mycétophile

    (Mycetophila) n. f. Genre d'Insectes Diptères Nématocères, évoquant les moustiques, mais avec un thorax caractéristique bombé et des pattes longues et grêles. On le trouve dans les lieux humides et obscurs. Ex. Mycetophila alata.

    Mycétophilidés

    (Mycetophilidae) n. f.  pl. [Fungus gnats, Mushroom flies]. Famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes Mycétophiloïdes, (ou Sciaroïdes selon NCBI) dont le mycétophile en est le type. On en connait près de 3.000 espèces. Ce sont des Diptères de petites tailles. Au contraire des Sciaridés qui font partie de la même Super-famille (selon SITI), leurs yeux ne sont pas réunis au-dessus de l'insertion antennaire. Ils ont également des ocelles. Ils présentent un thorax caractéristique bombé. Il n'y a pas de nervure transversale connectant la Radiale (R) et la Médiane (M) (radio-médiane « r-m »). Les ailes sont couvertes de microtriches. Leurs tibias sont pourvus d'éperons apicaux. Leurs larves sont saprophages et mycétophages, ce qui est à l'origine de leur nom. La disposition de leurs stigmates est péripneustique. Certaines espèces jouent un rôle dans la dissémination des spores de champignons. Ils sont cosmopolites.

    Mycétophiloïdes

    (Mycetophiloidea) n. m. pl. (De mycétophile et du gr. eidos aspect). Super-famille d'Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes représentée par les Familles des Cécidomyiidés, des Mycétophilidés et des Sciaridés. Syn. selon SITI, Nematocera.

    Mycétopore

    (Mycetoporus) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Staphylinidés. On connaît une quarantaine d'espèces de ces brachélytres. Ce sont des staphylins qui vivent dans les débris végétaux, les mousses et les champignons. Ex. Mycetoporus solidicornis.

    Mycocécidie

    n. f. (Du gr. mukos, mukêtos champignon et kêkis, kêkidos noix de galle). Galle due à l'action d'un champignon.

    Mycophage

    adj.  (Du gr. mukos, mukêtos champignon et phagein manger). Qui se nourrit de moisissure. Syn. de mycétophage. Voir Mycétophage.

    Myctéridés

    (Mycteridae) Blanchard, 1845 n. m. pl. [Palm beetles]. Familles de Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes (selon SITI). Ils mesurent entre 2 et 13 mm. Leur front est prolongé en museau en avant des yeux. L'insertion antennaire est éloignée des yeux. Les antennes sont filiformes et portent 11 articles. Leur pronotum présente deux proéminences. Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Le premier article du tarse est beaucoup plus long que les suivants. Larves et adultes sont prédateurs.

    Mydas

    n. m. Genre d'Insectes Diptères Brachycères (mouches) Muscomorphes, type de la Famille des Mydidés, des régions chaudes pouvant atteindre 6 cm de long. Ex. Mydas heros d'Amérique du Sud.

    Mydidés

    (Mydidae) n. m. pl. [Mydas flies]. Famille d'Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes Asiloïdes, au corps lisse et noir dont beaucoup ressemblent à des pompiles. Cette Famille connaît d'ailleurs les plus gros Diptères (jusqu'à 6 cm). On en connait près de 340 espèces. Les antennes portent quatre articles. Leurs flagelles sont remarquablement longs. Leurs bases sont en forme de pédoncule et leurs apex renflés. Les ocelles latéraux sont absents. Ils ne portent donc qu'un ocelle. Les cellules cubitales postérieures (CuP) de leurs ailes sont longues. Leurs tarses ne portent pas d'empodium. Leurs larves qui vivent dans le sol, dévorent les larves d'autres insectes et notamment celles des Scarabéidés. On les trouve dans les régions chaudes du globe.

    Myerslopiidés

    (Myerslopiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Clypéorrhynches Membracoïdes.

    Myiase

    ou Myase ou Myiasis n. f. (Du gr. muia, as mouche et iasis maladie). [Myiasis]. Parasitose causée par la larve de certains Diptères qui déposent leurs œufs dans les plaies ou dans les cavités naturelles du corps des animaux ou de l'homme (fosses nasales, oreilles). On distingue les myiases cuticoles, limitées aux zones cutanées, dues à des ectoparasites, les myiases cavitaires situées dans les zones cérébrales et les myiases intestinales provoquées par des endoparasites. Les mouches responsables des myiases sont principalement de la famille des Oestridae des Sarcophagidae ou des Calliphoridae et plus exceptionnellement de la famille des Muscidae ou des Phoridae. Les 150 espèces de la famille des Oestridae provoquent toutes des myiases tandis que seules 80 espèces des quelque 3000 que comptent les familles des Sarcophagidae et des Calliphoridae le font.
    Voir aussi Dermatobie et Larvothérapie.

    Myiase accidentelle

    [Accidental myiasis, False myiasis]. Les larves de ces mouches sont introduites accidentellement dans l'organisme (souvent par ingestion). Elles ne sont normalement pas parasites. Il peut s'agir de mouches qui déposent leurs œufs sur de la nourriture. Syn. Pseudomyiase.

    Myiase humaine

    On en distingue 3 types, tous cuticoles : les myiases épicutanées, les myiases des plaies et les myiases sous cutanées. Voir Dermatobie.

    Myiase semi-spécifique ou facultative

    [Semi-specific or facultative myiasis]. Les larves de ces mouches vivent normalement dans des matières organiques en décomposition mais peuvent coloniser les plaies de vertébrés.

    Myiase spécifique ou obligatoire

    [Specific or obligatory myiasis]. Les larves de ces mouches vivent exclusivement en parasites obligatoires sur des tissus vivants. Il s'agit en général d'Œstridés ou de Sarcophagidés.

    Myiasigène

    adj. (Du gr. muia, as mouche et genos origine). [Myasigenic]. Qui provoque des myiases. Ex. Certaines espèces de Diptères Brachycères Calliphoridés sont des parasites myiasigènes qui se développent donc aux dépens des tissus d'un hôte vertébré. Ce type de parasitisme peut être obligatoire ou facultatif.

    Mylabre

    ou zonabris (Mylabris) n. m. Genre d'Insectes Coléoptères Cantharidés dont la larve se rend utile en dévorant les œufs de criquets et dont diverses espèces d'Asie sont utilisées pour la fabrication de vésicatoires. Leurs larves se développent au détriment des Orthoptères. Ex. Mylabris elegantissima.

    Mymar

    n. m. Genre d'Insectes Hyménoptères Apocrites Chalcidoïdes, type de la Famille des Mymaridés, minuscule parasite des pucerons. Ex. Mymar pulchellum.

    Mymaridés

    (Mymaridae) Haliday, 1833 n. m. pl. [Fairy flies]. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait près de 1.200 espèces. Elles ne dépassent généralement pas 1 mm (en moyenne 0,2 mm). Ce sont à ce titre parmi les plus petits insectes connus (record à 0,139 mm). Ils ne sont pas de couleur métallique. Leurs antennes sont largement séparées à leur insertion. Elles sont situées près du bord des yeux. Elles sont longues (8 à 13 articles) avec une massue ovoïde chez la femelle et filiformes chez le mâle. La tête porte des trabécules (sclérites hypopharyngiens). Leur front présente une suture transverse au-dessus de l'insertion antennaire. Cette suture intercepte des sutures latérales parallèles aux bords internes des yeux. L'ensemble de ces sutures forment un H. La nervation des ailes antérieures est réduite et n'atteint pas plus du tiers de la longueur alaire. Leurs ailes postérieures sont longuement pétiolées (portées par une tige) et étroites. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d'ailes ne montrent aucunes cellules fermées. Certaines espèces sont brachyptères ou aptères. Les pattes sont longues et portent 4 à 5 tarsomères. Les femelles parasitent les œufs des autres insectes (parasitoïdes oophages généralement des punaises et autres Hémiptères). Beaucoup sont utilisés comme régulateurs des populations et destructeurs d'insectes indésirables. Ils sont cosmopolites, mais on les trouve surtout dans les régions tempérées du globe.

    Mymariforme

    adj. [Mymariform larva]. Désigne un type de larve chez les Hyménoptères Parasites Mymaridés. Ces larves oophages ne présentent pas de segmentation visible (sauf chez certaines espèces) et ont un abdomen entouré de cercles d'épines. La partie postérieure de leur corps est prolongée par une sorte de lame. Les Hyménoptères Trichogrammatidés présentent également ce type de larves.

    Mymarommatidés

    (Mymarommatidae) Debauche, 1948 n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Mymarommatoïdes.

    Mymarommatoïdes

    (Mymarommatoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants), représentée par la seule Famille des Mymarommatidés qui en est le type.

    Myodaires

    n. m. pl. (Du gr. mus muos muscle). Groupe biologique d'Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Muscoïdes. On distingue les Myodaires inférieurs, des Myodaires supérieurs, les premiers étant acalyptères et les seconds calyptères. Syn. ancien de Myodaires inférieurs, Haplostomates. Syn. actuel de Myodaires inférieurs, Acalyptères. Syn. ancien de Myodaires supérieurs, Thécostomates. Syn. actuel de Myodaires supérieurs, Calyptères.

    Myodochidés

    (Myodochidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes, phytophages. Syn. Lygaéidés. Voir Lygaéidés.

    Myoglossates

    (Myoglossata) n. m. pl. Infra-ordre d'Insectes Lépidoptères Glossates ne réunissant que la Super-famille des Néopseustoïdes (selon NCBI). Voir aussi Glossates et Néopseustoïdes.

    Myophilie

    n. f. (De Myodaire et du gr. philos ami). Pollinisation des fleurs par les Diptères anthophiles.

    Myopsocidés

    (Myopsocidae) n. m. pl. [Mouselike Barklice]. Famille d'Insectes Psocoptères Psocomorphes Psocètes. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Les ailes antérieures glabres et tachetées, présentent une areola postica liée à la nervure médiane par une petite nervure. Les ailes postérieures sont aussi glabres. Leurs tarses sont trimères. Leurs griffes sont munies d'une dent préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou légèrement dilaté. Les femelles présentent des gonapophyses munies de valves très longues.

    Myraboliidés

    (Myraboliidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.

    Myriapodes

    ou myriopodes (Myriapoda) n. m. pl. (Du gr. murias mille et pous, podos pied). [Myriapods]. Super-classe ou Classe d'Arthropodes Mandibulates. Les Myriapodes formaient traditionnellement avec les Insectes le groupe des Uniramés (ayant une seule paire d'antennes) et cela par opposition aux biramés (les Crustacés). Ce sont des articulés allongés dont chaque anneau porte une ou deux paires de pattes. Ils ont un corps segmenté comprenant neuf à cent segments abdominaux en fonction de l'espèce, et quatre segments thoraciques. Ils ont deux yeux latéraux, deux antennes et deux ou trois paires d'appendices buccaux. Ils ont une couche protectrice dure de chitine riche de calcium (sauf les plus petites espèces). Leur respiration est trachéenne. Ils sont communément appelés mille-pattes. En raison de leurs nombreuses pattes, ces animaux se déplacent lentement, avec un mouvement d'ondulation qui se propage le long du corps. Leur longueur va de 0,5 à 23 cm. Les myriapodes subissent des mues au cours de leur croissance et vivent entre un et sept ans. On les divise en Opisthogonéates (orifice génitale en position postérieure tel que les Chilopodes et crochets à venin (forcipules). Ex. géophiles et scolopendres notamment) et en Progonéates (Gonoductes débouchant sous le 3ème segment, soit orifice génitale en position antérieur et absence de forcipules). Ces derniers groupent les Diplopodes à deux paires de pattes par segment (diplosegment. Ex. iules), les Symphyles (12 paires de pattes et une paire de filière au dernier segment) et les Pauropodes (10 paires de pattes et mesurant moins de 5 mm).

    Myrméciinés

    (Myrmeciinae) n. m. pl. Sous-famille d'Hyménoptères Formicidés d'Australie et de Nouvelle Calédonie dont les individus sont appelés communément « Fourmis bouledogues » à cause de leurs mandibules allongées et dentées.

    Myrmécobie

    adj. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et bios vie). Qui vit avec les fourmis. Qui doit se développer obligatoirement dans une fourmilière.

    Myrmécobiose

    n. f. [Myrmecobiosis]. Syn. de Nids mixtes. Voir Nids mixtes.

    Myrmécochorie

    n. f. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et kore dispersion). [Myrmecochory]. Transport des graines d'une plante par les fourmis. C'est un type de relation symbiotique mutualiste car il y a dispersion des graines pour la plante et apport de nourriture pour les larves de fourmis. 3000 espèces de plantes dans le monde utilisent ce mode de dispersion.
    Voir aussi Elaïosome.

    Myrmécocleptie

    n. f. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et klepton voleur). [Myrmecoclepty]. Relations symbiotiques qu'ont certains myrmécophiles avec les fourmis. Ces myrmécophiles « volent » le liquide nutritif que les fourmis régurgitent lors de la trophallaxie. Ex. Lepismina polypoda ou Atelura sp. (Zygentomes Lépismatides)

    Myrmécocyste

    (Myrmecocystus) n. m. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et kustis vessie, poche). Genre d'Insectes Hyménoptères Formicidés des régions chaudes, dont certaines ouvrières présentent un abdomen à élargissement démesuré, dites fourmi à miel ou fourmi bombonne. Les fourmis de ce genre (Myrmecocystus) ont des ouvrières bonbonnes, qui sont suspendues au plafond des loges, et qui accumulent du miel dans leur jabot au point de le gonfler juqu'à atteindre la taille d'une groseille. Les différents segments de leur abdomen sont isolés par des membranes intersegmentaires distendues. Ces fourmis jouent alors le rôle de réservoirs d'aliments pour la colonie. Ex. Les « Fourmis pot-de-miel », Myrmecocystus melliger.
    Voir aussi Macroergate Mermithergate et Physergate.

    Myrmécodomacie

    n. f. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et domâ maison). [Myrmecodomatia]. Structure creuse dans laquelle les myrmécophytes (plantes myrmécophiles) logent des fourmis. Syn. Domacie.

    Myrmécodome

    n. f. [Myrmécodoma]. Plante ou partie de plante qui offre un habitat aux fourmis.
    Voir aussi Myrmécophile et Myrmécophyte.

    Myrmécodomique

    adj.  [Myrmecodomic]. Qui offre un habitat aux fourmis.

    Myrmecolacidés

    (Myrmecolacidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Strepsiptères Stylopidia.

    Myrmécologie

    n. f. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et logos discours). [Myrmecology]. Discipline de l'Entomologie consistant plus particulièrement à l'étude scientifique des fourmis.

    Myrmécologue

    n. m. Personne étudiant la myrmécologie.

    Myrmécomorphe

    adj. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et morphê forme). [Myrmecomorphous]. Qui ressemble à une fourmi. Ex. Extatosoma tiaratum (Phasmidés Phasmatidés).

    Myrmécophage

    adj. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et phagein manger). [Myrmecophagous]. Qui se nourrit de fourmis. Ex. le tamanoir ou fourmilier ou le myrmécobie.

    Myrmécophile

    n. m. et adj. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et philos ami). [Myrmecophil (n.), Myrmecophilous (adj. )].
    1. Animal autre qu'une fourmi qui vit avec les colonies de fourmis ou dans leur nid, pouvant être soigné par elles, ou susceptible de les dévorer ou de manger leurs provisions. Ex. Les Myrmecophilus (Orthoptère Ensifère Gryllidés), certains Coléoptères Psélaphidés, Staphylinidés, Ténébrionidés ou Histéridés, certains Diptères Serphidés, près de la moitié des espèces de chenilles de Lépidoptères Lycénidés, certains Zygentomes, etc.

    Voir aussi Habitats biotiques Symphile Synechtre Synoecète et Trophobiote.

    2. Certaines plantes sont dites myrmécophiles par le fait qu'elles laissent les fourmis envahir les cavités de leurs troncs ou de leurs branches afin que ces dernières les protègent contre certaines autres espèces qui leur seraient nuisibles. Ex. Cecropia, hydnophytum Dischidia rafflesiana etc. Voir Myrmécophilie.

    Myrmecophilidés

    (Myrmecophilidae) n. m. pl. [Ant crickets]. Famille d'Insectes Orthoptères Ensifères Mogoplistoïdes. On en connait près de 50 espèces. Ce sont de petits grillons aptères qui vivent avec diverses espèces de fourmis ce qui est à l'origine de leur nom. Ils ont de petits yeux. Ils ne portent pas d'ocelles. Les tibias de leurs pattes postérieures sont courts. Ils sont biens répandus dans le monde mais absents de la région néotropicale. Selon NCBI, il s'agit d'une Sous-famille de Gryllidés.

    Myrmécophilie

    n. f. [Myrmecophily].
    1. Adaptation des plantes aux fourmis par association symbiotique.

    2. Relation symbiotique entre les fourmis et leur hôte (comme par exemple un Coléoptère Staphylinidé).

    Myrmécophyte

    n. f. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et phuton plante). [Myrmecophyte]. Plante myrmécophile vivant en symbiose avec les fourmis. Voir aussi Myrmécodome et Myrmécophile.

    Myrmécotrophie

    n. f. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et trophê nourriture). [Mymecotrophy]. Désigne une plante ou un animal qui fournit une nourriture aux fourmis.

    Myrmécotrophique

    adj. (Du gr. murmêx, ekos fourmi et trophê nourriture). [Myrmecotrophic]. Se dit d'une plante ou d'un animal qui fournit une nourriture aux fourmis. Dans le cas d'un animal, cela peut être les pucerons pour le miellat qu'ils fournissent aux fourmis.

    Myrmécoxénique

    adj. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et xenos étranger). [Myrmecoxenous].
    1. Se dit d'une plante qui fournit à la fois l'habitat (Myrmécodomie) et la nourriture (Myrmécotrophie) aux fourmis.

    2. Désigne également les espèces animales autres qu'une fourmi qui vivent en symbiose avec les fourmis et pour lesquelles cette association est à bénéfice mutuel.

    Voir aussi Symphile.

    Myrméléon

     (Myrmeleon) n. m. (Du gr. murmêx, -ekos fourmi et du lat. leo lion). Genre d'Insectes Névroptères type de la famille des Myrméléontidés, appelé communément « Fourmi-lion ». Leur larve dotée de puissantes mandibules, creuse dans le sable un piège en entonnoir où elle capture notamment les fourmis en les bombardant avec des grains de sable afin de les faire dégringoler et de s'en nourrir. L'adulte ressemble, par convergence à une libellule. Ex. Myrmeleon gerlindae.

    Myrméléontidés

    (Myrmeleontidae) n. m. pl. [Antlions, Doodlebugs]. Famille d'Insectes Névroptères Myrméléontiformes Myrméléontoïdes dont le fourmilion est le type. On en connait près de 2.000 espèces. Ils évoquent des libellules. Leur tête est plus large que le pronotum, avec de gros yeux saillants. Leurs antennes sont longues, mais ne dépassent toutefois pas la moitié de la longueur de l'aile antérieure, et sont terminées par une massue différenciée. Leurs ailes hyalines longues et étroites sont repliées en toit au-dessus de l'abdomen au repos. Elles présentent un réseau dense de nervures et sont souvent maculées de taches caractéristiques. Ils volent peu. Les adultes sont prédateurs. Les larves, appelées fourmilions, sont aussi prédatrices à l'aide de pièges creusés en entonnoir. Elles sont trapues avec une tête volumineuse pourvue de grands crochets et de nombreux poils sensoriels sur le corps. Chez d'autres espèces, les larves, toujours prédatrices, vivent dans la litière des feuilles ou sur le sol. On les trouve dans les habitats arides et semi-arides. Ce sont des insectes crépusculaires ou nocturnes. Ils sont surtout tropicaux ou subtropicaux.

    Myrméléontiformes

    (Myrmeleontiformia) n. m. pl. (De myrméléon et du lat. forma forme). Sous-ordre d'Insectes Névroptères. L'autre Sous-ordre étant celui des Hémérobiiformes. Le Sous-ordre des Myrméléontiformes ne compte que la Super-famille des Myrméléontoïdes comme représentant. Ce taxon n'est pas reconnu par NCBI. Voir aussi Névroptères.

    Myrméléontoïdes

    (Myrmeleontoidea) n. m. pl. Super-famille d'Insectes Névroptères Myrméléontiformes regroupant les Familles des Ascalaphidés, des Myrméléontidés, des Némoptéridés, des Nymphidés, des Psychopsidés et des Stilboptérygidés.

    Myrmicidés

    (Myrmicidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Hyménoptères.  Selon SITI et Fauna Europaea, il s'agit plutôt d'une Sous-famille de Formicidés, celle des Formicinés. Ex. le Genre Leptothorax appartient à cette Sous-famille.

    Myrmicinés

    (Myrmicinae) n. m. pl. Sous-famille d'Hyménoptères Formicidés regroupant de nombreuses tribus dont notamment celles des Attini (Genre Acromyrmex Atta etc.), Cephalotini (Genre Cephalotes Procryptocerus), Crematogastrini (Crematogaster Recurvidris), Formicoxenini (Leptothorax Podomyrma etc.), Myrmecinini (Myrmecina etc.), Myrmicini (Myrmica etc.), Solenopsidini (Solenopsis etc.), etc.

    Myrtil

    n. m. [Meadow brown]. Nom commun du papillon Maniola jurtina de la Famille des Nymphalidés qui est très commun en Europe dans les friches et les prairies et dont la chenille vit sur les graminées.

    Mystacinobiidés

    (Mystacinobiidae) n. m. pl. (Du gr. mystax moustache). Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères Brachycères Muscomorphes Eremoneures Cyclorrhaphes Aschizes Calyptères Oestroïdes.

    Mythicomyiidés

    (Mythicomyiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères Brachycères Muscomorphes Asiloïdes.

    Mytilaspis

    n. m.  Genre d'Insectes Hémiptères Diaspididés. Syn. junior de nombreux autres genres. Ex. Mytilaspis uniloba pour Pinnaspis uniloba.

    Myxomatose

    n. f. [Myxomatosis]. Maladie transmise aux lapins par la puce du lapin (Spilopsylllus Cuniculi Siphonaptères Pulicidés).

    Myxophage

    adj. (Du gr. muxa mucosité et phagein manger). Qui mange des champignons.

    Myxophages

    (Myxophaga) n. m. pl. Un des quatre Sous-ordres de Coléoptère comptant 80 espèces réparties dans les Familles des Hydroscaphidés, Lépicéridés, Sphaeriusidés et Torridincolidés. Les Insectes de ce Sous-ordre sont aquatiques ou semi-aquatiques. Ils ne présentent pas de suture notopleurale. L'apex de leurs ailes postérieures s'enroule en spirale sous les élytres au repos. Ces mêmes ailes postérieures présentent un oblongum (cellule médiane fermée). On ne distingue parfois que trois sternites. Leurs larves ont des pattes de 5 segments. Les Myxophages ont une taille qui ne dépasse jamais 1 mm. Les Trois autres Sous-ordres étant ceux des Adéphages, des Archostemates et des Polyphages. Voir aussi Adéphages, Archostemates, Coléoptères et Polyphages.

    Myzomyie

    (Myzomyia) n. f. (Du gr. muzein sucer), Genre d'Insectes Diptères Nématocères, vecteur du paludisme en Inde et en Afrique. Ex. Myzomyia tibiamaculatus. Syn. senior Anopheles (selon SITI)

    Myzus

    n. m.  (Du gr. muzein sucer). Genre d'Insectes Hémiptères Sternorrhynches Aphididés. Ex. Myzus ornatus.